- epekeina.tes.ousiasModérateur
AsarteLilith a écrit:ETO : c'est juste que c'est lourd. C'est déjà pas évident entre lubies pédagos, réformes, choix pédas, parfois direction et / ou collègues, élèves, alors si en plus on en prend cher pour pas un rond régulièrement.... c'est un peu comme la charge mentale, émotionnelle du métier.
Oui, je comprends bien.
Mais ce que j'en dis, c'est pour prendre de la distance. C'est tellement commun, tellement ancien, tellement imprégné dans les mœurs et dans la société qu'il y a très peu de chances que cela disparaisse, et encore moins de chance de “raisonner” qui sort ce genre de lieux communs. Il m'est arrivé, à quelques reprises au tout début de ma carrière (vers 1984 ou 85) d'envoyer paître extrêmement brutalement ce genre d'importun (et comme je ne faisais pas dans la dentelle, amis, famille, voisin de palier, je n'y allais en général pas avec le dos de la cuillère). Mais je sais que cela ne sert à rien (ça n'a jamais servi à rien depuis plus d'un siècle) — et je crois bien que je le savais déjà longtemps avant de faire ce métier (c'est bien l'un des rares avantages avoir eu des instits dans sa famille).
C'est aussi pourquoi je suggère de cultiver une indifférence absolue. Honnêtement, je ne relève plus ce genre de choses depuis très longtemps (en réalité, je n'écoute même pas, c'est un peu comme si je coupais le son automatiquement) : c'est encore ce qu'il y a de mieux à faire tellement c'est reposant. Tu me diras qu'il n'est pas si facile de rester indifférent — c'est sans doute vrai, mais d'un autre côté, pourquoi faudrait-il prendre qui que ce soit au sérieux sur ce genre de propos ?
- ElaïnaDevin
DesolationRow a écrit:Mais d’un autre côté si c’est notre conjoint qui nous casse les pieds avec ce genre de remarques débiles, il suffit de répondre une fois de manière claire et extrêmement désagréable et ça devrait régler la question.
Ma femme travaille dans le privé. Elle gagne beaucoup mieux sa vie que moi, mais a des horaires de malade et travaille vraiment beaucoup trop. Dans ma famille, nous sommes quasi tous profs, et un jour elle en a eu assez d’un de mes beaux-frères qui avait eu une remarque débile sur les merveilleuses conditions d’exercice dans le privé, je crois qu’après sa réponse il ne recommencera plus jamais
Oui je crois que parfois il faut suspendre la bienveillance et clouer le bec une bonne fois pour toutes aux fâcheux, quels qu'ils soient. Une amie, doctorante puis post doc, a souffert des années de remarques de ses grands parents du style "mais quand est-ce que tu auras un vrai travail ?" etc etc. Je lui ai dit plusieurs fois de répondre méchamment au lieu de pleurer dans son coin. Mais askip sous prétexte que sa grand mère est vieille, veuve et a perdu un de ses enfants avant elle, eh bien, on ne peut rien lui dire. Je lui ai alors répondu qu'être vieille et triste n'autorisait pas à se comporter comme une sale c* avec sa petite fille. J'espère vraiment que cette amie a fini par rembarrer la vieille désagréable.
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It took me forty years to realize this. But for guys like us... our lives aren't really our own. There's always someone new to help. Someone we need to protect. These past few years, I fought that fate with all I had. But I'm done fighting. It's time I accept the hand I was dealt. Too many people depend on us. Their dreams depend on us.
Kiryu Kazuma inYakuza 4 Remastered
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- AnankéNiveau 9
epekeina.es.ousia a écrit: C'est aussi pourquoi je suggère de cultiver une indifférence absolue. Honnêtement, je ne relève plus ce genre de choses depuis très longtemps (en réalité, je n'écoute même pas, c'est un peu comme si je coupais le son automatiquement) : c'est encore ce qu'il y a de mieux à faire tellement c'est reposant. Tu me diras qu'il n'est pas si facile de rester indifférent — c'est sans doute vrai, mais d'un autre côté, pourquoi faudrait-il prendre qui que ce soit au sérieux sur ce genre de propos ?
