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- TivinouDoyen
Marcelle : j'ai laissé une coquille (les professeurs que j'ai eus). Peux-tu la corriger dans la citation s'il te plaît ? Cela pique les yeux !
- Panta RheiExpert
Marcelle Duchamp a écrit:Tivinou a écrit:C'est dommage. J'ai adoré les deux professeurs d'arts plastiques que j'ai eu au collège. J'ai encore des souvenirs très précis de sujets qu'ils nous donnaient. Cela remonte pourtant au millénaire dernier !Lowpow29 a écrit:Marcelle Duchamp en te lisant j'aurais envie que tu sois ma prof d'arts plastiques.....!!! J'ai l'impression de ne jamais avoir eu de cours dans cette matière malheureusement.
C'est gentil.
Les arts plastiques débutent au début des années 1970 au collège mais j'ai l'impression que ça a commencé à vraiment être considéré comme une véritable discipline à partir de 1996.
J'étais en 6ème en 1996 et mon prof était aussi un prof de maths... il n'était pas très doué pour enseigner les arts plastiques. Par contre, en 5ème, j'ai rencontré celle qui m'a donné envie d'en faire mon métier et là, on était sur un bon niveau!!
J'ai juste eu la chance de faire cette rencontre qui a été déterminante.
J'étais en 3ème en 1986. J'ai le souvenir d'avoir fait du "lavis" et une autre chose qui m'a marquée: on avait dû poser la feuille de canson sur différences surfaces et colorier pour voir le rendu. Peut-être aussi travailler la perspective. Notre professeur (PEGC) faisait Maths - Dessin. On cuisinait en EMT (!!!).
Sinon pour revenir au fil, il faudrait définir se que recouvre "s'ennuyer tandis que l'on fait cours".
Est-ce que un médecin généraliste s'ennuie pendant ses consultations (Est-ce qu'il se dit vivement la fin en arrivant à son cabinet et jetant un oeil aux patients dans la salle d'attente ?) Même chose pour un coiffeur ? Peut-il s'ennuyer pendant une coupe / coloration ?
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- Signature:
- 'Don't you find yourself getting bored?' she asked of her sister. 'Don't you find, that things fail to materialise? NOTHING MATERIALISES! Everything withers in the bud.'
'What withers in the bud?' asked Ursula.
'Oh, everything—oneself—things in general.'First Page of Women in Love, D. H. Lawrence
- profdoctoujoursNiveau 6
Je garde un bon souvenir de mon prof d'arts plastiques (même si j'étais, hélas, peu douée dans cette matière, c'est là que j'avais mes moins bonnes notes avec le sport). Il nous apportait du contenu technique en plus de connaissances en histoire de l'art. En discutant avec d'autres personnes, j'ai l'impression que beaucoup n'ont pas eu cette chance.
Je me souviens encore d'un truc qu'il faisait et qui me plaisait beaucoup : à la fin de chaque devoir, il posait nos productions sur une grande table et il nous demandait lesquelles nous interpellait. On expliquait ensuite ensemble pourquoi en disant ce qui était intéressant. Nos noms n'étaient pas visibles donc on ne faisait pas à l'affect, on faisait vraiment par rapport à la production. Je pense que ce que j'aimais bien c'est que ça permettait de voir les projets de tout le monde et de vraiment parler de nos productions, même si dans les faits mon dessin ne sortait pas du lot. Cela dit ça a été une fierté le jour où un de mes dessins a assez interpellé les autres élèves pour qu'on en parle ensemble ! Je l'ai toujours d'ailleurs (seule fois que j'ai eu une bonne note en arts plastiques, j'avais tout misé sur l'originalité de l'idée comme je savais pas dessiner ). Avec le recul, je pense que ça m'a permis d'apprendre qu'un dessin ce n'est pas seulement "oh c'est joli j'aime bien", mais qu'il y a une réflexion derrière.
Je me souviens encore d'un truc qu'il faisait et qui me plaisait beaucoup : à la fin de chaque devoir, il posait nos productions sur une grande table et il nous demandait lesquelles nous interpellait. On expliquait ensuite ensemble pourquoi en disant ce qui était intéressant. Nos noms n'étaient pas visibles donc on ne faisait pas à l'affect, on faisait vraiment par rapport à la production. Je pense que ce que j'aimais bien c'est que ça permettait de voir les projets de tout le monde et de vraiment parler de nos productions, même si dans les faits mon dessin ne sortait pas du lot. Cela dit ça a été une fierté le jour où un de mes dessins a assez interpellé les autres élèves pour qu'on en parle ensemble ! Je l'ai toujours d'ailleurs (seule fois que j'ai eu une bonne note en arts plastiques, j'avais tout misé sur l'originalité de l'idée comme je savais pas dessiner ). Avec le recul, je pense que ça m'a permis d'apprendre qu'un dessin ce n'est pas seulement "oh c'est joli j'aime bien", mais qu'il y a une réflexion derrière.
