- IslaneNiveau 10
La seule mobilisation qui puisse avoir un poids réel est une grève continue des professeurs des écoles financée par une caisse de grève de l'ensemble de la profession. Le reste n'aura pas de prise. La mobilisation des chefs d'établissements, inspecteurs...est malheureusement trop marginale.
- MathadorEmpereur
Je suppose que cela inclut les heures sup, la prime PP, les profs de CPGE et convertit en temps plein la paye des collègues à temps partiel.Aperçu par hasard a écrit:A vrai dire, je trouve que les chiffres régulièrement donnés ici ou là sur la "rémunération moyenne" des enseignants sont souvent très surprenants. Ainsi, d'après le service statistique du ministère de la Fonction publique, la rémunération brute moyenne d'un professeur agrégé est de 4615 euros, ce qui est tout de même supérieur à ce que l'on peut espérer après deux années passées dans le quatrième et dernier échelon hors classe? Mais comment est-ce possible?
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- JennyMédiateur
Non, je ne crois pas pour le temps partiel, il y a une statistique temps plein, une temps partiel, une avec tous le monde.
Le reste est effectivement inclus.
La réalité, c'est que de nombreux enseignants font des heures supplémentaires ou ont des missions en plus. Ca peut faire augmenter considérablement le traitement.
Le reste est effectivement inclus.
La réalité, c'est que de nombreux enseignants font des heures supplémentaires ou ont des missions en plus. Ca peut faire augmenter considérablement le traitement.
- Anne_68Habitué du forum
Aperçu par hasard a écrit:A vrai dire, je trouve que les chiffres régulièrement donnés ici ou là sur la "rémunération moyenne" des enseignants sont souvent très surprenants. Ainsi, d'après le service statistique du ministère de la Fonction publique, la rémunération brute moyenne d'un professeur agrégé est de 4615 euros, ce qui est tout de même supérieur à ce que l'on peut espérer après deux années passées dans le quatrième et dernier échelon hors classe? Mais comment est-ce possible?
Des données sur la rémunération médiane seraient bien plus parlantes. Une moyenne est facilement faussée par des valeurs extrêmes. Il suffit d'intégrer des profs qui gagnent 4000-5000 E nets par mois (il y en a, prépa + un paquet de colles) pour tirer cette fameuse moyenne vers le haut. @Mathador aura peut-être des chiffres plus précises ?
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- "Wo alles dunkel ist, macht Licht !" :
Was keiner wagt, das sollt ihr wagen // Was keiner sagt, das sagt heraus
Was keiner denkt, das wagt zu denken // Was keiner anfängt, das führt aus
Wenn keiner ja sagt, sollt ihr′s sagen // Wenn keiner nein sagt, sagt doch nein
Wenn alle zweifeln, wagt zu glauben // Wenn alle mittun, steht allein
Wo alle loben, habt Bedenken // Wo alle spotten, spottet nicht
Wo alle geizen, wagt zu schenken // Wo alles dunkel ist, macht Licht
Lothar Zenetti
https://lyricstranslate.com/de/was-keiner-wagt-what-no-one-dares.html
- JennyMédiateur
- somacNiveau 7
Que ce soient des médianes ou des moyennes, que ça inclue ou non les heures supp (en général les données officielles les inclue), que ce soit avec ou sans les temps partiels... on est toujours largement en dessous des autres catégories A...
- JennyMédiateur
somac a écrit:Que ce soient des médianes ou des moyennes, que ça inclue ou non les heures supp (en général les données officielles les inclue), que ce soit avec ou sans les temps partiels... on est toujours largement en dessous des autres catégories A...
C'est ça et nos heures supp sont mal payées.
J'ai beau avoir un salaire confortable, ça reste dérisoire ramené au nombre d'heures travaillées. J'en ferais moins si j'étais mieux payée d'ailleurs.
