Un nouveau ministre de l'EN, Gabriel Attal

C'est hypocrite et stupide, sous prétexte d'un nombre insuffisant de candidat.es aux concours, on supprime les concours...
C'est sûr que ça va résoudre le problème : on ne verra plus si le niveau des candidat es est satisfaisant.
Et c'est le concours qui effrayait : pas besoin de revaloriser les salaires et d'améliorer les conditions de travail pour attirer plus de candidat.es et permettre une sélection. 🤬

Objectif clair d'une EN au rabais, pour les salaires et la qualité des cours.
Quant à la petite phrase de notre nouveau ministre sur le confort des enseignants.es opposé à celui des élèves 🤬🤬

Et surtout disparition d'un modèle de fonction publique et d'un modèle social. Il aura fallu une quarantaine d'années mais on y est.

Vieux_Mongol a écrit:Et surtout disparition d'un modèle de fonction publique et d'un modèle social. Il aura fallu une quarantaine d'années mais on y est.

Un CNR à l'envers.

Jadis les enseignants avaient souvent des parents enseignants. Aujourd'hui c'est fini. Mes collègues qui ont des gosses étudiants les dirigent vers médecine, écoles d'inge, finances etc.
Le problème du recrutement des profs est essentiellement dû à la faiblesse des rémunérations selon moi. C'est certes un choix budgétaire mais lourd de conséquences pour les finances publiques... Car augmenter très significativement les profs c'est, en cascade, se trouver face à des revendications salariales des autres fonctionnaires. Et, ne nous leurrons pas, nous n'avons pas forcément bonne presse dans la population qui nous considère souvent comme des nantis bien assez payés avec toutes les vacances qu'on a,etc etc.. donc je crains que ce soit un problème compliqué que le problème du recrutement.
Ajoutez y le fait que certaines disciplines soient en tension et d'autres pas du tout et c'est encore moins simple. Reste à faire venir de la main d'oeuvre étrangère du Maghreb ou de Roumanie...c'est déjà un peu ce qu'il se passe pour palier le manque de médecins. Bref, ce n'est que le début de la fin des profs, j'en ai peur.

"Oui je suis jeune mais je peux rappeler qu'on peut avoir 34 ans et avoir de lourdes responsabilités", a-t-il lancé, rappelant qu'une majorité d'enseignants avait moins de 40 ans."


La question est : pourquoi les enseignants de plus de 40 ans sont les moins nombreux alors qu'il leur reste plus de la moitié de leur carrière ? Cette phrase montre combien d'enseignants quittent rapidement le navire...

Je crois que c'est le contraire, il a dit 1/3 ont moins de 40 ans, et selon les perspectives des besoins d'embauche dans les années à venir, la profession est plutôt très vieillissante.

Kilmeny a écrit:"Oui je suis jeune mais je peux rappeler qu'on peut avoir 34 ans et avoir de lourdes responsabilités", a-t-il lancé, rappelant qu'une majorité d'enseignants avait moins de 40 ans."


La question est : pourquoi les enseignants de plus de 40 ans sont les moins nombreux alors qu'il leur reste plus de la moitié de leur carrière ? Cette phrase montre combien d'enseignants quittent rapidement le navire...

L'impression que ce sont là des éléments de langage..... Partout où on passe il y a largement plus de gens de plus de 40 ans que des autres.

Tant qu'il y a des gens pour écouter la parole, et bien vouloir la croire, cela leur suffit. On peut avoir 34.ans et asséner des contre vérités....

Erik a écrit:Car augmenter très significativement les profs c'est, en cascade, se trouver face à des revendications salariales des autres fonctionnaires.

Euh... les autres fonctionnaires de catégorie A gagnent 969€ net de plus que les enseignants. Je ne vois pas pourquoi il y aurait des revendications d'autres catégories ; il s'agirait d'un rattrapage légitime pour uniformiser les traitements.

cf https://www.cafepedagogique.net/2023/06/30/1-126-euros-en-moins-pour-les-profs/

Et puis, faire passer une réforme nécessaire en l'imposant contre l'immense majorité d'une population, fonctionnaire ou non, quitte à réprimer les manifestations trop bruyante et en refusant toute forme de discussion : ne serait-ce pas une nouvelle manière de gouverner ?

A Tuin a écrit:

Kilmeny a écrit:"Oui je suis jeune mais je peux rappeler qu'on peut avoir 34 ans et avoir de lourdes responsabilités", a-t-il lancé, rappelant qu'une majorité d'enseignants avait moins de 40 ans."


