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- MathadorEmpereur
Parmi la moitié des Français que tu mentionnes, un certain nombre n'ont postulé que près de chez eux (secteur privé ou FPT là où ce n'est pas trop bouché) ou bénéficient de logements sociaux dans des délais raisonnables (cat. B et C au MINEFI par exemple).Enaeco a écrit:Je ne suis pas certain que l'argument financier soit le premier (ça reste un job où on touchera au moins autant que la moitié des français).
3000 nets pour un certifié néo-tit, c'est le stade où je commencerais à envisager de repasser l'agrégation pour revenir durablement dans l'EN.Jenny a écrit:Avec une entrée dans le métier à 3000 euros nets et une progression de carrière un peu plus dynamique, je suis persuadée qu'on trouverait des étudiants motivés (et qu'on garderait aussi plus facilement des collègues déjà enseignants).
- EnaecoVénérable
Jenny a écrit:En tout cas, sur les stagiaires que j'accueille dans mes classes ou ceux des collègues, c'est vraiment un frein. Beaucoup de questions sur comment on peut gagner plus, sur le pacte, les heures supp... Les élèves ne les effraient pas, la paye et la question du logement oui.Enaeco a écrit:ça reste un job où on touchera au moins autant que la moitié des français).
Certes, mais à niveau d'études égal, le reste de la FP et le privé paient généralement mieux.
En région parisienne, rien d'étonnant. Le salaire est complètement inadapté et pour le coup, clairement repoussoir.
Pour le niveau d'études, il faut aussi voir ce qu'on a comme parcours et quels sont les opportunités. Quand on part en MEEF avec simplement un niveau L3, il faut voir quels masters on aurait été susceptible de faire et pour quels débouchés.
Si c'était si facile, il y aurait plus de reconversions.
- DicloniaExpert
GaliNéo a écrit:Tu pourrais penser aux collègues qui, à 100% en temps complet, ne sont pas à 1600€...Fortunio a écrit:Arrêtez de parler au nom de tous les professeurs avec votre "ON VEUT DU POGNON!'' Je travaille à temps partiel, 88% pour être précis et je gagne 2400€ par mois, je trouve ça plus que confortable pour bien vivre.
ben oui !
j'aimerais bien être à temps partiel et gagner 2400 !
- AngeleneNiveau 5
Fortunio a écrit:Arrêtez de parler au nom de tous les professeurs avec votre "ON VEUT DU POGNON!'' Je travaille à temps partiel, 88% pour être précis et je gagne 2400€ par mois, je trouve ça plus que confortable pour bien vivre. Mais qu'est-ce que vous en faites de tout votre "pognon" ??? L'Education nationale va mal, oui, c'est évident. Les problèmes sont multiples et ce n'est pas en revalorisant les salaires que tout va s'arranger. Cela ne réglera en rien les classes surchargées, les programmes intenables, les élèves ingérables, les réunionites etc. L'EN a inventé le pacte pour faire taire tous ceux qui voulaient gagner plus. J'ai honte de ma profession quand j'entends la ritournelle caricaturale du salaire... Sortez de vos salles des profs et ouvrez les yeux sur les gens qui galèrent vraiment et qui sont dans la misère. Je sais que je vais me faire huer mais je m'en fiche.
Oui, il y a des tas de gens qui gagnent moins que nous. Mais franchement, je me demande bien comment du fais pour gagner 2400 euros à temps partiels vu que je gagne à temps plein 2500. Et puis ça dépend grandement de la ville où on habite, du revenu du conjoint, de ce que nos propres parents ont mis en place pour nous... Personnellement, je vis dans une grande ville très chère, mon conjoint a un petit salaire, mes parents n'ont jamais ouvert de PEL ou de trucs du genre, donc je n'avais pas d'apport pour acheter par exemple.. J'ai en permanence un crédit auto. Et je peux t'assurer qu'il ne reste pas grand chose à la fin du mois. Pas question d'aller au ski ou de prendre l'avion régulièrement comme font des tas de gens qui ont notre niveau d'études.
Il faut quand même se rappeler que les profs des années 80,90 avaient souvent une maison secondaire. Aujourd'hui beaucoup n'achètent même pas de résidence principale...
- DicloniaExpert
Jenny a écrit:Voilà... Le sondage mentionne aussi que parmi ceux qui envisagent un autre métier, 35 % expliquent qu'ils cherchent un emploi mieux payé.
Avec une entrée dans le métier à 3000 euros nets et une progression de carrière un peu plus dynamique, je suis persuadée qu'on trouverait des étudiants motivés (et qu'on garderait aussi plus facilement des collègues déjà enseignants).
Il faudrait tout de même que tout le monde soit révalorisé, ce qui n'a pas été le cas ces derniers temps : beaucoup n'ont eu ni vraie revalorisation, ni prime.