- Aperçu par hasardNeoprof expérimenté
Mathador a écrit:Je suppose que cela inclut les heures sup, la prime PP, les profs de CPGE et convertit en temps plein la paye des collègues à temps partiel.Aperçu par hasard a écrit:A vrai dire, je trouve que les chiffres régulièrement donnés ici ou là sur la "rémunération moyenne" des enseignants sont souvent très surprenants. Ainsi, d'après le service statistique du ministère de la Fonction publique, la rémunération brute moyenne d'un professeur agrégé est de 4615 euros, ce qui est tout de même supérieur à ce que l'on peut espérer après deux années passées dans le quatrième et dernier échelon hors classe? Mais comment est-ce possible?
Merci. J'ignorais que tout cela pouvait être inclus dans la rémunération brute. Mais cette simple mention de la "rémunération brute" n'est-elle pas trompeuse? Le "traitement brut" indiqué sur nos fiches de paie ne semble pas varier en fonction de ces paramètres. En tout cas pour un profane comme moi (et je ne suis sans doute pas seul à l'être, à plus forte raison du côté des non enseignants), elle peut laisser supposer un traitement "de base" bien supérieur à ce qu'il est réellement.
- JennyMédiateur
Non, ton salaire brut, c'est la somme en bas dans la première colonne.
Les statistiques au dessus concernent le net avant impôts.
Les statistiques au dessus concernent le net avant impôts.
- Aperçu par hasardNeoprof expérimenté
Anne_68 a écrit:Aperçu par hasard a écrit:A vrai dire, je trouve que les chiffres régulièrement donnés ici ou là sur la "rémunération moyenne" des enseignants sont souvent très surprenants. Ainsi, d'après le service statistique du ministère de la Fonction publique, la rémunération brute moyenne d'un professeur agrégé est de 4615 euros, ce qui est tout de même supérieur à ce que l'on peut espérer après deux années passées dans le quatrième et dernier échelon hors classe? Mais comment est-ce possible?
Des données sur la rémunération médiane seraient bien plus parlantes. Une moyenne est facilement faussée par des valeurs extrêmes. Il suffit d'intégrer des profs qui gagnent 4000-5000 E nets par mois (il y en a, prépa + un paquet de colles) pour tirer cette fameuse moyenne vers le haut. @Mathador aura peut-être des chiffres plus précises ?
Le profs de prépa sont-ils suffisamment nombreux pour infléchir à ce point la moyenne? J'imagine qu'il en faut un certain nombre, et qui s'enfournent un paquet d'heures.
(EDIT: aucune intention de lancer une polémique sur la rémunération des collègues de prépa de ma part, au cas où mon clin d’œil à de récents propos ministériels serait mal pris.)
- JennyMédiateur
Pas besoin d’être en CPGE pour être au dessus de la moyenne.
(Je suis d’ailleurs persuadée que mon cumul d’activité compte aussi, c’est sur la même fiche de paye…).
(Je suis d’ailleurs persuadée que mon cumul d’activité compte aussi, c’est sur la même fiche de paye…).
- Anne_68Habitué du forum
@Jenny Ce sont les salaires moyens, pas médians.
Je suis ravie de constater qu'avec 25 années d'ancienneté, je suis dans le troisième décile. A temps plein, sans heures sup (43E bruts en tant que PRAG, faut pas charrier...). Le recul de l'âge de la retraite me permettra peut-être de franchir le seuil du 4e décile
D'accord avec @somac
Je suis ravie de constater qu'avec 25 années d'ancienneté, je suis dans le troisième décile. A temps plein, sans heures sup (43E bruts en tant que PRAG, faut pas charrier...). Le recul de l'âge de la retraite me permettra peut-être de franchir le seuil du 4e décile
D'accord avec @somac
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- JennyMédiateur
J'ai mis le premier doc pour la différence temps partiel / temps plein.
Le graphique indique les déciles, donc la médiane et d'autres données.
Médiane à 3590 nets pour les agrégés et professeurs de chaire supérieure donc.
Dans le dernier décile, mais crevée.
Le graphique indique les déciles, donc la médiane et d'autres données.
Médiane à 3590 nets pour les agrégés et professeurs de chaire supérieure donc.
Dans le dernier décile, mais crevée.
- Anne_68Habitué du forum
Merci @Jenny, c'est intéressant. Mais je lis "salaires nets moyens" dans les deux docs ...
