- TrucOuBiduleHabitué du forum
Lol.Enaeco a écrit:Oui, finalement, ce que dénoncent surtout les chefs c'est le cadre législatif qui tarde à arriver.
Le communiqué avait le mérite de mettre en évidence les problèmes soulevés par ce projet en attente de cadre mais j'ai bien peur qu'une fois le texte arrivé, les CDE se remettront à leur travail de bon appliquant en essayant de faire au mieux
Même cas de figure l'an passé pour vos collègues de techno, aucune honte à appliquer des ....textes qui n'existent pas.
Cette année, c'est un peu plus impactant, alors on fait semblant d'avoir des scrupules.
- MyrrhaNiveau 9
Oui c'est vrai ; je voulais dire, sans faire grève.Ganbatte a écrit:Myrrha a écrit:Notre cheffe aussi hésite à faire le CA, à faire voter un TRMD apparemment. Elle et son adjointe suivent les positions de leur syndicat.
D'un côté, c'est bien, on a l'impression que les chefs se réveillent ces derniers temps. D'un autre côté, je doute que ça aille très loin.
Malheureusement, je pense que quand le texte officiel sera paru, la plupart des chefs l'appliqueront, quoi qu'ils en pensent.
Ceci dit, il y a un regain de motivation dans notre salle des profs depuis une semaine je dirais. Et hier, on a fait une heure syndicale bien remplie, beaucoup sont motivés pour faire grève. On a évoqué le fait de faire une cagnotte pour que les AED se mettent en grève également. Je crois que la CPE sera aussi en grève.
On parle de grève reconductible à la rentrée de février, si la grève du 1er est très suivie...
C'est le lot de tous les fonctionnaires, à la fin on applique. Les enseignants font de même, ils appliquent les programmes, corrigent les examens, etc, malgré les critiques.
- MyrrhaNiveau 9
Oui c'est clair ; l'an dernier, les chefs n'ont pas eu de scrupule à donner au vote un TRMD actant la suppression de l'heure de techno et la mise en place de l'heure de soutien/approfondissement en français/maths, alors même que le texte n'était pas sorti...TrucOuBidule a écrit:Lol.Enaeco a écrit:Oui, finalement, ce que dénoncent surtout les chefs c'est le cadre législatif qui tarde à arriver.
Le communiqué avait le mérite de mettre en évidence les problèmes soulevés par ce projet en attente de cadre mais j'ai bien peur qu'une fois le texte arrivé, les CDE se remettront à leur travail de bon appliquant en essayant de faire au mieux
Même cas de figure l'an passé pour vos collègues de techno, aucune honte à appliquer des ....textes qui n'existent pas.
Cette année, c'est un peu plus impactant, alors on fait semblant d'avoir des scrupules.
- henrietteMédiateur
Tu oublies que beaucoup de chefs ont tout fait l'an passé pour sauver un maximum de postes de techno, en créant artificiellement des besoins en heures par ajout de groupes supplémentaires au détriment d'autres dispositifs et d'autres disciplines, et les collègues de ces disciplines n'ont pas protesté par solidarité.
Dans mon académie, c'était même une recommandation du rectorat auprès des perdirs de trouver des solutions pour temporiser pour 2023-2024 puisque le ministre d'alors avait annoncé une revalorisation des heures de techno à compter de 2024-2025.
Sauf que cette revalorisation n'est visiblement plus à l'ordre du jour. C'est donc cette année que ça va être sanglant en termes de postes supprimés en techno. Dans mon académie je ne sais même pas comment cela se passera si un nombre considérable de collègues se trouvent simultanément en MCS.
Bizarrement aucun collègue de techno de mon collège ne vient jamais aux HMIS, ni ne fait grève. Heureusement, je ne prends pas cela pour une généralité et je me doute que d'autres sont très mobilisés ailleurs et seront grévistes aussi.
Dans mon académie, c'était même une recommandation du rectorat auprès des perdirs de trouver des solutions pour temporiser pour 2023-2024 puisque le ministre d'alors avait annoncé une revalorisation des heures de techno à compter de 2024-2025.
Sauf que cette revalorisation n'est visiblement plus à l'ordre du jour. C'est donc cette année que ça va être sanglant en termes de postes supprimés en techno. Dans mon académie je ne sais même pas comment cela se passera si un nombre considérable de collègues se trouvent simultanément en MCS.
