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- BaldredSage
Sur France info
https://www.francetvinfo.fr/societe/education/moins-de-greves-meilleures-chances-education-a-l-ancienne-des-parents-expliquent-pourquoi-ils-ont-choisi-l-enseignement-prive-pour-leurs-enfants_6307152.html
Un bonne synthèse des différentes raisons de mettre ses enfants dans le privé.
Elles restent classiques : moins de grève, plus pratique, tri social (= moins d'immigrés, mais c'est implicite), gain de chance de réussite scolaire et sociale, offre publique locale insuffisante, éducation plus traditionnelle ou religieuse.
Ce qui est plus nouveau et interessant, c'est la mise en avant des carences du public : recours aux contractuels, épuisement des profs, et le désormais ministériel manque de remplaçants.
Les raisons n'ont dans doute guère varié : donner ce qu'on considère le mieux à ses enfants et si possible un peu plus, mais les prétextes sont de plus en plus nombreux et reposent aussi sur la défaillance du public.
Défaillance entretenue par ceux qui mettent leurs enfants dans le privé.
https://www.francetvinfo.fr/societe/education/moins-de-greves-meilleures-chances-education-a-l-ancienne-des-parents-expliquent-pourquoi-ils-ont-choisi-l-enseignement-prive-pour-leurs-enfants_6307152.html
Un bonne synthèse des différentes raisons de mettre ses enfants dans le privé.
Elles restent classiques : moins de grève, plus pratique, tri social (= moins d'immigrés, mais c'est implicite), gain de chance de réussite scolaire et sociale, offre publique locale insuffisante, éducation plus traditionnelle ou religieuse.
Ce qui est plus nouveau et interessant, c'est la mise en avant des carences du public : recours aux contractuels, épuisement des profs, et le désormais ministériel manque de remplaçants.
Les raisons n'ont dans doute guère varié : donner ce qu'on considère le mieux à ses enfants et si possible un peu plus, mais les prétextes sont de plus en plus nombreux et reposent aussi sur la défaillance du public.
Défaillance entretenue par ceux qui mettent leurs enfants dans le privé.
- Fabrice25Habitué du forum
Baldred a écrit:Sur France info
https://www.francetvinfo.fr/societe/education/moins-de-greves-meilleures-chances-education-a-l-ancienne-des-parents-expliquent-pourquoi-ils-ont-choisi-l-enseignement-prive-pour-leurs-enfants_6307152.html
Un bonne synthèse des différentes raisons de mettre ses enfants dans le privé.
Elles restent classiques : moins de grève, plus pratique, tri social (= moins d'immigrés, mais c'est implicite), gain de chance de réussite scolaire et sociale, offre publique locale insuffisante, éducation plus traditionnelle ou religieuse.
Ce qui est plus nouveau et interessant, c'est la mise en avant des carences du public : recours aux contractuels, épuisement des profs, et le désormais ministériel manque de remplaçants.
Les raisons n'ont dans doute guère varié : donner ce qu'on considère le mieux à ses enfants et si possible un peu plus, mais les prétextes sont de plus en plus nombreux et reposent aussi sur la défaillance du public.
Défaillance entretenue par ceux qui mettent leurs enfants dans le privé.
Mais vous êtes au courant qu’il y’a des contractuels à l’Ecole Alsacienne aussi ?
Les professeurs du privé et du public étant recrutés sur les mêmes concours et gérés par la même institution, les problèmes inhérents sont les mêmes (et les solutions aussi, d’ailleurs)
Il suffit de regarder le reportage de zone interdite pour s’en convaincre…
- CleroliDoyen
Nous le savons mais (j'ai parcouru l'article) les parents interrogés, non manifestement. C'est le problème de ces "enquêtes" qui véhiculent et renseignent sur les peurs des parents et non sur ce qui se passe réellement sur le terrain (à l'image des justifications avancées par notre ministre).Fabrice25 a écrit:Mais vous êtes au courant qu’il y’a des contractuels à l’Ecole Alsacienne aussi ?
En revanche les solutions peuvent différer (aucun CDE du public ne prend les classes des profs absents pour les occuper par exemple mais est-ce un mal ?).