- profdoctoujoursNiveau 6
rhianos-cretensis a écrit:profdoctoujours L'analogie avec le marathon est très intéressante ! J'aime bien l'idée et l'image qui va avec. Je ne suis pas motivé que par ma matière, en réalité j'aime bien aussi voir le point de vue des élèves sur différentes questions et les choses parfois drôles qu'ils ont à dire. Le problème est quand ils n'ont rien envie de dire.
Marcelle Duchamp Et finalement en prenant le temps de revoir ces bases, c'était plus simple d'avancer par la suite sur le programme qu'en l'attaquant directement ? J'hésite parfois à faire des activités moins scolaires, comme des concours d'éloquence, des conceptions d'affiches sur des notions, etc. Mais je me dis toujours "oh, je vais perdre du temps sur le programme". Peut-être que je fais mal de m'intéresser de trop près à ce que dit Eduscol ? Que ça ne fonctionne pas aussi bien que des activités pratiques ?
J'aurais bien aimé avoir ce genre d'introduction à l'art plastique aussi.
Oui c'est toujours difficile de les motiver quand ils n'ont rien à dire.
Il me semble que les activités moins scolaires fonctionnent bien en REP. En tout cas dans mon lycée, ça marche bien. Je pense qu'il faut le voir comme une possibilité de faire le programme autrement.
Avec une collègue prof de français, on a fait faire aux élèves une sorte d'émission littéraire, avec un présentateur qui interview ses invités sur des livres qu'ils ont lus. Tu peux te dire "c'est sympa mais je ne pourrais pas, je vais perdre du temps sur le programme". Mais en réalité, cela leur faisait travailler la dissertation sur oeuvre, puisqu'ils étaient amenés au cours de l'émission à analyser le roman en développant une argumentation.
Tu peux faire la même chose avec les conceptions d'affiches : ça vient consolider les notions vues en classe en plus de leur fournir une fiche de révision. J'imagine que ça peut se faire sur des auteurs, des mouvements littéraires, ou des figures de style.
J'ai vu la poésie mise en musique, efficace pour faire prendre conscience des notions de sons et de rythmes.
Je n'ai jamais testé mais j'ai beaucoup entendu parler des procès de personnages, il paraît que ça marche bien.
Plutôt en fin d'année, j'ai vu des collègues réaliser un jeu de société avec les élèves : il fallait qu'il fasse les questions et les réponses et ensuite il jouait en classe. Ca leur permettait de remobiliser les notions vues durant l'année et en même temps ça permettait de faire quelque chose de ludique en fin d'année quand il y a moins d'élèves (je ne sais pas si c'était le cas à Lyon, mais dans mon établissement certains élèves disparaissent une fois le dernier conseil de classe passé).
Alors bien sûr tu en auras toujours qui ne liront pas le livre et sortiront des arguments de ChatGPT, mais on a aussi de petites victoires : un élève insistait pour lire une nouvelle au lieu d'un roman, j'ai fini par céder en me disant "de toute façon il ne lira pas" eh bien non seulement il a lu, mais il était aussi investi ensuite pour faire le travail avec une vraie volonté de progresser, demandant ce qui allait ou non dans ce qu'il faisait ! Alors c'est sûr qu'il n'a pas lu un roman, mais il s'y est quand même mis.
C'est sûr qu'il n'y a pas le temps de faire des projets toute l'année (je le sais bien, quand je propose à mes collègues de lettres, la première question c'est "tu as besoin de combien de séances pour ça"), mais même un ou deux dans l'année ça peut permettre de mobiliser en donnant une meilleure ambiance de classe.
- StratosNiveau 5
Le choc de la rencontre avec des élèves moyens dans des lycées moyens pour un jeune professeur qui était un bon élève a toujours existé. Je suis passé par là. Mais aujourd'hui s'ajoute un fossé technologique et générationnel. Sauf dans les familles à fort capital culturel, la lecture comme loisir n'existe plus. La vidéo est devenue le support roi. Les élèves de lycée préfèrent regarder un mini cours sur YouTube à lire une synthèse sur internet (je ne parle même pas de relire leurs cours). Que devient l'enseignement de la littérature dans ce contexte, c'est la question ! Je me dis parfois qu'il vaudrait mieux étudier des séries, qui appartiennent à un art narratif connu des élèves !
