- joebar69Fidèle du forum
Enaeco a écrit:joebar69 a écrit:
Et enfin oui, le système finirait pas capoter et on est en droit d'espérer qu'au sommet de la hiérarchie, d'autres manières de procéder puissent voir le jour.
Est-ce que le système capoterait vraiment ou est-ce que le système fonctionnerait dans un état dégradé dont ceux qui subiraient majoritairement les désagréments seraient le personnel de l'établissement ?
Parce que des situations où jouer à ça se retourne contre nous, ça existe.
Parce que tu penses que le système éducatif ne fonctionne pas actuellement en mode ultra-dégradé ?
On est fonctionnaire, qu'est-ce-qu'on risque ? - réponse : rien.
- joebar69Fidèle du forum
@Ganbatte : On ne s'entendra pas, à priori. Ce n'est pas très grave et comme tu l'as proposé supra, par souci pour ta santé, passes à autre chose.
- TrucOuBiduleHabitué du forum
Ganbatte a écrit:J'imagine bien la scène.
"Désolé cher prof de techno, on aurait pu casser votre poste tout de suite et vous auriez peut-être eu au moins le bénéfice d'une mesure de carte scolaire, mais vous comprenez, moi j'applique au pied de la lettre parce que je réfléchis pas, enfin si, je réfléchis et je joue la stratégie du pourrissement, mais je fais passer ça pour du respect de la règle telle qu'elle est écrite au moment où je la regarde, mon légalisme républicain comme prétexte aux coups pourris, donc voilà vous aurez un complément de service bien pourri, consolez-vous en vous rappelant qu'on ne fait pas d'omelette sans casser des oeufs, alors voilà l'oeuf aujourd'hui c'est vous, ne traînez pas trop votre coquille sinon on va vous appeler Caliméro hin hin hin."
Malgré une soi-disante indifférenciation d'avec les collègues de sciences (SPC / SVT), ça fait vraiment très longtemps que l’œuf, c'est la techno ou le prof de techno.
L'heure de vaisselle que nous n'avons pas (perdu l'heure de labo, maintenant au mieux 1 IMP depuis 2016), l'apparition d'un enseignement SNT (oui, vous pourriez y enseigner, ah pis non en fait), les barres délirantes du mouvement inter depuis au moins 15 ans en témoignent. Je l'ai toujours dit, c'est pas tant envers les chefs d'établissement qu'envers les IPR que je peux être amère.
- Spoiler:
- En tant que prof de techno, m'en voulez pas, je n'ai toujours pas compris la réelle fonction de l'inspection
(je rappelle d'ailleurs que les "technocollège" pure comme moi dépendaient de celle des STI certes mais aussi de celle de l'économie-gestion.
Désormais, on n'est géré que par les STI...) Je pensais qu'ils avaient une fonction RH (c'est bien eux qui donnent leur accord ou non pour des changements de discipline, qui sont à même de juger de notre parcours initial et actuel et de nous reclasser si besoin).
Pourtant quand la réforme STI2D a été mise en place, il faut voir comment ont été reclassés les collègues des 42 valences de l'époque parmi les 4 qui restaient, c'est bien de cela que Pierre Jacque parlait dans sa lettre. Eh bien, zéro leçon en 10 ans. Tout est tout le temps fait n'importe comment, à l'arrache. A ce niveau-là, ce ne peut être que volontaire.
EDIT :
Entendu.joebar69 a écrit:@Ganbatte : On ne s'entendra pas, à priori. Ce n'est pas très grave et comme tu l'as proposé supra, par souci pour ta santé, passes à autre chose.
- GanbatteHabitué du forum
TrucOuBidule a écrit:Ganbatte a écrit:J'imagine bien la scène.
"Désolé cher prof de techno, on aurait pu casser votre poste tout de suite et vous auriez peut-être eu au moins le bénéfice d'une mesure de carte scolaire, mais vous comprenez, moi j'applique au pied de la lettre parce que je réfléchis pas, enfin si, je réfléchis et je joue la stratégie du pourrissement, mais je fais passer ça pour du respect de la règle telle qu'elle est écrite au moment où je la regarde, mon légalisme républicain comme prétexte aux coups pourris, donc voilà vous aurez un complément de service bien pourri, consolez-vous en vous rappelant qu'on ne fait pas d'omelette sans casser des oeufs, alors voilà l'oeuf aujourd'hui c'est vous, ne traînez pas trop votre coquille sinon on va vous appeler Caliméro hin hin hin."
