- beaverforeverNeoprof expérimenté
Il y a tout de même beaucoup à faire sur l'apprentissage des leçons pour optimiser le temps de travail des élèves.Cléopatra2 a écrit:J'arrive tardivement. Au départ, Roxane ne parle pas de ces travaux chronophages mais de devoirs normaux, notamment les leçons à réviser pour les évaluations. Honnêtement, je ne vois pas comment se passer de ça à la maison. Ca prend plus ou moins de temps pour les élèves, mais apprendre les leçons en classe euh... ça irait si on n'avait pas des programmes impossibles à tenir.
On peut leur déconseiller de relire leur leçon, de surligner le cours ou de faire une fiche du cours. C'est déjà ça de gagné.
On peut leur fournir une fiche d'apprentissage par questionnement et la leur faire utiliser en cours. Pour le programme, en histoire tronc commun ou en seconde, ou en 6e, 5e et 4e, on peut couper jusqu'à avoir le temps de travailler correctement avec les élèves. Pour la 3e et la Terminale HGGSP, on ne peut plus utiliser cette astuce, bien sûr.
- chmarmottineGuide spirituel
kiwi a écrit:lene75 a écrit:Si j'ai bien compris le fils de Roxanne n'a pas des problèmes uniquement avec l'anglais mais avec la charge globale de travail. Donc soit c'est un problème pour toute la classe (ce dont il faut s'assurer auprès des autres parents) et ça doit être discuté en équipe, soit c'est un problème propre au fils de Roxanne et il faut mettre en place des aménagements. Je ne vois pas qui d'autre que le PP peut être le premier interlocuteur pour ça. À la limite le CPE, mais le PP me paraît plus pertinent pour discuter de ce genre de difficultés en première intention. Le collègue d'anglais peut adapter ses devoirs mais pas la charge de travail globale.
Les PAP sont constitués suite à accord du médecin scolaire et suivent les préconisations de celui-ci. Le médecin se base sur des bilans médicaux établis par des professionnels. Donc non, on ne décidera pas d’aménagements au sein de l’équipe pédagogique sans l’accord du médecin scolaire. Au mieux, on mettra en place un PPRE (qui ne remediera en rien aux difficultés de l’enfant, mais ça fait plaisir à la famille), valable sur le principe qu’une partie de l’année (car les PPRE n’ont pas vocation à durer).
Donc en effet, si la famille demande la mise en place d’un PAP suite à des troubles qui affectent durablement la scolarité de l’enfant, avec bilans médicaux établis, c’est bien au PP qu’il faut s’adresser pour connaître la procédure. Il incombera ensuite au PP de monter le PAP après accord du médecin scolaire, et de diffuser l’information aux collègues. En revanche, si ce n’est pas le cas, ce sont les collègues concernés qu’il faut voir, le PP n’ayant pas le pouvoir de faire alléger la charge de travail.
Dans mon académie, plus assez de médecins scolaires et ce sont les médecins traitants qui décident des PAP ... sans forcément se baser sur des bilans établis par des spécialistes.
- kiwiGuide spirituel
Colombine a écrit:Merci pour l'éclaircissement, Kiwi, sur la différence entre simple apprentissage et mémorisation. Donc tu demandes à tous les élèves d'écrire pour apprendre, même à ceux qui n'en ont pas besoin ?
Pour les PAP, on n'en fait plus en 6e dans notre académie depuis cette année : le médecin du rectorat n'a pas le temps. Ce qui était avant un PAP est désormais un PPRE, établi seulement par l'établissement (chef d'établissement et équipe pédagogique).
C’est ce que Ombre évoquait comme devoirs donnés, et je trouve ça très intéressant, parce que je pense sincèrement que c’est plus efficace que de dire à l’élève d’apprendre sa leçon sans trop savoir comment pour certains... Leur demander de faire des petits exercices de mémorisation, ça les oblige à manipuler le cahier, le cours. Ça les fait écrire, réfléchir un peu sur le contenu. A mon avis, ils retiennent mieux. Je vais donc mettre ça en place chez mes 6emes.
- kiwiGuide spirituel
chmarmottine a écrit:kiwi a écrit:lene75 a écrit:Si j'ai bien compris le fils de Roxanne n'a pas des problèmes uniquement avec l'anglais mais avec la charge globale de travail. Donc soit c'est un problème pour toute la classe (ce dont il faut s'assurer auprès des autres parents) et ça doit être discuté en équipe, soit c'est un problème propre au fils de Roxanne et il faut mettre en place des aménagements. Je ne vois pas qui d'autre que le PP peut être le premier interlocuteur pour ça. À la limite le CPE, mais le PP me paraît plus pertinent pour discuter de ce genre de difficultés en première intention. Le collègue d'anglais peut adapter ses devoirs mais pas la charge de travail globale.
Les PAP sont constitués suite à accord du médecin scolaire et suivent les préconisations de celui-ci. Le médecin se base sur des bilans médicaux établis par des professionnels. Donc non, on ne décidera pas d’aménagements au sein de l’équipe pédagogique sans l’accord du médecin scolaire. Au mieux, on mettra en place un PPRE (qui ne remediera en rien aux difficultés de l’enfant, mais ça fait plaisir à la famille), valable sur le principe qu’une partie de l’année (car les PPRE n’ont pas vocation à durer).
Donc en effet, si la famille demande la mise en place d’un PAP suite à des troubles qui affectent durablement la scolarité de l’enfant, avec bilans médicaux établis, c’est bien au PP qu’il faut s’adresser pour connaître la procédure. Il incombera ensuite au PP de monter le PAP après accord du médecin scolaire, et de diffuser l’information aux collègues. En revanche, si ce n’est pas le cas, ce sont les collègues concernés qu’il faut voir, le PP n’ayant pas le pouvoir de faire alléger la charge de travail.
Dans mon académie, plus assez de médecins scolaires et ce sont les médecins traitants qui décident des PAP ... sans forcément se baser sur des bilans établis par des spécialistes.
Peut être, mais il y a tout de même un avis médical. C’est pas les parents qui viennent faire leur marché pour exiger des aménagements que devront suivre à la lettre les équipes.
- chmarmottineGuide spirituel
kiwi a écrit:chmarmottine a écrit:kiwi a écrit:lene75 a écrit:Si j'ai bien compris le fils de Roxanne n'a pas des problèmes uniquement avec l'anglais mais avec la charge globale de travail. Donc soit c'est un problème pour toute la classe (ce dont il faut s'assurer auprès des autres parents) et ça doit être discuté en équipe, soit c'est un problème propre au fils de Roxanne et il faut mettre en place des aménagements. Je ne vois pas qui d'autre que le PP peut être le premier interlocuteur pour ça. À la limite le CPE, mais le PP me paraît plus pertinent pour discuter de ce genre de difficultés en première intention. Le collègue d'anglais peut adapter ses devoirs mais pas la charge de travail globale.
Les PAP sont constitués suite à accord du médecin scolaire et suivent les préconisations de celui-ci. Le médecin se base sur des bilans médicaux établis par des professionnels. Donc non, on ne décidera pas d’aménagements au sein de l’équipe pédagogique sans l’accord du médecin scolaire. Au mieux, on mettra en place un PPRE (qui ne remediera en rien aux difficultés de l’enfant, mais ça fait plaisir à la famille), valable sur le principe qu’une partie de l’année (car les PPRE n’ont pas vocation à durer).
Donc en effet, si la famille demande la mise en place d’un PAP suite à des troubles qui affectent durablement la scolarité de l’enfant, avec bilans médicaux établis, c’est bien au PP qu’il faut s’adresser pour connaître la procédure. Il incombera ensuite au PP de monter le PAP après accord du médecin scolaire, et de diffuser l’information aux collègues. En revanche, si ce n’est pas le cas, ce sont les collègues concernés qu’il faut voir, le PP n’ayant pas le pouvoir de faire alléger la charge de travail.
