- nonoHabitué du forum
J'ai fait grève hier mais je ne la ferai pas mardi.TFS a écrit:Le SNES appelle à remettre ça dès mardi, va proposer à la FSU et à ttes les autres OS de s'y joindre, et également de lancer un plan d'action large et unitaire au retour des congés d'hiver.
Message envoyé à tous ses syndiqués:
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Une grève réussie
47 % des personnels des collèges, des lycées et des CIO étaient en grève aujourd’hui à l’appel du SNES-FSU et d’une large intersyndicale. Une mobilisation réussie, la plus forte depuis janvier 2022 et l’épisode Ibiza/Blanquer ! Cette journée marque la colère des collègues face au mépris de la ministre. Mais il s’est surtout exprimé l’exigence d’une revalorisation salariale immédiate et un refus clair et net du « choc des savoirs » synonyme de tri des élèves. Les cortèges dynamiques confirment la combativité de la profession : le mépris, ça suffit ! Du respect et de l’ambition pour nos professions et nos élèves ! https://www.snes.edu/article/greve-du-1er-fevrier-une-mobilisation-reussie/
Non au « choc des savoirs », oui au choc des salaires
Cette journée a été très scrutée rue de Grenelle et à Matignon, nous avons marqué des points. Le message doit être clair : montrons mardi et tout au long de la semaine que nous sommes prêt.es à continuer ! Un rebond est donc nécessaire dès la semaine prochaine, à la veille des premiers congés d’hiver. Vous avez été nombreuses et nombreux à l’exprimer dans les cortèges comme dans la consultation que le SNES-FSU a organisée auprès de ses adhérent·es. La contestation qui s’est exprimée ce 1er février doit trouver des prolongements pour obtenir l’ouverture de négociations sérieuses sur les salaires et l’abandon du « choc des savoirs ». Les textes qui imposeront les groupes de niveau au collège seront d’ailleurs présentés au Conseil supérieur de l’Éducation (CSE) le jeudi 8 février. Dès la semaine prochaine, amplifions la mobilisation pour être en position de force et gagner !
Grève mardi 6 février
Le SNES-FSU propose de poursuivre avec une nouvelle journée de grève dans le second degré mardi 6 février dans le cadre d’une semaine de mobilisation. Des actions diversifiées seront en outre proposées le reste de la semaine pour faire entendre les revendications des personnels pour l’école publique, laïque et obligatoire et l’augmentation des salaires : interpellation des élu.es, réunions avec les parents, AG d’établissement, installation de banderoles, communiqué à la presse locale… Chaque initiative doit contribuer à faire entendre la colère dans les collèges, les lycées et CIO. Le SNES-FSU appelle les personnels à se réunir dans les établissements pour mettre en débat et décider collectivement les actions à mener la semaine prochaine en plus de la grève mardi.
Inscrire l’action dans la durée
Le SNES-FSU a fait la proposition à la FSU d’inscrire cette journée de mobilisation dans une semaine d’actions. Cette proposition sera aussi faite ce 2 février aux autres organisations syndicales afin de garder le cadre le plus unitaire possible. Nous en communiquerons rapidement les conclusions. Pour le SNES-FSU, face au point de bascule qui menace notre École publique du fait du projet conservateur macroniste, il est indispensable d’inscrire l’action dans la durée. Nous articulerons donc les actions de la semaine prochaine avec la perspective d’un plan d’action pour défendre l’École publique au retour des vacances d’hiver, intégrant notamment l’action fonction publique du 19 mars.
A mardi, à nouveau dans la rue !
Bien cordialement Sophie Vénétitay, secrétaire générale
Gwénaël Le Paih, Emmanuel Séchet, secrétaires généraux adjoints
On n'a pas été entendu, ces rassemblements me semblent inutiles et je ne supporte plus ces chorégraphies et ces chants mièvres.
L'enseignement en France (comme dans beaucoup de pays d'ailleurs) est en train de crever.
Le mépris des médias et de beaucoup de parents. Et pas envie de danser ou chanter dessus.
Je ne crois plus en une grève dure et durable.
Coup de blues ce matin...
- Ajonc35Sage
Pour que ça marche, il faudrait être un vrai groupe de pression ayant ses entrées au ministère avec des réunions entre- soi et donnant- donnant. Ce n'est pas possible pour les personnels de l'EN.nono a écrit:J'ai fait grève hier mais je ne la ferai pas mardi.TFS a écrit:Le SNES appelle à remettre ça dès mardi, va proposer à la FSU et à ttes les autres OS de s'y joindre, et également de lancer un plan d'action large et unitaire au retour des congés d'hiver.