Bizarrement aucun collègue de techno de mon collège ne vient jamais aux HMIS, ni ne fait grève. Heureusement, je ne prends pas cela pour une généralité et je me doute que d'autres sont très mobilisés ailleurs et seront grévistes aussi.
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- GanbatteHabitué du forum
Je vois mal ce que nous aurions pu faire seuls dans notre coin. Ne pas présenter le TRMD et donc les postes pour l'année suivante, c'est d'une part se mettre en faute, d'autre part pénaliser l'établissement.
Et avec quel soutien de quelle mobilisation massive et déterminée au juste ? Serait-ce à nous d'être le fer de lance ?
Non, nous avons fait ce que nous pouvons et savons faire, jouer sur les marges pour sauver ce qui peut l'être.
Et avec quel soutien de quelle mobilisation massive et déterminée au juste ? Serait-ce à nous d'être le fer de lance ?
Non, nous avons fait ce que nous pouvons et savons faire, jouer sur les marges pour sauver ce qui peut l'être.
- TrucOuBiduleHabitué du forum
Étant dans l'académie de Créteil, partie urbaine bien dense, ce sont des tas d'heures supprimées souvent faites par des contractuels, que j'ai plutôt vu se produire (à parler de situation perso, seulement...14 h dans mon gros établissement).henriette a écrit:Tu oublies que beaucoup de chefs ont tout fait l'an passé pour sauver un maximum de postes de techno, en créant artificiellement des besoins en heures par ajout de groupes supplémentaires au détriment d'autres dispositifs et d'autres disciplines, et les collègues de ces disciplines n'ont pas protesté par solidarité.
Dans mon académie, c'était même une recommandation du rectorat auprès des perdirs de trouver des solutions pour temporiser pour 2023-2024 puisque le ministre d'alors avait annoncé une revalorisation des heures de techno à compter de 2024-2025.
Sauf que cette revalorisation n'est visiblement plus à l'ordre du jour. C'est donc cette année que ça va être sanglant en termes de postes supprimés en techno. Dans mon académie je ne sais même pas comment cela se passera si un nombre considérable de collègues se trouvent simultanément en MCS.
Bizarrement aucun collègue de techno de mon collège ne vient jamais aux HMIS, ni ne fait grève. Heureusement, je ne prends pas cela pour une généralité et je me doute que d'autres sont très mobilisés ailleurs et seront grévistes aussi.
Pour la partie Créteil rural, le genre de bricolage que tu évoques Henriette a été parfois fait (mais on a compris que "heureusement que les collègues qui "donnaient" de leurs heures sont sympas", bah ouais)
!). Bricolages que l'on dit avoir faits parce que "l'année suivante peut-être y aurait des heures".
Le problème n'est pas à ce niveau-là (et vos collègues de techno n'ont pas à mendier auprès de leurs "pairs") Chacun devrait plutôt s'indigner du traitement subi.
Sinon, je n'ai jamais défendu les bricolages, j'ai toujours dit que ce qui se passait l'année dernière créait un précédent : supprimer des heures sans aucun cadre légal.
Il se passe pareil cette année en beaucoup plus lourd.
On pourrait même imaginer que la même chose se passe en maths et français, avec les barrettes qui risquent de créer des BMP et des CDS sur un même bahut.... Et l'an prochain, rebelote en 4e et 3e.
En gros, dire à un collègue de maths de partir faire un CDS, mais " hein, c'est juste pour cette année, t'auras des heures l'an prochain". En attendant le poste serait morcelé et le collègue sur deux bahuts. Bref.
Ce qui se passe est juste hallucinant de perversité.
- TrucOuBiduleHabitué du forum
Parce qu'appliquer des textes imaginaires, c'est pas se mettre en faute ?Ganbatte a écrit:Je vois mal ce que nous aurions pu faire seuls dans notre coin. Ne pas présenter le TRMD et donc les postes pour l'année suivante, c'est d'une part se mettre en faute, d'autre part pénaliser l'établissement.
Et avec quel soutien de quelle mobilisation massive et déterminée au juste ? Serait-ce à nous d'être le fer de lance ?
Non, nous avons fait ce que nous pouvons et savons faire, jouer sur les marges pour sauver ce qui peut l'être.
