- zigmag17Guide spirituel
Erik a écrit:zigmag17 a écrit:Erik a écrit:zigmag17 a écrit:
Tu as bien dit "par principe"
Oui mais dans une autre phrase.
Si tu veux, tu prends un mot par ci par là et tu refais une phrase
Oui je peux le faire!
Cela dit c'est tout de même ce qui sous-tend ton discours: nous serions des empêcheurs de gouverner en rond pour des ministres qui ne souhaiteraient que le meilleur pour l'éducation et pour nous par la même occasion.
Désolée mais si je dois aller à l'abattoir ce ne sera pas en chantant.
Je posais la question de savoir si les enseignants étaient majoritairement opposés à Macron par principe
Et je pense que la réponse est "oui en majorité "
Quant à savoir si nous sommes favorables aux réformes,.je pense que non. Nous appellons de nos voeux une meilleure École on va dire mais ça demanderait une remise à plat que nous ne souhaitons pas. C'est mon avis, je peux me tromper hein.
J'aime à croire que les ministres ne sont pas tous cyniques et qu'ils essaient de faire au mieux avec les moyens qu'ils ont et évidemment leurs convictions! Mais on ne peut pas leur reprocher d'avoir des idées ! Il me semble qu'on en a tous, même si ce ne sont pas forcément les mêmes .
Franchement la mise à la plat je te la fais tout de suite, elle ne correspondra pas à ce que toi tu appelles "mise à plat", peut-être, sûrement, mais voyons un peu ce que je proposerais (et si tu veux bien, je ne m'oppose à aucune réforme depuis 32 ans de boîte "par principe" mais parce que chaque réforme nous a menés davantage dans la misère) :
- retour au mouvement de mutation à 1 tour (ça me fait penser qu'il faut que j'aille sur l'autre fil parce que le mouvement national à 2 tours qui fait tant de dégâts c'est Allègre et pas merci Allègre)
- retour à des effectifs non pléthoriques en classe : terminé les classes à 35, si l'on veut différencier on fait cours à 24 élèves maximum
- stop à l'inclusion à marche forcée, rétablissement des classes à très faibles effectifs pour permettre aux élèves plus lents (handicaps physiques, moteur, difficultés d'apprentissage...) de réussir leur scolarité quitte à faire un cursus avec une année supplémentaire
- rétablissement des savoirs fondamentaux avec des horaires dignes de ce nom dans les matières dites "principales" (pardon pour le terme), que l'objectif soit que chaque élève sache lire, écrire, compter mais VRAIMENT à la fin du primaire et puisse entamer les années collège avec un minimum de bagage intellectuel
- redonner à la fonction d'enseignant ce qu'elle devrait être: enseigner. Arrêter tous ces machins chronophages de papiers à remplir, PRAP, PEP,PIP,POP, blablabla... en faisant revenir les disparus du massacre, à savoir les Psy EN, et tous ces personnels qui manquent cruellement dans les établissements scolaires
- arrêter avec ce pacte délétère
- nous rémunérer à la hauteur de ce que les études que nous avons faites et du travail que nous faisons, c'est-à-dire décemment, et faire en sorte que la fonction devienne respectée car elle est respectable mais nous seuls le savons...
... Rien de plus simple à mettre en place, puisque l'expérience permet de retricoter ce qui a été décricoté.
J'en ai encore des tonnes, de pistes.
Pour cela, qui sont des mesurettes à la portée de n'importe quel ministre ayant la VOLONTE de les mettre en place, facile : allons récupérer l'argent que Blanquer a rendu à Bercy, le problème sera réglé.
Voilà une partie de ma mise à plat pour l' EN.
La tienne ce serait quoi?
- DanskaProphète
Erik a écrit:Danska a écrit:Erik a écrit:Baldred a écrit:
Je suis dans l'EN depuis au moins aussi longtemps que toi et je cherche vainement un exemple de réforme qui se soit faite avec l'adhésion des enseignants... Un exemple ?
Que l'on freine ou pas des 4 fers, les réformes passent... J'ai beau apprécier l'optimisme je ne vois pas où tu en trouves suffisamment pour " donner une chance" au nouveau ministre. Que pourrait-il faire selon toi qui entrenerait notre adhésion ?
Augmenter tous les profs de 10 à 20%! Ça ce serait super populaire ! Mais on en a pas les moyens snif
Tu as une logique très étonnante, tout de même.
Tu prétends que les réformes ne peuvent se faire qu'avec l'adhésion des enseignants, malgré tous les exemples de réformes qui sont passées contre l'avis des enseignants justement ; et quand on te demander des exemples de réformes passées avec l'adhésion des enseignants tu réponds par un exemple qui n'a jamais existé, en soulignant bien qu'il n'existe pas.
Je ne saisis pas bien le raisonnement.
Dans ton message tu me poses 2 questions .
A la première je n'ai pas répondu parce que je n'ai pas d'exemple non plus de réforme qui se soit faite avec l'adhésion des enseignants .
A la.deuxieme question, j'ai répondu "une augmentation de salaire"
Ne me reproche pas de ne pas répondre à des questions que tu n'as pas posées .
Alors moi je n'ai posé aucune question, hein. Je me contente de te lire, et plus je te lis plus je me dis que c'est n'importe quoi.
Tu as commencé par affirmer que les réformes ne pouvaient passer qu'avec l'adhésion des enseignants, et depuis tu t'acharnes à démontrer le contraire. Soit tu as beaucoup de mal à te faire comprendre, soit c'est du trollage.