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Une grève réussie
47 % des personnels des collèges, des lycées et des CIO étaient en grève aujourd’hui à l’appel du SNES-FSU et d’une large intersyndicale. Une mobilisation réussie, la plus forte depuis janvier 2022 et l’épisode Ibiza/Blanquer ! Cette journée marque la colère des collègues face au mépris de la ministre. Mais il s’est surtout exprimé l’exigence d’une revalorisation salariale immédiate et un refus clair et net du « choc des savoirs » synonyme de tri des élèves. Les cortèges dynamiques confirment la combativité de la profession : le mépris, ça suffit ! Du respect et de l’ambition pour nos professions et nos élèves ! https://www.snes.edu/article/greve-du-1er-fevrier-une-mobilisation-reussie/
Non au « choc des savoirs », oui au choc des salaires
Cette journée a été très scrutée rue de Grenelle et à Matignon, nous avons marqué des points. Le message doit être clair : montrons mardi et tout au long de la semaine que nous sommes prêt.es à continuer ! Un rebond est donc nécessaire dès la semaine prochaine, à la veille des premiers congés d’hiver. Vous avez été nombreuses et nombreux à l’exprimer dans les cortèges comme dans la consultation que le SNES-FSU a organisée auprès de ses adhérent·es. La contestation qui s’est exprimée ce 1er février doit trouver des prolongements pour obtenir l’ouverture de négociations sérieuses sur les salaires et l’abandon du « choc des savoirs ». Les textes qui imposeront les groupes de niveau au collège seront d’ailleurs présentés au Conseil supérieur de l’Éducation (CSE) le jeudi 8 février. Dès la semaine prochaine, amplifions la mobilisation pour être en position de force et gagner !
Grève mardi 6 février
Le SNES-FSU propose de poursuivre avec une nouvelle journée de grève dans le second degré mardi 6 février dans le cadre d’une semaine de mobilisation. Des actions diversifiées seront en outre proposées le reste de la semaine pour faire entendre les revendications des personnels pour l’école publique, laïque et obligatoire et l’augmentation des salaires : interpellation des élu.es, réunions avec les parents, AG d’établissement, installation de banderoles, communiqué à la presse locale… Chaque initiative doit contribuer à faire entendre la colère dans les collèges, les lycées et CIO. Le SNES-FSU appelle les personnels à se réunir dans les établissements pour mettre en débat et décider collectivement les actions à mener la semaine prochaine en plus de la grève mardi.
Inscrire l’action dans la durée
Le SNES-FSU a fait la proposition à la FSU d’inscrire cette journée de mobilisation dans une semaine d’actions. Cette proposition sera aussi faite ce 2 février aux autres organisations syndicales afin de garder le cadre le plus unitaire possible. Nous en communiquerons rapidement les conclusions. Pour le SNES-FSU, face au point de bascule qui menace notre École publique du fait du projet conservateur macroniste, il est indispensable d’inscrire l’action dans la durée. Nous articulerons donc les actions de la semaine prochaine avec la perspective d’un plan d’action pour défendre l’École publique au retour des vacances d’hiver, intégrant notamment l’action fonction publique du 19 mars.
A mardi, à nouveau dans la rue !
Bien cordialement Sophie Vénétitay, secrétaire générale
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On n'a pas été entendu, ces rassemblements me semblent inutiles et je ne supporte plus ces chorégraphies et ces chants mièvres.
L'enseignement en France (comme dans beaucoup de pays d'ailleurs) est en train de crever.
Le mépris des médias et de beaucoup de parents. Et pas envie de danser ou chanter dessus.
Je ne crois plus en une grève dure et durable.
Coup de blues ce matin...
A comparer avec les manifestations des agriculteurs. La, il y a du lobbying, des gens qui parlent haut et fort et qui font peur, avec des vérités, mais aussi des mensonges ( mes parents étaient agriculteurs, j'ai presque toujours travaillé en lepa, j'ai aussi de la famille, des amis qui sont dans l'agriculture et tout ce qui est dit n'est pas vrai. Mais ça arrange tout le monde, les politiques d'abord)
- Flo44Érudit
Mardi je n'ai pas cours. Je ne sais pas si j'irai manifester (j'ai été malade, j'ai repris pas en forme, j'ai pris plein de retard...).
J'aimerais bien cette fois qu'on ait un mot d'ordre de grève de plusieurs jours, pas juste mardi ! On parle d'actions, mais dans mon collège il ne se passe jamais rien. Pourtant là on était motivés, les 3/4 des profs ont fait grève. Les deux seuls qui ne l'a pas faite, sont un collègue d'anglais qui ne la fait jamais et ... le correspondant syndical.
J'aimerais bien cette fois qu'on ait un mot d'ordre de grève de plusieurs jours, pas juste mardi ! On parle d'actions, mais dans mon collège il ne se passe jamais rien. Pourtant là on était motivés, les 3/4 des profs ont fait grève. Les deux seuls qui ne l'a pas faite, sont un collègue d'anglais qui ne la fait jamais et ... le correspondant syndical.
- JacqGuide spirituel
nono a écrit:TFS a écrit:Le SNES appelle à remettre ça dès mardi, va proposer à la FSU et à ttes les autres OS de s'y joindre, et également de lancer un plan d'action large et unitaire au retour des congés d'hiver.
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J'ai fait grève hier mais je ne la ferai pas mardi.
On n'a pas été entendu, ces rassemblements me semblent inutiles et je ne supporte plus ces chorégraphies et ces chants mièvres.
L'enseignement en France (comme dans beaucoup de pays d'ailleurs) est en train de crever.
Le mépris des médias et de beaucoup de parents. Et pas envie de danser ou chanter dessus.
Je ne crois plus en une grève dure et durable.
Coup de blues ce matin...
1/3 de mon lycée était dans la rue, mais peu de gréviste (en LP comme toi, beaucoup de classes absentes, car cumule d'une première période de stages qui se détermine et une nouvelle qui débute, les deux se chevauchant sur une semaine, donc très peu de cours).
En grève mardi prochain : non, je n'ai pas cours ce jour (élèves en stage).
Manifestation ? Pourquoi pas...
Mais je ne suis pas d'accord avec le mot d'ordre.