- JennyMédiateur
La médiane, c'est quand 50 % des collègues gagnent moins et 50 % gagnent plus, donc il suffit de prendre la ligne à 50 %, non ? Le seul souci, c'est qu'à part pour les agrégés et chaires supérieures où c'est donné en exemple dans lecture, nous n'avons pas le chiffre précis sur le graphique.
- MathadorEmpereur
Je suppose qu'il s'agit des moyennes individuelles sur les 12 mois.Anne_68 a écrit:Merci @Jenny, c'est intéressant. Mais je lis "salaires nets moyens" dans les deux docs ...
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- EnaecoVénérable
Aperçu par hasard a écrit:Mathador a écrit:Je suppose que cela inclut les heures sup, la prime PP, les profs de CPGE et convertit en temps plein la paye des collègues à temps partiel.Aperçu par hasard a écrit:A vrai dire, je trouve que les chiffres régulièrement donnés ici ou là sur la "rémunération moyenne" des enseignants sont souvent très surprenants. Ainsi, d'après le service statistique du ministère de la Fonction publique, la rémunération brute moyenne d'un professeur agrégé est de 4615 euros, ce qui est tout de même supérieur à ce que l'on peut espérer après deux années passées dans le quatrième et dernier échelon hors classe? Mais comment est-ce possible?
Merci. J'ignorais que tout cela pouvait être inclus dans la rémunération brute. Mais cette simple mention de la "rémunération brute" n'est-elle pas trompeuse? Le "traitement brut" indiqué sur nos fiches de paie ne semble pas varier en fonction de ces paramètres. En tout cas pour un profane comme moi (et je ne suis sans doute pas seul à l'être, à plus forte raison du côté des non enseignants), elle peut laisser supposer un traitement "de base" bien supérieur à ce qu'il est réellement.
Les enseignants sont profanes dans ce domaine, les cadres du privé sont un peu plus au fait généralement.
C'est trompeur mais quand on donne le salaire brut d'un médecin, on n'est pas non plus sur une base de 35h.
- MathadorEmpereur
Il y a parfois des documents supplémentaires (fichiers tableur) publiés sur le site de la DEPP, et il se peut que les chiffres précis s'y trouvent. Je ne suis pas allé regarder pour cette publication.Jenny a écrit:La médiane, c'est quand 50 % des collègues gagnent moins et 50 % gagnent plus, donc il suffit de prendre la ligne à 50 %, non ? Le seul souci, c'est qu'à part pour les agrégés et chaires supérieures où c'est donné en exemple dans lecture, nous n'avons pas le chiffre précis sur le graphique.
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- TFSFidèle du forum
Le SNES appelle à remettre ça dès mardi, va proposer à la FSU et à ttes les autres OS de s'y joindre, et également de lancer un plan d'action large et unitaire au retour des congés d'hiver.
Message envoyé à tous ses syndiqués:
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Une grève réussie
47 % des personnels des collèges, des lycées et des CIO étaient en grève aujourd’hui à l’appel du SNES-FSU et d’une large intersyndicale. Une mobilisation réussie, la plus forte depuis janvier 2022 et l’épisode Ibiza/Blanquer ! Cette journée marque la colère des collègues face au mépris de la ministre. Mais il s’est surtout exprimé l’exigence d’une revalorisation salariale immédiate et un refus clair et net du « choc des savoirs » synonyme de tri des élèves. Les cortèges dynamiques confirment la combativité de la profession : le mépris, ça suffit ! Du respect et de l’ambition pour nos professions et nos élèves ! https://www.snes.edu/article/greve-du-1er-fevrier-une-mobilisation-reussie/
Non au « choc des savoirs », oui au choc des salaires
Cette journée a été très scrutée rue de Grenelle et à Matignon, nous avons marqué des points. Le message doit être clair : montrons mardi et tout au long de la semaine que nous sommes prêt.es à continuer ! Un rebond est donc nécessaire dès la semaine prochaine, à la veille des premiers congés d’hiver. Vous avez été nombreuses et nombreux à l’exprimer dans les cortèges comme dans la consultation que le SNES-FSU a organisée auprès de ses adhérent·es. La contestation qui s’est exprimée ce 1er février doit trouver des prolongements pour obtenir l’ouverture de négociations sérieuses sur les salaires et l’abandon du « choc des savoirs ». Les textes qui imposeront les groupes de niveau au collège seront d’ailleurs présentés au Conseil supérieur de l’Éducation (CSE) le jeudi 8 février. Dès la semaine prochaine, amplifions la mobilisation pour être en position de force et gagner !
