- lene75Prophète
Clecle78 a écrit:J'avoue qu'en presque 40 ans je n'ai jamais rencontré de tels collègues et j'ai suivi au minimum 3 formations par an. J'ai sûrement eu de la chance, faut croire. Par contre quelques stages nuls ça m'est arrivé, forcément et là j'ai du mal à rester concentrée. D'autre part quand on force les gens à participer sur leurs congés ou leur temps libre faut pas s'étonner que les gens n'adhèrent pas ou fassent semblant.Jenny a écrit:Les collègues mal élevés en formation, qui dérangent ceux qui souhaitent la suivre, ça existe aussi.
+1
- LagomorpheFidèle du forum
La première des grossièretés me semble plutôt être du côté de l'institution, qui se permet d'imposer des formations aux professionnels de la formation que nous sommes et qui 1) n'ont rien demandé et 2) savent parfaitement de quelle formation ils ont besoin. Cette infantilisation systématique des enseignants est une humiliation d'une très lourde grossièreté.
Pour celles et ceux qui se compromettent, pour leur intérêt personnel, à contribuer à cette humiliation, je n'éprouve aucune forme de respect. Si en plus ils se permettent de "cafter" à la hiérarchie, ou pire à ne pas valider ma présence pourtant effective (faux en écriture publique), alors ils entrent dans la catégorie des ennemis, ou des traîtres, face auxquels je ne me priverai pas de tout faire pour leur faire amèrement regretter d'avoir choisi le camp adverse. Ce délire de formation imposée pendant les vacances ne devrait même pas exister si les formateurs avaient l'once de moralité suffisante pour refuser d'y contribuer.
En revanche, pourrir une formation facultative à laquelle on s'est volontairement inscrit, je ne comprends effectivement pas l'objectif. Ça m'est arrivé d'être déçu par un contenu bien loin de ce qui était annoncé, bah je fais autre chose sans déranger personne.
Pour celles et ceux qui se compromettent, pour leur intérêt personnel, à contribuer à cette humiliation, je n'éprouve aucune forme de respect. Si en plus ils se permettent de "cafter" à la hiérarchie, ou pire à ne pas valider ma présence pourtant effective (faux en écriture publique), alors ils entrent dans la catégorie des ennemis, ou des traîtres, face auxquels je ne me priverai pas de tout faire pour leur faire amèrement regretter d'avoir choisi le camp adverse. Ce délire de formation imposée pendant les vacances ne devrait même pas exister si les formateurs avaient l'once de moralité suffisante pour refuser d'y contribuer.
En revanche, pourrir une formation facultative à laquelle on s'est volontairement inscrit, je ne comprends effectivement pas l'objectif. Ça m'est arrivé d'être déçu par un contenu bien loin de ce qui était annoncé, bah je fais autre chose sans déranger personne.
- JennyMédiateur
Clecle78 a écrit:J'avoue qu'en presque 40 ans je n'ai jamais rencontré de tels collègues et j'ai suivi au minimum 3 formations par an. J'ai sûrement eu de la chance, faut croire. Par contre quelques stages nuls ça m'est arrivé, forcément et là j'ai du mal à rester concentrée. D'autre part quand on force les gens à participer sur leurs congés ou leur temps libre faut pas s'étonner que les gens n'adhèrent pas ou fassent semblant.Jenny a écrit:Les collègues mal élevés en formation, qui dérangent ceux qui souhaitent la suivre, ça existe aussi.
Je ne dis pas que ça arrive tout le temps, mais j'ai le souvenir d'avoir été dérangée sur un stage de qualité par des collègues juste derrière moi qui ricanaient, se racontait les derniers potins et ont fini par partir à la pause. Je suppose que le but était de louper une journée de cours. (Stage facultatif, je précise ).
Lagomorphe : Je n'ai pas le souvenir d'avoir été convoquée à un stage obligatoire depuis mon année de T1. C'est fréquent ?
- mathmaxExpert spécialisé
Moi je crois que j’expliquerais aux formateurs, très courtoisement, que j’ai été convoquée sur une demi-journée que je consacre depuis le début de l’année à corriger des copies/préparer ou améliorer un cours. Qu’il n’y a aucune raison que je perde de l’argent pour pouvoir effectuer ce travail. Que mes élèves n’ont aucune raison d’avoir leurs copies en retard/un cours bâclé. Qu’il n’y a aucune raison que je me prive de sommeil pour accomplir mes tâches malgré cette convocation. Et qu’en conséquence, sans perturber leurs activités et en toute discrétion je vais corriger/préparer mon cours. Mais qu’auparavant je serais intéressée d’entendre leurs motivations à assurer des formations dans ces conditions, puisqu’ils sont certainement informés du caractère obligatoire de notre présence et du fait que les convocations sont établies de manière à augmenter notre charge de travail sans compensation financière.
