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- LaCorneilleBleueNiveau 1
Bonjour,
Je me reconnais beaucoup dans ton témoignage.
J'ai vécu une expérience similaire l'année dernière mais dans le premier degré.
Ta question principale doit être la suivante :
Est-ce que je souhaite réellement devenir enseignante ?
Si la réponse est oui, tu peux essayer de voir avec un syndicat pour changer d'établissement (mais il faudra pouvoir justifier ta demande) ou de tuteur (si tu penses que cela constitue un frein au bon déroulement de ton stage (mais il faut pouvoir le justifier et ça peut être à double tranchant ).
Tu peux aussi te mettre en arrêt maladie jusqu'à la fin de l'année. Dans le public, à partir de 36 jours on est automatiquement renouvellé, tu pourras donc retaper une nouvelle année dans un nouvel établissement avec un nouveau tuteur ... Te titularisation aura lieu plus tard au cours de la prochaine année scolaire. Tu pourras aussi voir des aménagements avec un médecin du travail comme un mi-temps si tu es à temps plein ...
Dans tous les cas, je te souhaite bonne chance je sais à quel point tout cela est difficile. Repose toi et prends soin de toi !
Je me reconnais beaucoup dans ton témoignage.
J'ai vécu une expérience similaire l'année dernière mais dans le premier degré.
Ta question principale doit être la suivante :
Est-ce que je souhaite réellement devenir enseignante ?
Si la réponse est oui, tu peux essayer de voir avec un syndicat pour changer d'établissement (mais il faudra pouvoir justifier ta demande) ou de tuteur (si tu penses que cela constitue un frein au bon déroulement de ton stage (mais il faut pouvoir le justifier et ça peut être à double tranchant ).
Tu peux aussi te mettre en arrêt maladie jusqu'à la fin de l'année. Dans le public, à partir de 36 jours on est automatiquement renouvellé, tu pourras donc retaper une nouvelle année dans un nouvel établissement avec un nouveau tuteur ... Te titularisation aura lieu plus tard au cours de la prochaine année scolaire. Tu pourras aussi voir des aménagements avec un médecin du travail comme un mi-temps si tu es à temps plein ...
Dans tous les cas, je te souhaite bonne chance je sais à quel point tout cela est difficile. Repose toi et prends soin de toi !
- issoireNiveau 9
Effectivement j’ai ėté titularisée en Avril suivant, a qui en parlait là aussi tout dépend si on est entouré ou pas c’est bien de pouvoir en parler a ses proches si on est célibataire c’est plus difficile.
- uneodysséeNeoprof expérimenté
On ne «se met» pas en arrêt maladie. C’est le médecin qui juge si l’état de santé du patient le nécessite.
Cependant si tu dis ce que tu nous décris à un médecin, Madame Minuit, je suis à peu près sûre qu’il ou elle le jugera utile. Et si cela peut durer le temps nécessaire à remonter la pente.
J’ai déjà raconté mes débuts : burn-out, arrêt de plusieurs mois, et depuis… vingt ans de carrière avec beaucoup de plaisir.
Cependant si tu dis ce que tu nous décris à un médecin, Madame Minuit, je suis à peu près sûre qu’il ou elle le jugera utile. Et si cela peut durer le temps nécessaire à remonter la pente.
J’ai déjà raconté mes débuts : burn-out, arrêt de plusieurs mois, et depuis… vingt ans de carrière avec beaucoup de plaisir.
- JennyMédiateur
Débuts très difficiles pour moi aussi, mais c'était juste la première année dans des conditions atroces. Un mauvais départ, ça arrive surtout dans un métier aussi difficile. (Je suis très heureuse d'avoir fini par mettre à la corbeille ma lettre de démission avec le recul).
- BenjiNiveau 1
Attention à bien lire le message de départ. Madame Minuit n'explique pas simplement que son année de stage est difficile, ce à quoi quasiment tout le monde peut s'identifier, à divers degrés. Elle indique aussi avoir un passé de troubles psychiatriques ayant nécessité une hospitalisation d'urgence, et fait état d'une "régression" causée par l'année de stage. Les collègues expliquant donc qu'ils "comprennent" la situation, voire "sont passés par là", en êtes-vous vraiment certains?