- Estelle60Niveau 5
Le privé est très fort pour vendre du rêve et faire de l'esbroufe, aucune plus-value dans le privé, c'est juste l'entre soi...
- JennyMédiateur
Il y a plus de contractuels dans le privé que dans le public d’ailleurs.
- BaldredSage
Le problème est que le public ne vend pas vraiment du rêve, plutôt de l'inquiétude. Et nous sommes les premiers à le dire. Il y a bien sûr un recours privé " idéologique" solide en France, il y en a aussi un plus conjoncturel qui se nourrit des carences du public. Il faut être logique : nous disons que le bateau coule, faut-il s'étonner que les passagers fuient?
- joebar69Fidèle du forum
Oui, mais les enseignant.e.s, eux-elles, à l'image des musicien.ne.s à bord du Titanic, joueront jusqu'à la mortBaldred a écrit:Le problème est que le public ne vend pas vraiment du rêve, plutôt de l'inquiétude. Et nous sommes les premiers à le dire. Il y a bien sûr un recours privé " idéologique" solide en France, il y en a aussi un plus conjoncturel qui se nourrit des carences du public. Il faut être logique : nous disons que le bateau coule, faut-il s'étonner que les passagers fuient?
- BaldredSage
Fabrice25 a écrit:
Mais vous êtes au courant qu’il y’a des contractuels à l’Ecole Alsacienne aussi ?
Les professeurs du privé et du public étant recrutés sur les mêmes concours et gérés par la même institution, les problèmes inhérents sont les mêmes (et les solutions aussi, d’ailleurs)
Il suffit de regarder le reportage de zone interdite pour s’en convaincre…
Parce que tu penses que les taux de réussite de Stan ou de l'Ecole Alsacienne tiennent à la qualité des profs et des enseignements qui serait meilleure qu'ailleurs ?
- PrezboGrand Maître
Estelle60 a écrit:Le privé est très fort pour vendre du rêve et faire de l'esbroufe, aucune plus-value dans le privé, c'est juste l'entre soi...
Le problème est que l'entre-soi fonctionne : il est plus facile d'enseigner là où tous les élèves maîtrisent les codes scolaires, où les familles ont un socle de valeurs communes et où il reste la possibilité de ne pas conserver un gamin qui ne respecte pas le cadre.
- henrietteMédiateur
Si le débat sur l'enseignement privé est revenu dans l'actualité, la modération tient à préciser que tout message discourtois ou donnant lieu à un énième volet de la guéguerre entre public/privé entraînera la fermeture du fil et le ban de son auteur.
Merci donc de continuer à rester courtois et constructif dans vos échanges.
_________________
"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- CzarNiveau 9
Fenrir a écrit:@Czar : donc circulez, il n'y a rien à voir ?
J'aurais peut-être ce genre de discours si mon établissement n'accueillait pas à plus de 70% des élèves qui vivent sous le seuil de pauvreté remarque.
Que l'IPS Soit imparfait, certes. Qu'il étire ou contracte certaines données, certes. Qu'au niveau local il masque certaines choses pourquoi pas. Mais quand tu utilises le même indicateur au niveau national, la taille de l'échantillon permet quand même d'en tirer quelques informations, même avec un marge d'erreur que tu peux juger importante. Ne vient pas me dire que mon établissement avec son IPS voguant fièrement autour de 70 depuis que l'indicateur est renseigné, boxe dans la même catégorie que Stanislas qui a un IPS globalement stable à 146. Ou que le tiens, si je te suis, qui fait partie de la grosse dizaine de collège publics au dessus de Stan (dont un seul n'est ni à Paris ni à Versailles). Si on traçait la gaussienne on serait aux deux extrémités, et le mode de calcul de l'IPS n'y changerait rien; Un peu de décence quoi. (je rappelle que la moyenne est à 103 et la médiane à 100.
Je trouve ton message très éclairant pour montrer que justement il n'y a pas "rien à voir" et que les problèmes de l'entre soi du privé sont déjà présent dans l'enseignement public.
Ton établissement à 70% des élèves qui vivent sous le seuil de pauvreté.
