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- GalcinNiveau 2
henriette a écrit:Mais un vacataire n'a pas le statut qui protège un fonctionnaire. S'il veut l'avoir, il doit devenir fonctionnaire et en accepter alors aussi les contraintes.Galcin a écrit:
Pourquoi et comment peux-tu considérer qu’un individu devrait passer sa carrière à changer d’établissement, à s’adapter en permanence à sa nouvelle situation professionnelle, à changer d’équipe, d’élèves, à être mal payé, et tu le vois bien ici, à être ostracisé par le simple fait de son statut ?
Sophisme et lâcheté...
- GalcinNiveau 2
valle a écrit:Je ne m'attarde pas sur des éléments qui me paraissent inexacts (le jury qui refuserait de donner des points à quelqu'un de plus âgé parce que "plus difficile à formater"). Je m'arrête juste sur ce point qui casse complètement la procédure de recrutement des fonctionnaires telle qu'elle existe. Ce n'est que pour les enseignants que tu veux un recrutement au petit doigt d'un inspecteur + un autre membre ? Ou pour tous les fonctionnaires ? Les inspecteurs des douanes ? Les magistrats ? Les gendarmes ? Qu'arrivera-t-il lorsque ce mini-jury de deux personnes décidera de ne pas te titulariser ? Tu accepteras leur décision "après sis ans de services" alors que tu n'acceptes pas la décision d'un jury national ?Galcin a écrit:Je ne sais pas où j’ai écrit que je voulais être envoyé en Guyane ? Je pense que les contractuels, au bout de six années de services, devraient être convoqués au rectorat afin de faire état de leurs services face aux inspecteurs qui les ont suivis et un membre de la commission de recrutement du rectorat. Nous devrions présenter notre parcours, nos faiblesses, nos forces, et des réalisations concrètes effectuées avec les élèves. La commission devrait ensuite délibérer et proposer l’intégration ou non au corps des fonctionnaires.
Cela n'a vraiment pas de sens. Tu ne contestes pas le recrutement des fonctionnaires, tu envisages juste un système qui te permette d'être titularisé (en disant en même temps qu'il faut en finir avec les fonctionnaires titulaires soumis à un statut).
On peut parler des méthodes de recrutement (tous les corps ne recrutent pas de la même façon, par exemple), de titularisation, des conditions de travail, des dispositions des divers statuts, mais je ne pense pas que ce soit ton intention.
Sinon, ta proposition est horrible : maintenir les agents en période d'essai pendant SIX ANNÉES et pouvoir leur dire après un simple entretien "non, merci"...
1. Comment déformer la vérité : le jury qui refuserait de donner des points à quelqu'un de plus âgé parce que "plus difficile à formater" au lieu de : Un jury n’aura pas du tout la même appréciation d’une situation face à un adulte de son âge, qui semblera bien plus difficile à formater, qu’à un minot de 20 ans, qui, même s’il fait des erreurs, bénéficiera d’une certaine mansuétude due à son jeune âge, et à l’espoir qu’il s’améliorera avec le temps.
2. Je réécris la procédure détaillée qui me semble légitime : au bout de 5 années de service dans ton académie d'origine, après avoir accepté tous les contrats et toutes les contraintes, une proposition de mutation au grade de titulaire devrait être proposée au contractuels désirant intégrer l'Education Nationale. Les modalités peuvent évoluer, mais je trouve; après avoir été validée par des inspections, des chefs d'établissements, des taux de réussite (intéressant ça aussi) au baccalauréat des élèves de terminale; qu'un entretien avec un membre du bureau du rectorat et un inspecteur devrait garantir le sérieux du recrutement.
3. Si il y a un refus, il devra être motivé et le corps d'inspection devra fournir des formations en adéquation avec les lacunes constatées.
4. Si tu penses que j'ai dit ça : en disant en même temps qu'il faut en finir avec les fonctionnaires titulaires soumis à un statut c'est aussi que tu fais preuve d'une malhonnêteté intellectuelle impressionnante.
- henrietteMédiateur
Où vois-tu un sophisme ?Galcin a écrit:henriette a écrit:Mais un vacataire n'a pas le statut qui protège un fonctionnaire. S'il veut l'avoir, il doit devenir fonctionnaire et en accepter alors aussi les contraintes.Galcin a écrit:
Pourquoi et comment peux-tu considérer qu’un individu devrait passer sa carrière à changer d’établissement, à s’adapter en permanence à sa nouvelle situation professionnelle, à changer d’équipe, d’élèves, à être mal payé, et tu le vois bien ici, à être ostracisé par le simple fait de son statut ?
Sophisme et lâcheté...
Et de quelle lâcheté parles-tu ?
_________________
"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- GalcinNiveau 2
henriette a écrit:Où vois-tu un sophisme ?Galcin a écrit:henriette a écrit:Mais un vacataire n'a pas le statut qui protège un fonctionnaire. S'il veut l'avoir, il doit devenir fonctionnaire et en accepter alors aussi les contraintes.Galcin a écrit:
Pourquoi et comment peux-tu considérer qu’un individu devrait passer sa carrière à changer d’établissement, à s’adapter en permanence à sa nouvelle situation professionnelle, à changer d’équipe, d’élèves, à être mal payé, et tu le vois bien ici, à être ostracisé par le simple fait de son statut ?
Sophisme et lâcheté...
Et de quelle lâcheté parles-tu ?
Un sophisme est un procédé rhétorique, une argumentation, à la logique fallacieuse. C'est un raisonnement qui porte en lui l'apparence de la rigueur, voire de l'évidence, mais qui n'est en réalité pas valide au sens de la logique, quand bien même sa conclusion serait pourtant « vraie ».
Je te parle de la précarité liée aux conditions statutaires. Tu me répond autre chose, qui est vrai, mais ignore totalement le but de mon message initial qui alerte sur la maltraitance des personnels précaires de l'éducation nationale.
En ce qui concerne la lâcheté, le mot est peut-être un peu fort, mais faire la sourde oreille face aux difficultés que rencontrent d'autres collègues sous prétexte qu'ils n'ont pas obtenu de concours...je trouve ça assez écœurant. On est tous dans la même institution, et les tendances politiques actuelles cherchent à briser une nouvelle fois toutes les solidarités et monter les agents les uns contre les autres.