Je réitère ce que j'ai dit ci-dessus: le métier d'enseignant me semble très peu adapté à des profils psychologiques structurellement fragiles (tendance à la dépression, l'anxiété, etc.). Tout le monde sait que la profession d'enseignant est sur-exposée aux risques psycho-sociaux; nous sommes nombreux à en avoir payé le prix, sans aucune fragilité préalable. Mieux vaut ne pas tenter le diable, et changer dès maintenant, plutôt que s'entêter. Une 2e année de stage, pourquoi pas, mais si Madame Minuit est encore jeune, le champ des possibles est infini; il existe tellement d'autres domaines professionnels.
Je réitère ce que j'ai dit ci-dessus: le métier d'enseignant me semble très peu adapté à des profils psychologiques structurellement fragiles (tendance à la dépression, l'anxiété, etc.). Tout le monde sait que la profession d'enseignant est sur-exposée aux risques psycho-sociaux; nous sommes nombreux à en avoir payé le prix, sans aucune fragilité préalable. Mieux vaut ne pas tenter le diable, et changer dès maintenant, plutôt que s'entêter. Une 2e année de stage, pourquoi pas, mais si Madame Minuit est encore jeune, le champ des possibles est infini; il existe tellement d'autres domaines professionnels.
- IridianeFidèle du forum
Je suis assez d’accord avec le dernier message de Benji. Bien sûr que la première chose à faire est de se faire arrêter et de prendre le temps de souffler, mais là notre collègue n’est pas juste en train de vivre une année de stage difficile, elle a l’air (d’après ce qu’elle décrit, je ne suis pas médecin) en dépression sévère. Dans ces conditions, une réflexion sur un changement de voie (sans toutefois prendre de décision précipitée) me semble assez indispensable. Surtout que ça fait plusieurs mois que Madame Minuit sollicite nos conseils et visiblement sa santé et ses conditions de travail ne s’arrangent pas.
- JennyMédiateur
Nous ne sommes effectivement pas médecins. L'urgence, c'est de prendre soin de soi.
Démissionner dans cet état est sans doute une bêtise. Il faut prendre le temps de réfléchir quand ça va mieux, de voir quelles sont les portes de sortie posément ou refaire un essai en ayant conscience des faiblesses et des points à travailler.
Démissionner dans cet état est sans doute une bêtise. Il faut prendre le temps de réfléchir quand ça va mieux, de voir quelles sont les portes de sortie posément ou refaire un essai en ayant conscience des faiblesses et des points à travailler.
- Madame MinuitNiveau 2
Je sais que démissionner sur un coup de tête n'est pas forcément une bonne idée, mais je ne crois pas avoir d'autres options. J'ai peur que l'année aille de plus en plus mal d'autant que les conseils de classes du lycée arrivent, ainsi que les rencontres parents-professeurs... J'appréhende.
J'ai pris des antidépresseurs plusieurs fois dans ma vie mais à chaque fois j'ai réussi à m'en passer et à remonter la pente. Surtout, j'étais très heureuse de réussir le Capes-Cafep parce que je croyais que j'allais pouvoir faire un métier qui me permettrait de servir à quelque chose.
J'ai pris des antidépresseurs plusieurs fois dans ma vie mais à chaque fois j'ai réussi à m'en passer et à remonter la pente. Surtout, j'étais très heureuse de réussir le Capes-Cafep parce que je croyais que j'allais pouvoir faire un métier qui me permettrait de servir à quelque chose.
- JennyMédiateur
Ce n'est pas grave de changer de voie.
Qu'est ce qui te pose problème dans le métier d'enseignant ? Finalement dans ce dernier message, tu n’évoques pas les classes.
On déconseille souvent de démissionner du jour au lendemain car si tu veux rester dans la FP, tu perds ton ancienneté. Et surtout, si tu es en arrêt, tu gardes un salaire le temps d'y voir plus clair. Ca permet aussi de changer d'avis.
Qu'est ce qui te pose problème dans le métier d'enseignant ? Finalement dans ce dernier message, tu n’évoques pas les classes.
On déconseille souvent de démissionner du jour au lendemain car si tu veux rester dans la FP, tu perds ton ancienneté. Et surtout, si tu es en arrêt, tu gardes un salaire le temps d'y voir plus clair. Ca permet aussi de changer d'avis.