Pour l'instant ce qui importe ce sont la réforme du LP (stages notamment) et la réforme du collège et les conséquences que cela a. Hier il y a fallu expliquer aux journalistes surpris de voir des banderoles LP que non, notre mobilisation n'était pas pour les salaires en LP mais bien sur l'articulation de toute la scolarité de nos élèves de LP. Si c'est pour refaire la même chose, ce sera sans moi. Pas un mot dans les grands médias à ce sujet alors que, cela semble échapper à beaucoup, dont beaucoup de collègues, la journée du 1er était une journée de mobilisation contre la réforme du LP.
D'ailleurs, dans le cortège de ma ville, si les PLP ne faisaient pas le gros des troupes, si nous regardons le nombre de manifestants LP rapporté au nombre des enseignants, primaire, collège, lycée général et techno, il n'y avait pas photo (alors que rappelons, les élèves de LP ne forme qu'un petit 1/3 des élèves de lycée, lycée seulement). .
- Charles-MauriceNiveau 10
Affligeant surtout de constater que le mouvement est réduit à l'écume politico-mediatique. La ministre va être poussée à la démission. Mais c'est une victoire à la Pirrhus, comme celle pour les masques et contre Blanquer. Elle n'est rien, ne décide rien, anonne un discours formaté.
Et les vraies revendications de fond: salaires, niveau de recrutement, conditions de travail, seront passées sous silence. Un échec de plus.
Et les vraies revendications de fond: salaires, niveau de recrutement, conditions de travail, seront passées sous silence. Un échec de plus.
- Reine MargotDemi-dieu
Dans ma ville hier, très peu de monde, j'étais très déçue, il pleuvait et certains axes étaient bloqués par les agriculteurs, mais quand même.
On aura ce qu'on mérite.
On aura ce qu'on mérite.
_________________
Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- Clecle78Bon génie
Ce matin la ministre était à la télé, bien décidée à s'accrocher comme une moule à son rocher. Et sachez que son "projet" est déjà "phasé". Rien que sa voix doucereuse et ce langage technocratique me donnent envie de hurler. C'est vraiment pas possible ...
- stenchMonarque
Je n'ai exceptionnellement pas cours aujourd'hui, et jamais cours le lundi. Ayant été gréviste hier, si je refais celle de mardi, ça me coutera beaucoup trop cher pour tenir. Quasiment une semaine me sera retenue.
_________________
"Nous ne défendons pas la nature, nous sommes la nature qui se défend." Yannis Youlountas
"Ils veulent dessiner l'apartheid, on dessinera le maquis."
- Clecle78Bon génie
S'il n'y a pas d'appel à la grève lundi aucune raison qu'on te retienne ta journée.
- pépé46Niveau 2
Pour un mouvement réussi, la condition sine qua non c'est de cesser d'opposer profs du public et du privé , de cesser de regarder son nombril de prof des écoles, du collège, du lycée, lycée pro, agricole, ...l'essentiel est commun à tous toutes !
Seul un front uni peut faire aboutir nos revendications. Exit ces syndicats qui ne songent qu'à tirer la couverture à eux ! Ils doivent être à notre service et non l'inverse
Seul un front uni peut faire aboutir nos revendications. Exit ces syndicats qui ne songent qu'à tirer la couverture à eux ! Ils doivent être à notre service et non l'inverse
_________________
“A line is a dot that went for a walk”
"Vox populi vexe Dei".
- JennyMédiateur
L’arrêt Omont pourrait s’appliquer.
Stench risque de se voir retirer 5/30e.
Stench risque de se voir retirer 5/30e.
- stenchMonarque
Jenny a écrit:L’arrêt Omont pourrait s’appliquer.
Stench risque de se voir retirer 5/30e.
Exactement.
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"Nous ne défendons pas la nature, nous sommes la nature qui se défend." Yannis Youlountas
"Ils veulent dessiner l'apartheid, on dessinera le maquis."
- EnaecoVénérable
Jenny a écrit:L’arrêt Omont pourrait s’appliquer.
Stench risque de se voir retirer 5/30e.
Il faudrait prouver qu'il a repris le travail aujourd'hui.
Un petit mail à l'administration ou aux élèves pour plus tard ? Au cas où...
- nonoHabitué du forum
D'accord avec toi dans l'ensemble mais pas avec ce que j'ai graissé. J'ai manifesté aussi pour les salaires.Jacq a écrit:nono a écrit:TFS a écrit:Le SNES appelle à remettre ça dès mardi, va proposer à la FSU et à ttes les autres OS de s'y joindre, et également de lancer un plan d'action large et unitaire au retour des congés d'hiver.
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J'ai fait grève hier mais je ne la ferai pas mardi.
On n'a pas été entendu, ces rassemblements me semblent inutiles et je ne supporte plus ces chorégraphies et ces chants mièvres.
L'enseignement en France (comme dans beaucoup de pays d'ailleurs) est en train de crever.
Le mépris des médias et de beaucoup de parents. Et pas envie de danser ou chanter dessus.
Je ne crois plus en une grève dure et durable.
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1/3 de mon lycée était dans la rue, mais peu de gréviste (en LP comme toi, beaucoup de classes absentes, car cumule d'une première période de stages qui se détermine et une nouvelle qui débute, les deux se chevauchant sur une semaine, donc très peu de cours).
En grève mardi prochain : non, je n'ai pas cours ce jour (élèves en stage).
Manifestation ? Pourquoi pas...