Je suis à peu près sur que dans un rayon de 30 minutes avec un véhicule motorisé (voire à pieds) on trouve des établissements public avec un profil sociologique bien plus favorisé. Toutes les études montrent que "oui, la diversité des profils tout le monde y gagne, les élèves les plus forts ne sont pas pénalisés" mais dès qu'il s'agit de ses enfants, là on va faire jouer l'option rare, choisir son logement en fonction de l'établissement public de proximité...
L’État qui contrôle directement le placement de 82.4% des élèves n'arrive pas à réduire significativement ces différences (même avec affelnet). Avec 100% dans le public il n'y arriverait pas plus.
Pour changer les choses, au lieu de taper sur le privé je vois 3 leviers:
- Des sous : Pour des enseignants plus nombreux, motivés et compétents et des classes moins chargées (même si le nombre d'élèves... bon. On a des classes à 34 dès la 6e dans mon établissement privé privilégié dans des locaux ont été conçus pour 24 élèves. ) Une réorganisation du ministère avec moins de fonctions support du rectorat / ministère qui ne servent qu'a pondre des tests qui pénalisent collègues & perdir et un regroupement d'établissement pour avoir une taille critique: voilà 2 belles sources d'économies.
-La fin du "pas de vague": la très faible minorité des élèves qui mettent le bazar dans le public pénalisent tout le monde et c'est un enjeu national. "Même" dans mon établissement où les élèves sont "sélectionnés" je me dit qu'avec 1-2 pénibles par classe en moins ce serait un job idéal. On a tous des noms en tête dans chaque classe. Que faire de ces élèves? Des collèges techniques? Assumer d'avoir quelques établissements "garderies" pour eux? Des enseigants / educ spécialisés? je ne sais pas. Ce dont je suis sût c'est que l'on a de plus en plus de demandes de familles pour 1. Des profs non remplacés dans le public. et surtout: 2. Des élèves qui ne bossaient pas sérieusement dans leur établissement public car c'était le bazar en classe et qu'il n'y a pas de solution et pas/ trop peu de sanctions.
-Un examen national sans contrôle continu le même pour tous afin connaitre réellement le niveau des élèves à la fin du collège / lycée
Entre un établissement où les élèves bossent sereinement et progressent gratuit et un autre payant, je peux vous assurer beaucoup de nos familles de cadres moyen et CSP+choisiraient le premier.
- Ajonc35Sage
Tu n'habites sans doute pas l'ouest. Mais les écoles privées sont fortement implantées et si l'entre soi peut exister, il n'est pas général. De plus, on est loin des prix affichés.Cleroli a écrit:Nous le savons mais (j'ai parcouru l'article) les parents interrogés, non manifestement. C'est le problème de ces "enquêtes" qui véhiculent et renseignent sur les peurs des parents et non sur ce qui se passe réellement sur le terrain (à l'image des justifications avancées par notre ministre).Fabrice25 a écrit:Mais vous êtes au courant qu’il y’a des contractuels à l’Ecole Alsacienne aussi ?
En revanche les solutions peuvent différer (aucun CDE du public ne prend les classes des profs absents pour les occuper par exemple mais est-ce un mal ?).
Il faut que je demande à mon fils qui a fait ce choix pour des raisons pratiques pour ses 2 enfants en primaire. L'aînée est aujourd'hui en collège public parce que le collège n'a pas une mauvaise réputation et là aussi pour des raisons pratiques, car elle peut rentrer à pied et se rendre à son activité seule aussi ( jamais vraiment seule, avec des voisins ou des copines). Dans ce collège public, elle a comme amies la fille du pharmacien, celle d'un gros commerçant, d'une vendeuse, d'une assistante maternelle, etc
Elle a gardé ses amies d'avant ( pour l'instant) qui ont gardé le privé et toutes ne sont pas prout prout.
Je ne veux pas généraliser dans un sens, mais il.ne faut pas le faire dans l'autre non plus.
Je ne connais pas le privé hors contrat, en fait un cas et une famille de fonctionnaires enfin de carriere qui craignait pour leur dernière fille la pollution des idées de l'école publique, mais aussi de l'école privée sous contrat. Les 2 écoles recevant la plèbe locale. Donc je ne sais pas.
On pourrait aussi comparer les écoles du centre des grandes villes. Vu le prix de l'immobilier je doute du public qu'on y trouve, sans compter la carte scolaire.