Au bout du compte, les 18h réglementaire passeront à 20h puis 24 puis 35 en présentiel dans les établissements. Les réfractaires iront effectuer leurs services sur plusieurs établissements. Et quand ça touchera les titulaires...tu reliras peut-être mon intervention ici...
- JennyMédiateur
Les titulaires à 20h c’est extrêmement courant (et non refusable) et sur plusieurs établissements, ce n’est pas rare. Je crois que tu ignores les conditions de travail des titulaires.
Ce que tu proposes se ferait au détriment de titulaires qui attendent de rejoindre une autre académie.
Ce que tu proposes se ferait au détriment de titulaires qui attendent de rejoindre une autre académie.
- valleExpert spécialisé
C'en devient fatigant, ce procédé sophistique que tu entretiens selon lequel dire que tu n'as pas le droit de te faire titulariser selon tes propres conditions, ou que les contractuels sont un recours exceptionnel à défaut de fonctionnaires, équivaut à s'en ficher des conditions de travail des collègues, quel que soit leur statut.
Et au détriment de l'ensemble des candidats aux concours qui verront un poste de moins ouvert, car attribué à qualqu'un qui n'a même pas concouru.Jenny a écrit:Ce que tu proposes se ferait au détriment de titulaires qui attendent de rejoindre une autre académie.
- henrietteMédiateur
Celui qui fait assaut de sophisme ici, c'est toi, et tu ne sembles même pas t'en rendre compte, c'est assez sidérant.
Tu veux les conditions statutaires des titulaires, on te répond de passer le concours, avec ses avantages et ses inconvénients en terme de mutation.
De la même manière que lorsqu'un stagiaire veut les avantages géographiques des non titulaires, on lui répond de renoncer au concours pour être contractuel, avec les avantages et les inconvénients.
Ainsi, pareillement, si je veux n'avoir que 15h devant élèves tout en étant mieux payée qu'à 18h, je dois passer (et réussir) l'agrégation, faire les sacrifices en temps, en efforts, pour y arriver.
Mais le beurre et l'argent du beurre, ce n'est pas comme ça que fonctionnent les choses.
Tu veux les conditions statutaires des titulaires, on te répond de passer le concours, avec ses avantages et ses inconvénients en terme de mutation.
De la même manière que lorsqu'un stagiaire veut les avantages géographiques des non titulaires, on lui répond de renoncer au concours pour être contractuel, avec les avantages et les inconvénients.
Ainsi, pareillement, si je veux n'avoir que 15h devant élèves tout en étant mieux payée qu'à 18h, je dois passer (et réussir) l'agrégation, faire les sacrifices en temps, en efforts, pour y arriver.
Mais le beurre et l'argent du beurre, ce n'est pas comme ça que fonctionnent les choses.
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- Lisak40Expert spécialisé
Galcin a écrit:henriette a écrit:Où vois-tu un sophisme ?Galcin a écrit:henriette a écrit:
Mais un vacataire n'a pas le statut qui protège un fonctionnaire. S'il veut l'avoir, il doit devenir fonctionnaire et en accepter alors aussi les contraintes.
Sophisme et lâcheté...
Et de quelle lâcheté parles-tu ?
Un sophisme est un procédé rhétorique, une argumentation, à la logique fallacieuse. C'est un raisonnement qui porte en lui l'apparence de la rigueur, voire de l'évidence, mais qui n'est en réalité pas valide au sens de la logique, quand bien même sa conclusion serait pourtant « vraie ».
Je te parle de la précarité liée aux conditions statutaires. Tu me répond autre chose, qui est vrai, mais ignore totalement le but de mon message initial qui alerte sur la maltraitance des personnels précaires de l'éducation nationale.
En ce qui concerne la lâcheté, le mot est peut-être un peu fort, mais faire la sourde oreille face aux difficultés que rencontrent d'autres collègues sous prétexte qu'ils n'ont pas obtenu de concours...je trouve ça assez écœurant. On est tous dans la même institution, et les tendances politiques actuelles cherchent à briser une nouvelle fois toutes les solidarités et monter les agents les uns contre les autres.
Au bout du compte, les 18h réglementaire passeront à 20h puis 24 puis 35 en présentiel dans les établissements. Les réfractaires iront effectuer leurs services sur plusieurs établissements. Et quand ça touchera les titulaires...tu reliras peut-être mon intervention ici...
Cela touche déjà une grosse partie des titulaires. Les titulaires à 20h ou plus sont légions (pour moi je suis à plus de 18h quasiment chaque année depuis ma titularisation et cette année je suis à + de 21, alors que je voulais une année un peu "cool"), et quant aux collègues qui sont sur plusieurs établissements : cela commence aussi à être assez courant. Bientôt tu vas nous dire que les contractuels sont sont plus maltraités que la moyenne par les rectorats car ils changent d'établissement chaque année et ne savent parfois pas à quelques jours de la rentrée où ils vont travailler : as-tu entendu parler d'un truc (ouais je sais ça doit concerner genre 2-3 profs dans toute la France -non-) qui s'appelle les TZR ? Bref au lieu de te victimiser, tu fais comme tout le monde, tu passes le concours, et en acceptes les avantages et les inconvénients (et en LHG honnêtement ce n'est pas trop difficile si on a un niveau disciplinaire correct : tous mes collègues dans cette matière ont eu le concours du 1er coup), ou bien tu restes contractuel et c'est du coup le même deal en fait. Faut un peu grandir hein !!
- Lisak40Expert spécialisé
Galcin a écrit:valle a écrit:Je ne m'attarde pas sur des éléments qui me paraissent inexacts (le jury qui refuserait de donner des points à quelqu'un de plus âgé parce que "plus difficile à formater"). Je m'arrête juste sur ce point qui casse complètement la procédure de recrutement des fonctionnaires telle qu'elle existe. Ce n'est que pour les enseignants que tu veux un recrutement au petit doigt d'un inspecteur + un autre membre ? Ou pour tous les fonctionnaires ? Les inspecteurs des douanes ? Les magistrats ? Les gendarmes ? Qu'arrivera-t-il lorsque ce mini-jury de deux personnes décidera de ne pas te titulariser ? Tu accepteras leur décision "après sis ans de services" alors que tu n'acceptes pas la décision d'un jury national ?Galcin a écrit:Je ne sais pas où j’ai écrit que je voulais être envoyé en Guyane ? Je pense que les contractuels, au bout de six années de services, devraient être convoqués au rectorat afin de faire état de leurs services face aux inspecteurs qui les ont suivis et un membre de la commission de recrutement du rectorat. Nous devrions présenter notre parcours, nos faiblesses, nos forces, et des réalisations concrètes effectuées avec les élèves. La commission devrait ensuite délibérer et proposer l’intégration ou non au corps des fonctionnaires.
