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- JennyMédiateur
Zigmag : pas besoin de RC quand on reste dans la fonction publique.
- ElyasEsprit sacré
Pour la reconversion, il y a les concours (IEN, perdir, IA-IPR) mais aussi les détachements dans d'autres Ministères voire des concours pour intégrer d'autres corps et les enseignants sont assez forts pour ces changements par concours.
- nicole 86Expert spécialisé
Elyas a écrit:Pour la reconversion, il y a les concours (IEN, perdir, IA-IPR) mais aussi les détachements dans d'autres Ministères voire des concours pour intégrer d'autres corps et les enseignants sont assez forts pour ces changements par concours.
A 45 ans peut-être mais à 60 ans ?
- zigmag17Guide spirituel
Jenny a écrit:Zigmag : pas besoin de RC quand on reste dans la fonction publique.
Eh bien justement mes souhaits de reconversion ne concernaient pas la fonction publique, c'est là que le bât blesse...
- ElyasEsprit sacré
nicole 86 a écrit:Elyas a écrit:Pour la reconversion, il y a les concours (IEN, perdir, IA-IPR) mais aussi les détachements dans d'autres Ministères voire des concours pour intégrer d'autres corps et les enseignants sont assez forts pour ces changements par concours.
A 45 ans peut-être mais à 60 ans ?
Oui aussi. Je connais pas mal de lauréats qui ont entre 50 et 60 ans.
Après, notre institution n'a jamais pensé la fin de carrière. J'ai des tas d'idées pour soulager les professeurs âgés tout en les mettant en valeur pour aider l'institution. On devrait alléger les personnels âgés et profiter en même temps de leur expérience. Mais ça, ça n'est pas compétitif.
- zigmag17Guide spirituel
Elyas a écrit:nicole 86 a écrit:Elyas a écrit:Pour la reconversion, il y a les concours (IEN, perdir, IA-IPR) mais aussi les détachements dans d'autres Ministères voire des concours pour intégrer d'autres corps et les enseignants sont assez forts pour ces changements par concours.
A 45 ans peut-être mais à 60 ans ?
Oui aussi. Je connais pas mal de lauréats qui ont entre 50 et 60 ans.
Après, notre institution n'a jamais pensé la fin de carrière. J'ai des tas d'idées pour soulager les professeurs âgés tout en les mettant en valeur pour aider l'institution. On devrait alléger les personnels âgés et profiter en même temps de leur expérience. Mais ça, ça n'est pas compétitif.
Avant il y avait la CPA mais elle a été supprimée. Il était question de la remettre en place, y a a-t-il eu des échos de cette réforme quelque part? C'etait l'idéal. Mais ça date d'il y a 20 ou 30 ans.
- BaldredSage
zigmag17 a écrit:Elyas a écrit:nicole 86 a écrit:Elyas a écrit:Pour la reconversion, il y a les concours (IEN, perdir, IA-IPR) mais aussi les détachements dans d'autres Ministères voire des concours pour intégrer d'autres corps et les enseignants sont assez forts pour ces changements par concours.
A 45 ans peut-être mais à 60 ans ?
Oui aussi. Je connais pas mal de lauréats qui ont entre 50 et 60 ans.
Après, notre institution n'a jamais pensé la fin de carrière. J'ai des tas d'idées pour soulager les professeurs âgés tout en les mettant en valeur pour aider l'institution. On devrait alléger les personnels âgés et profiter en même temps de leur expérience. Mais ça, ça n'est pas compétitif.
Avant il y avait la CPA mais elle a été supprimée. Il était question de la remettre en place, y a a-t-il eu des échos de cette réforme quelque part? C'etait l'idéal. Mais ça date d'il y a 20 ou 30 ans.
@Elyas, en général je suis d'accord avec toi, mais là je t'aime.
@zigmag17, La CPA est de retour, depuis octobre sous le nom de code Retraite progressive, je l'ai demandée, elle existe, je l'ai rencontrée, tu as la procédure sur Ensap et il y a un fil dédié sur le f.orum
- zigmag17Guide spirituel
Baldred a écrit:zigmag17 a écrit:Elyas a écrit:nicole 86 a écrit:
A 45 ans peut-être mais à 60 ans ?
Oui aussi. Je connais pas mal de lauréats qui ont entre 50 et 60 ans.
