Page 1 sur 5 • 1, 2, 3, 4, 5
- tchrosaNiveau 1
Bonjour,
Je suis actuellement en deuxième année de prépa littéraire et je me dirige vers l'enseignement (lettres modernes). Il me reste encore quelques années d'études mais je souhaite élargir ma culture littéraire au maximum : je lis beaucoup, mais principalement des œuvres conseillées par mes professeurs afin d'étoffer le cours. Cependant, je manque cruellement d'ouvrages critiques.
Avez-vous des recommandations ? Critiques littéraires (j'ai lu Bénichou..Doubrovsky.. sur Corneille), classiques (à connaître sur le bouts des doigts), autres, etc.
Aussi, je vais probablement arriver en L3 de Lettres Modernes après ma prépa et je sais qu'il y a de l'Ancien Français, je vais donc totalement débuter cette discipline. Connaissez vous des manuels que me permettraient de me remettre à niveau ?
Je suis preneuse de tous vos conseils honnêtement !
Merci à vous.
edit titre pour le mettre en rapport avec la discussion 26/12
Je suis actuellement en deuxième année de prépa littéraire et je me dirige vers l'enseignement (lettres modernes). Il me reste encore quelques années d'études mais je souhaite élargir ma culture littéraire au maximum : je lis beaucoup, mais principalement des œuvres conseillées par mes professeurs afin d'étoffer le cours. Cependant, je manque cruellement d'ouvrages critiques.
Avez-vous des recommandations ? Critiques littéraires (j'ai lu Bénichou..Doubrovsky.. sur Corneille), classiques (à connaître sur le bouts des doigts), autres, etc.
Aussi, je vais probablement arriver en L3 de Lettres Modernes après ma prépa et je sais qu'il y a de l'Ancien Français, je vais donc totalement débuter cette discipline. Connaissez vous des manuels que me permettraient de me remettre à niveau ?
Je suis preneuse de tous vos conseils honnêtement !
Merci à vous.
edit titre pour le mettre en rapport avec la discussion 26/12
- MyrrhaNiveau 9
Si tu es en khâgne, le CAPES actuel ne devrait vraiment pas t'effrayer. Honnêtement, tu pourrais déjà l'avoir cette année si tu le passais.
Pas de crainte à avoir concernant l'ancien français et la grammaire en arrivant en L3 ; ça se rattrape très bien.
Pour la grammaire, je te conseille la grammaire méthodique du français, c'est vraiment la bible pour le CAPES, je la connaissais presque par coeur^^ mais c'est vraiment pas la peine de commencer ça avant la L3, profite de ton année de khâgne pour bien progresser en dissertation et en explication de texte et élargir ta culture littéraire. Ceux qui auront fait leurs deux premières années de licence à la fac auront certes commencé l'ancien français et la linguistique avant toi mais tu seras meilleure qu'eux en latin, en dissert, en LV...
Lis ce que tu aimes avant tout, ce qui est en rapport avec tes cours. Ceci dit, c'est bien d'essayer de ne pas avoir de lacunes, donc d'avoir lu un peu de tout : tragédie classique, drame romantique, roman réaliste, nouvelle fantastique, etc.
Mais pourquoi te limiter au CAPES et ne pas tenter l'agreg ?
Je te conseille vraiment d'éviter le MEEF et de faire un master de lettres puis passer le CAPES et l'agreg en même temps. Déjà, c'est un master plus intéressant. Ensuite, tu ferais ton année de stage à 9h au lieu de 18h.
Pas de crainte à avoir concernant l'ancien français et la grammaire en arrivant en L3 ; ça se rattrape très bien.
Pour la grammaire, je te conseille la grammaire méthodique du français, c'est vraiment la bible pour le CAPES, je la connaissais presque par coeur^^ mais c'est vraiment pas la peine de commencer ça avant la L3, profite de ton année de khâgne pour bien progresser en dissertation et en explication de texte et élargir ta culture littéraire. Ceux qui auront fait leurs deux premières années de licence à la fac auront certes commencé l'ancien français et la linguistique avant toi mais tu seras meilleure qu'eux en latin, en dissert, en LV...
