- lene75Prophète
Je crois que l'intention derrière cet uniforme, au-délà du fait de plaire à un certain électorat, est assez claire : donner l'impression de faire quelque chose à moindre coût pour l'État et sans s'attaquer au fond des problèmes. Ça illustre très bien la politique actuelle : agiter des chiffons qui font parler pour ne pas avoir besoin d'agir.
Quant au coût. D'un point de vue financier on peut s'attendre à ce que l'État le paie pour les boursiers. Toujours ça de moins pour la revalorisation des profs, pour des classes moins chargées, etc., qui ne seront plus nécessaires puisque l'uniforme va résoudre tous les problèmes. Pour les autres, ce sera à la charge des familles, à qui on demandera encore "un effort". Et pour le coût en tâches ménagères que l'uniforme implique, ça reviendra évidemment aux femmes, sauf évidemment chez les riches. Ça contribuera à remettre un peu d'ordre dans la société.
Quant au coût. D'un point de vue financier on peut s'attendre à ce que l'État le paie pour les boursiers. Toujours ça de moins pour la revalorisation des profs, pour des classes moins chargées, etc., qui ne seront plus nécessaires puisque l'uniforme va résoudre tous les problèmes. Pour les autres, ce sera à la charge des familles, à qui on demandera encore "un effort". Et pour le coût en tâches ménagères que l'uniforme implique, ça reviendra évidemment aux femmes, sauf évidemment chez les riches. Ça contribuera à remettre un peu d'ordre dans la société.
- EnaecoVénérable
lene75 a écrit:Je crois que l'intention derrière cet uniforme, au-délà du fait de plaire à un certain électorat, est assez claire : donner l'impression de faire quelque chose à moindre coût pour l'État et sans s'attaquer au fond des problèmes. Ça illustre très bien la politique actuelle : agiter des chiffons qui font parler pour ne pas avoir besoin d'agir.
Je suis un peu de cet avis.
Attal, comme les autres, balancera des idées plus ou moins réfléchies qui à la fois font parler et ne coûtent rien.
Une manière de montrer qu'on est actif sans vraiment l'être.
La preuve ici. On réagit au quart de tour alors qu'il n'a pas lancé ça comme l'idée du siècle.
Il me semble avoir lu que c'était plutôt "ceux qui veulent tester le peuvent mais on va pas se mentir ça ne sera pas une solution miracle"
- CasparProphète
Le coût n'est pas forcément énorme: chemise blanche, pantalon gris, chaussures noires...Restent la cravate et le blazer mais j'imagine très mal la France passer du jour au lendemain à l'uniforme de type britannique, ce serait d'un ridicule achevé.
- JacqGuide spirituel
Concernant l'uniforme, Attal ne propose pas de revenir à l'uniforme, comme on le lit souvent dans la presse, il répond simplement à une question du Midi Libre et indique qu'il n'y est pas opposé.
Midi Libre : Faut-il réinstaurer le port de l'uniforme ? (question qui fait suite à une question sur les abayas).
G. Attal : Là aussi, j’ai toujours été constant : si la communauté éducative d’un établissement demande à l’expérimenter, par exemple dans le cadre du Conseil National de la Refondation, j’y suis favorable. C’est d’ailleurs déjà le cas dans certains établissements outre-mer. L’expérimentation est toujours utile pour faire progresser le débat, dans un sens ou dans l’autre. Mais je suis réaliste. Est-ce qu'on peut imaginer que ce serait une solution magique pour régler à elle seule tous les problèmes ? Je ne le crois pas.
https://www.midilibre.fr/2023/07/27/les-ecoles-volontaires-pourront-tester-luniforme-chantiers-premieres-mesures-gabriel-attal-devoile-sa-feuille-de-route-11365596.php
Ce qui m'amuse par contre c'est qu'il faut qu'il cite le Conseil nation du Rien, comme si cela avait une quelconque importance dans le débat.
Ce qui est amusant aussi ce sont les médias qui se félicitent du retour de l'autorité avec Attal, expliquant qu'il est pour le retour de l'uniforme alors que ce n'est pas le cas. Idem, les médias prennent le cas des deux décrets sur le harcèlement, preuve de la reprise en main, du retour de l'autorité, alors que, comme l'indiquait un Néo (ici ou sur le sujet portant sur le harcèlement), les décrets [EDIT auraient été] en préparation sous N'Diaye.
Donc, qu'est-ce qui a changé ? La communication !
Midi Libre : Faut-il réinstaurer le port de l'uniforme ? (question qui fait suite à une question sur les abayas).
G. Attal : Là aussi, j’ai toujours été constant : si la communauté éducative d’un établissement demande à l’expérimenter, par exemple dans le cadre du Conseil National de la Refondation, j’y suis favorable. C’est d’ailleurs déjà le cas dans certains établissements outre-mer. L’expérimentation est toujours utile pour faire progresser le débat, dans un sens ou dans l’autre. Mais je suis réaliste. Est-ce qu'on peut imaginer que ce serait une solution magique pour régler à elle seule tous les problèmes ? Je ne le crois pas.
https://www.midilibre.fr/2023/07/27/les-ecoles-volontaires-pourront-tester-luniforme-chantiers-premieres-mesures-gabriel-attal-devoile-sa-feuille-de-route-11365596.php
Ce qui m'amuse par contre c'est qu'il faut qu'il cite le Conseil nation du Rien, comme si cela avait une quelconque importance dans le débat.
Ce qui est amusant aussi ce sont les médias qui se félicitent du retour de l'autorité avec Attal, expliquant qu'il est pour le retour de l'uniforme alors que ce n'est pas le cas. Idem, les médias prennent le cas des deux décrets sur le harcèlement, preuve de la reprise en main, du retour de l'autorité, alors que, comme l'indiquait un Néo (ici ou sur le sujet portant sur le harcèlement), les décrets [EDIT auraient été] en préparation sous N'Diaye.
Donc, qu'est-ce qui a changé ? La communication !
- lene75Prophète
Caspar a écrit:Le coût n'est pas forcément énorme: chemise blanche, pantalon gris, chaussures noires...Restent la cravate et le blazer mais j'imagine très mal la France passer du jour au lendemain à l'uniforme de type britannique, ce serait d'un ridicule achevé.
Les chaussures je n'y crois pas. Même en Angleterre j'ai vu des gosses avec des chaussures de sport blanches (qui étaient d'ailleurs, tout comme les blousons, une source de vols et de problèmes à n'en plus finir : je n'ai jamais vu autant de problèmes de vols et de jalousie sur les fringues dans un établissement scolaire français que je n'en ai vus en Angleterre).
Pour le reste de l'uniforme, pour pouvoir le laver, il en faut plusieurs (2 si on fait tourner une machine quasi-vide tous les soirs et qu'on espère que ça sèche dans la journée, 3 si on veut éviter au gosse de retourner à l'école avec un truc encore à moitié humide, 5 si on veut faire tourner sa machine le week-end... oui, c'est encore la femme qui parle), multiplié par le nombre d'enfants et le nombre de fois où ils changent de taille et où ils les abîment. Et pour l'hiver, à défaut de blazer, il faut au minimum un pull, qui ne servira d'ailleurs à rien puisque vu les températures dans nos salles de classe l'hiver, on autorise les élèves à garder leurs blousons, donc l'uniforme, bon, ben... Bref, en métropole un uniforme ne peut pas se résumer à un simple polo.
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- CasparProphète
Jacq a écrit:Concernant l'uniforme, Attal ne propose pas de revenir à l'uniforme, comme on le lit souvent dans la presse, il répond simplement à une question du Midi Libre et indique qu'il n'y est pas opposé.
Midi Libre : Faut-il réinstaurer le port de l'uniforme ? (question qui fait suite à une question sur les abayas).
G. Attal : Là aussi, j’ai toujours été constant : si la communauté éducative d’un établissement demande à l’expérimenter, par exemple dans le cadre du Conseil National de la Refondation, j’y suis favorable. C’est d’ailleurs déjà le cas dans certains établissements outre-mer. L’expérimentation est toujours utile pour faire progresser le débat, dans un sens ou dans l’autre. Mais je suis réaliste. Est-ce qu'on peut imaginer que ce serait une solution magique pour régler à elle seule tous les problèmes ? Je ne le crois pas.
https://www.midilibre.fr/2023/07/27/les-ecoles-volontaires-pourront-tester-luniforme-chantiers-premieres-mesures-gabriel-attal-devoile-sa-feuille-de-route-11365596.php
Ce qui m'amuse par contre c'est qu'il faut qu'il cite le Conseil nation du Rien, comme si cela avait une quelconque importance dans le débat.