Cela n'a vraiment pas de sens. Tu ne contestes pas le recrutement des fonctionnaires, tu envisages juste un système qui te permette d'être titularisé (en disant en même temps qu'il faut en finir avec les fonctionnaires titulaires soumis à un statut).
On peut parler des méthodes de recrutement (tous les corps ne recrutent pas de la même façon, par exemple), de titularisation, des conditions de travail, des dispositions des divers statuts, mais je ne pense pas que ce soit ton intention.
Sinon, ta proposition est horrible : maintenir les agents en période d'essai pendant SIX ANNÉES et pouvoir leur dire après un simple entretien "non, merci"...
1. Comment déformer la vérité : le jury qui refuserait de donner des points à quelqu'un de plus âgé parce que "plus difficile à formater" au lieu de : Un jury n’aura pas du tout la même appréciation d’une situation face à un adulte de son âge, qui semblera bien plus difficile à formater, qu’à un minot de 20 ans, qui, même s’il fait des erreurs, bénéficiera d’une certaine mansuétude due à son jeune âge, et à l’espoir qu’il s’améliorera avec le temps.
2. Je réécris la procédure détaillée qui me semble légitime : au bout de 5 années de service dans ton académie d'origine, après avoir accepté tous les contrats et toutes les contraintes, une proposition de mutation au grade de titulaire devrait être proposée au contractuels désirant intégrer l'Education Nationale. Les modalités peuvent évoluer, mais je trouve; après avoir été validée par des inspections, des chefs d'établissements, des taux de réussite (intéressant ça aussi) au baccalauréat des élèves de terminale; qu'un entretien avec un membre du bureau du rectorat et un inspecteur devrait garantir le sérieux du recrutement.
3. Si il y a un refus, il devra être motivé et le corps d'inspection devra fournir des formations en adéquation avec les lacunes constatées.
4. Si tu penses que j'ai dit ça : en disant en même temps qu'il faut en finir avec les fonctionnaires titulaires soumis à un statut c'est aussi que tu fais preuve d'une malhonnêteté intellectuelle impressionnante.
Tu dis beaucoup de bêtises, mais celle-là est gratinée quand même. Je vais te donner un exemple : l'année dernière j'étais dans un établissement où plusieurs élèves n'ont pas eu leur bac, parce qu'ils ont été absents quasiment toute l'année, parce qu'ils ne sont pas allés à certaines épreuves (ne se sont pas réveillés), même après plusieurs convocations, parce qu'il leur manquait plusieurs semaines de stage (ils ont été virés de plusisuers stages ou n'ont pas cherché ou autre...), etc. Cette année, je suis dans un établissement encore pire en termes de réputation et de taux de réussite au bac (projeté et passé). Donc tu suggères que moi, une titulaire devrait être remplacée par un contractuel qui a exercé par exemple dans un établissement où le taux de réussite au bac a été meilleur, parce que cela prouve certainement que celui-ci meilleur prof que moi ? Fais attention à ce que tu souhaites, car la paie au taux de réussite aux examens est aussi un des fantasmes de la population (celle qui lit Le Figaro notamment -j'aime me faire du mal-), persuadée que nousléprofs sommes directement responsables des échecs de certains élèves (mais par contre, personne ne nous remercie jamais de former une nation dont certains excellents professionnels : je pense par exemple à Thomas Pesquet) et qui voudrait nous payer selon la réussite des élèves, comme certains commerciaux sont payés à la commission, selon les ventes réalisées. Et cela veut dire aussi que tu considères que les collègues dont les élèves n'arrivent pas à avoir le Bac sont des mauvais profs je suppose, ce qui est excuse-moi mais dégueulasse.
Pour la question de l'âge : j'ai passé le PLP à largement plus de 30 ans, et l'ai réussi du 1er coup, donc ton truc sur l'âge c'est n'importe quoi et dans le pro en tous les cas c'est assez courant...
- JennyMédiateur
En plus du cas des TZR, on peut aussi être en complément de service quand on est en poste fixe.
Si tu veux lire un exemple de carrière de titulaire... En 11 ans de carrière, j'ai été soit en poste fixe sur deux établissements soit TZR et quasiment chaque année des HS (4 cette année, difficilement refusables). Je n'ai aucune perspective de poste fixe (peut être au bout d'une quinzaine d'années, j'en suis à 7) et je n'ai jamais été affectée deux ans de suite au même endroit, malgré les demandes de mes CDE.
Si tu veux lire un exemple de carrière de titulaire... En 11 ans de carrière, j'ai été soit en poste fixe sur deux établissements soit TZR et quasiment chaque année des HS (4 cette année, difficilement refusables). Je n'ai aucune perspective de poste fixe (peut être au bout d'une quinzaine d'années, j'en suis à 7) et je n'ai jamais été affectée deux ans de suite au même endroit, malgré les demandes de mes CDE.
- IridianeFidèle du forum
Non mais par ailleurs Galcin, arrête de te trouver des excuses: quand on n’a pas un concours, c’est juste soit qu’on ne l’a pas passé, soit qu’on l’a raté, ce n’est pas parce qu’on est juge trop vieux ou autre sornette (il y a des tas de gens qui passent et réussissent des concours sur le tard). Il n’y a pas de honte à ça : ça arrive à tout le monde de rater, il faut le prendre avec humilité et retenter au lieu d’inventer tout un système sans queue ni tête…
- GalcinNiveau 2
valle a écrit:C'en devient fatigant, ce procédé sophistique que tu entretiens selon lequel dire que tu n'as pas le droit de te faire titulariser selon tes propres conditions, ou que les contractuels sont un recours exceptionnel à défaut de fonctionnaires, équivaut à s'en ficher des conditions de travail des collègues, quel que soit leur statut.Et au détriment de l'ensemble des candidats aux concours qui verront un poste de moins ouvert, car attribué à qualqu'un qui n'a même pas concouru.Jenny a écrit:Ce que tu proposes se ferait au détriment de titulaires qui attendent de rejoindre une autre académie.