Ma fille a ses petits bouts dans le public, une petite école de peripherie, mais elle a déjà réfléchi au collège pour son aîné et n'hésitera pas, comme nombre de ses voisins, à contourner la carte scolaire, si nécessaire, car elle travaille dans la ville-prefecture.
Enfin, dans ma commune, il existe 2 lycées, 1 privé et 1 public. Je n'ai pas regardé les ips, mais chaque année je lis les résultats au bac ( résultats attendus, passage de la 2nde à la terminale, etc), ils sont quasi identiques, tantôt plus favorables au public, tantôt l'inverse. Je n'ai plus d'enfants, donc je n'en sais pas plus.
De tout cela je ne tire aucune conclusion, car quelques cas, mais pitié ne généralisons pas.
De même, je ne sais rien sur les écoles de la légion d'honneur sauf ce que je peux en lire.
- JennyMédiateur
Personnellement, je ne trouve pas que le privé fonctionne mieux et je ne souhaiterais pas y travailler pour diverses raisons. Je n’envie vraiment pas les conditions de travail dans le privé sous contrat. Je n’ai aucun regret d’avoir choisi le public.Baldred a écrit:Le problème est que le public ne vend pas vraiment du rêve, plutôt de l'inquiétude. Et nous sommes les premiers à le dire.
- DalvarNiveau 6
Jenny a écrit:Personnellement, je ne trouve pas que le privé fonctionne mieux et je ne souhaiterais pas y travailler pour diverses raisons. Je n’envie vraiment pas les conditions de travail dans le privé sous contrat. Je n’ai aucun regret d’avoir choisi le public.Baldred a écrit:Le problème est que le public ne vend pas vraiment du rêve, plutôt de l'inquiétude. Et nous sommes les premiers à le dire.
Je ne sais pas si ça compte dans les conditions de travail mais le fait de ne pas être envoyé à l'autre bout du pays me paraît un gros avantage quand-même.
- lilith888Grand sage
Le revers de cette médaille est tout de même un temps plein non garanti à l'issu du concours... Il faut s'attendre à vivre avec un mi-temps ou être muté sur 2, voire 3 établissements pour atteindre un temps plein (et, souvent, ils ne sont pas à côté)
- Clecle78Bon génie
Mon fils travaille comme contractuel dans un lycée privé "d'élite" en région parisienne et ils sont assez nombreux à être contractuels dans cet établissement.Les élèves de spé maths n'ont pas eu cours pendant plusieurs mois l'an dernier et lui, on lui a déployé le tapis rouge l'an dernier tellement ils avaient du mal à recruter un remplaçant dans sa matière. Les remplacements moyens ou longs c'est compliqué pour tout le monde. Les conditions de travail sont très bonnes dans cet établissement, rien à voir avec ce qu'il a connu dans le public, les élèves sont très sympathiques avec un bon niveau pour ne pas dire très bon. Et pourtant ses collègues titulaires passent leur temps à râler. C'est vraiment un autre monde.
- PrezboGrand Maître
Jenny a écrit:Personnellement, je ne trouve pas que le privé fonctionne mieux et je ne souhaiterais pas y travailler pour diverses raisons. Je n’envie vraiment pas les conditions de travail dans le privé sous contrat. Je n’ai aucun regret d’avoir choisi le public.Baldred a écrit:Le problème est que le public ne vend pas vraiment du rêve, plutôt de l'inquiétude. Et nous sommes les premiers à le dire.
Tu parles du point de vue des personnels. Baldred parlait du point de vue des parents.
- lene75Prophète
Jenny a écrit:Lene : mais les élèves en grande difficulté qui passent du privé au public, ça existe aussi.
Tu as fait ce choix, mais une autre famille choisira plutôt l’ULIS de l’établissement public.