Est-il normal qu'à 25 ans d'ancienneté, certifié, on ne gagne que 200 euros de plus qu'un débutant, certifié l'an dernier ?
- EnaecoVénérable
fanette a écrit:Le Café Pédagogique a écrit: Les étudiants fuient un métier dont les conditions de travail se dégradent profondément et qui n’est plus reconnu par la société. Le sondage IPSOS pour la Cour des Comptes a l’avantage de croiser plusieurs angles différents pour cerner les motivations des étudiants. On interroge d’abord ceux qui n’ont pas pour projet de devenir enseignant. Leur première raison précise est que ce métier n’est pas suffisamment bien payé », avec 22 % de réponses.
https://www.cafepedagogique.net/2023/07/07/crise-de-recrutement-des-profs-la-faute-aux-salaires-et-conditions-de-travail/
A la fin de l'article, le lien vers le sondage de la cour des comptes
Merci.
La question ne me semble pas pleinement répondre à nos interrogations.
22%, ça veut dire que pour 78% des étudiants, le salaire n'est pas dans les raisons qui justifie ce manque d'attrait.
Et quand on regarde de plus près les propositions, il n'y a aucune proposition qui concerne les conditions d'enseignement. La seule proposition qui pourrait s'y rapprocher serait "je ne suis tout simplement pas intéressé par l'enseignement" (30%) ou alors "j'ai un autre projet professionnel" (46%).
En revanche, il y a une diapo, un peu plus loin, qui correspond mieux :
- Spoiler:
Entre les conditions de travail et le salaire, il y a match visiblement.
Jenny a écrit:Voilà... Le sondage mentionne aussi que parmi ceux qui envisagent un autre métier, 35 % expliquent qu'ils cherchent un emploi mieux payé.
Mais qui n'envisagerait pas un métier mieux payé ?
Pourquoi des gens se tuent au travail et enchainent les heures supp' à gogo dans leur job, si ça n'est pas pour être encore mieux payés ?
La moyenne horaire d'un cadre, c'est pas 35h par semaine.
- Pontorson50Fidèle du forum
Enaeco a écrit:Jenny a écrit:En tout cas, sur les stagiaires que j'accueille dans mes classes ou ceux des collègues, c'est vraiment un frein. Beaucoup de questions sur comment on peut gagner plus, sur le pacte, les heures supp... Les élèves ne les effraient pas, la paye et la question du logement oui.Enaeco a écrit:ça reste un job où on touchera au moins autant que la moitié des français).
Certes, mais à niveau d'études égal, le reste de la FP et le privé paient généralement mieux.
En région parisienne, rien d'étonnant. Le salaire est complètement inadapté et pour le coup, clairement repoussoir.
Pour le niveau d'études, il faut aussi voir ce qu'on a comme parcours et quels sont les opportunités. Quand on part en MEEF avec simplement un niveau L3, il faut voir quels masters on aurait été susceptible de faire et pour quels débouchés.
Si c'était si facile, il y aurait plus de reconversions.
Je rappelle que pour moi il ne s'agit aucunement de réclamer une revalorisation de mon métier, mais de rattraper le retard de ma paie sur les prix. Je ne demande pas une amélioration de la condition enseignante (le taux de croissance réel par habitant en France, stagnant, ne permet pas de privilégier ce poste par rapport à d'autres métiers tout aussi indispensables à l'État), je demande qu'on maintienne ce qu'elle fut avant la désindexation des traitements sur l'inflation. Donc non une revalorisation mais l'arrêt d'une baisse que les sénateurs évaluent à 25% par échelon il y a deux ans depuis 1993 (et qui ne s'est pas arrangée depuis).
C'est d'abord ce retard invraisemblable sur les prix qui explique l'attractivité d'autres salaires que professeur dans plusieurs métiers, à commencer par les postes possibles ailleurs pour de bons matheux, matière la plus fracassée en termes de recrutement, et ce n'est pas parce qu'elle est considérée comme secondaire...
Par ailleurs, les divergences entre enseignants sur ce qu'est une bonne réforme ou le bon exercice du métier pédagogiquement sont devenues considérables avec la massification du métier, et elles ne peuvent guère constituer un socle d'action commun, encore moins que la question salariale pour le coup si du moins celle-ci était bien posée, pas une demande de promotion du métier, mais de maintien de son niveau salarial prévu en début de carrière avant 1993 tout simplement.