- NLM76Grand Maître
Venez discuter avec nous sur Neoprofs, et parler de littérature dans la section "enseignement du français au lycée". Vous vous ennuierez beaucoup moins !
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Sites du grip :
- http://instruire.fr
- http://grip-editions.fr
Mon site : www.lettresclassiques.fr
«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- CasparProphète
Stratos a écrit:Le choc de la rencontre avec des élèves moyens dans des lycées moyens pour un jeune professeur qui était un bon élève a toujours existé. Je suis passé par là. Mais aujourd'hui s'ajoute un fossé technologique et générationnel. Sauf dans les familles à fort capital culturel, la lecture comme loisir n'existe plus. La vidéo est devenue le support roi. Les élèves de lycée préfèrent regarder un mini cours sur YouTube à lire une synthèse sur internet (je ne parle même pas de relire leurs cours). Que devient l'enseignement de la littérature dans ce contexte, c'est la question ! Je me dis parfois qu'il vaudrait mieux étudier des séries, qui appartiennent à un art narratif connu des élèves !
Même YouTube peur leur sembler trop long (flemme de regarder une vidéo de 10 mn quand on est habitué aux reels et autres formats ultra-courts).
- Lowpow29Neoprof expérimenté
Marcelle Duchamp a écrit:Tivinou a écrit:C'est dommage. J'ai adoré les deux professeurs d'arts plastiques que j'ai eus au collège. J'ai encore des souvenirs très précis de sujets qu'ils nous donnaient. Cela remonte pourtant au millénaire dernier !Lowpow29 a écrit:Marcelle Duchamp en te lisant j'aurais envie que tu sois ma prof d'arts plastiques.....!!! J'ai l'impression de ne jamais avoir eu de cours dans cette matière malheureusement.
C'est gentil.
Les arts plastiques débutent au début des années 1970 au collège mais j'ai l'impression que ça a commencé à vraiment être considéré comme une véritable discipline à partir de 1996.
J'étais en 6ème en 1996 et mon prof était aussi un prof de maths... il n'était pas très doué pour enseigner les arts plastiques. Par contre, en 5ème, j'ai rencontré celle qui m'a donné envie d'en faire mon métier et là, on était sur un bon niveau!!
J'ai juste eu la chance de faire cette rencontre qui a été déterminante.
J'ai été au collège de septembre 2002 à juin 2006 et il n'y avait qu'une seule prof d'arts plastiques mais vraiment c'était mes pires notes, il n'y avait pas de cours c'était démerdez-vous pour tout vous dire c'était une salle de classe normale avec les tables en autobus, aucun matériel à disposition à part ce qu'on amenait nous-mêmes genre crayon de couleurs... Bref.
Après je me disais aussi que je ne serais jamais prof de musique dans un collège et pourtant c'est ce que j'ai fini par faire XD alors que mes profs de musique au collège ne me donnaient pas spécialement envie. Vu que les seuls élèves qui suivaient étaient ceux qui allaient aussi au conservatoire comme moi et qui en gros savaient déjà tout.
Tout ça pour dire que oui c'est tout un art d'arriver à prendre les élèves là où ils sont !
Je me souviens d'un prof à la fac dans un cours d'amphi sur la musique du XXème en L3 qui n'arrêtait pas de soupirer sur le fait que de toute façon notre génération ne savait plus rien, genre "ah je parle de ça mais je sais très bien qu'aujourd'hui plus personne ne sait de quoi je parle, vous n'avez plus de culture" ben il avait peut-être raison mais en attendant il était celui qui pouvait justement nous la transmettre cette culture donc j'avais envie de dire arrête de te lamenter et dis-nous par où commencer !
Ce n'est certainement pas la même chose au lycée parce que les élèves ne sont pas là volontairement mais je me souviens de ma prof de français en 1ère S qui partait parfois de la salle au bout d'une heure sur les deux heures prévues parce qu'on était apparemment insupportables et qu'elle devait tout mâcher. Moi honnêtement je ne m'en rendais pas compte ! Je trouvais aussi la dissert beaucoup plus facile que le commentaire parce que effectivement c'est dur d'analyser des oeuvres quand on a pas de culture littéraire. Je me souviens encore d'une colle en prépa où je devais faire l'analyse linéaire d'un poème, une cata.
Donc je dirais comme Marcelle Duchamp qu'il faudrait essayer de trouver des activités qui les prennent là où ils sont, histoire d'avoir une chance de capter leur attention. Si on ne comprend rien, automatiquement on s'endort ou on fait le bordel. Tu as de la chance si chez toi ils s'endorment...
