- TinyNiveau 5
*Ombre* a écrit:Sinon, tant qu'on est dans les détails pratiques : les profs de français et de maths vont aller au conseil d'une dizaine de classes ? (les 3 ou 4 classes auxquelles appartiennent mes 6e - si je n'en ai qu'une, les 3 ou 4 classes auxquelles appartiennent mes 5e + mes deux 4e ?)
Comme dans mon lycée : ils font les conseils en visio pour les premières et terminales.
- GTDNiveau 1
*Ombre* a écrit:Sinon, tant qu'on est dans les détails pratiques : les profs de français et de maths vont aller au conseil d'une dizaine de classes ? (les 3 ou 4 classes auxquelles appartiennent mes 6e - si je n'en ai qu'une, les 3 ou 4 classes auxquelles appartiennent mes 5e + mes deux 4e ?)
Et encore plus à la rentrée 2025 avec le dispositif sur les 3E et 4E...
- AmaliahEmpereur
Irulan a écrit:Hermiony a écrit:
Je parlais bien d'une progression commune, ce qui est déjà un problème : que se passe-t-il pour la littérature ? Certaines oeuvres sont incontournables, donc oui, il faudra bien les faire en même temps.
Et même à la marge, ces élèves ont le droit d'avoir vu les mêmes choses que les autres.
Mais les programmes n'imposent presque pas l'étude d'une œuvre en particulier. Il "suffit" de s'accorder sur l'ordre des thèmes (période 1 : le monstre aux limites de l'humain..., etc.). Cela n'empêchera pas d'étudier L'Odyssée en 6e.
Après, je précise que je suis absolument contre cette réforme, mais j'essaie de ne pas désespérer trop vite.
Le problème étant que si l'on décide d'étudier L'Odyssée en période 1, on ne pourra pas emprunter la série de livres en même temps. Or, chez nous, nous fonctionnons entièrement avec des séries de livres prêtés. Et ce n'est que le moindre des problèmes à l'horizon.
- AmaliahEmpereur
*Ombre* a écrit:Et est-ce que le privé (sous contrat) va devoir faire des classes de niveau lui aussi ?
C'est déjà le cas, non? Ici, en tout cas, dans le privé, il y a les classes bilangues qui réunissent les excellents élèves et les autres.
GTD a écrit:*Ombre* a écrit:Sinon, tant qu'on est dans les détails pratiques : les profs de français et de maths vont aller au conseil d'une dizaine de classes ? (les 3 ou 4 classes auxquelles appartiennent mes 6e - si je n'en ai qu'une, les 3 ou 4 classes auxquelles appartiennent mes 5e + mes deux 4e ?)
Et encore plus à la rentrée 2025 avec le dispositif sur les 3E et 4E...
Il ne devait pas y avoir de groupes de niveau en 3e, si?
- ProvençalLeGauloisExpert
Y-en a-t-il tant que ça ?EdithW a écrit:menerve a écrit:Et comment fait on trois groupes en français quand il n'y a que deux professeurs de lettres dans le collège ?
La dhg va être revue à la hausse ?
Ça va coûter beaucoup d'heures poste? Ou alors on fait des classes de niveau ?
Et un seul prof? Il y a pas mal de tout petits collèges avec 4 classes, en zone rurale surtout. Parfois de très petits effectifs (50 chez nous, en tout) mais pas toujours (j'en connais où il y a 115 élèves, soit presque 30 par niveau).
Dans mon département, il n'y en a qu'un sur plus de 70 et un autre avec 6 classes en tout.
Après, quand les classes sont déjà à moins de 20 élèves et qu'il n'y a qu'une classe par niveau, je ne vois pas comment et pourquoi la réforme s'y appliquera.
- fanetteFidèle du forum
Pour pratiquer déjà les groupes de niveaux en 6e dans mon collège (français et maths, 5 classes de 6e):
- la répartition est faite en tenant compte de deux critères : la réunion avec les PE de CM2 en fin d'année qui nous donnent des renseignements précis sur le niveau et le comportement des futurs 6e, et une évaluation construite par nos soins (sous la forme des anciens cahiers d'évaluation) que les 6e passent le jour de la rentrée. Les groupes sont faits en quelques jours par les profs. Il faudrait donc que les évals nationales soient passées dès la rentrée.
