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- AlgernonNiveau 6
Bonjour Hirondelle,
J'espère que tu as pu trouver des réponses.
N'étant pas multiple moi-même (ou alors je ne le sais pas encore) il est difficile de t'aider pleinement.
Pour ce quiest du regard extérieur, je dirai que la voix change vraiment beaucoup, la posture aussi, surtout dans l'enseignement : ce sont des outils de travail fondamentaux.
D'ailleurs, la voix et la posture sont à travailler pour tous les professeurs.
Etant moi aussi neuroathypique (TSA), je trouve que l'important est de "choisir ses combats" : on n'a pas l'énergie pour tout.
Je me permets donc de te recommander de commencer par ce qui est le plus simple pour toi.
Si c'est de préparer ta tenue à l'avance pour éviter les changements trop radicaux, fais ça.
Pour la voix, peut-être qu'un orthophoniste peut t'aider ?
En ce qui concerne le fait d'en parler aux collègues, j'ai le sentiment, comme ça a été dit plus haut, que les personnes malveillantes le seront, au courant pour ton TDI ou pas.
Pour les autres, ça aura au moins le mérite de les renseigner sur la réalité (voire l'existence) d'un trouble.
Tu as pu le voir par toi-même, les collègues ici étaient au début dans l'incompréhension, puis dans une forme de curiosité saine pour mieux comprendre.
En ce qui me concerne, quand quelqu'un change brusquement d'attitude, je pense soit "Mais, qu'est-ce que j'ai fait de mal?" soit "Mais qu'est-ce qui lui est arrivé?".
Bien sûr, c'est à toi de décider si tu veux le dire ou pas aux collègues.
A mon sens, cependant, mieux vaut en parler, pour les raisons énoncées plus haut.
J'espère que tu as pu trouver des réponses.
N'étant pas multiple moi-même (ou alors je ne le sais pas encore) il est difficile de t'aider pleinement.
Pour ce quiest du regard extérieur, je dirai que la voix change vraiment beaucoup, la posture aussi, surtout dans l'enseignement : ce sont des outils de travail fondamentaux.
D'ailleurs, la voix et la posture sont à travailler pour tous les professeurs.
Etant moi aussi neuroathypique (TSA), je trouve que l'important est de "choisir ses combats" : on n'a pas l'énergie pour tout.
Je me permets donc de te recommander de commencer par ce qui est le plus simple pour toi.
Si c'est de préparer ta tenue à l'avance pour éviter les changements trop radicaux, fais ça.
Pour la voix, peut-être qu'un orthophoniste peut t'aider ?
En ce qui concerne le fait d'en parler aux collègues, j'ai le sentiment, comme ça a été dit plus haut, que les personnes malveillantes le seront, au courant pour ton TDI ou pas.
Pour les autres, ça aura au moins le mérite de les renseigner sur la réalité (voire l'existence) d'un trouble.
Tu as pu le voir par toi-même, les collègues ici étaient au début dans l'incompréhension, puis dans une forme de curiosité saine pour mieux comprendre.
En ce qui me concerne, quand quelqu'un change brusquement d'attitude, je pense soit "Mais, qu'est-ce que j'ai fait de mal?" soit "Mais qu'est-ce qui lui est arrivé?".
Bien sûr, c'est à toi de décider si tu veux le dire ou pas aux collègues.
A mon sens, cependant, mieux vaut en parler, pour les raisons énoncées plus haut.
- HirondelleNiveau 8
Bonjour. Merci de votre retour.
En effet, avec le recul, je me dis qu'on a bien fait d'en parler, également pour des raisons politiques.
Nous sommes plusieurs militants antivalidistes dans le système donc "cacher" notre handicap, cela aurait aussi été contraire à nos valeurs.
Je suis contente d'avoir avoir ce fil, même si nous n'avons pas eu les retours attendus au départ. Cela nous a permis d'avoir d'autres éclairages et de nous rassurer.
Comme vous dites, il faut choisir ses combats et nous avons encore du temps pour choisir nos priorités.
En effet, avec le recul, je me dis qu'on a bien fait d'en parler, également pour des raisons politiques.
Nous sommes plusieurs militants antivalidistes dans le système donc "cacher" notre handicap, cela aurait aussi été contraire à nos valeurs.
Je suis contente d'avoir avoir ce fil, même si nous n'avons pas eu les retours attendus au départ. Cela nous a permis d'avoir d'autres éclairages et de nous rassurer.
Comme vous dites, il faut choisir ses combats et nous avons encore du temps pour choisir nos priorités.
- Cléopatra2Guide spirituel
Hirondelle a écrit:Ceux des collègues qui devaient le savoir l'ont su, ainsi que la direction. Cela s'est très bien passé. Mais avec d'autres, cela s'est vraiment mal passé (harcèlement entre autres). Aussi, il faut qu'on renforce le masking.
Malheureusement, les professeurs sont des gens comme les autres et le validisme est très présent dans la société quels que soient les corps de métier.
Et je ne comprends pas bien pourquoi il faudrait savoir que quelqu'un a un trouble pour "être plus patient". Ne peut-on pas appliquer cette "patience" à tout le monde ?
Justement : on note tout, tout le temps, à l'écrit. On négocie et on différencie en permanence. Et ca marche à peu près, avec beaucoup de fatigue. Quand d'autres revenus le permettront, cela finira surement en mi-temps.
Désolée je réponds tardivement à ta réponse à ma question. En fait non, les personnes qui me sont antipathiques ou dont je n'aime pas les réactions m'agacent vite. Donc je ne fais aucun effort en dehors de la politesse de base. Je vais même les éviter si je peux. Or parfois, cette antipathie est créée par un handicap "invisible" qui provoque des réactions de rejet chez les autres à l'insu de la personne.
La collègue dont je parle intervenait dans les conversations, par exemple, riait fort à contre sens ou nous parlait de choses ultra intimes sans qu'on soit proches etc. Cela énervait beaucoup de monde et provoquait du rejet (pas méchant, mais les personnes ne lui parlaient pas en dehors de bonjour et s'éloignaient très vite, faisaient tout pour ne pas être bloqués avec elle, aucun harcèlement ou méchanceté). Elle était en décalage avec les élèves aussi, ce qui les faisait bien marrer, ils en profitaient un peu.
Bref, je n'ai pas de patience avec les gens que je n'apprécie pas, mais je peux être plus patiente avec quelqu'un qui a un handicap. Mais si je la trouve trop bizarre, j'avoue que je ne me forcerai pas à aller plus loin que la stricte relation professionnelle.
- *Ombre*Grand sage
Pardon, Hirondelle, de dire les choses aussi crûment, mais je trouve tes messages inquiétants. Tu dis que tu n'as pas de suivi psy. Qui a posé ton diagnostic ? Cette personne t'a laissé repartir comme ça, et reprendre un travail tout de même réputé usant psychiquement, devant des enfants qui plus est, sans aucun suivi ?
Comment être certain que tu ne te mets pas en danger ?
Comment être certain que tu ne te mets pas en danger ?
- Une passanteEsprit éclairé
En lisant ce fil, je me demande surtout comment cela peut se passer avec les élèves (ce qui est quand même davantage au cœur du métier qu'avec les collègues).
En sachant qu'enseigner nécessite d'avoir une bonne mémoire pour le suivi des élèves d'un cours à l'autre, que les élèves ont besoin de repères stables pour que s'établisse une relation pédagogique de confiance, j'ai du mal à voir comment les cours peuvent se passer. Mais tant mieux si cela ne pose aucun problème.
En sachant qu'enseigner nécessite d'avoir une bonne mémoire pour le suivi des élèves d'un cours à l'autre, que les élèves ont besoin de repères stables pour que s'établisse une relation pédagogique de confiance, j'ai du mal à voir comment les cours peuvent se passer. Mais tant mieux si cela ne pose aucun problème.
- HirondelleNiveau 8
*Ombre* a écrit:Pardon, Hirondelle, de dire les choses aussi crûment, mais je trouve tes messages inquiétants. Tu dis que tu n'as pas de suivi psy. Qui a posé ton diagnostic ? Cette personne t'a laissé repartir comme ça, et reprendre un travail tout de même réputé usant psychiquement, devant des enfants qui plus est, sans aucun suivi ?
Comment être certain que tu ne te mets pas en danger ?
On s'est mal compris.
J'ai été diagnostiquée il y a quelques années et j'ai un suivi psy depuis encore plus longtemps. On a eu un long arrêt maladie intial pour s'organiser et digérer tout ca. C'est au retour que la direction a été mise au courant des raisons de notre si long arrêt.