Ça me rappelle mes débuts en REP+, classe de 6ème, année après mon stage en collège centre-ville favorisé. 1ère séquence sur la thématique de la musique narrative, comment raconter en musique, rappel des instruments, vocabulaire des nuances etc. Et là mes élèves ne connaissent pas les mots orchestre ni choeur... Ben j'ai dû réécrire toute la séquence et depuis ce jour-là les deux premières définitions étaient "un choeur" et "un orchestre" et non plus directement l'orchestre symphonique.
Et je trouve ça plus dur de préparer des cours pour des élèves faibles que pour des élèves qui sont déjà préparés à tout apprendre et ont le savoir scolaire à la maison ! Ça demande beaucoup plus d'ingéniosité ! Tout ça pour dire que tu vas s'adapter et ça va devenir intéressant pour toi aussi
- AscagneGrand sage
C'est ce qui rend ce métier particulier, en effet.rhianos-cretensis a écrit:J'avoue que parfois je me dis "au pire ce n'est qu'un job alimentaire", mais que l'énergie folle que demande ce métier juste pour être fait à peine convenablement, ne permet pas de le voir comme une activité neutre et banale. Peut-être qu'avec les années il deviendra plus simple de dégager du temps (et surtout de l'énergie, de la motivation !) pour autre chose.
On me disait que ça s'améliore avec le temps. Si on aime ça. Dans mon cas, les questions de motivation et de dépense d'énergie sont primordiales. Clairement, je suis démotivé et ça bloque aussi ma vie personnelle. L'enseignement peut ressembler à une "longue défaite" (comme le dirait un Elfe de Tolkien) quand on n'a pas vraiment cette fibre pédagogique, qu'on se soucie bel et bien des élèves d'un certain côté, mais sans se sentir la capacité de vraiment les aider et en n'ayant en réalité aucune affinité pour ce type de public-là. Pour moi, c'est un véritable cercle vicieux. Toutefois, il faut un peu de temps pour vérifier ce genre de choses.
Concernant l'aspect intellectuel : on peut ne pas s'y retrouver. Si on est stimulé par la transposition didactique et pédagogique, on peut s'accrocher à ce métier, même si on voit de plus en plus de professeurs manifestement très pédagogues et à leur place partir ou vouloir bifurquer. Sinon...
Un autre inconvénient de ce métier c'est, à moins d'être remplaçant, qu'on est "condamné" avec ses classes pour une année. Une année, c'est à la fois long et rapide. Je me suis senti plus à ma place en faisant passer des oraux blancs ou officiels du baccalauréat, devant des élèves inconnus, que durant mes propres cours.
Enfin, il y a la question de l'estime de soi et du rapport au travail. Si au bout d'un certain temps on se rend compte que ça pose problème (c'est mon cas), je pense qu'il ne faut pas s'entêter. Mais il est clair qu'on peut toujours être tenté par la possibilité d'obtenir un autre poste, un jour, avec un public plus "facile" etc. Cela n'a rien de garanti cependant. Depuis mon entretien PPCR, je ressens ce manque d'envie de me sentir enfermé dans la case "satisfaisant" (et encore, parce que je pense que l'inspection a tendance à ménager les agrégés docteurs qualifiés etc.) dans un métier qui ne me plait pas, même si je sais qu'il peut être illusoire de se croire meilleur ailleurs (quoique, j'avais de meilleurs avis quand j'enseignais à l'université, et je me pense vaguement plus capable d'être à ma place face à d'autres choses).
Tu peux tout à fait réfléchir à une thèse, en gardant à l'esprit cependant que ça peut ne pas donner d'évolution professionnelle. Je suis admiratif des collègues qui parviennent à vraiment faire leurs recherches tout en faisant ce métier. J'ai réussi à terminer ma rédaction (il le fallait de toute façon) en reprenant dans le secondaire, mais j'ai "perdu" deux ans de thèse durant ma première affectation en lycée (il est vrai qu'elle a rimé avec une dépression sévère). Depuis ma soutenance, je suis plutôt improductif, universitairement parlant, parce que je trouve que ce métier, dans le secondaire, n'entretient pas ma flamme intellectuelle et me prend mon énergie. Mais cette démotivation que j'évoquais plus haut me rend particulièrement paresseux, c'est vrai.
- NLM76Grand Maître
Les arts plastiques, scrogneugneu !rhianos-cretensis a écrit:profdoctoujours L'analogie avec le marathon est très intéressante ! J'aime bien l'idée et l'image qui va avec. Je ne suis pas motivé que par ma matière, en réalité j'aime bien aussi voir le point de vue des élèves sur différentes questions et les choses parfois drôles qu'ils ont à dire. Le problème est quand ils n'ont rien envie de dire.
