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- Madame MinuitNiveau 2
Reine Margot a écrit:Je pense que l'année de stage est très dure, entre les différentes tâches (mémoire, etc), les évaluations pas toujours bienveillantes, et les conditions de travail.
En dehors de cela la vraie question est de se demander si on se sent bien dans une classe, à l'aise, à sa place, en dehors de toutes les remarques qu'on peut recevoir par ailleurs.
Si oui, on est bien avec les élèves, ça vaut le coup de persévérer, de nombreuses personnes ont eu des débuts difficiles et sont des profs qui aiment leur métier (en dehors des conditions qui se dégradent).
J'ai passé ma soutenance de mémoire en janvier dernier. Le gros de la formation est derrière moi, même si j'ai toujours des jours de cours au Cepec ainsi que des présentations à faire et des devoirs à rendre.
C'est justement le problème, je ne me sens pas à ma place en classe et ce sont les élèves avec qui j'ai le plus de difficulté.
- Reine MargotDemi-dieu
Le tout est de savoir si tu as des difficultés avec les élèves à cause de ton état, ou si dès le départ la relation avec les élèves n'est pas ton truc (pas de honte, c'est mon cas, je suis partie) et que cela aggrave ton état.
Mais la priorité est de prendre soin de toi, et de voir ces questions ensuite, à tête reposée, et avec du recul.
Mais la priorité est de prendre soin de toi, et de voir ces questions ensuite, à tête reposée, et avec du recul.
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- Madame MinuitNiveau 2
Reine Margot a écrit:Le tout est de savoir si tu as des difficultés avec les élèves à cause de ton état, ou si dès le départ la relation avec les élèves n'est pas ton truc (pas de honte, c'est mon cas, je suis partie) et que cela aggrave ton état.
Mais la priorité est de prendre soin de toi, et de voir ces questions ensuite, à tête reposée, et avec du recul.
Je pense que ça doit être un peu des deux. De base, j'ai toujours eu du mal avec les gens en général, mais là je vois bien que je suis de moins en moins patiente avec eux.
Quand tu dis que tu es partie, ça signifie que tu as quitté l'enseignement ?
- Reine MargotDemi-dieu
Oui, j'ai passé un concours administratif en 2011.
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La famille Bélier
- JennyMédiateur
Si c’est le contact avec les élèves qui pose problème, il faudra effectivement réfléchir à autre chose.
Mais prends le temps de réfléchir. Bon courage
Mais prends le temps de réfléchir. Bon courage
- Madame MinuitNiveau 2
Bonsoir à toutes et tous !
Après de longs moments de réflexion, j'ai pris la décision d'envoyer une lettre de démission au rectorat. J'ai reçu un mail de confirmation de leur part cette semaine. Donc, je devrais être radiée de l'éducation nationale juste après les vacances de février.
Bien sûr, j'ai prévenu ma tutrice et le CDE. Il y a également un inspecteur qui veut me rencontrer demain pour discuter de mon choix de quitter l'Education Nationale. Selon lui, c'est beaucoup trop tôt et je devrais retenter l'année de stage.
Je ne me vois pas revenir sur ma décision. Les réunions parent-profs, ainsi que plusieurs incidents avec mes élèves et l'ambiance qui se dégrade lentement dans mes classes me confortent dans ce choix. Je crois que je ne suis tout simplement pas faite pour ça.
Même si ça me fait mal de partir en cours d'année, que je m'en veux de ne pas l'avoir compris plus tôt, et que je culpabilise des cours pourris que j'ai donnés aux élèves, je crois que c'est plus sage.
Je ne veux plus être cette coquille vide qui pleure tout le temps et n'existe plus en dehors de son travail. Je veux me sentir véritablement utile.
Voilà, je voulais vous l'annoncer et vous remercier pour vos conseils.
Bonne continuation ! <3
Après de longs moments de réflexion, j'ai pris la décision d'envoyer une lettre de démission au rectorat. J'ai reçu un mail de confirmation de leur part cette semaine. Donc, je devrais être radiée de l'éducation nationale juste après les vacances de février.
Bien sûr, j'ai prévenu ma tutrice et le CDE. Il y a également un inspecteur qui veut me rencontrer demain pour discuter de mon choix de quitter l'Education Nationale. Selon lui, c'est beaucoup trop tôt et je devrais retenter l'année de stage.
Je ne me vois pas revenir sur ma décision. Les réunions parent-profs, ainsi que plusieurs incidents avec mes élèves et l'ambiance qui se dégrade lentement dans mes classes me confortent dans ce choix. Je crois que je ne suis tout simplement pas faite pour ça.