Ce choix n'existe pas. Il faut d'abord une notification MDPH pour l'orientation en Ulis. On nous a dit qu’elle nous serait refusée. Par ailleurs on ne choisit pas son collège d'affectation pour l' Ulis, ce n'est pas nécessairement le collège de secteur et, quand on arrive à avoir un taxi (de plus en plus difficile), il faut être présent au départ et au retour du taxi. Donc grosse galère pour les parents. Enfin la classe Ulis de notre collège de secteur est très défaillante. C'est un secret de polichinelle. Toujours la question de la volonté politique. Bilan, lors de l'équipe de suivi et de scolarisation de l'école publique, il nous a été fortement conseillé de trouver un établissement privé pour notre fille et de ne pas la scolariser dans le collège de secteur. C'est écrit noir sur blanc sur le gevasco, qui indique par ailleurs qu’un AESH n'est pas nécessaire sauf en cas de scolarisation de le collège de secteur où ce serait indispensable (mais on nous a dit en off qu'on n'en aurait pas et qu'elle serait donc dans de mauvaises conditions). Le collège de secteur est très privilégié socialement. Plus que le privé. Ce n'est donc pas là que réside le problème.
- Fabrice25Habitué du forum
Baldred a écrit:Fabrice25 a écrit:
Mais vous êtes au courant qu’il y’a des contractuels à l’Ecole Alsacienne aussi ?
Les professeurs du privé et du public étant recrutés sur les mêmes concours et gérés par la même institution, les problèmes inhérents sont les mêmes (et les solutions aussi, d’ailleurs)
Il suffit de regarder le reportage de zone interdite pour s’en convaincre…
Parce que tu penses que les taux de réussite de Stan ou de l'Ecole Alsacienne tiennent à la qualité des profs et des enseignements qui serait meilleure qu'ailleurs ?
Non mais merci, je les connais très bien ces écoles, je sais de quoi je parle et je n’ai jamais écrit ce que tu crois avoir lu dans mes propos.
Mais écrire que les carences du public sont la raison pour laquelle on y scolarise dans le privé alors qu’on y rencontre les mêmes carences, ça laisse un peu rêveur.
Je donne actuellement des cours particuliers à 3 enfants dont un qui vient d’un très bon collège public dans le 6è, et deux autres qui sont à Sainte Geneviève et à l’Alsacienne : je te laisse deviner là où la qualité des cours et du suivi est la plus épouvantable….
- HonchampDoyen
Ce matin, sur le site du Figaro, un article en libre accès .
Il traite de la liberté pédagogique des établissements privés catholiques.
Article intéressant car il donne quelques principes qui règlent leur fonctionnement, dans le cadre de la loi.
Le fait est qu'il y a une certaine liberté, dont celle d'ajouter des cours. Ou d'établir son règlement intérieur (dans le cadre des lois de la République, j'imagine), mais qui peut être bien plus contraignant que dans le public (combien de fois ai-je entendu par un chef : "Mais la cellule juridique du rectorat retoquera cette proposition si on la met dans le règlement intérieur"...)
Je trouve l'article intéressant et pas polémique.
(Certes, il est plus facile d'avoir la paix dans les classes quand les parents adhèrent au règlement et sont en demande de calme en classe que quand on accueille toutes les sortes de familles, dont des familles "très éloignées de l'école".)
https://etudiant.lefigaro.fr/article/lycee/quelle-liberte-pedagogique-ont-les-etablissements-prives-catholiques-20240117/
Il traite de la liberté pédagogique des établissements privés catholiques.
Article intéressant car il donne quelques principes qui règlent leur fonctionnement, dans le cadre de la loi.
Le fait est qu'il y a une certaine liberté, dont celle d'ajouter des cours. Ou d'établir son règlement intérieur (dans le cadre des lois de la République, j'imagine), mais qui peut être bien plus contraignant que dans le public (combien de fois ai-je entendu par un chef : "Mais la cellule juridique du rectorat retoquera cette proposition si on la met dans le règlement intérieur"...)
Je trouve l'article intéressant et pas polémique.
(Certes, il est plus facile d'avoir la paix dans les classes quand les parents adhèrent au règlement et sont en demande de calme en classe que quand on accueille toutes les sortes de familles, dont des familles "très éloignées de l'école".)
https://etudiant.lefigaro.fr/article/lycee/quelle-liberte-pedagogique-ont-les-etablissements-prives-catholiques-20240117/
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"Tu verras bien qu'il n'y aura pas que moi, assise par terre comme ça.."
