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- CasparProphète
Jenny a écrit:Le problème est aussi de savoir comment intervenir dans ce cadre. Je me souviens avoir cherché en vain.
Sur les robots, je me souviens avoir posé les questions du droit à l'image et de l'obligation d'accepter le robot en classe quand mon établissement de l'époque en a acquis plusieurs. Sans réponse. Je ne les ai jamais vu servir à autre chose que de la com' ceci dit.
Voilà le cœur du problème.
- CalandriaGrand sage
Je réponds tardivement mais j'ai testé le robot en classe, c'était l'an dernier avec le modèle Buddy.
L'élève avait des soucis de dos importants qui ont nécessité de la chirurgie, elle a été absente du collège plusieurs mois. Elle était très sérieuse et très inquiète de la répercussion de ses absences sur sa scolarité. De mon côté, je ne pouvais pas me déplacer chez elle et j'ai donc accepté de tenter l'expérience. J'ai été la seule (je comprends tout à fait les réserves de mes collègues qui n'ont pas souhaité tester). Deux collègues se rendaient chez elle pour faire un suivi.
Le robot restait donc dans ma salle. Pour que le tableau soit visible, il fallait que je place le robot tout devant. Le son n'était pas terrible et l'élève m'entendait difficilement. Il fallait le silence absolu chez elle. Ca limite les déplacements pendant les explications. Une fois les activités lancées, je ne restais pas près du robot par contre. Pour faire les activités, ça nécessitait d'anticiper : il fallait mettre la fiche de travail en ligne avant la séance pour qu'elle puisse l'imprimer (et ce n'était pas toujours facile ou possible).
Au final, les parents m'ont remercié mais ont reconnu que ça n'était pas simple du tout de suivre ainsi. Elle ne faisait que l'anglais de cette façon et n'aurait pas pu faire une journée complète car ça restait très fatigant. D'ailleurs, quand elle avait trop mal, elle m'envoyait un message pour annuler.
Le seul vrai avantage j'ai trouvé c'est qu'elle restait une élève de la classe. Elle entendait les autres élèves, les voyait parfois quand ils quittaient la classe. Et les autres continuaient à penser à elle aussi puisqu'ils l'entendaient (elle ne se montrait pas généralement).
Bon le fait d'entendre les explications était quand même utile mais l'idée que ça peut remplacer la visite d'un enseignant à domicile est utopique même si c'est bien ce qui est souhaité.
L'élève avait des soucis de dos importants qui ont nécessité de la chirurgie, elle a été absente du collège plusieurs mois. Elle était très sérieuse et très inquiète de la répercussion de ses absences sur sa scolarité. De mon côté, je ne pouvais pas me déplacer chez elle et j'ai donc accepté de tenter l'expérience. J'ai été la seule (je comprends tout à fait les réserves de mes collègues qui n'ont pas souhaité tester). Deux collègues se rendaient chez elle pour faire un suivi.
Le robot restait donc dans ma salle. Pour que le tableau soit visible, il fallait que je place le robot tout devant. Le son n'était pas terrible et l'élève m'entendait difficilement. Il fallait le silence absolu chez elle. Ca limite les déplacements pendant les explications. Une fois les activités lancées, je ne restais pas près du robot par contre. Pour faire les activités, ça nécessitait d'anticiper : il fallait mettre la fiche de travail en ligne avant la séance pour qu'elle puisse l'imprimer (et ce n'était pas toujours facile ou possible).
Au final, les parents m'ont remercié mais ont reconnu que ça n'était pas simple du tout de suivre ainsi. Elle ne faisait que l'anglais de cette façon et n'aurait pas pu faire une journée complète car ça restait très fatigant. D'ailleurs, quand elle avait trop mal, elle m'envoyait un message pour annuler.
Le seul vrai avantage j'ai trouvé c'est qu'elle restait une élève de la classe. Elle entendait les autres élèves, les voyait parfois quand ils quittaient la classe. Et les autres continuaient à penser à elle aussi puisqu'ils l'entendaient (elle ne se montrait pas généralement).
Bon le fait d'entendre les explications était quand même utile mais l'idée que ça peut remplacer la visite d'un enseignant à domicile est utopique même si c'est bien ce qui est souhaité.
- alieNiveau 8
Bonsoir,
Un petit témoignage car actuellement nous avons dans notre collège ce robot pour une élève ayant arrêté de venir fin septembre puisqu' elle était hospitalisée. Le robot a été mis en place à son retour chez elle, fin novembre. Elle doit souvent aller à des rendez -vous médicaux et ne peut pas toujours venir en cours car elle a insisté pour revenir en janvier et sa maladie la fatigue énormément. Ce robot lui a permis de revoir ses camarades de classe et d'option avant son retour effectif. Les parents de la classe et du groupe de latin ont été avertis via un papier avec un retour à faire au collège, les parents de la jeune fille ont également signé un document.