Oui je vous prie de m'excuser.
Je vais travailler mon concours et arrêter d'imaginer un monde qui n'existe pas.
Pardonnez moi s'il vous plaît.
- GalcinNiveau 2
henriette a écrit:Celui qui fait assaut de sophisme ici, c'est toi, et tu ne sembles même pas t'en rendre compte, c'est assez sidérant.
Tu veux les conditions statutaires des titulaires, on te répond de passer le concours, avec ses avantages et ses inconvénients en terme de mutation.
De la même manière que lorsqu'un stagiaire veut les avantages géographiques des non titulaires, on lui répond de renoncer au concours pour être contractuel, avec les avantages et les inconvénients.
Ainsi, pareillement, si je veux n'avoir que 15h devant élèves tout en étant mieux payée qu'à 18h, je dois passer (et réussir) l'agrégation, faire les sacrifices en temps, en efforts, pour y arriver.
Mais le beurre et l'argent du beurre, ce n'est pas comme ça que fonctionnent les choses.
Vous avez également raison.
Pardonnez moi madame, d'avoir inventé de toute pièce un univers totalement inconhérent, dénué d'argumentation de surcroît.
Je vais donc me remettre sérieusement à l'étude et repasser mon concours en espérant avoir le niveau requis. Parce que là, visiblement, je suis en souffrance pédagogique.
Merci de vos conseils.
- GalcinNiveau 2
Lisak40 a écrit:Galcin a écrit:henriette a écrit:Où vois-tu un sophisme ?Galcin a écrit:
Sophisme et lâcheté...
Et de quelle lâcheté parles-tu ?
Un sophisme est un procédé rhétorique, une argumentation, à la logique fallacieuse. C'est un raisonnement qui porte en lui l'apparence de la rigueur, voire de l'évidence, mais qui n'est en réalité pas valide au sens de la logique, quand bien même sa conclusion serait pourtant « vraie ».
Je te parle de la précarité liée aux conditions statutaires. Tu me répond autre chose, qui est vrai, mais ignore totalement le but de mon message initial qui alerte sur la maltraitance des personnels précaires de l'éducation nationale.
En ce qui concerne la lâcheté, le mot est peut-être un peu fort, mais faire la sourde oreille face aux difficultés que rencontrent d'autres collègues sous prétexte qu'ils n'ont pas obtenu de concours...je trouve ça assez écœurant. On est tous dans la même institution, et les tendances politiques actuelles cherchent à briser une nouvelle fois toutes les solidarités et monter les agents les uns contre les autres.
Au bout du compte, les 18h réglementaire passeront à 20h puis 24 puis 35 en présentiel dans les établissements. Les réfractaires iront effectuer leurs services sur plusieurs établissements. Et quand ça touchera les titulaires...tu reliras peut-être mon intervention ici...
Cela touche déjà une grosse partie des titulaires. Les titulaires à 20h ou plus sont légions (pour moi je suis à plus de 18h quasiment chaque année depuis ma titularisation et cette année je suis à + de 21, alors que je voulais une année un peu "cool"), et quant aux collègues qui sont sur plusieurs établissements : cela commence aussi à être assez courant. Bientôt tu vas nous dire que les contractuels sont sont plus maltraités que la moyenne par les rectorats car ils changent d'établissement chaque année et ne savent parfois pas à quelques jours de la rentrée où ils vont travailler : as-tu entendu parler d'un truc (ouais je sais ça doit concerner genre 2-3 profs dans toute la France -non-) qui s'appelle les TZR ? Bref au lieu de te victimiser, tu fais comme tout le monde, tu passes le concours, et en acceptes les avantages et les inconvénients (et en LHG honnêtement ce n'est pas trop difficile si on a un niveau disciplinaire correct : tous mes collègues dans cette matière ont eu le concours du 1er coup), ou bien tu restes contractuel et c'est du coup le même deal en fait. Faut un peu grandir hein !!
Oui maîtresse, pardonnez moi.
Lors de mes études universitaires en Master recherches mention Histoire des relations internationales et interculturalités, les enseignants m'ont répétés plusieurs fois que j'étais à la limite de l'analphébétisme et qu'ils ne comprenaient pas ce que je faisais.
Je vais tout faire pour essayer d'avoir le niveau intellectuel requis afin d'intégrer le PLP en Lettres Histoire. Ca risque d'être très difficile, je suis souvent dépassé par la quantité d'informations que je ne maîtrise pas du tout. Je sais à peine situer un point sur une carte ou connaître les grandes dates de l'histoire de France...et en ce qui concerne les Lettres...j'ai dû payer les inspecteurs pour qu'ils refusent de me sanctionner...
Merci aussi de vos conseils éclairés et bienveillants.
Et si je puis, une nouvelle fois me permettre, un peu de lecture :
HALTE À LA MALTRAITANCE CONTRE LES ENSEIGNANTS PRÉCAIRES! ( IC.fr - 4/11/21 )
Nous publions cette expression de notre camarade Jean-Christophe qui dénonce la manière inhumaine dont sont traités les non titulaires de l’Éducation nationale.Pour autant, le PRCF défend fermement le statut de la fonction publique mis en place par Thorez en 1946 et consolidé par Le Pors en 1983. Son corollaire est le recrutement par concours. Affaiblir ce principe républicain irait dans le sens de Macron, lequel a affiché à Marseille sa volonté de permettre aux chefs d’établissement de recruter sur place qui bon leur semble: règne de l’arbitraire assuré et fin de l’Éducation nationale…La solution n’est alors, ni d’accompagner la mise en extinction blanquérienne des concours, ni de laisser les non-titulaires végéter dans l’angoisse du chômage ou des parachutages improbables, mais d’élargir le CAPES interne aux profs non titulaires ayant exercé depuis une durée définie en accord avec les syndicats, par ex. en les dispensant de l’écrit et en leur accordant un temps de formation et des décharges de service suffisantes pour leur permettre de passer l’oral avec toutes les chances de succès (intégration directe pour ceux qui exercent depuis très longtemps?).C’est assez proche ce qui fut fait en 1981 pour liquider l’auxiliariat sans renoncer aux concours.