_________________
« Les machines un jour pourront résoudre tous les problèmes, mais jamais aucune d'entre elles ne pourra en poser un ! »
Albert Einstein
- JennyMédiateur
Mais ces formations pendant les vacances ne sont pas obligatoires.
- BaldredSage
lene75 a écrit:Vieux_Mongol a écrit:Clecle78 a écrit:Si tu signes, tu es présent. Le formateur n'a rien à dire sauf à se plaindre à qui de droit.Vieux_Mongol a écrit:
Bof, ce qui remontera c'est qu'il y avait bien des stagiaires.
Et sinon si le formateur s'énerve il lui suffit de ne pas valider la présence.
A l'époque où je faisais ce genre de chose il m'est arrivé de demander à la personne de choisir, rester et suivre ou partir. Il y a une limite à la grossièreté. Et effectivement signaler au chef d'établissement et au prescripteur. Je n'ai absolument aucun état d'âme là-dessus. Personnellement si je décide de ne pas participer je ne viens pas ou je fais grève mais sûrement pas ça.
La première grossièreté, c'est celle des formateurs qui acceptent d'animer des formations pendant les vacances, avec les risques que ça fait courir à moyen terme sur les conditions de travail de toute une profession. On ne peut pas s'attendre à être respecté quand on ne respecte soi-même rien. Faire grève ? Il faudrait donc perdre de l'argent pour que les formateurs, eux, puissent s'engraisser bien peinards en n'ayant que des béni oui oui face à eux ? Même remarque quand la formation est nulle, type "mise en activité, j'encaisse sans avoir rien préparé, à vous de faire mon boulot gratos".
Quelques précisions pour ne pas trop généraliser à partir de mauvaises expériences et ne pas se tromper de cible :
— Il existe depuis longtemps des formations pendant les vacances qui ne posent problème à personne, ce qu'on pourrait appeler les formations qualifiantes (préparation aux concours, certifications)
— Un formateur ne s'engraisse pas. Le temps de préparation de la formation n'est évidemment pas rémunéré et la plupart du temps elle se fait à 2 formateurs, ce qui, beauté du système, divise la rémunération déjà faible par 2. Si c'était si peinard que ça, pourquoi tant de formateurs travaillent quand même en duo ? Si un formateur en activité pouvait indiquer le montant actuel ce serait encore plus clair.
— La "mise en activité" ne rend pas une formation nulle, je connais des formations nulles en Power Point ou en M@gistere. Je serais même très capable d'en faire, c'est beaucoup plus facile que de construire une formation avec mise en activité qui demande un gros travail en amont ET pendant la formation. Le malentendu est que nous confondons formation de type universitaire, nous étions de si brillants étudiants, avec une formation professionnelle qui demande de partager, d'éprouver des gestes ou des compétences professionnelles. Certaines peuvent être nulles, mais elles ne sont pas nulles par définition.
Edit après avoir lu les derniers messages : j'ajoute que je parle de formations volontaires et non imposées, ce qui pratiquement un oxymore
- LagomorpheFidèle du forum
@Jenny : oui, à peu près à chaque réforme (ou réformette de la précédente réforme) chez nous, soit une fois par an. Le rectorat demande généralement au CdE d'inscrire un membre de l'équipe disciplinaire, et hop ordre de mission. Procédé doublement choquant, puisqu'il sous entend que la victime est en plus chargée de retransmettre le contenu à son équipe, alors que ce n'est nullement le boulot pour laquelle elle est payée (bon, en pratique ce genre d'imbécilité se résume par "rien d'intéressant, sauf que pour l'exercice de type x maintenant faudrait plutôt faire y paraît-il" - c'est généralement ça : 3 heures de blabla stérile et mise en activité stupide pour délivrer 1 bribe d'information concrètement utile qui aurait mérité au plus un mail de 2 lignes).
- JennyMédiateur
C'est fou, j'ai l'impression que c'est hyper rare dans ma matière et mon académie.
- Vieux_MongolFidèle du forum
Un formateur s'engraisse à 42 euros brut de l'heure. Effectivement souvent en co-animation donc payé 21 euros. Pour les vacances la somme est portée à 62 euros. Le risque d'athérome est donc très limité.Baldred a écrit:lene75 a écrit:Vieux_Mongol a écrit:Clecle78 a écrit:
Si tu signes, tu es présent. Le formateur n'a rien à dire sauf à se plaindre à qui de droit.