Marcelle Duchamp Et finalement en prenant le temps de revoir ces bases, c'était plus simple d'avancer par la suite sur le programme qu'en l'attaquant directement ? J'hésite parfois à faire des activités moins scolaires, comme des concours d'éloquence, des conceptions d'affiches sur des notions, etc. Mais je me dis toujours "oh, je vais perdre du temps sur le programme". Peut-être que je fais mal de m'intéresser de trop près à ce que dit Eduscol ? Que ça ne fonctionne pas aussi bien que des activités pratiques ?
J'aurais bien aimé avoir ce genre d'introduction à l'art plastique aussi.
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Sites du grip :
- http://instruire.fr
- http://grip-editions.fr
Mon site : www.lettresclassiques.fr
«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- LefterisEsprit sacré
Exactement, un travail, tripalium. Syndrome des lettres classiques, piétinées en plus par l'institution elle-même : l'intérêt du métier face à des rejetons de la société marchande et numérique est proportionnellement inverse à celui que l'on éprouve pour les disciplines. Je vois bien de quoi tu parles, quoique je ne sois pas un ancien bon étudiant, mais un reconverti tardif. Après, il faut se dire que c'est un gagne-pain comme un autre, et on se le dit justement plus facilement quand on a bossé ailleurs. Ca ne m'a pas posé plus de problèmes que ça, plutôt moins qu'à beaucoup de collègues, cette prise de recul. Un fois qu'on a fait son deuil définitif, c'est même plus facile mentalement, on s'intéresse plus aux conditions de sa vie à côté. En fait, il faut aussi être un peu philosophe et penser comme Sénèque qu'il y a un certain mérite à user sa chaîne.rhianos-cretensis a écrit:
Mais en effet, c'est un travail avant tout, et un travail n'a pas à être toujours amusant. C'est quelque chose que j'oublie parfois, et curieusement c'est peut-être une des perspectives les plus réconfortantes. Enseigner doit être en effet moins ennuyeux que bien d'autres choses. Mais c'est ingrat, oui.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- StratosNiveau 5
Globalement, je vois 3 options :
1) Vous mettez beaucoup d'eau dans votre vin et changez de regard sur le métier d'enseignant.
2) Vous trouvez un moyen d'échapper au barème des muts pour enseigner à des élèves de milieu favorisé (enseignement privé ou réseau Aefe).
3) Vous changez de métier (il est encore temps). Pour cela, il vous faudra sans doute reprendre des études. Utilisez votre expérience actuelle et focalisez-vous sur les débouchés professionnels, les conditions de travail, la rémunération, etc. plutôt que sur votre passion pour telle ou telle discipline académique.
1) Vous mettez beaucoup d'eau dans votre vin et changez de regard sur le métier d'enseignant.
2) Vous trouvez un moyen d'échapper au barème des muts pour enseigner à des élèves de milieu favorisé (enseignement privé ou réseau Aefe).
3) Vous changez de métier (il est encore temps). Pour cela, il vous faudra sans doute reprendre des études. Utilisez votre expérience actuelle et focalisez-vous sur les débouchés professionnels, les conditions de travail, la rémunération, etc. plutôt que sur votre passion pour telle ou telle discipline académique.
- Marcelle DuchampExpert spécialisé
rhianos-cretensis a écrit:profdoctoujours L'analogie avec le marathon est très intéressante ! J'aime bien l'idée et l'image qui va avec. Je ne suis pas motivé que par ma matière, en réalité j'aime bien aussi voir le point de vue des élèves sur différentes questions et les choses parfois drôles qu'ils ont à dire. Le problème est quand ils n'ont rien envie de dire.
Marcelle Duchamp Et finalement en prenant le temps de revoir ces bases, c'était plus simple d'avancer par la suite sur le programme qu'en l'attaquant directement ? J'hésite parfois à faire des activités moins scolaires, comme des concours d'éloquence, des conceptions d'affiches sur des notions, etc. Mais je me dis toujours "oh, je vais perdre du temps sur le programme". Peut-être que je fais mal de m'intéresser de trop près à ce que dit Eduscol ? Que ça ne fonctionne pas aussi bien que des activités pratiques ?
J'aurais bien aimé avoir ce genre d'introduction à l'art plastique aussi.
