- SoiréeHabitué du forum
C'est ce qui me semble. Et à mon avis ce n'est pas pour rien si le seul syndicat à avoir répondu présent est aussi celui qui peut penser que le projet de réforme du collège d'Attal peut correspondre à ses mandats.roxanne a écrit:Je me demande quand même si ce n'est pas plus ou moins commanditée par le ministère pour laisser main libre au ministre pour tous les changements.
Les réponses du ministre à tout ceci ne vont pas tarder à être déballées dans la presse logiquement...
Par exemple la prof de je ne sais quelle fac a mis en cause explicitement les apprentissages entre le CM2 et le bac. Et c'était une prof de communication...
On peut s'attendre au pire pour le français en collège à mon avis.
- zigmag17Guide spirituel
Soirée a écrit:C'est ce qui me semble. Et à mon avis ce n'est pas pour rien si le seul syndicat à avoir répondu présent est aussi celui qui peut penser que le projet de réforme du collège d'Attal peut correspondre à ses mandats.roxanne a écrit:Je me demande quand même si ce n'est pas plus ou moins commanditée par le ministère pour laisser main libre au ministre pour tous les changements.
Les réponses du ministre à tout ceci ne vont pas tarder à être déballées dans la presse logiquement...
Oui sans doute. Je manque de hauteur de vue là-dessus.
Mais c'est bien sûr ce qui va se passer. Constat négatif: on prend acte, on agit. Et les décisions on va les sentir passer.
Le cynisme ne devrait pas nous étonner.
- WeirdanNiveau 7
Le cadrage de l'émission ne me permet pas d'être optimiste quant à sa réception.
- Dame JouanneÉrudit
Je ne sais pas s'il faut voir dans ce reportage un coup monté du ministère ou simplement le politique Attal qui s'empare d'une occasion en bon communiquant. Mais ce qui est sûr c'est le ministère et les politiques seront fidèles à eux même : aux problèmes ils vont apporter des solutions pires que la situation actuelle.
- sensiferNiveau 5
Pour ceux qui, comme moi, devaient rattraper des heures de sommeil perdus à corriger des paquets de copies, voici le lien de l'émission: https://www.6play.fr/zone-interdite-p_845/professeurs-malmenes-chaos-administratif-leducation-nationale-au-bord-du-naufrage-c_13037859
- EnaecoVénérable
La seule chose embarrassante pour un ministre c'est de répondre à la question "comment en est-on arrivé là ?" sans trop éclabousser les copains. Surtout avec une famille politique qui double son mandat.
Pour le reste, facile de répondre : je suis d'accord avec vous et ce constat est important. Nous travaillons sur tous ces points.
Reste à agrémenter de mesures déjà faites ou dans les tuyaux, qu'elles soient efficaces ou non. Le meilleur exemple c'est la revalorisation historique des débuts de carrière qui est considérée comme suffisante dans les discours et qui permet de gagner une année ou deux (ce qui correspond à la durée d'un ministre)
Sinon j'ai trouvé le reportage plutôt à notre avantage et bien documenté.
Quelques points négatifs :
- Petit regret de ne pas avoir au moins cité notre temps de travail moyen.
- Un peu déçu par la place prise par les témoignages du TZR (sûrement vrai mais pas représentatif d'un TZR) et de la CPE? (Qui décrit ses collègues prof comme des fainéants qui n'assurent même pas leurs 18h)
- dans le même esprit, on insiste sur le fait que la fonctionnaire du rectorat se barre à 16h30 alors qu'elle a une tonne de boulot : bah oui mais quand on est payé de 8h30 à 16h30, on se barre à 16h30. Elle n'est pas responsable des conditions dans lesquelles elle travaille.
Ça reste un reportage qui doit comporter une part de sensationnel. Il n'est pas non plus évident pour un journaliste de connaître les ordres de grandeur et la représentativité de ce qu'ils voient.
C'est plutôt la gestion administrative qui été au coeur de l'enquête.
Pour le reste, facile de répondre : je suis d'accord avec vous et ce constat est important. Nous travaillons sur tous ces points.
Reste à agrémenter de mesures déjà faites ou dans les tuyaux, qu'elles soient efficaces ou non. Le meilleur exemple c'est la revalorisation historique des débuts de carrière qui est considérée comme suffisante dans les discours et qui permet de gagner une année ou deux (ce qui correspond à la durée d'un ministre)
Sinon j'ai trouvé le reportage plutôt à notre avantage et bien documenté.
Quelques points négatifs :
- Petit regret de ne pas avoir au moins cité notre temps de travail moyen.
- Un peu déçu par la place prise par les témoignages du TZR (sûrement vrai mais pas représentatif d'un TZR) et de la CPE? (Qui décrit ses collègues prof comme des fainéants qui n'assurent même pas leurs 18h)
- dans le même esprit, on insiste sur le fait que la fonctionnaire du rectorat se barre à 16h30 alors qu'elle a une tonne de boulot : bah oui mais quand on est payé de 8h30 à 16h30, on se barre à 16h30. Elle n'est pas responsable des conditions dans lesquelles elle travaille.
Ça reste un reportage qui doit comporter une part de sensationnel. Il n'est pas non plus évident pour un journaliste de connaître les ordres de grandeur et la représentativité de ce qu'ils voient.
C'est plutôt la gestion administrative qui été au coeur de l'enquête.
- HalybelÉrudit
En tout cas ca doit être une collègue agréable la CPE du début de reportage...
_________________
Je soigne ma dyslexie pardon si elle ressort trop parfois.
Le téléphone ne m’aide pas.
- EnaecoVénérable
Halybel a écrit:En tout cas ca doit être une collègue agréable la CPE du début de reportage...
Une collègue qui exerce dans des conditions difficiles puisqu'elle doit gérer de trop nombreuses classes qui se promènent étant donné le nombre de profs absents / pas nommés dans cet établissement.
Le recrutement en cours d'année d'un AED laisse penser qu'ils peinent à recruter de ce côté là aussi (sachant que même avec le plein les établissements sont sous dotés).
Pas de quoi excuser ses propos en revanche mais elle cède à la facilité : pourquoi est elle débordée ? Parce que des profs sont absents. Fin de son raisonnement...
- TontondubledNiveau 6
Le reportage de Zone Interdite, que je trouve pour ma part excellent, fait du bruit sur les réseaux sociaux :
https://fr.news.yahoo.com/zone-interdite-education-nationale-212528926.html
https://fr.news.yahoo.com/zone-interdite-education-nationale-212528926.html
- DanskaProphète
L'article a écrit:professeurs "payés à ne rien faire" ou absents.
[...] Dès 8h du matin, des élèves attendent devant une salle de cours, car leur professeure d'italien est absente. Et cela dure depuis trois semaines. L'après-midi, Julie tombe une nouvelle fois sur ces élèves. Cette fois, c'est leur professeur d'histoire qui est absent.
Lui aussi infiltré dans un collège difficile, Robin a dressé le même constat dès son premier jour : 11 professeur sont absents. Par conséquent, des dizaines d'élèves errent dans les couloirs du collège pour éviter de finir en salle de permanence.
Rien que ça me dissuade de continuer l'article, pour ma part. On aura de la chance si ce n'est pas le seul élément qui est retenu comme cause profonde de tout ce qui ne va pas dans l'EN.
- Une passanteEsprit éclairé
Danska a écrit:L'article a écrit:professeurs "payés à ne rien faire" ou absents.
[...] Dès 8h du matin, des élèves attendent devant une salle de cours, car leur professeure d'italien est absente. Et cela dure depuis trois semaines. L'après-midi, Julie tombe une nouvelle fois sur ces élèves. Cette fois, c'est leur professeur d'histoire qui est absent.
Lui aussi infiltré dans un collège difficile, Robin a dressé le même constat dès son premier jour : 11 professeur sont absents. Par conséquent, des dizaines d'élèves errent dans les couloirs du collège pour éviter de finir en salle de permanence.
Rien que ça me dissuade de continuer l'article, pour ma part. On aura de la chance si ce n'est pas le seul élément qui est retenu comme cause profonde de tout ce qui ne va pas dans l'EN.
J'avais les mêmes réticences, mais le reportage montre que c'est un problème de gestion du rectorat, pour les professeurs disponibles, et du manque de professeurs de manière générale, et pas du tout la responsabilité des enseignants.
- TontondubledNiveau 6
Une passante a écrit:Danska a écrit:L'article a écrit:professeurs "payés à ne rien faire" ou absents.
[...] Dès 8h du matin, des élèves attendent devant une salle de cours, car leur professeure d'italien est absente. Et cela dure depuis trois semaines. L'après-midi, Julie tombe une nouvelle fois sur ces élèves. Cette fois, c'est leur professeur d'histoire qui est absent.
Lui aussi infiltré dans un collège difficile, Robin a dressé le même constat dès son premier jour : 11 professeur sont absents. Par conséquent, des dizaines d'élèves errent dans les couloirs du collège pour éviter de finir en salle de permanence.
Rien que ça me dissuade de continuer l'article, pour ma part. On aura de la chance si ce n'est pas le seul élément qui est retenu comme cause profonde de tout ce qui ne va pas dans l'EN.
J'avais les mêmes réticences, mais le reportage montre que c'est un problème de gestion du rectorat, pour les professeurs disponibles, et du manque de professeurs de manière générale, et pas du tout la responsabilité des enseignants.
Je confirme. Il ne faut pas se fier aux dix premières minutes du reportage !
- BaldredSage
Le fil principal concernant le pacte étant je crois toujours verrouillé, je signale en lien avec cette émission un article du Monde qui fait le point à partir de témoignages de profs.
https://www.lemonde.fr/societe/article/2023/11/13/les-dilemmes-des-enseignants-face-au-pacte-je-suis-consciente-que-cet-argent-me-permettrait-de-mieux-vivre-mais-je-ne-cautionnerai-pas-ce-systeme_6199809_3224.html?lmd_medium=al&lmd_campaign=envoye-par-appli&lmd_creation=android&lmd_source=default
Intéressant mais difficile à citer puisqu'à peu près tous les cas de figures sont relevés.
On peut relever la lecture et les adaptations très locales selon les rectorats et les CdE, ce qui est possible ici ne l'est pas là.
Des chiffres :
L'article tiré un bilan plutôt négatif :
Plus surprenant, les syndicats sont peu évoqués dans l'article, sinon en conclusion :
Je m'étonne quand même qu'on n'en soit seulement à se poser des questions...
Il me semble que le pacte s'installe sans être vraiment combattu. Dans mon établissement le CdE n'a pas lié Devoirs Faits à la brique RCD, le pacte a donc été signé par la plupart des intervenants DF. Y renonceront-ils si la rentrée prochaine marque le fin d'une période de transition ?
https://www.lemonde.fr/societe/article/2023/11/13/les-dilemmes-des-enseignants-face-au-pacte-je-suis-consciente-que-cet-argent-me-permettrait-de-mieux-vivre-mais-je-ne-cautionnerai-pas-ce-systeme_6199809_3224.html?lmd_medium=al&lmd_campaign=envoye-par-appli&lmd_creation=android&lmd_source=default
Intéressant mais difficile à citer puisqu'à peu près tous les cas de figures sont relevés.
On peut relever la lecture et les adaptations très locales selon les rectorats et les CdE, ce qui est possible ici ne l'est pas là.
Des chiffres :
[size=36]Au niveau national, le ministre de l’éducation, Gabriel Attal, a évoqué début octobre [/size][size=36]« un quart » [/size][size=36]d’enseignants volontaires dans le public. De son côté, la Rue de Grenelle avance une proportion d’un quart à la fin octobre, mais public et privé sous contrat confondus, sans préciser si le taux de volontaires diffère entre les deux. Selon les déclarations de M. Attal au Sénat mercredi 8 novembre, les signataires sont 45 % en lycée professionel, 37 % en collège, 32 % en lycée général, et moins de 17 % en primaire. Le ministère n’indique pas, en revanche, le volume de l’enveloppe totale de pactes qui a trouvé preneur.[/size]
L'article tiré un bilan plutôt négatif :
[size=36]Dans une large partie de la profession, y compris parmi ceux qui ont signé un pacte, la nuance entre le sentiment d’avoir la possibilité de travailler plus pour gagner davantage et celui de n’avoir aucune alternative est venue alimenter une colère lancinante.[/size]
Plus surprenant, les syndicats sont peu évoqués dans l'article, sinon en conclusion :
[size=36]Des réactions qu’observent largement les chefs d’établissement et qui devraient, estime Audrey Chanonat, interpeller le gouvernement. [/size][size=36]« Le pacte représente des moyens considérables injectés dans les établissements, tels qu’on n’en avait pas vu depuis de nombreuses années,[/size][size=36] rappelle cette représentante syndicale. [/size][size=36]Et pourtant, il n’y a pas d’adhésion. Il faut se poser des questions. »[/size]
Je m'étonne quand même qu'on n'en soit seulement à se poser des questions...
Il me semble que le pacte s'installe sans être vraiment combattu. Dans mon établissement le CdE n'a pas lié Devoirs Faits à la brique RCD, le pacte a donc été signé par la plupart des intervenants DF. Y renonceront-ils si la rentrée prochaine marque le fin d'une période de transition ?
- UntitledNiveau 8
Une personne sur Twitter a écrit:Le mot "absentéisme" est employé de manière intolérable. Les enseignants ne sont pas des élèves qui sèchent les cours. Ils sont arrêt maladie et non remplacés.
Depuis le temps que ça m'exaspère !
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« Los pájaros nacidos en jaula creen que volar es una enfermedad. »
- CasparProphète
Untitled a écrit:Une personne sur Twitter a écrit:Le mot "absentéisme" est employé de manière intolérable. Les enseignants ne sont pas des élèves qui sèchent les cours. Ils sont arrêt maladie et non remplacés.
Depuis le temps que ça m'exaspère !
J'ai repris (poliment) mon cde quand il a employé ce mot en conseil pédagogique consacré entre autres à la présentation du pacte: il a employé le mot "absences" ensuite, ainsi que ses adjoints. Le commentaire précisait quand même (puis Attal l'a répété) que les professeurs étaient plutôt moins absents que les autres.
Ledit Attal a quand même bien taclé ses prédécesseurs de façon détournée ("chacun a fait ce qu'il a pu: on dirait une appréciation de bulletin pour un élève "méritant, qui fait ce qu'il peut").
Comme le dit zigmag plus haut, on ne savait pas toujours qui était qui (ou alors je n'ai pas suivi): à propos du voile par exemple, la fausse AED cherche les "responsables" du lycée mais on ne sait pas s'il s'agit des CPE, de la direction...(on devine qu'elle va voir une CPE et que les membres de la réunion sont en direction mais ce n'est pas très clair), l'histoire de la collègue sans permis nommée (d'office?) à 3 heures de chez elle n'était pas claire non plus à mon avis.
Malgré ses défauts et son ton très M6, je pense tout de même que ce reportage était intéressant. J'aurais aimé qu'il sorte un peu plus de la région parisienne (il y avait tout de même la partie sur l'académie de Nancy-Metz et son cours d'allemand à distance surréaliste: eh oui, c'est quand même mieux d'avoir un prof "en présentiel") mais je suppose que c'est aussi pour des questions de budget, ça coûte moins cher de ne pas envoyer des journalistes aux quatre coins du pays.
- GaliNéoFidèle du forum
Vu en entier et sans dormir, mais rien de nouveau dans ce reportage, donc j'ai été assez déçu.
En fin de compte, M. Attal n'aura donné aucun délai sur les salaires, aucune solution sur les remplacements, aucun changement sur les recrutements et même pas son avis perso sur le fait de faire ou non ce métier... Ça va être long jusqu'en 2027...
En fin de compte, M. Attal n'aura donné aucun délai sur les salaires, aucune solution sur les remplacements, aucun changement sur les recrutements et même pas son avis perso sur le fait de faire ou non ce métier... Ça va être long jusqu'en 2027...
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¡ Hermano ! Dale gracias a Dios, que lo que tienes en la mano, no lo tienes por todo el año...
- CasparProphète
GaliNéo a écrit:Vu en entier et sans dormir, mais rien de nouveau dans ce reportage, donc j'ai été assez déçu.
En fin de compte, M. Attal n'aura donné aucun délai sur les salaires, aucune solution sur les remplacements, aucun changement sur les recrutements et même pas son avis perso sur le fait de faire ou non ce métier... Ça va être long jusqu'en 2027...
Il a quand même parlé de "nouvelles écoles normales", de changements à venir dans la formation initiale, et que le métier attirait encore les jeunes mais qu'ils étaient freinés par le salaire (c'est sûr que le TZR interrogé au début avec son salaire de 1700 eurois ça fait rêver).
- GaliNéoFidèle du forum
Caspar a écrit:Il a quand même parlé de "nouvelles écoles normales", de changements à venir dans la formation initiale, et que le métier attirait encore les jeunes mais qu'ils étaient freinés par le salaire (c'est sûr que le TZR interrogé au début avec son salaire de 1700 eurois ça fait rêver).
J'ai beaucoup rigolé avec l'ingénieur en maths. Pas motivé, il voulait partir en courant quand il a su le salaire !
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¡ Hermano ! Dale gracias a Dios, que lo que tienes en la mano, no lo tienes por todo el año...
- chmarmottineGuide spirituel
Caspar a écrit:GaliNéo a écrit:Vu en entier et sans dormir, mais rien de nouveau dans ce reportage, donc j'ai été assez déçu.
En fin de compte, M. Attal n'aura donné aucun délai sur les salaires, aucune solution sur les remplacements, aucun changement sur les recrutements et même pas son avis perso sur le fait de faire ou non ce métier... Ça va être long jusqu'en 2027...
Il a quand même parlé de "nouvelles écoles normales", de changements à venir dans la formation initiale, et que le métier attirait encore les jeunes mais qu'ils étaient freinés par le salaire (c'est sûr que le TZR interrogé au début avec son salaire de 1700 eurois ça fait rêver).
Ils vont encore augmenter les jeunes et oublier les autres ?
- zigmag17Guide spirituel
GaliNéo a écrit:Caspar a écrit:Il a quand même parlé de "nouvelles écoles normales", de changements à venir dans la formation initiale, et que le métier attirait encore les jeunes mais qu'ils étaient freinés par le salaire (c'est sûr que le TZR interrogé au début avec son salaire de 1700 eurois ça fait rêver).
J'ai beaucoup rigolé avec l'ingénieur en maths. Pas motivé, il voulait partir en courant quand il a su le salaire !
C'est parce que cet être égaré n'a pas la Foi, la Vocation ni le vœu de pauvreté chevillés au corps. Que son âme perdue erre pour l'éternité dans les méandres du matérialisme et qu'il se repente de son égarement
- GaliNéoFidèle du forum
chmarmottine a écrit:Ils vont encore augmenter les jeunes et oublier les autres ?
M. Attal n'a absolument rien dit sur les salaires des titulaires. Tu peux attendre 2027 pour espérer quelque chose.
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¡ Hermano ! Dale gracias a Dios, que lo que tienes en la mano, no lo tienes por todo el año...
- CasparProphète
chmarmottine a écrit:Caspar a écrit:GaliNéo a écrit:Vu en entier et sans dormir, mais rien de nouveau dans ce reportage, donc j'ai été assez déçu.
En fin de compte, M. Attal n'aura donné aucun délai sur les salaires, aucune solution sur les remplacements, aucun changement sur les recrutements et même pas son avis perso sur le fait de faire ou non ce métier... Ça va être long jusqu'en 2027...
Il a quand même parlé de "nouvelles écoles normales", de changements à venir dans la formation initiale, et que le métier attirait encore les jeunes mais qu'ils étaient freinés par le salaire (c'est sûr que le TZR interrogé au début avec son salaire de 1700 eurois ça fait rêver).