A l'époque où je faisais ce genre de chose il m'est arrivé de demander à la personne de choisir, rester et suivre ou partir. Il y a une limite à la grossièreté. Et effectivement signaler au chef d'établissement et au prescripteur. Je n'ai absolument aucun état d'âme là-dessus. Personnellement si je décide de ne pas participer je ne viens pas ou je fais grève mais sûrement pas ça.
La première grossièreté, c'est celle des formateurs qui acceptent d'animer des formations pendant les vacances, avec les risques que ça fait courir à moyen terme sur les conditions de travail de toute une profession. On ne peut pas s'attendre à être respecté quand on ne respecte soi-même rien. Faire grève ? Il faudrait donc perdre de l'argent pour que les formateurs, eux, puissent s'engraisser bien peinards en n'ayant que des béni oui oui face à eux ? Même remarque quand la formation est nulle, type "mise en activité, j'encaisse sans avoir rien préparé, à vous de faire mon boulot gratos".
Quelques précisions pour ne pas trop généraliser à partir de mauvaises expériences et ne pas se tromper de cible :
— Il existe depuis longtemps des formations pendant les vacances qui ne posent problème à personne, ce qu'on pourrait appeler les formations qualifiantes (préparation aux concours, certifications)
— Un formateur ne s'engraisse pas. Le temps de préparation de la formation n'est évidemment pas rémunéré et la plupart du temps elle se fait à 2 formateurs, ce qui, beauté du système, divise la rémunération déjà faible par 2. Si c'était si peinard que ça, pourquoi tant de formateurs travaillent quand même en duo ? Si un formateur en activité pouvait indiquer le montant actuel ce serait encore plus clair.
— La "mise en activité" ne rend pas une formation nulle, je connais des formations nulles en Power Point ou en M@gistere. Je serais même très capable d'en faire, c'est beaucoup plus facile que de construire une formation avec mise en activité qui demande un gros travail en amont ET pendant la formation. Le malentendu est que nous confondons formation de type universitaire, nous étions de si brillants étudiants, avec une formation professionnelle qui demande de partager, d'éprouver des gestes ou des compétences professionnelles. Certaines peuvent être nulles, mais elles ne sont pas nulles par définition.
Edit après avoir lu les derniers messages : j'ajoute que je parle de formations volontaires et non imposées, ce qui pratiquement un oxymore
- JennyMédiateur
Autant prendre des HSA.
C'est scandaleux ce tarif, comme souvent dans l'EN.
C'est scandaleux ce tarif, comme souvent dans l'EN.
- valleExpert spécialisé
Ici, ça a commencé il y a 2 ans. Dans ma matière, on a presque tous eu 1 ou 2 formations imposées. D'après l'inspection, ce sera de plus en plus courant (l'idée est de former tout le monde dans un bassin puis "monter en compétence", dixit l'IPR, dans la logique des nouveaux parcours de l'EAFC).Jenny a écrit:C'est fou, j'ai l'impression que c'est hyper rare dans ma matière et mon académie.
- Vieux_MongolFidèle du forum
Effectivement.Jenny a écrit:Autant prendre des HSA.
C'est scandaleux ce tarif, comme souvent dans l'EN.
- ElyasEsprit sacré
Vieux_Mongol a écrit:Un formateur s'engraisse à 42 euros brut de l'heure. Effectivement souvent en co-animation donc payé 21 euros. Pour les vacances la somme est portée à 62 euros. Le risque d'athérome est donc très limité.Baldred a écrit:lene75 a écrit:Vieux_Mongol a écrit:
A l'époque où je faisais ce genre de chose il m'est arrivé de demander à la personne de choisir, rester et suivre ou partir. Il y a une limite à la grossièreté. Et effectivement signaler au chef d'établissement et au prescripteur. Je n'ai absolument aucun état d'âme là-dessus. Personnellement si je décide de ne pas participer je ne viens pas ou je fais grève mais sûrement pas ça.
La première grossièreté, c'est celle des formateurs qui acceptent d'animer des formations pendant les vacances, avec les risques que ça fait courir à moyen terme sur les conditions de travail de toute une profession. On ne peut pas s'attendre à être respecté quand on ne respecte soi-même rien. Faire grève ? Il faudrait donc perdre de l'argent pour que les formateurs, eux, puissent s'engraisser bien peinards en n'ayant que des béni oui oui face à eux ? Même remarque quand la formation est nulle, type "mise en activité, j'encaisse sans avoir rien préparé, à vous de faire mon boulot gratos".
Quelques précisions pour ne pas trop généraliser à partir de mauvaises expériences et ne pas se tromper de cible :
— Il existe depuis longtemps des formations pendant les vacances qui ne posent problème à personne, ce qu'on pourrait appeler les formations qualifiantes (préparation aux concours, certifications)
— Un formateur ne s'engraisse pas. Le temps de préparation de la formation n'est évidemment pas rémunéré et la plupart du temps elle se fait à 2 formateurs, ce qui, beauté du système, divise la rémunération déjà faible par 2. Si c'était si peinard que ça, pourquoi tant de formateurs travaillent quand même en duo ? Si un formateur en activité pouvait indiquer le montant actuel ce serait encore plus clair.
— La "mise en activité" ne rend pas une formation nulle, je connais des formations nulles en Power Point ou en M@gistere. Je serais même très capable d'en faire, c'est beaucoup plus facile que de construire une formation avec mise en activité qui demande un gros travail en amont ET pendant la formation. Le malentendu est que nous confondons formation de type universitaire, nous étions de si brillants étudiants, avec une formation professionnelle qui demande de partager, d'éprouver des gestes ou des compétences professionnelles. Certaines peuvent être nulles, mais elles ne sont pas nulles par définition.
Edit après avoir lu les derniers messages : j'ajoute que je parle de formations volontaires et non imposées, ce qui pratiquement un oxymore
On a découvert que le premier degré est payé moins cher, récemment.
- Monsieur PinelNiveau 5
Maju a écrit:Les formateurs risquent d'avoir le choix entre sacrifier des jours de vacances ou sacrifier leurs activités de formation qui, pour certains leur tiennent à cœur, ou représentent une respiration bienvenue dans leurs activites professionnelles.
Et pour autant j'ai très rarement connu de formations intéressantes...
- VivivavaNiveau 10
Lagomorphe a écrit:La première des grossièretés me semble plutôt être du côté de l'institution, qui se permet d'imposer des formations aux professionnels de la formation que nous sommes et qui 1) n'ont rien demandé et 2) savent parfaitement de quelle formation ils ont besoin. Cette infantilisation systématique des enseignants est une humiliation d'une très lourde grossièreté.
Pour celles et ceux qui se compromettent, pour leur intérêt personnel, à contribuer à cette humiliation, je n'éprouve aucune forme de respect. Si en plus ils se permettent de "cafter" à la hiérarchie, ou pire à ne pas valider ma présence pourtant effective (faux en écriture publique), alors ils entrent dans la catégorie des ennemis, ou des traîtres, face auxquels je ne me priverai pas de tout faire pour leur faire amèrement regretter d'avoir choisi le camp adverse. Ce délire de formation imposée pendant les vacances ne devrait même pas exister si les formateurs avaient l'once de moralité suffisante pour refuser d'y contribuer.
En revanche, pourrir une formation facultative à laquelle on s'est volontairement inscrit, je ne comprends effectivement pas l'objectif. Ça m'est arrivé d'être déçu par un contenu bien loin de ce qui était annoncé, bah je fais autre chose sans déranger personne.
Vu que les formations dont je parlais ne sont pas obligatoires et qu’il était précisé avant l’inscription qu’elles se feraient sur le temps de congés, on peut considérer que sont fautives les personnes qui acceptent de proposer la formation sur ce temps-là, autant que les personnes qui acceptent de s’y inscrire pour corriger leurs copies juste parce que c’est 120 euros la journée. Les deux participent à détruire le principe de la formation sur temps scolaire.
Et si ça se trouve, ce sont vraiment des personnes motivées par le stage qui s’y sont inscrites, et qui n’ont pas réfléchi aux conséquences que ça a sur la formation continue.
- henrietteMédiateur
Pareil. Les seules formations obligatoires auxquelles j'ai été convoquée sans rien avoir demandé, depuis 2010 que je suis dans cette académie, ça a été celles lors de la réforme du collège (globalement archi merdiques) et celle sur la Laïcité (extrêmement bien faite, vraiment très intéressante, mais d'après les retours, c'était très variable selon les intervenants).Jenny a écrit:C'est fou, j'ai l'impression que c'est hyper rare dans ma matière et mon académie.
Et sinon je confirme : lorsqu'on intervient à 2 formateurs (et pour les formations numériques par exemple, c'est indispensable) la rémunération tombe à 21 euros bruts. C'est dérisoire en regard du temps passé à la préparation.
_________________
"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- lene75Prophète
Edit : je répondais à Jenny.
Ce ne sont pas que des formations disciplinaires, donc ce n'est pas une question de matières. La plupart des formations obligatoires sont des formations interdisciplinaires, or en 15 ans il m'est arrivé une seule fois d'assister à une formation interdisciplinaire qui ne soit pas nulle de bout en bout, soit en elle-même (cas le plus fréquent), soit parce que pas transposable à la discipline de la personne convoquée de force. Plus haut les collègues parlent de convocation sur leur jour off à une formation laïcité obligatoire. A priori ce n'est pas du disciplinaire. Dans un autre fil on parle du même type de convocation placée le mercredi après-midi.