- issoireNiveau 9
Madame Minuit a passé le concours c’est que le jury la crois capable d'enseigner et lui a fait confiance, j’espère qu’un jury est a même de détecter une fragilité psychologique chez un candidat, notamment aux oraux. Une collègue « contractuelle » fragile psychologiquement nous a rapportė qu’elle s’était effondrée aux oraux elle n’a pas ėté admise.
- valleExpert spécialisé
Le jury n'est pas une commission médicale, qui ne serait pas en tout cas capable de prédire l'avenir sans erreur. Il est possible d'être admis aux épreuves (pour rappel, le stage fait partie du concours) en ayant des fragilités physiques ou psychiques qui peuvent à terme déclencher une maladie ou un état de santé incompatible avec les fonctions.issoire a écrit:Madame Minuit a passé le concours c’est que le jury la crois capable d'enseigner et lui a fait confiance, j’espère qu’un jury est a même de détecter une fragilité psychologique chez un candidat, notamment aux oraux. Une collègue « contractuelle » fragile psychologiquement nous a rapportė qu’elle s’était effondrée aux oraux elle n’a pas ėté admise.
- issoireNiveau 9
Pendant l’année de stage ou avant (?) on passe une visite médicale ( la seule de la carrière) le medecin doit être a même de détecter cette fragilité, dans mes souvenirs on étaient très peu nombreux a ne pas être titularisés après avoir réussi le concours le plus dur étant fait, je trouverais dommage d’abandonner le bénéfice du concours.
- AscagneGrand sage
@Issoire : Je n'ai que l'expérience de l'agrégation, mais je pense que le jury ne peut pas percevoir toutes les formes de "fragilité psychologique" par rapport à l'exercice du métier sur la durée (précision utile). Une épreuve de concours est une épreuve de concours, d'ailleurs.
Cependant, il ne faudrait pas te "bloquer" non plus par rapport à cela, à plus forte raison si cela continue d'être excessivement dur (cf. tous les messages auparavant : on rappelle bien entendu que ça peut très largement s'améliorer, mais l'inverse est possible aussi). Ce n'est pas le seul métier utile à la société, aux autres, à la collectivité.Madame Minuit a écrit:je croyais que j'allais pouvoir faire un métier qui me permettrait de servir à quelque chose
- Madame MinuitNiveau 2
issoire a écrit:Pendant l’année de stage ou avant (?) on passe une visite médicale ( la seule de la carrière) le medecin doit être a même de détecter cette fragilité, dans mes souvenirs on étaient très peu nombreux a ne pas être titularisés après avoir réussi le concours le plus dur étant fait, je trouverais dommage d’abandonner le bénéfice du concours.
Je n'ai jamais entendu parler de cette visite médicale. Je ne sais pas si c'est toujours d'actualité.
- AscagneGrand sage
Je n'en ai jamais eu dans le secondaire, mais j'en ai eu dans les deux universités où j'ai été ATER.
Tout à fait, en ce qui concerne le secondaire.Benji a écrit:Je réitère ce que j'ai dit ci-dessus: le métier d'enseignant me semble très peu adapté à des profils psychologiques structurellement fragiles (tendance à la dépression, l'anxiété, etc.).
- DanskaProphète
issoire a écrit:Pendant l’année de stage ou avant (?) on passe une visite médicale ( la seule de la carrière) le medecin doit être a même de détecter cette fragilité, dans mes souvenirs on étaient très peu nombreux a ne pas être titularisés après avoir réussi le concours le plus dur étant fait, je trouverais dommage d’abandonner le bénéfice du concours.
C'est une blague, cette visite médicale, et ça l'a pratiquement toujours été. Impossible de détecter une fragilité psychologique en dix minutes, à moins que le stagiaire parte en vrille précisément à ce moment ou déballe de lui-même tout son historique.
- Clecle78Bon génie
Ma seule visite date de 1986 et nous sommes toutes tombées avec mes jeunes collègues stagiaires sur un pervers qui m'a expliqué que je ne pourrai pas tourner de film porno au vu de mon gros grain de beauté sur le sein. Les autres ont eu aussi droit à des horreurs du même acabit. C'est mon unique expérience de la médecine du travail en presque 40 ans de carrière si j'excepte la fameuse radio du poumon que je n'ai finalement jamais faite puisque enceinte (et supprimée ensuite).