Grève mardi 6 février
Le SNES-FSU propose de poursuivre avec une nouvelle journée de grève dans le second degré mardi 6 février dans le cadre d’une semaine de mobilisation. Des actions diversifiées seront en outre proposées le reste de la semaine pour faire entendre les revendications des personnels pour l’école publique, laïque et obligatoire et l’augmentation des salaires : interpellation des élu.es, réunions avec les parents, AG d’établissement, installation de banderoles, communiqué à la presse locale… Chaque initiative doit contribuer à faire entendre la colère dans les collèges, les lycées et CIO. Le SNES-FSU appelle les personnels à se réunir dans les établissements pour mettre en débat et décider collectivement les actions à mener la semaine prochaine en plus de la grève mardi.
Inscrire l’action dans la durée
Le SNES-FSU a fait la proposition à la FSU d’inscrire cette journée de mobilisation dans une semaine d’actions. Cette proposition sera aussi faite ce 2 février aux autres organisations syndicales afin de garder le cadre le plus unitaire possible. Nous en communiquerons rapidement les conclusions. Pour le SNES-FSU, face au point de bascule qui menace notre École publique du fait du projet conservateur macroniste, il est indispensable d’inscrire l’action dans la durée. Nous articulerons donc les actions de la semaine prochaine avec la perspective d’un plan d’action pour défendre l’École publique au retour des vacances d’hiver, intégrant notamment l’action fonction publique du 19 mars.
A mardi, à nouveau dans la rue !
Bien cordialement Sophie Vénétitay, secrétaire générale
Gwénaël Le Paih, Emmanuel Séchet, secrétaires généraux adjoints
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Une grève réussie
47 % des personnels des collèges, des lycées et des CIO étaient en grève aujourd’hui à l’appel du SNES-FSU et d’une large intersyndicale. Une mobilisation réussie, la plus forte depuis janvier 2022 et l’épisode Ibiza/Blanquer ! Cette journée marque la colère des collègues face au mépris de la ministre. Mais il s’est surtout exprimé l’exigence d’une revalorisation salariale immédiate et un refus clair et net du « choc des savoirs » synonyme de tri des élèves. Les cortèges dynamiques confirment la combativité de la profession : le mépris, ça suffit ! Du respect et de l’ambition pour nos professions et nos élèves ! https://www.snes.edu/article/greve-du-1er-fevrier-une-mobilisation-reussie/
Non au « choc des savoirs », oui au choc des salaires
Cette journée a été très scrutée rue de Grenelle et à Matignon, nous avons marqué des points. Le message doit être clair : montrons mardi et tout au long de la semaine que nous sommes prêt.es à continuer ! Un rebond est donc nécessaire dès la semaine prochaine, à la veille des premiers congés d’hiver. Vous avez été nombreuses et nombreux à l’exprimer dans les cortèges comme dans la consultation que le SNES-FSU a organisée auprès de ses adhérent·es. La contestation qui s’est exprimée ce 1er février doit trouver des prolongements pour obtenir l’ouverture de négociations sérieuses sur les salaires et l’abandon du « choc des savoirs ». Les textes qui imposeront les groupes de niveau au collège seront d’ailleurs présentés au Conseil supérieur de l’Éducation (CSE) le jeudi 8 février. Dès la semaine prochaine, amplifions la mobilisation pour être en position de force et gagner !
Grève mardi 6 février
Le SNES-FSU propose de poursuivre avec une nouvelle journée de grève dans le second degré mardi 6 février dans le cadre d’une semaine de mobilisation. Des actions diversifiées seront en outre proposées le reste de la semaine pour faire entendre les revendications des personnels pour l’école publique, laïque et obligatoire et l’augmentation des salaires : interpellation des élu.es, réunions avec les parents, AG d’établissement, installation de banderoles, communiqué à la presse locale… Chaque initiative doit contribuer à faire entendre la colère dans les collèges, les lycées et CIO. Le SNES-FSU appelle les personnels à se réunir dans les établissements pour mettre en débat et décider collectivement les actions à mener la semaine prochaine en plus de la grève mardi.