Après, notre institution n'a jamais pensé la fin de carrière. J'ai des tas d'idées pour soulager les professeurs âgés tout en les mettant en valeur pour aider l'institution. On devrait alléger les personnels âgés et profiter en même temps de leur expérience. Mais ça, ça n'est pas compétitif.
Avant il y avait la CPA mais elle a été supprimée. Il était question de la remettre en place, y a a-t-il eu des échos de cette réforme quelque part? C'etait l'idéal. Mais ça date d'il y a 20 ou 30 ans.
@Elyas, en général je suis d'accord avec toi, mais là je t'aime.
@zigmag17, La CPA est de retour, depuis octobre sous le nom de code Retraite progressive, je l'ai demandée, elle existe, je l'ai rencontrée, tu as la procédure sur Ensap et il y a un fil dédié sur le f.orum
Ah super merci! Je vais aller voir sur Ensap. Et puis j'ai dû oublier ce fil...?
Merci en tout cas
- nicole 86Expert spécialisé
Elyas a écrit:nicole 86 a écrit:Elyas a écrit:Pour la reconversion, il y a les concours (IEN, perdir, IA-IPR) mais aussi les détachements dans d'autres Ministères voire des concours pour intégrer d'autres corps et les enseignants sont assez forts pour ces changements par concours.
A 45 ans peut-être mais à 60 ans ?
Oui aussi. Je connais pas mal de lauréats qui ont entre 50 et 60 ans.
Après, notre institution n'a jamais pensé la fin de carrière. J'ai des tas d'idées pour soulager les professeurs âgés tout en les mettant en valeur pour aider l'institution. On devrait alléger les personnels âgés et profiter en même temps de leur expérience. Mais ça, ça n'est pas compétitif.
Nous ne sommes pas égaux devant le vieillissement mais je peux dire par expérience perso que mes "performances" intellectuelles, mon énergie et ma volonté étaient bien moindres à 60 ans qu'à 50 ans.
En ce qui concerne le dernier paragraphe nous sommes bien d'accord.
- ElyasEsprit sacré
Baldred a écrit:zigmag17 a écrit:Elyas a écrit:nicole 86 a écrit:
A 45 ans peut-être mais à 60 ans ?
Oui aussi. Je connais pas mal de lauréats qui ont entre 50 et 60 ans.
Après, notre institution n'a jamais pensé la fin de carrière. J'ai des tas d'idées pour soulager les professeurs âgés tout en les mettant en valeur pour aider l'institution. On devrait alléger les personnels âgés et profiter en même temps de leur expérience. Mais ça, ça n'est pas compétitif.
Avant il y avait la CPA mais elle a été supprimée. Il était question de la remettre en place, y a a-t-il eu des échos de cette réforme quelque part? C'etait l'idéal. Mais ça date d'il y a 20 ou 30 ans.
@Elyas, en général je suis d'accord avec toi, mais là je t'aime.
@zigmag17, La CPA est de retour, depuis octobre sous le nom de code Retraite progressive, je l'ai demandée, elle existe, je l'ai rencontrée, tu as la procédure sur Ensap et il y a un fil dédié sur le f.orum
Je suis ému
Depuis de nombreuses années, je suis outré par ce qu'on fait à nos aînés, tant l'administration qu'une partie des collègues eux-mêmes. On ne pardonne rien aux collègues âgés. S'ils sont affaiblis, qu'ils ont des soucis avec les élèves ou ont des lenteurs, ils sont moqués ou critiqués en oubliant qu'ils enseignent depuis plus de 40 ans et qu'à un moment, ils ont eu leur gloire. Tout cela, on devrait l'apprécier, en prendre soin et en profiter. Non, on préfère laisser péricliter. J'ai souvent des oppositions fortes avec mes chefs et certains collègues par rapport à des collègues sexagénaires marqués par la maladie et la vie et qui ont du mal en classe.
Notre institution (et notre société) gagnerait à prendre soin et conseil auprès des plus anciens.
- MathadorEmpereur
Le gros problème de la reconversion par concours c'est la mobilité géographique: en catégorie A les concours sont nationaux (sauf les IRA, mais même ces derniers couvrent des zones géographiques assez étendues) et les règles générales de la FP n'appliquent pas de priorité aux rapprochements de conjoints pour le premier poste.Elyas a écrit:Pour la reconversion, il y a les concours (IEN, perdir, IA-IPR) mais aussi les détachements dans d'autres Ministères voire des concours pour intégrer d'autres corps et les enseignants sont assez forts pour ces changements par concours.
_________________
"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- LadyOlennaModérateur
Comme @Elyas, je suis issue d'un milieu très modeste : devenir professeur était un vrai ascenseur social pour moi, mes parents en étaient très fiers (et maintenant, mon père raconte partout que sa fille est "proviseure" non papa !). Je gagne beaucoup plus qu'eux lorsqu'ils travaillaient encore.
Je ne me vois pas travailler dans d'autres secteurs. Dans le privé, impossible : je suis tellement stressée de la vie que la possibilité d'être licenciée et de ne pas avoir de salaire en fin de mois me paralyserait complètement. Les autres administrations me semblent ternes et tristes vues de l'extérieur. Travailler avec les jeunes, même s'ils sont pénibles, même si parfois j'ai envie de les baffer, est un vrai bonheur.
Au delà des avantages et inconvénients du métier de professeur que je lis ici, je maintiens qu'il faut des jeunes motivés comme l'initiatrice de ce sujet pour passer les concours de l'enseignement. Sinon, il ne restera que ceux qui sont là en attendant mieux, car ils ne pouvaient pas faire autre chose, qui se moquent des élèves comme d'une guigne, pour qui ce sera juste un job, et cette perspective m'effraie presque davantage que les futurs projets du ministre.
Je ne me vois pas travailler dans d'autres secteurs. Dans le privé, impossible : je suis tellement stressée de la vie que la possibilité d'être licenciée et de ne pas avoir de salaire en fin de mois me paralyserait complètement. Les autres administrations me semblent ternes et tristes vues de l'extérieur. Travailler avec les jeunes, même s'ils sont pénibles, même si parfois j'ai envie de les baffer, est un vrai bonheur.
Au delà des avantages et inconvénients du métier de professeur que je lis ici, je maintiens qu'il faut des jeunes motivés comme l'initiatrice de ce sujet pour passer les concours de l'enseignement. Sinon, il ne restera que ceux qui sont là en attendant mieux, car ils ne pouvaient pas faire autre chose, qui se moquent des élèves comme d'une guigne, pour qui ce sera juste un job, et cette perspective m'effraie presque davantage que les futurs projets du ministre.
- MathadorEmpereur
Certes il en faut, mais cela relève de la responsabilité de l'employeur, pas de la mienne.LadyOlenna a écrit:Au delà des avantages et inconvénients du métier de professeur que je lis ici, je maintiens qu'il faut des jeunes motivés comme l'initiatrice de ce sujet pour passer les concours de l'enseignement. Sinon, il ne restera que ceux qui sont là en attendant mieux, car ils ne pouvaient pas faire autre chose, qui se moquent des élèves comme d'une guigne, pour qui ce sera juste un job, et cette perspective m'effraie presque davantage que les futurs projets du ministre.
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- joebar69Fidèle du forum
LadyOlenna a écrit:... Sinon, il ne restera que ceux qui sont là en attendant mieux, car ils ne pouvaient pas faire autre chose, qui se moquent des élèves comme d'une guigne, pour qui ce sera juste un job, et cette perspective m'effraie presque davantage que les futurs projets du ministre.
Il me semble pourtant que c'est le désir non-avoué, depuis bien longtemps, des ministres de l'Educ successifs, depuis au moins le fameux "dégraissage de mammouth" jusqu'aux job-dating récents.
- TrucOuBiduleHabitué du forum
Complètement d'accord avec @Mathador et @joebar69.
J'irais même jusqu'à dire pour mon cas perso que c'est parce que je ne me fiche pas assez des élèves que je ne peux désormais que partir de l'EN.
J'irais même jusqu'à dire pour mon cas perso que c'est parce que je ne me fiche pas assez des élèves que je ne peux désormais que partir de l'EN.
- Spoiler:
- et c'est très très moche ce qui se prépare dans le public, notamment dans certaines REP franciliennes. C'est aussi pour cela que je ne me vois pas perdir.
- ElyasEsprit sacré
TrucOuBidule a écrit:Complètement d'accord avec @Mathador et @joebar69.
J'irais même jusqu'à dire pour mon cas perso que c'est parce que je ne me fiche pas assez des élèves que je ne peux désormais que partir de l'EN.
- Spoiler:
et c'est très très moche ce qui se prépare dans le public, notamment dans certaines REP franciliennes. C'est aussi pour cela que je ne me vois pas perdir.
Pour ton spoiler, on transforme les REP en caserne ou en prison. C'est affolant et personne ne réagit. On punit l'ensemble des enfants vivant dans des zones sensibles (et ce sera pareil pour les REP rurales) pour ce qui s'est passé cet été avec les émeutes. Il ne faut pas rêver, le but est de punir les populations des quartiers.
- JennyMédiateur
Ou on les ferme pour les entasser dans d’autres établissements parce que l’éducation prioritaire coûte trop cher.
- TrucOuBiduleHabitué du forum
Tout à fait d'accord.Elyas a écrit:TrucOuBidule a écrit:Complètement d'accord avec @Mathador et @joebar69.
J'irais même jusqu'à dire pour mon cas perso que c'est parce que je ne me fiche pas assez des élèves que je ne peux désormais que partir de l'EN.
- Spoiler:
et c'est très très moche ce qui se prépare dans le public, notamment dans certaines REP franciliennes. C'est aussi pour cela que je ne me vois pas perdir.
Pour ton spoiler, on transforme les REP en caserne ou en prison. C'est affolant et personne ne réagit. On punit l'ensemble des enfants vivant dans des zones sensibles (et ce sera pareil pour les REP rurales) pour ce qui s'est passé cet été avec les émeutes. Il ne faut pas rêver, le but est de punir les populations des quartiers.
Et sur le terrain, il faut vraiment adhérer à l'idée de "quand on naît pauvre, on naît "con"" pour y faire appliquer ce qui est demandé en haut lieu.
Impossible d'y voir du sens, autant aller vendre n'importe quel produit à n'importe qui...
- tchrosaNiveau 1
Je ne pensais pas que ce sujet allait prendre une si grande ampleur.
J'ai lu chacun de vos messages avec attention.
Merci à ceux qui ont su me motiver mais aussi ceux qui ont su me prévenir. Je vous avoue être dans un grand flou. Après tous ces messages je ne sais pas réellement si ce choix est le bon. Je suis partagée entre le fait d'enseigner ce que j'aime, les lettres, et celui de faire quelque chose qui me permettra de mieux vivre, même si d'après certains le salaire permet une vie correcte. La chose qui me dérange le plus est le fait de partir loin, je suis attachée à ma région et je crois que c'est une des académies les plus demandées (je ne sais pas trop mais je crois..)
Je sais qu'en allant dans le milieu de la littérature je me suis automatiquement fermée des portes mais je suis persuadée que les humanités sont essentielles et qu'elles doivent être transmises. Je ne sais pas si mon envie de transmission prendra le dessus sur mes doutes et appréhensions. Je continue de vous lire en espérant voir apparaître une ampoule au dessus de ma tête.
De plus, j'ai vu passer un message (je ne sais plus lequel) d'une mère qui avait recommandé à sa fille de postuler en tant que contractuelle après la validation de sa L3, afin de voir si c'est ce qu'elle voulait vraiment faire. Qu'en pensez-vous ? Je trouve ça très tôt. Et est-ce vraiment possible de faire un master avec un travail de ce type à côté (la préparation des cours etc.. ce n'est pas juste se pointer au travail comme beaucoup de jobs étudiants quoi..) ? Et le niveau ?
J'ai lu chacun de vos messages avec attention.
Merci à ceux qui ont su me motiver mais aussi ceux qui ont su me prévenir. Je vous avoue être dans un grand flou. Après tous ces messages je ne sais pas réellement si ce choix est le bon. Je suis partagée entre le fait d'enseigner ce que j'aime, les lettres, et celui de faire quelque chose qui me permettra de mieux vivre, même si d'après certains le salaire permet une vie correcte. La chose qui me dérange le plus est le fait de partir loin, je suis attachée à ma région et je crois que c'est une des académies les plus demandées (je ne sais pas trop mais je crois..)
Je sais qu'en allant dans le milieu de la littérature je me suis automatiquement fermée des portes mais je suis persuadée que les humanités sont essentielles et qu'elles doivent être transmises. Je ne sais pas si mon envie de transmission prendra le dessus sur mes doutes et appréhensions. Je continue de vous lire en espérant voir apparaître une ampoule au dessus de ma tête.