J'ai déjà réussi à faire annuler des convocations par mes CDE, d'autant que je suis à temps partiel pour soins, donc être convoquée sur mon jour off que je finance de ma poche et devoir annuler des RV pris parfois un an à l'avance, ça se pose là. Autant dire que ça ne met pas dans de bonnes dispositions quand il n'est pas possible d'annuler la convocation.
Ça existe aussi en disciplinaire. L'an dernier je me suis inscrite volontairement à une formation. Pour les places restées vacantes, les IPR ont convoqué d'office. Une de mes collègues était formatrice. Sans surprise son retour a été que ça s'était très bien passé avec les groupes composés de volontaires et assez mal avec les convoqués d'office. La formation était assez inégale, comme souvent : quand on est volontaire on prend le positif et on prend son mal en patience pour le reste, quand on a été forcé on ne voit que le négatif et la perte de temps induite, c'est bien normal.
Ce ne sont pas que des formations disciplinaires, donc ce n'est pas une question de matières. La plupart des formations obligatoires sont des formations interdisciplinaires, or en 15 ans il m'est arrivé une seule fois d'assister à une formation interdisciplinaire qui ne soit pas nulle de bout en bout, soit en elle-même (cas le plus fréquent), soit parce que pas transposable à la discipline de la personne convoquée de force. Plus haut les collègues parlent de convocation sur leur jour off à une formation laïcité obligatoire. A priori ce n'est pas du disciplinaire. Dans un autre fil on parle du même type de convocation placée le mercredi après-midi.
J'ai déjà réussi à faire annuler des convocations par mes CDE, d'autant que je suis à temps partiel pour soins, donc être convoquée sur mon jour off que je finance de ma poche et devoir annuler des RV pris parfois un an à l'avance, ça se pose là. Autant dire que ça ne met pas dans de bonnes dispositions quand il n'est pas possible d'annuler la convocation.
Ça existe aussi en disciplinaire. L'an dernier je me suis inscrite volontairement à une formation. Pour les places restées vacantes, les IPR ont convoqué d'office. Une de mes collègues était formatrice. Sans surprise son retour a été que ça s'était très bien passé avec les groupes composés de volontaires et assez mal avec les convoqués d'office. La formation était assez inégale, comme souvent : quand on est volontaire on prend le positif et on prend son mal en patience pour le reste, quand on a été forcé on ne voit que le négatif et la perte de temps induite, c'est bien normal.
_________________
Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- JennyMédiateur
Lene : Je n'ai jamais été convoquée pour une formation interdisciplinaire en 10 ans, à part pour la laïcité, mais je n'y suis pas allée car j'avais une formation disciplinaire le même jour. Ma CDE m'a laissée choisir entre les deux.
- VivivavaNiveau 10
C’est pour ça que chez moi nous avons invité les collègues à réclamer un max de formations proposées par la DAAC, en diffusant largement le courrier du recteur, car nous avions beaucoup de collègues qui croyaient que nos personnels de direction suivraient des directives différentes.Malavita a écrit:Vivivava a écrit:Formation Lycéens au cinéma sur les 3 académies d’IDF sur le temps scolaire, avec engagement à ce qu’elles restent ainsi sur le temps scolaire, avec un engagement des institutions culturelles.
Discours enflammé des DAAC de Créteil et de Versailles et de l’ACRIF qui rappellent les lettres des recteurs de ces 2 académies (invitant les personnels de direction à ne pas conditionner les sorties au remplacement) et nous invitent à considérer que quand nous sommes en sortie culturelle, nous sommes en face à face pédagogique, c’est juste que ce n’est pas face aux élèves habituel.les.
Par contre signal négatif pour les premières formations sur les vacances : pour certaines sur Versailles, il y avait un trop grand nombre de personnes inscrites. Les formatrices que je connais et qui ont accepté craignaient que ce soient des personnes attirées par l’argent et la possibilité de corriger au chaud leurs copies sur deux journées. J’ai envie de dire que c’est tant pis pour ces formatrices qui n’avaient qu’à pas accepter, même si cela demande du courage, ou des principes.
Ces formations sont des formations disciplinaires ou transversales mais pas en lien avec les DAAC donc cela corrobore ce que nous ont dit les DAAC.
J’ai refusé les formations en fin de journée ou le mercredi après-midi sans qu’on me demande une justification quelconque.
J’ai également entendu que la formation PHARE était hors temps scolaire.
Par ailleurs les syndicats ont obtenu que les stages syndicaux soient sur temps scolaire.