Ce qui est amusant aussi ce sont les médias se félicitent du retour de l'autorité avec Attal, expliquant qu'il est pour le retour de l'uniforme alors que ce n'est pas le cas. Idem, les médias prennent le cas des deux décrets sur le harcèlement, preuve de la reprise en main, du retour de l'autorité, alors que, comme l'indiquait un Néo (ici ou sur le sujet portant sur le harcèlement), les décrets [EDIT auraient été] en préparation sous N'Diaye.
Donc, qu'est-ce qui a changé ? La communication !
Tu as raison de le citer précisément, ça permet de remettre les choses à leur place. CNews et autres risquent tout de même de s'en donner à cœur joie mais rien de nouveau sous le soleil.
- A TuinVénérable
lene75 a écrit:Caspar a écrit:Le coût n'est pas forcément énorme: chemise blanche, pantalon gris, chaussures noires...Restent la cravate et le blazer mais j'imagine très mal la France passer du jour au lendemain à l'uniforme de type britannique, ce serait d'un ridicule achevé.
Les chaussures je n'y crois pas. Même en Angleterre j'ai vu des gosses avec des chaussures de sport blanches (qui étaient d'ailleurs, tout comme les blousons, une source de vols et de problèmes à n'en plus finir : je n'ai jamais vu autant de problèmes de vols et de jalousie sur les fringues dans un établissement scolaire français que je n'en ai vus en Angleterre).
Pour le reste de l'uniforme, pour pouvoir le laver, il en faut plusieurs (2 si on fait tourner une machine quasi-vide tous les soirs et qu'on espère que ça sèche dans la journée, 3 si on veut éviter au gosse de retourner à l'école avec un truc encore à moitié humide, 5 si on veut faire tourner sa machine le week-end... oui, c'est encore la femme qui parle), multiplié par le nombre d'enfants et le nombre de fois où ils changent de taille et où ils les abîment. Et pour l'hiver, à défaut de blazer, il faut au minimum un pull, qui ne servira d'ailleurs à rien puisque vu les températures dans nos salles de classe l'hiver, on autorise les élèves à garder leurs blousons, donc l'uniforme, bon, ben... Bref, en métropole un uniforme ne peut pas se résumer à un simple polo.
Encore une cochonnerie qui embêtera les femmes. Devoir faire une lessive tous les soirs pendant deux semaines, parce qu'il y a la session piscine pendant 15 jours à l'école m'a très largement suffi.
Si en plus il fallait faire ce cirque tous les jours maintenant pour un pantalon et un sweat on n'en finirait plus.
Et l'eau pour la lessive tous les jours, c'est Macron qui la paye ?
- CasparProphète
lene75 a écrit:Caspar a écrit:Le coût n'est pas forcément énorme: chemise blanche, pantalon gris, chaussures noires...Restent la cravate et le blazer mais j'imagine très mal la France passer du jour au lendemain à l'uniforme de type britannique, ce serait d'un ridicule achevé.
Les chaussures je n'y crois pas. Même en Angleterre j'ai vu des gosses avec des chaussures de sport blanches (qui étaient d'ailleurs, tout comme les blousons, une source de vols et de problèmes à n'en plus finir : je n'ai jamais vu autant de problèmes de vols et de jalousie sur les fringues dans un établissement scolaire français que je n'en ai vus en Angleterre).
Pour le reste de l'uniforme, pour pouvoir le laver, il en faut plusieurs (2 si on fait tourner une machine quasi-vide tous les soirs et qu'on espère que ça sèche dans la journée, 3 si on veut éviter au gosse de retourner à l'école avec un truc encore à moitié humide, 5 si on veut faire tourner sa machine le week-end... oui, c'est encore la femme qui parle), multiplié par le nombre d'enfants et le nombre de fois où ils changent de taille et où ils les abîment. Et pour l'hiver, à défaut de blazer, il faut au minimum un pull, qui ne servira d'ailleurs à rien puisque vu les températures dans nos salles de classe l'hiver, on autorise les élèves à garder leurs blousons, donc l'uniforme, bon, ben... Bref, en métropole un uniforme ne peut pas se résumer à un simple polo.
C'est très variable selon les établissements en effet. je fais parfois étudier le règlement intérieur d'un établissement anglais où j'ai fait un stage: tout y est précisé dans les moindres détails (boucle de ceinture, types de boucles d'oreille, longueur exacte de la jupe en dessous ou au dessus du genou, sabot de la tondeuse pour les coiffures des garçons, ongles, maquillage etc)
- B. MerNiveau 1
Jacq a écrit:Concernant l'uniforme, Attal ne propose pas de revenir à l'uniforme, comme on le lit souvent dans la presse, il répond simplement à une question du Midi Libre et indique qu'il n'y est pas opposé.
[/i] Idem, les médias prennent le cas des deux décrets sur le harcèlement, preuve de la reprise en main, du retour de l'autorité, alors que, comme l'indiquait un Néo (ici ou sur le sujet portant sur le harcèlement), les décrets [EDIT auraient été] en préparation sous N'Diaye.
Donc, qu'est-ce qui a changé ? La communication !
Concernant le harcèlement à l'école, ce n'est pas une question nouvelle et je doute que ce phénomène puisse être réglé par ces deux décrets en préparation.
Dès 2010, le ministère avait fait appel à un éminent sociologue spécialiste de ces questions, Eric Debarbieux, qui avait ainsi travaillé avec un remarquable IPR, lui aussi très au fait de la problématique du harcèlement à l'école.
Malheureusement - et comme trop souvent - le ministre d'alors (l'inénarrable Luc Châtel) - n'avait pas fait grand chose de ces travaux et préconisations... Et chacun sait bien qu'avec le développement des réseaux sociaux, le harcèlement scolaire a pris des proportions inédites.
On peut toujours lire
Refuser l’oppression quotidienne :
la prévention du
harcèlement à l’École
(comme je ne peux pas encore poster une dresse internet, vous pouvez rechercher le titre via Google
L'uniforme pourrait-il représenter une solution de ce point de vue ? Peut-être sur les questions de laïcité, et encore...
L'uniformisation gomme-t-elle toute différenciation et effacer toute différence est-il pertinent alors qu'un des enjeux est d'apprendre à dépasser les différences, à s'en enrichir et à les réunir dans une dynamique collective.
Assurément, ces deux décrets n'apporteront aucune réponse efficace, pure gesticulation politique.
- Ajonc35Sage
Et les hommes? Je n'ai aucune envie d'entendre mon fils râler parce que ses enfants doivent porter un uniforme.( c'est lui qui fait tourner les machines et qui repasse).A Tuin a écrit:lene75 a écrit:Caspar a écrit:Le coût n'est pas forcément énorme: chemise blanche, pantalon gris, chaussures noires...Restent la cravate et le blazer mais j'imagine très mal la France passer du jour au lendemain à l'uniforme de type britannique, ce serait d'un ridicule achevé.
Les chaussures je n'y crois pas. Même en Angleterre j'ai vu des gosses avec des chaussures de sport blanches (qui étaient d'ailleurs, tout comme les blousons, une source de vols et de problèmes à n'en plus finir : je n'ai jamais vu autant de problèmes de vols et de jalousie sur les fringues dans un établissement scolaire français que je n'en ai vus en Angleterre).
Pour le reste de l'uniforme, pour pouvoir le laver, il en faut plusieurs (2 si on fait tourner une machine quasi-vide tous les soirs et qu'on espère que ça sèche dans la journée, 3 si on veut éviter au gosse de retourner à l'école avec un truc encore à moitié humide, 5 si on veut faire tourner sa machine le week-end... oui, c'est encore la femme qui parle), multiplié par le nombre d'enfants et le nombre de fois où ils changent de taille et où ils les abîment. Et pour l'hiver, à défaut de blazer, il faut au minimum un pull, qui ne servira d'ailleurs à rien puisque vu les températures dans nos salles de classe l'hiver, on autorise les élèves à garder leurs blousons, donc l'uniforme, bon, ben... Bref, en métropole un uniforme ne peut pas se résumer à un simple polo.
Encore une cochonnerie qui embêtera les femmes. Devoir faire une lessive tous les soirs pendant deux semaines, parce qu'il y a la session piscine pendant 15 jours à l'école m'a très largement suffi.
Si en plus il fallait faire ce cirque tous les jours maintenant pour un pantalon et un sweat on n'en finirait plus.
Et l'eau pour la lessive tous les jours, c'est Macron qui la paye ?
Lessive, eau, électricité, usure du lave- linge et du sèche-linge Au secours les écologistes.!