(la suite)
http://lherminerouge.eklablog.com/halte-a-la-maltraitance-contre-les-enseignants-precaires-ic-fr-4-11-21-a210947192
- GalcinNiveau 2
Lisak40 a écrit:Galcin a écrit:valle a écrit:Je ne m'attarde pas sur des éléments qui me paraissent inexacts (le jury qui refuserait de donner des points à quelqu'un de plus âgé parce que "plus difficile à formater"). Je m'arrête juste sur ce point qui casse complètement la procédure de recrutement des fonctionnaires telle qu'elle existe. Ce n'est que pour les enseignants que tu veux un recrutement au petit doigt d'un inspecteur + un autre membre ? Ou pour tous les fonctionnaires ? Les inspecteurs des douanes ? Les magistrats ? Les gendarmes ? Qu'arrivera-t-il lorsque ce mini-jury de deux personnes décidera de ne pas te titulariser ? Tu accepteras leur décision "après sis ans de services" alors que tu n'acceptes pas la décision d'un jury national ?Galcin a écrit:Je ne sais pas où j’ai écrit que je voulais être envoyé en Guyane ? Je pense que les contractuels, au bout de six années de services, devraient être convoqués au rectorat afin de faire état de leurs services face aux inspecteurs qui les ont suivis et un membre de la commission de recrutement du rectorat. Nous devrions présenter notre parcours, nos faiblesses, nos forces, et des réalisations concrètes effectuées avec les élèves. La commission devrait ensuite délibérer et proposer l’intégration ou non au corps des fonctionnaires.
Cela n'a vraiment pas de sens. Tu ne contestes pas le recrutement des fonctionnaires, tu envisages juste un système qui te permette d'être titularisé (en disant en même temps qu'il faut en finir avec les fonctionnaires titulaires soumis à un statut).
On peut parler des méthodes de recrutement (tous les corps ne recrutent pas de la même façon, par exemple), de titularisation, des conditions de travail, des dispositions des divers statuts, mais je ne pense pas que ce soit ton intention.
Sinon, ta proposition est horrible : maintenir les agents en période d'essai pendant SIX ANNÉES et pouvoir leur dire après un simple entretien "non, merci"...
1. Comment déformer la vérité : le jury qui refuserait de donner des points à quelqu'un de plus âgé parce que "plus difficile à formater" au lieu de : Un jury n’aura pas du tout la même appréciation d’une situation face à un adulte de son âge, qui semblera bien plus difficile à formater, qu’à un minot de 20 ans, qui, même s’il fait des erreurs, bénéficiera d’une certaine mansuétude due à son jeune âge, et à l’espoir qu’il s’améliorera avec le temps.
2. Je réécris la procédure détaillée qui me semble légitime : au bout de 5 années de service dans ton académie d'origine, après avoir accepté tous les contrats et toutes les contraintes, une proposition de mutation au grade de titulaire devrait être proposée au contractuels désirant intégrer l'Education Nationale. Les modalités peuvent évoluer, mais je trouve; après avoir été validée par des inspections, des chefs d'établissements, des taux de réussite (intéressant ça aussi) au baccalauréat des élèves de terminale; qu'un entretien avec un membre du bureau du rectorat et un inspecteur devrait garantir le sérieux du recrutement.
3. Si il y a un refus, il devra être motivé et le corps d'inspection devra fournir des formations en adéquation avec les lacunes constatées.
4. Si tu penses que j'ai dit ça : en disant en même temps qu'il faut en finir avec les fonctionnaires titulaires soumis à un statut c'est aussi que tu fais preuve d'une malhonnêteté intellectuelle impressionnante.
Tu dis beaucoup de bêtises, mais celle-là est gratinée quand même. Je vais te donner un exemple : l'année dernière j'étais dans un établissement où plusieurs élèves n'ont pas eu leur bac, parce qu'ils ont été absents quasiment toute l'année, parce qu'ils ne sont pas allés à certaines épreuves (ne se sont pas réveillés), même après plusieurs convocations, parce qu'il leur manquait plusieurs semaines de stage (ils ont été virés de plusisuers stages ou n'ont pas cherché ou autre...), etc. Cette année, je suis dans un établissement encore pire en termes de réputation et de taux de réussite au bac (projeté et passé). Donc tu suggères que moi, une titulaire devrait être remplacée par un contractuel qui a exercé par exemple dans un établissement où le taux de réussite au bac a été meilleur, parce que cela prouve certainement que celui-ci meilleur prof que moi ? Fais attention à ce que tu souhaites, car la paie au taux de réussite aux examens est aussi un des fantasmes de la population (celle qui lit Le Figaro notamment -j'aime me faire du mal-), persuadée que nousléprofs sommes directement responsables des échecs de certains élèves (mais par contre, personne ne nous remercie jamais de former une nation dont certains excellents professionnels : je pense par exemple à Thomas Pesquet) et qui voudrait nous payer selon la réussite des élèves, comme certains commerciaux sont payés à la commission, selon les ventes réalisées. Et cela veut dire aussi que tu considères que les collègues dont les élèves n'arrivent pas à avoir le Bac sont des mauvais profs je suppose, ce qui est excuse-moi mais dégueulasse.
Pour la question de l'âge : j'ai passé le PLP à largement plus de 30 ans, et l'ai réussi du 1er coup, donc ton truc sur l'âge c'est n'importe quoi et dans le pro en tous les cas c'est assez courant...
Oui madame. Vous traduisez exactement ma pensée. J'ai honte. J'ai bien écrit, puisque vous le citez si habilement, que les enseignants devraient être payés au prorata de leurs résussites avec les classes de terminales. Et j'ai aussi écrit qu'il fallait remplacer les titualires par des contractuels qui ont de meilleures performances.
Dans mon esprit simple et naïf, j'avais cru vouloir dire que les règles de recrutement pourraient peut-être évoluer au regard de certaines réalités. Maintenant, je me permets, très très très très très humblement de vous demander de lire ceci : https://www.huffingtonpost.fr/politique/article/10-mai-1981-la-presidence-mitterrand-a-permis-des-avancees-considerables-pour-le-monde-enseignant_180736.html
10 mai 1981: La présidence Mitterrand a permis des avancées considérables pour le monde enseignant
Le 10 mai 1981 est une date emblématique pour les enseignants auxiliaires. Ce soir-là l’angoisse du chômage s’estompe enfin.