Pour ma part, j'étais très gênée et mitigée avant de la voir grâce au robot dans un couloir. Je lui ai dit bonjour et j'ai pu prendre de ses nouvelles, presque en vrai. Puis le robot est venu dans mon cours, passé le temps de la nouveauté, les élèves et moi avons oublié le robot. Nous avions l'élève avec nous en classe. Actuellement soit nous voyons l'élève en présentiel soit en distanciel en fonction de ce qu'elle peut faire. Je crois que ce robot lui permet d'être comme les autres et les autres comprennent que si elle n'est pas là d'une manière ou d'une autre c'est qu'elle ne peut pas. Le lien est maintenu et c'est très important dans sa situation.
Chez nous ce sont deux élèves qui viennent chercher le robot pour aller en cours et le ramènent dans la salle où il est" posé" lorsque nous n'avons pas besoin de lui.
Un petit témoignage car actuellement nous avons dans notre collège ce robot pour une élève ayant arrêté de venir fin septembre puisqu' elle était hospitalisée. Le robot a été mis en place à son retour chez elle, fin novembre. Elle doit souvent aller à des rendez -vous médicaux et ne peut pas toujours venir en cours car elle a insisté pour revenir en janvier et sa maladie la fatigue énormément. Ce robot lui a permis de revoir ses camarades de classe et d'option avant son retour effectif. Les parents de la classe et du groupe de latin ont été avertis via un papier avec un retour à faire au collège, les parents de la jeune fille ont également signé un document.
Pour ma part, j'étais très gênée et mitigée avant de la voir grâce au robot dans un couloir. Je lui ai dit bonjour et j'ai pu prendre de ses nouvelles, presque en vrai. Puis le robot est venu dans mon cours, passé le temps de la nouveauté, les élèves et moi avons oublié le robot. Nous avions l'élève avec nous en classe. Actuellement soit nous voyons l'élève en présentiel soit en distanciel en fonction de ce qu'elle peut faire. Je crois que ce robot lui permet d'être comme les autres et les autres comprennent que si elle n'est pas là d'une manière ou d'une autre c'est qu'elle ne peut pas. Le lien est maintenu et c'est très important dans sa situation.
Chez nous ce sont deux élèves qui viennent chercher le robot pour aller en cours et le ramènent dans la salle où il est" posé" lorsque nous n'avons pas besoin de lui.
- anthraciteNiveau 9
Bonjour,
Je vous remercie tous pour vos idées/remarques témoignages. Cela m'a permis de réfléchir sur la question. Pour le moment, il a été décidé que le robot serait installé dans une seule salle, et qu'il ne servirait que dans un cours : la philo. Pour essayer en quelque sorte. L'élève a choisi cette spé, le prof est d'accord, et il lui semble utile d'assister aux débats, ce qui apporte dans cette matière un vrai plus par rapport aux poly d'après lui. Tout cela devait être mis en place dès le lundi de la rentrée, mais c'est sans compter les aléas de la technologie : testé ce matin, le robot ne marche pas. Sous garantie, il repart à l'expéditeur et on attend qu'on nous en livre un autre... en espérant que se soit avant le mois de juin... pauvre élève...
Je vous tiendrai informés si d'aventure il est de nouveau question de le voir fonctionner en enseignement scientifique.
Bonne (fin ou début) de vacances (ou un peu en avance, selon votre zone) !
Je vous remercie tous pour vos idées/remarques témoignages. Cela m'a permis de réfléchir sur la question. Pour le moment, il a été décidé que le robot serait installé dans une seule salle, et qu'il ne servirait que dans un cours : la philo. Pour essayer en quelque sorte. L'élève a choisi cette spé, le prof est d'accord, et il lui semble utile d'assister aux débats, ce qui apporte dans cette matière un vrai plus par rapport aux poly d'après lui. Tout cela devait être mis en place dès le lundi de la rentrée, mais c'est sans compter les aléas de la technologie : testé ce matin, le robot ne marche pas. Sous garantie, il repart à l'expéditeur et on attend qu'on nous en livre un autre... en espérant que se soit avant le mois de juin... pauvre élève...
Je vous tiendrai informés si d'aventure il est de nouveau question de le voir fonctionner en enseignement scientifique.
Bonne (fin ou début) de vacances (ou un peu en avance, selon votre zone) !
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