Entretien "surprise"

Bonjour à toutes et tous, j'espère être dans la bonne catégorie.
Demain, notre IPR vient nous voir pour une réunion dans le cadre du choc des savoirs; mais j'ai peur que mon CDE en profite pour m'imposer un entretien "surprise" avec ledit IPR ( j'ai refusé son idée de mi-temps, non justifié à mon sens), notamment pour que je ne sois pas accompagnée. Puis-je refuser cet entretien dans la mesure où je ne peux pas contacter un représentant syndical ou un collègue pour m'accompagner? Merci d'avance!

Tu peux tout à fait refuser un entretien avec un IPR. C'est quoi cette histoire de mi-temps?

Un entretien "surprise" ça n'existe pas et ça s'impose encore moins. Tu as toujours le droit de refuser tout type d'entretien si tu n'es pas accompagnée.

N'hésite pas à détailler ta situation pour davantage de conseils.

Alors pour donner plus de détails :
-je reconnais que j'ai eu des difficultés ces temps ci. Suite à une visite conseil, il a été décidé que j'aurais un tutorat l'an prochain. Mais mon CDE a estimé que c'était nécessaire que ça s'accompagne d'un mi temps thérapeutique. Il a été aidé en ça par le fait que j'ai souffert d'une méchante sciatique en janvier. Il a aussi obtenu que je voie un médecin du rectorat qui ne s'est concentrée que sur mon poids à coup de la chirurgie bariatrique c'est trop bien, je suis étonnée que vous ayez des amis et fassiez du sport et je voudrais vous mettre travailleuse handicapée ( mon médecin traitant en est tombé de sa chaise tant ça sortait de nulle part)
-j'ai signalé que je ne souhaitais pas de mi temps mais mon CDE semble ne pas avoir apprécié

Alors pour donner plus de détails :
-je reconnais que j'ai eu des difficultés ces temps ci. Suite à une visite conseil, il a été décidé que j'aurais un tutorat l'an prochain. Mais mon CDE a estimé que c'était nécessaire que ça s'accompagne d'un mi temps thérapeutique. Il a été aidé en ça par le fait que j'ai souffert d'une méchante sciatique en janvier. Il a aussi obtenu que je voie un médecin du rectorat qui ne s'est concentrée que sur mon poids à coup de la chirurgie bariatrique c'est trop bien, je suis étonnée que vous ayez des amis et fassiez du sport et je voudrais vous mettre travailleuse handicapée ( mon médecin traitant en est tombé de sa chaise tant ça sortait de nulle part)
-j'ai signalé que je ne souhaitais pas de mi temps mais mon CDE semble ne pas avoir apprécié

Moi aussi je viens de tomber de ma chaise.

Tu les envoies tous sur les roses, et tu contactes un syndicat.



Bon courage à toi et n'hésites surtout pas à donner des nouvelles ici.

Jamais vu un CDE aussi intrusif !
Le CDE aurait-il quelqu'un à caser ou besoin d HSA dans ta discipline ?

mamieprof a écrit:Jamais vu un CDE aussi intrusif   !
Le CDE aurait-il quelqu'un à caser ou besoin d HSA dans ta discipline ?

Au moment où il a lancé l'idée il avait surtout pas assez d'heures pour que tout le monde ait un temps plein...

Non, il n'y a pas de "droit" de refuser un entretien sans représentant avec son supérieur hiérarchique (ici le CDE) hors d'une procédure disciplinaire. C'est une pratique courante, souhaitable et qu'il faut protéger, mais pas un droit. Par contre cette pratique générale et reconnue fait que, si un représentant est disponible, il est très difficile au chef de refuser. Dans cette réunion de demain, il n'y a vraiment pas un collègue qui puisse vous accompagner si le cas se présente ?

AnneNeville a écrit:Alors pour donner plus de détails :
-je reconnais que j'ai eu des difficultés ces temps ci. Suite à une visite conseil, il a été décidé que j'aurais un tutorat l'an prochain. Mais mon CDE a estimé que c'était nécessaire que ça s'accompagne d'un mi temps thérapeutique. Il a été aidé en ça par le fait que j'ai souffert d'une méchante sciatique en janvier. Il a aussi obtenu que je voie un médecin du rectorat qui ne s'est concentrée que sur mon poids à coup de la chirurgie bariatrique c'est trop bien, je suis étonnée que vous ayez des amis et fassiez du sport et je voudrais vous mettre travailleuse handicapée ( mon médecin traitant en est tombé de sa chaise tant ça sortait de nulle part)
-j'ai signalé que je ne souhaitais pas de mi temps mais mon CDE semble ne pas avoir apprécié

Une médecin du rectorat ose te dire qu'elle est étonnée que tu aies des amis??? Mais de quel droit??? Je trouve cela, en plus de l'ingérence de ton CDE, très outrageant, déplacé, anti-professionnel et je suppose que ce doit être très déstabilisant. Mettre son énergie contre la malveillance ambiante est usant en soi.
J'espère que tu pourras te faire accompagner et aider par un représentant syndical.

zigmag17 a écrit:Une médecin du rectorat ose te dire qu'elle est étonnée que tu aies des amis??? Mais de quel droit??? Je trouve cela, en plus de l'ingérence de ton CDE, très outrageant, déplacé, anti-professionnel et je suppose que ce doit être très déstabilisant.