- en maths, nous suivons une progression commune, c'est-à-dire que nous listons l'ordre des chapitres ; cela ne va pas plus loin ; les groupes faibles sont plus lents, mais pas tant que ça, puisque nous approfondissons avec les bons, et nous nous concentrons sur les bases avec les plus faibles ; les changements de groupes sont rares si l'on a bien travaillé la constitution de ces derniers au départ : moins d'une dizaine sur l'année pour 150 élèves de 6e (à l'initiative des enseignants) ; nous ne faisons pas d'évaluations communes, sauf parfois en toute fin d'année ; la difficulté que nous rencontrons est la notation (un élève qui a 10 dans un groupe faible n'a pas vraiment le même niveau qu'un élève qui a 10 dans le groupe fort)
- nous nous répartissons les conseils de classe, il y a toujours un ou deux enseignants de la discipline, qui se charge(nt) de faire le lien avec les autres
- les profs de maths et français ne sont pas PP de 6e, puisqu'ils n'ont pas de classes entières ; cela ne pourra évidemment plus se faire si tous les niveaux sont en groupes.
- la répartition est faite en tenant compte de deux critères : la réunion avec les PE de CM2 en fin d'année qui nous donnent des renseignements précis sur le niveau et le comportement des futurs 6e, et une évaluation construite par nos soins (sous la forme des anciens cahiers d'évaluation) que les 6e passent le jour de la rentrée. Les groupes sont faits en quelques jours par les profs. Il faudrait donc que les évals nationales soient passées dès la rentrée.
- en maths, nous suivons une progression commune, c'est-à-dire que nous listons l'ordre des chapitres ; cela ne va pas plus loin ; les groupes faibles sont plus lents, mais pas tant que ça, puisque nous approfondissons avec les bons, et nous nous concentrons sur les bases avec les plus faibles ; les changements de groupes sont rares si l'on a bien travaillé la constitution de ces derniers au départ : moins d'une dizaine sur l'année pour 150 élèves de 6e (à l'initiative des enseignants) ; nous ne faisons pas d'évaluations communes, sauf parfois en toute fin d'année ; la difficulté que nous rencontrons est la notation (un élève qui a 10 dans un groupe faible n'a pas vraiment le même niveau qu'un élève qui a 10 dans le groupe fort)
- nous nous répartissons les conseils de classe, il y a toujours un ou deux enseignants de la discipline, qui se charge(nt) de faire le lien avec les autres
- les profs de maths et français ne sont pas PP de 6e, puisqu'ils n'ont pas de classes entières ; cela ne pourra évidemment plus se faire si tous les niveaux sont en groupes.
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L'école nuit gravement à l'obscurantisme !
- GTDNiveau 1
Amaliah a écrit:
Il ne devait pas y avoir de groupes de niveau en 3e, si?
Ah pardon je croyais avoir lu ça
- Manu7Expert spécialisé
Irulan a écrit:Mais les changements de classe seront sans doute à la marge, et une progression commune ≠ faire la même chose (on peut décider de faire étudier les thèmes et les notions de grammaire dans un certain ordre, et c'est déjà agaçant pour le moins, voire insupportable pour moi, mais on aurait encore une certaine liberté pédagogique). Impossible de faire la même chose avec des élèves très faibles qui n'ont pas les bases, et ceux qui ont déjà un bon niveau.
D'un côté on se dit que les changements de groupes seront marginaux et d'un autre on dit que ce n'est pas grave d'avoir des erreurs d'affectation. Je pense que les changements seront assez rares et certains élèves ne seront pas dans le groupe qui correspond à leurs capacités mais on s'en rendra compte tardivement.