Malgré une soi-disante indifférenciation d'avec les collègues de sciences (SPC / SVT), ça fait vraiment très longtemps que l’œuf, c'est la techno ou le prof de techno.
L'heure de vaisselle que nous n'avons pas (perdu l'heure de labo, maintenant au mieux 1 IMP depuis 2016), l'apparition d'un enseignement SNT (oui, vous pourriez y enseigner, ah pis non en fait), les barres délirantes du mouvement inter depuis au moins 15 ans en témoignent. Je l'ai toujours dit, c'est pas tant envers les chefs d'établissement qu'envers les IPR que je peux être amère.
- Spoiler:
En tant que prof de techno, m'en voulez pas, je n'ai toujours pas compris la réelle fonction de l'inspection
(je rappelle d'ailleurs que les "technocollège" pure comme moi dépendaient de celle des STI certes mais aussi de celle de l'économie-gestion.
Désormais, on n'est géré que par les STI...) Je pensais qu'ils avaient une fonction RH (c'est bien eux qui donnent leur accord ou non pour des changements de discipline, qui sont à même de juger de notre parcours initial et actuel et de nous reclasser si besoin).
Pourtant quand la réforme STI2D a été mise en place, il faut voir comment ont été reclassés les collègues des 42 valences de l'époque parmi les 4 qui restaient, c'est bien de cela que Pierre Jacque parlait dans sa lettre. Eh bien, zéro leçon en 10 ans. Tout est tout le temps fait n'importe comment, à l'arrache. A ce niveau-là, ce ne peut être que volontaire.
EDIT :Entendu.joebar69 a écrit:@Ganbatte : On ne s'entendra pas, à priori. Ce n'est pas très grave et comme tu l'as proposé supra, par souci pour ta santé, passes à autre chose.
J'aurais du mal à ne pas reconnaître que vous êtes dans le top des disciplines qui en prennent plein la figure depuis un bon moment.
Raison de plus je crois pour être attentifs et ne pas vous instrumentaliser dans une stratégie de pourrissement, dont le potentiel de réussite me paraît, au mieux, dérisoire.
(Je crois que la remarque de joebar69 ne concernait que moi mais j'ai peut-être mal compris.)
- EnaecoVénérable
Oh si, c'est ultra-dégradé mais ça peut l'être encore plus.
C'est un peu différent mais si tu veux des exemples :
- en physique, nous n'avions qu'un laborantin pour deux postes. On a dit "ok dans ce cas là, on arrête d'assurer les TP sur tel niveau.".
On nous a répondu "on comprend, on recherche activement".
Est-ce que ça a changé quelque chose pour nous ? Oui, on a passé 2 trimestres sans faire le moindre TP et c'était l'enfer
Est-ce que ça a accéléré les démarches ? Non.
- quand nous avions des groupes en collège et que j'ai voulu refuser des heures supp', on m'a dit ok. Ma nouvelle répartition : même nombre de classe mais sans les dédoublements
Est-ce que ça a changé quelque chose pour moi ? Oui, moins d'argent et de moins bonnes conditions de travail. Je sortais plus lessivé de mes semaines que quand j'avais des groupes malgré plus d'heures
C'est un peu différent mais si tu veux des exemples :
- en physique, nous n'avions qu'un laborantin pour deux postes. On a dit "ok dans ce cas là, on arrête d'assurer les TP sur tel niveau.".
On nous a répondu "on comprend, on recherche activement".
Est-ce que ça a changé quelque chose pour nous ? Oui, on a passé 2 trimestres sans faire le moindre TP et c'était l'enfer
Est-ce que ça a accéléré les démarches ? Non.
- quand nous avions des groupes en collège et que j'ai voulu refuser des heures supp', on m'a dit ok. Ma nouvelle répartition : même nombre de classe mais sans les dédoublements
Est-ce que ça a changé quelque chose pour moi ? Oui, moins d'argent et de moins bonnes conditions de travail. Je sortais plus lessivé de mes semaines que quand j'avais des groupes malgré plus d'heures
- GanbatteHabitué du forum
Enaeco a écrit:Oh si, c'est ultra-dégradé mais ça peut l'être encore plus.
C'est un peu différent mais si tu veux des exemples :
- en physique, nous n'avions qu'un laborantin pour deux postes. On a dit "ok dans ce cas là, on arrête d'assurer les TP sur tel niveau.".
On nous a répondu "on comprend, on recherche activement".
Est-ce que ça a changé quelque chose pour nous ? Oui, on a passé 2 trimestres sans faire le moindre TP et c'était l'enfer
Est-ce que ça a accéléré les démarches ? Non.