Dans mon académie, plus assez de médecins scolaires et ce sont les médecins traitants qui décident des PAP ... sans forcément se baser sur des bilans établis par des spécialistes.
Peut être, mais il y a tout de même un avis médical. C’est pas les parents qui viennent faire leur marché pour exiger des aménagements que devront suivre à la lettre les équipes.
C'est sûr, mais c'est quand même très limite parfois. L'an dernier, on a eu le cas d'un médecin qui avait coché toutes les cases ...
- miss sophieExpert spécialisé
kiwi a écrit:eliam a écrit:Baldred a écrit:Ça devient drôle quand un fil sur les devoirs révèle l'affreux parent qui sommeille dans le professeur.
Je ne trouve pas ça vraiment drôle. Ça fait plutôt froid dans le dos.
Je trouve aussi que même s'il n'y a pas d'insultes, le tour que prend ce fil est violent. Je vous trouve bien rudes avec Thom Carver. Tout le monde ou presque lui tombe dessus parce qu'il a l'honnêteté de faire part de ses pratiques.
Et lui prête des pratiques qui ne sont pas les siennes (par exemple, il n’a jamais dit que les élèves devaient obligatoirement à la maison fabriquer des costumes et autres accessoires pour le théâtre, et que c’était évalué).
Je viens de lire les 6 pages, j'arrive un peu tard mais je regrette comme kiwi, eliam et nizab la grande virulence de certaines réactions aux messages de ThomCarver et la lecture effectivement peu rigoureuse de ce qu'il a vraiment écrit.
Pour ce qui est de la question soulevée par roxanne, je donne de la lecture (un livre à lire en quatre semaines en général) et évidemment les leçons à apprendre au fur et à mesure (mais je ne fais pas d'interrogation surprise), mais très peu de travail écrit. Du jour pour le lendemain, rien, si ce n'est très ponctuellement terminer un exercice bien avancé en classe. Sinon, pour une séance à deux ou trois jours d'intervalle, un exercice de langue OU une ou deux questions sur un texte, mais ce n'est pas systématique. Si je veux exceptionnellement qu'ils rédigent un paragraphe, je laisse une semaine. Les rédactions notées sont faites en classe.
- kiwiGuide spirituel
chmarmottine a écrit:kiwi a écrit:chmarmottine a écrit:kiwi a écrit:
Les PAP sont constitués suite à accord du médecin scolaire et suivent les préconisations de celui-ci. Le médecin se base sur des bilans médicaux établis par des professionnels. Donc non, on ne décidera pas d’aménagements au sein de l’équipe pédagogique sans l’accord du médecin scolaire. Au mieux, on mettra en place un PPRE (qui ne remediera en rien aux difficultés de l’enfant, mais ça fait plaisir à la famille), valable sur le principe qu’une partie de l’année (car les PPRE n’ont pas vocation à durer).
Donc en effet, si la famille demande la mise en place d’un PAP suite à des troubles qui affectent durablement la scolarité de l’enfant, avec bilans médicaux établis, c’est bien au PP qu’il faut s’adresser pour connaître la procédure. Il incombera ensuite au PP de monter le PAP après accord du médecin scolaire, et de diffuser l’information aux collègues. En revanche, si ce n’est pas le cas, ce sont les collègues concernés qu’il faut voir, le PP n’ayant pas le pouvoir de faire alléger la charge de travail.
Dans mon académie, plus assez de médecins scolaires et ce sont les médecins traitants qui décident des PAP ... sans forcément se baser sur des bilans établis par des spécialistes.
Peut être, mais il y a tout de même un avis médical. C’est pas les parents qui viennent faire leur marché pour exiger des aménagements que devront suivre à la lettre les équipes.
C'est sûr, mais c'est quand même très limite parfois. L'an dernier, on a eu le cas d'un médecin qui avait coché toutes les cases ...
Mais je ne comprends pas : ce sont les équipes qui remplissent le formulaire et cochent les cases (enfin le PP en l’occurence), à partir des préconisations du médecin qui se contente de rédiger un courrier standardisé.
- CasparProphète
Je ne donne quasiment plus de devoirs écrits (parfois UN exercice de grammaire ou de vocabulaire) mais je demande aux élèves d'apprendre leur leçon ou au moins de savoir me résumer en anglais ce que nous avons vu au cours précédent.
Pour les évaluations de fin de séquence ils doivent réviser car je donne un sujet en rapport avec ce qui a été vu mais il s'agit principalement d'évaluer les "activités langagières" dans notre jargon: compréhension de l'oral ou de l'écrit par exemple et un élève peut aussi s'en sortir sans avoir rien révisé du tout...
Pour les évaluations de fin de séquence ils doivent réviser car je donne un sujet en rapport avec ce qui a été vu mais il s'agit principalement d'évaluer les "activités langagières" dans notre jargon: compréhension de l'oral ou de l'écrit par exemple et un élève peut aussi s'en sortir sans avoir rien révisé du tout...
- elisa18Neoprof expérimenté
J'ai changé quand ma fille est rentrée en 6 ème ( elle a 26 ans aujourd'hui). C'était une très bonne élève, mais laborieuse Nous passions des heures à faire les devoirs/ apprendre les leçons le soir, le mercredi après midi et le weekend. Du coup, je donne la leçon à apprendre (sur laquelle j'interroge systématiquement en début d'heure, notée sur 5) et 2/3 exercices de grammaire pour les heures de grammaire, donc deux fois par semaine, en début et fin de semaine, et depuis 2 ans, je suis passée au cahier d'activités : ça va plus vite. J'autorisais depuis longtemps les pap et les PPS à photocopier l'exercice pour le faire directement sur la feuille. Pour les livres à lire, je leur dis de le faire à leur rythme, tous les soirs avant de se coucher.
- chmarmottineGuide spirituel
kiwi a écrit:chmarmottine a écrit:kiwi a écrit:chmarmottine a écrit:
Dans mon académie, plus assez de médecins scolaires et ce sont les médecins traitants qui décident des PAP ... sans forcément se baser sur des bilans établis par des spécialistes.
Peut être, mais il y a tout de même un avis médical. C’est pas les parents qui viennent faire leur marché pour exiger des aménagements que devront suivre à la lettre les équipes.
C'est sûr, mais c'est quand même très limite parfois. L'an dernier, on a eu le cas d'un médecin qui avait coché toutes les cases ...
Mais je ne comprends pas : ce sont les équipes qui remplissent le formulaire et cochent les cases (enfin le PP en l’occurence), à partir des préconisations du médecin qui se contente de rédiger un courrier standardisé.
Depuis l'an dernier, on a des élèves qui arrivent avec des PAP pré-remplis par leur médecin traitant.
- IridianeFidèle du forum
kiwi a écrit:Iridiane a écrit:?!?!? Ce n’est pas du tout ce que j’ai dit, je parlais des corrections, et « moins sérieux » ne veut pas dire pas encadré. Mais sinon oui mes élèves travaillent mieux individuellement parce que pour se concentrer, lire et comprendre un texte il n’y a pas besoin d’être 10. Ce qui explique que je fasse très rarement des travaux en groupe. Inutile d’être désagréable ou d’insinuer des choses alors que tu ne me connais pas, choses qui pour le coup reviennent clairement à m’accuser d’incompétence (« laisser mes élèves en roue libre », non mais n’importe quoi…)
Ah c’est pourtant exactement ce que tu as écrit hier à 20h14, propos pleinement assumés ensuite à 21h15 : ce n’est pas sérieux, ce n’est pas du vrai travail, ça te permet de ne pas trop te fouler, de te préserver, ça fait une petite note, et ça permet d’occuper les élèves de 2de quand il y a 2h de cours à la suite.
Et au passage : travailler en groupe n’interdit pas des temps de réflexion ou de lecture individuels.