Je serais curieux de savoir de que l'Ordre en pense…

Mathador a écrit:

zigmag17 a écrit:Une médecin du rectorat ose te dire qu'elle est étonnée que tu aies des amis??? Mais de quel droit??? Je trouve cela, en plus de l'ingérence de ton CDE, très outrageant, déplacé, anti-professionnel et je suppose que ce doit être très déstabilisant.

Je serais curieux de savoir de que l'Ordre en pense…

Oui moi aussi.

Vieux_Mongol a écrit:Non, il n'y a pas de "droit" de refuser un entretien sans représentant avec son supérieur hiérarchique (ici le CDE) hors d'une procédure disciplinaire. C'est une pratique courante, souhaitable et qu'il faut protéger, mais pas un droit. Par contre cette pratique générale et reconnue fait que, si un représentant est disponible, il est très difficile au chef de refuser. Dans cette réunion de demain, il n'y a vraiment pas un collègue qui puisse vous accompagner si le cas se présente ?

Que ce commentaire est agaçant. Alors on va enlever les guillemets à "droit" si tu le veux bien, cher collègue.

Aucun chef de service ne dispose du temps d'un enseignant pour le convoquer à sa guise. Il doit nécessairement rester dans un cadre : convocation écrite, datée et signée ; signifier le motif à l'agent ; signaler à l'agent en question son droit à conseil et accompagnement ; respecter des délais légaux.

Un établissement scolaire n'est pas une cour de caserne.

Ha@_x a écrit:

Vieux_Mongol a écrit:Non, il n'y a pas de "droit" de refuser un entretien sans représentant avec son supérieur hiérarchique (ici le CDE) hors d'une procédure disciplinaire. C'est une pratique courante, souhaitable et qu'il faut protéger, mais pas un droit. Par contre cette pratique générale et reconnue fait que, si un représentant est disponible, il est très difficile au chef de refuser. Dans cette réunion de demain, il n'y a vraiment pas un collègue qui puisse vous accompagner si le cas se présente ?

Que ce commentaire est agaçant. Alors on va enlever les guillemets à "droit" si tu le veux bien, cher collègue.

Aucun chef de service ne dispose du temps d'un enseignant pour le convoquer à sa guise. Il doit nécessairement rester dans un cadre : convocation écrite, datée et signée ; signifier le motif à l'agent ; signaler à l'agent en question son droit à conseil et accompagnement ; respecter des délais légaux.

Un établissement scolaire n'est pas une cour de caserne.

Sors moi les textes et je conviendrais volontiers de mon erreur.

Les textes sont les L511 à L562 du code de la fonction publique.

Je ne vais pas te ressortir les textes supérieurs, car hiérarchie des normes, comme le code du travail.

Et je ne parle pas encore, jurisprudences...

Si tu veux commencer les arguties juridiques, il va falloir un fil dédié.

On est là sur du typique entretien "coup de pression", avec des motivations qui sont parfaitement attaquables au pénal, si je lis entre les lignes.

Le plus pénible c'est de lire la défense de l'indéfendable.

Je précise qu'il a dit souhaiter me voir pour faire un point et souhaitait un créneau de rendez vous. Il me l'a demandé par mail envoyé tard mercredi. J'ai répondu lundi, proposant un créneau. Il n'a jamais répondu, pas même pour dire que ça n'était pas possible. Et ça n'est pas la première fois que ça arrive

zigmag17 a écrit:

AnneNeville a écrit:Alors pour donner plus de détails :
-je reconnais que j'ai eu des difficultés ces temps ci. Suite à une visite conseil, il a été décidé que j'aurais un tutorat l'an prochain. Mais mon CDE a estimé que c'était nécessaire que ça s'accompagne d'un mi temps thérapeutique. Il a été aidé en ça par le fait que j'ai souffert d'une méchante sciatique en janvier. Il a aussi obtenu que je voie un médecin du rectorat qui ne s'est concentrée que sur mon poids à coup de la chirurgie bariatrique c'est trop bien, je suis étonnée que vous ayez des amis et fassiez du sport et je voudrais vous mettre travailleuse handicapée ( mon médecin traitant en est tombé de sa chaise tant ça sortait de nulle part)
-j'ai signalé que je ne souhaitais pas de mi temps mais mon CDE semble ne pas avoir apprécié

Une médecin du rectorat ose te dire qu'elle est étonnée que tu aies des amis??? Mais de quel droit??? Je trouve cela, en plus de l'ingérence de ton CDE, très outrageant, déplacé, anti-professionnel et je suppose que ce doit être très déstabilisant. Mettre son énergie contre la malveillance ambiante est usant en soi.
J'espère que tu pourras te faire accompagner et aider par un représentant syndical.