- ZetitcheurHabitué du forum
Je rejoins le témoignage d’Ajonc35, parce que… ben dans l’Ouest aussi ! Forte présence du privé et tous les contextes possibles ! Les établissements publics du centre de la grande ville ont souvent un public plus ‘prout prout’ que le privé de périphérie. On est en zone rurale et notre fils a enchaîné la petite école privée (plus proche) puis collège public (plus hétérogène ET très très bon) puis le gros lycée public de secteur (encore plus hétérogène).Ajonc35 a écrit:Tu n'habites sans doute pas l'ouest. Mais les écoles privées sont fortement implantées et si l'entre soi peut exister, il n'est pas général. De plus, on est loin des prix affichés.Cleroli a écrit:Nous le savons mais (j'ai parcouru l'article) les parents interrogés, non manifestement. C'est le problème de ces "enquêtes" qui véhiculent et renseignent sur les peurs des parents et non sur ce qui se passe réellement sur le terrain (à l'image des justifications avancées par notre ministre).Fabrice25 a écrit:Mais vous êtes au courant qu’il y’a des contractuels à l’Ecole Alsacienne aussi ?
En revanche les solutions peuvent différer (aucun CDE du public ne prend les classes des profs absents pour les occuper par exemple mais est-ce un mal ?).
Il faut que je demande à mon fils qui a fait ce choix pour des raisons pratiques pour ses 2 enfants en primaire. L'aînée est aujourd'hui en collège public parce que le collège n'a pas une mauvaise réputation et là aussi pour des raisons pratiques, car elle peut rentrer à pied et se rendre à son activité seule aussi ( jamais vraiment seule, avec des voisins ou des copines). Dans ce collège public, elle a comme amies la fille du pharmacien, celle d'un gros commerçant, d'une vendeuse, d'une assistante maternelle, etc
Elle a gardé ses amies d'avant ( pour l'instant) qui ont gardé le privé et toutes ne sont pas prout prout.
Je ne veux pas généraliser dans un sens, mais il.ne faut pas le faire dans l'autre non plus.
Je ne connais pas le privé hors contrat, en fait un cas et une famille de fonctionnaires enfin de carriere qui craignait pour leur dernière fille la pollution des idées de l'école publique, mais aussi de l'école privée sous contrat. Les 2 écoles recevant la plèbe locale. Donc je ne sais pas.
On pourrait aussi comparer les écoles du centre des grandes villes. Vu le prix de l'immobilier je doute du public qu'on y trouve, sans compter la carte scolaire.
Ma fille a ses petits bouts dans le public, une petite école de peripherie, mais elle a déjà réfléchi au collège pour son aîné et n'hésitera pas, comme nombre de ses voisins, à contourner la carte scolaire, si nécessaire, car elle travaille dans la ville-prefecture.
Enfin, dans ma commune, il existe 2 lycées, 1 privé et 1 public. Je n'ai pas regardé les ips, mais chaque année je lis les résultats au bac ( résultats attendus, passage de la 2nde à la terminale, etc), ils sont quasi identiques, tantôt plus favorables au public, tantôt l'inverse. Je n'ai plus d'enfants, donc je n'en sais pas plus.
De tout cela je ne tire aucune conclusion, car quelques cas, mais pitié ne généralisons pas.
De même, je ne sais rien sur les écoles de la légion d'honneur sauf ce que je peux en lire.
Il faut essayer de ne pas caricaturer. Ce n’est pas facile bien sûr. Dans l’école privée du village on a côtoyé des familles modestes voire très modestes (agents d’entretien, AVS, aide soignants…) et également des situations difficiles (enfants en famille d’accueil), tous vivant en zones très rurales.
Il y a vraiment de tout dans le privé et de fortes disparités géographiques. Rien à voir entre ce que je viens de décrire et Stan.
- JennyMédiateur
Dalvar a écrit:Jenny a écrit:Personnellement, je ne trouve pas que le privé fonctionne mieux et je ne souhaiterais pas y travailler pour diverses raisons. Je n’envie vraiment pas les conditions de travail dans le privé sous contrat. Je n’ai aucun regret d’avoir choisi le public.Baldred a écrit:Le problème est que le public ne vend pas vraiment du rêve, plutôt de l'inquiétude. Et nous sommes les premiers à le dire.
Je ne sais pas si ça compte dans les conditions de travail mais le fait de ne pas être envoyé à l'autre bout du pays me paraît un gros avantage quand-même.
