- LadyOlennaModérateur
Je suis d'accord avec toi lene, pour moi le problème se pose surtout quand l'alarme se déclenche en pleine nuit et ne s'arrête pas (enfin, s'arrête et repart sans cesse, car le papillon de nuit passe et repasse devant le détecteur). Là forcement je descends au bureau pour la couper et pouvoir dormir.lene75 a écrit:Comment les entreprises privées font-elles surveiller leurs locaux ? Si toutefois elles les font surveiller.
Ça paraît ahurissant qu'on mette des vies en danger pour protéger des biens matériels. Je me suis fait la même réflexion pour les maires pendant les émeutes : ça m'a semblé fou qu'on attende des maires, et même des policiers municipaux, qui dans beaucoup de communes ne sont pas équipés pour, qu'ils défendent des biens matériels au péril de leur vie.
S'il n'y a pas les moyens d'avoir des alarmes fonctionnelles (une alarme n'est pas censée se déclencher pour un insecte !), ou à la limite des sociétés de sécurité privées, ni assez d'effectifs policiers pour qu'ils puissent intervenir - avec l'équipement, la formation et l'expérience nécessaires - quand une alarme se déclenche dans un bâtiment public, eh bien ma foi, tant pis, une vie vaut plus qu'un bâtiment.
Quelles que soient les circonstances du décès de ce principal, il ne serait pas mort s'il n'avait pas eu à se rendre seul la nuit pendant ses vacances dans un bâtiment vide dont l'alarme avait été déclenchée.
D'ailleurs je pense que tant que la question de la sécurité ne sera pas réglée, je la couperai systématiquement en quittant le bureau.
- JennyMédiateur
Lene : par des vigiles, souvent par le biais de sociétés privées.
Toutefois, le personnel est parfois très peu formé et n’est pas armé.
Toutefois, le personnel est parfois très peu formé et n’est pas armé.
- Spoiler:
- J’ai travaillé en tant qu’agent de sécurité en étant étudiante sur un site sensible, avec des intrusions quotidiennes, ma formation a dû se limiter à une heure.
- epekeina.tes.ousiasModérateur
LadyOlenna a écrit:Je suis d'accord avec toi lene, pour moi le problème se pose surtout quand l'alarme se déclenche en pleine nuit et ne s'arrête pas (enfin, s'arrête et repart sans cesse, car le papillon de nuit passe et repasse devant le détecteur). Là forcement je descends au bureau pour la couper et pouvoir dormir.lene75 a écrit:Comment les entreprises privées font-elles surveiller leurs locaux ? Si toutefois elles les font surveiller.
Ça paraît ahurissant qu'on mette des vies en danger pour protéger des biens matériels. Je me suis fait la même réflexion pour les maires pendant les émeutes : ça m'a semblé fou qu'on attende des maires, et même des policiers municipaux, qui dans beaucoup de communes ne sont pas équipés pour, qu'ils défendent des biens matériels au péril de leur vie.
S'il n'y a pas les moyens d'avoir des alarmes fonctionnelles (une alarme n'est pas censée se déclencher pour un insecte !), ou à la limite des sociétés de sécurité privées, ni assez d'effectifs policiers pour qu'ils puissent intervenir - avec l'équipement, la formation et l'expérience nécessaires - quand une alarme se déclenche dans un bâtiment public, eh bien ma foi, tant pis, une vie vaut plus qu'un bâtiment.
Quelles que soient les circonstances du décès de ce principal, il ne serait pas mort s'il n'avait pas eu à se rendre seul la nuit pendant ses vacances dans un bâtiment vide dont l'alarme avait été déclenchée.
D'ailleurs je pense que tant que la question de la sécurité ne sera pas réglée, je la couperai systématiquement en quittant le bureau.
Et c'est d'autant plus aberrant si l'on garde à l'esprit que cette “astreinte” à aller vérifier s'il y a ou non intrusion n'existe pas de manière formelle : c'est seulement un usage, ou quelque chose de nécessaire, par ex. pour pouvoir dormir !