- profdoctoujoursNiveau 6
fanette a écrit:Le Café Pédagogique a écrit: Les étudiants fuient un métier dont les conditions de travail se dégradent profondément et qui n’est plus reconnu par la société. Le sondage IPSOS pour la Cour des Comptes a l’avantage de croiser plusieurs angles différents pour cerner les motivations des étudiants. On interroge d’abord ceux qui n’ont pas pour projet de devenir enseignant. Leur première raison précise est que ce métier n’est pas suffisamment bien payé », avec 22 % de réponses.
https://www.cafepedagogique.net/2023/07/07/crise-de-recrutement-des-profs-la-faute-aux-salaires-et-conditions-de-travail/
A la fin de l'article, le lien vers le sondage de la cour des comptes
Pour préciser un peu quand on regarde le sondage : première raison dans le premier degré à quasi égalité avec les conditions de travail, et on voit que c'est l'inverse dans le second degré. Et bien que ce ne soit pas la première raison, on voit que le manque de reconnaissance du métier est à peu près autant invoqué que ces deux raisons.
Ce que je veux dire, c'est que c'est un tout. Bien sûr, augmenter les salaires est important pour l'attractivité du métier, mais pas que. Et je pense que si on se contente des revendications salariales, on ne s'expose à des désillusions (y compris au niveau de l'attractivité du métier, car même si l'augmentation des salaires aura bien sûr un effet, à salaire égal, les étudiants ne préféreraient-ils pas un métier qu'ils percevront comme moins pénibles et mieux reconnus socialement?).
- HimpyExpert spécialisé
C'est même pas mon salaire net à temps completDiclonia a écrit:GaliNéo a écrit:Tu pourrais penser aux collègues qui, à 100% en temps complet, ne sont pas à 1600€...Fortunio a écrit:Arrêtez de parler au nom de tous les professeurs avec votre "ON VEUT DU POGNON!'' Je travaille à temps partiel, 88% pour être précis et je gagne 2400€ par mois, je trouve ça plus que confortable pour bien vivre.
ben oui !
j'aimerais bien être à temps partiel et gagner 2400 !
- JennyMédiateur
Enaeco a écrit:Jenny a écrit:En tout cas, sur les stagiaires que j'accueille dans mes classes ou ceux des collègues, c'est vraiment un frein. Beaucoup de questions sur comment on peut gagner plus, sur le pacte, les heures supp... Les élèves ne les effraient pas, la paye et la question du logement oui.Enaeco a écrit:ça reste un job où on touchera au moins autant que la moitié des français).
Certes, mais à niveau d'études égal, le reste de la FP et le privé paient généralement mieux.
En région parisienne, rien d'étonnant. Le salaire est complètement inadapté et pour le coup, clairement repoussoir.
Pour le niveau d'études, il faut aussi voir ce qu'on a comme parcours et quels sont les opportunités. Quand on part en MEEF avec simplement un niveau L3, il faut voir quels masters on aurait été susceptible de faire et pour quels débouchés.
Si c'était si facile, il y aurait plus de reconversions.
Le parcours de plus en plus fréquent ici, c'est M2 Recherche puis passerelle vers un M2 MEEF.
Les étudiants qui peuvent être d'intéressés par le métier, trouvent visiblement d'autres débouchés.
Sur le fond, il me semble que le travail est difficile par nature. Oui, on a des responsabilités, des élèves qui ne sont pas toujours faciles, on est en train de parler debout toute la journée et c'est épuisant. On pourrait certes envisager une diminution des ORS ou du nombre d'élèves par classe, mais ça ne résout pas tout.
Mais un meilleur salaire permettrait d'avoir des conditions de vie meilleures, de limiter les temps de trajet, de prendre un temps partiel si nécessaire, de ne pas stresser sur les fins de mois... Ca joue sur le reste.
- MathadorEmpereur
Angelene a écrit:Fortunio a écrit:Arrêtez de parler au nom de tous les professeurs avec votre "ON VEUT DU POGNON!'' Je travaille à temps partiel, 88% pour être précis et je gagne 2400€ par mois, je trouve ça plus que confortable pour bien vivre. Mais qu'est-ce que vous en faites de tout votre "pognon" ??? L'Education nationale va mal, oui, c'est évident. Les problèmes sont multiples et ce n'est pas en revalorisant les salaires que tout va s'arranger. Cela ne réglera en rien les classes surchargées, les programmes intenables, les élèves ingérables, les réunionites etc. L'EN a inventé le pacte pour faire taire tous ceux qui voulaient gagner plus. J'ai honte de ma profession quand j'entends la ritournelle caricaturale du salaire... Sortez de vos salles des profs et ouvrez les yeux sur les gens qui galèrent vraiment et qui sont dans la misère. Je sais que je vais me faire huer mais je m'en fiche.
Oui, il y a des tas de gens qui gagnent moins que nous. Mais franchement, je me demande bien comment du fais pour gagner 2400 euros à temps partiels vu que je gagne à temps plein 2500. Et puis ça dépend grandement de la ville où on habite, du revenu du conjoint, de ce que nos propres parents ont mis en place pour nous... Personnellement, je vis dans une grande ville très chère, mon conjoint a un petit salaire, mes parents n'ont jamais ouvert de PEL ou de trucs du genre, donc je n'avais pas d'apport pour acheter par exemple.. J'ai en permanence un crédit auto. Et je peux t'assurer qu'il ne reste pas grand chose à la fin du mois. Pas question d'aller au ski ou de prendre l'avion régulièrement comme font des tas de gens qui ont notre niveau d'études.