Ce n’est pas à ça que je pensais plutôt à la liberté pédagogique (c’est peut être une fausse idée, mais je me sentirais en tout cas moins libre et je crois que j’aurais plus de soucis dans le privé…), aux relations avec la hiérarchie et les familles, à un « pas de vague » sans doute encore plus fréquent, mais aussi au public scolaire. Ça ne me convient pas personnellement. Je préfère comme le dit très justement Malaga accueillir tous les élèves. J’apprécie également d’enseigner dans des cadres un peu particuliers qui existent très peu ou pas dans le privé.
Quant au mouvement national, j’y suis très attachée et ça s’inscrit dans une mission de service public. C’était une raison supplémentaire pour moi de ne pas passer le CAFEP.
Lene : je pensais surtout aux familles qui refusent l’orientation en ULIS.
Je pensais que ta fille pouvait être scolarisée en ULIS en éducation prioritaire mais je suis désolée si j’ai confondu.
- dandelionVénérable
A Paris, il y a des écoles privées laïques (plus chères que Stanislas en moyenne si je ne me trompe pas).
La particularité de Paris étant qu’il n’est pas facile de trouver une affectation dans un bon lycée près de chez soi si on arrive en cours de scolarité. D’autre part si on met ses enfants dans un établissement privé d’élite dès la maternelle, je suppose qu’ils ont plus de chance d’y rester que d’être acceptés dans des très bons établissements publics équivalents à la fin du collège. Il est néanmoins très difficile d’être accepté dans les établissements privés sélectifs.
Je ne pense pas que le privé soit meilleur, mais en arrivant à Paris en cours de scolarité avec un enfant qui avait été essentiellement scolarisé à l’étranger, avec la certitude de devoir demander l’affectation en seconde au mois d’août, nous avons préféré ne pas jouer et nous avons scolarisé notre fille dans le privé (laïque). Je n’ai pas l’impression que les enseignants y soient particulièrement meilleurs que ceux de mon lycée public, mais ce qui est sûr c’est qu’ils ne passent pas leur temps à faire de la discipline, et que les élèves travaillent -beaucoup d’ailleurs pour la plupart. Je pense que le fait de devoir participer à Affelnet incite les parents à jouer la carte du privé dès le départ, afin de garantir une place sur le long terme à leurs enfants. Mais bien entendu Stan n’est pas le seul choix, particulièrement quand on a de gros moyens comme la ministre de l’EN: il y a des écoles privées laïques et des écoles privées catholiques qui n’ont pas la même réputation problématique que Stanislas.
La particularité de Paris étant qu’il n’est pas facile de trouver une affectation dans un bon lycée près de chez soi si on arrive en cours de scolarité. D’autre part si on met ses enfants dans un établissement privé d’élite dès la maternelle, je suppose qu’ils ont plus de chance d’y rester que d’être acceptés dans des très bons établissements publics équivalents à la fin du collège. Il est néanmoins très difficile d’être accepté dans les établissements privés sélectifs.
Je ne pense pas que le privé soit meilleur, mais en arrivant à Paris en cours de scolarité avec un enfant qui avait été essentiellement scolarisé à l’étranger, avec la certitude de devoir demander l’affectation en seconde au mois d’août, nous avons préféré ne pas jouer et nous avons scolarisé notre fille dans le privé (laïque). Je n’ai pas l’impression que les enseignants y soient particulièrement meilleurs que ceux de mon lycée public, mais ce qui est sûr c’est qu’ils ne passent pas leur temps à faire de la discipline, et que les élèves travaillent -beaucoup d’ailleurs pour la plupart. Je pense que le fait de devoir participer à Affelnet incite les parents à jouer la carte du privé dès le départ, afin de garantir une place sur le long terme à leurs enfants. Mais bien entendu Stan n’est pas le seul choix, particulièrement quand on a de gros moyens comme la ministre de l’EN: il y a des écoles privées laïques et des écoles privées catholiques qui n’ont pas la même réputation problématique que Stanislas.