Attention pour Lycéens au cinéma, on nous a bien dit en formation que ce n'était valable que pour cette année. Ce qui est certain, c'est que la DAAC et l'ACRIF et d'autres institutions se battent pour que les formations restent sur le temps scolaire. Par ailleurs, les formations proposées par la DAAC, cette année, n'ont pas autant de demandes que les années précédents. Les inscriptions au fil de l'eau semblent ne pas fonctionner.
- Clecle78Bon génie
Je suis d'accord pour la mise en activité. C'était souvent très formateur. Je me souviens des débuts de l'informatique et d'internet. J'étais bien contente d'apprendre à l'utiliser en stage (période T0 6 dans les années 80 et utilisation de Lykos dans les années 90) et de voir quelles utilisations on pouvait en faire. Et j'ai toujours adoré rencontrer des gens d'autres établissements et partager des expériences même si la formation en elle même n'était pas toujours top. Certaines formations en théâtre ou PNL m'ont énormément aidée à titre personnel, à des moments où j'allais très mal. Je trouve désastreux qu'on prive des collègues volontaires de cette possibilité de respirer et de s'ouvrir (même si on n'utilise pas forcément ce qu'on a vu). Ce métier va devenir de plus en plus étouffant et, à terme, destructeur.
- ElyasEsprit sacré
Les formations actuellement ne sont que pour les volontaires (j'ai un doute pour les formations de contractuels, il y a en ce moment un stage pour 300 contractuels sur trois jours dans mon Académie). Ils touchent 120 euros par journée de présence (soit 360 euros pour les contractuels dont je parle).
Ils viennent parce qu'ils ont voulu être là.
t ceux qui ont des décharges. On m'a demandé de gérer 3 stages sur les vacances et j'ai esquivé les balles soit par stratégie soit par chance. Pour les formateurs à décharge, il n'est même pas certain qu'ils soient rémunérés. En revanche, la pression est énorme : mails en masse, rencontres multiples et rappels lors des réunions des GT, coups de fil... Il est très difficile actuellement de résister à la pression.
On m'a même proposé il y a 10 jours de faire une FIL dans un bahut. J'ai été consterné. C'était trop tard et le perdir avait décidé seul sans son équipe. Le traquenard horrible. Heureusement, les saintes procédures de l'EAFC nous ont tous sauvés, professeurs du bahut comme formateurs. J'ai rappelé la procédure et le perdir en a été fort marri (pauvre de lui ).
Donc, effectivement, des gens grossiers en formation qui touchent 360 euros en étant là de façon volontaire alors que moi, j'aurais eu depuis 2 mois sur le dos une douzaine d'IA-IPR et de pontes de l'EAFC qui me demandent avec insistance de faire la formation, j'agirais comme Vieux_Mongol. En effet, je n'aurais pas été volontaire, moi, mais forcé de faire la formation et pour des cacahuètes.
Heureusement, j'ai esquivé les balles et je réfléchis à des formes de temps de formation qui évitent les vacances (mais il y a tout un tas de conditions qui alourdissent le travail pour le formateur).
Ils viennent parce qu'ils ont voulu être là.
t ceux qui ont des décharges. On m'a demandé de gérer 3 stages sur les vacances et j'ai esquivé les balles soit par stratégie soit par chance. Pour les formateurs à décharge, il n'est même pas certain qu'ils soient rémunérés. En revanche, la pression est énorme : mails en masse, rencontres multiples et rappels lors des réunions des GT, coups de fil... Il est très difficile actuellement de résister à la pression.
On m'a même proposé il y a 10 jours de faire une FIL dans un bahut. J'ai été consterné. C'était trop tard et le perdir avait décidé seul sans son équipe. Le traquenard horrible. Heureusement, les saintes procédures de l'EAFC nous ont tous sauvés, professeurs du bahut comme formateurs. J'ai rappelé la procédure et le perdir en a été fort marri (pauvre de lui ).
Donc, effectivement, des gens grossiers en formation qui touchent 360 euros en étant là de façon volontaire alors que moi, j'aurais eu depuis 2 mois sur le dos une douzaine d'IA-IPR et de pontes de l'EAFC qui me demandent avec insistance de faire la formation, j'agirais comme Vieux_Mongol. En effet, je n'aurais pas été volontaire, moi, mais forcé de faire la formation et pour des cacahuètes.
Heureusement, j'ai esquivé les balles et je réfléchis à des formes de temps de formation qui évitent les vacances (mais il y a tout un tas de conditions qui alourdissent le travail pour le formateur).