Même si ça me fait mal de partir en cours d'année, que je m'en veux de ne pas l'avoir compris plus tôt, et que je culpabilise des cours pourris que j'ai donnés aux élèves, je crois que c'est plus sage.
Je ne veux plus être cette coquille vide qui pleure tout le temps et n'existe plus en dehors de son travail. Je veux me sentir véritablement utile.
Voilà, je voulais vous l'annoncer et vous remercier pour vos conseils.
Bonne continuation ! <3
- henrietteMédiateur
Ne t'en veux pas. Tu as fait ce qui est le mieux pour toi. Il y a une belle vie qui t'attend hors de l'EN, j'en suis sûre.
Bonne continuation à toi, et surtout, prends soin de toi.
Bonne continuation à toi, et surtout, prends soin de toi.
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- CasparProphète
Ne culpabilise pas, il n'y a pas de raison. Merci d'être venue nous raconter la suite de ton histoire.
- LemmyKHabitué du forum
Tu n'as pas à culpabiliser et tes cours n'étaient certainement pas pourris. Je te souhaite le meilleur pour la suite.
- piescoModérateur
Je suis désolée de lire non pas que tu pars (quoique, l'IPR a sans doute raison, parfois un peu de recul change beaucoup de choses) mais que tu culpabilises et que tu te sentes aussi mal.
Aucun travail devrait avoir ce pouvoir néfaste sur qui que ce soit.
Prends soin de toi.
Aucun travail devrait avoir ce pouvoir néfaste sur qui que ce soit.
Prends soin de toi.
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Nos han quitado tanto, nos quitaron el miedo.
https://www.youtube.com/watch?v=oeU7rb-dBow&t=277s
- M le MauditNiveau 9
Je te souhaite très chaleureusement le meilleur pour la suite de mon côté aussi !
- arcturus38Niveau 5
Madame Minuit a écrit:Bonsoir à toutes et tous !
Après de longs moments de réflexion, j'ai pris la décision d'envoyer une lettre de démission au rectorat. J'ai reçu un mail de confirmation de leur part cette semaine. Donc, je devrais être radiée de l'éducation nationale juste après les vacances de février.
Bien sûr, j'ai prévenu ma tutrice et le CDE. Il y a également un inspecteur qui veut me rencontrer demain pour discuter de mon choix de quitter l'Education Nationale. Selon lui, c'est beaucoup trop tôt et je devrais retenter l'année de stage.
Je ne me vois pas revenir sur ma décision. Les réunions parent-profs, ainsi que plusieurs incidents avec mes élèves et l'ambiance qui se dégrade lentement dans mes classes me confortent dans ce choix. Je crois que je ne suis tout simplement pas faite pour ça.
Même si ça me fait mal de partir en cours d'année, que je m'en veux de ne pas l'avoir compris plus tôt, et que je culpabilise des cours pourris que j'ai donnés aux élèves, je crois que c'est plus sage.
Je ne veux plus être cette coquille vide qui pleure tout le temps et n'existe plus en dehors de son travail. Je veux me sentir véritablement utile.
Voilà, je voulais vous l'annoncer et vous remercier pour vos conseils.
Bonne continuation ! <3
Sans doute pas plus pourris que ceux que j'ai pu faire pour certains cours lors de ces (mes) 5 voir 10 dernières années...
- Spoiler:
- Les dernières années, je n'étais même plus roue libre : j'étais au delà de la roue libre !
_________________
http://cgt-educ-action-26.ouvaton.org
- CasparProphète
arcturus38 a écrit:Madame Minuit a écrit:Bonsoir à toutes et tous !
Après de longs moments de réflexion, j'ai pris la décision d'envoyer une lettre de démission au rectorat. J'ai reçu un mail de confirmation de leur part cette semaine. Donc, je devrais être radiée de l'éducation nationale juste après les vacances de février.
Bien sûr, j'ai prévenu ma tutrice et le CDE. Il y a également un inspecteur qui veut me rencontrer demain pour discuter de mon choix de quitter l'Education Nationale. Selon lui, c'est beaucoup trop tôt et je devrais retenter l'année de stage.
Je ne me vois pas revenir sur ma décision. Les réunions parent-profs, ainsi que plusieurs incidents avec mes élèves et l'ambiance qui se dégrade lentement dans mes classes me confortent dans ce choix. Je crois que je ne suis tout simplement pas faite pour ça.
Même si ça me fait mal de partir en cours d'année, que je m'en veux de ne pas l'avoir compris plus tôt, et que je culpabilise des cours pourris que j'ai donnés aux élèves, je crois que c'est plus sage.