- naujeNiveau 9
Je te souhaite d'aller mieux, l'avenir sera meilleur j'en suis sûre et il se fera peut-être dans ce métier que tu as choisi, quand cela devra se faire, tu peux être en report de stage...changer d'établissement et de tuteur.
Oui, c'est vrai, tout n'est pas rose au lycée mais je ne suis pas certaine que cela exige autant de force que cela qu'être professeur.
Je suis aussi dans le privé et je peux te dire que d'un établissement à l'autre c'est le jour et la nuit. Ne prend pas le lieu où tu te trouves comme le reflet de tout ce qui existe! Tu n'es certainement pas dans le bon établissement et je connais des tuteurs qui ne sont pas tendres là où d'autres accompagnent très bien leur stagiaire en faisant tomber la pression.
Repose-toi, soigne-toi, coupe les liens avec l'établissement par un arrêt et surtout ne te justifie pas.
Ne rien dire aux formateurs, il y a mille et une raison qui peuvent expliquer qu'on arrive pas à monter ses séquences de cours, qu'on oublie des choses ou qu'on soit en retard ... mais attention dans le privé tout se sait donc moins tu en dis mieux c'est pour toi, il y a le secret médical !! Il existe pour protéger les gens.
Pas de décision à la hâte ou sous la pression, il fait bon vivre dans certains établissement, je suis heureuse de retrouver mes élèves demain. Garde confiance en toi et en ton potentiel de réussite.
Oui, c'est vrai, tout n'est pas rose au lycée mais je ne suis pas certaine que cela exige autant de force que cela qu'être professeur.
Je suis aussi dans le privé et je peux te dire que d'un établissement à l'autre c'est le jour et la nuit. Ne prend pas le lieu où tu te trouves comme le reflet de tout ce qui existe! Tu n'es certainement pas dans le bon établissement et je connais des tuteurs qui ne sont pas tendres là où d'autres accompagnent très bien leur stagiaire en faisant tomber la pression.
Repose-toi, soigne-toi, coupe les liens avec l'établissement par un arrêt et surtout ne te justifie pas.
Ne rien dire aux formateurs, il y a mille et une raison qui peuvent expliquer qu'on arrive pas à monter ses séquences de cours, qu'on oublie des choses ou qu'on soit en retard ... mais attention dans le privé tout se sait donc moins tu en dis mieux c'est pour toi, il y a le secret médical !! Il existe pour protéger les gens.
Pas de décision à la hâte ou sous la pression, il fait bon vivre dans certains établissement, je suis heureuse de retrouver mes élèves demain. Garde confiance en toi et en ton potentiel de réussite.
- Madame MinuitNiveau 2
nauje a écrit:Je te souhaite d'aller mieux, l'avenir sera meilleur j'en suis sûre et il se fera peut-être dans ce métier que tu as choisi, quand cela devra se faire, tu peux être en report de stage...changer d'établissement et de tuteur.
Oui, c'est vrai, tout n'est pas rose au lycée mais je ne suis pas certaine que cela exige autant de force que cela qu'être professeur.
Je suis aussi dans le privé et je peux te dire que d'un établissement à l'autre c'est le jour et la nuit. Ne prend pas le lieu où tu te trouves comme le reflet de tout ce qui existe! Tu n'es certainement pas dans le bon établissement et je connais des tuteurs qui ne sont pas tendres là où d'autres accompagnent très bien leur stagiaire en faisant tomber la pression.
Repose-toi, soigne-toi, coupe les liens avec l'établissement par un arrêt et surtout ne te justifie pas.
Ne rien dire aux formateurs, il y a mille et une raison qui peuvent expliquer qu'on arrive pas à monter ses séquences de cours, qu'on oublie des choses ou qu'on soit en retard ... mais attention dans le privé tout se sait donc moins tu en dis mieux c'est pour toi, il y a le secret médical !! Il existe pour protéger les gens.