La techno était le ballon d'essai, tout enseignant voyant la négation d'une compétence de collègue dans un champ disciplinaire aurait dû réagir ... mais tant qu'on n'est pas personnellement concerné, tout passe.
- GanbatteHabitué du forum
TrucOuBidule a écrit:Parce qu'appliquer des textes imaginaires, c'est pas se mettre en faute ?Ganbatte a écrit:Je vois mal ce que nous aurions pu faire seuls dans notre coin. Ne pas présenter le TRMD et donc les postes pour l'année suivante, c'est d'une part se mettre en faute, d'autre part pénaliser l'établissement.
Et avec quel soutien de quelle mobilisation massive et déterminée au juste ? Serait-ce à nous d'être le fer de lance ?
Non, nous avons fait ce que nous pouvons et savons faire, jouer sur les marges pour sauver ce qui peut l'être.
La techno était le ballon d'essai, tout enseignant voyant la négation d'une compétence de collègue dans un champ disciplinaire aurait dû réagir ... mais tant qu'on n'est pas personnellement concerné, tout passe.
Et il aurait fallu faire quoi ? Présenter un TRMD qu'il aurait fallu refaire trois ou six mois après, une fois le mouvement passé ? Cela aurait aidé qui et de quelle manière ?
- joebar69Fidèle du forum
@henriette et @Ganbatte : C'est bien ce que je regrette : que les CdE avec l'aval de leur CP, CA ou autre(s) aient essayé de "bricoler" des solutions pour maintenir le navire à flot, l'an dernier (comme ils-elles l'ont fait plus ou moins maladroitement, lors des confinements covid). On voit la récompense, en ce moment : un binz encore plus gros à dépatouiller.
Moi, c'est ce qui ne cesse de m'étonner dans cette institution, c'est cette promptitude à vouloir ramasser la bouse que d'autres ont semé, sans se révolter de façon unitaire.
Note aux lecteurs : Tout comme les profs de Techno actuellement, j'ai aussi fait partie d'une feue-discipline qui n'a pas eu son mot à dire, lors de la réforme STI vers STI2D (bon, j'avais anticipé et étais passé dans une autre discipline). Peu d'émoi, quelques bricolages à la marge, reconversion pour certain.e.s, démission pour d'autres, zéros investissements (y compris la participation aux HMIS / grèves) pour les dernier.e.s, et enfin on s'étonne que le nombre de candidat.e.s aux concours s'effondre (du moins dans certaines disciplines).
Edit : C'est pour cela que j'évoquais, supra, les synergies opposées, qui malgré la maltraitance institutionnelle, continuent à faire fonctionner la machine et donc participent au ralentissement du pourrissement, depuis l'intérieur, du système.
Moi, c'est ce qui ne cesse de m'étonner dans cette institution, c'est cette promptitude à vouloir ramasser la bouse que d'autres ont semé, sans se révolter de façon unitaire.
Note aux lecteurs : Tout comme les profs de Techno actuellement, j'ai aussi fait partie d'une feue-discipline qui n'a pas eu son mot à dire, lors de la réforme STI vers STI2D (bon, j'avais anticipé et étais passé dans une autre discipline). Peu d'émoi, quelques bricolages à la marge, reconversion pour certain.e.s, démission pour d'autres, zéros investissements (y compris la participation aux HMIS / grèves) pour les dernier.e.s, et enfin on s'étonne que le nombre de candidat.e.s aux concours s'effondre (du moins dans certaines disciplines).
Edit : C'est pour cela que j'évoquais, supra, les synergies opposées, qui malgré la maltraitance institutionnelle, continuent à faire fonctionner la machine et donc participent au ralentissement du pourrissement, depuis l'intérieur, du système.
- TrucOuBiduleHabitué du forum
Tout à fait d'accord avec @joebar69.joebar69 a écrit:@henriette et @Ganbatte : C'est bien ce que je regrette : que les CdE avec l'aval de leur CP, CA ou autre(s) aient essayé de "bricoler" des solutions pour maintenir le navire à flot, l'an dernier (comme ils-elles l'ont fait plus ou moins maladroitement, lors des confinements covid). On voit la récompense, en ce moment : un binz encore plus gros à dépatouiller.
Moi, c'est ce qui ne cesse de m'étonner dans cette institution, c'est cette promptitude à vouloir ramasser la bouse que d'autres ont semé, sans se révolter de façon unitaire.