Lis ce que tu aimes avant tout, ce qui est en rapport avec tes cours. Ceci dit, c'est bien d'essayer de ne pas avoir de lacunes, donc d'avoir lu un peu de tout : tragédie classique, drame romantique, roman réaliste, nouvelle fantastique, etc.
Mais pourquoi te limiter au CAPES et ne pas tenter l'agreg ?
Je te conseille vraiment d'éviter le MEEF et de faire un master de lettres puis passer le CAPES et l'agreg en même temps. Déjà, c'est un master plus intéressant. Ensuite, tu ferais ton année de stage à 9h au lieu de 18h.
- PunkyNiveau 9
Bonjour,
Je trouve les conseils de Myrrha très judicieux. Je ne peux qu'aller dans son sens.
Je trouve les conseils de Myrrha très judicieux. Je ne peux qu'aller dans son sens.
- IridianeFidèle du forum
Bonjour Tchrosa,
Je pense que tu te précipites un peu trop : pour le moment tu es en khâgne, donc lis effectivement autant que possible en utilisant les bibliographies critiques que (j’imagine) tes enseignants te distribuent, en essayant effectivement de panacher entre critique générale et critique spécifique sur les genres, certains grands auteurs… la khâgne, c’est un moment où l’on peaufine sa culture littéraire générale. Tu verras plus tard pour l’ancien français : personnellement, ayant cubé puis enchaîné directement sur le master recherche, j’ai fait une initiation à l’ancien français en master et ensuite j’ai quasiment tout appris l’année de l’agreg, ce qui ne m’a pas empêchée de l’avoir. Donc ne t’inquiète pas pour ça. Tu peux déjà te procurer - si ce n’est pas déjà le cas - une grammaire du français moderne, celle qui t’a été indiquée dans un commentaire précédent reste effectivement une référence pour les concours mais elle commence à être un peu datée : le Grevisse de l’étudiant de Cécile Narjoux est plus récent et très bien.
Mais concentre toi vraiment tranquillement sur ta khâgne, c’est ce qui te sera le plus bénéfique !
Je pense que tu te précipites un peu trop : pour le moment tu es en khâgne, donc lis effectivement autant que possible en utilisant les bibliographies critiques que (j’imagine) tes enseignants te distribuent, en essayant effectivement de panacher entre critique générale et critique spécifique sur les genres, certains grands auteurs… la khâgne, c’est un moment où l’on peaufine sa culture littéraire générale. Tu verras plus tard pour l’ancien français : personnellement, ayant cubé puis enchaîné directement sur le master recherche, j’ai fait une initiation à l’ancien français en master et ensuite j’ai quasiment tout appris l’année de l’agreg, ce qui ne m’a pas empêchée de l’avoir. Donc ne t’inquiète pas pour ça. Tu peux déjà te procurer - si ce n’est pas déjà le cas - une grammaire du français moderne, celle qui t’a été indiquée dans un commentaire précédent reste effectivement une référence pour les concours mais elle commence à être un peu datée : le Grevisse de l’étudiant de Cécile Narjoux est plus récent et très bien.
Mais concentre toi vraiment tranquillement sur ta khâgne, c’est ce qui te sera le plus bénéfique !
- tchrosaNiveau 1
Merci à tous pour vos réponses. Je me concentre évidemment sur ma khâgne qui est déjà bien chargée haha. Je souhaite juste me renseigner en amont afin de ne pas avoir de surprise à la rentrée. Et oui, je vise l'agreg par la suite mais je ne veux pas trop m'emballer car ce n'est pas rien.. ET je pense tenter un master de recherche car je ne veux pas faire de master MEEF (qui m'intéresse moins), je ne suis pas sûre de vouloir faire prof toute ma vie et je pense qu'un master de recherche peut me permettre de faire plus de chose qu'un MEEF par la suite.