Pas de décision à la hâte ou sous la pression, il fait bon vivre dans certains établissement, je suis heureuse de retrouver mes élèves demain. Garde confiance en toi et en ton potentiel de réussite.
C'est très gentil, je te remercie. Même si ma tutrice a été maladroite avec sa suggestion de consulter un psy, je suis convaincue d'être le problème. Peut-être que je n'ai pas les épaules. Peut-être que je ne paniquerais pas autant si j'avais pris le temps de me soigner avant de rentrer dans le monde du travail. Je vais rappeler le deuxième médecin généraliste demain pour lui demander de l'aide. J'ai toujours la conviction de ne pas la mériter mais je vais droit dans le mur si je ne fais rien.
J'ai très peur que lui aussi me conseille de prendre sur moi. Ce serait une nouvelle blessure et une autre humiliation.
Merci encore en tout cas.
- ludocNiveau 3
Ayant rencontré beaucoup trop d'évaluateurs manquant d'humanité durant mes années de stage, je te conseille de ne rien leur dire pour te protéger. Cela risque de se retourner contre toi.
Ils ne te considèrent pas comme un être humain mais comme une machine qui doit valider des compétences. Ils n'ont aucune pitié et s'engouffrent dans les moindres faiblesses.
Parle en à des gens extérieurs à ton évaluation.
Il y a des collègues qui disent que c'est normal que pour rentrer dans l'EN, il faut subir des humiliations. Après, on comprend pourquoi plus personne ne veut faire prof en France.
J'espère que tes évaluateurs ne sont pas au courant pour ton hospitalisation.
Bon courage.
Ils ne te considèrent pas comme un être humain mais comme une machine qui doit valider des compétences. Ils n'ont aucune pitié et s'engouffrent dans les moindres faiblesses.
Parle en à des gens extérieurs à ton évaluation.
Il y a des collègues qui disent que c'est normal que pour rentrer dans l'EN, il faut subir des humiliations. Après, on comprend pourquoi plus personne ne veut faire prof en France.
J'espère que tes évaluateurs ne sont pas au courant pour ton hospitalisation.
Bon courage.
_________________
2019-2020 : stage lycée classes de 2nd et de 1STMG
2020-2021 : stage collège REP 2 classes de 5ème
2021-2022 : année de repos bien méritée
2022-2023 : stage collège REP 2 classes de 6ème
- zigmag17Guide spirituel
ludoc a écrit:Ayant rencontré beaucoup trop d'évaluateurs manquant d'humanité durant mes années de stage, je te conseille de ne rien leur dire pour te protéger. Cela risque de se retourner contre toi.
Ils ne te considèrent pas comme un être humain mais comme une machine qui doit valider des compétences. Ils n'ont aucune pitié et s'engouffrent dans les moindres faiblesses.
Parle en à des gens extérieurs à ton évaluation.
Il y a des collègues qui disent que c'est normal que pour rentrer dans l'EN, il faut subir des humiliations. Après, on comprend pourquoi plus personne ne veut faire prof en France.
Et aussi, lire des discours anti-handicapé de la part d'enseignants cela me fait vraiment vomir.
Je plains vos élèves.
Une personne handicapée a autant le droit de devenir enseignant qu'une personne valide.
On ne vit plus sous le régime de Vichy.
J'espère que tes évaluateurs ne sont pas au courant pour ton hospitalisation.
Bon courage.
Des discours " anti-handicapés"? Où ça ? ( Et pour info on dit "personne en situation de handicap", pour commencer).
- Reine MargotDemi-dieu
Je pense que l'année de stage est très dure, entre les différentes tâches (mémoire, etc), les évaluations pas toujours bienveillantes, et les conditions de travail.
En dehors de cela la vraie question est de se demander si on se sent bien dans une classe, à l'aise, à sa place, en dehors de toutes les remarques qu'on peut recevoir par ailleurs.
Si oui, on est bien avec les élèves, ça vaut le coup de persévérer, de nombreuses personnes ont eu des débuts difficiles et sont des profs qui aiment leur métier (en dehors des conditions qui se dégradent).
En dehors de cela la vraie question est de se demander si on se sent bien dans une classe, à l'aise, à sa place, en dehors de toutes les remarques qu'on peut recevoir par ailleurs.