Note aux lecteurs : Tout comme les profs de Techno actuellement, j'ai aussi fait partie d'une feue-discipline qui n'a pas eu son mot à dire, lors de la réforme STI vers STI2D (bon, j'avais anticipé et étais passé dans une autre discipline). Peu d'émoi, quelques bricolages à la marge, reconversion pour certain.e.s, démission pour d'autres, zéros investissements (y compris la participation aux HMIS / grèves) pour les dernier.e.s, et enfin on s'étonne que le nombre de candidat.e.s aux concours s'effondre (du moins dans certaines disciplines).
Pour la STI2D, comme il y a un fil sur neo, je rappellerai le suicide de Pierre Jacque et le fait qu'il ait été reconnu imputable au service (je crois que c'est une façon de reconnaître que la réforme avait été brillamment mise en place). C'était il y a 10 ans je crois.
Pour les STI d'avant S2I, bah ceux qui se sont reconvertis en techno...comment dire. Leur souhaiter du courage me semble bien insuffisant, il ne reste qu'à leur souhaiter de réussir à se barrer.
- GanbatteHabitué du forum
joebar69 a écrit:@henriette et @Ganbatte : C'est bien ce que je regrette : que les CdE avec l'aval de leur CP, CA ou autre(s) aient essayé de "bricoler" des solutions pour maintenir le navire à flot, l'an dernier (comme ils-elles l'ont fait plus ou moins maladroitement, lors des confinements covid). On voit la récompense, en ce moment : un binz encore plus gros à dépatouiller.
Moi, c'est ce qui ne cesse de m'étonner dans cette institution, c'est cette promptitude à vouloir ramasser la bouse que d'autres ont semé, sans se révolter de façon unitaire.
Note aux lecteurs : Tout comme les profs de Techno actuellement, j'ai aussi fait partie d'une feue-discipline qui n'a pas eu son mot à dire, lors de la réforme STI vers STI2D (bon, j'avais anticipé et étais passé dans une autre discipline). Peu d'émoi, quelques bricolages à la marge, reconversion pour certain.e.s, démission pour d'autres, zéros investissements (y compris la participation aux HMIS / grèves) pour les dernier.e.s, et enfin on s'étonne que le nombre de candidat.e.s aux concours s'effondre (du moins dans certaines disciplines).
Edit : C'est pour cela que j'évoquais, supra, les synergies opposées, qui malgré la maltraitance institutionnelle, continuent à faire fonctionner la machine et donc participent au ralentissement du pourrissement, depuis l'intérieur, du système.
Je ne comprends pas ce que, selon toi, il aurait fallu faire. Ne pas "bricoler", ça signifie quoi, appliquer bêtement et mettre les gens dans encore plus de difficultés ? Jouer au c*n de manière à démolir de l'intérieur l'établissement, dans l'idée que, peut-être comme ça, les gens vont vraiment s'énerver ?
Si j'avais une telle perversité, je n'aurais pas la sottise d'oublier que le premier qui se ferait démonter par les syndicats enseignants, ce serait moi. Il n'y a pas de connivence quand il y a l'occasion de se payer un chef d'établissement.
- joebar69Fidèle du forum
Ganbatte a écrit:
Je ne comprends pas ce que, selon toi, il aurait fallu faire. Ne pas "bricoler", ça signifie quoi, appliquer bêtement et mettre les gens dans encore plus de difficultés ? Jouer au c*n de manière à démolir de l'intérieur l'établissement, dans l'idée que, peut-être comme ça, les gens vont vraiment s'énerver ?
Si j'avais une telle perversité, je n'aurais pas la sottise d'oublier que le premier qui se ferait démonter par les syndicats enseignants, ce serait moi. Il n'y a pas de connivence quand il y a l'occasion de se payer un chef d'établissement.
Je dis, simplement que l'énergie déployée par certain.e.s (CdE ou autres) à vouloir combler les lacunes d'une institution défaillante me dépasse.
Donc oui, ne s'appuyer que sur les textes en vigueur à l'instant "t" devraient être l'alpha et l’oméga de tout fonctionnaire.
Oui, refaire un travail que l'on avait déjà réalisé, parce que le bon texte vient d'être publié et tant pis si toutes les autres activités prévues s'en retrouvent décalées temporellement ; on est que des fonctionnaires.
Oui, faire comprendre à l'ensemble des usagers (profs, parents, élèves) que l'on est dans un état de droit.