Et ça n'était pas tout. Outre son ode à la chirurgie bariatrique ( dont je ne relève pas et que je ne souhaite pas faire en soi) elle a aussi attaque mon âge, me vieillissant de deux ans, et à sorti, quand j'ai dit ne jamais avoir habite avec un partenaire ( elle m1vait demande si javais ete en couple), " ah mais ça n'était donc pas des couples, c'était des liaisons!"

Quand j'ai passé mon capes je suis tombée sur une horreur de médecin qui a menace de ne pas valider une collègue en surpoids parce qu'elle ralentirait les élèves et m'a dit que je ne pourrais pas tourner de film porno avec mon gros grain de beauté sur le sein. On y est toutes passées et cette saleté vicieuse a sévi plusieurs années. On n'osait rien dire à cette époque même s'il était connu comme le loup blanc.

La grossophobie dans le milieu médical, c'est extrêmement courant.
Et quand on connaît la lourdeur et le nombre de contre indications à la chirurgie bariatrique, l'aspect extrêmement invasif et contraignant de ces opérations, on évite de présenter ça comme une solution miraculeuse ou facile. Encore moins en insistant lourdement.
Sur la question des amis et des relations amoureuses, ce sont des questions qui font partie des questionnaires dans les centres de prise en charge de l'obésité (pour déterminer à quel point l'obésité est vécue ou non comme un handicap au plan social). D'expérience, c'est fait avec énormément de tact et de gentillesse et certainement pas avec ce ton jugeant et surplombant que tu relates.
J'ajoute que, ayant été suivie dans un centre de prise en charge de l'obésité, on ne m'a jamais poussée à l'opération, que je ne souhaitais pas. Et pourtant, c'était principalement ça qu'ils faisaient, des opérations bariatrique.

La première chose à faire est de contacter un syndicat pour savoir dans quelle mesure on peut t'imposer ce mi-temps thérapeutique si tu ne le souhaites pas et n'estimes pas en avoir besoin. Et de t'assurer que tu auras un collègue présent si ton chef essaie de t'imposer cet entretien. Ce collègue n'a pas besoin d'être un représentant syndical, même si c'est mieux s'il est un peu aguerri sur ces questions.

Ce que vous racontez est proprement horrifiant. Qui sont ces médecins ?!
Courage à toi, @AnneNeville, quoi qu'il en soit.

Ha@_x a écrit:Les textes sont les L511 à L562 du code de la fonction publique.

Tu te fiches du monde, comme habitude d’ailleurs quand on aborde ces sujets. Donne les articles précis qui prouvent tes dires.

Poupoutch a écrit:La grossophobie dans le milieu médical, c'est extrêmement courant.
Et quand on connaît la lourdeur et le nombre de contre indications à la chirurgie bariatrique, l'aspect extrêmement invasif et contraignant de ces opérations, on évite de présenter ça comme une solution miraculeuse ou facile. Encore moins en insistant lourdement.
Sur la question des amis et des relations amoureuses, ce sont des questions qui font partie des questionnaires dans les centres de prise en charge de l'obésité (pour déterminer à quel point l'obésité est vécue ou non comme un handicap au plan social). D'expérience, c'est fait avec énormément de tact et de gentillesse et certainement pas avec ce ton jugeant et surplombant que tu relates.
J'ajoute que, ayant été suivie dans un centre de prise en charge de l'obésité, on ne m'a jamais poussée à l'opération, que je ne souhaitais pas. Et pourtant, c'était principalement ça qu'ils faisaient, des opérations bariatrique.

La première chose à faire est de contacter un syndicat pour savoir dans quelle mesure on peut t'imposer ce mi-temps thérapeutique si tu ne le souhaites pas et n'estimes pas en avoir besoin. Et de t'assurer que tu auras un collègue présent si ton chef essaie de t'imposer cet entretien. Ce collègue n'a pas besoin d'être un représentant syndical, même si c'est mieux s'il est un peu aguerri sur ces questions.

J'ai eu mon syndicat, ils ne peuvent pas m'imposer un mi temps. Ils m'ont aussi dit de prévoir une collègue pour m'accompagner au cas où

Hocam a écrit:Ce que vous racontez est proprement horrifiant. Qui sont ces médecins ?!
Courage à toi, @AnneNeville, quoi qu'il en soit.

Merci de tout cœur

Vieux_Mongol a écrit:Tu te fiches du monde, comme habitude d’ailleurs quand on aborde ces sujets. Donne les articles précis qui prouvent tes dires.

On va s'arrêter là je crois.

Ha@_x a écrit:

Vieux_Mongol a écrit:Tu te fiches du monde, comme habitude d’ailleurs quand on aborde ces sujets. Donne les articles précis qui prouvent tes dires.

On va s'arrêter là je crois.

C'est toi qui vois. Mais je ne peux qu'en conclure que tu n'as pas de vraies réponses.