Et pour répondre à @Cochonou
C'est le discours que j'entends depuis maintenant quelques mois de la part des profs mais aussi de mes proches, et il est souvent difficile à entendre car je le vois comme une remise en question et un jugement de mes choix. Je connais les nombreux inconvénients de ce métier après avoir eu de longues discussions avec mes profs, je sais qu'il y a de l'irrespect de l'EN envers ses agents. Mais je sais aussi que je veux enseigner, mais comment faire si ce n'est pas avec l'Education Nationale ?
Et pour répondre à @Cochonou
C'est le discours que j'entends depuis maintenant quelques mois de la part des profs mais aussi de mes proches, et il est souvent difficile à entendre car je le vois comme une remise en question et un jugement de mes choix. Je connais les nombreux inconvénients de ce métier après avoir eu de longues discussions avec mes profs, je sais qu'il y a de l'irrespect de l'EN envers ses agents. Mais je sais aussi que je veux enseigner, mais comment faire si ce n'est pas avec l'Education Nationale ?
- IridianeFidèle du forum
Tu as tout à fait raison de viser un master recherche et l’agreg. Et pour ce qui est de ton choix de devenir prof, tu verras bien : on n’est pas obligé en effet de rester prof toute sa vie et le mieux est de juger par soi-même. Au reste, avec un master recherche et une agreg, il y a d’autres possibilités que de faire prof, même si ce n’est pas toujours évident.
- stiltNiveau 5
Et qui sait, le master MEEF n'existera peut-être plus d'ici quelques années
- BaldredSage
tchrosa a écrit:Merci à tous pour vos réponses. Je me concentre évidemment sur ma khâgne qui est déjà bien chargée haha. Je souhaite juste me renseigner en amont afin de ne pas avoir de surprise à la rentrée. Et oui, je vise l'agreg par la suite mais je ne veux pas trop m'emballer car ce n'est pas rien.. ET je pense tenter un master de recherche car je ne veux pas faire de master MEEF (qui m'intéresse moins), je ne suis pas sûre de vouloir faire prof toute ma vie et je pense qu'un master de recherche peut me permettre de faire plus de chose qu'un MEEF par la suite.
Et pour répondre à @Cochonou
C'est le discours que j'entends depuis maintenant quelques mois de la part des profs mais aussi de mes proches, et il est souvent difficile à entendre car je le vois comme une remise en question et un jugement de mes choix. Je connais les nombreux inconvénients de ce métier après avoir eu de longues discussions avec mes profs, je sais qu'il y a de l'irrespect de l'EN envers ses agents. Mais je sais aussi que je veux enseigner, mais comment faire si ce n'est pas avec l'Education Nationale ?
Les doutes sur la pertinence de devenir prof aujourd'hui sont légitimes, en dehors du jugement de tes proches.
Il est évident que le statut et le système vont changer. Les profs ont quitté les classes moyennes supérieures et vivent un déclassement réel, dont le ressenti peut être encore aggravé par l'histoire ou les aspirations personnelles.
Le métier réel est bien différent des représentations qu'on peut s'en faire comme élève ou étudiant. Je crois moins en la " maltraitance" de l'EN , dans le sens où le management toxique a largement contaminé le privé et n'est pas une spécificité de l'EN .
" Vouloir enseigner" reste un projet personnel envisageable sans être fou. Il faut simplement savoir dans quoi on s'embarque, ne pas être détruit par l'absurde. Je crois moins aux réorientations tardives pour quitter l'EN. D'où la sagesse des conseils de pousser au plus haut sa formation et le concours initial.
- zigmag17Guide spirituel
tchrosa a écrit:Merci à tous pour vos réponses. Je me concentre évidemment sur ma khâgne qui est déjà bien chargée haha. Je souhaite juste me renseigner en amont afin de ne pas avoir de surprise à la rentrée. Et oui, je vise l'agreg par la suite mais je ne veux pas trop m'emballer car ce n'est pas rien.. ET je pense tenter un master de recherche car je ne veux pas faire de master MEEF (qui m'intéresse moins), je ne suis pas sûre de vouloir faire prof toute ma vie et je pense qu'un master de recherche peut me permettre de faire plus de chose qu'un MEEF par la suite.