Oui et alors ? Ça ne veut pas dire que ce n’est pas encadré. Tu fais des cours magistraux pendant deux heures en seconde toi ? Eh bien moi c’est pareil et oui, c’est moins fatigant et c’est moins long à corriger et pour autant rien ne te permet d’affirmer que je laisse mes élèves en roue libre, merci bien.
Et pour la fin de ton message : je n’ai jamais dit le contraire. J’ai juste donné mon avis sur la question: l’intérêt dans ma discipline est quasi nul. Tu as un autre avis : grand bien t’en fasse, et ça ne m’empêchera pas de dormir, par contre tes jugements agressifs et à l’emporte pièce sur mon travail, merci mais non merci.
- lene75Prophète
Les choses me paraissent extrêmement compliquées dans ton établissement, kiwi (ce qui correspond à l'expérience que nous en avons eue). Encore pas plus tard que jeudi une mère d'élève a voulu notre avis pour le renouvellement ou non du PAI de sa fille. C'est aux profs qu'elle demande en premier (sa référente et moi qui suis sa de spé, ni PP ni référente). Ça nous paraît normal d'être les premiers interlocuteurs et d’aiguiller les parents sur les difficultés que rencontrent leurs enfants et les solutions qui existent ou vers les bonnes personnes, d'autant que parfois l'élève a juste besoin de conseils pour mieux s'organiser dans son travail, pas forcément de passer par la médecine scolaire. Les parents peuvent difficilement savoir si leur enfant est dans la norme ou pas.
- IslaneNiveau 10
Bonjour,
Après un passage par la case lycée et un retour au niveau collège que je connais bien, je suis vraiment préoccupée par la baisse du niveau, par l'absence de persévérance et de travail personnel des élèves. Mais je suis également préoccupée par les réactions des parents qui au nom de l'autonomie ne mettent jamais le nez dans le travail de leurs enfants ou de ceux qui jugent tout et n'importe quoi en se confortant les uns les autres sur les réseaux sociaux. Un parent n'est pas dans la classe et vous savez tous qu'il peut y avoir une grande différence entre ce qui a été dit en cours et ce que l'élève rapporte à la maison. Si vraiment il y a une incompréhension ou que l'on pense que la charge de travail est trop importante, on peut toujours en discuter avec le professeur...
Je considère que le travail personnel est une étape nécessaire dans l'appropriation des savoirs par l'élève, dans son cheminement vers l'autonomie. Le fait que les élèves ne soient plus ou pas habitués à apprendre régulièrement, à faire des exercices, à se confronter à ce qu'ils ont ou pas compris me semble être une des raisons de la baisse du niveau. Pour moi, les devoirs sont nécessaires et même en primaire. Mes enfants, récemment en primaire, en ont eu. Ils avaient un rythme de travail personnel qui, sans être délirant, leur a permis de s'adapter très vite aux attentes du collège. Je trouve vraiment inquiétant qu'un élève de collège se dise incapable d'apprendre 4 mots et leur synonyme (donc 8 mots en tout) d'un jour sur l'autre.
Reste à savoir comment le retour en classe est géré : l'élève a le droit de ne pas comprendre, de faire des erreurs voire de tout faire faux tant qu'il a essayé. Reste à voir, après correction, s'il a mieux compris.
Le rythme chez nous est: tout le travail de la semaine est fait sur le week-end. En semaine, révision des leçons et travail ajouté=1h le soir. Le mercredi après-midi, on fait tout le travail ajouté en début de semaine pour la fin de semaine. Il y a des moments de rush bien sûr. Tant mieux. On doit bien les préparer à cela aussi. C'est le lot de tous...
Après un passage par la case lycée et un retour au niveau collège que je connais bien, je suis vraiment préoccupée par la baisse du niveau, par l'absence de persévérance et de travail personnel des élèves. Mais je suis également préoccupée par les réactions des parents qui au nom de l'autonomie ne mettent jamais le nez dans le travail de leurs enfants ou de ceux qui jugent tout et n'importe quoi en se confortant les uns les autres sur les réseaux sociaux. Un parent n'est pas dans la classe et vous savez tous qu'il peut y avoir une grande différence entre ce qui a été dit en cours et ce que l'élève rapporte à la maison. Si vraiment il y a une incompréhension ou que l'on pense que la charge de travail est trop importante, on peut toujours en discuter avec le professeur...
Je considère que le travail personnel est une étape nécessaire dans l'appropriation des savoirs par l'élève, dans son cheminement vers l'autonomie. Le fait que les élèves ne soient plus ou pas habitués à apprendre régulièrement, à faire des exercices, à se confronter à ce qu'ils ont ou pas compris me semble être une des raisons de la baisse du niveau. Pour moi, les devoirs sont nécessaires et même en primaire. Mes enfants, récemment en primaire, en ont eu. Ils avaient un rythme de travail personnel qui, sans être délirant, leur a permis de s'adapter très vite aux attentes du collège. Je trouve vraiment inquiétant qu'un élève de collège se dise incapable d'apprendre 4 mots et leur synonyme (donc 8 mots en tout) d'un jour sur l'autre.
Reste à savoir comment le retour en classe est géré : l'élève a le droit de ne pas comprendre, de faire des erreurs voire de tout faire faux tant qu'il a essayé. Reste à voir, après correction, s'il a mieux compris.
Le rythme chez nous est: tout le travail de la semaine est fait sur le week-end. En semaine, révision des leçons et travail ajouté=1h le soir. Le mercredi après-midi, on fait tout le travail ajouté en début de semaine pour la fin de semaine. Il y a des moments de rush bien sûr. Tant mieux. On doit bien les préparer à cela aussi. C'est le lot de tous...
- IslaneNiveau 10
Bonjour,
Après un passage par la case lycée et un retour au niveau collège que je connais bien, je suis vraiment préoccupée par la baisse du niveau, par l'absence de persévérance et de travail personnel des élèves. Mais je suis également préoccupée par les réactions des parents qui au nom de l'autonomie ne mettent jamais le nez dans le travail de leurs enfants ou de ceux qui jugent tout et n'importe quoi en se confortant les uns les autres sur les réseaux sociaux. Un parent n'est pas dans la classe et vous savez tous qu'il peut y avoir une grande différence entre ce qui a été dit en cours et ce que l'élève rapporte à la maison. Si vraiment il y a une incompréhension ou que l'on pense que la charge de travail est trop importante, on peut toujours en discuter avec le professeur...
Je considère que le travail personnel est une étape nécessaire dans l'appropriation des savoirs par l'élève, dans son cheminement vers l'autonomie. Le fait que les élèves ne soient plus ou pas habitués à apprendre régulièrement, à faire des exercices, à se confronter à ce qu'ils ont ou pas compris me semble être une des raisons de la baisse du niveau. Pour moi, les devoirs sont nécessaires et même en primaire. Mes enfants, récemment en primaire, en ont eu. Ils avaient un rythme de travail personnel qui, sans être délirant, leur a permis de s'adapter très vite aux attentes du collège. Je trouve vraiment inquiétant qu'un élève de collège se dise incapable d'apprendre 4 mots et leur synonyme (donc 8 mots en tout) d'un jour sur l'autre.
Reste à savoir comment le retour en classe est géré : l'élève a le droit de ne pas comprendre, de faire des erreurs voire de tout faire faux tant qu'il a essayé. Reste à voir, après correction, s'il a mieux compris.
Le rythme chez nous est: tout le travail de la semaine est fait sur le week-end. En semaine, révision des leçons et travail ajouté=1h le soir. Le mercredi après-midi, on fait tout le travail ajouté en début de semaine pour la fin de semaine. Il y a des moments de rush bien sûr. Tant mieux. On doit bien les préparer à cela aussi. C'est le lot de tous...
Après un passage par la case lycée et un retour au niveau collège que je connais bien, je suis vraiment préoccupée par la baisse du niveau, par l'absence de persévérance et de travail personnel des élèves. Mais je suis également préoccupée par les réactions des parents qui au nom de l'autonomie ne mettent jamais le nez dans le travail de leurs enfants ou de ceux qui jugent tout et n'importe quoi en se confortant les uns les autres sur les réseaux sociaux. Un parent n'est pas dans la classe et vous savez tous qu'il peut y avoir une grande différence entre ce qui a été dit en cours et ce que l'élève rapporte à la maison. Si vraiment il y a une incompréhension ou que l'on pense que la charge de travail est trop importante, on peut toujours en discuter avec le professeur...
Je considère que le travail personnel est une étape nécessaire dans l'appropriation des savoirs par l'élève, dans son cheminement vers l'autonomie. Le fait que les élèves ne soient plus ou pas habitués à apprendre régulièrement, à faire des exercices, à se confronter à ce qu'ils ont ou pas compris me semble être une des raisons de la baisse du niveau. Pour moi, les devoirs sont nécessaires et même en primaire. Mes enfants, récemment en primaire, en ont eu. Ils avaient un rythme de travail personnel qui, sans être délirant, leur a permis de s'adapter très vite aux attentes du collège. Je trouve vraiment inquiétant qu'un élève de collège se dise incapable d'apprendre 4 mots et leur synonyme (donc 8 mots en tout) d'un jour sur l'autre.
Reste à savoir comment le retour en classe est géré : l'élève a le droit de ne pas comprendre, de faire des erreurs voire de tout faire faux tant qu'il a essayé. Reste à voir, après correction, s'il a mieux compris.
Le rythme chez nous est: tout le travail de la semaine est fait sur le week-end. En semaine, révision des leçons et travail ajouté=1h le soir. Le mercredi après-midi, on fait tout le travail ajouté en début de semaine pour la fin de semaine. Il y a des moments de rush bien sûr. Tant mieux. On doit bien les préparer à cela aussi. C'est le lot de tous...
- celitianSage
Avec des BTS, j'arrive en fin de cursus, certains ne veulent pas accepter que surligner, lire son cours ou faire une fiche de recopiage de cours ne sont pas des techniques efficaces pour la mémorisation.beaverforever a écrit:
Il y a tout de même beaucoup à faire sur l'apprentissage des leçons pour optimiser le temps de travail des élèves.
On peut leur déconseiller de relire leur leçon, de surligner le cours ou de faire une fiche du cours. C'est déjà ça de gagné.
On peut leur fournir une fiche d'apprentissage par questionnement et la leur faire utiliser en cours. Pour le programme, en histoire tronc commun ou en seconde, ou en 6e, 5e et 4e, on peut couper jusqu'à avoir le temps de travailler correctement avec les élèves. Pour la 3e et la Terminale HGGSP, on ne peut plus utiliser cette astuce, bien sûr.
Sinon je fais comme toi, fiche mémo pour chaque chapitre que l'on complète ensemble puis des tests.
En BTS 2, je tente d'individualiser les tests notés, c'est long à faire, je ne suis pas certaine de pouvoir tenir sur l'année.
En BTS 1, test non noté en version numérique ou plastifié qu'ils font quand ils le souhaitent.
Pas de travail écrit à la maison, ils récopient ou ne font pas.
- kiwiGuide spirituel
Iridiane a écrit:kiwi a écrit:Iridiane a écrit:?!?!? Ce n’est pas du tout ce que j’ai dit, je parlais des corrections, et « moins sérieux » ne veut pas dire pas encadré. Mais sinon oui mes élèves travaillent mieux individuellement parce que pour se concentrer, lire et comprendre un texte il n’y a pas besoin d’être 10. Ce qui explique que je fasse très rarement des travaux en groupe. Inutile d’être désagréable ou d’insinuer des choses alors que tu ne me connais pas, choses qui pour le coup reviennent clairement à m’accuser d’incompétence (« laisser mes élèves en roue libre », non mais n’importe quoi…)
Ah c’est pourtant exactement ce que tu as écrit hier à 20h14, propos pleinement assumés ensuite à 21h15 : ce n’est pas sérieux, ce n’est pas du vrai travail, ça te permet de ne pas trop te fouler, de te préserver, ça fait une petite note, et ça permet d’occuper les élèves de 2de quand il y a 2h de cours à la suite.
Et au passage : travailler en groupe n’interdit pas des temps de réflexion ou de lecture individuels.
Oui et alors ? Ça ne veut pas dire que ce n’est pas encadré. Tu fais des cours magistraux pendant deux heures en seconde toi ? Eh bien moi c’est pareil et oui, c’est moins fatigant et c’est moins long à corriger et pour autant rien ne te permet d’affirmer que je laisse mes élèves en roue libre, merci bien.
Et pour la fin de ton message : je n’ai jamais dit le contraire. J’ai juste donné mon avis sur la question: l’intérêt dans ma discipline est quasi nul. Tu as un autre avis : grand bien t’en fasse, et ça ne m’empêchera pas de dormir, par contre tes jugements agressifs et à l’emporte pièce sur mon travail, merci mais non merci.
Mais ce ne sont pas des jugements, je ne fais que reprendre ce que TU écris sur ce fil depuis hier, à savoir : les travaux de groupe tu n’aimes pas ça parce que tu détestais ça étant élève (comme si c’etait un argument, si on ne devait faire que ce que les élèves aiment on n’irait pas loin) / ça sert à rien (sans aucun argument) / ce n’est pas indispensable (sauf que si, dans certaines disciplines et pas qu’en arts ou en STI, c’est au programme) ; et puis finalement, tu nous apprends qu’en fait, tu en fais des travaux de groupe pour occuper tes élèves/avoir une petite note/ne pas avoir à trop te fouler ou te préserver/ parce que c’est confortable.
Tes propos transpirent le mépris (et je ne reprends pas ce que tu as appelé "truc" pour désigner le travail sur l’autobiographie de Thom), pour une pratique pédagogique que, de toute évidence, tu ne maîtrises pas. En soi, c’est pas grave, à condition qu’organiser des travaux de groupe ne relève pas de ton programme, car comme chacun, tu es libre de ta pédagogie. Par contre, merci de ne pas affirmer que travailler en groupe, c’est du temps perdu, ça ne sert à rien, c’est pas sérieux, sans autre forme de procès. Je peux t’assurer que mes élèves travaillent quand ils sont en groupe, parce que ce travail fait suite à des consignes précises, qu’ils sont guidés dans cet apprentissage et qu’ils finissent par être autonomes. Ce ne sont pas pour moi des séances confortables, pépères, loin s’en faut.
- *Ombre*Grand sage
Soirée a écrit: @*Ombre* : bonjour, peux-tu donner un exemple pour une séance de littérature du travail de mémorisation que tu donnes ? Si tu as sur les petits niveau (6e ou 5e), ça m'intéresserait beaucoup.
Soirée, ce que je fais est tout sauf révolutionnaire. Voilà quelques exemples pris dans mon actuel chapitre de Sixième, la poésie.
- Au fil de la leçon, faire fabriquer des flashcards aux élèves avec les notions étudiées. Au passage, leur montrer comment s'en servir. Interroger systématiquement un ou deux élèves en début d'heure sur ce qu'il fallait apprendre. Manier la carotte plutôt que le bâton, parce que l'élève qui multiplie les zéros, même sur 4, finit par s'en moquer : donner la possibilité de se rattraper. Si, aux évaluations orales suivantes, l'élève lève la main et réussit à apporter les réponses qu'il n'avait pas du donner la veille, il peut récupérer des points.
- En fin de chapitre, faire compléter une fiche bilan avec les notions à compléter. En exemple, le début de celle de 6e :
- Spoiler:
- En poésie, chaque ligne s’appelle un …………………. . Chaque vers a son propre rythme, son propre nombre de syllabes.
Un vers de 12 syllabes s’appelle un ……………………………………………………………… .
Un vers de 10 syllabes s’appelle un ……………………………………………………………… .
Un vers de 8 syllabes s’appelle un ……………………………………………………………… .
Un vers de 6 syllabes s’appelle un ……………………………………………………………… .
Une ………………………………………… est un groupe de vers séparés par des blancs.
Une strophe de 4 vers s’appelle un …………………………………………………………….. .
Une strophe de 3 vers s’appelle un …………………………………………………………….. .
Un poème composé de deux ……………………………………….. et de deux ………………………………………… est un ………………………………………… .
- En cours de chapitre, pour les notions un peu subtiles (personnification, allitération, assonance), demander de reformuler la définition avec leurs propres mots, avec des mots-clés obligatoire (répéter, consonne ou voyelle). (Je dis aux élèves d'imaginer qu'ils essaient d'expliquer ce qu'ils ont appris à un petit frère.)
- Quand nous étudions un poème, en classe, je m'attache surtout à l'explication du poème. Je peux demander à la maison de décrire sa forme, pour remobiliser les notions étudiées.
- Passer au CDI, fouiller dans la sélection de recueils faite pour eux, recopier un sonnet, et expliquer pourquoi c'est un sonnet. Variante : une strophe avec des rimes suivies, embrassées...
- Pour allitération et assonance, donner un son aux élèves (b, f, v, an, on, ou, i...), leur demander d'inventer une phrase contenant le plus possible de mots avec ce son, et dire si c'est une assonance ou une allitération. Nous faisons les premiers ensemble, la plupart des élèves s'amusent beaucoup : Coco le cruel et cupide cacatoès commet crime sur crime. Bon, en fait, cet exemple est déjà emprunté au niveau 2 de l'exercice : quand les élèves ont compris l'idée, je leur demande de réfléchir à ce que leur évoque le son sur lequel ils doivent travailler (est-ce que c'est un son doux ou dur, est-ce qu'il évoque un moment de la nature, un bruit particulier), et de choisir des mots en lien avec ce sentiment, pour essayer de le rendre sensible. On peut multiplier les contraintes pour les plus habiles : Baltazard, le bizarre balbuzard, tenait un bazar près de Zanzibar. Ce petit exercice permet de fixer les notions et de préparer l'écriture.
- Faire un "join the points" avec nom de la notion, définition et exemple. Pour les plus habiles, essayer de trouver d'autres exemples.
- kiwiGuide spirituel
lene75 a écrit:Les choses me paraissent extrêmement compliquées dans ton établissement, kiwi (ce qui correspond à l'expérience que nous en avons eue). Encore pas plus tard que jeudi une mère d'élève a voulu notre avis pour le renouvellement ou non du PAI de sa fille. C'est aux profs qu'elle demande en premier (sa référente et moi qui suis sa de spé, ni PP ni référente). Ça nous paraît normal d'être les premiers interlocuteurs et d’aiguiller les parents sur les difficultés que rencontrent leurs enfants et les solutions qui existent ou vers les bonnes personnes, d'autant que parfois l'élève a juste besoin de conseils pour mieux s'organiser dans son travail, pas forcément de passer par la médecine scolaire. Les parents peuvent difficilement savoir si leur enfant est dans la norme ou pas.
Mais les choses n’ont rien de compliqué dans mon établissement qui fonctionne comme tous les établissements que j’ai fréquentés : ce sont les textes réglementaires. Un PAP répond à un trouble médicalement attesté qui affecte les apprentissages. Ce n’est pas à moi , PP, de decider de le mettre en place. La famille doit en faire la demande après bilans médicaux, et ensuite, ça doit être validé par un médecin. Je peux expliquer la démarche à la famille, certes, mais ça s’arrête là, et tant que rien n’est attesté, je ne vois pas bien ce que je peux dire à mes collègues, et de toute façon, je le répète, je n’ai pas le pouvoir de leur donner des consignes sur la quantité de devoirs/le type de devoirs pour tel ou tel élève. Et si on veut des conseils pour apprendre dans une matière, le prof de ladite matière est quand même mieux placé que le PP me semble-t-il.
- ElaïnaDevin
Islane a écrit:Bonjour,
Après un passage par la case lycée et un retour au niveau collège que je connais bien, je suis vraiment préoccupée par la baisse du niveau, par l'absence de persévérance et de travail personnel des élèves. Mais je suis également préoccupée par les réactions des parents qui au nom de l'autonomie ne mettent jamais le nez dans le travail de leurs enfants ou de ceux qui jugent tout et n'importe quoi en se confortant les uns les autres sur les réseaux sociaux. (...)
Je rebondis car on est précisément dans le cas contraire : c'est Roxanne qui a initié le fil, et elle écrit que justement elle fait travailler son fils, et se montre extrêmement soucieuse du travail donné. Je dois dire d'ailleurs que je n'ai pas la même rigueur qu'elle et que je suis admirative de l'énergie qu'elle y passe.
C'est un peu trop facile de dire "oui mais les parents ne font pas travailler leurs enfants". C'est un chouille plus compliqué. Lene a bien expliqué qu'elle avait trois enfants dont une avec des besoins particuliers, si elle doit passer une heure chaque soir avec chaque enfant, ça fait 3h de devoirs par jour pour elle. Et entre temps, il y a les RDV médicaux à caser (pas seulement pour Lene : moi en ce moment je suis en train de m'éclater à essayer de caser les RDV ophtalmo, dentiste et graphothérapeute du grand, eh ben c'est le casse tête), les activités (oui on peut considérer que la vie d'un adolescent peut ne pas se résumer à faire des exos de maths), et tout simplement le temps de travail des parents. Pour une habitante de l'IdF, je suis relativement privilégiée puisque je finis au maximum à 17h45, ce qui fait que je suis chez moi vers 18h15 dernier délai. Mais beaucoup de Franciliens quittent le travail à 18h et sont de retour chez eux à 19h. Et à 19h, le gosse n'a pas mangé, il y a à faire tout le travail de maison, gérer les plus petits etc. Alors quoi ? "vous n'aviez qu'à faire qu'un seul enfant si vous n'êtes pas capable de faire mieux ?". Certes. Mais non en fait. Donc, eh bien, on est bien obligés de faire confiance et de demander au gosse d'être un peu autonome. Ce n'est pas qu'on s'en fiche, c'est qu'on ne peut pas faire autrement, en fait.
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It took me forty years to realize this. But for guys like us... our lives aren't really our own. There's always someone new to help. Someone we need to protect. These past few years, I fought that fate with all I had. But I'm done fighting. It's time I accept the hand I was dealt. Too many people depend on us. Their dreams depend on us.
Kiryu Kazuma inYakuza 4 Remastered
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- IridianeFidèle du forum
kiwi a écrit:Iridiane a écrit:kiwi a écrit:Iridiane a écrit:?!?!? Ce n’est pas du tout ce que j’ai dit, je parlais des corrections, et « moins sérieux » ne veut pas dire pas encadré. Mais sinon oui mes élèves travaillent mieux individuellement parce que pour se concentrer, lire et comprendre un texte il n’y a pas besoin d’être 10. Ce qui explique que je fasse très rarement des travaux en groupe. Inutile d’être désagréable ou d’insinuer des choses alors que tu ne me connais pas, choses qui pour le coup reviennent clairement à m’accuser d’incompétence (« laisser mes élèves en roue libre », non mais n’importe quoi…)
Ah c’est pourtant exactement ce que tu as écrit hier à 20h14, propos pleinement assumés ensuite à 21h15 : ce n’est pas sérieux, ce n’est pas du vrai travail, ça te permet de ne pas trop te fouler, de te préserver, ça fait une petite note, et ça permet d’occuper les élèves de 2de quand il y a 2h de cours à la suite.
Et au passage : travailler en groupe n’interdit pas des temps de réflexion ou de lecture individuels.
Oui et alors ? Ça ne veut pas dire que ce n’est pas encadré. Tu fais des cours magistraux pendant deux heures en seconde toi ? Eh bien moi c’est pareil et oui, c’est moins fatigant et c’est moins long à corriger et pour autant rien ne te permet d’affirmer que je laisse mes élèves en roue libre, merci bien.
Et pour la fin de ton message : je n’ai jamais dit le contraire. J’ai juste donné mon avis sur la question: l’intérêt dans ma discipline est quasi nul. Tu as un autre avis : grand bien t’en fasse, et ça ne m’empêchera pas de dormir, par contre tes jugements agressifs et à l’emporte pièce sur mon travail, merci mais non merci.
Mais ce ne sont pas des jugements, je ne fais que reprendre ce que TU écris sur ce fil depuis hier, à savoir : les travaux de groupe tu n’aimes pas ça parce que tu détestais ça étant élève (comme si c’etait un argument, si on ne devait faire que ce que les élèves aiment on n’irait pas loin) / ça sert à rien (sans aucun argument) / ce n’est pas indispensable (sauf que si, dans certaines disciplines et pas qu’en arts ou en STI, c’est au programme) ; et puis finalement, tu nous apprends qu’en fait, tu en fais des travaux de groupe pour occuper tes élèves/avoir une petite note/ne pas avoir à trop te fouler ou te préserver/ parce que c’est confortable.
Tes propos transpirent le mépris (et je ne reprends pas ce que tu as appelé "truc" pour désigner le travail sur l’autobiographie de Thom), pour une pratique pédagogique que, de toute évidence, tu ne maîtrises pas. En soi, c’est pas grave, à condition qu’organiser des travaux de groupe ne relève pas de ton programme, car comme chacun, tu es libre de ta pédagogie. Par contre, merci de ne pas affirmer que travailler en groupe, c’est du temps perdu, ça ne sert à rien, c’est pas sérieux, sans autre forme de procès. Je peux t’assurer que mes élèves travaillent quand ils sont en groupe, parce que ce travail fait suite à des consignes précises, qu’ils sont guidés dans cet apprentissage et qu’ils finissent par être autonomes. Ce ne sont pas pour moi des séances confortables, pépères, loin s’en faut.
Mais j’en suis absolument ravie pour toi et vraiment tu fais ce que tu veux! Et je n’ai aucun mépris, j’ai expliqué très précisément pourquoi 1/ les travaux de groupe me semblaient inutiles dans ma discipline (ce qui effectivement ne m’empêchait pas de les pratiquer très ponctuellement quand j’étais dans le secondaire, ne serait ce que pour tester ou pour rythmer une séance de 2h comme je l’ai dit); 2/ les travaux sur l’autobiographie tels que présentés plus haut me semblaient intrusifs et très dérangeants. Ceci étant posé, je parlais de façon très générale, je n’ai pas supposé que tel ou telle était incompétent ou ne maîtrisait pas sa pédagogie, contrairement à toi. Donc vraiment arrête de t’exciter, ça devient assez grotesque. Excellent week-end à toi néanmoins
- roxanneOracle
Et encore, je peux le faire. Et on est à 5 minutes à pieds du collège. Mais effectivement, accompagner c'est une chose que tout le monde ne peut pas faire et même ne veut pas faire. Dans l'absolu, un enfant, un collégien doit être autonome dans la gestion de ses devoirs. Dans la réalité, c'est différent.Elaïna a écrit:Islane a écrit:Bonjour,
Après un passage par la case lycée et un retour au niveau collège que je connais bien, je suis vraiment préoccupée par la baisse du niveau, par l'absence de persévérance et de travail personnel des élèves. Mais je suis également préoccupée par les réactions des parents qui au nom de l'autonomie ne mettent jamais le nez dans le travail de leurs enfants ou de ceux qui jugent tout et n'importe quoi en se confortant les uns les autres sur les réseaux sociaux. (...)
Je rebondis car on est précisément dans le cas contraire : c'est Roxanne qui a initié le fil, et elle écrit que justement elle fait travailler son fils, et se montre extrêmement soucieuse du travail donné. Je dois dire d'ailleurs que je n'ai pas la même rigueur qu'elle et que je suis admirative de l'énergie qu'elle y passe.
C'est un peu trop facile de dire "oui mais les parents ne font pas travailler leurs enfants". C'est un chouille plus compliqué. Lene a bien expliqué qu'elle avait trois enfants dont une avec des besoins particuliers, si elle doit passer une heure chaque soir avec chaque enfant, ça fait 3h de devoirs par jour pour elle. Et entre temps, il y a les RDV médicaux à caser (pas seulement pour Lene : moi en ce moment je suis en train de m'éclater à essayer de caser les RDV ophtalmo, dentiste et graphothérapeute du grand, eh ben c'est le casse tête), les activités (oui on peut considérer que la vie d'un adolescent peut ne pas se résumer à faire des exos de maths), et tout simplement le temps de travail des parents. Pour une habitante de l'IdF, je suis relativement privilégiée puisque je finis au maximum à 17h45, ce qui fait que je suis chez moi vers 18h15 dernier délai. Mais beaucoup de Franciliens quittent le travail à 18h et sont de retour chez eux à 19h. Et à 19h, le gosse n'a pas mangé, il y a à faire tout le travail de maison, gérer les plus petits etc. Alors quoi ? "vous n'aviez qu'à faire qu'un seul enfant si vous n'êtes pas capable de faire mieux ?". Certes. Mais non en fait. Donc, eh bien, on est bien obligés de faire confiance et de demander au gosse d'être un peu autonome. Ce n'est pas qu'on s'en fiche, c'est qu'on ne peut pas faire autrement, en fait.
- kiwiGuide spirituel
Elaïna a écrit:Islane a écrit:Bonjour,
Après un passage par la case lycée et un retour au niveau collège que je connais bien, je suis vraiment préoccupée par la baisse du niveau, par l'absence de persévérance et de travail personnel des élèves. Mais je suis également préoccupée par les réactions des parents qui au nom de l'autonomie ne mettent jamais le nez dans le travail de leurs enfants ou de ceux qui jugent tout et n'importe quoi en se confortant les uns les autres sur les réseaux sociaux. (...)
Je rebondis car on est précisément dans le cas contraire : c'est Roxanne qui a initié le fil, et elle écrit que justement elle fait travailler son fils, et se montre extrêmement soucieuse du travail donné. Je dois dire d'ailleurs que je n'ai pas la même rigueur qu'elle et que je suis admirative de l'énergie qu'elle y passe.
C'est un peu trop facile de dire "oui mais les parents ne font pas travailler leurs enfants". C'est un chouille plus compliqué. Lene a bien expliqué qu'elle avait trois enfants dont une avec des besoins particuliers, si elle doit passer une heure chaque soir avec chaque enfant, ça fait 3h de devoirs par jour pour elle. Et entre temps, il y a les RDV médicaux à caser (pas seulement pour Lene : moi en ce moment je suis en train de m'éclater à essayer de caser les RDV ophtalmo, dentiste et graphothérapeute du grand, eh ben c'est le casse tête), les activités (oui on peut considérer que la vie d'un adolescent peut ne pas se résumer à faire des exos de maths), et tout simplement le temps de travail des parents. Pour une habitante de l'IdF, je suis relativement privilégiée puisque je finis au maximum à 17h45, ce qui fait que je suis chez moi vers 18h15 dernier délai. Mais beaucoup de Franciliens quittent le travail à 18h et sont de retour chez eux à 19h. Et à 19h, le gosse n'a pas mangé, il y a à faire tout le travail de maison, gérer les plus petits etc. Alors quoi ? "vous n'aviez qu'à faire qu'un seul enfant si vous n'êtes pas capable de faire mieux ?". Certes. Mais non en fait. Donc, eh bien, on est bien obligés de faire confiance et de demander au gosse d'être un peu autonome. Ce n'est pas qu'on s'en fiche, c'est qu'on ne peut pas faire autrement, en fait.