Je t'avoue que moi, le programme je m'en moque un peu d'être dans les clous ou pas niveau timing. Je ne me mets pas de chrono au dessus de la tête car je sais que j'aurais les élèves pendant 4 ans et que la progression spiralaire fait que ça reviendra forcément en plus approfondi au cours de leur scolarité.
Je préfère reposer des bases communes afin d'accompagner tout le monde dès le début de la 6ème. Et puis, créer ces bases communes permet de ne pas perdre de temps à réexpliquer un point qui aurait du être connu depuis longtemps.
Mais je sais que mon approche est différente des enseignants qui n'ont les élèves qu'un an, en classe à examen, avec des lacunes depuis longtemps etc.
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Je m’excuse par avance des fautes d’accord, de grammaire, de syntaxe et de conjugaison que je peux laisser passer dans mes écrits. Je suis aphasique suite à un AVC et je réapprends à écrire depuis presque 5 ans. J'ai un grand problème avec le subjonctif et le genre des mots!
- KantNiveau 4
Je te conseille de retourner voir Mme.Olivier pour qu'elle te crie de douces leçons l'oreille cher Riad
Para tès polews =\= ta tès pôlews, sans oublier la métathèse de quantité
Pour répondre plus sérieusement, quelques points évidents :
-la méthodologie est le plus important, mais le plus ennuyant. Tout ce que tu peux attendre, c'est que l'élève puisse te ressortir la structure d'une lecture/analytique /d'un commentaire / d'une dissertation. Après s'il réussit remplir les éléments de la structure, c'est pas mal. S'il peut s'exprimer fluidement en faisant un lien entre les différentes informations, c'est encore mieux. Fixe des paliers et apprécie le progrès, il faut que tu puisses le voir, et surtout que l'élève progresse.
-J'ai torché les itinéraires littéraires (les vieilles éditions d'il y a 30ans), le bouquin sur les mouvements littéraires, des bouquins d'histoire et un peu de philosophie pour mieux saisir la littérature. Ce sont des clés qui permettent de rentrer dans l'oeuvre et de captiver l'élève autrement que par la seule matière littéraire, s'ils apprennent et comprennent le contexte, ils comprendront plus facilement. Je n'ai que deux ambitions, qu'ils puissent comprendre le texte selon le mouvement littéraire de l'auteur et selon les considérations historiques/philosophiques implicites ou explicites. Ils ont une culture faible, je pense qu'il faut la renforcer en priorité.
-à part pour le nouveau testament, donc de la koinè, je ne pratique presque plus le grec, mais je travaille beaucoup le latin en théologie. Tu devrais peut-être séparer le travail pour toi-même du travail que tu fais pour tes élèves (et toi-même) pour ne pas rentrer dans une vision servile des humanités. Il faut de l'otium.
Allez, bon courage!
Para tès polews =\= ta tès pôlews, sans oublier la métathèse de quantité
Pour répondre plus sérieusement, quelques points évidents :
-la méthodologie est le plus important, mais le plus ennuyant. Tout ce que tu peux attendre, c'est que l'élève puisse te ressortir la structure d'une lecture/analytique /d'un commentaire / d'une dissertation. Après s'il réussit remplir les éléments de la structure, c'est pas mal. S'il peut s'exprimer fluidement en faisant un lien entre les différentes informations, c'est encore mieux. Fixe des paliers et apprécie le progrès, il faut que tu puisses le voir, et surtout que l'élève progresse.
-J'ai torché les itinéraires littéraires (les vieilles éditions d'il y a 30ans), le bouquin sur les mouvements littéraires, des bouquins d'histoire et un peu de philosophie pour mieux saisir la littérature. Ce sont des clés qui permettent de rentrer dans l'oeuvre et de captiver l'élève autrement que par la seule matière littéraire, s'ils apprennent et comprennent le contexte, ils comprendront plus facilement. Je n'ai que deux ambitions, qu'ils puissent comprendre le texte selon le mouvement littéraire de l'auteur et selon les considérations historiques/philosophiques implicites ou explicites. Ils ont une culture faible, je pense qu'il faut la renforcer en priorité.
-à part pour le nouveau testament, donc de la koinè, je ne pratique presque plus le grec, mais je travaille beaucoup le latin en théologie. Tu devrais peut-être séparer le travail pour toi-même du travail que tu fais pour tes élèves (et toi-même) pour ne pas rentrer dans une vision servile des humanités. Il faut de l'otium.
Allez, bon courage!
- Vieux_MongolFidèle du forum
Kant a écrit:
Pour répondre plus sérieusement, quelques points évidents :
-la méthodologie est le plus important, mais le plus ennuyant.
Oui, ça donne envie d'aller se réfugier au Canada.