Et pour répondre à @Cochonou
C'est le discours que j'entends depuis maintenant quelques mois de la part des profs mais aussi de mes proches, et il est souvent difficile à entendre car je le vois comme une remise en question et un jugement de mes choix. Je connais les nombreux inconvénients de ce métier après avoir eu de longues discussions avec mes profs, je sais qu'il y a de l'irrespect de l'EN envers ses agents. Mais je sais aussi que je veux enseigner, mais comment faire si ce n'est pas avec l'Education Nationale ?
Aujourd'hui ce qui semble raisonnable si l'on souhaite transmettre serait d'occuper un emploi satisfaisant intellectuellement ET financièrement hors EN et de donner de son temps ailleurs par exemple dans des associations pour des personnes allophones. Au moins on est utile mais on sait pourquoi on n'est pas payé et on n'est pas soumis à des injonctions contradictoires délirantes telles que " Tu dispenseras des cours à des élèves analphabètes scolarisés en CAP et tu te débrouilleras pour leur faire obtenir de bonnes notes sinon ça voudra dire que tu ne connais pas ton métier, et si possible ça serait bien aussi s'ils sortaient du cursus scolaire avec un diplôme qualifiant en poche".
Sinon on peut essayer l'enseignement de haute volée ( classes d'excellence en LGT, classes prépa...) mais cela reste aléatoire.
- tchrosaNiveau 1
C'est vrai que le métier de prof ne fait pas rêver. J'espère que la reconnaissance de ce métier, sur tous les points, va changer.
Je ne connais pas bien l'aspect économique pour le coup. J'ai eu une discussion avec une de mes professeure de lycée qui m'a fait part de son salaire, celui me paraissait convenable mais voilà les choses qui avec du recul me semblent bizarres : elle avait 30 ans d'ancienneté, elle vit en centre ville donc loyers chers etc, elle était PP... donc finalement son salaire n'était pas si haut que ça. Arrivez vous à vivre avec votre salaire de prof ? Est-il suffisant pour se permettre des loisirs ? Des vacances ? Des enfants ? C'est un côté qui est tellement tabou que les conseillers d'orientation etc n'en parlent pas. J'essaie aussi de me préparer au fait que je vais devoir partir en région parisienne ou ailleurs pour enseigner, et c'est assez pénible je l'avoue x)
Je suis convaincue de mon choix de faire ce métier, mais il y a tellement d'inconnu que je le remet en question constamment. Je sais que les études de lettres sont fermées, mais c'est ce que j'aime.
Que faire ? Bonne question haha.
Je ne connais pas bien l'aspect économique pour le coup. J'ai eu une discussion avec une de mes professeure de lycée qui m'a fait part de son salaire, celui me paraissait convenable mais voilà les choses qui avec du recul me semblent bizarres : elle avait 30 ans d'ancienneté, elle vit en centre ville donc loyers chers etc, elle était PP... donc finalement son salaire n'était pas si haut que ça. Arrivez vous à vivre avec votre salaire de prof ? Est-il suffisant pour se permettre des loisirs ? Des vacances ? Des enfants ? C'est un côté qui est tellement tabou que les conseillers d'orientation etc n'en parlent pas. J'essaie aussi de me préparer au fait que je vais devoir partir en région parisienne ou ailleurs pour enseigner, et c'est assez pénible je l'avoue x)
Je suis convaincue de mon choix de faire ce métier, mais il y a tellement d'inconnu que je le remet en question constamment. Je sais que les études de lettres sont fermées, mais c'est ce que j'aime.
Que faire ? Bonne question haha.
- TrucOuBiduleHabitué du forum
Pour ce que j'ai graissé, les 4 simultanément, la réponse est non, ce n'est pas possible.tchrosa a écrit:C'est vrai que le métier de prof ne fait pas rêver. J'espère que la reconnaissance de ce métier, sur tous les points, va changer.