- EnaecoVénérable
Caspar a écrit:Jacq a écrit:Concernant l'uniforme, Attal ne propose pas de revenir à l'uniforme, comme on le lit souvent dans la presse, il répond simplement à une question du Midi Libre et indique qu'il n'y est pas opposé.
Midi Libre : Faut-il réinstaurer le port de l'uniforme ? (question qui fait suite à une question sur les abayas).
G. Attal : Là aussi, j’ai toujours été constant : si la communauté éducative d’un établissement demande à l’expérimenter, par exemple dans le cadre du Conseil National de la Refondation, j’y suis favorable. C’est d’ailleurs déjà le cas dans certains établissements outre-mer. L’expérimentation est toujours utile pour faire progresser le débat, dans un sens ou dans l’autre. Mais je suis réaliste. Est-ce qu'on peut imaginer que ce serait une solution magique pour régler à elle seule tous les problèmes ? Je ne le crois pas.
https://www.midilibre.fr/2023/07/27/les-ecoles-volontaires-pourront-tester-luniforme-chantiers-premieres-mesures-gabriel-attal-devoile-sa-feuille-de-route-11365596.php
Ce qui m'amuse par contre c'est qu'il faut qu'il cite le Conseil nation du Rien, comme si cela avait une quelconque importance dans le débat.
Ce qui est amusant aussi ce sont les médias se félicitent du retour de l'autorité avec Attal, expliquant qu'il est pour le retour de l'uniforme alors que ce n'est pas le cas. Idem, les médias prennent le cas des deux décrets sur le harcèlement, preuve de la reprise en main, du retour de l'autorité, alors que, comme l'indiquait un Néo (ici ou sur le sujet portant sur le harcèlement), les décrets [EDIT auraient été] en préparation sous N'Diaye.
Donc, qu'est-ce qui a changé ? La communication !
Tu as raison de le citer précisément, ça permet de remettre les choses à leur place. CNews et autres risquent tout de même de s'en donner à cœur joie mais rien de nouveau sous le soleil.
On peut remplacer "CNews" par "le forum", ça marche aussi
- Panta RheiExpert
Une simple blouse à porter par dessus les vêtements, ce serait déjà pas mal.
Interdire le port de vêtements de sports en dehors des cours d’EPS, serait aussi une idée (éducative) de bon sens.
Interdire le port de vêtements de sports en dehors des cours d’EPS, serait aussi une idée (éducative) de bon sens.
_________________
- Signature:
- 'Don't you find yourself getting bored?' she asked of her sister. 'Don't you find, that things fail to materialise? NOTHING MATERIALISES! Everything withers in the bud.'
'What withers in the bud?' asked Ursula.
'Oh, everything—oneself—things in general.'First Page of Women in Love, D. H. Lawrence
- Pontorson50Fidèle du forum
Nous ne lavons que les uniformes, pas nos vêtements actuels? Je ne m'étonne plus de certaines odeurs après quelques heures de cours dans la salle!A Tuin a écrit:lene75 a écrit:Caspar a écrit:Le coût n'est pas forcément énorme: chemise blanche, pantalon gris, chaussures noires...Restent la cravate et le blazer mais j'imagine très mal la France passer du jour au lendemain à l'uniforme de type britannique, ce serait d'un ridicule achevé.
Les chaussures je n'y crois pas. Même en Angleterre j'ai vu des gosses avec des chaussures de sport blanches (qui étaient d'ailleurs, tout comme les blousons, une source de vols et de problèmes à n'en plus finir : je n'ai jamais vu autant de problèmes de vols et de jalousie sur les fringues dans un établissement scolaire français que je n'en ai vus en Angleterre).
Pour le reste de l'uniforme, pour pouvoir le laver, il en faut plusieurs (2 si on fait tourner une machine quasi-vide tous les soirs et qu'on espère que ça sèche dans la journée, 3 si on veut éviter au gosse de retourner à l'école avec un truc encore à moitié humide, 5 si on veut faire tourner sa machine le week-end... oui, c'est encore la femme qui parle), multiplié par le nombre d'enfants et le nombre de fois où ils changent de taille et où ils les abîment. Et pour l'hiver, à défaut de blazer, il faut au minimum un pull, qui ne servira d'ailleurs à rien puisque vu les températures dans nos salles de classe l'hiver, on autorise les élèves à garder leurs blousons, donc l'uniforme, bon, ben... Bref, en métropole un uniforme ne peut pas se résumer à un simple polo.
Encore une cochonnerie qui embêtera les femmes. Devoir faire une lessive tous les soirs pendant deux semaines, parce qu'il y a la session piscine pendant 15 jours à l'école m'a très largement suffi.
Si en plus il fallait faire ce cirque tous les jours maintenant pour un pantalon et un sweat on n'en finirait plus.
Et l'eau pour la lessive tous les jours, c'est Macron qui la paye ?
Quant à aligner les posts sur des sujets jugés au mieux inopérants, au pire marqueurs d'obsession anti sexe ou ordre public (quoique les anglo saxons ne semblent ni abstinents ni éloignés des libertés fondamentales), peut-être est-ce qu'Attal n'a rien dit d'autre? Pourtant :
https://www.google.com/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=&ved=2ahUKEwjC2u3t1rOAAxXmTaQEHVjhBjoQFnoECA8QAQ&url=https%3A%2F%2Fwww.lesechos.fr%2Fpolitique-societe%2Fsociete%2Fce-que-veut-changer-gabriel-attal-a-leducation-nationale-1965506&usg=AOvVaw1oGfX-MQMEY-COezirCu7m&opi=89978449
Gabriel Attal a aussi promis d'innover dans « la méthode », en délocalisant chaque mois dans une école, un collège ou un lycée, une partie de son cabinet et tous les directeurs d'administration du ministère pendant trois jours, pour rester « au contact des acteurs locaux de la communauté éducative ». « Il va vite se rendre compte qu'il n'y a même pas une salle des profs dans toutes les écoles » et qu'il est difficile de s'y réunir, a grincé dans un tweet Guislaine David, secrétaire générale du SNUipp-FSU, principal syndicat du primaire.
et aussi :
L'un des « objectifs » est « de garantir que chaque élève, chaque jour de l'année, aura un professeur face à lui parce que nous aurons des professeurs heureux d'être au travail et d'enseigner »
L'objectif serait sans rire de rendre les gens heureux, tous, et en deux mois, en réalité de les obliger à afficher leur bonne humeur ce qui est pourtant plus proche du totalitarisme que le port d'un uniforme (Staline obligeait à applaudir et déportait celui qui arrêtait d'applaudir en premier). Curieusement un propos aussi démagogique ne suscite pour l'heure aucune réaction, et là l'initiative du propos est du ministre. On peut nager dans le bonheur et enseigner n'importe quoi n'importe comment en toute inconscience, tout comme on peut, par delà un caractère bougon ou des circonstances de vie ne prêtant pas à rire, réussir à bien faire son boulot.
Quant à l'envoi d'espèces de missi dominici auprès des troupes, je ne suis pas sûr du tout que cette forme d'inspection d'établissement déguisée va aider les profs à afficher un sourire béat, et encore moins que le travail de tous dans l'établissement en sera facilité, on franchit encore une étape du discours classiquement poujadiste soft, à savoir que le local seul est capable de réfléchir et penser, les ronds de cuir en étant par essence incapables. Bien entendu, il ne s'agira aucunement de tenir compte de ce que nous dirons en tant que ploucs (et on ne voit pas en quoi chaque établissement devrait obtenir une sollicitude spéciale dans une structure dont le titre est encore "Nationale"), mais de vérifier que les instructions sont suivies au moins trois jours et devant les journaux. J'espère faire partie de l'énorme majorité des établissements qui ne subiront pas ce cérémonial douteux. Le ministre dispose de syndicats, qu'il les entende davantage au lieu de les court-circuiter...
Bref il y a des approches opérationnelles et inquiétantes plus que l'uniforme dans les premiers propos du jeune communicant : en faire encore plus sur la com, et contraindre les enseignants à perdre leur temps, leur énergie et leur volonté de travail sérieux, dans cette communication.
Edit : j'oubliais le pire, pris à la lettre le propos sur le lien entre prof devant élève et prof heureux laisse entendre que les manques de profs sont d'abord dus à des congés bidons pour mauvaise humeur, pas pour de véritables maladies organiques. On n'est pas prêts de mettre fin au délai de carence...