Logement ou pas logement — et en l'occurrence, notre collègue ne logeait pas dans l'établissement — les principaux, proviseurs, adjoints, etc. ne sont pas “d'astreinte” au sens où ils devraient assurer la sécurité par leurs propres moyens à n'importe quelle heure du jour et de la nuit. Vérifier l'état sanitaire, technique et matériel par les visites adéquates et en requérant les aides nécessaires, fermer tout ou partie d'un bâtiment en cas de danger immédiat, etc., certes. Mais ils n'ont pas à faire plus qu'à veiller à la sécurité en appelant les secours lorsque c'est nécessaire : ils ne sont ni pompiers, ni policiers, ni gendarmes, etc.
Les transformer en agents de sécurité — au prix d'un glissement sémantique — est tout simplement scandaleux et irresponsable.
_________________
Si tu vales valeo.
- Ramanujan974Érudit
Question peut-être idiote : une alarme défaillante, une fois qu'on a signalé le problème mais qu'il n'est pas réglé, ne mérite pas un signalement aux autorités ? Mise en danger de la vie d'autrui, ou autre ?
- quattroNiveau 5
LadyOlenna a écrit:
Je suis d'accord avec toi lene, pour moi le problème se pose surtout quand l'alarme se déclenche en pleine nuit et ne s'arrête pas (enfin, s'arrête et repart sans cesse, car le papillon de nuit passe et repasse devant le détecteur). Là forcement je descends au bureau pour la couper et pouvoir dormir.
D'ailleurs je pense que tant que la question de la sécurité ne sera pas réglée, je la couperai systématiquement en quittant le bureau.
Je suis d'accord avec vous et à votre place je ferai de même car une alarme non fiable ne sert à rien.
Il me semble que votre système d'alarme soit dépassé; il existe de nos jours des caméras discrètes qui enregistrent et vous avertissent sur un portable en cas de mouvement suspect ; de plus vous pouvez à tout moment vous connecter à la caméra pour vérifier si il y a intrusion ou pas et ce sans se déplacer.
- LadyOlennaModérateur
Merci @quattro pour cette information, je l'ignorais complètement. Je n'ai fait que deux établissements pour le moment, et tous les deux sont un peu "dans leur jus" on va dire. Je me renseignerai davantage pour le prochain.quattro a écrit:
Il me semble que votre système d'alarme soit dépassé; il existe de nos jours des caméras discrètes qui enregistrent et vous avertissent sur un portable en cas de mouvement suspect ; de plus vous pouvez à tout moment vous connecter à la caméra pour vérifier si il y a intrusion ou pas et ce sans se déplacer.
- lene75Prophète
En effet, n'importe quel particulier peut acheter ce genre de caméras et les programmer pour qu’elles ne déclenchent l'alarme qu'au passage d'une personne (elles reconnaissent les êtres humains). Les petites caméras 360° pilotables sur smartphone pour les particuliers coûtent quelques dizaines d'euros. Pour un établissement scolaire il en faut peut-être de plus grosses. Les gendarmes nous en ont conseillé l'installation suite à un cambriolage. On peut choisir d'enregistrer les images ou non.
Mais je suppose que mettre un établissement scolaire, ou au moins ses abords, sous vidéosurveillance, avec en plus surveillance à distance, suppose tout un tas d'accords ? En tout cas ça se fait : le mien est sous vidéosurveillance. Ça avait fait quelques remous au moment de l'installation, mais comme la municipalité y est très favorable - et la région aussi je crois, qui nous a par ailleurs installé des serrures électroniques anti-intrusions - c'est passé sans trop de problème. De mémoire le budget était de quelques milliers d'euros pour les caméras, qui sont des caméras comme celles qu'on peut voir dans les rues sous vidéosurveillance (plus grosses que des caméras de particuliers). Les écrans de surveillance sont dans le bureau de la proviseure. Je ne pense pas qu'elle y ait accès à distance, mais cela dit je n'en sais rien, et rien, d'un point de vue technique, ne s'y oppose. En cas de résistances à la vidéosurveillance, on peut aussi choisir de ne les activer que quand l'établissement est vide. Une alarme se programme à peu près comme on veut. Si on ajoute des capteurs (d'ouverture de porte, de fenêtre, d'effraction de volets, de mouvements, etc.), on peut aussi enclencher une alarme qui tient compte d'une présence dans le bâtiment (par exemple si tu travailles seule dans ton bureau) : dans ce cas elle ne se déclenche pas pour les mouvements à l'intérieur de l'établissement mais uniquement pour les effractions. Et quand tu pars tu enclenches en un clic le mode "absence".
Bref, la technologie existe. La question est plus la volonté des pouvoirs publics d'installer ou non des systèmes de protection performants. Mais peut-être que tu peux faire pression dans ce sens, surtout dans le contexte actuel.
Mais je suppose que mettre un établissement scolaire, ou au moins ses abords, sous vidéosurveillance, avec en plus surveillance à distance, suppose tout un tas d'accords ? En tout cas ça se fait : le mien est sous vidéosurveillance. Ça avait fait quelques remous au moment de l'installation, mais comme la municipalité y est très favorable - et la région aussi je crois, qui nous a par ailleurs installé des serrures électroniques anti-intrusions - c'est passé sans trop de problème. De mémoire le budget était de quelques milliers d'euros pour les caméras, qui sont des caméras comme celles qu'on peut voir dans les rues sous vidéosurveillance (plus grosses que des caméras de particuliers). Les écrans de surveillance sont dans le bureau de la proviseure. Je ne pense pas qu'elle y ait accès à distance, mais cela dit je n'en sais rien, et rien, d'un point de vue technique, ne s'y oppose. En cas de résistances à la vidéosurveillance, on peut aussi choisir de ne les activer que quand l'établissement est vide. Une alarme se programme à peu près comme on veut. Si on ajoute des capteurs (d'ouverture de porte, de fenêtre, d'effraction de volets, de mouvements, etc.), on peut aussi enclencher une alarme qui tient compte d'une présence dans le bâtiment (par exemple si tu travailles seule dans ton bureau) : dans ce cas elle ne se déclenche pas pour les mouvements à l'intérieur de l'établissement mais uniquement pour les effractions. Et quand tu pars tu enclenches en un clic le mode "absence".
Bref, la technologie existe. La question est plus la volonté des pouvoirs publics d'installer ou non des systèmes de protection performants. Mais peut-être que tu peux faire pression dans ce sens, surtout dans le contexte actuel.
- alprechac2Expert
Les sociétés privées font appel à une télésurveillance, avec laquelle on établit une procédure. Par exemple, on peut choisir, quand l'alarme se déclenche, que la télésurveillance appelle les personnes dont on lui a transmis une liste. Et la personne appelée décide ou non d'enclencher une intervention de vérification des locaux par une équipe de la télésurveillance, ou d'aller vérifier soi même sur place.
Mais tout cela (la télésurveillance comme les interventions) a un coût non négligeable. Je doute que les départements ou régions, malheureusement, soient prêts à abonder les dotations budgétaires en ce sens. Et j'imagine bien l'EN et les collectivités territoriales se renvoyer la balle au niveau des responsabilités.
Mais tout cela (la télésurveillance comme les interventions) a un coût non négligeable. Je doute que les départements ou régions, malheureusement, soient prêts à abonder les dotations budgétaires en ce sens. Et j'imagine bien l'EN et les collectivités territoriales se renvoyer la balle au niveau des responsabilités.
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Habillez vos petits ! Mise à jour 18/04/2022 :
https://www.neoprofs.org/t120915-vd-fille-6-mois-9-ans-sm-pb-maj-18-04-2022#4574437
- lene75Prophète
Non mais ce dont on parle ici, c'est des caméras qu'on peut vérifier soi-même à distance et qui envoient des alertes sur smartphone. Une fois les caméras achetées, c'est entièrement gratuit. Il me semble que si on constate un intrus à la caméra, on peut considérer que la levée de doute est faite et appeler directement la police sans se rendre soi-même sur place.
Il serait normal que ce ne soit pas au CDE de surveiller les caméras et que ce soit fait par une société privée ou publique de télésurveillance, mais à défaut ça a au moins le mérite de limiter le danger en évitant de se rendre sur place.
Il serait normal que ce ne soit pas au CDE de surveiller les caméras et que ce soit fait par une société privée ou publique de télésurveillance, mais à défaut ça a au moins le mérite de limiter le danger en évitant de se rendre sur place.
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- Cléopatra2Guide spirituel
Il faut qu'on puisse voir les enregistrements en amont, alors. Car chez nous par exemple, les caméras sont envoyées à la loge et non sur un site, et il n'y en a aucune dans les locaux couverts (salles, couloirs) par respect de la vie privée.
- CisilHabitué du forum
Ma mère a ce genre de caméra chez elle. Pas pour contrôler une éventuelle intrusion mais pour sa sécurité. Installation facile, rapide, et coût modeste.
- Spoiler:
- Elle vit seule, a une santé fragile, et était équipée, avant, d'une de ces montres alarme reliées à un service de secours. Il y a trois ans, un soir, elle a fait une chute en sortant de la douche, s'est blessée, s'est traînée jusque dans le salon pour essayer d'appeler les secours mais a perdu connaissance avant d'atteindre sa montre ou son téléphone (elle ne portait pas sa montre puisqu'elle était sous la douche). C'est ma soeur, qui, le lendemain matin, s'inquiétant qu'elle ne réponde pas au téléphone, a appelé la voisine pour qu'elle aille voir. La voisine elle l'a trouvée sur le carrelage, sans connaissance, et quand les secours sont arrivés, cela faisait presque 14 heures qu'elle était au sol, en hypothermie, avec du sang partout...
Ca a été un électrochoc pour tout le monde, elle aurait pu y rester, et comme elle n'envisage pas une seconde de quitter sa maison, il nous a fallu réfléchir a un système qui nous permette de la savoir en sécurité. Après de longues discussions entre frères et soeurs (le côté intrusif de la caméra nous a beaucoup gêné) et avec son accord bien sûr, il a été décidé d'installer ce système.
On a tous accès à la caméra, et l'objectif est clair : on ne la met en marche depuis notre téléphone que si elle ne répond pas sur son fixe ou son portable.
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"Si haut que l’on soit placé, on n’est jamais assis que sur son cul." Montaigne.
"When I went to school, they asked me what I wanted to be when I grew up. I wrote down ‘happy’. They told me I didn’t understand the assignment, and I told them they didn’t understand life.” John Lennon
- quattroNiveau 5
il y a cà:
https://www.youtube.com/watch?v=UQygfC4eB88
https://www.youtube.com/watch?v=UQygfC4eB88
- PoupoutchModérateur
Installer une caméra chez soi c'est une chose (et encore faut-il je crois qu'elle ne filme pas la voie publique). En installer dans un établissement recevant du public en est une autre. À la fois pour ce que ça implique par rapport au code du travail (surveillance des salariés) et au niveau du droit à la vie privée. En tout état de cause, dans un établissement scolaire, ça nécessite l'accord du CA.
_________________
Lapin Émérite, celle qui Nage en Lisant ou Inversement, Dompteuse du fauve affamé et matutinal.
"L'intelligence est une maladie qui peut se transmettre très facilement mais dont on peut guérir très rapidement et sans aucune séquelle"
- olive27400Niveau 8
Alors que ce fil a débuté pour honorer un principal mort en allant dans son établissement suite à une alarme, on constate tout de même :
que des professeurs découvrent qu'il y a un humain qui va lever le doute en cas de déclenchement et que ce sont les personnels de direction ou les gestionnaires ou les agents logés qui sont obligés. (d'ailleurs, en quoi cela serait moins grave si cela avait été un agent de sécurité qui était ainsi violenté?)
que les systèmes d'alarme sont vétustes et qu'ils peuvent se déclencher si les fenêtres sont mal fermées en fin de journée par les personnels
qu'on ne peut pas installer des caméras comme cela et notamment pas des caméras grand public. Pour la vidéosurveillance il faut accord du CA et déclaration à la CNIL.
que parfois au CA, ce sont les élus des personnels enseignants qui refusent une telle installation par idéologie.
Dans mon département, la direction doit donner les coordonnées pour les astreintes à chaque période de vacances.
De plus en plus, les collectivités locales chargent la barque sur les personnels de direction. Une clarification serait utile.