Si oui, on est bien avec les élèves, ça vaut le coup de persévérer, de nombreuses personnes ont eu des débuts difficiles et sont des profs qui aiment leur métier (en dehors des conditions qui se dégradent).
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- InvitéInvité
Ascagne a écrit:Je n'en ai jamais eu dans le secondaire, mais j'en ai eu dans les deux universités où j'ai été ATER.Tout à fait, en ce qui concerne le secondaire.Benji a écrit:Je réitère ce que j'ai dit ci-dessus: le métier d'enseignant me semble très peu adapté à des profils psychologiques structurellement fragiles (tendance à la dépression, l'anxiété, etc.).
Je nuancerais vos réponses. On peut très bien souffrir d'épisodes dépressifs, être rongée par l'anxiété, et être professeur (comme moi quoi). D'ailleurs, il me semble avoir lu que nous étions parmi les professions les plus touchées par la dépression (avec les policiers je crois). Pour ma part, je me sens plutôt bien au boulot, cela calme mon anxiété (certes, cela se passe plutôt bien avec les élèves, la directions, les parents). J'ai pas mal de copines/collègues qui sont elles aussi passées par la case dépression/hospitalisation en psychiatrie, et qui enseignent toujours avec un certain plaisir.
- IridianeFidèle du forum
ludoc a écrit:Ayant rencontré beaucoup trop d'évaluateurs manquant d'humanité durant mes années de stage, je te conseille de ne rien leur dire pour te protéger. Cela risque de se retourner contre toi.
Ils ne te considèrent pas comme un être humain mais comme une machine qui doit valider des compétences. Ils n'ont aucune pitié et s'engouffrent dans les moindres faiblesses.
Parle en à des gens extérieurs à ton évaluation.
Il y a des collègues qui disent que c'est normal que pour rentrer dans l'EN, il faut subir des humiliations. Après, on comprend pourquoi plus personne ne veut faire prof en France.
Et aussi, lire des discours anti-handicapé de la part d'enseignants cela me fait vraiment vomir.
Je plains vos élèves.
Une personne handicapée a autant le droit de devenir enseignant qu'une personne valide.
On ne vit plus sous le régime de Vichy.
J'espère que tes évaluateurs ne sont pas au courant pour ton hospitalisation.
Bon courage.
« Discours anti-handicapés » et « régime de Vichy »?!? Oh waow j’étais pas prête . Si j’osais je dirais qu’il y a vraiment des gens zinzins mais bon, ne soyons pas validistes n’est-ce pas.
Madame Minuit, plus sérieusement, prends effectivement le temps d’aller mieux et demande de l’aide autant que possible. Ta santé doit passer en premier. Et ce n’est pas une question de mérite : quand on va mal, qui qu’on soit, il est normal de demander de l’aide, d’autant plus si c’est une aide médicale dont on a besoin, les médecins sont là pour ça. Il y a de mauvais médecins comme il y a des gens peu compétents dans tous les métiers, mais dans l’état que tu décris cela m’étonnerait qu’un médecin normalement constitué te dise de prendre sur toi. En revanche, il ne faut rien minimiser de ta situation. Plus tard, quand tu auras retrouvé un peu plus de force et de confiance, tu seras plus lucide pour aviser de ce que tu veux faire de ta vie professionnelle.
- Madame MinuitNiveau 2
Reine Margot a écrit:Je pense que l'année de stage est très dure, entre les différentes tâches (mémoire, etc), les évaluations pas toujours bienveillantes, et les conditions de travail.
En dehors de cela la vraie question est de se demander si on se sent bien dans une classe, à l'aise, à sa place, en dehors de toutes les remarques qu'on peut recevoir par ailleurs.
Si oui, on est bien avec les élèves, ça vaut le coup de persévérer, de nombreuses personnes ont eu des débuts difficiles et sont des profs qui aiment leur métier (en dehors des conditions qui se dégradent).
J'ai passé ma soutenance de mémoire en janvier dernier. Le gros de la formation est derrière moi, même si j'ai toujours des jours de cours au Cepec ainsi que des présentations à faire et des devoirs à rendre.
C'est justement le problème, je ne me sens pas à ma place en classe et ce sont les élèves avec qui j'ai le plus de difficulté.
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