Mais je ne suis pas d'accord avec le mot d'ordre.
Pour l'instant ce qui importe ce sont la réforme du LP (stages notamment) et la réforme du collège et les conséquences que cela a. Hier il y a fallu expliquer aux journalistes surpris de voir des banderoles LP que non, notre mobilisation n'était pas pour les salaires en LP mais bien sur l'articulation de toute la scolarité de nos élèves de LP. Si c'est pour refaire la même chose, ce sera sans moi. Pas un mot dans les grands médias à ce sujet alors que, cela semble échapper à beaucoup, dont beaucoup de collègues, la journée du 1er était une journée de mobilisation contre la réforme du LP.
D'ailleurs, dans le cortège de ma ville, si les PLP ne faisaient pas le gros des troupes, si nous regardons le nombre de manifestants LP rapporté au nombre des enseignants, primaire, collège, lycée général et techno, il n'y avait pas photo (alors que rappelons, les élèves de LP ne forme qu'un petit 1/3 des élèves de lycée, lycée seulement). .
_________________
Prof en LP
- Pourquoi 3,14159Expert
Personnellement seule l'augmentation de la somme qui tombe sur mon compte en banque m'intéresse. Avec 1000€ en plus je reviens en cours pour mettre des p'tits bonshommes verts à mes terminales.
_________________
"Placez votre main sur un poêle une minute et ça vous semble durer une heure. Asseyez vous auprès d'une jolie fille une heure et ça vous semble durer une minute. C'est ça la relativité. " (Albert Einstein).
- profdoctoujoursNiveau 7
Jacq a écrit:nono a écrit:TFS a écrit:Le SNES appelle à remettre ça dès mardi, va proposer à la FSU et à ttes les autres OS de s'y joindre, et également de lancer un plan d'action large et unitaire au retour des congés d'hiver.
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J'ai fait grève hier mais je ne la ferai pas mardi.
On n'a pas été entendu, ces rassemblements me semblent inutiles et je ne supporte plus ces chorégraphies et ces chants mièvres.
L'enseignement en France (comme dans beaucoup de pays d'ailleurs) est en train de crever.
Le mépris des médias et de beaucoup de parents. Et pas envie de danser ou chanter dessus.
Je ne crois plus en une grève dure et durable.
Coup de blues ce matin...
1/3 de mon lycée était dans la rue, mais peu de gréviste (en LP comme toi, beaucoup de classes absentes, car cumule d'une première période de stages qui se détermine et une nouvelle qui débute, les deux se chevauchant sur une semaine, donc très peu de cours).
En grève mardi prochain : non, je n'ai pas cours ce jour (élèves en stage).
Manifestation ? Pourquoi pas...
Mais je ne suis pas d'accord avec le mot d'ordre.
Pour l'instant ce qui importe ce sont la réforme du LP (stages notamment) et la réforme du collège et les conséquences que cela a. Hier il y a fallu expliquer aux journalistes surpris de voir des banderoles LP que non, notre mobilisation n'était pas pour les salaires en LP mais bien sur l'articulation de toute la scolarité de nos élèves de LP. Si c'est pour refaire la même chose, ce sera sans moi. Pas un mot dans les grands médias à ce sujet alors que, cela semble échapper à beaucoup, dont beaucoup de collègues, la journée du 1er était une journée de mobilisation contre la réforme du LP.
D'ailleurs, dans le cortège de ma ville, si les PLP ne faisaient pas le gros des troupes, si nous regardons le nombre de manifestants LP rapporté au nombre des enseignants, primaire, collège, lycée général et techno, il n'y avait pas photo (alors que rappelons, les élèves de LP ne forme qu'un petit 1/3 des élèves de lycée, lycée seulement). .
Tout à fait d'accord.
Bien sûr, les revendications salariales sont importantes. Mais je trouve qu'elles éclipsent tout le reste. Or, les autres revendications sont encore plus importantes selon moi, mais elles viennent toujours en second. Je pense qu'on gagnerait à parler davantage de la DHG, des problèmes autour de la réforme du LP, des groupes de niveau au collège, du nombre d'élèves par classe, des sous-effectifs au niveau des AED, des locaux parfois désastreux, sans doute des choses spécifiques aussi aux PE dont j'ai moins connaissance... Bref, j'aimerai qu'on mette davantage en avant tous les problèmes dans les co ditions de travail des profs et des élèves. Ce qui ne veut pas dire abandonner les revendications salariales, mais ne pas parler que de ça. J'ai l'impression que la plupart des gens ne sont même pas au courant qu'il y a une réforme du LP. Et puis ainsi, le message que les gens retiendraient serait "le gouvernement détruit les conditions d'apprentissage des élèves", ce qui fonctionnerait bien mieux pour gagner à nous l'opinion publique que "les profs réclament une hausse de salaire", même si celle-ci est légitime.
En grève hier, je suis dégoûtée. On n'a pas parlé de nous (mais c'était prévisible). Tout ce qu'on gagnera, ce sera peut-être le départ d'AOC (et encore, rien de certain), alors que ce n'est pas elle le problème.
- Ajonc35Sage
Comme tous les vendredis, je croise les mêmes assistantes maternelles. Et petite discussion. Elles s'exclament : "ah oui, on n'a pas parlé des profs hier soir aux infos!"profdoctoujours a écrit:Jacq a écrit:nono a écrit:TFS a écrit:Le SNES appelle à remettre ça dès mardi, va proposer à la FSU et à ttes les autres OS de s'y joindre, et également de lancer un plan d'action large et unitaire au retour des congés d'hiver.