Inscrire l’action dans la durée
Le SNES-FSU a fait la proposition à la FSU d’inscrire cette journée de mobilisation dans une semaine d’actions. Cette proposition sera aussi faite ce 2 février aux autres organisations syndicales afin de garder le cadre le plus unitaire possible. Nous en communiquerons rapidement les conclusions. Pour le SNES-FSU, face au point de bascule qui menace notre École publique du fait du projet conservateur macroniste, il est indispensable d’inscrire l’action dans la durée. Nous articulerons donc les actions de la semaine prochaine avec la perspective d’un plan d’action pour défendre l’École publique au retour des vacances d’hiver, intégrant notamment l’action fonction publique du 19 mars.
A mardi, à nouveau dans la rue !
Bien cordialement Sophie Vénétitay, secrétaire générale
Gwénaël Le Paih, Emmanuel Séchet, secrétaires généraux adjoints
- EnaecoVénérable
Quel terrible timing.
La grève était statistiquement plutôt réussie mais a été totalement éclipsée par le mouvement des agriculteurs (autrement plus dérangeant pour un banlieusard que l'école ou le collège en grève).
Il reste la semaine prochaine puis on est parti pour 1 mois de vacances...
J'ai l'impression que le seul message, c'est qu'on réclame la démission de AOC. Comme si cette grève était née de la nomination puis des boulettes de la ministre.
En tout cas, la technique du gouvernement est rodée : on dépense plus d'énergie à se battre contre les réformes que pour nos salaires (en témoigne la faible mobilisation du lycée à côté de celle du collège)
La grève était statistiquement plutôt réussie mais a été totalement éclipsée par le mouvement des agriculteurs (autrement plus dérangeant pour un banlieusard que l'école ou le collège en grève).
Il reste la semaine prochaine puis on est parti pour 1 mois de vacances...
J'ai l'impression que le seul message, c'est qu'on réclame la démission de AOC. Comme si cette grève était née de la nomination puis des boulettes de la ministre.
En tout cas, la technique du gouvernement est rodée : on dépense plus d'énergie à se battre contre les réformes que pour nos salaires (en témoigne la faible mobilisation du lycée à côté de celle du collège)
- Pontorson50Fidèle du forum
Enaeco a écrit:Quel terrible timing.
La grève était statistiquement plutôt réussie mais a été totalement éclipsée par le mouvement des agriculteurs (autrement plus dérangeant pour un banlieusard que l'école ou le collège en grève).
Il reste la semaine prochaine puis on est parti pour 1 mois de vacances...
J'ai l'impression que le seul message, c'est qu'on réclame la démission de AOC. Comme si cette grève était née de la nomination puis des boulettes de la ministre.
En tout cas, la technique du gouvernement est rodée : on dépense plus d'énergie à se battre contre les réformes que pour nos salaires (en témoigne la faible mobilisation du lycée à côté de celle du collège)
Les revenus des profs de lycée sont par ailleurs meilleurs (plus forte proportion d'agrégés) ; me chiffonne surtout dans cet appel - que je suivrai mardi, pas de souci - le qualificatif de "conservateur" chez Macron : il n'existe plus aucun parti conservateur en Europe depuis le Thatchérisme, il s'agit d'un détricotage anti-étatique insidieux, en aucune façon une volonté de maintenir notre école justement.
C'est nous qui sommes les conservateurs en l'occurrence, à vouloir continuer une forte implication de l'État dans l'instruction de base. Implication qui intègre aussi les salaires, qui régressent constamment parce que le détricotage a été lancé par la désindexation de l'inflation il y a déjà plus de trente ans. Il ne faut pas s'y tromper, les anti-conservateurs sont dans tous les gouvernements depuis lors.
On peut à la rigueur qualifier de réactionnaires certains slogans superficiels et classiques sur le retour de l'autorité (retour qui signe une nostalgie d'une autorité perdue et non une volonté de la conserver).
Il va falloir attendre le 11 mars pour savoir si réellement nous sommes capables de monter en régime...
- JennyMédiateur
En lycée, ce qui doit jouer aussi, c'est l'heure de pondération qui est généralement payée en HS.
- Anne_68Habitué du forum
Pontorson50 a écrit:Enaeco a écrit:Quel terrible timing.
La grève était statistiquement plutôt réussie mais a été totalement éclipsée par le mouvement des agriculteurs (autrement plus dérangeant pour un banlieusard que l'école ou le collège en grève).
Il reste la semaine prochaine puis on est parti pour 1 mois de vacances...
J'ai l'impression que le seul message, c'est qu'on réclame la démission de AOC. Comme si cette grève était née de la nomination puis des boulettes de la ministre.
En tout cas, la technique du gouvernement est rodée : on dépense plus d'énergie à se battre contre les réformes que pour nos salaires (en témoigne la faible mobilisation du lycée à côté de celle du collège)
Les revenus des profs de lycée sont par ailleurs meilleurs (plus forte proportion d'agrégés) ; me chiffonne surtout dans cet appel - que je suivrai mardi, pas de souci - le qualificatif de "conservateur" chez Macron : il n'existe plus aucun parti conservateur en Europe depuis le Thatchérisme, il s'agit d'un détricotage anti-étatique insidieux, en aucune façon une volonté de maintenir notre école justement.
C'est nous qui sommes les conservateurs en l'occurrence, à vouloir continuer une forte implication de l'État dans l'instruction de base. Implication qui intègre aussi les salaires, qui régressent constamment parce que le détricotage a été lancé par la désindexation de l'inflation il y a déjà plus de trente ans. Il ne faut pas s'y tromper, les anti-conservateurs sont dans tous les gouvernements depuis lors.
On peut à la rigueur qualifier de réactionnaires certains slogans superficiels et classiques sur le retour de l'autorité (retour qui signe une nostalgie d'une autorité perdue et non une volonté de la conserver).
Il va falloir attendre le 11 mars pour savoir si réellement nous sommes capables de monter en régime...
+1
Que se passera-t-il le 11 mars ?
@TFS merci
- Pontorson50Fidèle du forum
Anne_68 a écrit:Pontorson50 a écrit:Enaeco a écrit:Quel terrible timing.
La grève était statistiquement plutôt réussie mais a été totalement éclipsée par le mouvement des agriculteurs (autrement plus dérangeant pour un banlieusard que l'école ou le collège en grève).
Il reste la semaine prochaine puis on est parti pour 1 mois de vacances...
J'ai l'impression que le seul message, c'est qu'on réclame la démission de AOC. Comme si cette grève était née de la nomination puis des boulettes de la ministre.
En tout cas, la technique du gouvernement est rodée : on dépense plus d'énergie à se battre contre les réformes que pour nos salaires (en témoigne la faible mobilisation du lycée à côté de celle du collège)
Les revenus des profs de lycée sont par ailleurs meilleurs (plus forte proportion d'agrégés) ; me chiffonne surtout dans cet appel - que je suivrai mardi, pas de souci - le qualificatif de "conservateur" chez Macron : il n'existe plus aucun parti conservateur en Europe depuis le Thatchérisme, il s'agit d'un détricotage anti-étatique insidieux, en aucune façon une volonté de maintenir notre école justement.
C'est nous qui sommes les conservateurs en l'occurrence, à vouloir continuer une forte implication de l'État dans l'instruction de base. Implication qui intègre aussi les salaires, qui régressent constamment parce que le détricotage a été lancé par la désindexation de l'inflation il y a déjà plus de trente ans. Il ne faut pas s'y tromper, les anti-conservateurs sont dans tous les gouvernements depuis lors.
On peut à la rigueur qualifier de réactionnaires certains slogans superficiels et classiques sur le retour de l'autorité (retour qui signe une nostalgie d'une autorité perdue et non une volonté de la conserver).
Il va falloir attendre le 11 mars pour savoir si réellement nous sommes capables de monter en régime...
+1
Que se passera-t-il le 11 mars ?