- A reboursEsprit éclairé
Il ne faut pas se leurrer, et il ne me semble pas que quelqu'un ait ici prétendu que cela permettrait de se défaire de toutes les inégalités, en revanche, atténuer, oui.henriette a écrit:J'ai plutôt eu l'impression inverse : il me semble justement que ceux qui l'ont vécu témoignent le plus souvent qu'il n'a aucun impact réel sur les problèmes pour lesquels il est présenté comme LA solution : invisibiliser les inégalités sociales et prévenir le harcèlement.A rebours a écrit:Ajonc35 a écrit:L'uniforme, un marronnier.
J'aimerais en rire ou au moins en sourire.
L'uniforme plaît aux gens qui n'en ont jamais porté à l'école. Y compris autour de moi.
Je dis que c'est un non- sujet quand l'Etat n'a pas d'argent, car il est évident que nous sommes en France et que les familles râleront si elles devaient payer la note, sauf à mettre un uniforme jean+ pull ( couleur à définir).
Quant aux enseignants, un neo l'a évoqué, quand l'employeur impose une tenue c'est lui qui paie. Ça va lui faire drôle de payer un équipement aux enseignants car c'est rare.
Cela reste un sujet de discussion et ça occupe pour oublier bien plus urgent ou plus grave.
Le sujet a déjà été débattu il y a quelque temps sur ce forum, d'une manière parfois houleuse.
Et il en ressort que l'uniforme déplaît surtout à ceux qui n'en ont pas porté durant leur scolarité (un uniforme, pas juste une blouse). Le retour d'expérience de ceux qui l'ont porté permet tout de même plus d'objectivité avantages/inconvénients.
Quant aux enseignants, ce n'est pas le sujet. Je n'ai jamais été choquée que mes professeurs n'aient pas d'uniforme, à vrai dire.
neomath a écrit:J'ai le souvenir d'une unanimité sur le fait que l'uniforme ne résoudrait aucun des problèmes de l'école.A rebours a écrit:
Le sujet a déjà été débattu il y a quelque temps sur ce forum, d'une manière parfois houleuse.
Et il en ressort que l'uniforme déplaît surtout à ceux qui n'en ont pas porté durant leur scolarité (un uniforme, pas juste une blouse). Le retour d'expérience de ceux qui l'ont porté permet tout de même plus d'objectivité avantages/inconvénients.
Quant aux enseignants, ce n'est pas le sujet. Je n'ai jamais été choquée que mes professeurs n'aient pas d'uniforme, à vrai dire.
Une telle assertion révèle une lecture assez sélective des propos tenus. Il suffit de relire les témoignages de ceux qui l'ont porté.
On a le droit d'être contre l'uniforme, mais pas d'annihiler ainsi certains points de vue.
Quoi qu'il en soit, ce ne sont que des ficelles politiques pour brasser de l'air. Jamais l'uniforme ne sera porté dans les écoles, à mon avis.
- JacqGuide spirituel
Pontorson50 a écrit:Nous ne lavons que les uniformes, pas nos vêtements actuels? Je ne m'étonne plus de certaines odeurs après quelques heures de cours dans la salle !
Quant à aligner les posts sur des sujets jugés au mieux inopérants, au pire marqueurs d'obsession anti sexe ou ordre public (quoique les anglo saxons ne semblent ni abstinents ni éloignés des libertés fondamentales), peut-être est-ce qu'Attal n'a rien dit d'autre? Pourtant :
https://www.google.com/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=&ved=2ahUKEwjC2u3t1rOAAxXmTaQEHVjhBjoQFnoECA8QAQ&url=https%3A%2F%2Fwww.lesechos.fr%2Fpolitique-societe%2Fsociete%2Fce-que-veut-changer-gabriel-attal-a-leducation-nationale-1965506&usg=AOvVaw1oGfX-MQMEY-COezirCu7m&opi=89978449
Gabriel Attal a aussi promis d'innover dans « la méthode », en délocalisant chaque mois dans une école, un collège ou un lycée, une partie de son cabinet et tous les directeurs d'administration du ministère pendant trois jours, pour rester « au contact des acteurs locaux de la communauté éducative ». « Il va vite se rendre compte qu'il n'y a même pas une salle des profs dans toutes les écoles » et qu'il est difficile de s'y réunir, a grincé dans un tweet Guislaine David, secrétaire générale du SNUipp-FSU, principal syndicat du primaire.
et aussi :
L'un des « objectifs » est « de garantir que chaque élève, chaque jour de l'année, aura un professeur face à lui parce que nous aurons des professeurs heureux d'être au travail et d'enseigner »
L'objectif serait sans rire de rendre les gens heureux, tous, et en deux mois, en réalité de les obliger à afficher leur bonne humeur ce qui est pourtant plus proche du totalitarisme que le port d'un uniforme (Staline obligeait à applaudir et déportait celui qui arrêtait d'applaudir en premier). Curieusement un propos aussi démagogique ne suscite pour l'heure aucune réaction, et là l'initiative du propos est du ministre. On peut nager dans le bonheur et enseigner n'importe quoi n'importe comment en toute inconscience, tout comme on peut, par delà un caractère bougon ou des circonstances de vie ne prêtant pas à rire, réussir à bien faire son boulot.
Quant à l'envoi d'espèces de missi dominici auprès des troupes, je ne suis pas sûr du tout que cette forme d'inspection d'établissement déguisée va aider les profs à afficher un sourire béat, et encore moins que le travail de tous dans l'établissement en sera facilité, on franchit encore une étape du discours classiquement poujadiste soft, à savoir que le local seul est capable de réfléchir et penser, les ronds de cuir en étant par essence incapables. Bien entendu, il ne s'agira aucunement de tenir compte de ce que nous dirons en tant que ploucs (et on ne voit pas en quoi chaque établissement devrait obtenir une sollicitude spéciale dans une structure dont le titre est encore "Nationale"), mais de vérifier que les instructions sont suivies au moins trois jours et devant les journaux. J'espère faire partie de l'énorme majorité des établissements qui ne subiront pas ce cérémonial douteux. Le ministre dispose de syndicats, qu'il les entende davantage au lieu de les court-circuiter...
Bref il y a des approches opérationnelles et inquiétantes plus que l'uniforme dans les premiers propos du jeune communicant : en faire encore plus sur la com, et contraindre les enseignants à perdre leur temps, leur énergie et leur volonté de travail sérieux, dans cette communication.
Edit : j'oubliais le pire, pris à la lettre le propos sur le lien entre prof devant élève et prof heureux laisse entendre que les manques de profs sont d'abord dus à des congés bidons pour mauvaise humeur, pas pour de véritables maladies organiques. On n'est pas prêts de mettre fin au délai de carence...
J'adore tout...
Mais surtout (je n'ai pas accès à la source complète, n'étant pas abonné) le "en délocalisant chaque mois dans une école, un collège ou un lycée, une partie de son cabinet et tous les directeurs d'administration du ministère pendant trois jours".
Pas la peine de légaliser le cannabis, ils sont sous substance en permanence ? Ils imaginent le bocson juste pour avoir quelques images pour les chaînes d'info... Dis-moi que ce n'est pas vrai, cela ne vient pas des Échos mais du Gorafi ?
Après "Bienvenue chez les C'this", "Les Bronzés font du ski", "Les Marseillais" je ne sais pas où, on va avoir "le cabinet et tous les directeurs d'administrations du ministère" à Plouc-les-Oies, Saint-Nizier-le-Désert et à l'école de Montcuq ?
EDIT : bon, nous avions déjà eu la minute de monsieur Cyclopède version N'Diaye....
- lene75Prophète
S'il y a un uniforme il sera porté comme le masque... qui a été une source de conflits infinie avec certaines classes.
Pontorson, en général on n'a pas qu'une tenue dans son placard, donc on peut se changer tous les jours sans pour autant faire une lessive tous les jours. C'est pour ça que j'expliquais que pour ne faire qu'une lessive par semaine il fallait investir dans au moins 5 uniformes par enfant. La plupart du temps les familles n'en achètent que deux et se tapent les lessives. Par ailleurs en général on enlève son uniforme après l'école, ce qui veut dire salir deux tenues par jour au lieu d'une.
Pontorson, en général on n'a pas qu'une tenue dans son placard, donc on peut se changer tous les jours sans pour autant faire une lessive tous les jours. C'est pour ça que j'expliquais que pour ne faire qu'une lessive par semaine il fallait investir dans au moins 5 uniformes par enfant. La plupart du temps les familles n'en achètent que deux et se tapent les lessives. Par ailleurs en général on enlève son uniforme après l'école, ce qui veut dire salir deux tenues par jour au lieu d'une.
_________________
Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- JulHabitué du forum
C'est déjà le cas dans certaines écoles privées et ce serait facilement applicable dans le public comme le privé en le faisant voter au CA et en l'inscrivant dans le règlement intérieur.Panta Rhei a écrit:Une simple blouse à porter par dessus les vêtements, ce serait déjà pas mal.
Interdire le port de vêtements de sports en dehors des cours d’EPS, serait aussi une idée (éducative) de bon sens.
- JulHabitué du forum
Je ne vois pas vraiment où est le problème. Si l'uniforme était imposé dans l'établissement scolaire, l'élève porterait moins de vêtements "civils " qui ne serviraient que le week-end et lors des vacances scolaires. Il serait donc parfaitement envisageable de se procurer 5 uniformes et d'en laver plusieurs le même jour. Les habitudes ménagères n'ont pas besoin d'être modifiées et nul péril pour l'environnement.Ajonc35 a écrit:Et les hommes? Je n'ai aucune envie d'entendre mon fils râler parce que ses enfants doivent porter un uniforme.( c'est lui qui fait tourner les machines et qui repasse).A Tuin a écrit:lene75 a écrit:Caspar a écrit:Le coût n'est pas forcément énorme: chemise blanche, pantalon gris, chaussures noires...Restent la cravate et le blazer mais j'imagine très mal la France passer du jour au lendemain à l'uniforme de type britannique, ce serait d'un ridicule achevé.
Les chaussures je n'y crois pas. Même en Angleterre j'ai vu des gosses avec des chaussures de sport blanches (qui étaient d'ailleurs, tout comme les blousons, une source de vols et de problèmes à n'en plus finir : je n'ai jamais vu autant de problèmes de vols et de jalousie sur les fringues dans un établissement scolaire français que je n'en ai vus en Angleterre).
Pour le reste de l'uniforme, pour pouvoir le laver, il en faut plusieurs (2 si on fait tourner une machine quasi-vide tous les soirs et qu'on espère que ça sèche dans la journée, 3 si on veut éviter au gosse de retourner à l'école avec un truc encore à moitié humide, 5 si on veut faire tourner sa machine le week-end... oui, c'est encore la femme qui parle), multiplié par le nombre d'enfants et le nombre de fois où ils changent de taille et où ils les abîment. Et pour l'hiver, à défaut de blazer, il faut au minimum un pull, qui ne servira d'ailleurs à rien puisque vu les températures dans nos salles de classe l'hiver, on autorise les élèves à garder leurs blousons, donc l'uniforme, bon, ben... Bref, en métropole un uniforme ne peut pas se résumer à un simple polo.
Encore une cochonnerie qui embêtera les femmes. Devoir faire une lessive tous les soirs pendant deux semaines, parce qu'il y a la session piscine pendant 15 jours à l'école m'a très largement suffi.
Si en plus il fallait faire ce cirque tous les jours maintenant pour un pantalon et un sweat on n'en finirait plus.
Et l'eau pour la lessive tous les jours, c'est Macron qui la paye ?
Lessive, eau, électricité, usure du lave- linge et du sèche-linge Au secours les écologistes.!
- zigmag17Guide spirituel
Jacq a écrit:Pontorson50 a écrit:Nous ne lavons que les uniformes, pas nos vêtements actuels? Je ne m'étonne plus de certaines odeurs après quelques heures de cours dans la salle !
Quant à aligner les posts sur des sujets jugés au mieux inopérants, au pire marqueurs d'obsession anti sexe ou ordre public (quoique les anglo saxons ne semblent ni abstinents ni éloignés des libertés fondamentales), peut-être est-ce qu'Attal n'a rien dit d'autre? Pourtant :
https://www.google.com/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=&ved=2ahUKEwjC2u3t1rOAAxXmTaQEHVjhBjoQFnoECA8QAQ&url=https%3A%2F%2Fwww.lesechos.fr%2Fpolitique-societe%2Fsociete%2Fce-que-veut-changer-gabriel-attal-a-leducation-nationale-1965506&usg=AOvVaw1oGfX-MQMEY-COezirCu7m&opi=89978449
Gabriel Attal a aussi promis d'innover dans « la méthode », en délocalisant chaque mois dans une école, un collège ou un lycée, une partie de son cabinet et tous les directeurs d'administration du ministère pendant trois jours, pour rester « au contact des acteurs locaux de la communauté éducative ». « Il va vite se rendre compte qu'il n'y a même pas une salle des profs dans toutes les écoles » et qu'il est difficile de s'y réunir, a grincé dans un tweet Guislaine David, secrétaire générale du SNUipp-FSU, principal syndicat du primaire.
et aussi :
L'un des « objectifs » est « de garantir que chaque élève, chaque jour de l'année, aura un professeur face à lui parce que nous aurons des professeurs heureux d'être au travail et d'enseigner »
L'objectif serait sans rire de rendre les gens heureux, tous, et en deux mois, en réalité de les obliger à afficher leur bonne humeur ce qui est pourtant plus proche du totalitarisme que le port d'un uniforme (Staline obligeait à applaudir et déportait celui qui arrêtait d'applaudir en premier). Curieusement un propos aussi démagogique ne suscite pour l'heure aucune réaction, et là l'initiative du propos est du ministre. On peut nager dans le bonheur et enseigner n'importe quoi n'importe comment en toute inconscience, tout comme on peut, par delà un caractère bougon ou des circonstances de vie ne prêtant pas à rire, réussir à bien faire son boulot.
Quant à l'envoi d'espèces de missi dominici auprès des troupes, je ne suis pas sûr du tout que cette forme d'inspection d'établissement déguisée va aider les profs à afficher un sourire béat, et encore moins que le travail de tous dans l'établissement en sera facilité, on franchit encore une étape du discours classiquement poujadiste soft, à savoir que le local seul est capable de réfléchir et penser, les ronds de cuir en étant par essence incapables. Bien entendu, il ne s'agira aucunement de tenir compte de ce que nous dirons en tant que ploucs (et on ne voit pas en quoi chaque établissement devrait obtenir une sollicitude spéciale dans une structure dont le titre est encore "Nationale"), mais de vérifier que les instructions sont suivies au moins trois jours et devant les journaux. J'espère faire partie de l'énorme majorité des établissements qui ne subiront pas ce cérémonial douteux. Le ministre dispose de syndicats, qu'il les entende davantage au lieu de les court-circuiter...
Bref il y a des approches opérationnelles et inquiétantes plus que l'uniforme dans les premiers propos du jeune communicant : en faire encore plus sur la com, et contraindre les enseignants à perdre leur temps, leur énergie et leur volonté de travail sérieux, dans cette communication.
Edit : j'oubliais le pire, pris à la lettre le propos sur le lien entre prof devant élève et prof heureux laisse entendre que les manques de profs sont d'abord dus à des congés bidons pour mauvaise humeur, pas pour de véritables maladies organiques. On n'est pas prêts de mettre fin au délai de carence...
J'adore tout...
Mais surtout (je n'ai pas accès à la source complète, n'étant pas abonné) le "en délocalisant chaque mois dans une école, un collège ou un lycée, une partie de son cabinet et tous les directeurs d'administration du ministère pendant trois jours".
Pas la peine de légaliser le cannabis, ils sont sous substance en permanence ? Ils imaginent le bocson juste pour avoir quelques images pour les chaînes d'info... Dis-moi que ce n'est pas vrai, cela ne vient pas des Échos mais du Gorafi ?
Après "Bienvenue chez les C'this", "Les Bronzés font du ski", "Les Marseillais" je ne sais pas où, on va avoir "le cabinet et tous les directeurs d'administrations du ministère" à Plouc-les-Oies, Saint-Nizier-le-Désert et à l'école de Montcuq ?
EDIT : bon, nous avions déjà eu la minute de monsieur Cyclopède version N'Diaye....
C'est pas politiquement correct mais ça me fait irrésistiblement penser au nain de jardin d' Amélie Poulain que l'on fait voyager aux quatre coins du monde.
Recevra-t-on des cartes postales de Plouc-les-Oies, Saint -Nizier -le-Désert ou Montcuq de la part de membres du Ministère ??? Je crois que j'adorerais en fait!!
- ElaïnaDevin
A rebours a écrit:
Et il en ressort que l'uniforme déplaît surtout à ceux qui n'en ont pas porté durant leur scolarité (un uniforme, pas juste une blouse). Le retour d'expérience de ceux qui l'ont porté permet tout de même plus d'objectivité avantages/inconvénients.
Quant aux enseignants, ce n'est pas le sujet. Je n'ai jamais été choquée que mes professeurs n'aient pas d'uniforme, à vrai dire.
A rebours a écrit:
Une telle assertion révèle une lecture assez sélective des propos tenus. Il suffit de relire les témoignages de ceux qui l'ont porté.
On a le droit d'être contre l'uniforme, mais pas d'annihiler ainsi certains points de vue.
Quoi qu'il en soit, ce ne sont que des ficelles politiques pour brasser de l'air. Jamais l'uniforme ne sera porté dans les écoles, à mon avis.
Je me répète mais j'ai porté l'uniforme dans le cadre scout (avec une délectable jupe culotte de toute beauté).
ça n'atténue rien car tu as, même dans le milieu scout d'Europe, celui/celle qui récupère l'uniforme qui a fait les frères et soeurs avant. Tu as celle qui a un gros c*l et qui récupère la jupe de sa soeur qui était mince comme une liane (spoiler alert : c'est inconfortable en plus d'être ridicule). Tu as celle qui a nom seulement un gros luc mais en plus un bon petit ventre et qui déteste être serrée à la taille. Tu as celui qui a acheté son uniforme sur le catalogue des scouts, amis du synthétique bonjour, et puis celui dont la mère a tricoté un pull en cachemire (pas le même confort) et dont la grand-mère a acheté la jupe-culotte chez Cyrillus (c'est du coton tout doux).
Après dans le cadre scout je peux entendre l'intérêt de l'uniforme, comme dans d'autres cadres (pro, militaire, etc). Cela peut avoir du sens, surtout si c'est choisi (on choisit de faire du scoutisme, on choisit d'être contrôleur à la SNCF ou officier). Mais l'imposer à des gamins, je trouve ça totalement déplacé.
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It took me forty years to realize this. But for guys like us... our lives aren't really our own. There's always someone new to help. Someone we need to protect. These past few years, I fought that fate with all I had. But I'm done fighting. It's time I accept the hand I was dealt. Too many people depend on us. Their dreams depend on us.
Kiryu Kazuma inYakuza 4 Remastered
Ma page Facebook https://www.facebook.com/Lire-le-Japon-106902051582639
- A reboursEsprit éclairé
Elaïna a écrit:A rebours a écrit:
Et il en ressort que l'uniforme déplaît surtout à ceux qui n'en ont pas porté durant leur scolarité (un uniforme, pas juste une blouse). Le retour d'expérience de ceux qui l'ont porté permet tout de même plus d'objectivité avantages/inconvénients.
Quant aux enseignants, ce n'est pas le sujet. Je n'ai jamais été choquée que mes professeurs n'aient pas d'uniforme, à vrai dire.A rebours a écrit:
Une telle assertion révèle une lecture assez sélective des propos tenus. Il suffit de relire les témoignages de ceux qui l'ont porté.
On a le droit d'être contre l'uniforme, mais pas d'annihiler ainsi certains points de vue.
Quoi qu'il en soit, ce ne sont que des ficelles politiques pour brasser de l'air. Jamais l'uniforme ne sera porté dans les écoles, à mon avis.
Je me répète mais j'ai porté l'uniforme dans le cadre scout (avec une délectable jupe culotte de toute beauté).
ça n'atténue rien car tu as, même dans le milieu scout d'Europe, celui/celle qui récupère l'uniforme qui a fait les frères et soeurs avant. Tu as celle qui a un gros c*l et qui récupère la jupe de sa soeur qui était mince comme une liane (spoiler alert : c'est inconfortable en plus d'être ridicule). Tu as celle qui a nom seulement un gros luc mais en plus un bon petit ventre et qui déteste être serrée à la taille. Tu as celui qui a acheté son uniforme sur le catalogue des scouts, amis du synthétique bonjour, et puis celui dont la mère a tricoté un pull en cachemire (pas le même confort) et dont la grand-mère a acheté la jupe-culotte chez Cyrillus (c'est du coton tout doux).
Après dans le cadre scout je peux entendre l'intérêt de l'uniforme, comme dans d'autres cadres (pro, militaire, etc). Cela peut avoir du sens, surtout si c'est choisi (on choisit de faire du scoutisme, on choisit d'être contrôleur à la SNCF ou officier). Mais l'imposer à des gamins, je trouve ça totalement déplacé.
Je conçois tout à fait ce que tu rapportes, et l'uniforme scout, surtout cette jupe culotte dont on se demande qui l'a créée, n'est pas toujours des plus pratiques.
Pour ma part, j'ai porté l'uniforme toutes mes années lycées, uniforme fourni par l'établissement, donc problème de qualité/confection réglé (on pourrait imaginer que l'EN fournisse un jean et un polo ou tee-shirt), et franchement, cela permettait très nettement le rapprochement d'élèves de milieux très différents. Nous restions nous-mêmes, mais nous nous mélangions beaucoup plus que si nous avions été en civil (d'ailleurs cela nous faisait drôle de nous voir en civil la première fois). Avant et après mes années lycée, j'ai assez souffert de remarques sur mes habits, issus le plus souvent du supermarché du coin (et il y a trente ans, on y trouvait moins de choix), assez moches, mais mes parents n'avaient pas les moyens d'acheter autre chose. Le port de l'uniforme a été une parenthèse salvatrice sur ce point, en ce qui me concerne.
Mais, encore une fois, je ne crois pas une seconde que l'uniforme s'imposera dans les établissements. La majorité y voit trop de contraintes. La question du mal-être adolescent contraint à une tenue uniforme pèse également.
- A TuinVénérable
Jul a écrit:
Je ne vois pas vraiment où est le problème. Si l'uniforme était imposé dans l'établissement scolaire, l'élève porterait moins de vêtements "civils " qui ne serviraient que le week-end et lors des vacances scolaires. Il serait donc parfaitement envisageable de se procurer 5 uniformes et d'en laver plusieurs le même jour. Les habitudes ménagères n'ont pas besoin d'être modifiées et nul péril pour l'environnement.
Il est hors de question d'acheter 5 habits - pour satisfaire des caprices politiques douteux - et qu'il faudra changer une ou deux fois par an.
Sans parler du fait en effet que les coupes de certains vêtements ne vont pas du tout à tout le monde, trop serré d'un côté ou de l'autre, boudiné des fesses ou d'ailleurs. Chacun peut se passer d'être mal à l'aise.
Le problème des vêtements de supermarché d'autrefois ne se pose plus à l'heure actuelle.
Maintenant les gens et les jeunes notamment achètent de la marque sur Vinted ou du vêtement chinois de mauvaise qualité sur Shein.
Et les magasins de ville ferment les uns après les autres.
A l'heure actuelle avec l'inflation, peu de gens ont envie de dépenser par plaisir 40 à 70 euros chaque fois pour une nippe neuve fabriquée en Chine à 10 euros, et qu'ils vont trouver sur Vinted à moins de 20 euros.
- maikreeeesseGrand sage
Mais les différences ne se feront pas alors sur l'accent, la manière de parler, les loisirs, les lieux de vacances ? Un jeune qui ne prête pas attention à l'apparence sera toujours ouvert, celui qui cherche la distinction pourra toujours le faire.A rebours a écrit:Elaïna a écrit:A rebours a écrit:
Et il en ressort que l'uniforme déplaît surtout à ceux qui n'en ont pas porté durant leur scolarité (un uniforme, pas juste une blouse). Le retour d'expérience de ceux qui l'ont porté permet tout de même plus d'objectivité avantages/inconvénients.
Quant aux enseignants, ce n'est pas le sujet. Je n'ai jamais été choquée que mes professeurs n'aient pas d'uniforme, à vrai dire.A rebours a écrit:
Une telle assertion révèle une lecture assez sélective des propos tenus. Il suffit de relire les témoignages de ceux qui l'ont porté.
On a le droit d'être contre l'uniforme, mais pas d'annihiler ainsi certains points de vue.
Quoi qu'il en soit, ce ne sont que des ficelles politiques pour brasser de l'air. Jamais l'uniforme ne sera porté dans les écoles, à mon avis.
Je me répète mais j'ai porté l'uniforme dans le cadre scout (avec une délectable jupe culotte de toute beauté).
ça n'atténue rien car tu as, même dans le milieu scout d'Europe, celui/celle qui récupère l'uniforme qui a fait les frères et soeurs avant. Tu as celle qui a un gros c*l et qui récupère la jupe de sa soeur qui était mince comme une liane (spoiler alert : c'est inconfortable en plus d'être ridicule). Tu as celle qui a nom seulement un gros luc mais en plus un bon petit ventre et qui déteste être serrée à la taille. Tu as celui qui a acheté son uniforme sur le catalogue des scouts, amis du synthétique bonjour, et puis celui dont la mère a tricoté un pull en cachemire (pas le même confort) et dont la grand-mère a acheté la jupe-culotte chez Cyrillus (c'est du coton tout doux).