Un délai de décence après ce décès aurait été bienvenu. Les questions de sécurité seront toujours là dans quelques semaines.
que des professeurs découvrent qu'il y a un humain qui va lever le doute en cas de déclenchement et que ce sont les personnels de direction ou les gestionnaires ou les agents logés qui sont obligés. (d'ailleurs, en quoi cela serait moins grave si cela avait été un agent de sécurité qui était ainsi violenté?)
que les systèmes d'alarme sont vétustes et qu'ils peuvent se déclencher si les fenêtres sont mal fermées en fin de journée par les personnels
qu'on ne peut pas installer des caméras comme cela et notamment pas des caméras grand public. Pour la vidéosurveillance il faut accord du CA et déclaration à la CNIL.
que parfois au CA, ce sont les élus des personnels enseignants qui refusent une telle installation par idéologie.
Dans mon département, la direction doit donner les coordonnées pour les astreintes à chaque période de vacances.
De plus en plus, les collectivités locales chargent la barque sur les personnels de direction. Une clarification serait utile.
Un délai de décence après ce décès aurait été bienvenu. Les questions de sécurité seront toujours là dans quelques semaines.
- zigmag17Guide spirituel
olive27400 a écrit:Alors que ce fil a débuté pour honorer un principal mort en allant dans son établissement suite à une alarme, on constate tout de même :
que des professeurs découvrent qu'il y a un humain qui va lever le doute en cas de déclenchement et que ce sont les personnels de direction ou les gestionnaires ou les agents logés qui sont obligés. (d'ailleurs, en quoi cela serait moins grave si cela avait été un agent de sécurité qui était ainsi violenté?)
que les systèmes d'alarme sont vétustes et qu'ils peuvent se déclencher si les fenêtres sont mal fermées en fin de journée par les personnels
qu'on ne peut pas installer des caméras comme cela et notamment pas des caméras grand public. Pour la vidéosurveillance il faut accord du CA et déclaration à la CNIL.
que parfois au CA, ce sont les élus des personnels enseignants qui refusent une telle installation par idéologie.
Dans mon département, la direction doit donner les coordonnées pour les astreintes à chaque période de vacances.
De plus en plus, les collectivités locales chargent la barque sur les personnels de direction. Une clarification serait utile.
Un délai de décence après ce décès aurait été bienvenu. Les questions de sécurité seront toujours là dans quelques semaines.
D'accord mais les considérations pratiques n'obliterent en rien le respect que l'on éprouve pour cet homme, collègue CdE mort pour avoir voulu vérifier la sécurité d'un établissement scolaire que l'on dit " le sien" mais qui appartient en vérité à l'Etat et qui en tant que tel si les choses étaient bien faites, serait protégé par ce dernier.
Je ne vois rien qui soit indécent ici sauf le fait que justement ce décès aurait pu être évité si l' on évitait de penser dans l'EN que tout est de notre ressort.
Et précisément c'est ici que j'ai appris ce qu'était la "levée de doute" et que j'ai pris la mesure de ce que l'on pouvait demander aux CdE .
Franchement les mesures de sécurité et les attributions de chacun au sein de l'EN étant au cœur de ce dramatique événement, je ne vois pas ce que cette mise en perspective a d'indécent ici.
- olive27400Niveau 8
zigmag17 a écrit:
D'accord mais les considérations pratiques n'obliterent en rien le respect que l'on éprouve pour cet homme, collègue CdE mort pour avoir voulu vérifier la sécurité d'un établissement scolaire que l'on dit " le sien" mais qui appartient en vérité à l'Etat et qui en tant que tel si les choses étaient bien faites, serait protégé par ce dernier.
Je ne vois rien qui soit indécent ici sauf le fait que justement ce décès aurait pu être évité si l' on évitait de penser sans l'EN que tout est de notre ressort.
Et précisément c'est ici que j'ai appris ce qu'était la "levée de doute" et que j'ai pris la mesure de ce que l'on pouvait demander aux CdE .
Franchement les mesures de sécurité et les attributions de chacun au sein de l'EN étant au cœur de ce dramatique événement, je ne vois pas ce que cette mise en perspective a d'indécent ici.
Zigzag 17, tu illustres parfaitement le sens de mon précédent post. Taper sur l'EN parce qu'on est mal dans notre métier, en prenant tous les arguments, même ceux qui sont faux.
Non, les établissements n'appartiennent pas à l'Etat mais aux collectivités locales depuis les lois de décentralisation.
C'est pour cela que je disais qu'il fallait que ces relations soient clarifiées. Mais au vu des politiques actuelles, on serait plus vers un transfert des personnels vers les collectivités, un peu comme les gestionnaires sont en cours de transfert.
- zigmag17Guide spirituel
olive27400 a écrit:zigmag17 a écrit:
D'accord mais les considérations pratiques n'obliterent en rien le respect que l'on éprouve pour cet homme, collègue CdE mort pour avoir voulu vérifier la sécurité d'un établissement scolaire que l'on dit " le sien" mais qui appartient en vérité à l'Etat et qui en tant que tel si les choses étaient bien faites, serait protégé par ce dernier.
Je ne vois rien qui soit indécent ici sauf le fait que justement ce décès aurait pu être évité si l' on évitait de penser sans l'EN que tout est de notre ressort.
Et précisément c'est ici que j'ai appris ce qu'était la "levée de doute" et que j'ai pris la mesure de ce que l'on pouvait demander aux CdE .
Franchement les mesures de sécurité et les attributions de chacun au sein de l'EN étant au cœur de ce dramatique événement, je ne vois pas ce que cette mise en perspective a d'indécent ici.
Zigzag 17, tu illustres parfaitement le sens de mon précédent post. Taper sur l'EN parce qu'on est mal dans notre métier, en prenant tous les arguments, même ceux qui sont faux.
Non, les établissements n'appartiennent pas à l'Etat mais aux collectivités locales depuis les lois de décentralisation.
C'est pour cela que je disais qu'il fallait que ces relations soient clarifiées. Mais au vu des politiques actuelles, on serait plus vers un transfert des personnels vers les collectivités, un peu comme les gestionnaires sont en cours de transfert.
Je me suis trompée alors, mea culpa.
Mais tu trouves déplacé que l'on évoque les problèmes de sécurité des établissements ici alors que cet événement y est lié ?
Et puis s'il s'agit de dénoncer des missions qui ne sont pas de notre ressort et dont on nous bombarde en permanence dans l'EN à tous les niveaux, je me suis trompée de cible d'accord, mais disons que cela s'ajoute à tout le reste.
Un CdE a-t-il le choix de gérer un établissement en faisant fi des contraintes telles que celles relatives à la sécurité ?
Qui faut-il interroger alors? Quels moyens de pression pourraient faire que les collectivités locales prennent en main le dossier de la sécurité des établissements scolaires, et injectent les moyens matériels et humains nécessaires à leur protection?
- olive27400Niveau 8
@zigzag17
Non, toutes tes questions sont légitimes. Mais c'est le moment qui me questionne. On ne sait pas encore ce qui est arrivé à ce principal. Il était très investi, sûrement trop mais c'était sa personnalité. Critiquer son investissement me gêne.
Quant aux moyens humains, pourquoi pas mais le même événement aurait-il été moins grave si cela avait été un agent logé ? C'est ce qui me gêne, non pas dans ton post mais dans d'autres. Il aurait fallu un vigile. Oui. Et ? Ils ne sont pas armés. Un vigile pourrait être agressé aussi et connaître le même sort. Cela aurait-il été moins grave ? Non!
Non, toutes tes questions sont légitimes. Mais c'est le moment qui me questionne. On ne sait pas encore ce qui est arrivé à ce principal. Il était très investi, sûrement trop mais c'était sa personnalité. Critiquer son investissement me gêne.
Quant aux moyens humains, pourquoi pas mais le même événement aurait-il été moins grave si cela avait été un agent logé ? C'est ce qui me gêne, non pas dans ton post mais dans d'autres. Il aurait fallu un vigile. Oui. Et ? Ils ne sont pas armés. Un vigile pourrait être agressé aussi et connaître le même sort. Cela aurait-il été moins grave ? Non!
- zigmag17Guide spirituel
olive27400 a écrit:@zigzag17
Non, toutes tes questions sont légitimes. Mais c'est le moment qui me questionne. On ne sait pas encore ce qui est arrivé à ce principal. Il était très investi, sûrement trop mais c'était sa personnalité. Critiquer son investissement me gêne.
Quant aux moyens humains, pourquoi pas mais le même événement aurait-il été moins grave si cela avait été un agent logé ? C'est ce qui me gêne, non pas dans ton post mais dans d'autres. Il aurait fallu un vigile. Oui. Et ? Ils ne sont pas armés. Un vigile pourrait être agressé aussi et connaître le même sort. Cela aurait-il été moins grave ? Non!