- quand nous avions des groupes en collège et que j'ai voulu refuser des heures supp', on m'a dit ok. Ma nouvelle répartition : même nombre de classe mais sans les dédoublements
Est-ce que ça a changé quelque chose pour moi ? Oui, moins d'argent et de moins bonnes conditions de travail. Je sortais plus lessivé de mes semaines que quand j'avais des groupes malgré plus d'heures
Ce que tu décris, c'est toute la différence entre une action qui n'a de répercussions que locales, qui sont donc subies soit par les agents soit par les élèves, et une qui est sensible hors de l'établissement, donc peut faire prendre des décisions.
- joebar69Fidèle du forum
Enaeco a écrit:Oh si, c'est ultra-dégradé mais ça peut l'être encore plus.
C'est un peu différent mais si tu veux des exemples :
- en physique, nous n'avions qu'un laborantin pour deux postes. On a dit "ok dans ce cas là, on arrête d'assurer les TP sur tel niveau.".
On nous a répondu "on comprend, on recherche activement".
Est-ce que ça a changé quelque chose pour nous ? Oui, on a passé 2 trimestres sans faire le moindre TP et c'était l'enfer
Est-ce que ça a accéléré les démarches ? Non.
- quand nous avions des groupes en collège et que j'ai voulu refuser des heures supp', on m'a dit ok. Ma nouvelle répartition : même nombre de classe mais sans les dédoublements
Est-ce que ça a changé quelque chose pour moi ? Oui, moins d'argent et de moins bonnes conditions de travail. Je sortais plus lessivé de mes semaines que quand j'avais des groupes malgré plus d'heures
Pour ton 1er exemple, la partie graissée : c'était l'enfer pour qui ?
Pas de TP possible et bien pas de TP. Point. (je sais de quoi je parle, ma 1ère discipline enseignée était la phys. app.)
Pour ton second exemple : tu dis avoir refuser les heures supp, donc moins rémunéré : normal ; plus lessivé : parce que tu as voulu en faire autant que sans le dédoublement, je suppose.
Je me suis également retrouvé dans cette situation (plus de dédoublements), à l'époque où j'enseignais dans le secondaire.
J'avais (avec d'autres collègues) réduit la voilure : moins d'éval, plus aucun travaux-élèves ramassés, plus d'aide individualisée en TD, ...
Au final, les résultats aux examens en chute libre, deux ans de suite et ... hop les dédoublements sont revenus comme par magie la 3ème année.
Les enseignant.e.s ont, dans une grande majorité, ce syndrome du sacrifice, que j'avoue ne jamais avoir eu.
Je n'ai aucun scrupule à réduire ma production, si on ne m'en donne pas les moyens. Point.
- joebar69Fidèle du forum
Ganbatte a écrit:Enaeco a écrit:Oh si, c'est ultra-dégradé mais ça peut l'être encore plus.
C'est un peu différent mais si tu veux des exemples :
- en physique, nous n'avions qu'un laborantin pour deux postes. On a dit "ok dans ce cas là, on arrête d'assurer les TP sur tel niveau.".
On nous a répondu "on comprend, on recherche activement".
Est-ce que ça a changé quelque chose pour nous ? Oui, on a passé 2 trimestres sans faire le moindre TP et c'était l'enfer
Est-ce que ça a accéléré les démarches ? Non.
- quand nous avions des groupes en collège et que j'ai voulu refuser des heures supp', on m'a dit ok. Ma nouvelle répartition : même nombre de classe mais sans les dédoublements
Est-ce que ça a changé quelque chose pour moi ? Oui, moins d'argent et de moins bonnes conditions de travail. Je sortais plus lessivé de mes semaines que quand j'avais des groupes malgré plus d'heures
Ce que tu décris, c'est toute la différence entre une action qui n'a de répercussions que locales, qui sont donc subies soit par les agents soit par les élèves, et une qui est sensible hors de l'établissement, donc peut faire prendre des décisions.
Laquelle (ou lesquelles) ? J'avoue avoir beau chercher, je n'ai rien trouvé.
Il est vrai qu'à la fameuse table des négociations du ministère, les syndicats des personnels sont écoutés. De là à les entendre ...
- valleExpert spécialisé
En effet, et je pense que @Ganbatte est d'accord avec toi :joebar69 a écrit:Ce qui est drôle c'est que vouloir être fonctionnaire, républicain et respectueux des textes en vigueur n'est à priori plus entendable.
C'est fou !