Donc oui, faire prendre conscience à ces derniers vers qui diriger leurs potentiels énervements.
Et enfin oui, le système finirait pas capoter et on est en droit d'espérer qu'au sommet de la hiérarchie, d'autres manières de procéder puissent voir le jour.
- beaverforeverNeoprof expérimenté
Nos deux chefs d'établissement seront grévistes le jeudi 1er février. (Mais ils assureront leurs fonctions, rassurez-vous.)
Un petit signe sympathique dans le flot de mauvaises nouvelles.
Un petit signe sympathique dans le flot de mauvaises nouvelles.
- JennyMédiateur
beaverforever a écrit:Nos deux chefs d'établissement seront grévistes le jeudi 1er février. (Mais ils assureront leurs fonctions, rassurez-vous.)
Un petit signe sympathique dans le flot de mauvaises nouvelles.
Bravo à eux !
- nonoHabitué du forum
beaverforever a écrit:Nos deux chefs d'établissement seront grévistes le jeudi 1er février. (Mais ils assureront leurs fonctions, rassurez-vous.)
Un petit signe sympathique dans le flot de mauvaises nouvelles.
_________________
Prof en LP
- ZeSandmanFidèle du forum
Ganbatte a écrit:joebar69 a écrit:@henriette et @Ganbatte : C'est bien ce que je regrette : que les CdE avec l'aval de leur CP, CA ou autre(s) aient essayé de "bricoler" des solutions pour maintenir le navire à flot, l'an dernier (comme ils-elles l'ont fait plus ou moins maladroitement, lors des confinements covid). On voit la récompense, en ce moment : un binz encore plus gros à dépatouiller.
Moi, c'est ce qui ne cesse de m'étonner dans cette institution, c'est cette promptitude à vouloir ramasser la bouse que d'autres ont semé, sans se révolter de façon unitaire.
Note aux lecteurs : Tout comme les profs de Techno actuellement, j'ai aussi fait partie d'une feue-discipline qui n'a pas eu son mot à dire, lors de la réforme STI vers STI2D (bon, j'avais anticipé et étais passé dans une autre discipline). Peu d'émoi, quelques bricolages à la marge, reconversion pour certain.e.s, démission pour d'autres, zéros investissements (y compris la participation aux HMIS / grèves) pour les dernier.e.s, et enfin on s'étonne que le nombre de candidat.e.s aux concours s'effondre (du moins dans certaines disciplines).
Edit : C'est pour cela que j'évoquais, supra, les synergies opposées, qui malgré la maltraitance institutionnelle, continuent à faire fonctionner la machine et donc participent au ralentissement du pourrissement, depuis l'intérieur, du système.
Je ne comprends pas ce que, selon toi, il aurait fallu faire. Ne pas "bricoler", ça signifie quoi, appliquer bêtement et mettre les gens dans encore plus de difficultés ? Jouer au c*n de manière à démolir de l'intérieur l'établissement, dans l'idée que, peut-être comme ça, les gens vont vraiment s'énerver ?
Si j'avais une telle perversité, je n'aurais pas la sottise d'oublier que le premier qui se ferait démonter par les syndicats enseignants, ce serait moi. Il n'y a pas de connivence quand il y a l'occasion de se payer un chef d'établissement.
Pure spéculation, et vision très étrange des syndicats, qui ne correspond pas à la réalité du terrain.
Lors de nos tournées nous avons toujours des échanges très intéressants avec les chefs d'établissement - c'est aussi leur avis - quand bien même nos visions divergent, et se construit ainsi une relation respectueuse si ce n'est de confiance.
Lorsque survient un problème dans leur établissement et que nous sommes amenés à intervenir, cela nous permet de travailler en bonne intelligence et de jouer notre rôle de médiation.
On ne se paye pas un chef d'établissement ; en revanche malheureusement nos interventions les plus compliquées sont celles où le CDE se paye injustement un agent. Il s'agit souvent de personnes orgueilleuses, qui n'ont rien à faire des textes, si ce n'est celui qui rappelle le devoir d'obéissance au supérieur hiérarchique qu'ils invoquent à tout va.
Des chefs qui cheffoient, qui se placent au-dessus des textes, et qui souvent mettent en place un système de courtisanerie dans lequel trop de collègues rentrent un peu facilement à mon goût.