C'est tout à fait ce que je ressens : la charge de la preuve est du côté de ceux qui viennent casser les pieds, c'est eux qui ont un problème avec nos horaires, pas nous (enfin si, on travaille trop )
- Une passanteEsprit éclairé
J'ai quand même l'impression que l'évolution consiste surtout dans le fait qu'on nous attaque frontalement. Je ne pense pas que quelqu'un dirait en face à un médecin que c'est un gros riche etc... alors que les gens ne se gênent pas pour nous critiquer en face à face.
Les professeurs d'il y a 50 ans se faisaient-ils comme nous critiquer dans leur vie privée ?
Les professeurs d'il y a 50 ans se faisaient-ils comme nous critiquer dans leur vie privée ?
- epekeina.tes.ousiasModérateur
Une passante a écrit:J'ai quand même l'impression que l'évolution consiste surtout dans le fait qu'on nous attaque frontalement. Je ne pense pas que quelqu'un dirait en face à un médecin que c'est un gros riche etc... alors que les gens ne se gênent pas pour nous critiquer en face à face.
Mais bien sûr que si…
Les propos dépréciatifs ou insultants tenus directement aux enseignants, ce n'est pas nouveau : j'en entendais déjà parler quand j'étais enfant, il y a cinquante ans de cela. Jadis, c'était surtout les instits qui avaient affaire à cela, car ils avaient les enfants de toutes les classes sociales — mais cela ne veut sans doute absolument pas dire que les profs du secondaire étaient pour autant bien considérés.
Et ma fille m'a expliqué le genre de propos auxquels elle a déjà été confrontée — alors qu'elle vient à peine de s'installer — et vu qu'elle n'avait que l'embarras du choix au regard du manque de docteurs, elle a refusé deux zones où elle avait fait des remplacements. Je ne vais pas répéter les propos, leur grossièreté est incompatible avec notre charte.
Ce qui me semble plus récent, ce sont les agressions dont les profs sont devenus des cibles. Il y a encore 10 ou 15 ans, c'était les policiers, éventuellement les pompiers. Et je pense que les toubibs travaillant en hôpital sont aussi venus avant les profs dans cet ordre de choses.
- Philomène87Grand sage
Une fois je visitais un monument historique. Le surveillant de la salle où j'entre, dormait sur sa chaise tranquillou. Puis il vient me taper la causette, me demande ce que je fais comme métier, et à ma réponse je me prends ses remarques en pleine poire "aaaaah, 6 mois de vacances" et autre foutage de g... Je n'ai rien dit, car je n'ai pas de repartie (ça vient plusieurs minutes après), mais j'aurais dû lui répondre que surveillant de musée ça avait l'air pépère aussi.
- epekeina.tes.ousiasModérateur
Philomène87 a écrit:Une fois je visitais un monument historique. Le surveillant de la salle où j'entre, dormait sur sa chaise tranquillou. Puis il vient me taper la causette, me demande ce que je fais comme métier, et à ma réponse je me prends ses remarques en pleine poire "aaaaah, 6 mois de vacances" et autre foutage de g... Je n'ai rien dit, car je n'ai pas de repartie (ça vient plusieurs minutes après), mais j'aurais dû lui répondre que surveillant de musée ça avait l'air pépère aussi.
Franchement, il y a une réponse standard : “Non, ce n'est pas ça : c'est 6 mois de vacances par semaine” et au cas où l'abrutissement de l'interlocuteur serait plus intense que prévu : “Et c'est payé 30 000€ par mois (sans les primes ni le 15è mois), avec logement gratuit, véhicule et essence fournis, rabattement fiscal de 50%, et retraite à 55 ans.” Pour avoir déjà essayé un certain nombre de fois, en général, ça calme.
Et en cas de demande d'explications, il y a aussi la réplique de Coluche dans “Le Maître d'École” : “si c'est pour dire des c***ries, je peux le faire moi-même”.
- Nina68Niveau 9
Philomène87 a écrit:Une fois je visitais un monument historique. Le surveillant de la salle où j'entre, dormait sur sa chaise tranquillou. Puis il vient me taper la causette, me demande ce que je fais comme métier, et à ma réponse je me prends ses remarques en pleine poire "aaaaah, 6 mois de vacances" et autre foutage de g... Je n'ai rien dit, car je n'ai pas de repartie (ça vient plusieurs minutes après), mais j'aurais dû lui répondre que surveillant de musée ça avait l'air pépère aussi.
Il y a 25 ans, alors que j'étais nouvelle dans le métier, j'en ai très vite eu assez des réflexions débiles ou désagréables. Un soir, dans un bar, quand un quidam m'a demandé ce que je faisais, j'ai répondu que je travaillais pour le fisc.
Résultat : pas une question, et hop, changement de sujet.
- Clecle78Bon génie
J'ai commencé à enseigner en 1986 et dès mes débuts j'ai eu droit à des remarques déplacées dans ma propre famille (dont un ancien prof remplaçant qui visiblement ne fichait rien avant de changer d'orientation et pensait que c'était une généralité).
- epekeina.tes.ousiasModérateur
Nina68 a écrit:Philomène87 a écrit:Une fois je visitais un monument historique. Le surveillant de la salle où j'entre, dormait sur sa chaise tranquillou. Puis il vient me taper la causette, me demande ce que je fais comme métier, et à ma réponse je me prends ses remarques en pleine poire "aaaaah, 6 mois de vacances" et autre foutage de g... Je n'ai rien dit, car je n'ai pas de repartie (ça vient plusieurs minutes après), mais j'aurais dû lui répondre que surveillant de musée ça avait l'air pépère aussi.
Il y a 25 ans, alors que j'étais nouvelle dans le métier, j'en ai très vite eu assez des réflexions débiles ou désagréables. Un soir, dans un bar, quand un quidam m'a demandé ce que je faisais, j'ai répondu que je travaillais pour le fisc.
Résultat : pas une question, et hop, changement de sujet.
Jenny a écrit:
excellent !
- AlcyoneFidèle du forum
epekeina.tes.ousias a écrit:Une passante a écrit:J'ai quand même l'impression que l'évolution consiste surtout dans le fait qu'on nous attaque frontalement. Je ne pense pas que quelqu'un dirait en face à un médecin que c'est un gros riche etc... alors que les gens ne se gênent pas pour nous critiquer en face à face.
Mais bien sûr que si…
Les propos dépréciatifs ou insultants tenus directement aux enseignants, ce n'est pas nouveau : j'en entendais déjà parler quand j'étais enfant, il y a cinquante ans de cela. Jadis, c'était surtout les instits qui avaient affaire à cela, car ils avaient les enfants de toutes les classes sociales — mais cela ne veut sans doute absolument pas dire que les profs du secondaire étaient pour autant bien considérés.
Et ma fille m'a expliqué le genre de propos auxquels elle a déjà été confrontée — alors qu'elle vient à peine de s'installer — et vu qu'elle n'avait que l'embarras du choix au regard du manque de docteurs, elle a refusé deux zones où elle avait fait des remplacements. Je ne vais pas répéter les propos, leur grossièreté est incompatible avec notre charte.
Ce qui me semble plus récent, ce sont les agressions dont les profs sont devenus des cibles. Il y a encore 10 ou 15 ans, c'était les policiers, éventuellement les pompiers. Et je pense que les toubibs travaillant en hôpital sont aussi venus avant les profs dans cet ordre de choses.
Et quand c'est ton propre médecin qui te dit en face que les profs se font arrêter pour un oui ou pour un non, que c'est moi qui ai (encore!) un problème et que je n'ai qu'à aller voir un psy, je me dis qu'il n'y a plus d'espoir dans ce boulot.
- AsarteLilithBon génie
Bon ben apparemment dire qu'on a des co ges c'est narguer...vla du neuf.....
En oui j'oublie souvent que mon calendrier n'est pas celui des autres.
En oui j'oublie souvent que mon calendrier n'est pas celui des autres.
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Chuis comme les plantes sans eau : sans grec ni latin, j'me dessèche.
ON DIT CHOCOLATINE, PHILISTINS !
- epekeina.tes.ousiasModérateur
Alcyone a écrit:Et quand c'est ton propre médecin qui te dit en face que les profs se font arrêter pour un oui ou pour un non, que c'est moi qui ai (encore!) un problème et que je n'ai qu'à aller voir un psy, je me dis qu'il n'y a plus d'espoir dans ce boulot.
Un type qui vit quasi essentiellement aux dépens des remboursements de la sécurité sociale et qui prétend exercer une profession libérale me paraît mal placé pour tenir ce genre de propos et donner des leçons de lucidité.
- DaphnéDemi-dieu
Nina68 a écrit:Philomène87 a écrit:Une fois je visitais un monument historique. Le surveillant de la salle où j'entre, dormait sur sa chaise tranquillou. Puis il vient me taper la causette, me demande ce que je fais comme métier, et à ma réponse je me prends ses remarques en pleine poire "aaaaah, 6 mois de vacances" et autre foutage de g... Je n'ai rien dit, car je n'ai pas de repartie (ça vient plusieurs minutes après), mais j'aurais dû lui répondre que surveillant de musée ça avait l'air pépère aussi.
Il y a 25 ans, alors que j'étais nouvelle dans le métier, j'en ai très vite eu assez des réflexions débiles ou désagréables. Un soir, dans un bar, quand un quidam m'a demandé ce que je faisais, j'ai répondu que je travaillais pour le fisc.
Résultat : pas une question, et hop, changement de sujet.
Ou flic !
Ça aussi ça calme
- AsarteLilithBon génie
Ah tiens je pique l'idée !
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Chuis comme les plantes sans eau : sans grec ni latin, j'me dessèche.
ON DIT CHOCOLATINE, PHILISTINS !
- Philomène87Grand sage
Il m'est déjà venu à l'esprit de mentir sur mon métier (comme les exemples que vous citez), mais en fait je ne pense pas que ce soit une bonne idée : "ah oui, et vous êtes dans quel service/secteur/ou autre jargon propre au métier en question ? parce que moi aussi" et il vous aura vite démasqués si vous ne connaissez rien au métier. Quand l'occasion se présentera, si je ne sens pas la personne, je répondrai "je ne fais rien".
- Une passanteEsprit éclairé
Merci à ceux qui m'ont répondu, et donc appris que ces critiques de notre métier étaient encore bien plus anciennes que je ne le pensais.
Lorsque je suis avec des gens que je sais que je ne reverrai pas, il m'arrive de dire que je préfère ne pas dire quel est mon métier, parce que je ne suis pas sur mon temps de travail et que je ne veux pas y penser. Cela m'évite de mentir (et d'être démasquée), et me permet d'avoir une relation plus cordiale.
Lorsque je suis avec des gens que je sais que je ne reverrai pas, il m'arrive de dire que je préfère ne pas dire quel est mon métier, parce que je ne suis pas sur mon temps de travail et que je ne veux pas y penser. Cela m'évite de mentir (et d'être démasquée), et me permet d'avoir une relation plus cordiale.
- Nina68Niveau 9
Philomène87 a écrit:Il m'est déjà venu à l'esprit de mentir sur mon métier (comme les exemples que vous citez), mais en fait je ne pense pas que ce soit une bonne idée : "ah oui, et vous êtes dans quel service/secteur/ou autre jargon propre au métier en question ? parce que moi aussi" et il vous aura vite démasqués si vous ne connaissez rien au métier. Quand l'occasion se présentera, si je ne sens pas la personne, je répondrai "je ne fais rien".
Oui, c'est possible. Dans mon cas, je pense que j'aurais précisé un truc du genre contrôle, ou fraude fiscale. Il aurait été peu probable de tomber sur quelqu'un qui y travaille aussi..
Sinon, "rentier", ça peut être bien. Bon, il y a toujours le risque de tomber sur un autre "rentier". Dans ce cas, pour le débusquer, il faut demander s'il est aussi sur Néo !
- Lia13Niveau 2
Daphné a écrit:Nina68 a écrit:Philomène87 a écrit:Une fois je visitais un monument historique. Le surveillant de la salle où j'entre, dormait sur sa chaise tranquillou. Puis il vient me taper la causette, me demande ce que je fais comme métier, et à ma réponse je me prends ses remarques en pleine poire "aaaaah, 6 mois de vacances" et autre foutage de g... Je n'ai rien dit, car je n'ai pas de repartie (ça vient plusieurs minutes après), mais j'aurais dû lui répondre que surveillant de musée ça avait l'air pépère aussi.
Il y a 25 ans, alors que j'étais nouvelle dans le métier, j'en ai très vite eu assez des réflexions débiles ou désagréables. Un soir, dans un bar, quand un quidam m'a demandé ce que je faisais, j'ai répondu que je travaillais pour le fisc.
Résultat : pas une question, et hop, changement de sujet.
Ou flic !
Ça aussi ça calme
Non flic malheureusement ça calme pas du tout.
À mettre dans le même sac que la plupart des métiers soumis à critiques acerbes et jugements de valeur ( soit prof, banquier, policier..) ou faut s'attendre aux sempiternelles demandes pour faire sauter des PV
- MathadorEmpereur
Effectivement. J'en ai rencontré un, dans ma vie personnelle, qui s'est gardé de me le dire jusqu'à ce qu'il apprenne que j'étais moi aussi fonctionnaire d'État.
_________________
"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- NokhNiveau 4
Philomène87 a écrit:Une fois je visitais un monument historique. Le surveillant de la salle où j'entre, dormait sur sa chaise tranquillou. Puis il vient me taper la causette, me demande ce que je fais comme métier, et à ma réponse je me prends ses remarques en pleine poire "aaaaah, 6 mois de vacances" et autre foutage de g... Je n'ai rien dit, car je n'ai pas de repartie (ça vient plusieurs minutes après), mais j'aurais dû lui répondre que surveillant de musée ça avait l'air pépère aussi.
C'est un boulot que j'ai fait - et un de ceux que je regrette le plus de ne plus exercer, car rarement j'ai pu savourer aussi peu de stress. Je me rappelle m'être fait rappeler à l'ordre car je me renseignais sur les expositions en cours et que j'étais pas payé pour être guide (ce qui est vrai). Mon excuse étant que je ne pouvais pas faire les mots croisés avec eux, je finissais en une heure l'équivalent de trois semaine
- Fesseur ProGuide spirituel
Mouais.
Je suis assez étonné des propositions de mentir quant à notre métier.
C'est tout de même assez facile d'accepter ou contrer les remarques sur celui-ci.
Et je n'ai aucune "honte" ou gêne d’être enseignant.
Je suis assez étonné des propositions de mentir quant à notre métier.
C'est tout de même assez facile d'accepter ou contrer les remarques sur celui-ci.
Et je n'ai aucune "honte" ou gêne d’être enseignant.
- CasparProphète
Fesseur Pro a écrit:Mouais.
Je suis assez étonné des propositions de mentir quant à notre métier.
C'est tout de même assez facile d'accepter ou contrer les remarques sur celui-ci.
Et je n'ai aucune "honte" ou gêne d’être enseignant.
Pareil, je suis parfois agacé par certaines questions ou remarques mais je n'ai pas honte de mon métier, et je n'ai pas envie de mentir, même par omission. On peut toujours par répondre par de l'humour, des arguments énoncés calmement ou tout simplement par le silence si nécessaire.
- DanskaProphète
Personnellement je n'irais pas mentir non plus, je n'ai pas honte de mon métier et je n'ai pas trop d'imbéciles capables de sortir ce genre de clichés sans réfléchir dans mon entourage.
Cela dit, ce qui moi m'étonne le plus c'est qu'on puisse asséner que
dans un topic où de nombreux intervenants expliquent justement en avoir ras-le-bol des remarques. Niveau empathie, on a vu mieux.
Cela dit, ce qui moi m'étonne le plus c'est qu'on puisse asséner que
Fesseur Pro a écrit:C'est tout de même assez facile d'accepter ou contrer les remarques sur celui-ci.
dans un topic où de nombreux intervenants expliquent justement en avoir ras-le-bol des remarques. Niveau empathie, on a vu mieux.
- epekeina.tes.ousiasModérateur
“Mentir”, non… En revanche, botter en touche et n'avoir aucune envie d'entrer dans ce genre de prétendue “discussion”, ça, je comprends parfaitement. C'est déjà un métier difficile : si en plus, même en dehors des heures de service, il faut y repiquer, ça devient lourdingue.
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