Il faut quand même se rappeler que les profs des années 80,90 avaient souvent une maison secondaire. Aujourd'hui beaucoup n'achètent même pas de résidence principale...
88% c'est quasiment un temps plein: il suffit d'avoir pas mal d'ancienneté, ou d'être agrégé. Pour un agrégé échelon 5 le compte y est presque, même en zone 3 et sans être PP.
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- InvitéInvité
Himpy a écrit:C'est même pas mon salaire net à temps completDiclonia a écrit:GaliNéo a écrit:Tu pourrais penser aux collègues qui, à 100% en temps complet, ne sont pas à 1600€...Fortunio a écrit:Arrêtez de parler au nom de tous les professeurs avec votre "ON VEUT DU POGNON!'' Je travaille à temps partiel, 88% pour être précis et je gagne 2400€ par mois, je trouve ça plus que confortable pour bien vivre.
ben oui !
j'aimerais bien être à temps partiel et gagner 2400 !
Échelon 8, je gagne 2200 euros à 87%.
- Anne_68Habitué du forum
Pontorson50 a écrit:Enaeco a écrit:Jenny a écrit:En tout cas, sur les stagiaires que j'accueille dans mes classes ou ceux des collègues, c'est vraiment un frein. Beaucoup de questions sur comment on peut gagner plus, sur le pacte, les heures supp... Les élèves ne les effraient pas, la paye et la question du logement oui.Enaeco a écrit:ça reste un job où on touchera au moins autant que la moitié des français).
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Certes, mais à niveau d'études égal, le reste de la FP et le privé paient généralement mieux.
En région parisienne, rien d'étonnant. Le salaire est complètement inadapté et pour le coup, clairement repoussoir.
Pour le niveau d'études, il faut aussi voir ce qu'on a comme parcours et quels sont les opportunités. Quand on part en MEEF avec simplement un niveau L3, il faut voir quels masters on aurait été susceptible de faire et pour quels débouchés.
Si c'était si facile, il y aurait plus de reconversions.
Je rappelle que pour moi il ne s'agit aucunement de réclamer une revalorisation de mon métier, mais de rattraper le retard de ma paie sur les prix. Je ne demande pas une amélioration de la condition enseignante (le taux de croissance réel par habitant en France, stagnant, ne permet pas de privilégier ce poste par rapport à d'autres métiers tout aussi indispensables à l'État), je demande qu'on maintienne ce qu'elle fut avant la désindexation des traitements sur l'inflation. Donc non une revalorisation mais l'arrêt d'une baisse que les sénateurs évaluent à 25% par échelon il y a deux ans depuis 1993 (et qui ne s'est pas arrangée depuis).
C'est d'abord ce retard invraisemblable sur les prix qui explique l'attractivité d'autres salaires que professeur dans plusieurs métiers, à commencer par les postes possibles ailleurs pour de bons matheux, matière la plus fracassée en termes de recrutement, et ce n'est pas parce qu'elle est considérée comme secondaire...
Par ailleurs, les divergences entre enseignants sur ce qu'est une bonne réforme ou le bon exercice du métier pédagogiquement sont devenues considérables avec la massification du métier, et elles ne peuvent guère constituer un socle d'action commun, encore moins que la question salariale pour le coup si du moins celle-ci était bien posée, pas une demande de promotion du métier, mais de maintien de son niveau salarial prévu en début de carrière avant 1993 tout simplement.
+1
La régression salariale depuis 25-30 ans est un scandale, et une trahison à ceux qui se sont engagés depuis les années 90. Si j'avais su à l'époque, j'aurais investi mes efforts dans un autre métier.
Un autre facteur qui a changé depuis les années 2000 environ, c'est la part du logement dans les dépenses contraintes. Notamment les prix de l'immobilier dans les grandes villes, et par conséquent aussi les loyers. Un couple d'enseignants, ou un.e enseignant.e et un.e partenaire gagnant à peu près pareil, pouvait se loger beaucoup mieux avant les années 1990 ou 2000, acheter une belle résidence principale sans trop se serrer la ceinture. Maintenant, acheter son logement en étant célibataire est difficile ou impossible dans les grandes villes. Je ne trouve pas normal que l'on parle souvent de couples "un.e prof + quelqu'un qui gagne bien sa vie" ... les enseignants sont déclassés et c'est inacceptable vu notre niveau de qualification et notre rôle social.