Après dans le cadre scout je peux entendre l'intérêt de l'uniforme, comme dans d'autres cadres (pro, militaire, etc). Cela peut avoir du sens, surtout si c'est choisi (on choisit de faire du scoutisme, on choisit d'être contrôleur à la SNCF ou officier). Mais l'imposer à des gamins, je trouve ça totalement déplacé.
Je conçois tout à fait ce que tu rapportes, et l'uniforme scout, surtout cette jupe culotte dont on se demande qui l'a créée, n'est pas toujours des plus pratiques.
Pour ma part, j'ai porté l'uniforme toutes mes années lycées, uniforme fourni par l'établissement, donc problème de qualité/confection réglé (on pourrait imaginer que l'EN fournisse un jean et un polo ou tee-shirt), et franchement, cela permettait très nettement le rapprochement d'élèves de milieux très différents. Nous restions nous-mêmes, mais nous nous mélangions beaucoup plus que si nous avions été en civil (d'ailleurs cela nous faisait drôle de nous voir en civil la première fois). Avant et après mes années lycée, j'ai assez souffert de remarques sur mes habits, issus le plus souvent du supermarché du coin (et il y a trente ans, on y trouvait moins de choix), assez moches, mais mes parents n'avaient pas les moyens d'acheter autre chose. Le port de l'uniforme a été une parenthèse salvatrice sur ce point, en ce qui me concerne.
Mais, encore une fois, je ne crois pas une seconde que l'uniforme s'imposera dans les établissements. La majorité y voit trop de contraintes. La question du mal-être adolescent contraint à une tenue uniforme pèse également.
- Pontorson50Fidèle du forum
Jacq a écrit:Pontorson50 a écrit:Nous ne lavons que les uniformes, pas nos vêtements actuels? Je ne m'étonne plus de certaines odeurs après quelques heures de cours dans la salle !
Quant à aligner les posts sur des sujets jugés au mieux inopérants, au pire marqueurs d'obsession anti sexe ou ordre public (quoique les anglo saxons ne semblent ni abstinents ni éloignés des libertés fondamentales), peut-être est-ce qu'Attal n'a rien dit d'autre? Pourtant :
https://www.google.com/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=&ved=2ahUKEwjC2u3t1rOAAxXmTaQEHVjhBjoQFnoECA8QAQ&url=https%3A%2F%2Fwww.lesechos.fr%2Fpolitique-societe%2Fsociete%2Fce-que-veut-changer-gabriel-attal-a-leducation-nationale-1965506&usg=AOvVaw1oGfX-MQMEY-COezirCu7m&opi=89978449
Gabriel Attal a aussi promis d'innover dans « la méthode », en délocalisant chaque mois dans une école, un collège ou un lycée, une partie de son cabinet et tous les directeurs d'administration du ministère pendant trois jours, pour rester « au contact des acteurs locaux de la communauté éducative ». « Il va vite se rendre compte qu'il n'y a même pas une salle des profs dans toutes les écoles » et qu'il est difficile de s'y réunir, a grincé dans un tweet Guislaine David, secrétaire générale du SNUipp-FSU, principal syndicat du primaire.
et aussi :
L'un des « objectifs » est « de garantir que chaque élève, chaque jour de l'année, aura un professeur face à lui parce que nous aurons des professeurs heureux d'être au travail et d'enseigner »
L'objectif serait sans rire de rendre les gens heureux, tous, et en deux mois, en réalité de les obliger à afficher leur bonne humeur ce qui est pourtant plus proche du totalitarisme que le port d'un uniforme (Staline obligeait à applaudir et déportait celui qui arrêtait d'applaudir en premier). Curieusement un propos aussi démagogique ne suscite pour l'heure aucune réaction, et là l'initiative du propos est du ministre. On peut nager dans le bonheur et enseigner n'importe quoi n'importe comment en toute inconscience, tout comme on peut, par delà un caractère bougon ou des circonstances de vie ne prêtant pas à rire, réussir à bien faire son boulot.
Quant à l'envoi d'espèces de missi dominici auprès des troupes, je ne suis pas sûr du tout que cette forme d'inspection d'établissement déguisée va aider les profs à afficher un sourire béat, et encore moins que le travail de tous dans l'établissement en sera facilité, on franchit encore une étape du discours classiquement poujadiste soft, à savoir que le local seul est capable de réfléchir et penser, les ronds de cuir en étant par essence incapables. Bien entendu, il ne s'agira aucunement de tenir compte de ce que nous dirons en tant que ploucs (et on ne voit pas en quoi chaque établissement devrait obtenir une sollicitude spéciale dans une structure dont le titre est encore "Nationale"), mais de vérifier que les instructions sont suivies au moins trois jours et devant les journaux. J'espère faire partie de l'énorme majorité des établissements qui ne subiront pas ce cérémonial douteux. Le ministre dispose de syndicats, qu'il les entende davantage au lieu de les court-circuiter...
Bref il y a des approches opérationnelles et inquiétantes plus que l'uniforme dans les premiers propos du jeune communicant : en faire encore plus sur la com, et contraindre les enseignants à perdre leur temps, leur énergie et leur volonté de travail sérieux, dans cette communication.
Edit : j'oubliais le pire, pris à la lettre le propos sur le lien entre prof devant élève et prof heureux laisse entendre que les manques de profs sont d'abord dus à des congés bidons pour mauvaise humeur, pas pour de véritables maladies organiques. On n'est pas prêts de mettre fin au délai de carence...
J'adore tout...
Mais surtout (je n'ai pas accès à la source complète, n'étant pas abonné) le "en délocalisant chaque mois dans une école, un collège ou un lycée, une partie de son cabinet et tous les directeurs d'administration du ministère pendant trois jours".
Pas la peine de légaliser le cannabis, ils sont sous substance en permanence ? Ils imaginent le bocson juste pour avoir quelques images pour les chaînes d'info... Dis-moi que ce n'est pas vrai, cela ne vient pas des Échos mais du Gorafi ?
Après "Bienvenue chez les C'this", "Les Bronzés font du ski", "Les Marseillais" je ne sais pas où, on va avoir "le cabinet et tous les directeurs d'administrations du ministère" à Plouc-les-Oies, Saint-Nizier-le-Désert et à l'école de Montcuq ?
EDIT : bon, nous avions déjà eu la minute de monsieur Cyclopède version N'Diaye....
J'ai trouvé une source plus accessible qui confirme :
https://www.google.com/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=&ved=2ahUKEwimk-e3krSAAxVGVaQEHYepBSgQFnoECBAQAQ&url=https%3A%2F%2Fwww.professeurs-des-ecoles.com%2F2023%2F07%2F22%2Fle-nouveau-ministre-de-leducation-veut-travailler-avec-son-equipe-3-jours-par-mois-dans-des-etablissements-scolaires%2F&usg=AOvVaw1Vw8oJFFpwqwmrc_c-mBKk&opi=89978449
Les commentaires sont cinglants :
La crainte majeure réside dans le fait que chaque visite ministérielle dans une école se traduit par une métamorphose drastique des lieux. Refonte des peintures, modification des affichages, tout est orchestré pour projeter une image enjolivée de l’école.
- A reboursEsprit éclairé
maikreeeesse a écrit:Mais les différences ne se feront pas alors sur l'accent, la manière de parler, les loisirs, les lieux de vacances ? Un jeune qui ne prête pas attention à l'apparence sera toujours ouvert, celui qui cherche la distinction pourra toujours le faire.A rebours a écrit:Elaïna a écrit:A rebours a écrit:
Et il en ressort que l'uniforme déplaît surtout à ceux qui n'en ont pas porté durant leur scolarité (un uniforme, pas juste une blouse). Le retour d'expérience de ceux qui l'ont porté permet tout de même plus d'objectivité avantages/inconvénients.
Quant aux enseignants, ce n'est pas le sujet. Je n'ai jamais été choquée que mes professeurs n'aient pas d'uniforme, à vrai dire.A rebours a écrit:
Une telle assertion révèle une lecture assez sélective des propos tenus. Il suffit de relire les témoignages de ceux qui l'ont porté.
On a le droit d'être contre l'uniforme, mais pas d'annihiler ainsi certains points de vue.
Quoi qu'il en soit, ce ne sont que des ficelles politiques pour brasser de l'air. Jamais l'uniforme ne sera porté dans les écoles, à mon avis.
Je me répète mais j'ai porté l'uniforme dans le cadre scout (avec une délectable jupe culotte de toute beauté).