- henrietteMédiateur
Proton a écrit:« Les absences non remplacées seront ma priorité dès la rentrée. Je sais l'investissement que cela demande à nos enseignants mais ils savent qu'il s'agit là d'une priorité absolue. »
Autre citation de son discours. Ca donne une image du bonhomme.
Ben voyons. Ça fonne confiance, c'est sûr.
On dirait du Lord Farquaad dans le texte : "Certains d'entre vous mourrons, mais c'est un sacrifice que je suis prêt à faire."
_________________
"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- ErikNiveau 2
zigmag17 a écrit:Erik a écrit:zigmag17 a écrit:Erik a écrit:
Oui mais dans une autre phrase.
Si tu veux, tu prends un mot par ci par là et tu refais une phrase
Oui je peux le faire!
Cela dit c'est tout de même ce qui sous-tend ton discours: nous serions des empêcheurs de gouverner en rond pour des ministres qui ne souhaiteraient que le meilleur pour l'éducation et pour nous par la même occasion.
Désolée mais si je dois aller à l'abattoir ce ne sera pas en chantant.
Je posais la question de savoir si les enseignants étaient majoritairement opposés à Macron par principe
Et je pense que la réponse est "oui en majorité "
Quant à savoir si nous sommes favorables aux réformes,.je pense que non. Nous appellons de nos voeux une meilleure École on va dire mais ça demanderait une remise à plat que nous ne souhaitons pas. C'est mon avis, je peux me tromper hein.
J'aime à croire que les ministres ne sont pas tous cyniques et qu'ils essaient de faire au mieux avec les moyens qu'ils ont et évidemment leurs convictions! Mais on ne peut pas leur reprocher d'avoir des idées ! Il me semble qu'on en a tous, même si ce ne sont pas forcément les mêmes .
Franchement la mise à la plat je te la fais tout de suite, elle ne correspondra pas à ce que toi tu appelles "mise à plat", peut-être, sûrement, mais voyons un peu ce que je proposerais (et si tu veux bien, je ne m'oppose à aucune réforme depuis 32 ans de boîte "par principe" mais parce que chaque réforme nous a menés davantage dans la misère) :
- retour au mouvement de mutation à 1 tour (ça me fait penser qu'il faut que j'aille sur l'autre fil parce que le mouvement national à 2 tours qui fait tant de dégâts c'est Allègre et pas merci Allègre)
- retour à des effectifs non pléthoriques en classe : terminé les classes à 35, si l'on veut différencier on fait cours à 24 élèves maximum
- stop à l'inclusion à marche forcée, rétablissement des classes à très faibles effectifs pour permettre aux élèves plus lents (handicaps physiques, moteur, difficultés d'apprentissage...) de réussir leur scolarité quitte à faire un cursus avec une année supplémentaire
- rétablissement des savoirs fondamentaux avec des horaires dignes de ce nom dans les matières dites "principales" (pardon pour le terme), que l'objectif soit que chaque élève sache lire, écrire, compter mais VRAIMENT à la fin du primaire et puisse entamer les années collège avec un minimum de bagage intellectuel
- redonner à la fonction d'enseignant ce qu'elle devrait être: enseigner. Arrêter tous ces machins chronophages de papiers à remplir, PRAP, PEP,PIP,POP, blablabla... en faisant revenir les disparus du massacre, à savoir les Psy EN, et tous ces personnels qui manquent cruellement dans les établissements scolaires
- arrêter avec ce pacte délétère
- nous rémunérer à la hauteur de ce que les études que nous avons faites et du travail que nous faisons, c'est-à-dire décemment, et faire en sorte que la fonction devienne respectée car elle est respectable mais nous seuls le savons...
... Rien de plus simple à mettre en place, puisque l'expérience permet de retricoter ce qui a été décricoté.
J'en ai encore des tonnes, de pistes.
Pour cela, qui sont des mesurettes à la portée de n'importe quel ministre ayant la VOLONTE de les mettre en place, facile : allons récupérer l'argent que Blanquer a rendu à Bercy, le problème sera réglé.
Voilà une partie de ma mise à plat pour l' EN.
La tienne ce serait quoi?
Je suis en grande partie.d'accord avec toi. C'est déjà très ambitieux.
J'ajouterais que je reinstaurerais le redoublement et/ou un examen de fin de collège digne de ce nom avant de valider un passage en seconde. Il serait temps que les élèves se mettent un peu au boulot! Marre de ces gosses qui ne font rien et ne craignent rien.
Je ferais tout pour réinstaurer l'autorité de l'enseignant . Plus facile à dire qu'à faire mais là y'a un gros chantier .
Quant au bac il faut un retour à des taux de réussite raisonnables.75% par exemple sinon autant le supprimer.
J'instaurerais des bourses au mérite pour tenter de remettre en route le fameux ascenseur social.
Je reviendrais à des séries très spécialisées.
Obliger un gamin de première à arrêter maths, physique ou svt n'a aucun sens pour bon nombre d'entre eux.
Je supprimerais le collège unique qui nivelle par le bas.
Je permettrais une première affectation régionale pour encourager les vocations.
Je donnerais davantage de libertés pédagogiques aux enseignants trop contraints par des textes officiels.
Voilà ce qui me vient un soir de juillet à 23h40...
J'en oublie sans doute.
Oui je sais, ce serait une petite révolution.
- beaverforeverNeoprof expérimenté
C'est quand même curieux comme vision du fonctionnement des institutions... Tu penses réellement qu'un ministre peut faire ce qu'il veut dans son ministère comme si c'était sa seigneurie d'ancien régime ? Les ministres actuels sont encadrés, ne choisissent pas toujours leurs directeurs de cabinet ou leurs conseillers, ont des feuilles de routes et doivent composer avec les directeurs d'administration.Erik a écrit:Ah bon? Je ne savais pas qu'il était aux manettes de l'EN depuis 5 ans... Maintenant qu'il l'est, donnons lui sa chance.
C'est facile de critiquer de la place où on est.
Les capacités d'un ministre à améliorer le système éducatifs sont faibles de façon systémique. Sans parler des projets politiques de la majorité relative au pouvoir, qui sont transparents.
Donc, oui, il serait très très étonnant que les décisions du ministre actuel améliore l'efficience de l'Éducation nationale.
- zigmag17Guide spirituel
Erik a écrit:zigmag17 a écrit:Erik a écrit:zigmag17 a écrit:
Oui je peux le faire!
Cela dit c'est tout de même ce qui sous-tend ton discours: nous serions des empêcheurs de gouverner en rond pour des ministres qui ne souhaiteraient que le meilleur pour l'éducation et pour nous par la même occasion.
Désolée mais si je dois aller à l'abattoir ce ne sera pas en chantant.
Je posais la question de savoir si les enseignants étaient majoritairement opposés à Macron par principe
Et je pense que la réponse est "oui en majorité "
Quant à savoir si nous sommes favorables aux réformes,.je pense que non. Nous appellons de nos voeux une meilleure École on va dire mais ça demanderait une remise à plat que nous ne souhaitons pas. C'est mon avis, je peux me tromper hein.
J'aime à croire que les ministres ne sont pas tous cyniques et qu'ils essaient de faire au mieux avec les moyens qu'ils ont et évidemment leurs convictions! Mais on ne peut pas leur reprocher d'avoir des idées ! Il me semble qu'on en a tous, même si ce ne sont pas forcément les mêmes .
Franchement la mise à la plat je te la fais tout de suite, elle ne correspondra pas à ce que toi tu appelles "mise à plat", peut-être, sûrement, mais voyons un peu ce que je proposerais (et si tu veux bien, je ne m'oppose à aucune réforme depuis 32 ans de boîte "par principe" mais parce que chaque réforme nous a menés davantage dans la misère) :
- retour au mouvement de mutation à 1 tour (ça me fait penser qu'il faut que j'aille sur l'autre fil parce que le mouvement national à 2 tours qui fait tant de dégâts c'est Allègre et pas merci Allègre)
- retour à des effectifs non pléthoriques en classe : terminé les classes à 35, si l'on veut différencier on fait cours à 24 élèves maximum
- stop à l'inclusion à marche forcée, rétablissement des classes à très faibles effectifs pour permettre aux élèves plus lents (handicaps physiques, moteur, difficultés d'apprentissage...) de réussir leur scolarité quitte à faire un cursus avec une année supplémentaire
- rétablissement des savoirs fondamentaux avec des horaires dignes de ce nom dans les matières dites "principales" (pardon pour le terme), que l'objectif soit que chaque élève sache lire, écrire, compter mais VRAIMENT à la fin du primaire et puisse entamer les années collège avec un minimum de bagage intellectuel
- redonner à la fonction d'enseignant ce qu'elle devrait être: enseigner. Arrêter tous ces machins chronophages de papiers à remplir, PRAP, PEP,PIP,POP, blablabla... en faisant revenir les disparus du massacre, à savoir les Psy EN, et tous ces personnels qui manquent cruellement dans les établissements scolaires
- arrêter avec ce pacte délétère
- nous rémunérer à la hauteur de ce que les études que nous avons faites et du travail que nous faisons, c'est-à-dire décemment, et faire en sorte que la fonction devienne respectée car elle est respectable mais nous seuls le savons...
... Rien de plus simple à mettre en place, puisque l'expérience permet de retricoter ce qui a été décricoté.
J'en ai encore des tonnes, de pistes.
Pour cela, qui sont des mesurettes à la portée de n'importe quel ministre ayant la VOLONTE de les mettre en place, facile : allons récupérer l'argent que Blanquer a rendu à Bercy, le problème sera réglé.
Voilà une partie de ma mise à plat pour l' EN.
La tienne ce serait quoi?
Je suis en grande partie.d'accord avec toi. C'est déjà très ambitieux.
J'ajouterais que je reinstaurerais le redoublement et/ou un examen de fin de collège digne de ce nom avant de valider un passage en seconde. Il serait temps que les élèves se mettent un peu au boulot! Marre de ces gosses qui ne font rien et ne craignent rien.
Je ferais tout pour réinstaurer l'autorité de l'enseignant . Plus facile à dire qu'à faire mais là y'a un gros chantier .
Quant au bac il faut un retour à des taux de réussite raisonnables.75% par exemple sinon autant le supprimer.
J'instaurerais des bourses au mérite pour tenter de remettre en route le fameux ascenseur social.
Je reviendrais à des séries très spécialisées.
Obliger un gamin de première à arrêter maths, physique ou svt n'a aucun sens pour bon nombre d'entre eux.
Je supprimerais le collège unique qui nivelle par le bas.
Je permettrais une première affectation régionale pour encourager les vocations.
Je donnerais davantage de libertés pédagogiques aux enseignants trop contraints par des textes officiels.
Voilà ce qui me vient un soir de juillet à 23h40...
J'en oublie sans doute.
Oui je sais, ce serait une petite révolution.
Alors si ta réponse est sérieuse, et que comme dans la mienne on devine en creux tout ce qui a disparu ou tout ce que l'on ne fait pas, je ne comprends pas ta position qui consiste à penser que la nomination d'un nouveau ministre de l'EN va améliorer notre sort, ou au moins que l'on devrait lui faire crédit d'une volonté d'agir pour le mieux pour nous...
- EnaecoVénérable
Attal prend le poste en faisant du remplacement des absences sa priorité : dommage, le milliard budgété ne suffira pas, même avec l'adhésion des professeurs
- ErikNiveau 2
Un ministre n'a pas les coudées franches c'est évident. Il est bcp trop contraint mais il peut quand même, du moins je l'espère, essayer d'insuffler quelques unes de ses idées. S'il reprend un peu de tout ça, je serais déjà pas si mécontent. Je ne le condamne pas en bloc et d'emblée, je lui souhaite de réussir "un peu".
J'espère qu'il ne sera pas trop vite torpillé.
J'espère qu'il ne sera pas trop vite torpillé.
- EnaecoVénérable
C'est ce que les plus optimistes attendaient de Ndiaye.
- Novis 1909Niveau 1
Erik a écrit:
Mais pitié! Arrêtez de critiquer toujours nos élus et nos ministres! Celui ci n'a même pas commencé qu'il est déjà voué aux gémonies quand je vous lis.
C'est triste et oui, je regrette d'avoir à le dire mais ca justifie pleinement ce qu'on entend:
- le ministre de l'EN est sur un siège éjectable
- les enseignants sont ingérables.
Bonjour,
La personne du ministre importe peu. C'est le processus historique qui compte; or, le processus va clairement dans le sens de la transformation de l'école en entreprise, l'enseignement devenant une marchandise comme une autre, et le métier un emploi malléable soumis aux normes managériales.
Ce qui est en jeu, à terme, c'est la vie ou la mort de l'instruction publique, républicaine, gratuite et universelle.
Seule une rupture radicale, en nous-même et au sommet de l'Etat, pourra enrayer ce processus. La nomination de Gabriel Attal est évidemment une prolongation de ce processus morbide qui liquide la République sociale depuis des décennies, avec une accélération notable depuis Macron.
L'Ecole est en train de devenir l'instrument exclusif des ambitions politiques d'une classe sociale qui veut se soumettre tout le corps social, à commencer par les jeunes gens. Voilà ce qui est inquiétant, car c'est la finalité fondamentale de l'Ecole qui est remise en question.
Quant aux enseignants "ingérables", prenons cela pour une qualité : refuser d'être géré comme une chose ou une ressource est un signe de santé. Quand les gouvernants approfondissent la marchandisation de l'école et sa destruction progressive en alignant celle-ci sur les normes du privé, être ingérable est bien la moindre des choses. De manière générale, il faut se méfier des gestionnaires : leurs impératifs ont peu de choses à voir avec les principes de notre métier.
Pour autant, je suis assez perplexe quant au caractère "ingérable" des professeurs : en 2017, 50% des professeurs agrégés ont voté pour Macron dès le premier tour. Il me semble que 1/3 des professeurs ont voté Macron au premier tour des élections présidentielles de 2022. Cela veut bien dire que le processus historique qui détruit la République sociale et l'éducation est tout aussi bien en nous...
- CathEnchanteur
Mais enfin Erik, Attal a été nommé par Borne elle-même nommée par Macron.
Que pourrait-il faire d'autre que la politique décidée par Borne, politique insufflée par Macron ?
Que pourrait-il faire d'autre que la politique décidée par Borne, politique insufflée par Macron ?
- ErikNiveau 2
Enaeco a écrit:C'est ce que les plus optimistes attendaient de Ndiaye.
Oui, c'est ce que chaque salarié est en droit d'attendre de son ministre.
Mais les espérances sont élevées et les déceptions n'en sont que plus grandes.
Souhaitons à chaque ministre de faire "un petit quelque chose de bien" et ce sera déjà pas si mal.
C'était le sens de mon tout premier message qui a créé tant de polémiques: qu'on les laisse travailler !
Et puis si on est pas content, il y aura des élections pour le dire
- Calypso64Niveau 10
Erik a écrit:Provence a écrit:Erik a écrit:
Augmenter tous les profs de 10 à 20%! Ça ce serait super populaire ! Mais on en a pas les moyens snif
Ce sont des choix budgétaires présentés comme nécessité. Ce n'est rien d'autre qu'un arbitrage, Erik. Ne sois donc pas si naïf. Et pense à te présenter dans la section idoine...
Euh..il me semble l'avoir déjà dit.
Je le redis donc.
J'ai 56 ans, 35 ans d'ancienneté, j'enseigne les maths en lycée général.
Dois je aussi préciser ma situation familiale, ma taille et mon poids ?