- CarmenLRNeoprof expérimenté
Stratos a écrit:Globalement, je vois 3 options :
1) Vous mettez beaucoup d'eau dans votre vin et changez de regard sur le métier d'enseignant.
2) Vous trouvez un moyen d'échapper au barème des muts pour enseigner à des élèves de milieu favorisé (enseignement privé ou réseau Aefe).
3) Vous changez de métier (il est encore temps). Pour cela, il vous faudra sans doute reprendre des études. Utilisez votre expérience actuelle et focalisez-vous sur les débouchés professionnels, les conditions de travail, la rémunération, etc. plutôt que sur votre passion pour telle ou telle discipline académique.
Changer de métier implique également de changer en profondeur de regard sur la et sa vie professionnelle. Sauf voie que je n'ai pas encore trouvée, l'enseignement et la recherche restent les moyens privilégiés de contact avec sa discipline dans ses dimensions de découverte perpétuelle et d'apprentissage. La traduction, autre piste, n'est pas florissante en ce moment, et se modifie en profondeur avec l'intelligence artificielle.
Bref, je vois mal en quoi un changement de métier pourrait changer l'ennui dont il est question ici. Sauf à se trouver une vraie passion pour tout autre chose : le code des impôts, le droit administratif, la cuisine, l'accompagnement des personnes âgées, domaines professionnels sans doute très intéressants si l'on y va sincèrement pour faire ça. Sinon, si on y va en espérant vaguement s'y ennuyer moins, à quoi bon ?
- Une passanteEsprit éclairé
Vieux_Mongol a écrit:Kant a écrit:
Pour répondre plus sérieusement, quelques points évidents :
-la méthodologie est le plus important, mais le plus ennuyant.
Oui, ça donne envie d'aller se réfugier au Canada.
- KantNiveau 4
rhianos-cretensis a écrit:Kant : L'otium, si seulement... Il est là aussi le problème, je suis tellement débordé en ce début de carrière, que je peine à trouver du temps libre, et quand j'en ai, je n'ai plus aucune énergie ni concentration pour lire de grands textes ! Faire du latin, du grec ancien... Depuis un an, c'est oublié. Comment faire, après une semaine d'enseignement, pour trouver encore l'énergie de faire ça ? Je ne comprends vraiment pas comment c'est possible.
Et je crois que ma frustration est nourrie par ça, aussi. Les cours face aux Seconde et celui de spécialité occupent tout mon espace mental de la semaine, même du week-end souvent. Donc quand je me dis que je sacrifie tout mon temps, pour ne pas en voir le résultat ni m'en réjouir, c'est frustrant.
Je trouvais l'otium vraiment plus simple à trouver, ménager, dans les années d'études.
Sois peut-être plus médiocre, te connaissant, tu t'investis sûrement trop.
Parmi les solutions qui permettent de gagner du temps, t'as plusieurs options :
-tu peux utiliser des groupements de textes déjà présents dans les manuels
-tu fais le travail en amont et tu le dictes, c'est ce que font beaucoup de profs, même si c'est naze
-tu construis ton commentaire avec les élèves, ça permet de les aider à trouver les éléments, et ça allège ton temps de travail personnel.
-tu peux alléger les corrections, quand tu repères de façon suffisante un point de langue, tu n'es pas obligé de relever toutes les occurrences. Je ne sais pas combien de contrôles tu donnes, mais le lycée est hyper chronophage.
Nescio ubi tempore utaris, sed tempus tuum fugit!
- NLM76Grand Maître
C'est quoi ce charabia ?Kant a écrit:
Nescio ubi tempo utaris
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«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- A reboursEsprit éclairé
Kant a écrit:rhianos-cretensis a écrit:Kant : L'otium, si seulement... Il est là aussi le problème, je suis tellement débordé en ce début de carrière, que je peine à trouver du temps libre, et quand j'en ai, je n'ai plus aucune énergie ni concentration pour lire de grands textes ! Faire du latin, du grec ancien... Depuis un an, c'est oublié. Comment faire, après une semaine d'enseignement, pour trouver encore l'énergie de faire ça ? Je ne comprends vraiment pas comment c'est possible.
Et je crois que ma frustration est nourrie par ça, aussi. Les cours face aux Seconde et celui de spécialité occupent tout mon espace mental de la semaine, même du week-end souvent. Donc quand je me dis que je sacrifie tout mon temps, pour ne pas en voir le résultat ni m'en réjouir, c'est frustrant.
Je trouvais l'otium vraiment plus simple à trouver, ménager, dans les années d'études.
Sois peut-être plus médiocre, te connaissant, tu t'investis sûrement trop.