- EnaecoVénérable
joebar69 a écrit:
Pour ton 1er exemple, la partie graissée : c'était l'enfer pour qui ?
Pas de TP possible et bien pas de TP. Point. (je sais de quoi je parle, ma 1ère discipline enseignée était la phys. app.)
Pour ton second exemple : tu dis avoir refuser les heures supp, donc moins rémunéré : normal ; plus lessivé : parce que tu as voulu en faire autant que sans le dédoublement, je suppose.
Je me suis également retrouvé dans cette situation (plus de dédoublements), à l'époque où j'enseignais dans le secondaire.
J'avais (avec d'autres collègues) réduit la voilure : moins d'éval, plus aucun travaux-élèves ramassés, plus d'aide individualisée en TD, ...
Au final, les résultats aux examens en chute libre, deux ans de suite et ... hop les dédoublements sont revenus comme par magie la 3ème année.
Les enseignant.e.s ont, dans une grande majorité, ce syndrome du sacrifice, que j'avoue ne jamais avoir eu.
Je n'ai aucun scrupule à réduire ma production, si on ne m'en donne pas les moyens. Point.
Nous ne partageons visiblement pas la même vision des sciences expérimentales.
Pour les TP : ma discipline est une science expérimentale. Faire une succession de cours et d'exercices, dans une salle davantage faite pour les manipulations que pour y faire un cours classique, ce n'est pas ce qui me plait (sinon, je serai surement passé en maths quand on nous le proposait, pour avoir moins de classes aux collèges et des mutations plus fluides). Et ce n'est pas ce qui plait aux élèves.
Au final, une année de cours chiants et avec des élèves qui le font sentir.
Pour le cas des heures supp', il ne s'agit pas d'en faire moins, il s'agit du temps passé avec 30 collégiens qui remuent.
Si "en faire autant" c'est tenir sa classe et essayer de les faire bosser, oui, j'ai voulu en faire autant. Peut-être aurais-je du prendre une paire de protections auditives et un bouquin à la place ?
Même config que précédemment, j'avais moins de boulot parce que sans dédoublement, pas de TP mais à la place des activités qui se passent moins bien.
Donc je le redis, je préfère être payé 2h de plus pour faire 4h dédoublées que d'avoir mon salaire nu et des heures pleines (en dehors du principe anti-HS).
Si on conditionnait les moyens qu'on nous donne aux résultats, il y aurait des enseignants en REP et plus de candidats aux concours, indépendamment de la paie.
J'ai moi aussi choisi de réduire la voilure hein. Mais justement, des TP et des groupes, c'est aussi ce qui me permet de tenir.
- joebar69Fidèle du forum
@Enaeco : Ce n'est pas que nous ne partageons pas la même vision des sciences expérimentales et que je ne fais pas ce qui me plait , à moi ou aux élèves, mais ce que je peux, donc c'est une vision différente du métier dans sa globalité.
Tu as sans doute l'esprit de sacrifice, d'autre appelle cela le sens du devoir, bref pour moi tout ça n'est que de la flûte pour nous faire croire que nous sommes "admirables" et nous donner des conditions d'exercice du métier de + en + difficile, à chaque nouvelle année.
Tu as sans doute l'esprit de sacrifice, d'autre appelle cela le sens du devoir, bref pour moi tout ça n'est que de la flûte pour nous faire croire que nous sommes "admirables" et nous donner des conditions d'exercice du métier de + en + difficile, à chaque nouvelle année.
- valleExpert spécialisé
Pour rappel, lorsqu'il n'y a pas assez de monde au rectorat et que des agents passent des mois sans le bon classement, ou alors ils reçoivent des trop perçus qui font sauter des aides de la CAF, etc., tout le monde accepte que le service ne marche pas correctement parce que les moyens ne sont pas là.
- joebar69Fidèle du forum
@valle : Oui, mais dans l'éduc, y a l'interetdezenfants, le #pasdevague, toussatoussa. Donc pas possible !
- EnaecoVénérable
Tu te trompes, je n'ai pas non plus ce sens du devoir/sacrifice.
Je constate juste que laisser faire certaines défaillances pour laisser pourrir le système peut avoir des conséquences néfastes sur mon quotidien et que je serai le seul impacté (avec mes collègues).
Et c'est justement parce que je n'ai pas ce sens du sacrifice que je préfère encore que les évidences soient anticipées.