10/05/2021 01:15
Sur cette photo prise le 14 avril 1981, le candidat socialiste à l'élection présidentielle François Mitterrand prononce un discours lors d'un meeting de campagne à Sochaux, dans l'est de la France. (Photo by JEAN-CLAUDE DELMAS / AFP)
JEAN-CLAUDE DELMAS via AFP
Renée Boudouresque, maîtresse auxiliaire de lettres classiques, avait mis fin à ses jours à Nice en 1976…
À l’approche de l’élection présidentielle de 1981, l’espoir de titularisation des auxiliaires de l’Éducation Nationale, ces personnels qualifiés (bac+3, bac+4 voire plus) qui représentaient jusqu’à 30%, dans nombre d’établissements, des vacataires ou contractuels de la Fonction publique repose sur l’élection d’un candidat de gauche. Cet espoir est inscrit dans une des 110 propositions du candidat François Mitterrand. Pour ce qui est des maîtres auxiliaires, il fait l’objet d’un courrier spécifique de Pierre Bérégovoy, directeur de campagne du candidat Mitterrand au SNES.
“L’expression ‘bouche-trous’ prend tout son sens”
Il faut dire que dès 1975 le syndicat majoritaire, le SNES, fait sienne la revendication de titularisation des auxiliaires dont la mobilisation est d’ailleurs exemplaire à la fin de la décennie: des “collectifs” constitués publient des enquêtes sur leur condition de formation, de travail (“Auxiliaires en lutte” -Comité de lutte de la Région parisienne, “Livre noir de l’auxiliariat”, -Académie de Nice).
Le 10 mai 1981 est, à ce titre, une date emblématique pour les enseignants auxiliaires. Ce soir-là l’angoisse du chômage s’estompe enfin pour ces milliers de professeurs qui espèrent la reconnaissance des missions effectuées.
L’espoir de titularisation des auxiliaires de l’Éducation Nationale, ces bac+3 et bac+4 qui représentaient jusqu’à 30% des vacataires ou contractuels est inscrit dans l'une des 110 propositions du candidat Mitterrand.
Dès l’été, en attendant le Plan de titularisation, Alain Savary, Ministre de l’Éducation nationale, annonçait que le réemploi des MA serait assuré en septembre.
Le Président, tout comme le ministre Anicet Le Pors (PCF) chargé de la Réforme au titre de la Fonction publique, veut donner à ces Maîtres la légitimité qui leur avait été refusée et leur rendre la dignité. “Si l’état a pu assurer sa mission de service public en continuité, relève Claire Bernard-Steindecker, c’est dans le recours parallèle à une population-substitut, celle précisément des non-titulaires. Pourtant, ces derniers demeurent des agents ‘illégitimes’. Les nommer ‘hors-statut’, c’est certes les camper hors de la légalité mais c’est aussi et surtout les priver de la légitimité consubstantielle au titre de fonctionnaire” (Le demi-échec de la réforme des agents non titulaires de la Fonction publique en France (1982-1986), Revue française de science politique Année 1990).
La démarche n’en est pas moins pragmatique: l’embauche de ces auxiliaires signait les défaillances de l’État dans la gestion prévisionnelle des besoins. Et Claire Bernard-Steindecker de poursuivre: “il est patent que |…] les ajustements à la marge ont longtemps prévalu en la matière. L’expression ‘bouche-trous’ pour désigner certains auxiliaires prend tout son sens”.
Inégalités de traitement aux plans salarial et statutaire
La démarche est enfin d’en finir avec les inégalités de traitement tant au plan salarial que statutaire et d’éviter ainsi que le sort des auxiliaires “tire (la profession) inévitablement vers le bas” (Charles Vial, Le Monde, 8 janvier 1981). De fait, “l’auxiliarisation des titulaires” s’illustrait par la bivalence imposée sans formation, comme assurer par exemple une partie du service d’un professeur documentaliste pour les agrégés et certifiés ou de la surveillance pour les Adjoints d’enseignement.
Le Plan de résorption de l’auxiliariat contenu dans la loi Le Pors du 11 juin 1983 a titularisé, en cinq ans, les cinquante mille maîtres auxiliaires (M.A) en exercice à cette date en dépit de la résistance toute corporatiste de certains comme celle de la Société des Agrégés.
Ce Plan dit ce que les maîtres auxiliaires ont clamé après que leur parole se fut libérée: le haut niveau de formation (les concours), s’il est nécessaire, n’est pas suffisant. Le professeur se distingue aussi par sa maîtrise de la pédagogie, souvent fruit à cette époque d’une formation “sur le tas”. C’est une Validation des Acquis de l’Expérience (VAE) avant la lettre.
La joie procurée par la promesse tenue sera à nuancer quelque peu…l’intégration des auxiliaires s’effectue dans un corps subalterne, celui des Adjoints d’enseignement dont le statut et l’échelle de rémunération étaient inférieurs à celui des professeurs certifiés. Dans de trop nombreux cas, ils sont affectés hors académie d’origine faute de la reconnaissance précise de leur carrière d’auxiliaire dans le barème d’affectation.
Pour autant, la question des ajustements de rentrée et des remplacements des enseignants n’est toujours pas résolue. Se crée un corps de titulaires-remplaçants (TR) dont la vocation était d’assurer des remplacements de courte et de moyenne durée avec, comme compensation des bonifications dans le calcul de leur barème de mutation. Leur “statut” s’est affiné jusqu’à aujourd’hui (TZR).
Mais dans le même temps, le corps des maîtres auxiliaires se reconstitue: ils étaient presque 22.000 en octobre 1987. C’est le “retour des enseignants fantômes” (J. C Demari, Le Monde, 26 mai 1988).
Le second mandat du Président Mitterrand est marqué par d’autres avancées pour les ex-MA devenus Adjoints d’enseignement et les néo-MA en place. La création des concours internes (CAPES en 1987 et Agrégations en 1989) permettent tout d’abord d’améliorer la formation des professeurs et, en cas de réussite, d’offrir de réelles perspectives de revalorisation de carrière. Ces concours internes sont désormais la voie choisie de titularisation des auxiliaires comme le précise clairement le Ministre Jospin au Sénat (réponses aux questions écrites de Hélène Luc, 2/02/1989 et de Pierre-Christian Taittinger 11/05/1989).
C’est aux gouvernements du président Hollande que nous devons la hausse des postes mis aux concours de recrutement à partir de 2012.
À cette période, la Loi d’Orientation du 10 juillet 1989 qui réaffirme l’ambitieux objectif d’élever les niveaux de formation de nos jeunes, suscite une demande accrue de scolarisation dans les lycées et par conséquent le nombre de postes mis aux concours externes des CAPES et Agrégations ne cesse de croître. Dans le même temps, le plan de revalorisation des enseignants présenté par Lionel Jospin en 1989, approuvé par le SNES, prévoyait la mise en extinction du corps des Adjoints d’enseignement et l’intégration de ces derniers dans le corps des Certifiés même si cette intégration se faisait sans reconstitution de carrière, soit sans revalorisation immédiate. En revanche, elle permettait à terme l’accès à la Hors-classe des certifiés que le ministre venait de créer.
Des gouvernements de gauche qui ont œuvré pour les enseignants
Plus tard dans la veine du projet éducatif du Président Mitterrand furent créés les concours réservés, des examens professionnels destinés à résorber l’auxiliariat. La loi Sapin de janvier 2001 allait bien au-delà des conditions assez restrictives de la Loi Perben de 1996.
Plus proche de nous, et en dehors de ce contexte, c’est aux gouvernements du président Hollande que nous devons la hausse des postes mis aux concours de recrutement à partir de 2012 et la remise en place de la formation des lauréats, eux qui avaient été “lâchés” dans les classes à temps plein durant la mandature du président Sarkozy immédiatement après leur réussite et dont la formation reposait quasi uniquement sur le professeur tuteur qui leur était assigné.
Les deux mandats du président Mitterrand ont conduit à des avancées considérables pour le monde enseignant et inspiré les gouvernements de gauche qui se sont succédé en 1997 et à partir de 2012, mais nul doute que le 10 mai 1981 restera pour les milliers de maîtres auxiliaires, aujourd’hui retraités, la concrétisation d’un espoir, celui d’une vie professionnelle stable au service des élèves et de l’institution, celui d’une vie personnelle digne, eux qui avaient à cette époque dépassé pour beaucoup la trentaine et avait fondé une famille.
Renée Boudouresque, professeure non-titulaire de l’Académie de Nice, qui avait vu dans le suicide la seule échappatoire possible à cet enfer qu’était l’auxiliariat, ne l’aura pas vécu.
- GalcinNiveau 2
Jenny a écrit:En plus du cas des TZR, on peut aussi être en complément de service quand on est en poste fixe.
Si tu veux lire un exemple de carrière de titulaire... En 11 ans de carrière, j'ai été soit en poste fixe sur deux établissements soit TZR et quasiment chaque année des HS (4 cette année, difficilement refusables). Je n'ai aucune perspective de poste fixe (peut être au bout d'une quinzaine d'années, j'en suis à 7) et je n'ai jamais été affectée deux ans de suite au même endroit, malgré les demandes de mes CDE.
Raison de plus pour se battre et améliorer notre sort collectivement.
- GalcinNiveau 2
Iridiane a écrit:Non mais par ailleurs Galcin, arrête de te trouver des excuses: quand on n’a pas un concours, c’est juste soit qu’on ne l’a pas passé, soit qu’on l’a raté, ce n’est pas parce qu’on est juge trop vieux ou autre sornette (il y a des tas de gens qui passent et réussissent des concours sur le tard). Il n’y a pas de honte à ça : ça arrive à tout le monde de rater, il faut le prendre avec humilité et retenter au lieu d’inventer tout un système sans queue ni tête…
Je vous renvoie à ceci : https://www.huffingtonpost.fr/politique/article/10-mai-1981-la-presidence-mitterrand-a-permis-des-avancees-considerables-pour-le-monde-enseignant_180736.html
10 mai 1981: La présidence Mitterrand a permis des avancées considérables pour le monde enseignant
Le 10 mai 1981 est une date emblématique pour les enseignants auxiliaires. Ce soir-là l’angoisse du chômage s’estompe enfin.
- IridianeFidèle du forum
Mais on parle d'une tout autre époque. Aujourd'hui, on a quand même des concours CAPES/CAPLP assez accessibles dans certaines disciplines (quand ce n'est pas très accessible, avec plus de postes que de candidats!) et des concours internes, 3e concours... Je ne vois pas ce qui bloque, à part vouloir rester dans une région en particulier, ce qui est bien compréhensible, mais dans ce cas il faut assumer: c'est un arbitrage à faire. J'ai un très bon ami prof de maths qui, à mon avis, aurait l'agrégation les doigts dans le nez, mais il préfère rester dans l'académie de Paris comme contractuel, il ne l'obtiendrait jamais comme titulaire. Moi ça me dépasse un peu mais c'est sa vie, pas la mienne, et le fait est qu'il ne passe pas son temps à chouiner sur son statut en considérant qu'on devrait le titulariser d'office.
Au reste, Galcin, tu parles des contractuels avec "de meilleures performances" alors euh, j'aimerais bien savoir de quoi on parle déjà, ensuite comme le dit Lisak plus haut, ça n'a AUCUN sens (bah oui, si tu es contractuel à Janson de Sailly tu auras de meilleurs résultats que ton collègue titulaire aux Mureaux, merci Captain Obvious!), et enfin, si tu veux parler de performances, je vais me répéter mais... commence par les démontrer en passant le concours peut-être? Promis, ça ne fera pas de toi un plus mauvais prof
Au reste, Galcin, tu parles des contractuels avec "de meilleures performances" alors euh, j'aimerais bien savoir de quoi on parle déjà, ensuite comme le dit Lisak plus haut, ça n'a AUCUN sens (bah oui, si tu es contractuel à Janson de Sailly tu auras de meilleurs résultats que ton collègue titulaire aux Mureaux, merci Captain Obvious!), et enfin, si tu veux parler de performances, je vais me répéter mais... commence par les démontrer en passant le concours peut-être? Promis, ça ne fera pas de toi un plus mauvais prof
- JennyMédiateur
En maths, l'académie de Paris peut s'obtenir rapidement (et sans être TZR 15 ans). Barre entre 24,1 et 61.
Galcin : Ce que tu proposes se ferait au détriment des TZR qui passent déjà après les contractuels pour les affectations. Non merci.
Galcin : Ce que tu proposes se ferait au détriment des TZR qui passent déjà après les contractuels pour les affectations. Non merci.
