- ElyasEsprit sacré
Pour les élèves, il faut revoir les faits :
- une élève a menti : elle a été exclue du collège et, pour se venger, a menti sur ce qui se serait passé lors d'un cours où elle n'était pas.
- ses amis ont sans doute relayé la rumeur.
- d'autres élèves ont entendu la rumeur et il y a eu deux positionnements (trois, en fait) : ceux qui y ont crue et l'ont relayée, ceux qui ne l'ont pas crue et ne l'ont pas relayée (et aussi ceux qui s'en fichaient totalement, dans leur propre univers mental loin de tout ça et ceux qui n'ont pas entendu/prêté attention à la rumeur). On parle peu des élèves qui n'ont pas relayée la rumeur mais, typiquement, l'élève qui était dans le débat après le reportage de France2 fait partie de ceux qui n'ont pas cru et se sont opposés à la rumeur.
- les élèves qui auraient été chauffés à blanc par le collègue d'HG qui a fait le mail de désolidarisation (la sœur de Samuel Paty évoque cela dans son audition au Sénat, est-ce vrai ? j'ai tendance à le croire). Il faudra voir au procès des élèves qui parmi les dénonciateurs à l'assassin étaient des élèves de ce professeur.
- les élèves qui ont pointé du doigt Samuel Paty et ceux qui ont fui ce mec bizarre et en ont parlé à leurs parents (on rappellera que c'était la fin des cours et le début des vacances, je vois mal un élève, même le mieux élevé et le plus gentil du monde, repartir au collège pour dire qu'il y a un type bizarre, ils en ont cependant parler à leurs parents).
Le fait étrange aussi est que la fille à l'origine du mensonge a été en contact avec l'assassin puisque ce dernier a demandé aux élèves qui l'ont aidé à repéré Samuel Paty de l'appeler.
Dans ce marasme, il ne faut pas fustiger tous les élèves. C'est comme les adultes, certains ont suivi la meute, d'autres ont fait partie de la meute, d'autres encore ont contredit la rumeur, l'ont refusée et d'autres n'en ont eu cure ou n'ont pas écouté (ils ont entendu, sans doute, mais cela n'est pas entré dans leur tête).
L'assassinat a fait une explosion dans toutes leurs têtes et tous, sans exception, vont mal. Certains sincèrement (et sans doute tous ceux qui ont eu le bon comportement), d'autres parce que la justice leur tombe dessus, d'autres parce qu'ils regrettent sincèrement. Enfin, il y en aura sans doute qui ne regretteront jamais, à l'image de notre collègue qui maintient sa position et son mail. On a toutes les facettes de l'humanité.
- une élève a menti : elle a été exclue du collège et, pour se venger, a menti sur ce qui se serait passé lors d'un cours où elle n'était pas.
- ses amis ont sans doute relayé la rumeur.
- d'autres élèves ont entendu la rumeur et il y a eu deux positionnements (trois, en fait) : ceux qui y ont crue et l'ont relayée, ceux qui ne l'ont pas crue et ne l'ont pas relayée (et aussi ceux qui s'en fichaient totalement, dans leur propre univers mental loin de tout ça et ceux qui n'ont pas entendu/prêté attention à la rumeur). On parle peu des élèves qui n'ont pas relayée la rumeur mais, typiquement, l'élève qui était dans le débat après le reportage de France2 fait partie de ceux qui n'ont pas cru et se sont opposés à la rumeur.
- les élèves qui auraient été chauffés à blanc par le collègue d'HG qui a fait le mail de désolidarisation (la sœur de Samuel Paty évoque cela dans son audition au Sénat, est-ce vrai ? j'ai tendance à le croire). Il faudra voir au procès des élèves qui parmi les dénonciateurs à l'assassin étaient des élèves de ce professeur.
- les élèves qui ont pointé du doigt Samuel Paty et ceux qui ont fui ce mec bizarre et en ont parlé à leurs parents (on rappellera que c'était la fin des cours et le début des vacances, je vois mal un élève, même le mieux élevé et le plus gentil du monde, repartir au collège pour dire qu'il y a un type bizarre, ils en ont cependant parler à leurs parents).
Le fait étrange aussi est que la fille à l'origine du mensonge a été en contact avec l'assassin puisque ce dernier a demandé aux élèves qui l'ont aidé à repéré Samuel Paty de l'appeler.
Dans ce marasme, il ne faut pas fustiger tous les élèves. C'est comme les adultes, certains ont suivi la meute, d'autres ont fait partie de la meute, d'autres encore ont contredit la rumeur, l'ont refusée et d'autres n'en ont eu cure ou n'ont pas écouté (ils ont entendu, sans doute, mais cela n'est pas entré dans leur tête).
L'assassinat a fait une explosion dans toutes leurs têtes et tous, sans exception, vont mal. Certains sincèrement (et sans doute tous ceux qui ont eu le bon comportement), d'autres parce que la justice leur tombe dessus, d'autres parce qu'ils regrettent sincèrement. Enfin, il y en aura sans doute qui ne regretteront jamais, à l'image de notre collègue qui maintient sa position et son mail. On a toutes les facettes de l'humanité.
- chmarmottineGuide spirituel
Les propos de la mère laissent penser que même maintenant, tous les trois ne semblent pas vraiment regretter leurs actes. Je n'ai pas vraiment entendu un "une ado reste une ado mais elle n'aurait jamais dû agir ainsi".
On verra les paroles prononcées lors du futur procès.
On verra les paroles prononcées lors du futur procès.
- Vieux_MongolFidèle du forum
valle a écrit:Ta rédaction laisse penser que la CDE a été priée de permettre la présence de M. Paty et qu'elle ne l'a pas autorisée (afin de le protéger), or ce n'est pas le cas. Un parent d'élève s'est présenté accompagné pour s'entretenir avec la principale et celle-ci l'a reçu.Soirée a écrit:La cheffe d'établissement s'est démenée. Cependant le fait de recevoir le père d'élève sans permettre la présence de Samuel Paty (sans doute en pensant le protéger) a contribué à sa mise à l'écart
Mettre ça dans la partie de responsabilité institutionnelle qui a conduit à la mort de S. Paty me paraît exagéré.
Au contraire, ta suggestion selon laquelle dès qu'un parent pense avoir quelque chose à reprocher à un enseignant il convient de recevoir les deux parties en même temps (sans doute pour qu'ils s'expliquent) me paraît à éviter comme premier réflexe.
Par expérience, pour avoir accompagné beaucoup de collègues dans ce type de cas, je crois qu'il n'y a pas de solution unique. Mais cela dépend beaucoup de la capacité du chef à mener (et à clore s'il le faut) un entretien de ce type. Dans tous les cas il faut bien que celui-ci ait pris connaissance précisément du cas et mesuré les enjeux. Et qu'il ait conscience de son devoir de protéger le collègue. Après ce peut être une ou l'autre des solutions. Mais en aucun cas si l'entretien à 3 est choisi il ne doit se réfugier dans un rôle d'arbitre. Quitte à voir ensuite avec le collègue s'il apparaît que celui-ci a merdé. Avec le parent c'est lui qui même la discussion et jamais le poids de celle-ci ne doit porter sur le collègue. En tant que représentant du personnel il m'est arrivé de recadrer les parents ce qui n'est pas normal. Si le cas est trop compliqué, s'il sent le parent trop violent il ne faut pas que le collègue assiste. Il est évident que trop de CDE ne sont pas capables de mener cet entretien avec la présence du professeur.
- e-WandererGrand sage
Les propos de la mère (autour de la 19e minute) sont complètement lunaires : mes enfants sont très très très gentils, le modèle familial, c'est la réussite scolaire, elle a menti pour ne pas décevoir ses parents, et patati et patalote… alors qu'on apprend dans le reportage que la fille a récolté 14 heures de colle (en un mois et demi !!!), s'est signalée par de nombreuses absences et bordélise les cours en balançant des objets sur ses professeurs ! C'est aussi un vrai problème du dossier, cette impuissance chronique de l'institution face à des élèves complètement déscolarisés, avec des parents qui sont dans le déni total et en grave faillite dans leurs devoirs éducatifs.
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« Profitons du temps qui nous reste avant la définitive invasion de la grande muflerie du Nouveau Monde » (Huysmans)
- zigmag17Guide spirituel
Je n'ai pas encore vu les reportages dont vous parlez.
Mais de mémoire il me semble que la CdE avait reçu l'imam en entretien non?
Et ça elle n'avait pas à le faire.
Mais de mémoire il me semble que la CdE avait reçu l'imam en entretien non?
Et ça elle n'avait pas à le faire.
- ErgoDevin
Le documentaire de BFM montre aussi la difficulté (pour ne pas dire autre chose) d'enquêtes "à l'ancienne" v/s la surveillance des réseaux sociaux qui nécessiterait d'autres moyens, d'autres façons de faire. La note du renseignement territorial qui dit en substance que la situation est apaisée parce que la communauté locale ne se manifeste pas est absolument terrible en parallèle de ce qui se joue sur les réseaux et WhatsApp.
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"You went to a long-dead octopus for advice, and you're going to blame *me* for your problems?" -- Once Upon a Time
"The gull was your ordinary gull." -- Wittgenstein's Mistress
« Cède, cède, cède, je le veux ! » écrivait Ronin, le samouraï. (Si vous cherchez un stulo-plyme, de l'encre, récap de juillet 2024)
- epekeina.tes.ousiasModérateur
e-Wanderer a écrit:Les propos de la mère (autour de la 19e minute) sont complètement lunaires : mes enfants sont très très très gentils, le modèle familial, c'est la réussite scolaire, elle a menti pour ne pas décevoir ses parents, et patati et patalote… alors qu'on apprend dans le reportage que la fille a récolté 14 heures de colle (en un mois et demi !!!), s'est signalée par de nombreuses absences et bordélise les cours en balançant des objets sur ses professeurs ! C'est aussi un vrai problème du dossier, cette impuissance chronique de l'institution face à des élèves complètement déscolarisés, avec des parents qui sont dans le déni total et en grave faillite dans leurs devoirs éducatifs.
Il me semble probable qu'elle répète l'argumentaire que l'avocate lui a administré, parce qu'elle veut préserver sa fille d'une condamnation sévère. Je ne pense pas que son attitude actuelle soit comparable avec celle des parents dans le déni (même s'il est probable que cette famille était aussi dans le déni avant, mais pour des motifs idéologiques, peut-être pas seulement, mais aussi).
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Si tu vales valeo.
- SoiréeHabitué du forum
Quand une délégation est reçue au rectorat car elle a des griefs envers sa direction, le chef d'établissement est présent.
- Vieux_MongolFidèle du forum
Soirée a écrit:Quand une délégation est reçue au rectorat car elle a des griefs envers sa direction, le chef d'établissement est présent.
Et alors ?
- SoiréeHabitué du forum
Quand une délégation est reçue au rectorat car elle a des griefs envers sa direction, le chef d'établissement est présent. Le rectorat n'est pas là en arbitre, il n'est pas censé désavouer le chef devant les collègues. Ensuite hors de la présence des collègues c'est autre chose, bien sûr
- valleExpert spécialisé
C'est-à-dire Soirée que devant tout parent qui demande RDV, il faut d'abord lui demander si l'enseignement d'un collègue sera évoqué et, si oui, lui demander de faire un rapport afin que la personne concernée puisse en prendre connaissance et être présente ?
Ce qui marche dans un contexte professionnel peut ne pas être adapté aux liens école-famille.
Ce qui marche dans un contexte professionnel peut ne pas être adapté aux liens école-famille.
- SoiréeHabitué du forum
Eh bien le chef n'est pas désavoué de fait par sa tenue à l'écart.Vieux_Mongol a écrit:Soirée a écrit:Quand une délégation est reçue au rectorat car elle a des griefs envers sa direction, le chef d'établissement est présent.
Et alors ?
- valleExpert spécialisé
Si demain j'ai un problème avec un contrôleur de la SNCF et que je vais me plaindre, tu penses qu'il sera présent ?
Je pense que tu ne te rends pas compte, @Soirée, de la masse de critiques / plaintes que reçoivent les CDE. Il y a des familles qui prennent contact avec la direction pour tout. Il n'est pas possible à chaque fois de convoquer tout le monde.
Je pense que tu ne te rends pas compte, @Soirée, de la masse de critiques / plaintes que reçoivent les CDE. Il y a des familles qui prennent contact avec la direction pour tout. Il n'est pas possible à chaque fois de convoquer tout le monde.
- epekeina.tes.ousiasModérateur
Je ne comprends pas vers quoi cela mènerait… Dans les documentaires comme dans ce que l'on peut savoir de la réunion du père et de Sefrioui dans le bureau de la principal, ceux-ci étaient extrêmement véhéments. Il aurait fallu que la principal expose S. Paty à cela ? Et quand bien même, cela ne mène à rien. Elle est la seule, côté administration, à avoir écrit aux profs pour leur demander de rester soudés, à avoir signalé le fait et sa dangerosité, à avoir pris contact avec à peu près tout ceux qu'il était possible de contacter : quand bien même on verrait là une maladresse, cela ne change strictement rien. Le fait est qu'elle s'est heurtée à un mur.
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Si tu vales valeo.
- valleExpert spécialisé
D'après ce que j'ai compris, le monsieur n'est pas imam et il ne s'est pas présenté comme imam. Il était là juste pour accompagner le père lorszigmag17 a écrit:Je n'ai pas encore vu les reportages dont vous parlez.
Mais de mémoire il me semble que la CdE avait reçu l'imam en entretien non?
Et ça elle n'avait pas à le faire.
- Vieux_MongolFidèle du forum
Mais ce qui est sans doute souhaitable dans l'absolu peut tourner à la catastrophe dans la réalité des situations. Voir mon précédent messageSoirée a écrit:Eh bien le chef n'est pas désavoué de fait par sa tenue à l'écart.Vieux_Mongol a écrit:Soirée a écrit:Quand une délégation est reçue au rectorat car elle a des griefs envers sa direction, le chef d'établissement est présent.
Et alors ?
- SoiréeHabitué du forum
Penses-tu qu'ils auraient été aussi véhéments face au professeur qu'ils mettaient en cause ?
- zigmag17Guide spirituel
valle a écrit:D'après ce que j'ai compris, le monsieur n'est pas imam et il ne s'est pas présenté comme imam. Il était là juste pour accompagner le père lorszigmag17 a écrit:Je n'ai pas encore vu les reportages dont vous parlez.
Mais de mémoire il me semble que la CdE avait reçu l'imam en entretien non?
Et ça elle n'avait pas à le faire.du RDVde l'entretien sans rendez-vous. C'est en effet particulier qu'une personne sans lien de parentalité accompagne un parent pour des démarches scolaires, mais on ne peut pas dire que la Pple ait "reçu un imam".
Ah je croyais. Il me semblait qu'il était venu au collège en tant que représentant religieux. Au temps pour moi alors.
- CathEnchanteur
Je vous lis.
Mais je ne peux pas regarder ces documentaires .
Je ne peux tout simplement pas .
Mais je ne peux pas regarder ces documentaires .
Je ne peux tout simplement pas .
- valleExpert spécialisé
Soirée a écrit:Penses-tu qu'ils auraient été aussi véhéments face au professeur qu'ils mettaient en cause ?
Davantage, je dirais. S'ils se pointent dans le bureau de la Pple, évoquent l'islamophobie d'un enseignant et exigent qu'il soit viré, la direction sort le professeur de cours, le convoque dans son bureau et le somme de s'expliquer sur un cours qu'il peut peut-être même confondre avec un autre cours ?
Le père et son accompagnateur auraient sans doute redoublé d'efforts, vu que leurs démarches portaient fruit.
- Vieux_MongolFidèle du forum
Soirée a écrit:Penses-tu qu'ils auraient été aussi véhéments face au professeur qu'ils mettaient en cause ?
Je pense que c'est possible. Je l'ai vu, avec en face un chef d'établissement très passif. C'est pour le collègue destructeur et je pèse mes mots. C'est bien ce que j'expliquais dans mon message.
- epekeina.tes.ousiasModérateur
Soirée a écrit:Penses-tu qu'ils auraient été aussi véhéments face au professeur qu'ils mettaient en cause ?
Oui, et même beaucoup plus, voire avec la possibilité d'une agression physique.
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Si tu vales valeo.
- OxfordNeoprof expérimenté
valle a écrit:D'après ce que j'ai compris, le monsieur n'est pas imam et il ne s'est pas présenté comme imam. Il était là juste pour accompagner le père lorszigmag17 a écrit:Je n'ai pas encore vu les reportages dont vous parlez.
Mais de mémoire il me semble que la CdE avait reçu l'imam en entretien non?
Et ça elle n'avait pas à le faire.du RDVde l'entretien sans rendez-vous. C'est en effet particulier qu'une personne sans lien de parentalité accompagne un parent pour des démarches scolaires, mais on ne peut pas dire que la Pple ait "reçu un imam".
En début d’entretien, l’accompagnateur se présente. Il indique être représentant des imams de France.
https://www.education.gouv.fr/enquete-sur-les-evenements-survenus-au-college-du-bois-d-aulne-conflans-sainte-honorine-307615
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Tutti i ghjorna si n'impara.
- Vieux_MongolFidèle du forum
Oxford a écrit:valle a écrit:D'après ce que j'ai compris, le monsieur n'est pas imam et il ne s'est pas présenté comme imam. Il était là juste pour accompagner le père lorszigmag17 a écrit:Je n'ai pas encore vu les reportages dont vous parlez.
Mais de mémoire il me semble que la CdE avait reçu l'imam en entretien non?
Et ça elle n'avait pas à le faire.du RDVde l'entretien sans rendez-vous. C'est en effet particulier qu'une personne sans lien de parentalité accompagne un parent pour des démarches scolaires, mais on ne peut pas dire que la Pple ait "reçu un imam".
En début d’entretien, l’accompagnateur se présente. Il indique être représentant des imams de France.
file:///C:/Users/vemar/Downloads/igesr-rapport-2020-145-enquete-evenements-college-bois-aulne-conflans-sainte-honorine-pdf-73249_1.pdf
Et là l'entretien doit s'arrêter.
- JennyMédiateur
epekeina.tes.ousias a écrit:Soirée a écrit:Penses-tu qu'ils auraient été aussi véhéments face au professeur qu'ils mettaient en cause ?
Oui, et même beaucoup plus, voire avec la possibilité d'une agression physique.
+1.
- laMissSage
Je me suis sans doute mal exprimée et/ou j'ai mal compris quelque chose.zigmag17 a écrit:Ils réfléchissent avec l'idée d'un profit immédiat, soit se décharger d'une frustration, soit se sentir valorisé ( désigner quelqu'un à un "Caïd " qui les aura remarqués), le tout si c'est pour gagner un petit billet en prime c'est encore mieux.
Je dirais que j'ai en classe 0.5% d'élèves qui ont ce profil.
C'est très peu par rapport à ce que j'ai connu mais c'est beaucoup trop.
Quand j'entends le père dire que cela aurait pu arriver à n'importe quel élève (de désigner Samuel Paty ou de faire le guet), je comprends que selon lui, la plupart des élèves pourraient faire cela. Or, ce n'est pas le cas.
On est d'accord : 0,5%, c'est énorme.
J'ai entendu cette audition également. Je n'ai pas compris ce que ce collègue aurait bien pu dire aux élèves mais le procès permettra peut-être d'éclaircir ce point.Elyas a écrit:
- les élèves qui auraient été chauffés à blanc par le collègue d'HG qui a fait le mail de désolidarisation (la sœur de Samuel Paty évoque cela dans son audition au Sénat, est-ce vrai ? j'ai tendance à le croire).
Je ne m'attends pas non plus à ce qu'un élève rebrousse chemin. Vu le contexte tendu, c'est dommage qu'aucun parent ou élève n'ait fait le 17 par précaution mais c'est facile à dire a posteriori.Elyas a écrit:
- les élèves qui ont pointé du doigt Samuel Paty et ceux qui ont fui ce mec bizarre et en ont parlé à leurs parents (on rappellera que c'était la fin des cours et le début des vacances, je vois mal un élève, même le mieux élevé et le plus gentil du monde, repartir au collège pour dire qu'il y a un type bizarre, ils en ont cependant parler à leurs parents).
Oui. Et je trouve cela très curieux qu'il l'ait eu au téléphone pour qu'elle confirme son mensonge presque à la dernière minute, dans une sorte d'improvisation bizarre, alors que tout était extrêmement prémédité.Elyas a écrit:
Le fait étrange aussi est que la fille à l'origine du mensonge a été en contact avec l'assassin puisque ce dernier a demandé aux élèves qui l'ont aidé à repéré Samuel Paty de l'appeler.
_________________
Si rien n'est décidé, ce sera à chacun d'entre nous de décider en conscience.
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