La question est : pourquoi les enseignants de plus de 40 ans sont les moins nombreux alors qu'il leur reste plus de la moitié de leur carrière ? Cette phrase montre combien d'enseignants quittent rapidement le navire...

L'impression que ce sont là des éléments de langage..... Partout où on passe il y a largement plus de gens de plus de 40 ans que des autres.

Tant qu'il y a des gens pour écouter la parole, et bien vouloir la croire, cela leur suffit. On peut avoir 34.ans et asséner des contre vérités....

Je n'en suis pas si sûre, alors que de très nombreux professeurs quittent l'EN.

Erik a écrit:Il a dédoublé certaines classes de CP.

En reportant les effectifs sur les autres. Principe des vases communicants (dans tous les sens du mot "communicant").

Il a "un peu" augmente nos salaires mais si c'est encore insuffisant.

Mon salaire a moins augmenté que l'inflation. Il a donc à strictement parler diminué. Peut-être que les débuts de carrière ont été un peu augmentés (je n'en sais rien) : encore une fois de la com'.

Il donne la possibilité à certains de travailler plus pour gagner plus, même si je n'ai pas signe le pacte. C'est du foutage de g... mais je ne me sens pas le droit d'interdire à mes collègues de le signer.

Manière de dire au grand public que si les enseignants sont mal payés, c'est parce qu'ils travaillent peu, et que s'il y a des absences non remplacées, c'est de la faute des enseignants qui n'en fichent pas une rame, et pas du ministère qui ne parvient pas à recruter de remplaçants. Comme me disait une copine : "Petits horaires, petit salaire". Conditionner un salaire un peu meilleur (j'allais dire "décent", mais le pacte c'est peanuts par rapport au retard de salaire) à une charge de travail encore plus lourde qu'elle ne l'est déjà, si ce n'est pas du mépris dans un ministère où les agents sont reconnus travailler déjà 43h par semaine en moyenne, je ne sais pas ce que c'est. Double effet kiss cool, le pacte permettra d'afficher des salaires moyens plus élevés, et donc d'affirmer que LES enseignants ont bien été revalorisés (sans préciser que c'est seulement quelques-uns et que ce n'est pas une revalorisation mais des heures sup rémunérées... un peu moins que l'heure sup statutaire pour bon nombre d'entre eux).

Il a remis les maths en première, même si c'est peanuts selon moi c'est mieux que rien .

Sans financement. C'est la justification que le rectorat avance pour avoir repris les heures de marge des établissements politique de la ville, qui étaient les seuls à avoir encore un peu de marge : il fallait récupérer des heures pour financer les maths, puisqu'elles n'ont pas été budgetisées. Principe des vases communicants encore une fois. N'oublions par ailleurs pas que si les maths ont été rétablies, c'est parce qu'elles avaient d'abord été supprimées : je te taxe 10 balles, je t'en rends 5, dis-moi merci.

J'en oublie peut-être. Mais oui, on est très mal considérés et malgré leurs efforts je crains que ça ne change pas de si tôt.
Comme on dit :" peut mieux faire"

Malheureusement oui, le bilan n'est pas complet, tu en oublies encore. La dernière trouvaille en date : accuser les vacances "trop longues" (de ces fainéants de profs) d'être la cause de la démobilisation des élèves au 3e trimestre. Comme si la cause n'en était pas les épreuves en mars en particulier et la réforme du lycée et de Parcoursup de façon plus générale.

Vieux_Mongol a écrit:Et surtout disparition d'un modèle de fonction publique et d'un modèle social. Il aura fallu une quarantaine d'années mais on y est.

J'ai une pensée pour les rédacteurs du CNR. Paix à leurs âmes.

Erik a écrit:Jadis les enseignants avaient souvent des parents enseignants. Aujourd'hui c'est fini. Mes collègues qui ont des gosses étudiants les dirigent vers médecine, écoles d'inge, finances etc.
Le problème du recrutement des profs est essentiellement dû à la faiblesse des rémunérations selon moi. C'est certes un choix budgétaire mais lourd de conséquences pour les finances publiques... Car augmenter très significativement les profs c'est, en cascade, se trouver face à des revendications salariales des autres fonctionnaires. Et, ne nous leurrons pas, nous n'avons pas forcément bonne presse dans la population qui nous considère souvent comme des nantis bien assez payés avec toutes les vacances qu'on a,etc etc.. donc je crains que ce soit un problème compliqué que le problème du recrutement.
Ajoutez y le fait que certaines disciplines soient en tension et d'autres pas du tout et c'est encore moins simple. Reste à faire venir de la main d'oeuvre étrangère du Maghreb ou de Roumanie...c'est déjà un peu ce qu'il se passe pour palier le manque de médecins. Bref, ce n'est que le début de la fin des profs, j'en ai peur.

Les autres fonctionnaires (avec le même statut et niveau d'étude) sont largement mieux payés que nous.

Enaeco a écrit:

Erik a écrit:Il a dédoublé certaines classes de CP.
Il a "un peu" augmente nos salaires mais si c'est encore insuffisant.
Il donne la possibilité à certains de travailler plus pour gagner plus, même si je n'ai pas signe le pacte. C'est du foutage de g... mais je ne me sens pas le droit d'interdire à mes collègues de le signer.
Il a remis les maths en première, même si c'est peanuts selon moi c'est mieux que rien .

J'en oublie peut-être. Mais oui, on est très mal considérés et malgré leurs efforts je crains que ça ne change pas de si tôt.
Comme on dit :" peut mieux faire"

C'est vraiment ça que tu attends ?

- Les classes de CP, ça ne concerne pas grand monde et ça s'est fait à moindre coût en profitant de la démographie. C'est appréciable mais concrètement, ça lui permettait d'écouler la monnaie qui lui restait.
- Nos salaires ont un peu augmenté mais moins que l'inflation. Concrètement, ils ont un peu diminué.
- Travailler plus pour gagner plus, dans un métier estimé à +40h hebdomadaires. Tu le dis toi même, c'est du foutage de g...
- Les maths en première avec des gamins qui ne maitrisent pas les bases de 6ème (sans exagération)

Allez je t'aide un peu : la seule mesure favorable à certains enseignants, c'est la défiscalisation des heures supp' (pour ceux qui peuvent les encaisser)

Pour les classes de CP sans doute, mais pour pour mon petit- fils en ce1 l' an passé, 28 gamins dont certains pas faciles. Et j'ai vu dès juin, des annonces plus nombreuses de fermetures de classe voire d'écoles voire de Rp surtout en milieu rural, mais pas que...

Pour les classes dédoublées en REP+ et REP, je peux en parler. Cela a été fait à Mantes-la-Jolie. Les collègues des niveaux dédoublés sont contents mais cela se paie cher ailleurs : 30 gamins en Ce2, CM1, CM2 pour compenser le dédoublement.

Cerise sur le gâteau, 10 classes supprimées dans le primaire à Mantes (mais le dédoublement est conservé). L'enfer sur terre pour ceux qui n'ont pas de dédoublement.

Cette mesure est problématique parce qu'elle fait perdre aux enfants ce qu'ils ont gagné dans les classes surpeuplées des années suivantes.

C'est juste un coup politique et pas une politique réfléchie pour la réussite maximale du plus grand nombre.

lene75 a écrit:

Erik a écrit:Il a dédoublé certaines classes de CP.

En reportant les effectifs sur les autres. Principe des vases communicants (dans tous les sens du mot "communicant").

Il a "un peu" augmente nos salaires mais si c'est encore insuffisant.

Mon salaire a moins augmenté que l'inflation. Il a donc à strictement parler diminué. Peut-être que les débuts de carrière ont été un peu augmentés (je n'en sais rien) : encore une fois de la com'.

Il donne la possibilité à certains de travailler plus pour gagner plus, même si je n'ai pas signe le pacte. C'est du foutage de g... mais je ne me sens pas le droit d'interdire à mes collègues de le signer.

Manière de dire au grand public que si les enseignants sont mal payés, c'est parce qu'ils travaillent peu, et que s'il y a des absences non remplacées, c'est de la faute des enseignants qui n'en fichent pas une rame, et pas du ministère qui ne parvient pas à recruter de remplaçants. Comme me disait une copine : "Petits horaires, petit salaire". Conditionner un salaire un peu meilleur (j'allais dire "décent", mais le pacte c'est peanuts par rapport au retard de salaire) à une charge de travail encore plus lourde qu'elle ne l'est déjà, si ce n'est pas du mépris dans un ministère où les agents sont reconnus travailler déjà 43h par semaine en moyenne, je ne sais pas ce que c'est. Double effet kiss cool, le pacte permettra d'afficher des salaires moyens plus élevés, et donc d'affirmer que LES enseignants ont bien été revalorisés (sans préciser que c'est seulement quelques-uns et que ce n'est pas une revalorisation mais des heures sup rémunérées... un peu moins que l'heure sup statutaire pour bon nombre d'entre eux).

Il a remis les maths en première, même si c'est peanuts selon moi c'est mieux que rien .

Sans financement. C'est la justification que le rectorat avance pour avoir repris les heures de marge des établissements politique de la ville, qui étaient les seuls à avoir encore un peu de marge : il fallait récupérer des heures pour financer les maths, puisqu'elles n'ont pas été budgetisées. Principe des vases communicants encore une fois. N'oublions par ailleurs pas que si les maths ont été rétablies, c'est parce qu'elles avaient d'abord été supprimées : je te taxe 10 balles, je t'en rends 5, dis-moi merci.

J'en oublie peut-être. Mais oui, on est très mal considérés et malgré leurs efforts je crains que ça ne change pas de si tôt.
Comme on dit :" peut mieux faire"

Malheureusement oui, le bilan n'est pas complet, tu en oublies encore. La dernière trouvaille en date : accuser les vacances "trop longues" (de ces fainéants de profs) d'être la cause de la démobilisation des élèves au 3e trimestre. Comme si la cause n'en était pas les épreuves en mars en particulier et la réforme du lycée et de Parcoursup de façon plus générale.

Si les grands penseurs de l'EN étaient aller voir du côté du ministère de l'agriculture où le contrôle continu en Cccf est pratique depuis plus de 30 ans, ils auraient pu constater ce qu'il y avait de bien et améliorer le moins bien, mais en tout cas c'eût été mieux que ce contrôle continu façon DNB qui ne vaut rien et depuis bien longtemps.
Le nouveau bac a été fait pour une mise en parallèle avec parcours sup, c'est tout. Les formations post bac ne croient pas au contrôle continu ni au bac. Je parle des formations sérieuses.

Elyas a écrit:Pour les classes dédoublées en REP+ et REP, je peux en parler. Cela a été fait à Mantes-la-Jolie. Les collègues des niveaux dédoublés sont contents mais cela se paie cher ailleurs : 30 gamins en Ce2, CM1, CM2 pour compenser le dédoublement.

Cerise sur le gâteau, 10 classes supprimées dans le primaire à Mantes (mais le dédoublement est conservé). L'enfer sur terre pour ceux qui n'ont pas de dédoublement.

Cette mesure est problématique parce qu'elle fait perdre aux enfants ce qu'ils ont gagné dans les classes surpeuplées des années suivantes.

C'est juste un coup politique et pas une politique réfléchie pour la réussite maximale du plus grand nombre.

C'est peut-être pire que simplement un coup politique.
“Sur le principe”, comme on dit, c'est une excellente idée — mais mise en œuvre de manière catastrophique, en oubliant de continuer l'effort dans les classes suivantes, sans le nombre de profs nécessaires, parfois même sans l'infrastructure en salles de classe : résultat, c'est pire que mieux. C'est à mon avis, l'exemple type d'une bonne idée totalement gâchée par le fait de vouloir que ce soit fait du jour au lendemain, de manière ponctuelle (sur une seule classe) et sans se soucier des questions matérielles. Il se pourrait bien que, dans le responsable politique, se télescopent parfois la bonne idée et l'ambition, et que le mélange des deux soit une vraie plaie. Si tel est le cas, il y a de quoi être pessimiste : même quand l'idée est réellement d'améliorer le système, ils sont incapables de passer aux actes, par un défaut de méthode qui en dit long sur leur incompétence (laquelle est souvent plus extrême que ce que l'on croit).

Je ne pense pas qu'ils soient si naïfs que ça : pas la peine d'avoir fait l'ENA pour comprendre que si on diminue les effectifs quelque part sans moyens supplémentaires (ni en financement ni en recrutement), c'est forcément déshabiller Pierre pour habiller Paul. Je ne crois pas à la bonne foi quand la ficelle est aussi grosse.

epekeina.tes.ousias a écrit:Et puis, faire passer une réforme nécessaire en l'imposant contre l'immense majorité d'une population, fonctionnaire ou non, quitte à réprimer les manifestations trop bruyante et en refusant toute forme de discussion : ne serait-ce pas une nouvelle manière de gouverner ?

Moi je trouve qu'on devrait laisser sa chance à la réforme des retraites.

VinZT a écrit:

epekeina.tes.ousias a écrit:Et puis, faire passer une réforme nécessaire en l'imposant contre l'immense majorité d'une population, fonctionnaire ou non, quitte à réprimer les manifestations trop bruyante et en refusant toute forme de discussion : ne serait-ce pas une nouvelle manière de gouverner ?

Moi je trouve qu'on devrait laisser sa chance à la réforme des retraites.

Mais tout à fait. Même chose à propos des privatisations de l'éducation, de la sécurité, des hôpitaux, etc. d'ailleurs. Je trouve discriminatoire de refuser de laisser leur chance à toutes ces belles réformes qui, n'ayant jamais été essayées, seraient condamnées avant même d'avoir pu voir le jour. C'est proprement infantile que de s'y opposer : un peu comme dire qu'on n'aime pas alors qu'on n'a même pas goûté.

epekeina.tes.ousias a écrit:

Elyas a écrit:Pour les classes dédoublées en REP+ et REP, je peux en parler. Cela a été fait à Mantes-la-Jolie. Les collègues des niveaux dédoublés sont contents mais cela se paie cher ailleurs : 30 gamins en Ce2, CM1, CM2 pour compenser le dédoublement.

Cerise sur le gâteau, 10 classes supprimées dans le primaire à Mantes (mais le dédoublement est conservé). L'enfer sur terre pour ceux qui n'ont pas de dédoublement.

Cette mesure est problématique parce qu'elle fait perdre aux enfants ce qu'ils ont gagné dans les classes surpeuplées des années suivantes.

C'est juste un coup politique et pas une politique réfléchie pour la réussite maximale du plus grand nombre.

C'est peut-être pire que simplement un coup politique.
“Sur le principe”, comme on dit, c'est une excellente idée — mais mise en œuvre de manière catastrophique, en oubliant de continuer l'effort dans les classes suivantes, sans le nombre de profs nécessaires, parfois même sans l'infrastructure en salles de classe : résultat, c'est pire que mieux. C'est à mon avis, l'exemple type d'une bonne idée totalement gâchée par le fait de vouloir que ce soit fait du jour au lendemain, de manière ponctuelle (sur une seule classe) et sans se soucier des questions matérielles. Il se pourrait bien que, dans le responsable politique, se télescopent parfois la bonne idée et l'ambition, et que le mélange des deux soit une vraie plaie. Si tel est le cas, il y a de quoi être pessimiste : même quand l'idée est réellement d'améliorer le système, ils sont incapables de passer aux actes, par un défaut de méthode qui en dit long sur leur incompétence (laquelle est souvent plus extrême que ce que l'on croit).

Oui, il y a de quoi être pessimiste.
Un ministre qui n'y connait rien doit trouver une idée qui en jette, qu'on peut mettre en place dans l'année qui suit et qui ne coûte rien.

Le plus gênant chez un ministre, c'est son attitude (accepter un tel poste, tenir un discours trompeur voire mensonger et faire comme si tout allait bien/mieux)

@epekeina.tes.ousias

Enfin un message qui respire la sagesse et le bon sens, ça change dans ce forum...

VinZT a écrit:

epekeina.tes.ousias a écrit:Et puis, faire passer une réforme nécessaire en l'imposant contre l'immense majorité d'une population, fonctionnaire ou non, quitte à réprimer les manifestations trop bruyante et en refusant toute forme de discussion : ne serait-ce pas une nouvelle manière de gouverner ?

Moi je trouve qu'on devrait laisser sa chance à la réforme des retraites.

C’est d’ailleurs un des principaux arguments en faveur du RN… « on n’a jamais essayé » « ça ne peut pas être pire » etc…

EdithW a écrit:

VinZT a écrit:

epekeina.tes.ousias a écrit:Et puis, faire passer une réforme nécessaire en l'imposant contre l'immense majorité d'une population, fonctionnaire ou non, quitte à réprimer les manifestations trop bruyante et en refusant toute forme de discussion : ne serait-ce pas une nouvelle manière de gouverner ?

Moi je trouve qu'on devrait laisser sa chance à la réforme des retraites.

C’est d’ailleurs un des principaux arguments en faveur du RN… « on n’a jamais essayé » « ça ne peut pas être pire » etc…

Essayons LFI

Pourquoi pas en effet

C'était de l'humour,hein!