- GalcinNiveau 2
Iridiane a écrit:Mais on parle d'une tout autre époque. Aujourd'hui, on a quand même des concours CAPES/CAPLP assez accessibles dans certaines disciplines (quand ce n'est pas très accessible, avec plus de postes que de candidats!) et des concours internes, 3e concours... Je ne vois pas ce qui bloque, à part vouloir rester dans une région en particulier, ce qui est bien compréhensible, mais dans ce cas il faut assumer: c'est un arbitrage à faire. J'ai un très bon ami prof de maths qui, à mon avis, aurait l'agrégation les doigts dans le nez, mais il préfère rester dans l'académie de Paris comme contractuel, il ne l'obtiendrait jamais comme titulaire. Moi ça me dépasse un peu mais c'est sa vie, pas la mienne, et le fait est qu'il ne passe pas son temps à chouiner sur son statut en considérant qu'on devrait le titulariser d'office.
La modération sur ce forum tolère les insultes ?
- IridianeFidèle du forum
Où as-tu lu une insulte??
- IridianeFidèle du forum
Jenny a écrit:En maths, l'académie de Paris peut s'obtenir rapidement (et sans être TZR 15 ans). Barre entre 24,1 et 61.
Galcin : Ce que tu proposes se ferait au détriment des TZR qui passent déjà après les contractuels pour les affectations. Non merci.
Jenny: oui, mais mon ami est déjà un peu âgé (54 ans), donc bon, même si l'âge de la retraite recule, le temps qu'il rentre dans Paris... Mais comme je le disais, moi je pense qu'il a tort de faire ça (je lui ai fait remarquer plusieurs fois), je pense aussi qu'il se censure et évalue mal le niveau des concours, mais encore une fois c'est sa vie, et il assume parfaitement son choix de rester contractuel. A partir de là, je n'ai pas d'objection.
- JennyMédiateur
C’est sûr que c’est un choix. Quand c’est assumé, il n y a aucun souci.
- Lisak40Expert spécialisé
@Galcin Je sais cliquer sur un lien tu sais, pas besoin de reproduire ici tout l'article !
1. Tu proposes que les contractuels dont les élèves ont obtenu de bons résultats au Bac soient tirularisés probablement sur le poste sur lequel ils ont effectué leur remplacement, donc oui tu proposes que les contractuels soient lésés au profit des titulaires. Ce qui est drôle c'est que lorsque tu seras titularisé (après avoir passé le concours si tu le veux bien), tu râleras contre ces "contractuels qui trustent certains postes, c'est un scandale !"
2. Ok, Mitterand a titularisé des MA, mais c'était une exception pas une règle. Ca a donc été fait, tant mieux pour eux. Tu peux toujours écrire pour le réclamer à G. Attal et E. Macron : pas la peine de venir râler ici.
3. Tu trouves que les règles sont injustes et inadaptées, certes. Tu te bouges pour les faire changer toi-même (tu peux toujours devenir ministre de l'EN ou même président : tu as encore 3-4 ans pour te présenter) ou tu les acceptes puisqu'en devenant contractuel tu connaissais ces règles. Râler ne sert à rien.
4. Tu passes le concours et tu le réussis et tu arrêtes de trouver des excuses bidon à ton échec : échouer ça arrive à tout le monde et au final ce n'est pas grave, tu te remets à bosser et tu auras ton concours (ton excuse de l'âge est totalement risible).
Voilà, à problèmes simples, solutions simples. De rien.
1. Tu proposes que les contractuels dont les élèves ont obtenu de bons résultats au Bac soient tirularisés probablement sur le poste sur lequel ils ont effectué leur remplacement, donc oui tu proposes que les contractuels soient lésés au profit des titulaires. Ce qui est drôle c'est que lorsque tu seras titularisé (après avoir passé le concours si tu le veux bien), tu râleras contre ces "contractuels qui trustent certains postes, c'est un scandale !"
2. Ok, Mitterand a titularisé des MA, mais c'était une exception pas une règle. Ca a donc été fait, tant mieux pour eux. Tu peux toujours écrire pour le réclamer à G. Attal et E. Macron : pas la peine de venir râler ici.
3. Tu trouves que les règles sont injustes et inadaptées, certes. Tu te bouges pour les faire changer toi-même (tu peux toujours devenir ministre de l'EN ou même président : tu as encore 3-4 ans pour te présenter) ou tu les acceptes puisqu'en devenant contractuel tu connaissais ces règles. Râler ne sert à rien.
4. Tu passes le concours et tu le réussis et tu arrêtes de trouver des excuses bidon à ton échec : échouer ça arrive à tout le monde et au final ce n'est pas grave, tu te remets à bosser et tu auras ton concours (ton excuse de l'âge est totalement risible).
Voilà, à problèmes simples, solutions simples. De rien.
- Lisak40Expert spécialisé
Galcin a écrit:Iridiane a écrit:Mais on parle d'une tout autre époque. Aujourd'hui, on a quand même des concours CAPES/CAPLP assez accessibles dans certaines disciplines (quand ce n'est pas très accessible, avec plus de postes que de candidats!) et des concours internes, 3e concours... Je ne vois pas ce qui bloque, à part vouloir rester dans une région en particulier, ce qui est bien compréhensible, mais dans ce cas il faut assumer: c'est un arbitrage à faire. J'ai un très bon ami prof de maths qui, à mon avis, aurait l'agrégation les doigts dans le nez, mais il préfère rester dans l'académie de Paris comme contractuel, il ne l'obtiendrait jamais comme titulaire. Moi ça me dépasse un peu mais c'est sa vie, pas la mienne, et le fait est qu'il ne passe pas son temps à chouiner sur son statut en considérant qu'on devrait le titulariser d'office.
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De quoi parles-tu ?
- HélipsProphète
Non mais moi, je suis d'accord avec Galcin. 6 ans de bons et loyaux services reconnus par de bons indicateurs (ok, faut se mettre d'accord sur ce qu'on prend), et hop on titularise. Mais on titularise échelon 1, et passage au mouvement comme les petits camarades qui ont passé le concours. Donc 14 points pour demander les académies qu'on veut et obtenir les académies qu'on peut. Non ? C'est pas ça que tu as en tête Galcin ?
_________________
Un jour, je serai prof, comme ça je serai toujours en vacances.
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