Prendre les classes d'un collègue non remplacé parce qu'ils ont le bac en fin d'année, prendre une classe en HS parce qu'il n'en reste plus qu'une et que personne ne viendra, être PP d'une classe parce qu'il n'y a personne d'autre, ça c'est du sacrifice
Je constate juste que laisser faire certaines défaillances pour laisser pourrir le système peut avoir des conséquences néfastes sur mon quotidien et que je serai le seul impacté (avec mes collègues).
Et c'est justement parce que je n'ai pas ce sens du sacrifice que je préfère encore que les évidences soient anticipées.
Prendre les classes d'un collègue non remplacé parce qu'ils ont le bac en fin d'année, prendre une classe en HS parce qu'il n'en reste plus qu'une et que personne ne viendra, être PP d'une classe parce qu'il n'y a personne d'autre, ça c'est du sacrifice
- joebar69Fidèle du forum
Enaeco a écrit:Tu te trompes, je n'ai pas non plus ce sens du devoir/sacrifice.
Je constate juste que laisser faire certaines défaillances pour laisser pourrir le système peut avoir des conséquences néfastes sur mon quotidien et que je serai le seul impacté (avec mes collègues).
Et c'est justement parce que je n'ai pas ce sens du sacrifice que je préfère encore que les évidences soient anticipées.
Prendre les classes d'un collègue non remplacé parce qu'ils ont le bac en fin d'année, prendre une classe en HS parce qu'il n'en reste plus qu'une et que personne ne viendra, être PP d'une classe parce qu'il n'y a personne d'autre, ça c'est du sacrifice
Pour la 1ère phrase graissée : je suis heureux de l'apprendre
Pour la 2nd phrase graissée : c'est là que tu te trompes, parce que tu raisonnes avec l'idée de garder un quotidien/une pratique professionnelle habituel/le au fonctionnement normal (j'allais dire idéal) du système. Accepter de travailler en mode dégradé n'est pas facile à envisager, surtout dans notre profession, mais c'est le seul moyen de se protéger (égoïstement). Informer les usagers du service que l'on est en mode dégradé à notre insu, rend aussi, du moins pour moi, les choses plus faciles.
- HalybelÉrudit
Un syndicat d’inspecteurs rejoint la grève.
C’est dire si ce qui se passe est assez grave.
C’est dire si ce qui se passe est assez grave.
_________________
Je soigne ma dyslexie pardon si elle ressort trop parfois.
Le téléphone ne m’aide pas.
- SwanNiveau 7
Connais-tu le nom du syndicat et aurais-tu un lien vers leur appel ?
- zigmag17Guide spirituel
Halybel a écrit:Un syndicat d’inspecteurs rejoint la grève.
C’est dire si ce qui se passe est assez grave.
J'avais dit que je ne la ferais pas. Il ne faut pas me tenter!
- JennyMédiateur
Halybel a écrit:Un syndicat d’inspecteurs rejoint la grève.
C’est dire si ce qui se passe est assez grave.
- 288Niveau 10
Suis preneur aussi.Swan a écrit:Connais-tu le nom du syndicat et aurais-tu un lien vers leur appel ?
- LaotziSage
Le syndicat des inspecteurs de la FSU appelle à la grève mais ça n'a rien d'inédit de leur part : https://sui.fsu.fr/appel-1er-fevrier/
_________________
"Trouvez donc bon qu'au lieu de vous dire aussi, adieu comme autrefois, je vous dise, adieu comme à présent."
- JennyMédiateur
Celui de l’UNSA aussi.
https://www.sien-unsa-education.org/59-act-synd/corpo/1465-greve-du-1er-fevrier-le-si-en-unsa-appelle-ses-adherents-et-sympathisants-a-s-y-associer.html
https://www.sien-unsa-education.org/59-act-synd/corpo/1465-greve-du-1er-fevrier-le-si-en-unsa-appelle-ses-adherents-et-sympathisants-a-s-y-associer.html
- Clecle78Bon génie
Alors, s'il y a l'UNSA et des inspecteurs, c'est que l'heure est grave ...
- SaltaojosHabitué du forum
Je me tâte pour la grève de jeudi. J'avais dit que je ne la ferais pas, mais avec le mot d'ordre "contre les groupes de niveaux" je ne peux pas ne pas la faire, car je suis vraiment remontée.
On organise une HMIS mardi au collège pour tenter d'être nombreux à faire grève, mais je n'y crois pas, on n'est toujours que quelques-uns à être en grève... je pense que j'en serai, finalement. A voir.
On organise une HMIS mardi au collège pour tenter d'être nombreux à faire grève, mais je n'y crois pas, on n'est toujours que quelques-uns à être en grève... je pense que j'en serai, finalement. A voir.
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