Ils vont encore augmenter les jeunes et oublier les autres ?
Il a évoqué aussi les collègues plus..."expérimentés" (vieux ) qui voulaient être revalorisés aussi et que c'était bien normal ("on y réfléchit").
- EnaecoVénérable
Caspar a écrit:Untitled a écrit:Une personne sur Twitter a écrit:Le mot "absentéisme" est employé de manière intolérable. Les enseignants ne sont pas des élèves qui sèchent les cours. Ils sont arrêt maladie et non remplacés.
Depuis le temps que ça m'exaspère !
J'ai repris (poliment) mon cde quand il a employé ce mot en conseil pédagogique consacré entre autres à la présentation du pacte: il a employé le mot "absences" ensuite, ainsi que ses adjoints. Le commentaire précisait quand même (puis Attal l'a répété) que les professeurs étaient plutôt moins absents que les autres.
Le mot "absentéisme" est connoté négativement mais quel mot faudrait-il utiliser ?
C'est le mot qu'on emploie pour désigner une absence non-prévue qui déstabilise le service. Les arrêts-maladie en font partie.
La seule chose à rappeler, c'est que les enseignants sont malades comme les autres et même statistiquement un peu moins.
Si on estime qu'il y a un absentéisme abusif alors il faut se tourner vers la médecine et remettre en cause leur travail puisque les travailleurs (enseignants ou non) sont couverts par un arrêt délivré par un médecin qui atteste qu'on n'est pas apte à travailler.
- CasparProphète
Enaeco a écrit:Caspar a écrit:Untitled a écrit:Une personne sur Twitter a écrit:Le mot "absentéisme" est employé de manière intolérable. Les enseignants ne sont pas des élèves qui sèchent les cours. Ils sont arrêt maladie et non remplacés.
Depuis le temps que ça m'exaspère !
J'ai repris (poliment) mon cde quand il a employé ce mot en conseil pédagogique consacré entre autres à la présentation du pacte: il a employé le mot "absences" ensuite, ainsi que ses adjoints. Le commentaire précisait quand même (puis Attal l'a répété) que les professeurs étaient plutôt moins absents que les autres.
Le mot "absentéisme" est connoté négativement mais quel mot faudrait-il utiliser ?
C'est le mot qu'on emploie pour désigner une absence non-prévue qui déstabilise le service. Les arrêts-maladie en font partie.
La seule chose à rappeler, c'est que les enseignants sont malades comme les autres et même statistiquement un peu moins.
Si on estime qu'il y a un absentéisme abusif alors il faut se tourner vers la médecine et remettre en cause leur travail puisque les travailleurs (enseignants ou non) sont couverts par un arrêt délivré par un médecin qui atteste qu'on n'est pas apte à travailler.
Je dis "absences".
- Reine MargotDemi-dieu
Blondie a écrit:Le TZR sans affection maintenant!
Oui, on est en manque d'affection
_________________
Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- zigmag17Guide spirituel
Caspar a écrit:Enaeco a écrit:Caspar a écrit:Untitled a écrit:
Depuis le temps que ça m'exaspère !
J'ai repris (poliment) mon cde quand il a employé ce mot en conseil pédagogique consacré entre autres à la présentation du pacte: il a employé le mot "absences" ensuite, ainsi que ses adjoints. Le commentaire précisait quand même (puis Attal l'a répété) que les professeurs étaient plutôt moins absents que les autres.
Le mot "absentéisme" est connoté négativement mais quel mot faudrait-il utiliser ?
C'est le mot qu'on emploie pour désigner une absence non-prévue qui déstabilise le service. Les arrêts-maladie en font partie.
La seule chose à rappeler, c'est que les enseignants sont malades comme les autres et même statistiquement un peu moins.
Si on estime qu'il y a un absentéisme abusif alors il faut se tourner vers la médecine et remettre en cause leur travail puisque les travailleurs (enseignants ou non) sont couverts par un arrêt délivré par un médecin qui atteste qu'on n'est pas apte à travailler.
Je dis "absences".
Voilà.
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