Je ne connais pas bien l'aspect économique pour le coup. J'ai eu une discussion avec une de mes professeure de lycée qui m'a fait part de son salaire, celui me paraissait convenable mais voilà les choses qui avec du recul me semblent bizarres : elle avait 30 ans d'ancienneté, elle vit en centre ville donc loyers chers etc, elle était PP... donc finalement son salaire n'était pas si haut que ça. Arrivez vous à vivre avec votre salaire de prof ? Est-il suffisant pour se permettre des loisirs ? Des vacances ? Des enfants ? C'est un côté qui est tellement tabou que les conseillers d'orientation etc n'en parlent pas. J'essaie aussi de me préparer au fait que je vais devoir partir en région parisienne ou ailleurs pour enseigner, et c'est assez pénible je l'avoue x)
Je suis convaincue de mon choix de faire ce métier, mais il y a tellement d'inconnu que je le remet en question constamment. Je sais que les études de lettres sont fermées, mais c'est ce que j'aime.
Que faire ? Bonne question haha.
- Spoiler:
Source : moi-même ;-). Certifiée, entre 15 et 20 ans d'ancienneté en Idf, échelon 10. Je m'en sors assez pour garder une voiture, avoir des loisirs (musique - en faire/en écouter) mais pas assez pour vraiment mettre de côté ou partir en vacances. Pas d'enfant non plus, un quasi "luxe" si j'ose dire.
- MathadorEmpereur
J'y arrivais bien, mais dans des conditions favorables qui ne sont clairement pas représentatives du corps enseignant (et je n'ai pas d'enfant). Dans le cas plus typique d'un certifié qui ne bénéficie pas de circonstances favorables, cf. la réponse de @TrucOuBidule.tchrosa a écrit:Arrivez vous à vivre avec votre salaire de prof ? Est-il suffisant pour se permettre des loisirs ? Des vacances ? Des enfants ? C'est un côté qui est tellement tabou que les conseillers d'orientation etc n'en parlent pas. J'essaie aussi de me préparer au fait que je vais devoir partir en région parisienne ou ailleurs pour enseigner, et c'est assez pénible je l'avoue x)
Maintenant que je me suis reconverti, je suis mieux payé et j'en ai profité pour passer à temps partiel en gardant de la marge.
_________________
"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- tchrosaNiveau 1
Bon... je vais devoir choisir entre mes loisirs ou des enfants car malheureusement je ne pense pas que la maternité soit ma passion
Non en vrai je pense que mes profs étaient plutôt "privilégiés": enfants, vie en centre ville, voyages, etc.. ou étaient ils très forts en économies ? Je ne sais pas. (Je ne parle pas des profs de prépas qui eux sont hors compétition)
Vous me foutez le doute. Mais moi je veux enseigner aaaaaahhh
Non en vrai je pense que mes profs étaient plutôt "privilégiés": enfants, vie en centre ville, voyages, etc.. ou étaient ils très forts en économies ? Je ne sais pas. (Je ne parle pas des profs de prépas qui eux sont hors compétition)
Vous me foutez le doute. Mais moi je veux enseigner aaaaaahhh
- MathadorEmpereur
La valeur réelle de la paye des enseignants a clairement diminué avec le temps, en raison d'un point d'indice qui n'a pas suivi l'inflation. Certains fonctionnaires ont eu eu des primes et indemnités suffisantes pour compenser cela alors que les enseignants ont dû se contenter, en comparaison, de quelques miettes.tchrosa a écrit:Non en vrai je pense que mes profs étaient plutôt "privilégiés": enfants, vie en centre ville, voyages, etc.. ou étaient ils très forts en économies ? Je ne sais pas. (Je ne parle pas des profs de prépas qui eux sont hors compétition)
Pas de bol, tu fais face à un employeur en situation de monopole…tchrosa a écrit:Vous me foutez le doute. Mais moi je veux enseigner aaaaaahhh
Si tu es sûre de ton choix tu peux viser l'agrégation pour limiter la casse.
_________________
"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- LadyOlennaModérateur
Je trouve dommage de systématiquement décourager les étudiants qui viennent se renseigner sur le forum. Heureusement qu'il existe encore des jeunes qui souhaitent enseigner, qui croient en la transmission, qui passent les concours par envie et pas par défaut. Si on démotive ceux-ci, qui restera-t-il ?
Bien sûr il faut dire la réalité du métier, mais tout n'y est pas noir, apocalyptique et désespérant.