- Dame JouanneÉrudit
Certes, mais le salaire d'un cadre, même s'il varie suivant les situations, est en général au dessus du salaire de la moitié des français et au dessus de celui d'un enseignant. On peut ajouter aussi dans certains cas des avantages que nous n'avons pas : matériel informatique, voiture de fonction, CE, ...Enaeco a écrit:fanette a écrit:Le Café Pédagogique a écrit: Les étudiants fuient un métier dont les conditions de travail se dégradent profondément et qui n’est plus reconnu par la société. Le sondage IPSOS pour la Cour des Comptes a l’avantage de croiser plusieurs angles différents pour cerner les motivations des étudiants. On interroge d’abord ceux qui n’ont pas pour projet de devenir enseignant. Leur première raison précise est que ce métier n’est pas suffisamment bien payé », avec 22 % de réponses.
https://www.cafepedagogique.net/2023/07/07/crise-de-recrutement-des-profs-la-faute-aux-salaires-et-conditions-de-travail/
A la fin de l'article, le lien vers le sondage de la cour des comptes
Merci.
La question ne me semble pas pleinement répondre à nos interrogations.
22%, ça veut dire que pour 78% des étudiants, le salaire n'est pas dans les raisons qui justifie ce manque d'attrait.
Et quand on regarde de plus près les propositions, il n'y a aucune proposition qui concerne les conditions d'enseignement. La seule proposition qui pourrait s'y rapprocher serait "je ne suis tout simplement pas intéressé par l'enseignement" (30%) ou alors "j'ai un autre projet professionnel" (46%).
En revanche, il y a une diapo, un peu plus loin, qui correspond mieux :
- Spoiler:
Entre les conditions de travail et le salaire, il y a match visiblement.Jenny a écrit:Voilà... Le sondage mentionne aussi que parmi ceux qui envisagent un autre métier, 35 % expliquent qu'ils cherchent un emploi mieux payé.
Mais qui n'envisagerait pas un métier mieux payé ?
Pourquoi des gens se tuent au travail et enchainent les heures supp' à gogo dans leur job, si ça n'est pas pour être encore mieux payés ?
La moyenne horaire d'un cadre, c'est pas 35h par semaine.
Donc on revient au fait que le métier d'enseignant demande souvent plus de 35h par semaine dans des conditions pas toujours faciles surtout en début de carrière pour un salaire qui n'est en rapport ni avec la qualification demandée ni avec l'amplitude de travail et d'engagement. Le rapport salaire/ temps de travail n'est pas franchement positif malgré toutes nos vacances. Oui, tout le monde rêve d'être mieux payé mais sur ce plan là le métier d'enseignant est particulièrement mal placé : toute les tâches supplémentaires (PP, heures supplémentaires...) sont très peu payées par rapport au travail en plus qu'elles demandent et le métier en lui même exige un investissement plus important par rapport au salaire que nombre d'autres métiers.
- Iwiwon46Niveau 5
https://doi.org/10.48464/ni-24-02
Puisque le débat porte sur cadre privé versus travail des enseignants, cette note de la Deep est instructive , car elle montre que c'est le salaire, le prestige social, la pénibilité de nos conditions de travail réunis qui rendent notre métier bien moins avantageux que celui des cadres du public et ceux du privé.
Côté salaire, on se fait étendre, côté pénibilité, on se fait étendre, car, si nous pouvons, en théorie, ne pas changer d'emploi jusqu'à la retraite, on ne se sent plus capables d'aller jusqu' à la retraite, côté équilibre vie familiale/vie professionnelle, on est presqu'au même niveau que les autres cadres, car pour eux, il y a eu des améliorations, pour nous, une dégradation, côté travailler en conformité avec nos valeurs, nous sommes en serieuse baisse. Bref, le seul avantage à être prof, c'est une forme de sécurité de l'emploi.
Puisque le débat porte sur cadre privé versus travail des enseignants, cette note de la Deep est instructive , car elle montre que c'est le salaire, le prestige social, la pénibilité de nos conditions de travail réunis qui rendent notre métier bien moins avantageux que celui des cadres du public et ceux du privé.
Côté salaire, on se fait étendre, côté pénibilité, on se fait étendre, car, si nous pouvons, en théorie, ne pas changer d'emploi jusqu'à la retraite, on ne se sent plus capables d'aller jusqu' à la retraite, côté équilibre vie familiale/vie professionnelle, on est presqu'au même niveau que les autres cadres, car pour eux, il y a eu des améliorations, pour nous, une dégradation, côté travailler en conformité avec nos valeurs, nous sommes en serieuse baisse. Bref, le seul avantage à être prof, c'est une forme de sécurité de l'emploi.
- pépé46Niveau 2
Iwiwon46 a écrit:https://doi.org/10.48464/ni-24-02
Puisque le débat porte sur cadre privé versus travail des enseignants, cette note de la Deep est instructive , car elle montre que c'est le salaire, le prestige social, la pénibilité de nos conditions de travail réunis qui rendent notre métier bien moins avantageux que celui des cadres du public et ceux du privé.