- Clecle78Bon génie
Depuis mon arrivée dans l'académie de Bordeaux, il y a 4 ans, j'ai été convoquée à au moins 12 stages obligatoires sur la réforme du lycée (et encore le COVID a fait sauter 1an et demi de formation). Français, latin grec, hlp. La chef m'a reproché ça en plus (comme si j'avais réclamé de faire 150 bornes dans la journée pour écouter l'inspecteur !).Jenny a écrit:Clecle78 a écrit:J'avoue qu'en presque 40 ans je n'ai jamais rencontré de tels collègues et j'ai suivi au minimum 3 formations par an. J'ai sûrement eu de la chance, faut croire. Par contre quelques stages nuls ça m'est arrivé, forcément et là j'ai du mal à rester concentrée. D'autre part quand on force les gens à participer sur leurs congés ou leur temps libre faut pas s'étonner que les gens n'adhèrent pas ou fassent semblant.Jenny a écrit:Les collègues mal élevés en formation, qui dérangent ceux qui souhaitent la suivre, ça existe aussi.
Je ne dis pas que ça arrive tout le temps, mais j'ai le souvenir d'avoir été dérangée sur un stage de qualité par des collègues juste derrière moi qui ricanaient, se racontait les derniers potins et ont fini par partir à la pause. Je suppose que le but était de louper une journée de cours. (Stage facultatif, je précise ).
Lagomorphe : Je n'ai pas le souvenir d'avoir été convoquée à un stage obligatoire depuis mon année de T1. C'est fréquent ?
- celitianSage
Je suis régulièrement des formations (Mooc par exemple) le soir, le we ou pendant les vacances, et je ne suis pas la seule dans mon établissement.Vieux_Mongol a écrit:Un formateur s'engraisse à 42 euros brut de l'heure. Effectivement souvent en co-animation donc payé 21 euros. Pour les vacances la somme est portée à 62 euros. Le risque d'athérome est donc très limité.Baldred a écrit:lene75 a écrit:Vieux_Mongol a écrit:
A l'époque où je faisais ce genre de chose il m'est arrivé de demander à la personne de choisir, rester et suivre ou partir. Il y a une limite à la grossièreté. Et effectivement signaler au chef d'établissement et au prescripteur. Je n'ai absolument aucun état d'âme là-dessus. Personnellement si je décide de ne pas participer je ne viens pas ou je fais grève mais sûrement pas ça.
La première grossièreté, c'est celle des formateurs qui acceptent d'animer des formations pendant les vacances, avec les risques que ça fait courir à moyen terme sur les conditions de travail de toute une profession. On ne peut pas s'attendre à être respecté quand on ne respecte soi-même rien. Faire grève ? Il faudrait donc perdre de l'argent pour que les formateurs, eux, puissent s'engraisser bien peinards en n'ayant que des béni oui oui face à eux ? Même remarque quand la formation est nulle, type "mise en activité, j'encaisse sans avoir rien préparé, à vous de faire mon boulot gratos".
Quelques précisions pour ne pas trop généraliser à partir de mauvaises expériences et ne pas se tromper de cible :
— Il existe depuis longtemps des formations pendant les vacances qui ne posent problème à personne, ce qu'on pourrait appeler les formations qualifiantes (préparation aux concours, certifications)
— Un formateur ne s'engraisse pas. Le temps de préparation de la formation n'est évidemment pas rémunéré et la plupart du temps elle se fait à 2 formateurs, ce qui, beauté du système, divise la rémunération déjà faible par 2. Si c'était si peinard que ça, pourquoi tant de formateurs travaillent quand même en duo ? Si un formateur en activité pouvait indiquer le montant actuel ce serait encore plus clair.
— La "mise en activité" ne rend pas une formation nulle, je connais des formations nulles en Power Point ou en M@gistere. Je serais même très capable d'en faire, c'est beaucoup plus facile que de construire une formation avec mise en activité qui demande un gros travail en amont ET pendant la formation. Le malentendu est que nous confondons formation de type universitaire, nous étions de si brillants étudiants, avec une formation professionnelle qui demande de partager, d'éprouver des gestes ou des compétences professionnelles. Certaines peuvent être nulles, mais elles ne sont pas nulles par définition.
Edit après avoir lu les derniers messages : j'ajoute que je parle de formations volontaires et non imposées, ce qui pratiquement un oxymore
Le sujet a été abordé en SDP, et c'est plutôt un refus des formations EN (selon les académies, les matières, il y a certainement des différences très importantes sur l'intérêt des formations) que de toutes les formations.
Dans mon établissement, je côtoie deux formatrices qui ne se cachent pas d'avoir accepté de faire des formations pour obtenir l'agrégation sur LA ou plus rapidement la HC ou CE donc la rémunération est peut-être faible mais c'est aussi un pari, réussi ici, sur l'avenir.