Je ne vois pas qui critique son investissement. Au contraire je crois qu'il s'agit de s'interroger sur les manquements qui peuvent exister par ailleurs et pour certains mentionnés sur ce fil ( alarme trop sensible, motifs de sonnerie futiles et appel à la police qui semble déplacé etc), qui font que naturellement une personne qui se sent responsable cherche à trouver seule une solution.
Sinon oui un vigile agressé ça aurait été aussi grave, sauf que quand on occupe un poste quel qu'il soit on sait les risques que l'on peut courir, et si un vigile se doute qu'il peut un jour avoir à affronter une situation mettant en jeu son intégrité physique, les membres de l'EN a priori non ( on sait ce qu'il en est en réalité et c'est bien ça aussi le problème ).
Edit: orth.
- IphigénieProphète
Évidemment .Poupoutch a écrit:Installer une caméra chez soi c'est une chose (et encore faut-il je crois qu'elle ne filme pas la voie publique). En installer dans un établissement recevant du public en est une autre. À la fois pour ce que ça implique par rapport au code du travail (surveillance des salariés) et au niveau du droit à la vie privée. En tout état de cause, dans un établissement scolaire, ça nécessite l'accord du CA.
Cela dit la question peut se poser en dehors des heures d’occupation de l’établissement où une intrusion pour vol avec effraction, ( en tout cas), est assez peu probable…. On se crée beaucoup d’interdits dans l’éducation nationale, jusqu’à constater que donc on ne peut rien faire à part mettre les personnels à contribution…
- lene75Prophète
Iphigénie a écrit:Évidemment .Poupoutch a écrit:Installer une caméra chez soi c'est une chose (et encore faut-il je crois qu'elle ne filme pas la voie publique). En installer dans un établissement recevant du public en est une autre. À la fois pour ce que ça implique par rapport au code du travail (surveillance des salariés) et au niveau du droit à la vie privée. En tout état de cause, dans un établissement scolaire, ça nécessite l'accord du CA.
Cela dit la question peut se poser en dehors des heures d’occupation de l’établissement où une intrusion pour vol avec effraction, ( en tout cas), est assez peu probable…. On se crée beaucoup d’interdits dans l’éducation nationale, jusqu’à constater que donc on ne peut rien faire à part mettre les personnels à contribution…
Les bâtiments publics sous vidéosurveillance, y compris des établissements scolaires, ça existe, donc ça doit être faisable, surtout en dehors des heures d'ouverture. En tout cas la question mérite d'être posée.
Je ne vois pas ce qu'il y a d'indécent ou d'irrespectueux pour ce principal à s'interroger sur les conditions de sécurité des CDE et à s'offusquer de sa mort, qui n'est pas un simple accident, puisqu'il est avéré que c'est à cause de l'alarme de son établissement et non par hasard qu'il s'est rendu sur les lieux où il a trouvé la mort, la nuit, pendant ses vacances. Que des personnels des métiers de la sécurité, qu'ils soient vigiles, policiers ou que sais-je, soient aussi en danger parce qu'ils sont mal formés, mal équipés, en sous-effectif, ou pour toute autre raison, c'est un problème aussi, qui mérite certainement d'être posé, mais ce n'est pas l'objet de ce fil.
_________________
Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- JacqGuide spirituel
https://www.ladepeche.fr/2023/08/16/mort-du-principal-dun-college-a-lisieux-deux-individus-ont-reconnu-setre-introduits-dans-letablissement-11398838.php
Confirmation de l'effraction par deux individus.
Ce qui, pour l'instant, ne révèle rien sur les circonstances du décès, sauf ce qui a entraîné l'arrivée de ce collègue en raison d'un appel pour cette effraction.
Confirmation de l'effraction par deux individus.
Ce qui, pour l'instant, ne révèle rien sur les circonstances du décès, sauf ce qui a entraîné l'arrivée de ce collègue en raison d'un appel pour cette effraction.