_________________
Ce sont les rêves qui donnent au monde sa forme.
- JacqGuide spirituel
Ganbatte a écrit:Je vois mal ce que nous aurions pu faire seuls dans notre coin. Ne pas présenter le TRMD et donc les postes pour l'année suivante, c'est d'une part se mettre en faute, d'autre part pénaliser l'établissement.
Et avec quel soutien de quelle mobilisation massive et déterminée au juste ? Serait-ce à nous d'être le fer de lance ?
Non, nous avons fait ce que nous pouvons et savons faire, jouer sur les marges pour sauver ce qui peut l'être.
LP (je précise car la donne est un peu différente du lycée général ou du collège où les DHG peuvent varier en fonction des effectifs alors qu'en LP nos structures sont fixes, le nombre d'élèves aussi, si c'est un LP qui fait le plein).
Je suis d'accord avec toi Ganbatte.
Deux situations différentes.
Dans mon ancien LP les CDE ne présentaient jamais le TRMD à cette période, les collègues ne savaient jamais à quelle sauce ils allaient être "mangés" à la fin de l'année. Dans la réalité la remontée des postes étaient effectuée, donc pourquoi "cacher" un TRMD qui en réalité était déjà estimé par les CDE ? Cela fait des années que les collègues se battent pour avoir un TRMD, même temporaire. Je préfère quelque chose qu'il faudra ajuster que rien du tout, puisque les postes remontent de toute façon.
Dans mon actuel lycée on nous a communiqué le TRMD (mal, il y a vraiment du progrès à envisager) en précisant que les horaires n'étaient que ceux estimés (les grilles horaires de bac pro n'ayant pas été votées, ou plutôt "vote contre", et qu'en plus aucune réponse n'a été apportée à une demande de modification de la structure du LP) et que tout cela peut être amené à être modifié. Par contre, il fallait prévoir la création d'un poste dans une de nos disciplines. Si on veut que le poste existe (soit crée) et soit ensuite porté au mouvement, il faut bien le faire un jour ou l'autre.
Par contre je conçois que les incertitudes semblent bien plus majeures au général, notamment au collège, et que l'on puisse penser que remonter de TRMD imparfaits ait un impact négatif. Mais pour revenir au poste crée chez nous (LP) une de mes amies sera bien contente de voir le poste créer pour le demander en mutation.
- GanbatteHabitué du forum
ZeSandman a écrit:Ganbatte a écrit:joebar69 a écrit:@henriette et @Ganbatte : C'est bien ce que je regrette : que les CdE avec l'aval de leur CP, CA ou autre(s) aient essayé de "bricoler" des solutions pour maintenir le navire à flot, l'an dernier (comme ils-elles l'ont fait plus ou moins maladroitement, lors des confinements covid). On voit la récompense, en ce moment : un binz encore plus gros à dépatouiller.
Moi, c'est ce qui ne cesse de m'étonner dans cette institution, c'est cette promptitude à vouloir ramasser la bouse que d'autres ont semé, sans se révolter de façon unitaire.
Note aux lecteurs : Tout comme les profs de Techno actuellement, j'ai aussi fait partie d'une feue-discipline qui n'a pas eu son mot à dire, lors de la réforme STI vers STI2D (bon, j'avais anticipé et étais passé dans une autre discipline). Peu d'émoi, quelques bricolages à la marge, reconversion pour certain.e.s, démission pour d'autres, zéros investissements (y compris la participation aux HMIS / grèves) pour les dernier.e.s, et enfin on s'étonne que le nombre de candidat.e.s aux concours s'effondre (du moins dans certaines disciplines).
Edit : C'est pour cela que j'évoquais, supra, les synergies opposées, qui malgré la maltraitance institutionnelle, continuent à faire fonctionner la machine et donc participent au ralentissement du pourrissement, depuis l'intérieur, du système.
Je ne comprends pas ce que, selon toi, il aurait fallu faire. Ne pas "bricoler", ça signifie quoi, appliquer bêtement et mettre les gens dans encore plus de difficultés ? Jouer au c*n de manière à démolir de l'intérieur l'établissement, dans l'idée que, peut-être comme ça, les gens vont vraiment s'énerver ?
Si j'avais une telle perversité, je n'aurais pas la sottise d'oublier que le premier qui se ferait démonter par les syndicats enseignants, ce serait moi. Il n'y a pas de connivence quand il y a l'occasion de se payer un chef d'établissement.