Parmi les solutions qui permettent de gagner du temps, t'as plusieurs options :
-tu peux utiliser des groupements de textes déjà présents dans les manuels
-tu fais le travail en amont et tu le dictes, c'est ce que font beaucoup de profs, même si c'est naze
-tu construis ton commentaire avec les élèves, ça permet de les aider à trouver les éléments, et ça allège ton temps de travail personnel.
-tu peux alléger les corrections, quand tu repères de façon suffisante un point de langue, tu n'es pas obligé de relever toutes les occurrences. Je ne sais pas combien de contrôles tu donnes, mais le lycée est hyper chronophage.
Nescio ubi tempore utaris, sed tempus tuum fugit!
Depuis le début, ce fil de discussion a des airs plus que dérangeants. Soit c'est du trollage, soit c'est un réel et profond mépris. L'image qui est donnée et du métier et des élèves est sidérante.
- NLM76Grand Maître
L'injonction à la médiocrité est un conseil philosophique assez classique, non ?
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«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- A reboursEsprit éclairé
NLM76 a écrit:L'injonction à la médiocrité est un conseil philosophique assez classique, non ?
Cela me dérange vraiment beaucoup de lire sur un forum d'enseignants que, pour supporter ce métier ingrat, il faut jouer à la grosse feignasse et être médiocre face à des ignares ou des immatures (je ne fais que résumer deux ou trois propos tenus dans ce fil).
- PrezboGrand Maître
A rebours a écrit:NLM76 a écrit:L'injonction à la médiocrité est un conseil philosophique assez classique, non ?
Cela me dérange vraiment beaucoup de lire sur un forum d'enseignants que, pour supporter ce métier ingrat, il faut jouer à la grosse feignasse et être médiocre face à des ignares ou des immatures (je ne fais que résumer deux ou trois propos tenus dans ce fil).
Ça me semble très mal résumé (et mettre en garde contre un degré de perfectionnisme ou d'exigence trop élevé, même si c'est plus ou moins adroitement exprimé, est un conseil classique pour enseignants débutants).
- A reboursEsprit éclairé
Evidemment je n'ai extrait que les propos qui m'ont choquée, c'est donc un résumé extrêmement partial
Enfin bon, notre collègue trouve malgré tout les élèves soit immatures, soit ignares (c'est un fait qu'ils sont loin d'être tous brillants, bien sûr), quasiment sans nuance, s'ennuie alors qu'il a des performances exceptionnelles, qualifie le métier d'ingrat, et on lui conseille d'être "plus médiocre" et de faire quelque chose de "naze" (ce qui est beaucoup plus connoté que ta manière à toi de le formuler). Il me semble que professionnellement parlant, ce ne sont pas des propos admissibles. Ce sont des collègues de lettres qui écrivent cela, le choix de leurs mots n'est pas anodin, ils savent pertinemment ce qu'ils écrivent.
Certes, nous ne l'ignorons pas, le métier est difficile, parfois désespérant, certes il faut savoir lever le pied, mais c'est ici la teneur du discours dans son ensemble qui me choque profondément. Comme si le système EN n'était pas assez difficile au quotidien, il faut lire ici qu'être médiocre et naze est un bon conseil pour bien enseigner.
Je vais donc m'en tenir là, je ne suis certainement pas intellectuellement à la hauteur de notre collègue et de son camarade d'études (oui, ça sent le complexe).
Enfin bon, notre collègue trouve malgré tout les élèves soit immatures, soit ignares (c'est un fait qu'ils sont loin d'être tous brillants, bien sûr), quasiment sans nuance, s'ennuie alors qu'il a des performances exceptionnelles, qualifie le métier d'ingrat, et on lui conseille d'être "plus médiocre" et de faire quelque chose de "naze" (ce qui est beaucoup plus connoté que ta manière à toi de le formuler). Il me semble que professionnellement parlant, ce ne sont pas des propos admissibles. Ce sont des collègues de lettres qui écrivent cela, le choix de leurs mots n'est pas anodin, ils savent pertinemment ce qu'ils écrivent.
Certes, nous ne l'ignorons pas, le métier est difficile, parfois désespérant, certes il faut savoir lever le pied, mais c'est ici la teneur du discours dans son ensemble qui me choque profondément. Comme si le système EN n'était pas assez difficile au quotidien, il faut lire ici qu'être médiocre et naze est un bon conseil pour bien enseigner.
Je vais donc m'en tenir là, je ne suis certainement pas intellectuellement à la hauteur de notre collègue et de son camarade d'études (oui, ça sent le complexe).
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