Bonsoir,
La demande t'est faite à nouveau car en général on ouvre un fil spécial pour se présenter quand on est nouveau . Ensuite libre à toi de nous indiquer tes mensurations ou pas
- e-WandererGrand sage
Alors qu'augmenter les juges de 1000€ de façon inconditionnelle, on a les moyens. Supprimer l'ISF, on a les moyens. La flat tax, on a les moyens…Erik a écrit:
Augmenter tous les profs de 10 à 20%! Ça ce serait super populaire ! Mais on en a pas les moyens snif
Tiens, même Challenges et Ghislaine Ottenheimer commencent à s'agacer. Et aussi Attali, Pisani-Ferry, Moscovici et d'autres :
https://www.challenges.fr/idees/pourquoi-emmanuel-macron-ne-veut-pas-augmenter-les-impots-des-riches_860680
Il faut dire que lorsque la fortune des 500 gus les plus riches atteint 1170 milliards d'€ (contre 194 milliards en 2009), ça commence à se voir un tout petit peu… 45% du PIB national, une paille !
Et même sans cela, il y a de tels gaspillages dans le mille-feuilles administratif qu'il y a des économies gigantesques à faire. Pourquoi l'Allemagne, avec un ratio professeurs/élèves comparable, avec des dépenses globales comparables, rémunère-t-elle ses enseignants 30 à 40% de plus que la France ? N'y aurait-il pas un tout petit problème d'organisation ? Mais évidemment, le meilleur moyen de s'en sortir n'est sans doute pas de supprimer le ministère de la réforme de l'État, puis de le rétablir en y nommant la tartissime Amélie de Montchalin puis le très politique Stanislas Guérini (qui n'ont strictement rien fait : Montchalin avait même lancé une enquête pour qu'on lui explique son boulot, tellement elle était en panne d'idées !!!).
_________________
« Profitons du temps qui nous reste avant la définitive invasion de la grande muflerie du Nouveau Monde » (Huysmans)
- ErikNiveau 2
Novis 1909 a écrit:Erik a écrit:
Mais pitié! Arrêtez de critiquer toujours nos élus et nos ministres! Celui ci n'a même pas commencé qu'il est déjà voué aux gémonies quand je vous lis.
C'est triste et oui, je regrette d'avoir à le dire mais ca justifie pleinement ce qu'on entend:
- le ministre de l'EN est sur un siège éjectable
- les enseignants sont ingérables.
Bonjour,
La personne du ministre importe peu. C'est le processus historique qui compte; or, le processus va clairement dans le sens de la transformation de l'école en entreprise, l'enseignement devenant une marchandise comme une autre, et le métier un emploi malléable soumis aux normes managériales.
Ce qui est en jeu, à terme, c'est la vie ou la mort de l'instruction publique, républicaine, gratuite et universelle.
Seule une rupture radicale, en nous-même et au sommet de l'Etat, pourra enrayer ce processus. La nomination de Gabriel Attal est évidemment une prolongation de ce processus morbide qui liquide la République sociale depuis des décennies, avec une accélération notable depuis Macron.
L'Ecole est en train de devenir l'instrument exclusif des ambitions politiques d'une classe sociale qui veut se soumettre tout le corps social, à commencer par les jeunes gens. Voilà ce qui est inquiétant, car c'est la finalité fondamentale de l'Ecole qui est remise en question.
Quant aux enseignants "ingérables", prenons cela pour une qualité : refuser d'être géré comme une chose ou une ressource est un signe de santé. Quand les gouvernants approfondissent la marchandisation de l'école et sa destruction progressive en alignant celle-ci sur les normes du privé, être ingérable est bien la moindre des choses. De manière générale, il faut se méfier des gestionnaires : leurs impératifs ont peu de choses à voir avec les principes de notre métier.
Pour autant, je suis assez perplexe quant au caractère "ingérable" des professeurs : en 2017, 50% des professeurs agrégés ont voté pour Macron dès le premier tour. Il me semble que 1/3 des professeurs ont voté Macron au premier tour des élections présidentielles de 2022. Cela veut bien dire que le processus historique qui détruit la République sociale et l'éducation est tout aussi bien en nous...
On peut ergoter sur le sens du mot "ingérable" voire même "insoumi" il n'empêche que, de tous temps, bien avant Macron, les enseignants n'ont jamais été très "dociles" vis à vis de leur administration.
Est ce une qualité ou pas? Vaste sujet
- ErikNiveau 2
e-Wanderer a écrit:Alors qu'augmenter les juges de 1000€ de façon inconditionnelle, on a les moyens. Supprimer l'ISF, on a les moyens. La flat tax, on a les moyens…Erik a écrit:
Augmenter tous les profs de 10 à 20%! Ça ce serait super populaire ! Mais on en a pas les moyens snif
Tiens, même Challenges et Ghislaine Ottenheimer commencent à s'agacer. Et aussi Attali, Pisani-Ferry, Moscovici et d'autres :
https://www.challenges.fr/idees/pourquoi-emmanuel-macron-ne-veut-pas-augmenter-les-impots-des-riches_860680
Il faut dire que lorsque la fortune des 500 gus les plus riches atteint 1170 milliards d'€ (contre 194 milliards en 2009), ça commence à se voir un tout petit peu… 45% du PIB national, une paille !
Et même sans cela, il y a de tels gaspillages dans le mille-feuilles administratif qu'il y a des économies gigantesques à faire. Pourquoi l'Allemagne, avec un ratio professeurs/élèves comparable, avec des dépenses globales comparables, rémunère-t-elle ses enseignants 30 à 40% de plus que la France ? N'y aurait-il pas un tout petit problème d'organisation ? Mais évidemment, le meilleur moyen de s'en sortir n'est sans doute pas de supprimer le ministère de la réforme de l'État, puis de le rétablir en y nommant la tartissime Amélie de Montchalin puis le très politique Stanislas Guérini (qui n'ont strictement rien fait : Montchalin avait même lancé une enquête pour qu'on lui explique son boulot, tellement elle était en panne d'idées !!!).