En fait Elaïna, à te lire, j’ai l’impression que quoi qu’on fasse, quoi qu’on donne, ça n’ira jamais. La question des devoirs est inextricable. Quand un élève est en difficultés et peu autonome, il y aura toujours trop de devoirs, peu importe ce qu’on lui demande de faire, que les parents soient là où non.
- kiwiGuide spirituel
roxanne a écrit:Et encore, je peux le faire. Et on est à 5 minutes à pieds du collège. Mais effectivement, accompagner c'est une chose que tout le monde ne peut pas faire et même ne veut pas faire. Dans l'absolu, un enfant, un collégien doit être autonome dans la gestion de ses devoirs. Dans la réalité, c'est différent.Elaïna a écrit:Islane a écrit:Bonjour,
Après un passage par la case lycée et un retour au niveau collège que je connais bien, je suis vraiment préoccupée par la baisse du niveau, par l'absence de persévérance et de travail personnel des élèves. Mais je suis également préoccupée par les réactions des parents qui au nom de l'autonomie ne mettent jamais le nez dans le travail de leurs enfants ou de ceux qui jugent tout et n'importe quoi en se confortant les uns les autres sur les réseaux sociaux. (...)
Je rebondis car on est précisément dans le cas contraire : c'est Roxanne qui a initié le fil, et elle écrit que justement elle fait travailler son fils, et se montre extrêmement soucieuse du travail donné. Je dois dire d'ailleurs que je n'ai pas la même rigueur qu'elle et que je suis admirative de l'énergie qu'elle y passe.
C'est un peu trop facile de dire "oui mais les parents ne font pas travailler leurs enfants". C'est un chouille plus compliqué. Lene a bien expliqué qu'elle avait trois enfants dont une avec des besoins particuliers, si elle doit passer une heure chaque soir avec chaque enfant, ça fait 3h de devoirs par jour pour elle. Et entre temps, il y a les RDV médicaux à caser (pas seulement pour Lene : moi en ce moment je suis en train de m'éclater à essayer de caser les RDV ophtalmo, dentiste et graphothérapeute du grand, eh ben c'est le casse tête), les activités (oui on peut considérer que la vie d'un adolescent peut ne pas se résumer à faire des exos de maths), et tout simplement le temps de travail des parents. Pour une habitante de l'IdF, je suis relativement privilégiée puisque je finis au maximum à 17h45, ce qui fait que je suis chez moi vers 18h15 dernier délai. Mais beaucoup de Franciliens quittent le travail à 18h et sont de retour chez eux à 19h. Et à 19h, le gosse n'a pas mangé, il y a à faire tout le travail de maison, gérer les plus petits etc. Alors quoi ? "vous n'aviez qu'à faire qu'un seul enfant si vous n'êtes pas capable de faire mieux ?". Certes. Mais non en fait. Donc, eh bien, on est bien obligés de faire confiance et de demander au gosse d'être un peu autonome. Ce n'est pas qu'on s'en fiche, c'est qu'on ne peut pas faire autrement, en fait.
Mais non, un collégien de 6eme ne doit pas être autonome dans la gestion de ses devoirs. Sur une classe de 30, j’en ai peut être 3 qui le sont. C’est d’ailleurs la 1ere chose que je rappelle aux parents en 6eme : faut suivre, car ils ne sont pas autonomes. Or, beaucoup de parents considèrent que, maintenant qu’il est au collège, leur enfant est assez grand pour se débrouiller. Mais non. Donc oui, c’est compliqué quand les parents rentrent tard. C’est aussi forcément conflictuel quand le gamin n’est pas scolaire et/ou cumule les difficultés d’apprentissage. Quelles solutions? Devoirs faits? Peut-etre, en partie. Faut voir comment le dispositif est mis en place (si c’est dans des groupes de 20, c’est pas la peine).
- PrezboGrand Maître
kiwi a écrit:roxanne a écrit:Et encore, je peux le faire. Et on est à 5 minutes à pieds du collège. Mais effectivement, accompagner c'est une chose que tout le monde ne peut pas faire et même ne veut pas faire. Dans l'absolu, un enfant, un collégien doit être autonome dans la gestion de ses devoirs. Dans la réalité, c'est différent.Elaïna a écrit:Islane a écrit:Bonjour,
Après un passage par la case lycée et un retour au niveau collège que je connais bien, je suis vraiment préoccupée par la baisse du niveau, par l'absence de persévérance et de travail personnel des élèves. Mais je suis également préoccupée par les réactions des parents qui au nom de l'autonomie ne mettent jamais le nez dans le travail de leurs enfants ou de ceux qui jugent tout et n'importe quoi en se confortant les uns les autres sur les réseaux sociaux. (...)
Je rebondis car on est précisément dans le cas contraire : c'est Roxanne qui a initié le fil, et elle écrit que justement elle fait travailler son fils, et se montre extrêmement soucieuse du travail donné. Je dois dire d'ailleurs que je n'ai pas la même rigueur qu'elle et que je suis admirative de l'énergie qu'elle y passe.
C'est un peu trop facile de dire "oui mais les parents ne font pas travailler leurs enfants". C'est un chouille plus compliqué. Lene a bien expliqué qu'elle avait trois enfants dont une avec des besoins particuliers, si elle doit passer une heure chaque soir avec chaque enfant, ça fait 3h de devoirs par jour pour elle. Et entre temps, il y a les RDV médicaux à caser (pas seulement pour Lene : moi en ce moment je suis en train de m'éclater à essayer de caser les RDV ophtalmo, dentiste et graphothérapeute du grand, eh ben c'est le casse tête), les activités (oui on peut considérer que la vie d'un adolescent peut ne pas se résumer à faire des exos de maths), et tout simplement le temps de travail des parents. Pour une habitante de l'IdF, je suis relativement privilégiée puisque je finis au maximum à 17h45, ce qui fait que je suis chez moi vers 18h15 dernier délai. Mais beaucoup de Franciliens quittent le travail à 18h et sont de retour chez eux à 19h. Et à 19h, le gosse n'a pas mangé, il y a à faire tout le travail de maison, gérer les plus petits etc. Alors quoi ? "vous n'aviez qu'à faire qu'un seul enfant si vous n'êtes pas capable de faire mieux ?". Certes. Mais non en fait. Donc, eh bien, on est bien obligés de faire confiance et de demander au gosse d'être un peu autonome. Ce n'est pas qu'on s'en fiche, c'est qu'on ne peut pas faire autrement, en fait.
Mais non, un collégien de 6eme ne doit pas être autonome dans la gestion de ses devoirs. Sur une classe de 30, j’en ai peut être 3 qui le sont. C’est d’ailleurs la 1ere chose que je rappelle aux parents en 6eme : faut suivre, car ils ne sont pas autonomes. Or, beaucoup de parents considèrent que, maintenant qu’il est au collège, leur enfant est assez grand pour se débrouiller. Mais non. Donc oui, c’est compliqué quand les parents rentrent tard. C’est aussi forcément conflictuel quand le gamin n’est pas scolaire et/ou cumule les difficultés d’apprentissage. Quelles solutions? Devoirs faits? Peut-etre, en partie. Faut voir comment le dispositif est mis en place (si c’est dans des groupes de 20, c’est pas la peine).
Je suis absolument en désaccord avec ce que tu écris. Un collégien devrait être autonome pour faire ses devoirs, et la participation de la famille se limiter à vérifier qu'il prend un temps pour les faire et qu'il est assidu. Je veux bien qu'il y ait besoin d'un peu d'aide à l'organisation au début et qu'il soit parfois nécessaire de faire réciter une poésie ou une leçon mais pas plus. Si tu sorts de cette conception, c'est la famille et non plus l'élève dont tu évalues le travail.