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J'ai fait grève hier mais je ne la ferai pas mardi.
On n'a pas été entendu, ces rassemblements me semblent inutiles et je ne supporte plus ces chorégraphies et ces chants mièvres.
L'enseignement en France (comme dans beaucoup de pays d'ailleurs) est en train de crever.
Le mépris des médias et de beaucoup de parents. Et pas envie de danser ou chanter dessus.
Je ne crois plus en une grève dure et durable.
Coup de blues ce matin...
1/3 de mon lycée était dans la rue, mais peu de gréviste (en LP comme toi, beaucoup de classes absentes, car cumule d'une première période de stages qui se détermine et une nouvelle qui débute, les deux se chevauchant sur une semaine, donc très peu de cours).
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Mais je ne suis pas d'accord avec le mot d'ordre.
Pour l'instant ce qui importe ce sont la réforme du LP (stages notamment) et la réforme du collège et les conséquences que cela a. Hier il y a fallu expliquer aux journalistes surpris de voir des banderoles LP que non, notre mobilisation n'était pas pour les salaires en LP mais bien sur l'articulation de toute la scolarité de nos élèves de LP. Si c'est pour refaire la même chose, ce sera sans moi. Pas un mot dans les grands médias à ce sujet alors que, cela semble échapper à beaucoup, dont beaucoup de collègues, la journée du 1er était une journée de mobilisation contre la réforme du LP.
D'ailleurs, dans le cortège de ma ville, si les PLP ne faisaient pas le gros des troupes, si nous regardons le nombre de manifestants LP rapporté au nombre des enseignants, primaire, collège, lycée général et techno, il n'y avait pas photo (alors que rappelons, les élèves de LP ne forme qu'un petit 1/3 des élèves de lycée, lycée seulement). .
Tout à fait d'accord.
Bien sûr, les revendications salariales sont importantes. Mais je trouve qu'elles éclipsent tout le reste. Or, les autres revendications sont encore plus importantes selon moi, mais elles viennent toujours en second. Je pense qu'on gagnerait à parler davantage de la DHG, des problèmes autour de la réforme du LP, des groupes de niveau au collège, du nombre d'élèves par classe, des sous-effectifs au niveau des AED, des locaux parfois désastreux, sans doute des choses spécifiques aussi aux PE dont j'ai moins connaissance... Bref, j'aimerai qu'on mette davantage en avant tous les problèmes dans les co ditions de travail des profs et des élèves. Ce qui ne veut pas dire abandonner les revendications salariales, mais ne pas parler que de ça. J'ai l'impression que la plupart des gens ne sont même pas au courant qu'il y a une réforme du LP. Et puis ainsi, le message que les gens retiendraient serait "le gouvernement détruit les conditions d'apprentissage des élèves", ce qui fonctionnerait bien mieux pour gagner à nous l'opinion publique que "les profs réclament une hausse de salaire", même si celle-ci est légitime.
En grève hier, je suis dégoûtée. On n'a pas parlé de nous (mais c'était prévisible). Tout ce qu'on gagnera, ce sera peut-être le départ d'AOC (et encore, rien de certain), alors que ce n'est pas elle le problème.
- Mcready1Fidèle du forum
Oui, et il faut admettre que, globalement, dans les médias (la 2 et la 3 Régionale), c'était : "Les enseignants en grève, froissés par les propos de la ministre."
Autant dire que les gens extérieurs à l'EN, je les vois bien dire "Oh ! Les pauvres choupinous ! Ils sont froissés, ils ne sont pas contents !"
Bref ! Déjà, non seulement on n'est pas entendus, mais, en plus, on nous fait passer pour des clowns.
Autant dire que les gens extérieurs à l'EN, je les vois bien dire "Oh ! Les pauvres choupinous ! Ils sont froissés, ils ne sont pas contents !"
Bref ! Déjà, non seulement on n'est pas entendus, mais, en plus, on nous fait passer pour des clowns.
- somacNiveau 7
profdoctoujours a écrit:Jacq a écrit:nono a écrit:TFS a écrit:Le SNES appelle à remettre ça dès mardi, va proposer à la FSU et à ttes les autres OS de s'y joindre, et également de lancer un plan d'action large et unitaire au retour des congés d'hiver.
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Gwénaël Le Paih, Emmanuel Séchet, secrétaires généraux adjoints
J'ai fait grève hier mais je ne la ferai pas mardi.
On n'a pas été entendu, ces rassemblements me semblent inutiles et je ne supporte plus ces chorégraphies et ces chants mièvres.
L'enseignement en France (comme dans beaucoup de pays d'ailleurs) est en train de crever.
Le mépris des médias et de beaucoup de parents. Et pas envie de danser ou chanter dessus.
Je ne crois plus en une grève dure et durable.
Coup de blues ce matin...
1/3 de mon lycée était dans la rue, mais peu de gréviste (en LP comme toi, beaucoup de classes absentes, car cumule d'une première période de stages qui se détermine et une nouvelle qui débute, les deux se chevauchant sur une semaine, donc très peu de cours).
En grève mardi prochain : non, je n'ai pas cours ce jour (élèves en stage).
Manifestation ? Pourquoi pas...
Mais je ne suis pas d'accord avec le mot d'ordre.