Je suis en grande partie d'accord: dégraissons le mammouth! Chiche! Ça va couiner..
- beaverforeverNeoprof expérimenté
e-Wanderer a écrit:Pourquoi l'Allemagne, avec un ratio professeurs/élèves comparable, avec des dépenses globales comparables, rémunère-t-elle ses enseignants 30 à 40% de plus que la France ? N'y aurait-il pas un tout petit problème d'organisation ?
- Spoiler:
- Alors, la France est un pays moins dense que l'Allemagne, ce qui lui impose d'avoir plus d'établissements pour un même nombre d'élèves. Il y a des différences structurelles à prendre en compte.
- Novis 1909Niveau 1
Erik a écrit:
On peut ergoter sur le sens du mot "ingérable" voire même "insoumi" il n'empêche que, de tous temps, bien avant Macron, les enseignants n'ont jamais été très "dociles" vis à vis de leur administration.
Est ce une qualité ou pas? Vaste sujet
Quand il s'agit de contrer une "gestion" qui détruit l'Ecole de la République, être ingérable est plutôt positif.
Il ne s'agit pas pour autant d'être "insoumis", concept au fond assez vague et de plus en plus idéologique par les temps qui courent. Le but n'est pas de désobéir à la loi, mais de neutraliser tout ce qui, dans la destruction actuelle, peut être neutralisé. Cela commence par le fait de refuser d'être une chose gérée par des managers. L'idée est donc de résister à la destruction de l'institution.
- Ventre-Saint-GrisNiveau 10
Untitled a écrit:C'est ce que j'allais dire. Ça fait un moment qu'on sait qui tire les ficelles, ils ne font que nous changer la marionnette. Et perso je préfère celle-là, une bonne vieille tête à claque comme la macronie en produit à la chaîne. Certains collègues étaient frileux à l'idée de taper sur Ndiaye, là on va être en roue libre...jeromebr a écrit:Peu importe qui est ministre, tout se décide à l'Elysée, le titulaire n'est qu'un porte voix.
Je pense que vous oubliez un point essentiel : selon le moment du spectacle, on ne voit pas les mêmes marionnettes.
Après Blanquer, et pendant qu'il s'agissait surtout de mettre en œuvre la réforme des retraites, Ndiaye à L'Éducation nationale pouvait sans doute présenter une figure assez apaisante et consensuelle.
Mais s'il s'agissait désormais de continuer le grand œuvre par de belles et profondes réformes structurelles de l'école et du statut des enseignants, le metteur en scène choisirait certainement un autre personnage. S'il est vrai qu'on a proposé la place à Édouard Philippe, on se doute que ce n'était pas pour qu'il continue à jouer le rôle jusque-là assigné à Pap Ndiaye.
https://www.bfmtv.com/politique/edouard-philippe-estime-que-l-ecole-est-le-sujet-le-plus-important-et-le-plus-urgent_AD-202306090918.html
Édouard Philippe estime que l'école est le sujet "le plus important et le plus urgent"
Il s'agit de "construire l'école du XXIe siècle", il est question d'autonomie des établissements, de modification des rythmes annuels.
"Si nous disons que le système éducatif a pour but essentiel l'éducation des enfants et pas forcément, ni le confort des professeurs, ni le confort des parents, alors, nous devrons accepter l'idée de nous poser des questions qui fâchent mais qui sont au coeur des problèmes", a-t-il défendu.
- Manu7Expert spécialisé
Au sujet des améliorations Enaeco m'a devancé en rappelant la défiscalisation des heures sup, mais pour moi c'est loin d'être une amélioration, dans le principe je considère même que c'est encore plus mesquin que le pacte. C'est une idée de droite mis en place par Sarkozy, dans le thème : "travailler plus pour gagner plus. Sauf que finalement certains profs travaillent plus et gagnent plus en payant moins d'impots qui servent à payer entre autre les profs, donc on peut faire un rapide raccourci en disant que certains profs travaillent plus pour que l'ensemble des profs soit moins payé... Je n'appelle pas cela une amélioration.
Au sujet des maths en première, on supprime les maths pour une grosse partie des élèves de première pour ensuite remettre 1h30 ? Euh ? On ne va tout de même pas applaudir ? Tout comme on ne remercie par le chirurgien qui vous a emputé d'une jambe par erreur, quand il propose une prothèse à moitié prix !!!
Au sujet de De Robien, j'ai lu qu'il n'était pas si mal, pour ma part, il me semble qu'il est à l'origine des quotas d'heures sup et je me souviens avoir fait grève contre ce projet. Et il doit aussi être à l'origine de la mise en place du socle commun et des compétences. Et c'est tout de même un truc qui a été conforté par la gauche avec la réforme du collège sous Vallaud Belkacem, c'est là qu'il y a quelque chose que je ne comprends pas dans la politique, les partis changent et pourtant on s'enfonce dans la même pente sans aucune remise en cause. Et globalement je n'ai même pas l'impression que les profs soient contre la fin des notes. Est-ce une idée de droite ou de gauche ?
Je me demande bien qui commande vraiment dans ce ministère ? Par exemple, l'idée d'un oral au bac n'était pas mauvaise. Et au final on a obtenu un truc délirant. On ne va pas m'expliquer que c'est le couple Macron qui voulait absolument que des élèves réalisent des oraux de maths sans aucun support.