Je ne veux plus être cette coquille vide qui pleure tout le temps et n'existe plus en dehors de son travail. Je veux me sentir véritablement utile.
Voilà, je voulais vous l'annoncer et vous remercier pour vos conseils.
Bonne continuation ! <3
Sans doute pas plus pourris que ceux que j'ai pu faire pour certains cours lors de ces (mes) 5 voir 10 dernières années...
- Spoiler:
Les dernières années, je n'étais même plus roue libre : j'étais au delà de la roue libre !
Même sans être en roue libre, il a dû m'arriver de faure aussi quelques cours bien pourris au fil des années...
- uneodysséeNeoprof expérimenté
Bonne continuation Madame Minuit ! il y a plein de belles choses à faire…
- Reine MargotDemi-dieu
Tu fais ce qu'il y a de mieux pour toi, et tu as raison.
Bonne continuation à toi.
Bonne continuation à toi.
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- profdoctoujoursNiveau 7
Bonjour
J'arrive après la bataille je vois, mais ayant eu une expérience très similaire, je me suis quand même inscrite pour répondre à ce message en espérant que cela puisse aider.
J'ai également fait une dépression durant ma première année de stage, lorsque j'ai voulu enseigner le français. J'étais même très probablement dépressive avant (et je confirme que le jury est encore moins le médecin qui vous voit 5 minutes avant de dire "si vous pouvez enseigner" ne l'ont vu. Il peut être très facile de masquer ses symptômes dépressifs). Disons que l'année de stage a beaucoup accentué la dépression puisque j'avais bien conscience que je faisais n'importe quoi et que les élèves me le faisaient bien sentir aussi. Ma tutrice et la CDE m'avait à l'époque suggéré de voir un psy, ce que je n'ai pas fait au final mais j'aurais sûrement dû, j'ai juste vu le médecin qui n'a pas être d'une grande étude... bref. Si ce n'est déjà fait d'ailleurs, je vous suggère de changer de psy : elle n'est peut-être pas prof, mais aider lors d'une dépression n'en est pas moins son travail. Donc pas très bon signe...
J'aurais dû comme vous m'arrêter en cours d'année, que je veuille ou non continuer dans l'EN d'ailleurs, car je n'étais clairement pas en état de faire cours : je pleurais toute la journée et le peu d'énergie que j'avais ne me permettait pas de préparer des cours efficaces. Mais j'étais têtue alors j'ai continué jusqu'au bout. Finalement, à la fin de l'année, j'ai décidé de me reconvertir en tant que prof-doc. Parce que malgré tout j'aime transmettre, j'aime aussi les livres, et j'aimais le rapport avec les élèves que ce métier permet.
Sauf que n'ayant toujours pas vu de psy, rebelotte dans la dépression. Parce que même si j'avais changé de métier, les problèmes qui avaient mené à la première dépression était toujours là... Finalement, j'ai été en renouvellement de stage et la deuxième année c'est beaucoup mieux passée, ayant compris ce qui n'allait pas. Donc oui, c'est bien possible d'avoir des fragilités psychologiques, de rater une année de stage mais de quand même finir titularisée et même mieux : heureux et épanoui dans son métier.
Bref, ce que je veux dire c'est de bien profiter de cette démission pour prendre le temps de se demander ce qui a cloche durant cette année de stage et travailler là-dessus. Ensuite, demandez-vous ce que vous voulez faire. Peut-être que l'enseignement peut toujours vous correspondre, peut-être pas, mais il vaut mieux avoir l'esprit clair pour y réfléchir.
Dans tous les cas, je vous souhaite une bonne continuation.
J'arrive après la bataille je vois, mais ayant eu une expérience très similaire, je me suis quand même inscrite pour répondre à ce message en espérant que cela puisse aider.
J'ai également fait une dépression durant ma première année de stage, lorsque j'ai voulu enseigner le français. J'étais même très probablement dépressive avant (et je confirme que le jury est encore moins le médecin qui vous voit 5 minutes avant de dire "si vous pouvez enseigner" ne l'ont vu. Il peut être très facile de masquer ses symptômes dépressifs). Disons que l'année de stage a beaucoup accentué la dépression puisque j'avais bien conscience que je faisais n'importe quoi et que les élèves me le faisaient bien sentir aussi. Ma tutrice et la CDE m'avait à l'époque suggéré de voir un psy, ce que je n'ai pas fait au final mais j'aurais sûrement dû, j'ai juste vu le médecin qui n'a pas être d'une grande étude... bref. Si ce n'est déjà fait d'ailleurs, je vous suggère de changer de psy : elle n'est peut-être pas prof, mais aider lors d'une dépression n'en est pas moins son travail. Donc pas très bon signe...
J'aurais dû comme vous m'arrêter en cours d'année, que je veuille ou non continuer dans l'EN d'ailleurs, car je n'étais clairement pas en état de faire cours : je pleurais toute la journée et le peu d'énergie que j'avais ne me permettait pas de préparer des cours efficaces. Mais j'étais têtue alors j'ai continué jusqu'au bout. Finalement, à la fin de l'année, j'ai décidé de me reconvertir en tant que prof-doc. Parce que malgré tout j'aime transmettre, j'aime aussi les livres, et j'aimais le rapport avec les élèves que ce métier permet.
Sauf que n'ayant toujours pas vu de psy, rebelotte dans la dépression. Parce que même si j'avais changé de métier, les problèmes qui avaient mené à la première dépression était toujours là... Finalement, j'ai été en renouvellement de stage et la deuxième année c'est beaucoup mieux passée, ayant compris ce qui n'allait pas. Donc oui, c'est bien possible d'avoir des fragilités psychologiques, de rater une année de stage mais de quand même finir titularisée et même mieux : heureux et épanoui dans son métier.
Bref, ce que je veux dire c'est de bien profiter de cette démission pour prendre le temps de se demander ce qui a cloche durant cette année de stage et travailler là-dessus. Ensuite, demandez-vous ce que vous voulez faire. Peut-être que l'enseignement peut toujours vous correspondre, peut-être pas, mais il vaut mieux avoir l'esprit clair pour y réfléchir.
Dans tous les cas, je vous souhaite une bonne continuation.
- Madame MinuitNiveau 2
profdoctoujours a écrit:Bonjour
J'arrive après la bataille je vois, mais ayant eu une expérience très similaire, je me suis quand même inscrite pour répondre à ce message en espérant que cela puisse aider.
J'ai également fait une dépression durant ma première année de stage, lorsque j'ai voulu enseigner le français. J'étais même très probablement dépressive avant (et je confirme que le jury est encore moins le médecin qui vous voit 5 minutes avant de dire "si vous pouvez enseigner" ne l'ont vu. Il peut être très facile de masquer ses symptômes dépressifs). Disons que l'année de stage a beaucoup accentué la dépression puisque j'avais bien conscience que je faisais n'importe quoi et que les élèves me le faisaient bien sentir aussi. Ma tutrice et la CDE m'avait à l'époque suggéré de voir un psy, ce que je n'ai pas fait au final mais j'aurais sûrement dû, j'ai juste vu le médecin qui n'a pas être d'une grande étude... bref. Si ce n'est déjà fait d'ailleurs, je vous suggère de changer de psy : elle n'est peut-être pas prof, mais aider lors d'une dépression n'en est pas moins son travail. Donc pas très bon signe...
J'aurais dû comme vous m'arrêter en cours d'année, que je veuille ou non continuer dans l'EN d'ailleurs, car je n'étais clairement pas en état de faire cours : je pleurais toute la journée et le peu d'énergie que j'avais ne me permettait pas de préparer des cours efficaces. Mais j'étais têtue alors j'ai continué jusqu'au bout. Finalement, à la fin de l'année, j'ai décidé de me reconvertir en tant que prof-doc. Parce que malgré tout j'aime transmettre, j'aime aussi les livres, et j'aimais le rapport avec les élèves que ce métier permet.
Sauf que n'ayant toujours pas vu de psy, rebelotte dans la dépression. Parce que même si j'avais changé de métier, les problèmes qui avaient mené à la première dépression était toujours là... Finalement, j'ai été en renouvellement de stage et la deuxième année c'est beaucoup mieux passée, ayant compris ce qui n'allait pas. Donc oui, c'est bien possible d'avoir des fragilités psychologiques, de rater une année de stage mais de quand même finir titularisée et même mieux : heureux et épanoui dans son métier.
Bref, ce que je veux dire c'est de bien profiter de cette démission pour prendre le temps de se demander ce qui a cloche durant cette année de stage et travailler là-dessus. Ensuite, demandez-vous ce que vous voulez faire. Peut-être que l'enseignement peut toujours vous correspondre, peut-être pas, mais il vaut mieux avoir l'esprit clair pour y réfléchir.
Dans tous les cas, je vous souhaite une bonne continuation.
Effectivement, nos histoires sont très similaires !
Oui, je me doute bien que changer de voie ne sera pas suffisant. Il va aussi falloir que je fasse le grand ménage dans ma tête. Cependant, je ne me sens clairement pas la force de continuer jusqu'en juin comme ça. Les trois semaines qui restent me paraissent déjà interminables.
Merci beaucoup pour ton témoignage <3
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