ça n'atténue rien car tu as, même dans le milieu scout d'Europe, celui/celle qui récupère l'uniforme qui a fait les frères et soeurs avant. Tu as celle qui a un gros c*l et qui récupère la jupe de sa soeur qui était mince comme une liane (spoiler alert : c'est inconfortable en plus d'être ridicule). Tu as celle qui a nom seulement un gros luc mais en plus un bon petit ventre et qui déteste être serrée à la taille. Tu as celui qui a acheté son uniforme sur le catalogue des scouts, amis du synthétique bonjour, et puis celui dont la mère a tricoté un pull en cachemire (pas le même confort) et dont la grand-mère a acheté la jupe-culotte chez Cyrillus (c'est du coton tout doux).
Après dans le cadre scout je peux entendre l'intérêt de l'uniforme, comme dans d'autres cadres (pro, militaire, etc). Cela peut avoir du sens, surtout si c'est choisi (on choisit de faire du scoutisme, on choisit d'être contrôleur à la SNCF ou officier). Mais l'imposer à des gamins, je trouve ça totalement déplacé.
Je conçois tout à fait ce que tu rapportes, et l'uniforme scout, surtout cette jupe culotte dont on se demande qui l'a créée, n'est pas toujours des plus pratiques.
Pour ma part, j'ai porté l'uniforme toutes mes années lycées, uniforme fourni par l'établissement, donc problème de qualité/confection réglé (on pourrait imaginer que l'EN fournisse un jean et un polo ou tee-shirt), et franchement, cela permettait très nettement le rapprochement d'élèves de milieux très différents. Nous restions nous-mêmes, mais nous nous mélangions beaucoup plus que si nous avions été en civil (d'ailleurs cela nous faisait drôle de nous voir en civil la première fois). Avant et après mes années lycée, j'ai assez souffert de remarques sur mes habits, issus le plus souvent du supermarché du coin (et il y a trente ans, on y trouvait moins de choix), assez moches, mais mes parents n'avaient pas les moyens d'acheter autre chose. Le port de l'uniforme a été une parenthèse salvatrice sur ce point, en ce qui me concerne.
Mais, encore une fois, je ne crois pas une seconde que l'uniforme s'imposera dans les établissements. La majorité y voit trop de contraintes. La question du mal-être adolescent contraint à une tenue uniforme pèse également.
Mais pourquoi vouloir effacer toutes nos différences ? La société moderne voudrait-elle donc que nous soyons tous faits du même moule ? Heureusement encore que nous conservons notre singularité, même en portant un uniforme, sinon pour le coup nous aurions l'esprit fichtrement fermé...
- zigmag17Guide spirituel
Pontorson50 a écrit:Jacq a écrit:Pontorson50 a écrit:Nous ne lavons que les uniformes, pas nos vêtements actuels? Je ne m'étonne plus de certaines odeurs après quelques heures de cours dans la salle !
Quant à aligner les posts sur des sujets jugés au mieux inopérants, au pire marqueurs d'obsession anti sexe ou ordre public (quoique les anglo saxons ne semblent ni abstinents ni éloignés des libertés fondamentales), peut-être est-ce qu'Attal n'a rien dit d'autre? Pourtant :
https://www.google.com/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=&ved=2ahUKEwjC2u3t1rOAAxXmTaQEHVjhBjoQFnoECA8QAQ&url=https%3A%2F%2Fwww.lesechos.fr%2Fpolitique-societe%2Fsociete%2Fce-que-veut-changer-gabriel-attal-a-leducation-nationale-1965506&usg=AOvVaw1oGfX-MQMEY-COezirCu7m&opi=89978449
Gabriel Attal a aussi promis d'innover dans « la méthode », en délocalisant chaque mois dans une école, un collège ou un lycée, une partie de son cabinet et tous les directeurs d'administration du ministère pendant trois jours, pour rester « au contact des acteurs locaux de la communauté éducative ». « Il va vite se rendre compte qu'il n'y a même pas une salle des profs dans toutes les écoles » et qu'il est difficile de s'y réunir, a grincé dans un tweet Guislaine David, secrétaire générale du SNUipp-FSU, principal syndicat du primaire.
et aussi :
L'un des « objectifs » est « de garantir que chaque élève, chaque jour de l'année, aura un professeur face à lui parce que nous aurons des professeurs heureux d'être au travail et d'enseigner »
L'objectif serait sans rire de rendre les gens heureux, tous, et en deux mois, en réalité de les obliger à afficher leur bonne humeur ce qui est pourtant plus proche du totalitarisme que le port d'un uniforme (Staline obligeait à applaudir et déportait celui qui arrêtait d'applaudir en premier). Curieusement un propos aussi démagogique ne suscite pour l'heure aucune réaction, et là l'initiative du propos est du ministre. On peut nager dans le bonheur et enseigner n'importe quoi n'importe comment en toute inconscience, tout comme on peut, par delà un caractère bougon ou des circonstances de vie ne prêtant pas à rire, réussir à bien faire son boulot.
Quant à l'envoi d'espèces de missi dominici auprès des troupes, je ne suis pas sûr du tout que cette forme d'inspection d'établissement déguisée va aider les profs à afficher un sourire béat, et encore moins que le travail de tous dans l'établissement en sera facilité, on franchit encore une étape du discours classiquement poujadiste soft, à savoir que le local seul est capable de réfléchir et penser, les ronds de cuir en étant par essence incapables. Bien entendu, il ne s'agira aucunement de tenir compte de ce que nous dirons en tant que ploucs (et on ne voit pas en quoi chaque établissement devrait obtenir une sollicitude spéciale dans une structure dont le titre est encore "Nationale"), mais de vérifier que les instructions sont suivies au moins trois jours et devant les journaux. J'espère faire partie de l'énorme majorité des établissements qui ne subiront pas ce cérémonial douteux. Le ministre dispose de syndicats, qu'il les entende davantage au lieu de les court-circuiter...
Bref il y a des approches opérationnelles et inquiétantes plus que l'uniforme dans les premiers propos du jeune communicant : en faire encore plus sur la com, et contraindre les enseignants à perdre leur temps, leur énergie et leur volonté de travail sérieux, dans cette communication.
Edit : j'oubliais le pire, pris à la lettre le propos sur le lien entre prof devant élève et prof heureux laisse entendre que les manques de profs sont d'abord dus à des congés bidons pour mauvaise humeur, pas pour de véritables maladies organiques. On n'est pas prêts de mettre fin au délai de carence...
J'adore tout...
Mais surtout (je n'ai pas accès à la source complète, n'étant pas abonné) le "en délocalisant chaque mois dans une école, un collège ou un lycée, une partie de son cabinet et tous les directeurs d'administration du ministère pendant trois jours".
Pas la peine de légaliser le cannabis, ils sont sous substance en permanence ? Ils imaginent le bocson juste pour avoir quelques images pour les chaînes d'info... Dis-moi que ce n'est pas vrai, cela ne vient pas des Échos mais du Gorafi ?
Après "Bienvenue chez les C'this", "Les Bronzés font du ski", "Les Marseillais" je ne sais pas où, on va avoir "le cabinet et tous les directeurs d'administrations du ministère" à Plouc-les-Oies, Saint-Nizier-le-Désert et à l'école de Montcuq ?
EDIT : bon, nous avions déjà eu la minute de monsieur Cyclopède version N'Diaye....
J'ai trouvé une source plus accessible qui confirme :
https://www.google.com/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=&ved=2ahUKEwimk-e3krSAAxVGVaQEHYepBSgQFnoECBAQAQ&url=https%3A%2F%2Fwww.professeurs-des-ecoles.com%2F2023%2F07%2F22%2Fle-nouveau-ministre-de-leducation-veut-travailler-avec-son-equipe-3-jours-par-mois-dans-des-etablissements-scolaires%2F&usg=AOvVaw1Vw8oJFFpwqwmrc_c-mBKk&opi=89978449
Les commentaires sont cinglants :
La crainte majeure réside dans le fait que chaque visite ministérielle dans une école se traduit par une métamorphose drastique des lieux. Refonte des peintures, modification des affichages, tout est orchestré pour projeter une image enjolivée de l’école.
On peut ajouter aussi interviews choisies, classes choisies, propos choisis (comprendre en tout état de cause: édulcorés et pas du tout représentatifs de la réalité). Je me rappelle la mise en scène orchestrée pour la venue de Macron dans un LP il n'y a pas si longtemps. Les collègues témoins (et empêchés de témoigner face caméras sur la réforme du LP) étaient outrés et découragés.
Ca va être fun.
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