- beloteHabitué du forum
Dans mon académie, la formation des tuteurs et tutrices a eu lieu un mercredi après-midi (comme les années précédentes) et un soir de 17h30 à 19h00, en visio. Formation bien entendue obligatoire et imposée. Les modules pour la réforme du lycée, imposés également, ont été faits en visio de 16h à 18h. Beaucoup de formateurs et formatrices ont démissionné ou refusent ces temps le soir et pendant les vacances.
- JennyMédiateur
Je n'ai pas compté la formation des tuteurs effectivement, mais ça correspond à une mission en plus, qui peut être refusée. Ici, elle est sur invitation et la formation plus longue est sur volontariat (et sur temps scolaire, ça me faisait rater tellement de cours que je ne l'ai pas faite en entier l'an dernier).
- BaldredSage
celitian a écrit:Je suis régulièrement des formations (Mooc par exemple) le soir, le we ou pendant les vacances, et je ne suis pas la seule dans mon établissement.Vieux_Mongol a écrit:Un formateur s'engraisse à 42 euros brut de l'heure. Effectivement souvent en co-animation donc payé 21 euros. Pour les vacances la somme est portée à 62 euros. Le risque d'athérome est donc très limité.Baldred a écrit:lene75 a écrit:
La première grossièreté, c'est celle des formateurs qui acceptent d'animer des formations pendant les vacances, avec les risques que ça fait courir à moyen terme sur les conditions de travail de toute une profession. On ne peut pas s'attendre à être respecté quand on ne respecte soi-même rien. Faire grève ? Il faudrait donc perdre de l'argent pour que les formateurs, eux, puissent s'engraisser bien peinards en n'ayant que des béni oui oui face à eux ? Même remarque quand la formation est nulle, type "mise en activité, j'encaisse sans avoir rien préparé, à vous de faire mon boulot gratos".
Quelques précisions pour ne pas trop généraliser à partir de mauvaises expériences et ne pas se tromper de cible :
— Il existe depuis longtemps des formations pendant les vacances qui ne posent problème à personne, ce qu'on pourrait appeler les formations qualifiantes (préparation aux concours, certifications)
— Un formateur ne s'engraisse pas. Le temps de préparation de la formation n'est évidemment pas rémunéré et la plupart du temps elle se fait à 2 formateurs, ce qui, beauté du système, divise la rémunération déjà faible par 2. Si c'était si peinard que ça, pourquoi tant de formateurs travaillent quand même en duo ? Si un formateur en activité pouvait indiquer le montant actuel ce serait encore plus clair.
— La "mise en activité" ne rend pas une formation nulle, je connais des formations nulles en Power Point ou en M@gistere. Je serais même très capable d'en faire, c'est beaucoup plus facile que de construire une formation avec mise en activité qui demande un gros travail en amont ET pendant la formation. Le malentendu est que nous confondons formation de type universitaire, nous étions de si brillants étudiants, avec une formation professionnelle qui demande de partager, d'éprouver des gestes ou des compétences professionnelles. Certaines peuvent être nulles, mais elles ne sont pas nulles par définition.
Edit après avoir lu les derniers messages : j'ajoute que je parle de formations volontaires et non imposées, ce qui pratiquement un oxymore
Le sujet a été abordé en SDP, et c'est plutôt un refus des formations EN (selon les académies, les matières, il y a certainement des différences très importantes sur l'intérêt des formations) que de toutes les formations.
Dans mon établissement, je côtoie deux formatrices qui ne se cachent pas d'avoir accepté de faire des formations pour obtenir l'agrégation sur LA ou plus rapidement la HC ou CE donc la rémunération est peut-être faible mais c'est aussi un pari, réussi ici, sur l'avenir.
Cette rémunération "retardée" est en effet une motivation réelle, faire partie d'un groupe académique piloté par un IPR sur un domaine qui a priori nous intéresse fait partie des expériences professionnelles qu'on peut rechercher, ou fuir.
Cette expérience professionnelle peut être ensuite valorisée dans le cadre du PPCR pour la HC. Pour la CE seuls des formateurs académiques, c'est à dire la minorité, voyaient leur missions prises en compte au vivier 1. Cependant là aussi être connu de l'IPR peut valoriser un dossier. Pour la LA c'est un pari beaucoup moins assuré vu le nombre de promus, et leur âge moyen. Etre formateur est une condition sûrement nécessaire mais très insuffisante. Enfin, lier son destin professionnel à un IPR qui peut muter est également très incertain. C'est au delà du billard à 3 bandes, on peut toujours jouer, et parfois gagner, mais cela me parait vraiment difficile d'en faire un plan de carrière.
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