@TFS merci
Le 11 mars seulement, l'intégralité des académies sera rentrée de vacances.
- nonoHabitué du forum
J'ai fait grève hier mais je ne la ferai pas mardi.TFS a écrit:Le SNES appelle à remettre ça dès mardi, va proposer à la FSU et à ttes les autres OS de s'y joindre, et également de lancer un plan d'action large et unitaire au retour des congés d'hiver.
Message envoyé à tous ses syndiqués:
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Une grève réussie
47 % des personnels des collèges, des lycées et des CIO étaient en grève aujourd’hui à l’appel du SNES-FSU et d’une large intersyndicale. Une mobilisation réussie, la plus forte depuis janvier 2022 et l’épisode Ibiza/Blanquer ! Cette journée marque la colère des collègues face au mépris de la ministre. Mais il s’est surtout exprimé l’exigence d’une revalorisation salariale immédiate et un refus clair et net du « choc des savoirs » synonyme de tri des élèves. Les cortèges dynamiques confirment la combativité de la profession : le mépris, ça suffit ! Du respect et de l’ambition pour nos professions et nos élèves ! https://www.snes.edu/article/greve-du-1er-fevrier-une-mobilisation-reussie/
Non au « choc des savoirs », oui au choc des salaires
Cette journée a été très scrutée rue de Grenelle et à Matignon, nous avons marqué des points. Le message doit être clair : montrons mardi et tout au long de la semaine que nous sommes prêt.es à continuer ! Un rebond est donc nécessaire dès la semaine prochaine, à la veille des premiers congés d’hiver. Vous avez été nombreuses et nombreux à l’exprimer dans les cortèges comme dans la consultation que le SNES-FSU a organisée auprès de ses adhérent·es. La contestation qui s’est exprimée ce 1er février doit trouver des prolongements pour obtenir l’ouverture de négociations sérieuses sur les salaires et l’abandon du « choc des savoirs ». Les textes qui imposeront les groupes de niveau au collège seront d’ailleurs présentés au Conseil supérieur de l’Éducation (CSE) le jeudi 8 février. Dès la semaine prochaine, amplifions la mobilisation pour être en position de force et gagner !
Grève mardi 6 février
Le SNES-FSU propose de poursuivre avec une nouvelle journée de grève dans le second degré mardi 6 février dans le cadre d’une semaine de mobilisation. Des actions diversifiées seront en outre proposées le reste de la semaine pour faire entendre les revendications des personnels pour l’école publique, laïque et obligatoire et l’augmentation des salaires : interpellation des élu.es, réunions avec les parents, AG d’établissement, installation de banderoles, communiqué à la presse locale… Chaque initiative doit contribuer à faire entendre la colère dans les collèges, les lycées et CIO. Le SNES-FSU appelle les personnels à se réunir dans les établissements pour mettre en débat et décider collectivement les actions à mener la semaine prochaine en plus de la grève mardi.
Inscrire l’action dans la durée
Le SNES-FSU a fait la proposition à la FSU d’inscrire cette journée de mobilisation dans une semaine d’actions. Cette proposition sera aussi faite ce 2 février aux autres organisations syndicales afin de garder le cadre le plus unitaire possible. Nous en communiquerons rapidement les conclusions. Pour le SNES-FSU, face au point de bascule qui menace notre École publique du fait du projet conservateur macroniste, il est indispensable d’inscrire l’action dans la durée. Nous articulerons donc les actions de la semaine prochaine avec la perspective d’un plan d’action pour défendre l’École publique au retour des vacances d’hiver, intégrant notamment l’action fonction publique du 19 mars.
A mardi, à nouveau dans la rue !
Bien cordialement Sophie Vénétitay, secrétaire générale
Gwénaël Le Paih, Emmanuel Séchet, secrétaires généraux adjoints
On n'a pas été entendu, ces rassemblements me semblent inutiles et je ne supporte plus ces chorégraphies et ces chants mièvres.
L'enseignement en France (comme dans beaucoup de pays d'ailleurs) est en train de crever.
Le mépris des médias et de beaucoup de parents. Et pas envie de danser ou chanter dessus.
Je ne crois plus en une grève dure et durable.
Coup de blues ce matin...
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