Pour l'instant ce qui importe ce sont la réforme du LP (stages notamment) et la réforme du collège et les conséquences que cela a. Hier il y a fallu expliquer aux journalistes surpris de voir des banderoles LP que non, notre mobilisation n'était pas pour les salaires en LP mais bien sur l'articulation de toute la scolarité de nos élèves de LP. Si c'est pour refaire la même chose, ce sera sans moi. Pas un mot dans les grands médias à ce sujet alors que, cela semble échapper à beaucoup, dont beaucoup de collègues, la journée du 1er était une journée de mobilisation contre la réforme du LP.
D'ailleurs, dans le cortège de ma ville, si les PLP ne faisaient pas le gros des troupes, si nous regardons le nombre de manifestants LP rapporté au nombre des enseignants, primaire, collège, lycée général et techno, il n'y avait pas photo (alors que rappelons, les élèves de LP ne forme qu'un petit 1/3 des élèves de lycée, lycée seulement). .
Tout à fait d'accord.
Bien sûr, les revendications salariales sont importantes. Mais je trouve qu'elles éclipsent tout le reste. Or, les autres revendications sont encore plus importantes selon moi, mais elles viennent toujours en second. Je pense qu'on gagnerait à parler davantage de la DHG, des problèmes autour de la réforme du LP, des groupes de niveau au collège, du nombre d'élèves par classe, des sous-effectifs au niveau des AED, des locaux parfois désastreux, sans doute des choses spécifiques aussi aux PE dont j'ai moins connaissance... Bref, j'aimerai qu'on mette davantage en avant tous les problèmes dans les co ditions de travail des profs et des élèves. Ce qui ne veut pas dire abandonner les revendications salariales, mais ne pas parler que de ça. J'ai l'impression que la plupart des gens ne sont même pas au courant qu'il y a une réforme du LP. Et puis ainsi, le message que les gens retiendraient serait "le gouvernement détruit les conditions d'apprentissage des élèves", ce qui fonctionnerait bien mieux pour gagner à nous l'opinion publique que "les profs réclament une hausse de salaire", même si celle-ci est légitime.
En grève hier, je suis dégoûtée. On n'a pas parlé de nous (mais c'était prévisible). Tout ce qu'on gagnera, ce sera peut-être le départ d'AOC (et encore, rien de certain), alors que ce n'est pas elle le problème.
Pour moi c'est l'inverse.
Nous sommes déconsidérés.
La considération vient des conditions de travail (effectifs, réformes, le bâti...) et du statut social, donc du salaire.
Le jour où nous serons payés comme il se doit, le reste suivra.
Par ailleurs le but des grèves n'est pas de plaire à l'opinion publique (même si c'est mieux aussi).
Et la population ne sait pas ce que sont la DHG, les groupes de niveaux... et ce n'est pas en regardant les infos à la télé (sauf exception) qu'ils vont l'apprendre.
- pépé46Niveau 2
profdoctoujours a écrit:Jacq a écrit:nono a écrit:TFS a écrit:Le SNES appelle à remettre ça dès mardi, va proposer à la FSU et à ttes les autres OS de s'y joindre, et également de lancer un plan d'action large et unitaire au retour des congés d'hiver.
Message envoyé à tous ses syndiqués:
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Une grève réussie
[...]
Non au « choc des savoirs », oui au choc des salaires
[...]
Grève mardi 6 février
[...]
Inscrire l’action dans la durée
[...]
A mardi, à nouveau dans la rue !
Bien cordialement Sophie Vénétitay, secrétaire générale
Gwénaël Le Paih, Emmanuel Séchet, secrétaires généraux adjoints
J'ai fait grève hier mais je ne la ferai pas mardi.
On n'a pas été entendu, ces rassemblements me semblent inutiles et je ne supporte plus ces chorégraphies et ces chants mièvres.
L'enseignement en France (comme dans beaucoup de pays d'ailleurs) est en train de crever.
Le mépris des médias et de beaucoup de parents. Et pas envie de danser ou chanter dessus.
Je ne crois plus en une grève dure et durable.
Coup de blues ce matin...
1/3 de mon lycée était dans la rue, mais peu de gréviste (en LP comme toi, beaucoup de classes absentes, car cumule d'une première période de stages qui se détermine et une nouvelle qui débute, les deux se chevauchant sur une semaine, donc très peu de cours).
En grève mardi prochain : non, je n'ai pas cours ce jour (élèves en stage).
Manifestation ? Pourquoi pas...
Mais je ne suis pas d'accord avec le mot d'ordre.
Pour l'instant ce qui importe ce sont la réforme du LP (stages notamment) et la réforme du collège et les conséquences que cela a. Hier il y a fallu expliquer aux journalistes surpris de voir des banderoles LP que non, notre mobilisation n'était pas pour les salaires en LP mais bien sur l'articulation de toute la scolarité de nos élèves de LP. Si c'est pour refaire la même chose, ce sera sans moi. Pas un mot dans les grands médias à ce sujet alors que, cela semble échapper à beaucoup, dont beaucoup de collègues, la journée du 1er était une journée de mobilisation contre la réforme du LP.
D'ailleurs, dans le cortège de ma ville, si les PLP ne faisaient pas le gros des troupes, si nous regardons le nombre de manifestants LP rapporté au nombre des enseignants, primaire, collège, lycée général et techno, il n'y avait pas photo (alors que rappelons, les élèves de LP ne forme qu'un petit 1/3 des élèves de lycée, lycée seulement). .