Et on peut aussi avoir un phénomène non pris en compte, certains élèves pourront aussi choisir de cacher leur niveau aux tests pour être avec le prof qu'il préfère ou bien les copains... Cela m'arrive souvent quand je laisse le choix des groupes dans des tentatives de différenciation en groupe, si jamais on laisse choisir le niveau alors certains bons élèves choisissent le niveau faible pour être ensemble...
Il est clair que chez nous tous les profs de maths et de français sont aussi PP, on risque vraiment de jeter l'éponge. Au lycée on a déconstruit le groupe classe et on va emprunter le même chemin au collège, en dehors des problèmes de PP je pense qu'on va aussi avoir d'autres effets négatifs. Il est clair que je n'ai pas envie de tenir le rôle de PP avec des élèves que je n'ai pas en cours.
Pour la progression commune, dans mon collège nous travaillons déjà en équipe donc ce n'est pas un problème, sauf que je ne vois pas bien comment on va suivre une même progression avec des groupes qui n'iront pas au même rythme et finalement pourra-t-on suivre la même progression. Et cela va rendre le changement de groupe vraiment périlleux. Si on a déjà un doute sur le niveau et qu'en plus l'élève qui monte de niveau va manquer la moitié d'un chapitre c'est vraiment la meilleure manière de rater les changements et de les rendre encore plus rares...
Je rappelle aussi que les tests nationaux étaient en ligne ainsi que les corrections l'an dernier sur Eduscol. Je me dis que les parents avertis vont bien "préparer" leurs enfants pour qu'ils ne soient pas dans un groupe faible et ensuite les parents auront des arguments difficiles à réfuter...
Quand on entend que les parents devront se plier à nos choix, cela me fait bien rire. Certains parents sont capables de faire plier des profs, des CDE et aussi des IPR, donc je n'ai aucune illusion. Les interventions des parents seront très nombreuses. Si jamais les conditions dans lesquels les tests ont été réalisés n'étaient rigoureuses, nous avons déjà eu des parents procéduriers sur le dos alors que les tests n'avaient une grande valeur donc je ne serai pas surpris que des élèves repassent des tests pour vice de procédure (erreur de timing ou de consigne, mauvaise connexion, bruits, etc...).
- mathmaxExpert spécialisé
Fanette vous pratiquez ces groupes de niveau depuis combien de temps ? Et quel bilan en tirez-vous ?
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« Les machines un jour pourront résoudre tous les problèmes, mais jamais aucune d'entre elles ne pourra en poser un ! »
Albert Einstein
- Vautrin84Niveau 10
Il est prévu des groupes sur toutes les heures de français/maths dans les quatre niveaux. Pour les 3e, le doute vient d'un CR du SNALC évoquant avoir tenté de faire entendre au MEN que des groupes de niveaux en 3e pour préparer un examen identique n'était pas pertinent. Mais dans leur projet de collège modulaire, les 3e sont en groupes aussi, bref...
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15e année dans l'EN !
- Spoiler:
- - 2023/2024 (T12) : 1 6e + 2 3e + section Histoire des Arts 6e/5e/4e/3e [+ 1 stagiaire]
- 2022/2023 (T11) : 1 groupe de 6e + 2 3e (PP) + section Histoire des Arts 6e/5e/4e/3e [+ 1 stagiaire]
- 2021/2022 (T10) : 1 4e (PP) + 2 3e + section Histoire des Arts 6e/5e/4e [+ 2 étudiants stagiaires]
- 2020/2021 (T9) : 1 5e + 2 3e (PP) + section Histoire des Arts 6e & 5e [+ 1 stagiaire]
- 2019/2020 (T8) : 2 groupes de 6e (PP) + 2 4e + section Histoire des Arts 6e [+ 1 stagiaire]
- 2018/2019 (T7) : 2 groupes de 6e + 2 3e (PP) + UPE2A
- 2017/2018 (T6) : 1 5e + 2 4e + 1 3e (PP)
- 2016/2017 (T5) : 2 5e + 2 3e (PP) [+ 1 EAP]
- 2015/2016 (T4) : 1 6e + 1 4e + 2 3e (PP) [+ 1 EAP]
- 2014/2015 (T3) : 1 6e + 1 5e + 2 3e (PP) [+ 1 EAP]
- 2013/2014 (T2) : 1 6e (PP) + 2 4e + 1 3e
- 2012/2013 (T1) : 2 5e + 2 3e
- 2011/2012 (stagiaire) : 2 5e + 2 4e
- 2009/2011 (AP Lettres) : 2de + 1re ES/L/S + Tle L
- mistinguetteFidèle du forum
Tout n'est effectivement pas clair.