Côté salaire, on se fait étendre, côté pénibilité, on se fait étendre, car, si nous pouvons, en théorie, ne pas changer d'emploi jusqu'à la retraite, on ne se sent plus capables d'aller jusqu' à la retraite, côté équilibre vie familiale/vie professionnelle, on est presqu'au même niveau que les autres cadres, car pour eux, il y a eu des améliorations, pour nous, une dégradation, côté travailler en conformité avec nos valeurs, nous sommes en serieuse baisse. Bref, le seul avantage à être prof, c'est une forme de sécurité de l'emploi.
Pour illustrer le débat sur les salaires. Malheureusement un grand nombre d'entre nous n'a jamais connu que l'EN comme employeur.
Dans une autre vie j'étais ingénieur (DPE) chez Kodak avec un salaire à peine supérieur à 5000 € nets en 2000 (auxquels il faut ajouter primes, CE, chèque déjeuner et participation). Aujourd'hui, certifié dans l'enseignement privé, échelon 6 je gagne à peine 2135€ nets (dont 200 € de primes).
Avec deux enfants dans le supérieur, en école d'ingénieur, j'ai deux prêts étudiants sur le dos plus les logements à payer à Paris et Nancy.
Certes j'ai trouvé un métier plus épanouissant, donné un vrai sens à ma vie professionnelle. Jamais je n'aurais imaginé le prix à payer pour ça ! Quelle déchéance sociale! Seule la proximité de la retraite (et les antidépresseurs) me font tenir.
Si c'était à refaire? Jamais, en aucun cas je ne m'engerais sur la voie de l'enseignement. Voilà c'est dit.
Comme disait Coluche, si les politiques se foutent de notre gueule à ce point (voir salires cat B police, gendarmerie, ...) c'est qu'à "l'école ils sont surs de ne jamais y retourner, tandis qu'en prison..."
- zigmag17Guide spirituel
Dame Jouanne a écrit:Certes, mais le salaire d'un cadre, même s'il varie suivant les situations, est en général au dessus du salaire de la moitié des français et au dessus de celui d'un enseignant. On peut ajouter aussi dans certains cas des avantages que nous n'avons pas : matériel informatique, voiture de fonction, CE, ...Enaeco a écrit:fanette a écrit:Le Café Pédagogique a écrit: Les étudiants fuient un métier dont les conditions de travail se dégradent profondément et qui n’est plus reconnu par la société. Le sondage IPSOS pour la Cour des Comptes a l’avantage de croiser plusieurs angles différents pour cerner les motivations des étudiants. On interroge d’abord ceux qui n’ont pas pour projet de devenir enseignant. Leur première raison précise est que ce métier n’est pas suffisamment bien payé », avec 22 % de réponses.
https://www.cafepedagogique.net/2023/07/07/crise-de-recrutement-des-profs-la-faute-aux-salaires-et-conditions-de-travail/
A la fin de l'article, le lien vers le sondage de la cour des comptes
Merci.
La question ne me semble pas pleinement répondre à nos interrogations.
22%, ça veut dire que pour 78% des étudiants, le salaire n'est pas dans les raisons qui justifie ce manque d'attrait.
Et quand on regarde de plus près les propositions, il n'y a aucune proposition qui concerne les conditions d'enseignement. La seule proposition qui pourrait s'y rapprocher serait "je ne suis tout simplement pas intéressé par l'enseignement" (30%) ou alors "j'ai un autre projet professionnel" (46%).
En revanche, il y a une diapo, un peu plus loin, qui correspond mieux :
- Spoiler:
Entre les conditions de travail et le salaire, il y a match visiblement.Jenny a écrit:Voilà... Le sondage mentionne aussi que parmi ceux qui envisagent un autre métier, 35 % expliquent qu'ils cherchent un emploi mieux payé.
Mais qui n'envisagerait pas un métier mieux payé ?
Pourquoi des gens se tuent au travail et enchainent les heures supp' à gogo dans leur job, si ça n'est pas pour être encore mieux payés ?
La moyenne horaire d'un cadre, c'est pas 35h par semaine.
Donc on revient au fait que le métier d'enseignant demande souvent plus de 35h par semaine dans des conditions pas toujours faciles surtout en début de carrière pour un salaire qui n'est en rapport ni avec la qualification demandée ni avec l'amplitude de travail et d'engagement. Le rapport salaire/ temps de travail n'est pas franchement positif malgré toutes nos vacances. Oui, tout le monde rêve d'être mieux payé mais sur ce plan là le métier d'enseignant est particulièrement mal placé : toute les tâches supplémentaires (PP, heures supplémentaires...) sont très peu payées par rapport au travail en plus qu'elles demandent et le métier en lui même exige un investissement plus important par rapport au salaire que nombre d'autres métiers.