Ce qu'il s'est passé c'est qu'on a parlé au collège de ce qui impactait le travail (amnésies notamment) et que pour le reste (alters, ptsd, monde intérieur etc.), je n'en ai parlé qu'à mes amis, qui se trouvent être aussi certains mes collègues. Malheureusement, les rumeurs ont enflé et cela a entrainé un harcèlement par certains autres collègues qui ne nous appréciaient pas par ailleurs et qui ont déterminé qu'on était "dangereux" sans même venir nous en parler ou nous poser la question. On a toujours joué la carte de la pédagogie et cela s'est retourné contre nous.
Une passante a écrit:En lisant ce fil, je me demande surtout comment cela peut se passer avec les élèves (ce qui est quand même davantage au cœur du métier qu'avec les collègues).
En sachant qu'enseigner nécessite d'avoir une bonne mémoire pour le suivi des élèves d'un cours à l'autre, que les élèves ont besoin de repères stables pour que s'établisse une relation pédagogique de confiance, j'ai du mal à voir comment les cours peuvent se passer. Mais tant mieux si cela ne pose aucun problème.
En fait, c'est assez simple à expliquer quand on connait le fonctionnement du trouble.
Un alter est, basiquement, une part fonctionnelle. C'est-à-dire que le cerveau le crée pour faire face à un problème, une situation ou un souvenir traumatique.
Lorsque tout fonctionne correctement (un bon suivi, une bonne communication), l'alter qui intervient est celui qui est "approprié" pour cette fonction.
Par exemple, un alter (mettons qu'il s'appelle A) qui sert à travailler va être présent au travail, va pouvoir gérer le travail et s'épanouir globalement dans ce rôle car c'est lui qui a les compétences, les goûts, les connaissances etc. Il sera le seul à aller au travail et donc, dans le cas qui nous intéresse, le seul que les collègues, les élèves, les parents, connaitront. Par contre, lorsqu'il s'agira par exemple d'un diner de famille, cela va faire plutôt intervenir un alter "social" (mettons qu'il s'appelle B), c'est-à-dire, qui sert à discuter, qui prend plaisir à nouer des relations etc.
Le milieu professionnel ne connaitra donc que "A" et n'aura surement jamais entendu parler de "B" et inversement.
Néanmoins, ce mécanisme a parfois des ratés. Il peut arriver qu'un déclencheur imprévu fasse venir l'alter qui n'est pas préparé à une situation (par exemple, une musique qui fait venir un alter traumatisé, un souvenir qui remonte etc.). Dans ce cas, l'alter va opérer un masking, c'est-à-dire qu'il va faire comme s'il était l'alter prévu pour cette tâche, le temps que la bonne personne soit disponible. En parallèle, il va essayer de faire revenir "la bonne personne" (cela se fait par des techniques de visualisation mentale, des techniques d'ancrage et du mapping, c'est quelque chose qui s'apprend auprès des autres patients et en thérapies).
On a donc un entrainement thérapeutique spécifique pour :
- Gérer les moments de flottement où A n'est pas encore là (le matin au réveil par exemple)
- Faire en sorte que B puisse préparer un minimum de choses (photocopies par exemple) avant que "A" ne soit prêt
- Réussir à faire revenir "A" au travail si ce mécanisme se grippe et que B se retrouve là alors que ce n'est pas son rôle (ce qui ne nous arrive plus trop, et souvent pour quelques minutes). Cependant, pendant ces quelques minutes, A n'aura peut-être pas tous les souvenirs de ce que B aura commencé à faire (ou de manière floue, c'est ce qu'on appelle les amnésies).
Donc, par précaution, on note tout ce qu'on fait, tout ce qu'il reste à faire etc. En soi, ce n'est pas si différent dans nos métiers que les entrainements spécifiques aux personnes avec des troubles importants de la mémorisation.
On a la chance d'avoir la possibilité de beaucoup ritualiser nos heures de cours avec les collégiens et les routines, ca aide. Savoir que les élèves vont se ranger, rentrer un par un, s'asseoir, ouvrir leurs cahiers, noter le titre, résumer le cours d'avant etc., ca donne une stabilité rassurante. Avec les lycéens, ca serait surement un peu trop "scolaire".
Est-ce que cela vous parait plus précis comme explication ?
- *Ombre*Grand sage
Merci de ta réponse, Hirondelle. Je suis rassurée de savoir que tu es suivie, car d'après ce que je lis, aucune réponse sur ce fil ne pourra remplacer ce soin. On ne joue pas dans la catégorie des petits bobos, là. J'imagine à quel point ce doit être compliqué, car tu as droit, comme tout le monde, au secret médical (et il est scandaleux que celui-ci ait été rompu) et en même temps, comme Cléopatra, je conçois que certains collègues puissent se poser des questions : des explications pesées devraient, idéalement, appeler la compréhension, mais manifestement, on est parfois loin du compte.
Bon courage à toi.
Bon courage à toi.
- HirondelleNiveau 8
Merci.
C'est dommage parce que maintenant on a beaucoup perdu dans la relation de confiance avec les collègues.
Ca a beaucoup entaché notre vision de la solidarité dans la profession.
On travaille dessus mais ca a fait une désillusion.
Disons que c'est dommage de pouvoir mieux discuter de cela et faire de la pédagogie avec des collègues "virtuels", qui semblent plutôt dans une curiosité bienveillante alors que ce n'est pas le cas avec nos collègues qu'on cotoie réellement tous les jours.
On a proposé de répondre aux questions, ils ont préféré se faire leur propre idée dans leur coin, ca nous a porté préjudice. C'est triste parce qu'on pensait un peu naïvement qu'en étant dans un milieu culturellement ouvert, cela se passerait bien mais en fait... non. On a beaucoup revu notre image de la profession après ca.
C'est dommage parce que maintenant on a beaucoup perdu dans la relation de confiance avec les collègues.
Ca a beaucoup entaché notre vision de la solidarité dans la profession.
On travaille dessus mais ca a fait une désillusion.
Disons que c'est dommage de pouvoir mieux discuter de cela et faire de la pédagogie avec des collègues "virtuels", qui semblent plutôt dans une curiosité bienveillante alors que ce n'est pas le cas avec nos collègues qu'on cotoie réellement tous les jours.
On a proposé de répondre aux questions, ils ont préféré se faire leur propre idée dans leur coin, ca nous a porté préjudice. C'est triste parce qu'on pensait un peu naïvement qu'en étant dans un milieu culturellement ouvert, cela se passerait bien mais en fait... non. On a beaucoup revu notre image de la profession après ca.
- AthelNiveau 1
Merci @Hirondelle pour ton explication détaillée de comment le quotidien se passe pour vous, c'est beaucoup plus clair pour moi et j'ai l'impression de comprendre un peu mieux vos problématiques.
Je suis contente de voir que vous arrivez à vous organiser rapidement même quand l'alter qui travaille n'est pas là, qu'elle puisse revenir rapidement et que les routines de mise au travail des élèves peuvent aussi vous aider. Vous pouvez les consolider ensemble, et ça aidera à la mise en route. Pareil pour les photocopies, l'allumage de l'ordinateur et de Pronote, les phrases d'accueil et de mise au travail...
Courage en attendant de reprendre ! J'ai des soucis de santé chroniques et je sais combien ça peut être difficiles avec les collègues, les chefs... Le jugement et l'aspect social sont difficiles à gérer et particulièrement pour les troubles psy dont certains ne mesurent pas du tout la difficulté de vivre avec, voire même réagissent comme si ça pouvait être une question de volonté de notre part de se comporter "de façon normale".
Je suis contente de voir que vous arrivez à vous organiser rapidement même quand l'alter qui travaille n'est pas là, qu'elle puisse revenir rapidement et que les routines de mise au travail des élèves peuvent aussi vous aider. Vous pouvez les consolider ensemble, et ça aidera à la mise en route. Pareil pour les photocopies, l'allumage de l'ordinateur et de Pronote, les phrases d'accueil et de mise au travail...
Courage en attendant de reprendre ! J'ai des soucis de santé chroniques et je sais combien ça peut être difficiles avec les collègues, les chefs... Le jugement et l'aspect social sont difficiles à gérer et particulièrement pour les troubles psy dont certains ne mesurent pas du tout la difficulté de vivre avec, voire même réagissent comme si ça pouvait être une question de volonté de notre part de se comporter "de façon normale".
- HirondelleNiveau 8
Merci du soutien
J'espère que votre santé n'ira pas plus mal ...
J'espère que votre santé n'ira pas plus mal ...
- PonocratesExpert spécialisé
Moi de même et je vous remercie vraiment Hirondelle, pour votre témoignage qui nous permet d'appréhender cette pathologie "de l'intérieur". Comme dans le cas de Marcelle Duchamp, cela permet de mieux comprendre la réalité d'une forme de handicap. C'est plus facile, en ligne, parce que même si des amitiés peuvent se créer, la charge émotionnelle n'est pas la même qu'avec une personne que l'on côtoie tous les jours. Je vous souhaite d'arriver à trouver un nouvel équilibre -en particulier avec l'alter persécuteur que vous évoquiez dans les premiers messages.
_________________
"If you think education is too expensive, try ignorance ! "
"As-tu donc oublié que ton libérateur,
C'est le livre ? "
- HirondelleNiveau 8
Ca a été utile aussi pour le groupe ce témoignage parce que, pour en revenir à nos premiers messages, on a pu amorcer un dialogue avec lui sur ce sujet.
- PunkyNiveau 9
Je lis ce fil avec attention et je suis vraiment contente que tu aies pu y trouver de l'aide. Pour avoir la réputation d'être étrange ce qui est dû à un handicap invisible je comprends tes difficultés. Bon courage à toi.
- PunkyNiveau 9
Pour ma part, je sais que je mets certains collègues mal à l'aise mais d'autres m'apprécient. J'arrive à gérer les conversations avec un ou deux interlocuteurs. Au delà cela devient difficile. J'évite donc la salle des profs dès que possible. On me trouve étrange mais pas désagréable me semble t il. Mais cela reste un effort important pour moi. Merci d'avoir posé la question.
- HirondelleNiveau 8
Ici, notre alter de travail a besoin de "parler boulot" pour s'ancrer donc bon, on peut pas trop se permettre de plus y aller. Surtout que les collègues ne comprendraient pas.
- PunkyNiveau 9
Dans ce cas en effet ce n'est pas possible. Le plus important me semble de ne pas changer trop souvent d'attitude.
- HirondelleNiveau 8
Certains collègues ont dit à ma remplaçante de ne pas se faire de souci et de préparer des cours pour toute l'année. Ils sous entendent que je suis "trop handicapé" donc "on sait jamais". Du coup ma motivation pour l'entraînement thérapeutique est en berne
- PunkyNiveau 9
Ta réaction est parfaitement compréhensible. Mais si certains de tes collègues sont peu empathiques et ont l'esprit quelque peu étroit, il faut essayer de passer outre. Certains collègues seront beaucoup plus ouverts ! Et apprécieront tes efforts. Quand penses tu reprendre ? Tu l'as déjà dit mais j'avoue avoir oublié.
- nonoHabitué du forum
Bonjour Hirondelle,Hirondelle a écrit:Certains collègues ont dit à ma remplaçante de ne pas se faire de souci et de préparer des cours pour toute l'année. Ils sous entendent que je suis "trop handicapé" donc "on sait jamais". Du coup ma motivation pour l'entraînement thérapeutique est en berne
Essaie de ne pas prendre en compte les propos de certains collègues. Continue sereinement ton entrainement thérapeutique, c'est le plus important. Ce qui se passe ou ce qui se dit dans ton établissement n'est pas important. Tu ne peux pas le contrôler, c'est ainsi et c'est très bien.
A une période de ma vie, j'ai été absente plusieurs mois. Je craignais d'être rejetée par les élèves, les collègues à mon retour. Je craignais que l'on dise que mon remplaçant était formidable et que je n'étais pas à la hauteur...Cela n'a pas été facile pendant quelques semaines puis, peu à peu, en ne doutant plus de "ma place", en travaillant avec détermination et sérieux, tout est rentré dans l'ordre.
Et ce sont les élèves qui m'ont aidée. Leur retour sur mon travail m'a permis d'ôter les doutes.
Essaie de te concentrer sur ton mieux-être uniquement pour pouvoir revenir renforcée.
Bon courage !
_________________
Prof en LP
- HirondelleNiveau 8
Merci de votre soutien. Il nous reste encore quelques mois.
- RendashBon génie
Merci pour les explications et les ressources, Hirondelle.
_________________
"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
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