Dans la version initiale c'était groupe en 6e et 5e à cette rentrée puis 4e et 3e la rentrée suivante. Sur l'intégralité des heures (dis en fin de visio, à partir des eval nationales). Pour les Pe, j'ai entendu qu'ils n'interviendront que sur devoir fait, plus sur ces heures de math et de français qui seront assurés par les enseignants de math et de français en groupe. Au maximum 3 groupes, dont le plus faibles plafonnés à 15 élèves.
Dans la version initiale c'était groupe en 6e et 5e à cette rentrée puis 4e et 3e la rentrée suivante. Sur l'intégralité des heures (dis en fin de visio, à partir des eval nationales). Pour les Pe, j'ai entendu qu'ils n'interviendront que sur devoir fait, plus sur ces heures de math et de français qui seront assurés par les enseignants de math et de français en groupe. Au maximum 3 groupes, dont le plus faibles plafonnés à 15 élèves.
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.'..Texte sur les l'oies' commentaires du prof hg que j’adorais sur ma copie de 6e : loi/ l'oie Vous en êtes une!. J'ai évolué depuis mais mon complexe orthographique m'accompagnera toujours. Il semble qu'aujourd’hui on parle de dyslexie pour l'étourdie éternelle que j'étais...alors si c'est la science des ânes, merci de pas charger la mule.
- roxanneOracle
Et les 5e, ils auront des tests aussi ou ce sera en fonction de leurs notes de 6e?
Je ne vois pas comment des gamins du groupe faible pourront changer puisqu'ils ne pourront pas rattraper un groupe qui est plus fort et qui ira plus vite logiquement. Et puis, bonjour, pour faire changer dans l'autre sens. Donc, soyons clairs, c'est acté que le "faible" (qu'il le soit vraiment ou par accident) restera chez les faibles et aura donc un enseignement moins poussé. Donc, il aura un retard non rattrapable. Vous me direz que c'était déjà le cas sauf que là, ce ne sera plus rattrapable pour aucun des enfants.
Je ne vois pas comment des gamins du groupe faible pourront changer puisqu'ils ne pourront pas rattraper un groupe qui est plus fort et qui ira plus vite logiquement. Et puis, bonjour, pour faire changer dans l'autre sens. Donc, soyons clairs, c'est acté que le "faible" (qu'il le soit vraiment ou par accident) restera chez les faibles et aura donc un enseignement moins poussé. Donc, il aura un retard non rattrapable. Vous me direz que c'était déjà le cas sauf que là, ce ne sera plus rattrapable pour aucun des enfants.
- mistinguetteFidèle du forum
Pour les 6e, on les destressait beaucoup sur ses eval, en disant que ça n'avait pas d'impact, on prenait juste des i fos pour les aider ensuite. là, ça va être compliqué. Pour les 5e, on peut envisager la repartion par les professeurs de 6e en fin d'année.
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.'..Texte sur les l'oies' commentaires du prof hg que j’adorais sur ma copie de 6e : loi/ l'oie Vous en êtes une!. J'ai évolué depuis mais mon complexe orthographique m'accompagnera toujours. Il semble qu'aujourd’hui on parle de dyslexie pour l'étourdie éternelle que j'étais...alors si c'est la science des ânes, merci de pas charger la mule.
- Melyne5Fidèle du forum
J'avoue que après avoir été obligée de m'y mettre sans note possible, même si ça ne me convient toujours pas, j'y avais trouvé un certain confort dans la préparation des évals notamment. Revenir en arrière me fait bien suer...trompettemarine a écrit:J'avoue que je ne regretterai pas la fin de l'évaluation par compétences.
- valleExpert spécialisé
Les cycles 3 et 4 sont toujours évalués par (une sorte de) compétences, quelle que soit la présentation des évaluations et des bulletins. Maintenant, ce sera à l'invers.Melyne5 a écrit:J'avoue que après avoir été obligée de m'y mettre sans note possible, même si ça ne me convient toujours pas, j'y avais trouvé un certain confort dans la préparation des évals notamment. Revenir en arrière me fait bien suer...trompettemarine a écrit:J'avoue que je ne regretterai pas la fin de l'évaluation par compétences.
- Melyne5Fidèle du forum
Tout a fait d'accord et même en les passant de ut septembre, le temps de faire tout remonter on a au moins 3 semaines a faire des groupes presque au hasard !roxanne a écrit:Ce qui me gène vraiment, c'est de conditionner ces groupes de niveau aux évaluations nationales de début d'année qui pour moi ne sont pas forcément révélatrices.
- Melyne5Fidèle du forum
roxanne a écrit:Et les 5e, ils auront des tests aussi ou ce sera en fonction de leurs notes de 6e?
Je ne vois pas comment des gamins du groupe faible pourront changer puisqu'ils ne pourront pas rattraper un groupe qui est plus fort et qui ira plus vite logiquement. Et puis, bonjour, pour faire changer dans l'autre sens. Donc, soyons clairs, c'est acté que le "faible" (qu'il le soit vraiment ou par accident) restera chez les faibles et aura donc un enseignement moins poussé. Donc, il aura un retard non rattrapable. Vous me direz que c'était déjà le cas sauf que là, ce ne sera plus rattrapable pour aucun des enfants.
Roxanne, il avait été annoncé des des évals à chaque niveau après les 6e et 4e cette année.
- OudemiaBon génie
Ce n'est pas aussi simple en français...fanette a écrit:
- en maths, nous suivons une progression commune, c'est-à-dire que nous listons l'ordre des chapitres ; cela ne va pas plus loin ; les groupes faibles sont plus lents, mais pas tant que ça, puisque nous approfondissons avec les bons, et nous nous concentrons sur les bases avec les plus faibles ; les changements de groupes sont rares si l'on a bien travaillé la constitution de ces derniers au départ : moins d'une dizaine sur l'année pour 150 élèves de 6e (à l'initiative des enseignants) ; nous ne faisons pas d'évaluations communes, sauf parfois en toute fin d'année ; la difficulté que nous rencontrons est la notation (un élève qui a 10 dans un groupe faible n'a pas vraiment le même niveau qu'un élève qui a 10 dans le groupe fort)
Et le problème que tu évoques pour la notation est délicat...
- Ajonc35Sage
Le mal de l'EN. Ça prend du temps de changer de pratique et une fois que l'on est installé, ON nous dit de changer pour une autre; pire, revenir à la précédente qui était pourtant le mal absolu.Melyne5 a écrit:J'avoue que après avoir été obligée de m'y mettre sans note possible, même si ça ne me convient toujours pas, j'y avais trouvé un certain confort dans la préparation des évals notamment. Revenir en arrière me fait bien suer...trompettemarine a écrit:J'avoue que je ne regretterai pas la fin de l'évaluation par compétences.
Les personnes hors EN ne peuvent comprendre.
- celitianSage
Et la réforme des LP, c'est certainement la pire de toutes les annonces.Ajonc35 a écrit:Et les stages de seconde.Elyas a écrit:Donc, le bilan d'Attal, c'est :
- une note de clarification sur l'abaya.
- les groupes de niveaux en maths/français (qu'on sait déjà ne pas fonctionner).
- la baisse des heures de cours en 6e, on passe de 26h à 25h.
- l'école de 8h à 18h pour les REP et REP+.
- aucune réflexion sur les revenus des professeurs.
- aucune réflexion sur la crise du recrutement.
Un beau bilan.
Un bilan annonces, le concret est où ?
- JennyMédiateur
Vous oubliez l’expérimentation annoncée des uniformes.