J'ajoute que c'est un métier qui demande un investissement physique et psychologique, où l'on doit payer de sa personne tous les jours pour être actif devant un auditoire pas toujours facile. Cet aspect prend un sens de plus en plus lourd au fur et à mesure que les années passent mais n'est pas reconnu. Par ailleurs nous avons la responsabilité des élèves et maintenant notre métier est un métier à risques puisque nous sommes devenus des cibles ( et même sans ça on peut risquer gros en allant travailler avec certaines classes où bagarres et menaces nous mettent au coeur des conflits).
Tous ces aspects mériteraient un gonflement de salaire conséquent, avec des primes décentes.
Au lieu de ça on nous fait l'aumône.
Durée des études, diplômes, transmission du savoir, métier intellectuel, plus connaissance et maîtrise du terrain devraient largement nous devoir le respect du quidam et les émoluments qui vont avec.
Mais non: on est traités comme des paillassons.
Iwiwon46: la sécurité de l'emploi c'est de moins en moins vrai ( v. Suppressions de postes et reconversions obligatoires dans certaines disciplines). On tend vers la précarité et le boulot d'appoint.
Pepe46: merci pour ton témoignage qui montre à quel point on est déclassés.
- pépé46Niveau 2
j'en avais les larmes aux yeux de devoir écrire ça.
Inutile de vous dire que j'ai interdit à mes enfants de devenir profs. Ils ont parfaitement compris quand j'ai du leur expliquer que malgré leur très bons résultats, j'étais dans l'incapacité de leur financer une année de césure ou un double diplôme. Quant au stage à l'étranger ils ont été contraints de choisir des destinations lowcoast. Tant pis s'ils souhaitaient aller au Japon pour l'un et aux USA pour l'autre.
Désolé si je m'étale un peu, mais gros sur la patate d'être traité moins qu'un chien.
Inutile de vous dire que j'ai interdit à mes enfants de devenir profs. Ils ont parfaitement compris quand j'ai du leur expliquer que malgré leur très bons résultats, j'étais dans l'incapacité de leur financer une année de césure ou un double diplôme. Quant au stage à l'étranger ils ont été contraints de choisir des destinations lowcoast. Tant pis s'ils souhaitaient aller au Japon pour l'un et aux USA pour l'autre.
Désolé si je m'étale un peu, mais gros sur la patate d'être traité moins qu'un chien.
- JennyMédiateur
Certains trouvent pourtant qu’on est très bien payés.
Pas les agences immobilières visiblement, mais bon ça c’est secondaire. Je reste humiliée d’avoir dû en faire une bonne douzaine et de me faire jeter (avec des revenus pareils et sans la garantie Visale, rien à me faire visiter), d’avoir multiplié les demandes de visite en vain avant de trouver un agent qui m’a dit qu’elle allait me trouver un appartement même si ce n’était pas simple vu mes revenus.
Pas les agences immobilières visiblement, mais bon ça c’est secondaire. Je reste humiliée d’avoir dû en faire une bonne douzaine et de me faire jeter (avec des revenus pareils et sans la garantie Visale, rien à me faire visiter), d’avoir multiplié les demandes de visite en vain avant de trouver un agent qui m’a dit qu’elle allait me trouver un appartement même si ce n’était pas simple vu mes revenus.
- nonoHabitué du forum
Oui, c'est un bon baromètre de notre déclassement surtout à Paris et RP. Je suppose que ce doit être la même chose dans les grandes métropoles.Jenny a écrit:Certains trouvent pourtant qu’on est très bien payés.
Pas les agences immobilières visiblement, mais bon ça c’est secondaire. Je reste humiliée d’avoir dû en faire une bonne douzaine et de me faire jeter (avec des revenus pareils et sans la garantie Visale, rien à me faire visiter), d’avoir multiplié les demandes de visite en vain avant de trouver un agent qui m’a dit qu’elle allait me trouver un appartement même si ce n’était pas simple vu mes revenus.
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Prof en LP
- EnaecoVénérable
J'entends vos arguments mais il était question d'attractivité et je pense que la charge de travail est largement sous estimée et qu'elle ne constitue pas un repoussoir. C'est même probablement un facteur d'attrait, par méconnaissance et a priori. Et c'est sûrement la plus grosse déconvenue.
Mettre en avant le manque d'attractivité du métier pour réclamer de meilleurs salaires, c'est de bonne guerre. C'est une des conditions (indispensable) pour retrouver de l'attractivité mais ça n'est pas l'unique condition.
Il y a d'autres chantiers à mener.
En attendant, c'est du "moyens constants" et on laisse pourrir la situation. Trop compliqué ou trop cher à régler.
Personnellement, mes revendications ne sont pas une meilleure attractivité (pas mon problème) ou l'opposition à une réforme qui n'est pas dans l'intérêt des élèves (pas moi le premier concerné par les conséquences). Je suis pour une rémunération qui rattrape le retard qu'elle a accumulé et de meilleures conditions de travail dans ma salle de classe (moins chargée et avec un pouvoir d'orientation dans un système adapté)
Mettre en avant le manque d'attractivité du métier pour réclamer de meilleurs salaires, c'est de bonne guerre. C'est une des conditions (indispensable) pour retrouver de l'attractivité mais ça n'est pas l'unique condition.