J'imagine aussi que Pap Ndiaye n'a pas fixé lui-même les dates du DNB ? Et pourquoi personne ne l'a averti que ce choix de dates impliquerait des vacances plus précoces pour les élèves ?
Et le comble dans cette mascarade c'est quand on veut mettre la priorité sur le remplacement des profs absents !!! Alors qu'on devrait plutôt dire qu'on va mettre la priorité sur le remplacement des profs qui sont convoqués par le MEN pour réaliser d'autres tâches. Comme par exemple les 2 jours de corrections pour le Bac en plein mois de mars !!! Ou encore les profs de collège convoqués pour corriger le Bac dans des proportions totalement nouvelles.
Au sujet des maths en première, on supprime les maths pour une grosse partie des élèves de première pour ensuite remettre 1h30 ? Euh ? On ne va tout de même pas applaudir ? Tout comme on ne remercie par le chirurgien qui vous a emputé d'une jambe par erreur, quand il propose une prothèse à moitié prix !!!
Au sujet de De Robien, j'ai lu qu'il n'était pas si mal, pour ma part, il me semble qu'il est à l'origine des quotas d'heures sup et je me souviens avoir fait grève contre ce projet. Et il doit aussi être à l'origine de la mise en place du socle commun et des compétences. Et c'est tout de même un truc qui a été conforté par la gauche avec la réforme du collège sous Vallaud Belkacem, c'est là qu'il y a quelque chose que je ne comprends pas dans la politique, les partis changent et pourtant on s'enfonce dans la même pente sans aucune remise en cause. Et globalement je n'ai même pas l'impression que les profs soient contre la fin des notes. Est-ce une idée de droite ou de gauche ?
Je me demande bien qui commande vraiment dans ce ministère ? Par exemple, l'idée d'un oral au bac n'était pas mauvaise. Et au final on a obtenu un truc délirant. On ne va pas m'expliquer que c'est le couple Macron qui voulait absolument que des élèves réalisent des oraux de maths sans aucun support.
J'imagine aussi que Pap Ndiaye n'a pas fixé lui-même les dates du DNB ? Et pourquoi personne ne l'a averti que ce choix de dates impliquerait des vacances plus précoces pour les élèves ?
Et le comble dans cette mascarade c'est quand on veut mettre la priorité sur le remplacement des profs absents !!! Alors qu'on devrait plutôt dire qu'on va mettre la priorité sur le remplacement des profs qui sont convoqués par le MEN pour réaliser d'autres tâches. Comme par exemple les 2 jours de corrections pour le Bac en plein mois de mars !!! Ou encore les profs de collège convoqués pour corriger le Bac dans des proportions totalement nouvelles.
- Aperçu par hasardNeoprof expérimenté
beaverforever a écrit:M. Attal a eu une promotion : diriger le ministère avec le plus haut budget de l'État. Maintenant quel est son objectif ? Il est raisonnable de supposer que M. Attal veut utiliser ce poste comme un tremplin pour sa carrière, c'est donc pour lui l'occasion de démontrer ses compétences politiques et administratives. Il doit devenir un grand serviteur de l'État, à l'égal d'un Lemaire ou d'un Darmanin pour s'imposer politiquement.
On peut aussi penser que son capital politique est faible, car il a obtenu un poste dangereux. Le ministère a d'énormes besoins de réformes, mais il n'y a ni financement, ni idée, ni compétence pour une réforme intelligente. Les réformes précédentes consistèrent essentiellement à renommer des éléments administratifs (EPI, spécialités, EMC...), à tripatouiller les programmes, à ajuster des épreuves certificatives (brevet, baccalauréat...), à rajouter de usines à gaz électro-administratives (APB, Parcoursup...) et quelques éléments nouveaux (SNU ou grand oral...). Aucun de ces changements n'est en mesure de résoudre, même partiellement, les pertes d'apprentissage des élèves ou de réduire l'inefficience structurel du système. Par ailleurs, il n'y a pas l'argent pour acheter la clientèle professorale (qui est un électorat de toute façon peu intéressant pour Renaissance). Donc, le ministre, quel qu'il soit, ne pourra pas réformer le système pour l'améliorer, mais doit montrer qu'il réforme pour démontrer publiquement son efficacité, sans mettre le pied sur les mines qui traînent (grève enseignante, colère des parents d'élèves, guerre privé/public ou mouvement lycéen/étudiant).
M. Attal peut chercher l'épreuve de force avec les enseignants. La cible est affaiblie, mais c'est aussi dangereux car on ne sait pas trop comment un mouvement social peut terminer. On peut imaginer un conflit, sur le statut, qui serait techniquement gagné par le ministère, mais où le ministre serait abimé au passage. M. Attal peut aussi chercher une victoire de communication, peut-être sur le SNU, tout en éteignant les braises fumantes qui sont un peu partout dans son ministère. Cela serait plus sûr pour lui.
Alors que M. Blanquer était aveuglé par son sentiment de supériorité et ne doutait pas de terminer premier ministre et que M. Ndiaye n'avait clairement aucun avenir politique, M. Attal a un enjeu au bout de son mandat. À quel point est-il confiant en sa force pour tenter une approche audacieuse/agressive ou au contraire va-t-il jouer l'apaisement ? N'oublions que M. Macron ne pourra pas se représenter, c'est donc un canard boiteux qui ne peut plus servir de véhicule politique, son poids et son influence politique vont diminuer dans la suite du mandat. M. Attal a donc moins d'intérêt que ces prédécesseurs à se borner à un rôle d'exécutant des lubies éducatives présidentielles.