- IslaneNiveau 10
Je n'ai pas dit que Roxane correspond à l'exemple cité. Mais ne me dites pas que ces parents n'existent pas.roxanne a écrit:Et encore, je peux le faire. Et on est à 5 minutes à pieds du collège. Mais effectivement, accompagner c'est une chose que tout le monde ne peut pas faire et même ne veut pas faire. Dans l'absolu, un enfant, un collégien doit être autonome dans la gestion de ses devoirs. Dans la réalité, c'est différent.Elaïna a écrit:Islane a écrit:Bonjour,
Après un passage par la case lycée et un retour au niveau collège que je connais bien, je suis vraiment préoccupée par la baisse du niveau, par l'absence de persévérance et de travail personnel des élèves. Mais je suis également préoccupée par les réactions des parents qui au nom de l'autonomie ne mettent jamais le nez dans le travail de leurs enfants ou de ceux qui jugent tout et n'importe quoi en se confortant les uns les autres sur les réseaux sociaux. (...)
Je rebondis car on est précisément dans le cas contraire : c'est Roxanne qui a initié le fil, et elle écrit que justement elle fait travailler son fils, et se montre extrêmement soucieuse du travail donné. Je dois dire d'ailleurs que je n'ai pas la même rigueur qu'elle et que je suis admirative de l'énergie qu'elle y passe.
C'est un peu trop facile de dire "oui mais les parents ne font pas travailler leurs enfants". C'est un chouille plus compliqué. Lene a bien expliqué qu'elle avait trois enfants dont une avec des besoins particuliers, si elle doit passer une heure chaque soir avec chaque enfant, ça fait 3h de devoirs par jour pour elle. Et entre temps, il y a les RDV médicaux à caser (pas seulement pour Lene : moi en ce moment je suis en train de m'éclater à essayer de caser les RDV ophtalmo, dentiste et graphothérapeute du grand, eh ben c'est le casse tête), les activités (oui on peut considérer que la vie d'un adolescent peut ne pas se résumer à faire des exos de maths), et tout simplement le temps de travail des parents. Pour une habitante de l'IdF, je suis relativement privilégiée puisque je finis au maximum à 17h45, ce qui fait que je suis chez moi vers 18h15 dernier délai. Mais beaucoup de Franciliens quittent le travail à 18h et sont de retour chez eux à 19h. Et à 19h, le gosse n'a pas mangé, il y a à faire tout le travail de maison, gérer les plus petits etc. Alors quoi ? "vous n'aviez qu'à faire qu'un seul enfant si vous n'êtes pas capable de faire mieux ?". Certes. Mais non en fait. Donc, eh bien, on est bien obligés de faire confiance et de demander au gosse d'être un peu autonome. Ce n'est pas qu'on s'en fiche, c'est qu'on ne peut pas faire autrement, en fait.
Faire le suivi des devoirs, personne n'a dit que c'était facile. Les horaires compliqués, je connais aussi. Mes parents travaillaient tous les deux dans la grande distribution et ne rentraient jamais avant 20h- 20h30. Ça ne les empêchait pas de vérifier que nos exercices étaient faits et que les leçons étaient sues. Pourtant ma mère n'a qu'un niveau certificat d'études. TZR, j'étais moi-même parfois envoyé hors zone et finir mon travail à 1h du mat ou plus parce qu'en rentrant, tard, je m'occupais de mes enfants, je connais aussi. Je précise simplement que ces réalités ne sont pas de la science fiction pour moi.
Je comprends bien la situation de Roxane qui n'a rien d'évident. Cela soulève la difficulté d'avoir un accompagnement humain, efficace et correct pour les enfants à besoin particulier. Mon message n'est absolument pas dans le jugement. Je dis seulement que le travail personnel est à mon sens une étape nécessaire pour un élève.
La vie est faite de cas particuliers, je ne suis pas là pour polémiquer mais pour échanger.
- kiwiGuide spirituel
Prezbo a écrit:kiwi a écrit:roxanne a écrit:Et encore, je peux le faire. Et on est à 5 minutes à pieds du collège. Mais effectivement, accompagner c'est une chose que tout le monde ne peut pas faire et même ne veut pas faire. Dans l'absolu, un enfant, un collégien doit être autonome dans la gestion de ses devoirs. Dans la réalité, c'est différent.Elaïna a écrit:
Je rebondis car on est précisément dans le cas contraire : c'est Roxanne qui a initié le fil, et elle écrit que justement elle fait travailler son fils, et se montre extrêmement soucieuse du travail donné. Je dois dire d'ailleurs que je n'ai pas la même rigueur qu'elle et que je suis admirative de l'énergie qu'elle y passe.
C'est un peu trop facile de dire "oui mais les parents ne font pas travailler leurs enfants". C'est un chouille plus compliqué. Lene a bien expliqué qu'elle avait trois enfants dont une avec des besoins particuliers, si elle doit passer une heure chaque soir avec chaque enfant, ça fait 3h de devoirs par jour pour elle. Et entre temps, il y a les RDV médicaux à caser (pas seulement pour Lene : moi en ce moment je suis en train de m'éclater à essayer de caser les RDV ophtalmo, dentiste et graphothérapeute du grand, eh ben c'est le casse tête), les activités (oui on peut considérer que la vie d'un adolescent peut ne pas se résumer à faire des exos de maths), et tout simplement le temps de travail des parents. Pour une habitante de l'IdF, je suis relativement privilégiée puisque je finis au maximum à 17h45, ce qui fait que je suis chez moi vers 18h15 dernier délai. Mais beaucoup de Franciliens quittent le travail à 18h et sont de retour chez eux à 19h. Et à 19h, le gosse n'a pas mangé, il y a à faire tout le travail de maison, gérer les plus petits etc. Alors quoi ? "vous n'aviez qu'à faire qu'un seul enfant si vous n'êtes pas capable de faire mieux ?". Certes. Mais non en fait. Donc, eh bien, on est bien obligés de faire confiance et de demander au gosse d'être un peu autonome. Ce n'est pas qu'on s'en fiche, c'est qu'on ne peut pas faire autrement, en fait.
Mais non, un collégien de 6eme ne doit pas être autonome dans la gestion de ses devoirs. Sur une classe de 30, j’en ai peut être 3 qui le sont. C’est d’ailleurs la 1ere chose que je rappelle aux parents en 6eme : faut suivre, car ils ne sont pas autonomes. Or, beaucoup de parents considèrent que, maintenant qu’il est au collège, leur enfant est assez grand pour se débrouiller. Mais non. Donc oui, c’est compliqué quand les parents rentrent tard. C’est aussi forcément conflictuel quand le gamin n’est pas scolaire et/ou cumule les difficultés d’apprentissage. Quelles solutions? Devoirs faits? Peut-etre, en partie. Faut voir comment le dispositif est mis en place (si c’est dans des groupes de 20, c’est pas la peine).
Je suis absolument en désaccord avec ce que tu écris. Un collégien devrait être autonome pour faire ses devoirs, et la participation de la famille se limiter à vérifier qu'il prend un temps pour les faire et qu'il est assidu. Je veux bien qu'il y ait besoin d'un peu d'aide à l'organisation au début et qu'il soit parfois nécessaire de faire réciter une poésie ou une leçon mais pas plus. Si tu sorts de cette conception, c'est la famille et non plus l'élève dont tu évalues le travail.
Mais je n’ai jamais évoqué autre chose dans mes propos que tu cites. Les parents doivent vérifier que les exercices sont faits sérieusement, vérifier que les leçons sont sues ou la poésie apprise, et aussi aider l’enfant à planifier son travail. Faire à la place, il ne me semble pas avoir écrit ça... Pourtant, l’expérience me prouve qu’un nombre non négligeable de parents considèrent qu’une fois au collège, c’est terminé.
Édit : je viens de relire, je ne vois absolument pas Prezbo où tu as pu en déduire dans le passage cité que j’évoquais une implication autre des familles. Nous sommes donc absolument d’accord.
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