Il y a d'autres chantiers à mener.
En attendant, c'est du "moyens constants" et on laisse pourrir la situation. Trop compliqué ou trop cher à régler.
Personnellement, mes revendications ne sont pas une meilleure attractivité (pas mon problème) ou l'opposition à une réforme qui n'est pas dans l'intérêt des élèves (pas moi le premier concerné par les conséquences). Je suis pour une rémunération qui rattrape le retard qu'elle a accumulé et de meilleures conditions de travail dans ma salle de classe (moins chargée et avec un pouvoir d'orientation dans un système adapté)
- pépé46Niveau 2
Enaeco a écrit:J'entends vos arguments mais il était question d'attractivité et je pense que la charge de travail est largement sous estimée et qu'elle ne constitue pas un repoussoir. C'est même probablement un facteur d'attrait, par méconnaissance et a priori. Et c'est sûrement la plus grosse déconvenue.
Mettre en avant le manque d'attractivité du métier pour réclamer de meilleurs salaires, c'est de bonne guerre. C'est une des conditions (indispensable) pour retrouver de l'attractivité mais ça n'est pas l'unique condition.
Il y a d'autres chantiers à mener.
En attendant, c'est du "moyens constants" et on laisse pourrir la situation. Trop compliqué ou trop cher à régler.
Désolé, mais as-tu lu mes 2 post précédents? Le salaire est fondamental, tout le reste suivra effectivement. Il y a longtemps que c'est devenu un repoussoir pour nos jeunes bac+5. J'ajoute que les chiffres cités ont été obtenus en utilisant l'outil de l'INSEE: https://www.insee.fr/fr/information/2417794 pour convertir les francs du début des années 2000 en euros.
- artefactJe viens de m'inscrire !
Les syndicats n'ont jamais défendu des hausses de salaire.
- BardamuNiveau 5
Jenny a écrit:Certains trouvent pourtant qu’on est très bien payés.
Pas les agences immobilières visiblement, mais bon ça c’est secondaire. Je reste humiliée d’avoir dû en faire une bonne douzaine et de me faire jeter (avec des revenus pareils et sans la garantie Visale, rien à me faire visiter), d’avoir multiplié les demandes de visite en vain avant de trouver un agent qui m’a dit qu’elle allait me trouver un appartement même si ce n’était pas simple vu mes revenus.
L'augmentation du nombre de logements intermédiaire, si elle se concrétise, pourrait faciliter la vie des enseignants dans les grandes villes :
Etes-vous éligible aux logements intermédiaires que veut pousser Gabriel Attal ?
Capital a écrit:Effectivement, le logement locatif intermédiaire - appelé aussi LLI - se révèle essentiellement destiné à des classes moyennes. Et plus précisément à des ménages aux revenus trop élevés pour faire une demande de logement social… mais trop pauvres pour se loger aisément dans le parc privé.
- EnaecoVénérable
Oui j'ai lu et je le redis, le salaire n'est pas le seul facteur d'attractivité et une meilleure rémunération n'est pas la garantie que "tout le reste suivra" comme tu le dis (sauf à considérer que devoir exercer son métier à temps partiel pour pouvoir le supporter est acceptable).
Ça n'est reste pas moins une condition indispensable.
Enfin je peux peut-être tomber d'accord si on parle d'un salaire à la hauteur d'un métier de sortie d'une grande école d'ingé sélective avec un salaire au plus du double du nôtre.
Ça n'est reste pas moins une condition indispensable.
Enfin je peux peut-être tomber d'accord si on parle d'un salaire à la hauteur d'un métier de sortie d'une grande école d'ingé sélective avec un salaire au plus du double du nôtre.
- CasparProphète
Jenny a écrit:Certains trouvent pourtant qu’on est très bien payés.
Pas les agences immobilières visiblement, mais bon ça c’est secondaire. Je reste humiliée d’avoir dû en faire une bonne douzaine et de me faire jeter (avec des revenus pareils et sans la garantie Visale, rien à me faire visiter), d’avoir multiplié les demandes de visite en vain avant de trouver un agent qui m’a dit qu’elle allait me trouver un appartement même si ce n’était pas simple vu mes revenus.
J'ai même entendu dire deux collègues hier qu'ils feraient ce métier même sans être payés tellement ils l'aimaient. Bon, il y a une part de posture là-dedans mais en entendant ça je me dis que ce n'est pas gagné pour nos revendications salariales (j'ai aussi cette autre collègue en arrêt-maladie qui organise un "rattrapage" de certains de ses cours quand elle sera revenue).
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