- EdithWGrand sage
Dans mon coin de moyenne montagne un peu réac, il y a encore le contexte familial qui joue. Il y a 50 ans, les familles catholiques allaient au privé et les "protestantes" (il n'y en avait pas mais le vocable persistait, en gros ça correspondait aux mécréants) au public. Même sociologie exactement, en primaire c'est encore pareil (on ne parle plus de protestants quand même), avec des transferts du public vers le privé régulièrement dès qu'un parent se fâche avec un des maîtres du public. A titre perso, j'y ai mis ma fille car elle peut y aller à pied, seule, alors que l'école publique exige de traverser ou longer plusieurs rues très passantes et de marcher 30 minutes en pente, dangereux en hiver.
Pour le second degré, le privé est nettement moins bon (ils ont un lycée technologique renommé, qui est plein, mais les filières générales sont à la peine), donc le collège et le lycée publics ont beaucoup plus d'élèves et de profs titulaires... et la majorité des anciens du primaire privé arrive au lycée public car c'est le seul à proposer des spé scientifiques et littéraires, là où le privé ne propose que l'équivalent de la filière ES, et du pro/techno.
Les familles des deux systèmes ont le même profil... les personnes les plus aisées/CSP+ que je connais (cadre sup, magistrat, gros commerçant...) ont leurs enfants dans le public mais le choix plus vaste des spé et des options y est peut-être pour quelque chose.
Je suis persuadée que, sauf pour les familles CSP+++ qui choisissent des établissements privés pour l'entre soi (quand elles ont le choix), mettre ses enfants dans le public ou le privé est souvent un choix par défaut : proximité, copains qui y sont, options, harcèlement mal géré dans un des deux systèmes... N'oublions pas que 7 élèves sur 10 passeront par les deux systèmes pendant leur scolarité.
Pour le second degré, le privé est nettement moins bon (ils ont un lycée technologique renommé, qui est plein, mais les filières générales sont à la peine), donc le collège et le lycée publics ont beaucoup plus d'élèves et de profs titulaires... et la majorité des anciens du primaire privé arrive au lycée public car c'est le seul à proposer des spé scientifiques et littéraires, là où le privé ne propose que l'équivalent de la filière ES, et du pro/techno.
Les familles des deux systèmes ont le même profil... les personnes les plus aisées/CSP+ que je connais (cadre sup, magistrat, gros commerçant...) ont leurs enfants dans le public mais le choix plus vaste des spé et des options y est peut-être pour quelque chose.
Je suis persuadée que, sauf pour les familles CSP+++ qui choisissent des établissements privés pour l'entre soi (quand elles ont le choix), mettre ses enfants dans le public ou le privé est souvent un choix par défaut : proximité, copains qui y sont, options, harcèlement mal géré dans un des deux systèmes... N'oublions pas que 7 élèves sur 10 passeront par les deux systèmes pendant leur scolarité.
- JennyMédiateur
Dandelion : Pas forcément pour la poursuite d’études. En réalité, pour un bon élève sérieux, il est plus facile d’intégrer un grand lycée en venant de REP. Idem en lycée sensible où CEP et cordées permettent de très belles poursuites d’études. Certaines familles font ce choix.
On parle cependant pour le privé laïque comme pour les cordées d’une infime partie des élèves, brillants, qui réussiront quel que soit le contexte.
Certains lycées publics sont plus calmes que d’autres aussi. Ton contexte d’enseignement n’est pas forcément celui des collègues d’autres lycées.
On parle cependant pour le privé laïque comme pour les cordées d’une infime partie des élèves, brillants, qui réussiront quel que soit le contexte.
Certains lycées publics sont plus calmes que d’autres aussi. Ton contexte d’enseignement n’est pas forcément celui des collègues d’autres lycées.
- LiliFranceNiveau 5
Mon cas est particulier, mais personnellement, cette année, j'ai été contrainte de scolariser mes enfants dans le privé (alors que je suis prof du public) pour la simple et bonne raison que pour inscrire son enfant à l'école publique, il faut absolument une adresse (et, si possible, dans un quartier fréquentable et proche des transports et lieux de travail de chacun dans la famille) dans la ville en question... Ayant appris ma mutation tardivement (officiellement, début juillet), ma priorité a été de trouver une école pour mes enfants et je me suis rendu compte que le plus simple, sans logement fixe, était de me rabattre sur le privé (ou le public "sélectif" type "section internationale" ou classe CHAM...)...
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