De plus, j'ai vu passer un message (je ne sais plus lequel) d'une mère qui avait recommandé à sa fille de postuler en tant que contractuelle après la validation de sa L3, afin de voir si c'est ce qu'elle voulait vraiment faire. Qu'en pensez-vous ? Je trouve ça très tôt. Et est-ce vraiment possible de faire un master avec un travail de ce type à côté (la préparation des cours etc.. ce n'est pas juste se pointer au travail comme beaucoup de jobs étudiants quoi..) ? Et le niveau ?
- JennyMédiateur
Je pense qu’il faut mieux être accompagné pour l’entrée dans le métier et éviter d’être contractuel, mais les avis divergent.
Les stages permettent malgré tout de se faire une idée.
Les stages permettent malgré tout de se faire une idée.
- joebar69Fidèle du forum
tchrosa a écrit:... De plus, j'ai vu passer un message (je ne sais plus lequel) d'une mère qui avait recommandé à sa fille de postuler en tant que contractuelle après la validation de sa L3, afin de voir si c'est ce qu'elle voulait vraiment faire. Qu'en pensez-vous ? Je trouve ça très tôt. Et est-ce vraiment possible de faire un master avec un travail de ce type à côté (la préparation des cours etc.. ce n'est pas juste se pointer au travail comme beaucoup de jobs étudiants quoi..) ? Et le niveau ?
Pour la partie graissée, c'est ce qu'a fait l'un de mes fils, pendant 2 ans (en EPS). L'avantage était aussi de rester dans la région où il vivait.
Au final, il est passé à autre chose, les conditions d'exercices du métier ont, pour une grande part, joué dans son désir de faire autre chose (toujours dans la pratique sportive).
- MédéeÉrudit
Si on se reconvertit et qu'on doit choisir si on quitte son premier métier pour devenir enseignant, il peut être intéressant d'être contractuel pour se rendre compte du métier. En revanche, en sortant des études, on est jeune et la claque peut être violente car il n'y a pas d'encadrement et on est lâché directement à 18h devant élèves sans filet, mais ça dépend aussi du caractère de chacun et de l'affectation... (1 établissement ou plusieurs, proche/loin de chez soi, établissement difficile/calme, collègues accueillants/pas accueillants...)
Cependant, si tu es attachée à ta région et que celle-ci est très demandée (genre Bretagne...), c'est effectivement risqué de tenter le concours qui a de grandes chances de t'envoyer dans une académie lointaine pour de longues années (sans oublier les aléas de la vie qui font que beaucoup de collègues ne rejoignent jamais leur région d'origine (rencontrer son conjoint par exemple...) mais tu peux aussi t'attacher à une nouvelle région). Après, il y a aussi les concours du privé qui permettent peut-être plus de rester dans sa région, encore que je n'en suis pas certaine ne connaissant pas bien le fonctionnement.
Bon courage pour ta prise de décision : ce n'est pas chose facile et il y a tellement de paramètres à prendre en compte !
Cependant, si tu es attachée à ta région et que celle-ci est très demandée (genre Bretagne...), c'est effectivement risqué de tenter le concours qui a de grandes chances de t'envoyer dans une académie lointaine pour de longues années (sans oublier les aléas de la vie qui font que beaucoup de collègues ne rejoignent jamais leur région d'origine (rencontrer son conjoint par exemple...) mais tu peux aussi t'attacher à une nouvelle région). Après, il y a aussi les concours du privé qui permettent peut-être plus de rester dans sa région, encore que je n'en suis pas certaine ne connaissant pas bien le fonctionnement.
Bon courage pour ta prise de décision : ce n'est pas chose facile et il y a tellement de paramètres à prendre en compte !
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Rentrée 2024 : Poste fixe ! (et 16e établissement )
2021-2024 : TZR en remplacements courts
2020-2021 : T3 - TZR en AFA : 1 collège 6e, 5e + PP 5e
2019-2020 : T2 - TZR en AFA : 2 collèges 6e, 5e, 4e + PP 5e
2018-2019 : T1 - TZR en AFA : 3 collèges 5e, 4e
2017-2018 : Stagiaire en lycée (2nde x2)
- JennyMédiateur
Je pense aussi que c’est le risque de « prendre de mauvais réflexes » et de s’éloigner des attentes de l’inspection. On peut aussi être affecté dans des conditions difficiles en tant que contractuel et ça me semble plus rude d’être alors à temps plein directement, sans tuteur, sans formation.