Tout à fait d'accord.
Bien sûr, les revendications salariales sont importantes. Mais je trouve qu'elles éclipsent tout le reste. Or, les autres revendications sont encore plus importantes selon moi, mais elles viennent toujours en second. Je pense qu'on gagnerait à parler davantage de la DHG, des problèmes autour de la réforme du LP, des groupes de niveau au collège, du nombre d'élèves par classe, des sous-effectifs au niveau des AED, des locaux parfois désastreux, sans doute des choses spécifiques aussi aux PE dont j'ai moins connaissance... Bref, j'aimerai qu'on mette davantage en avant tous les problèmes dans les co ditions de travail des profs et des élèves. Ce qui ne veut pas dire abandonner les revendications salariales, mais ne pas parler que de ça. J'ai l'impression que la plupart des gens ne sont même pas au courant qu'il y a une réforme du LP. Et puis ainsi, le message que les gens retiendraient serait "le gouvernement détruit les conditions d'apprentissage des élèves", ce qui fonctionnerait bien mieux pour gagner à nous l'opinion publique que "les profs réclament une hausse de salaire", même si celle-ci est légitime.
En grève hier, je suis dégoûtée. On n'a pas parlé de nous (mais c'était prévisible). Tout ce qu'on gagnera, ce sera peut-être le départ d'AOC (et encore, rien de certain), alors que ce n'est pas elle le problème.
Les revendications salariales sont fondamentales et prioritaires: on travaille mieux le ventre plein et avec un logement décent...
- Charles-MauriceNiveau 10
Les conditions d'apprentissage des élèves ne sont-elles pas dégradées par la pénurie de professeurs due à l'effondrement des rémunérations et à la détérioration des conditions de travail ?
- Ajonc35Sage
Oh combien vrai!Mcready1 a écrit:Oui, et il faut admettre que, globalement, dans les médias (la 2 et la 3 Régionale), c'était : "Les enseignants en grève, froissés par les propos de la ministre."
Autant dire que les gens extérieurs à l'EN, je les vois bien dire "Oh ! Les pauvres choupinous ! Ils sont froissés, ils ne sont pas contents !"
Bref ! Déjà, non seulement on n'est pas entendus, mais, en plus, on nous fait passer pour des clowns.
- JacqGuide spirituel
nono a écrit:D'accord avec toi dans l'ensemble mais pas avec ce que j'ai graissé. J'ai manifesté aussi pour les salaires.Jacq a écrit:nono a écrit:TFS a écrit:Le SNES appelle à remettre ça dès mardi, va proposer à la FSU et à ttes les autres OS de s'y joindre, et également de lancer un plan d'action large et unitaire au retour des congés d'hiver.
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Non au « choc des savoirs », oui au choc des salaires
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Grève mardi 6 février
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A mardi, à nouveau dans la rue !
Bien cordialement Sophie Vénétitay, secrétaire générale
Gwénaël Le Paih, Emmanuel Séchet, secrétaires généraux adjoints
J'ai fait grève hier mais je ne la ferai pas mardi.
On n'a pas été entendu, ces rassemblements me semblent inutiles et je ne supporte plus ces chorégraphies et ces chants mièvres.
L'enseignement en France (comme dans beaucoup de pays d'ailleurs) est en train de crever.
Le mépris des médias et de beaucoup de parents. Et pas envie de danser ou chanter dessus.
Je ne crois plus en une grève dure et durable.
Coup de blues ce matin...
1/3 de mon lycée était dans la rue, mais peu de gréviste (en LP comme toi, beaucoup de classes absentes, car cumule d'une première période de stages qui se détermine et une nouvelle qui débute, les deux se chevauchant sur une semaine, donc très peu de cours).
En grève mardi prochain : non, je n'ai pas cours ce jour (élèves en stage).
Manifestation ? Pourquoi pas...
Mais je ne suis pas d'accord avec le mot d'ordre.
Pour l'instant ce qui importe ce sont la réforme du LP (stages notamment) et la réforme du collège et les conséquences que cela a. Hier il y a fallu expliquer aux journalistes surpris de voir des banderoles LP que non, notre mobilisation n'était pas pour les salaires, en LP mais bien sur l'articulation de toute la scolarité de nos élèves de LP. Si c'est pour refaire la même chose, ce sera sans moi. Pas un mot dans les grands médias à ce sujet alors que, cela semble échapper à beaucoup, dont beaucoup de collègues, la journée du 1er était une journée de mobilisation contre la réforme du LP.
D'ailleurs, dans le cortège de ma ville, si les PLP ne faisaient pas le gros des troupes, si nous regardons le nombre de manifestants LP rapporté au nombre des enseignants, primaire, collège, lycée général et techno, il n'y avait pas photo (alors que rappelons, les élèves de LP ne forme qu'un petit 1/3 des élèves de lycée, lycée seulement). .
profdoctoujours a écrit:
Tout à fait d'accord.