Si je devais parier, je dirais 60% pour une approche agressive sur le statut (car on échappe pas à la surconfiance) et 40% sur la technique du pompier communicant (car peut-être est-il un peu plus malin que les autres).
Analyse très intéressante. Merci @beaverforever !
- Ramanujan974Érudit
Cela fait quelques messages que ressurgit la question sur les changements qu'il faudrait faire pour améliorer notre condition.
C'est assez hasardeux, tout comme la personne que l'on aimerait voir à la tête du MEN. Déjà, sur ce forum, on aurait toutes sortes de propositions, allant de Sandrine Rousseau à Jean-Paul Brighelli, pour balayer une bonne partie du spectre politique.
La seule mesure faisant probablement unanimité (et encore...), c'est l'augmentation de la rémunération.
Ce n'est pas 10 ou 20% qu'il nous manque. En 1982, un certifié débutant gagnait 2,2 fois le SMIC. C'est là-dessus qu'il faut se baser. A 1400 € nets le smic, un certifié devrait commencer à 3000 €. Et donc finir à 6000 € si on garde les grilles actuelles. Et plus pour un agrégé.
Et on ne parle pas de la réduction du temps de travail, nos ORS datant de 1950. Un certifié (qui n'existait pas en 1950 rappelons-le) devrait être à 15h, un agrégé à 12-13h.
Attal (ou un autre) a un boulevard devant lui. Les cheminots, avec une plus grande solidarité et cohésion, se sont fait balayer.
Alors, nous, il n'y a pas photo. Surtout que les contractuels, de plus en plus nombreux, verront d'un bon oeil les nouvelles mesures spécialement conçues pour eux (hausse du salaire des débutants, recrutement local, etc..)
C'est France Télécom, point barre. Lefteris a suffisamment bien décrit le phénomène, inutile d'en rajouter.
C'est assez hasardeux, tout comme la personne que l'on aimerait voir à la tête du MEN. Déjà, sur ce forum, on aurait toutes sortes de propositions, allant de Sandrine Rousseau à Jean-Paul Brighelli, pour balayer une bonne partie du spectre politique.
La seule mesure faisant probablement unanimité (et encore...), c'est l'augmentation de la rémunération.
Ce n'est pas 10 ou 20% qu'il nous manque. En 1982, un certifié débutant gagnait 2,2 fois le SMIC. C'est là-dessus qu'il faut se baser. A 1400 € nets le smic, un certifié devrait commencer à 3000 €. Et donc finir à 6000 € si on garde les grilles actuelles. Et plus pour un agrégé.
Et on ne parle pas de la réduction du temps de travail, nos ORS datant de 1950. Un certifié (qui n'existait pas en 1950 rappelons-le) devrait être à 15h, un agrégé à 12-13h.
Attal (ou un autre) a un boulevard devant lui. Les cheminots, avec une plus grande solidarité et cohésion, se sont fait balayer.
Alors, nous, il n'y a pas photo. Surtout que les contractuels, de plus en plus nombreux, verront d'un bon oeil les nouvelles mesures spécialement conçues pour eux (hausse du salaire des débutants, recrutement local, etc..)
C'est France Télécom, point barre. Lefteris a suffisamment bien décrit le phénomène, inutile d'en rajouter.
- valleExpert spécialisé
https://www.cafepedagogique.net/2023/03/14/le-csp-veut-en-finir-avec-les-concours-de-recrutement-denseignants/
C'est ça, le cahier des charges d'Attal, non ? Après la préfectorale, le corps diplomatique et (bientôt) les inspections générales, ce seront les corps d'enseignants qui seront supprimés.
C'est ça, le cahier des charges d'Attal, non ? Après la préfectorale, le corps diplomatique et (bientôt) les inspections générales, ce seront les corps d'enseignants qui seront supprimés.
- JennyMédiateur
valle a écrit:https://www.cafepedagogique.net/2023/03/14/le-csp-veut-en-finir-avec-les-concours-de-recrutement-denseignants/
C'est ça, le cahier des charges d'Attal, non ? Après la préfectorale, le corps diplomatique et (bientôt) les inspections générales, ce seront les corps d'enseignants qui seront supprimés.
+1.
- AdriGrand Maître
C'est hypocrite et stupide, sous prétexte d'un nombre insuffisant de candidat.es aux concours, on supprime les concours...
C'est sûr que ça va résoudre le problème : on ne verra plus si le niveau des candidat es est satisfaisant.
Et c'est le concours qui effrayait : pas besoin de revaloriser les salaires et d'améliorer les conditions de travail pour attirer plus de candidat.es et permettre une sélection. 🤬
Objectif clair d'une EN au rabais, pour les salaires et la qualité des cours.
Quant à la petite phrase de notre nouveau ministre sur le confort des enseignants.es opposé à celui des élèves 🤬🤬
C'est sûr que ça va résoudre le problème : on ne verra plus si le niveau des candidat es est satisfaisant.
Et c'est le concours qui effrayait : pas besoin de revaloriser les salaires et d'améliorer les conditions de travail pour attirer plus de candidat.es et permettre une sélection. 🤬
Objectif clair d'une EN au rabais, pour les salaires et la qualité des cours.
Quant à la petite phrase de notre nouveau ministre sur le confort des enseignants.es opposé à celui des élèves 🤬🤬
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