- JennyMédiateur
https://www.lefigaro.fr/actualite-france/mort-suspecte-d-un-principal-de-college-a-lisieux-deux-personnes-interpellees-20230816Une semaine après la mort mystérieuse de Stéphane Vitel, proviseur du collège à Lisieux, deux personnes ont été interpellées, a annoncé le parquet de Caen, mercredi 16 août. Un mineur de 17 ans et un majeur de 19 ans ont reconnu être entrés par effraction dans le collège. Les deux individus affirment pourtant «avoir quitté les lieux avant l’arrivée de Stéphane Vitel, ce qui semble être confirmé par l’exploitation du téléphone de l’un d’entre eux», indique le procureur de la République de Caen dans un communiqué.
- Pontorson50Fidèle du forum
olive27400 a écrit:Alors que ce fil a débuté pour honorer un principal mort en allant dans son établissement suite à une alarme, on constate tout de même :
que des professeurs découvrent qu'il y a un humain qui va lever le doute en cas de déclenchement et que ce sont les personnels de direction ou les gestionnaires ou les agents logés qui sont obligés. (d'ailleurs, en quoi cela serait moins grave si cela avait été un agent de sécurité qui était ainsi violenté?)
que les systèmes d'alarme sont vétustes et qu'ils peuvent se déclencher si les fenêtres sont mal fermées en fin de journée par les personnels
qu'on ne peut pas installer des caméras comme cela et notamment pas des caméras grand public. Pour la vidéosurveillance il faut accord du CA et déclaration à la CNIL.
que parfois au CA, ce sont les élus des personnels enseignants qui refusent une telle installation par idéologie.
Dans mon département, la direction doit donner les coordonnées pour les astreintes à chaque période de vacances.
De plus en plus, les collectivités locales chargent la barque sur les personnels de direction. Une clarification serait utile.
Un délai de décence après ce décès aurait été bienvenu. Les questions de sécurité seront toujours là dans quelques semaines.
J'ai lancé la discussion car j'étais troublé pour le moins de voir mourir un homme seul face à des cambrioleurs dans le cadre d'un métier qui ne relève pas de cela. Compte tenu de tout ce que j'ai appris, je ne regrette rien. Car oui, il y a plein de choses que j'ignorais et je n'en tire aucune honte ; je fréquente au contraire des forums entre autres parce que comme enseignant, je sais mes limites et mes lacunes.
Par ailleurs :
-ces forums sont liés à l'actualité, il est difficile de la différer sans qu'alors on s'étonne du moment encore plus.
- le terme "décence" pour cette critique est parfaitement, lui, déplacé. Sauf à démontrer qu'être choqué, et le dire tout de suite, de la façon dont un serviteur de l'État décède dans un temps de vacances relève de l'indécence.
-ce forum n'est pas un avis de décès. Ce fil a un excellent titre, neutre, il n'a pas été ouvert afin de rendre hommage, mais de partager la peine du mieux que nous pouvons. Dans ce cadre, la discussion a permis de montrer que nous sommes soucieux de comprendre les conditions du décès d'un collègue Cde dans des conditions pour le moins anormales. Où est l'indécence?
-enfin, juste avant le dernier paragraphe déplorant que la discussion ait déjà lieu, il est donné des informations - très intéressantes - sur le sujet.
Concernant les développements récents, je note que l'intervention d'une personne seule est non seulement dangereuse pour des personnels civils, mais qu'en plus elle rend cette mort encore plus insupportable car sans témoins donc inexpliquée trop longtemps. Ce qui ne peut qu'accentuer la détresse de sa femme et de sa fille ; en espérant que les deux suspects vont être les bons et qu'ils vont accepter de tout dire, cela fait beaucoup. Il y a donc urgence à discuter car au vu des informations recueillies ici, d'autres alarmes intrusion risquent fort de mettre d'autres collègues Cde en danger. Il ne s'agit pas non plus de traîner pour trouver des solutions.
- chmarmottineGuide spirituel
La Dépêche a écrit:Toujours selon BFMTV, l'autopsie avait néanmoins révélé l'existence d'un léger traumatisme crânien, de lésions cutanées, d'antécédents cardiaques non traités, et d'un œdème pulmonaire qui pourrait être consécutif à un choc émotionnel.
Est-il possible qu'il ait eu peur ou ressentit un stress extrême et que ce choc émotionnel ait entraîné un arrêt cardiaque ?
- nonoHabitué du forum
France Info : Les deux intrus sont mis en examen. Pour effraction.
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