- Ajonc35Sage
Et les cours d'empathie?Jenny a écrit:Vous oubliez l’expérimentation annoncée des uniformes.
- fanetteFidèle du forum
mathmax a écrit:Fanette vous pratiquez ces groupes de niveau depuis combien de temps ? Et quel bilan en tirez-vous ?
2017 je crois. Ils sont plébiscités par les parents, et enviés par les PE
Les enseignants apprécient d'avoir les élèves en difficulté en petits groupes (nous avons des groupes de 10/20/30 élèves à la louche). Cela permet de passer derrière chacun, de ne pas faire le grand écart avec les très bons qui eux, peuvent aller à leur rythme sans s'ennuyer (et sans s'agiter...)
Tous (ou presque) progressent ; pour avoir une étude réelle des bénéfices, ou pas, il faudrait une analyse plus poussée, avec un groupe témoin, ce que nous ne faisons pas. (En leur refaisant passer le test de rentrée en juin, nous avons une belle progression, avec des élèves faibles qui doublent leur pourcentage de réussite, mais cela ne permet pas de dire ce que cela aurait donné sans groupes de niveaux).
Ce qui me paraît incontestable, c'est que les plus faibles ont une adaptation en douceur, et que cela nous donne, à nous enseignants, quel que soit le groupe, un vrai confort (nos classes de 6e sont à 28-30, et là, seuls les groupes forts ont cet effectif). Or, en ce qui me concerne, mais je pense que vous serez d'accord, lorsque je suis moins fatiguée, je crois être meilleure pédagogue .
Les inconvénients : l'évaluation qui n'a pas la même exigence en fonction des groupes ; le fait qu'en 5e, de nouveau en classe hétérogène, les plus faibles perdent parfois pied à nouveau car ils manquent d'autonomie ; et le nombre d'heures que cela prend sur la DHG (une dizaine d'heures en math et autant en français).
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- mathmaxExpert spécialisé
fanette a écrit:mathmax a écrit:Fanette vous pratiquez ces groupes de niveau depuis combien de temps ? Et quel bilan en tirez-vous ?
2017 je crois. Ils sont plébiscités par les parents, et enviés par les PE
Les enseignants apprécient d'avoir les élèves en difficulté en petits groupes (nous avons des groupes de 10/20/30 élèves à la louche). Cela permet de passer derrière chacun, de ne pas faire le grand écart avec les très bons qui eux, peuvent aller à leur rythme sans s'ennuyer (et sans s'agiter...)
Tous (ou presque) progressent ; pour avoir une étude réelle des bénéfices, ou pas, il faudrait une analyse plus poussée, avec un groupe témoin, ce que nous ne faisons pas. (En leur refaisant passer le test de rentrée en juin, nous avons une belle progression, avec des élèves faibles qui doublent leur pourcentage de réussite, mais cela ne permet pas de dire ce que cela aurait donné sans groupes de niveaux).
Ce qui me paraît incontestable, c'est que les plus faibles ont une adaptation en douceur, et que cela nous donne, à nous enseignants, quel que soit le groupe, un vrai confort (nos classes de 6e sont à 28-30, et là, seuls les groupes forts ont cet effectif). Or, en ce qui me concerne, mais je pense que vous serez d'accord, lorsque je suis moins fatiguée, je crois être meilleure pédagogue .
Les inconvénients : l'évaluation qui n'a pas la même exigence en fonction des groupes ; le fait qu'en 5e, de nouveau en classe hétérogène, les plus faibles perdent parfois pied à nouveau car ils manquent d'autonomie ; et le nombre d'heures que cela prend sur la DHG (une dizaine d'heures en math et autant en français).
Merci de ce retour. Cela tend à prouver que ce dispositif n’est pas forcément une catastrophe ; cela va dépendre, comme toujours, des moyens qui y seront attribués.
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Albert Einstein
- ernyaFidèle du forum
@fanette : aurais-tu par hasard un retour des profs de français ? Ont-ils une progression commune ? Ont-ils le même fonctionnement qu'en maths ? Comment gèrent-ils l'étude des oeuvres littéraires ?
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