@tchrosa, si tu veux enseigner, continue ton chemin, fais ta propre expérience, toi seule pourra déterminer si cela te convient ou non.
Bien sûr il faut dire la réalité du métier, mais tout n'y est pas noir, apocalyptique et désespérant.
@tchrosa, si tu veux enseigner, continue ton chemin, fais ta propre expérience, toi seule pourra déterminer si cela te convient ou non.
- stanleymilgramNiveau 9
Ce serait à refaire,je dirais NON malgré ma passion pour la transmission.
L'avenir me poussera même à démissionner.
L'avenir me poussera même à démissionner.
- MathadorEmpereur
Si c'est à moi que tu réponds, je considère que l'agrégation offre encore une paye convenable pour quelqu'un qui a « la vocation ». Dans mon cas je ne l'avais pas assez pour rester durablement.LadyOlenna a écrit:Je trouve dommage de systématiquement décourager les étudiants qui viennent se renseigner sur le forum. Heureusement qu'il existe encore des jeunes qui souhaitent enseigner, qui croient en la transmission, qui passent les concours par envie et pas par défaut. Si on démotive ceux-ci, qui restera-t-il ?
Certes ce n'est pas tout noir, sinon je n'y serais pas resté aussi longtemps (4 ans). Par contre je modérerais ton dernier conseil: l'orientation vers l'enseignement a un coût d'opportunité important, surtout si elle implique d'aller en MEEF ou de retaper la prépa agreg. Elle en a aussi eu un pour moi, même si c'est pour des raisons assez différentes que je ne détaillerai pas ici…LadyOlenna a écrit:Bien sûr il faut dire la réalité du métier, mais tout n'y est pas noir, apocalyptique et désespérant.
@tchrosa, si tu veux enseigner, continue ton chemin, fais ta propre expérience, toi seule pourra déterminer si cela te convient ou non.
_________________
"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- LadyOlennaModérateur
@Mathador : je ne répondais pas spécifiquement à ton message, mais plus généralement à ceux de ce fil et à d'autres topics similaires, qui tournent systématiquement au fameux "fuyez pauvres fous" avec GIF Gandalf à l'appui.
- tchrosaNiveau 1
C'est vrai que tout cela me décourage pas mal. Ce métier est beau mais ce qu'il y a autours ne l'est pas. Comment allier passion pour la transmission et dignité/confort ?
...puis cette envie de transmettre personne ne la comprend, j'y suis même pas encore qu'on me sort des "tu veux faire prof pour les vacances". Comment vous faites au quotidien ?
Je n'ai pas bien compris ton message... que veux tu dire ?
...puis cette envie de transmettre personne ne la comprend, j'y suis même pas encore qu'on me sort des "tu veux faire prof pour les vacances". Comment vous faites au quotidien ?
Mathador a écrit: Certes ce n'est pas tout noir, sinon je n'y serais pas resté aussi longtemps (4 ans). Par contre je modérerais ton dernier conseil: l'orientation vers l'enseignement a un coût d'opportunité important, surtout si elle implique d'aller en MEEF ou de retaper la prépa agreg. Elle en a aussi eu un pour moi, même si c'est pour des raisons assez différentes que je ne détaillerai pas ici…
Je n'ai pas bien compris ton message... que veux tu dire ?
- zigmag17Guide spirituel
Ben oui mais LadyOlenna toi-même tu t'es reconvertie. Donc on peut raisonnablement penser que pour tout un tas de raisons on peut avoir envie d'aller voir ailleurs que dans une salle de classe si on n'y est pas mieux.
Mettre en garde des jeunes qui veulent enseigner c'est d'une certaine façon leur éviter la déconvenue d'un immense décalage entre la représentation du métier et ce métier tel qu'il est devenu. Mais je crois que si la volonté est chevillée au corps, les mises en garde serviront de garde-fou mais n'empêcheront pas les premiers concernés de prendre de leur décision et d'aller enseigner.
