Amélie Oudéa-Castéra, notre ex-nouvelle ministre

Mme AOC, ministre de l'ENJSJOJP, garde la confiance de l'éxécutif

Tout va bien, mais si je trouve la photo de l'article peu flateuse.

vyneil a écrit:En fait, l'erreur originelle à été de ne pas envoyer Brigitte Macron aux côtés d'AOC dans tous ses déplacements. Elle a l'air de bien gérer la communication de notre ministre (de 0:26 à 0:39).  

https://www.dailymotion.com/video/x8k64lo

C'est ce qu'a subi N'Diaye lors de ses premiers déplacements, y compris la conférence de rentrée des recteurs. Et pourtant, on était sur un tout autre niveau.

VinZT a écrit:Ah, ben quand on s'enfourne toutes ces heures et qu'on n'est pas assez payée, que voulez-vous, ça marque !

vyneil a écrit:En fait, l'erreur originelle à été de ne pas envoyer Brigitte Macron aux côtés d'AOC dans tous ses déplacements. Elle a l'air de bien gérer la communication de notre ministre (de 0:26 à 0:39).  

https://www.dailymotion.com/video/x8k64lo

Au moment où BM dit "N'écoutez pas ce que vous entendez", elle se tourne vers AOC

GaliNéo a écrit:Mme AOC, ministre de l'ENJSJOJP, garde la confiance de l'éxécutif

Tout va bien, mais si je trouve la photo de l'article peu flateuse.

Cela ne m'étonne pas. Pendant que l'on parle de ses affaires, les réformes en cours dans l'EN sont peu relayées et expliquées à l'ensemble de la population dans les médias. Elle est bien utile au gouvernement pour appliquer sa politique destructrice de l’École Publique. En tout cas, c'est Macron qui décide et c'est Attal qui pilote la politique du ministère.

Stel6584 a écrit:

GaliNéo a écrit:Mme AOC, ministre de l'ENJSJOJP, garde la confiance de l'éxécutif

Tout va bien, mais si je trouve la photo de l'article peu flateuse.

Cela ne m'étonne pas. Pendant que l'on parle de ses affaires, les réformes en cours dans l'EN sont peu relayées et expliquées à l'ensemble de la population dans les médias. Elle est bien utile au gouvernement pour appliquer sa politique destructrice de l’École Publique. En tout cas, c'est Macron qui décide et c'est Attal qui pilote la politique du ministère.

C’est curieux que les conseillers en communication d’ailleurs ne la relookent pas un peu, comme ils le font pour d’autres politiques, hommes ou femmes indifféremment. Il y a des choses à faire, à la fois sur le ton et sur le look, et tout ça se travaille. Mais c’est peut-être trop tard, vu son exposition dans les médias.

Clecle78 a écrit:

vyneil a écrit:En fait, l'erreur originelle à été de ne pas envoyer Brigitte Macron aux côtés d'AOC dans tous ses déplacements. Elle a l'air de bien gérer la communication de notre ministre (de 0:26 à 0:39).  

https://www.dailymotion.com/video/x8k64lo

Incroyable (et pathétique pour la ministre) !

Elle aurait dû davantage contrôler ses expressions faciales et ne pas tenter d'intervenir sur la question posée. Mais à sa décharge, je trouve le cadrage assez perfide. Il est facile de paraître à son désavantage en étant filmé en plan rapproché en train d'écouter une personne qui parle à côté de soi, qui plus est dans une vidéo d'une minute composée de plusieurs fragments mis bout-à-bout. Le titre de la vidéo est "Brigitte Macron a pris la parole en marge d'un déplacement lié à l'organisation des Jeux Paralympiques. La Première dame estime que le président de la République "n'est pas isolé" malgré les mobilisations contre la réforme des retraites", ce qui implique qu'on a sélectionné des moments où Brigitte Macron s'exprime sur une question particulière. De quoi on ne peut tout de même pas déduire qu'elle a passé son temps à parler à la place de la ministre sur les sujets en rapport direct avec ce qui motivait le déplacement.

https://www.lesechos.fr/politique-societe/societe/la-reforme-du-college-une-onde-de-choc-qui-ebranle-leducation-nationale-2074155

" L'école est en proie au doute », écrivait vendredi le recteur de l'académie de Paris, Christophe Kerrero, dans sa lettre de démission. Durant tout le week-end, l'ex-recteur, ancien directeur de cabinet de Jean-Michel Blanquer, a été mis sur un piédestal, y compris par ses anciens adversaires. Il a été le premier à oser dire ce que beaucoup pensaient tout bas.

Son départ a fait sauter une digue, que l'exécutif avait du mal à contenir depuis les annonces de Gabriel Attal, en décembre, sur « le choc des savoirs ». Un avis du Conseil supérieur des programmes (CSP), publié vendredi et destiné à mettre en musique les groupes de niveau au collège, a fait l'effet d'une bombe. C'est « un avis de tempête sur le collège unique », alertait ce week-end Jean-Paul Delahaye, ex-numéro deux de l'Education nationale - lorsque Vincent Peillon était ministre -, soutenu par l'un de ses prédécesseurs, Alain Boissinot, ancien conseiller de François Bayrou, qui s'est dit, lui aussi, « consterné » par cette publication.

Le CSP propose de « nouvelles organisations des enseignements en français et en mathématiques » qui créent, selon Jean-Paul Delahaye, « une séparation de fait des élèves pour le français et les mathématiques », avec un « parcours des fondamentaux » pour les élèves en difficulté et un « parcours des approfondissements » pour les autres. Pour les autres disciplines, les élèves « pourront se retrouver en groupes hétérogènes ou demeurer en groupes homogènes ».

Ceux qui n'auront pas pu avoir accès au parcours des approfondissements pendant leur année de troisième poursuivront leurs études en lycée professionnel ou referont une année de troisième dite « de transition ». « Le CSP organise de fait deux collèges séparés et une orientation figée précocement pour la plupart des élèves en difficulté [qui seront] essentiellement des enfants des milieux populaires », alerte Jean-Paul Delahaye."

Donc au final il n'y a plus que deux groupes de niveau ?

La 3e de transition… pour le coup on se rapproche vraiment du collège modulaire du SNALC.
Sauf que je sens venir, dans la pratique, les groupes à 20 25 qui montent à 25 30 et des groupes fondamentaux qui devient des fosses aux lions où l'on apprend rien.

henriette a écrit:Donc au final il n'y a plus que deux groupes de niveau ?

Mais si ça conditionne l'orientation, ça ne peut plus être de simples groupes de niveau au sein de l'établissement. Il faut que ça corresponde à un niveau national. Alors qu'est-ce qui se passe si par exemple dans un établissement de deux classes il n'y a que 5 enfants dans le groupe des fondamentaux et 50 dans le groupe d’approfondissement ou inversement ?

L'article fait référence à l'avis du Conseil supérieur des Programmes publié il y a quelques jours
https://www.education.gouv.fr/media/160320/download
https://www.education.gouv.fr/media/160317/download

lene75 a écrit:

henriette a écrit:Donc au final il n'y a plus que deux groupes de niveau ?

Mais si ça conditionne l'orientation, ça ne peut plus être de simples groupes de niveau au sein de l'établissement. Il faut que ça corresponde à un niveau national. Alors qu'est-ce qui se passe si par exemple dans un établissement de deux classes il n'y a que 5 enfants dans le groupe des fondamentaux et 50 dans le groupe d’approfondissement ou inversement ?

Ils n'y ont pas réfléchi.

Elyas a écrit:

lene75 a écrit:

henriette a écrit:Donc au final il n'y a plus que deux groupes de niveau ?

Mais si ça conditionne l'orientation, ça ne peut plus être de simples groupes de niveau au sein de l'établissement. Il faut que ça corresponde à un niveau national. Alors qu'est-ce qui se passe si par exemple dans un établissement de deux classes il n'y a que 5 enfants dans le groupe des fondamentaux et 50 dans le groupe d’approfondissement ou inversement ?

Ils n'y ont pas réfléchi.

Nooon, ce n'est pas le genre de la maison

lene75 a écrit:

henriette a écrit:Donc au final il n'y a plus que deux groupes de niveau ?

Mais si ça conditionne l'orientation, ça ne peut plus être de simples groupes de niveau au sein de l'établissement. Il faut que ça corresponde à un niveau national. Alors qu'est-ce qui se passe si par exemple dans un établissement de deux classes il n'y a que 5 enfants dans le groupe des fondamentaux et 50 dans le groupe d’approfondissement ou inversement ?

National comme le niveau du diplôme « national » du brevet ? Ça ne devrait pas être trop contraignant alors.
De toute façon si l'on arrête de faire des barrettes stupides entre toutes les classes et si on lâche un peu de moyens (avec quels recrutements ? c'est la question à laquelle on ne répond déjà pas) on retrouvera de la marge de manœuvre, dans le cas que tu présentes on fera une classe de 29 et une classe de 21+5.

Donc, c'est l'orientation en 6e?

nono a écrit:

vyneil a écrit:En fait, l'erreur originelle à été de ne pas envoyer Brigitte Macron aux côtés d'AOC dans tous ses déplacements. Elle a l'air de bien gérer la communication de notre ministre (de 0:26 à 0:39).  

https://www.dailymotion.com/video/x8k64lo

Au moment où BM dit "N'écoutez pas ce que vous entendez", elle se tourne vers AOC

Sans le son c’est encore mieux !

Les mensonges puissance 10

Promesse tenue !

C'est désormais inscrit au bulletin officiel du @education_gouv. Nous renforçons dès ce semestre le soutien en mathématiques pour tous les élèves de troisième : devoirs faits, labo maths, clubs de maths et stages de réussite doivent être en priorité centrés… pic.twitter.com/xQKPiN9PPu

— Amélie Oudéa-Castéra (@AOC1978) February 5, 2024

Tout cela évidemment sans moyen supplémentaire.

Les chefs d’établissement mobilisent en tant que de besoin les marges de manœuvre de l’établissement pour proposer des heures de soutien en effectifs réduits ;



Source :

https://www.education.gouv.fr/bo/2024/Hebdo5/MENE2402868C

Normalement c'est une marge d'autonomie. Sauf que son utilisation devient imposée.

Ceux qui n'auront pas pu avoir accès au parcours des approfondissements pendant leur année de troisième poursuivront leurs études en lycée professionnel

Mais pourquoi ? Le groupe qui fera des exercices moins difficiles en maths aura quand même fait le programme ?

Le fonctionnement avec deux niveaux de groupe me semble intéressant au contraire. En plus, il existe déjà ... ! On a tous eu des classes de formule 1 et des classes ... où l'on n'avance pas.

La rumeur du moment, et elle enfle depuis la relaxe de son principal concerné : François Bayrou est pressenti pour remplacé Mme AOC ministre de l'ENJSJOJP au ministère de l'EN. Selon la RUMEUR, Mme AOC serait rétrogradée et deviendrait simple ministre de la JSJOJP. M. Bayrou a déjà été ministre de l'EN entre 1993 et 1997 et, selon wikipédia :

"L'opinion retient de la présence de François Bayrou à ce ministère — après sa réforme avortée en faveur de l'enseignement privé où il avait été accusé de vouloir « réformer à la hussarde » — sa méthode de réforme prudente et concertée avec les organisations syndicales, ce qui lui a valu des accusations d'immobilisme. Roger Fauroux, qu'il avait chargé de présider une commission sur la réforme de l'école se montre critique, déclarant que François Bayrou gouvernait « avec le sondoscope en bandoulière »."

Personnellement j'étais au collège à cette époque et je n'ai forcément aucun souvenir de M. Bayrou en tant que ministre de l'EN. Qu'en pensez-vous ? Bonne ou mauvaise chose si une telle nomination arrivait ?

Un collègue m'a dit souhaiter son retour un jour.

Si je ne me trompe pas il a lui même enseigné et il connaît mieux l'Éducation nationale que notre ministre actuelle...mais pas de souvenir précis de son passage au ministère à l'époque.

Il est encore plus populaire chez les mamies que Gabriel Attal (ma mère et mes tantes sont de vraies groupies…), c’est à dire le cœur de l’électorat macroniste, c’est probablement un bon calcul politique. Aucun souvenir de son ministère… ce qui doit être normal, je faisais mes études et je suis partie un an à l'étranger à ce moment-là.

Je le redis c'est une RUMEUR, donc à prendre avec de gigantesques pincettes, mais ma belle-mère (professeure de maths à la retraite) n'en a aucun souvenir, comme vous autres semble-t-il... N'est-ce pas inquiétant ? Certes c'était il y a 3 décennies, mais la mémoire est-elle sélective à ce point ? Je ne sais vraiment pas en quoi en penser si un tel "what if" devait se produire... D'un autre côté, mieux vaut peut-être lui que Valls...