Bien sûr, les revendications salariales sont importantes. Mais je trouve qu'elles éclipsent tout le reste. Or, les autres revendications sont encore plus importantes selon moi, mais elles viennent toujours en second. Je pense qu'on gagnerait à parler davantage de la DHG, des problèmes autour de la réforme du LP, des groupes de niveau au collège, du nombre d'élèves par classe, des sous-effectifs au niveau des AED, des locaux parfois désastreux, sans doute des choses spécifiques aussi aux PE dont j'ai moins connaissance... Bref, j'aimerai qu'on mette davantage en avant tous les problèmes dans les co ditions de travail des profs et des élèves. Ce qui ne veut pas dire abandonner les revendications salariales, mais ne pas parler que de ça. J'ai l'impression que la plupart des gens ne sont même pas au courant qu'il y a une réforme du LP. Et puis ainsi, le message que les gens retiendraient serait "le gouvernement détruit les conditions d'apprentissage des élèves", ce qui fonctionnerait bien mieux pour gagner à nous l'opinion publique que "les profs réclament une hausse de salaire", même si celle-ci est légitime.
En grève hier, je suis dégoûtée. On n'a pas parlé de nous (mais c'était prévisible). Tout ce qu'on gagnera, ce sera peut-être le départ d'AOC (et encore, rien de certain), alors que ce n'est pas elle le problème.
Ajonc35 a écrit:
Comme tous les vendredis, je croise les mêmes assistantes maternelles. Et petite discussion. Elles s'exclament : "ah oui, on n'a pas parlé des profs hier soir aux infos!"
J'aurais dû placer une virgule.
A l'origine, la manif était pour (contre) la réforme du LP. Ensuite sont venues se greffer d'autres revendications, dont les salaires.
Mais actuellement se jouent la réforme du LP, la réforme du collège (pour les deux, sans texte ou avec textes officiellement non validés), avec pour les deux des conséquences potentiellement désastreuses pour les élèves ou pour l'organisation de l'enseignement/des établissements. Se jouent les DHG qui remontent (donc les postes ouverts ou fermés, le mouvement inter). Arrive aussi la carte scolaire. Il y avait vraiment des enjeux structurels importants pour cette période de l'année dont dépend la rentrée 2024.
Les salaires, on est tous d'accord, mais l'intersyndicale (donc ce n'est pas une guéguerre de syndicats comme écrit plus haut) prévoyait une manif contre la réforme du LP. Donc récupérer une manif à laquelle nous (PLP) nous préparions depuis des semaines (tractage, mails aux parents, contact fédé parents) pour en faire tout autre chose, non.
Et qu'on ne vienne pas me dire qu'il faut être solidaires, unis... ou que je ne le suis pas.
Être solidaire aurait été éventuellement se joindre à ce mouvement déjà initié et y ajouter en arrière plan d'autres sujets (et là je pense que celui du collège est tout aussi important) mais le noyer sous une revendication qui peut se faire à n'importe quel moment de l'année.
En plus cela fait deux fois de suite qu'un mouvement destiné à mettre en lumière les soucis en LP se fait bouffer par une surmobilisation avec des revendications (légitimes, toutes légitimes, je suis ok pour cela) mais qui font qu'au niveau national le LP est encore noyé.
Au pire, il fallait se joindre en soutien aux LP le 1er et être clair, appeler à une seconde manif pour les salaires mardi prochain.
AOCasses-toi je m'en fiche ! Ce n'est pas AOC qui me gène, c'est la politique de Macron-Attal concernant le LP et maintenant le collège.
- *Ombre*Grand sage
Je suis d'accord. AOC n'est que l'exécutrice des basses-oeuvres de Macron et Attal. Je me moque bien que ce soit elle ou un autre qui fasse le sale boulot.
Les salaires, certes. Mais là, le truc qui urge, qui est insupportable, c'est la réforme structurelle prévue en LP et en collège. Si on laisse passer ça, on va tous terriblement en souffrir.
Les salaires, certes. Mais là, le truc qui urge, qui est insupportable, c'est la réforme structurelle prévue en LP et en collège. Si on laisse passer ça, on va tous terriblement en souffrir.
- Dame JouanneÉrudit
Il y a quelques années, j'aurais été d'accord. Mais plus maintenant. Ca fait plus de 20 ans que nous faisons des grèves contre les réformes, pour changer nos conditions de travail et la question du salaire a toujours été minimisée. Au bilan, notre salaire a largement baissé et je ne me souviens plus du jour où un ministre a fait marche arrière sur une réforme.*Ombre* a écrit:Je suis d'accord. AOC n'est que l'exécutrice des basses-oeuvres de Macron et Attal. Je me moque bien que ce soit elle ou un autre qui fasse le sale boulot.
Les salaires, certes. Mais là, le truc qui urge, qui est insupportable, c'est la réforme structurelle prévue en LP et en collège. Si on laisse passer ça, on va tous terriblement en souffrir.
Le jour où notre salaire sera revalorisé de façon significative, la façon dont nous sommes considérés changera également. Et nous pourrons mieux lutter contre les réformes ineptes. Tout est lié. Nos politiques n'ont du respect que pour l'argent (il n'y a qu'à voir comment se payent les députés et les sénateurs). Tant que nous nous laisserons marcher dessus question salaire nous n'aurons aucun poids.
- Pourquoi 3,14159Expert
+1, les priorités doivent être :
- en 1 : la revalorisation du salaire ;
- en 2 : la revalorisation du salaire ;
- en 3 : la revalorisation du salaire.
Le reste suivra.
- en 1 : la revalorisation du salaire ;
- en 2 : la revalorisation du salaire ;
- en 3 : la revalorisation du salaire.
Le reste suivra.
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"Placez votre main sur un poêle une minute et ça vous semble durer une heure. Asseyez vous auprès d'une jolie fille une heure et ça vous semble durer une minute. C'est ça la relativité. " (Albert Einstein).
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