Pure spéculation, et vision très étrange des syndicats, qui ne correspond pas à la réalité du terrain.
Lors de nos tournées nous avons toujours des échanges très intéressants avec les chefs d'établissement - c'est aussi leur avis - quand bien même nos visions divergent, et se construit ainsi une relation respectueuse si ce n'est de confiance.
Lorsque survient un problème dans leur établissement et que nous sommes amenés à intervenir, cela nous permet de travailler en bonne intelligence et de jouer notre rôle de médiation.
On ne se paye pas un chef d'établissement ; en revanche malheureusement nos interventions les plus compliquées sont celles où le CDE se paye injustement un agent. Il s'agit souvent de personnes orgueilleuses, qui n'ont rien à faire des textes, si ce n'est celui qui rappelle le devoir d'obéissance au supérieur hiérarchique qu'ils invoquent à tout va.
Des chefs qui cheffoient, qui se placent au-dessus des textes, et qui souvent mettent en place un système de courtisanerie dans lequel trop de collègues rentrent un peu facilement à mon goût.
Qui l'ignore ? Il y a d'un côté des représentants syndicaux constructifs, médiateurs, pertinents, et quand ça ne va pas, c'est naturellement la faute du chef d'établissement qui s'est mal positionné. On ne saurait envisager d'autre configuration, sauf à méconnaître la réalité de terrain bien sûr.
Maintenant que les pendules sont bien remises à l'heure, je propose de clore ce chapitre "qu'auraient dû et que devraient faire les chefs d'établissement" et de reprendre les aspects concrets du 1er février. Ce sera bien meilleur pour ma tension.
- EnaecoVénérable
TrucOuBidule a écrit:Lol.Enaeco a écrit:Oui, finalement, ce que dénoncent surtout les chefs c'est le cadre législatif qui tarde à arriver.
Le communiqué avait le mérite de mettre en évidence les problèmes soulevés par ce projet en attente de cadre mais j'ai bien peur qu'une fois le texte arrivé, les CDE se remettront à leur travail de bon appliquant en essayant de faire au mieux
Même cas de figure l'an passé pour vos collègues de techno, aucune honte à appliquer des ....textes qui n'existent pas.
Cette année, c'est un peu plus impactant, alors on fait semblant d'avoir des scrupules.
- Certains chefs ont inclus de la techno jusqu'au bout parce que dans les textes, la techno n'avait pas disparu malgré les déclarations du ministre.
- Certains font aussi comme pour la techno à savoir qu'ils se doutent bien que ça va leur tomber dessus dans l'urgence et que jouer à "pas de texte, pas de mise en place" en n'anticipant rien du tout alors qu'on sait tous que ça va arriver, ça ne rend service à personne
- Enlever 1h de techno sur 1 niveau, ça n'a effectivement pas un gros impact en terme de gestion pour un CDE. Moins que ce qui arrive.
- joebar69Fidèle du forum
Bien sûr que si ! Ça sert à montrer que le système peut continuer à fonctionner comme cela : hors-la-loi et dans l'urgence !Enaeco a écrit:
- Certains chefs ont inclus de la techno jusqu'au bout parce que dans les textes, la techno n'avait pas disparu malgré les déclarations du ministre.
- Certains font aussi comme pour la techno à savoir qu'ils se doutent bien que ça va leur tomber dessus dans l'urgence et que jouer à "pas de texte, pas de mise en place" en n'anticipant rien du tout alors qu'on sait tous que ça va arriver, ça ne rend service à personne
- Enlever 1h de techno sur 1 niveau, ça n'a effectivement pas un gros impact en terme de gestion pour un CDE. Moins que ce qui arrive.
J'insiste sur le fait que continuer à essayer de vouloir combler les lacunes de l'Institution ne fait qu'aggraver les choses.
Mais bon, on doit être minoritaire à le penser à priori.
- EnaecoVénérable
Donc selon toi, les chefs devraient faire l'autruche et ne rien anticiper ?
Travailler dans le vent ? et à la fin, tu crois qu'il va se passer quoi ?
Dire "vous vous foutez de nous, on sera dans l'illégalité à la rentrée puisqu'on ne reprendra pas ce qu'on a déjà fait avant la parution du texte !" ?
Ceux qui se lanceront dedans, il faudra qu'ils supportent la pression d'en haut et la pression des enseignants qui ne voudront pas être pris de court.
Travailler dans le vent ? et à la fin, tu crois qu'il va se passer quoi ?
Dire "vous vous foutez de nous, on sera dans l'illégalité à la rentrée puisqu'on ne reprendra pas ce qu'on a déjà fait avant la parution du texte !" ?
Ceux qui se lanceront dedans, il faudra qu'ils supportent la pression d'en haut et la pression des enseignants qui ne voudront pas être pris de court.
- joebar69Fidèle du forum
@Enaeco : pour les réponses à tes questions, voir supra ma réponse à @Ganbatte.
Ce qui est drôle c'est que vouloir être fonctionnaire, républicain et respectueux des textes en vigueur n'est à priori plus entendable.
C'est fou !
Edit : Et avec ce qui s'annonce (voir le poste d'@henriette : https://www.neoprofs.org/t142858p600-amelie-oudea-castera-notre-nouvelle-ministre#5726170), certain.e.s vont pouvoir entretenir leur syndrome de Stockholm.
Ce qui est drôle c'est que vouloir être fonctionnaire, républicain et respectueux des textes en vigueur n'est à priori plus entendable.
C'est fou !
Edit : Et avec ce qui s'annonce (voir le poste d'@henriette : https://www.neoprofs.org/t142858p600-amelie-oudea-castera-notre-nouvelle-ministre#5726170), certain.e.s vont pouvoir entretenir leur syndrome de Stockholm.
- GanbatteHabitué du forum
J'imagine bien la scène.
"Désolé cher prof de techno, on aurait pu casser votre poste tout de suite et vous auriez peut-être eu au moins le bénéfice d'une mesure de carte scolaire, mais vous comprenez, moi j'applique au pied de la lettre parce que je réfléchis pas, enfin si, je réfléchis et je joue la stratégie du pourrissement, mais je fais passer ça pour du respect de la règle telle qu'elle est écrite au moment où je la regarde, mon légalisme républicain comme prétexte aux coups pourris, donc voilà vous aurez un complément de service bien pourri, consolez-vous en vous rappelant qu'on ne fait pas d'omelette sans casser des oeufs, alors voilà l'oeuf aujourd'hui c'est vous, ne traînez pas trop votre coquille sinon on va vous appeler Caliméro hin hin hin."
"Désolé cher prof de techno, on aurait pu casser votre poste tout de suite et vous auriez peut-être eu au moins le bénéfice d'une mesure de carte scolaire, mais vous comprenez, moi j'applique au pied de la lettre parce que je réfléchis pas, enfin si, je réfléchis et je joue la stratégie du pourrissement, mais je fais passer ça pour du respect de la règle telle qu'elle est écrite au moment où je la regarde, mon légalisme républicain comme prétexte aux coups pourris, donc voilà vous aurez un complément de service bien pourri, consolez-vous en vous rappelant qu'on ne fait pas d'omelette sans casser des oeufs, alors voilà l'oeuf aujourd'hui c'est vous, ne traînez pas trop votre coquille sinon on va vous appeler Caliméro hin hin hin."
- EnaecoVénérable
joebar69 a écrit:
Et enfin oui, le système finirait pas capoter et on est en droit d'espérer qu'au sommet de la hiérarchie, d'autres manières de procéder puissent voir le jour.
Est-ce que le système capoterait vraiment ou est-ce que le système fonctionnerait dans un état dégradé dont ceux qui subiraient majoritairement les désagréments seraient le personnel de l'établissement ?
Parce que des situations où jouer à ça se retourne contre nous, ça existe.
- joebar69Fidèle du forum
Enaeco a écrit:joebar69 a écrit:
Et enfin oui, le système finirait pas capoter et on est en droit d'espérer qu'au sommet de la hiérarchie, d'autres manières de procéder puissent voir le jour.
Est-ce que le système capoterait vraiment ou est-ce que le système fonctionnerait dans un état dégradé dont ceux qui subiraient majoritairement les désagréments seraient le personnel de l'établissement ?
Parce que des situations où jouer à ça se retourne contre nous, ça existe.
Parce que tu penses que le système éducatif ne fonctionne pas actuellement en mode ultra-dégradé ?
On est fonctionnaire, qu'est-ce-qu'on risque ? - réponse : rien.
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