- arcturus38Niveau 5
Baldred a écrit:
@zigmag17, La CPA est de retour, depuis octobre sous le nom de code Retraite progressive, je l'ai demandée, elle existe, je l'ai rencontrée, tu as la procédure sur Ensap et il y a un fil dédié sur le f.orum
Oui, enfin je me permets quand même de rappeler que la CPA c'était de mémoire : 50% du temps à plus de 80% du salaire pendant 5 ans...
Avec la retraite progressive, on en est loin, très loin ...
_________________
http://cgt-educ-action-26.ouvaton.org
- Pat BÉrudit
J'ai commencé en faisant quelques remplacements, j'étais jeune ingénieure au chômage... et là, dès le premier jour du premier remplacement, en m'installant derrière le bureau du prof face à des choupinous de 6ème un peu agités, je me suis sentie totalement "à ma place". Alors que je ne me sentais pas à ma place quand je postulais comme ingénieur. J'ai suivi mon instinct, et tant pis pour le salaire. Au fond de moi j'avais toujours voulu être prof, pas ingé.
Bref, je conseille quelques petits remplacements, dans le public ou le privé, pour voir de ses yeux. Cela dit, avec la pénurie aujourd'hui, les petits remplacements deviennent plus rare, on affecte les contractuels directement sur des plus gros remplacements.
Quant à l'obstacle de devoir partir au loin, il reste la possibilité d'être prof dans le privé : salaire net un peu en-dessous, retraite inférieure (mais retraite complémentaire correcte pour le moment), et surtout non-garantie de l'emploi (on est prioritaires mais on n'a pas de garantie si un jour l'enseignement privé se casse la figure dans l'académie). Mais on reste à proximité.
Ah, et concernant la CPA : la retraite progressive ce n'est pas tout à fait pareil ; la CPA c'était dès 55 ans et jusqu'à 60 ans... il faudrait pouvoir débuter la retraite progressive à 55 ans, là où on commence à être usé. Financièrement c'est assez proche par contre, d'après ce que touche mon mari.
Et je ne comprends pas pourquoi ils ne proposent pas d'office aux anciens d'encadrer les jeunes en les déchargeant d'un mi-temps... (peur qu'on les aide à échapper au formatage?)
Bref, je conseille quelques petits remplacements, dans le public ou le privé, pour voir de ses yeux. Cela dit, avec la pénurie aujourd'hui, les petits remplacements deviennent plus rare, on affecte les contractuels directement sur des plus gros remplacements.
Quant à l'obstacle de devoir partir au loin, il reste la possibilité d'être prof dans le privé : salaire net un peu en-dessous, retraite inférieure (mais retraite complémentaire correcte pour le moment), et surtout non-garantie de l'emploi (on est prioritaires mais on n'a pas de garantie si un jour l'enseignement privé se casse la figure dans l'académie). Mais on reste à proximité.
Ah, et concernant la CPA : la retraite progressive ce n'est pas tout à fait pareil ; la CPA c'était dès 55 ans et jusqu'à 60 ans... il faudrait pouvoir débuter la retraite progressive à 55 ans, là où on commence à être usé. Financièrement c'est assez proche par contre, d'après ce que touche mon mari.
Et je ne comprends pas pourquoi ils ne proposent pas d'office aux anciens d'encadrer les jeunes en les déchargeant d'un mi-temps... (peur qu'on les aide à échapper au formatage?)
- MathadorEmpereur
Attention, la comparaison des niveaux de paye, contrairement aux règles figées de feue la CPA, ne vaut pas dans l'absolu dans la mesure où elle dépend du mode de calcul de la pension.Pat B a écrit:Ah, et concernant la CPA : la retraite progressive ce n'est pas tout à fait pareil ; la CPA c'était dès 55 ans et jusqu'à 60 ans... il faudrait pouvoir débuter la retraite progressive à 55 ans, là où on commence à être usé. Financièrement c'est assez proche par contre, d'après ce que touche mon mari.
Les résultats seront donc assez différents selon qu'il est question d'un enseignant du public qui a déjà 42 annuités, d'un maître du privé qui se fait enfler par les 25 meilleures années ou d'un fonctionnaire de bureau dont la paye correcte provient d'une montagne d'indemnités qui font pschitt à la retraite.
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
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