Mettre en garde des jeunes qui veulent enseigner c'est d'une certaine façon leur éviter la déconvenue d'un immense décalage entre la représentation du métier et ce métier tel qu'il est devenu. Mais je crois que si la volonté est chevillée au corps, les mises en garde serviront de garde-fou mais n'empêcheront pas les premiers concernés de prendre de leur décision et d'aller enseigner.
- LadyOlennaModérateur
Je me suis reconvertie (c'est donc possible, même après 19 ans de carrière), j'ai aimé enseigner et je ne regrette rien. Ce fut une belle expérience. J'ai eu comme vous tous des moments de grâce et des moments horribles. J'ai parfois adoré, parfois détesté mon métier, mes élèves, mes collègues, mes chefs. Or il me semble qu'il n'y a aucune nuance dans ce qui est dit dans ce sujet, et d'autres similaires.zigmag17 a écrit:Ben oui mais LadyOlenna toi-même tu t'es reconvertie. Donc on peut raisonnablement penser que pour tout un tas de raisons on peut avoir envie d'aller voir ailleurs que dans une salle de classe si on n'y est pas mieux.
Mettre en garde des jeunes qui veulent enseigner c'est d'une certaine façon leur éviter la déconvenue d'un immense décalage entre la représentation du métier et ce métier tel qu'il est devenu. Mais je crois que si la volonté est chevillée au corps, les mises en garde serviront de garde-fou mais n'empêcheront pas les premiers concernés de prendre de leur décision et d'aller enseigner.
Mettre en garde, ne pas repeindre en rose une réalité parfois très dure, je suis d'accord. Il me semble qu'on est au-delà de ça, au point de faire douter une jeune étudiante qui se présente déterminée, motivée, passionnée (et qui d'ailleurs, dans son premier post, ne pose pas de questions sur le métier, mais sur des lectures pour approfondir ses connaissances), et cela me questionne.
- TrucOuBiduleHabitué du forum
De mon côté, j'ai juste répondu à une question précise (traitement + géographie + choix/modes de vie)LadyOlenna a écrit:@Mathador : je ne répondais pas spécifiquement à ton message, mais plus généralement à ceux de ce fil et à d'autres topics similaires, qui tournent systématiquement au fameux "fuyez pauvres fous" avec GIF Gandalf à l'appui.
Et il faut peut-être pas trop m'en vouloir d'être dans le camp des "non-encourageants" vu ce que je connais depuis que j'y suis, au-delà du déclassement géneral des enseignants, étant "certifiée de technologie".
Je peux préciser que je ne regrette cependant rien, mais que je prépare quand même mon départ, hors de l'EN, la 40aine passée.
- tchrosaNiveau 1
Je vous remercie de votre honnêteté.
Pendant ma première khôlle en hypokhâgne, mon prof d'histoire (PP) m'a demandé ce que je voulais faire, je lui ai répondu "prof" et il s'est mit à rire pendant 5 minutes. Puis il m'a dit que j'étais probablement débile de faire un choix pareil : "En me disant ça vous me faites boire du vinaigre de force, si la moitié des prépa littéraires demandent des écoles de commerce c'est qu'il y a une raison".
Il n'a pas tort mais jamais, ô grand jamais, je n'irai en école de commerce
Pendant ma première khôlle en hypokhâgne, mon prof d'histoire (PP) m'a demandé ce que je voulais faire, je lui ai répondu "prof" et il s'est mit à rire pendant 5 minutes. Puis il m'a dit que j'étais probablement débile de faire un choix pareil : "En me disant ça vous me faites boire du vinaigre de force, si la moitié des prépa littéraires demandent des écoles de commerce c'est qu'il y a une raison".
Il n'a pas tort mais jamais, ô grand jamais, je n'irai en école de commerce
Page 1 sur 5 • 1, 2, 3, 4, 5
- J'hésite à devenir prof d'éco-g, merci pour vos conseils!
- J'hésite à devenir prof d'éco-gestion-droit : des conseils sur le métier d'enseignant ?
- Comment devenir prof de maths si on est prof de techno ?
- Prof des écoles à prof en BTS culture générale et expression, conseils
- Quelle image vous faisiez-vous du métier de prof... avant de devenir prof ?
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum