- MilicusNiveau 6
Merci pour vos encouragements!
(Je précise qu’il s’agit de la rémunération CAFEP, on doit être un poil en dessous du public).
Et pour le salaire ; vous savez j’ai été AESH pendant trois ans auparavant alors ça me semble plutôt élevé en comparaison (mais la charge de travail et mentale est beaucoup plus élevée).
(Je précise qu’il s’agit de la rémunération CAFEP, on doit être un poil en dessous du public).
Et pour le salaire ; vous savez j’ai été AESH pendant trois ans auparavant alors ça me semble plutôt élevé en comparaison (mais la charge de travail et mentale est beaucoup plus élevée).
- HildeNiveau 6
1896 euros ici (je suis agrégée et stagiaire à mi-temps...)
Moi ça se passe plutôt bien avec mes classes, par contre avec mes tuteurs c'est un peu dur. Ma tutrice à l'INSPE l'autre jour a commencé à m'atomiser quand je lui ai présenté une séance, lors d'un entretien dédié, en me disant que c'était pas possible de faire les choses comme ça et que c'était pas du tout assez réfléchi sur le plan du travail des compétences. Sur le coup, j'ai craqué : je lui ai dit que je n'en pouvais plus, que j'étais au courant que ce n'était pas terrible et pas assez réfléchi mais que, en créant tout d'un jour sur le lendemain je n'arrivais pas à faire mieux ; que je n'avais pas pris un jour de repos depuis la rentrée, que mes vacances d'été avaient été consacrées à trouver un appartement et déménager. Bon, elle s'est radoucie, mais c'était quand même un moment désagréable.
Quant à mon tuteur dans mon lycée, il se trouve lui aussi être formateur à l'Inspe ; il est très gentil mais, dans un souci de rythme de mon cours et pour que je respecte les temps impartis pour chaque chapitre, il a tendance à raccourcir toutes les activités que je prépare...donc il faut que je recréé qqchose derrière pour être sûre d'avoir de la matière à dire et à faire avec les élèves et ne pas me retrouver sans rien en milieu d'heure.
Moi ça se passe plutôt bien avec mes classes, par contre avec mes tuteurs c'est un peu dur. Ma tutrice à l'INSPE l'autre jour a commencé à m'atomiser quand je lui ai présenté une séance, lors d'un entretien dédié, en me disant que c'était pas possible de faire les choses comme ça et que c'était pas du tout assez réfléchi sur le plan du travail des compétences. Sur le coup, j'ai craqué : je lui ai dit que je n'en pouvais plus, que j'étais au courant que ce n'était pas terrible et pas assez réfléchi mais que, en créant tout d'un jour sur le lendemain je n'arrivais pas à faire mieux ; que je n'avais pas pris un jour de repos depuis la rentrée, que mes vacances d'été avaient été consacrées à trouver un appartement et déménager. Bon, elle s'est radoucie, mais c'était quand même un moment désagréable.
Quant à mon tuteur dans mon lycée, il se trouve lui aussi être formateur à l'Inspe ; il est très gentil mais, dans un souci de rythme de mon cours et pour que je respecte les temps impartis pour chaque chapitre, il a tendance à raccourcir toutes les activités que je prépare...donc il faut que je recréé qqchose derrière pour être sûre d'avoir de la matière à dire et à faire avec les élèves et ne pas me retrouver sans rien en milieu d'heure.
- IridianeFidèle du forum
J’avoue que quand je lis ce fil, j’hallucine et je compatis. Personne n’a eu le mauvais goût de mettre le nez dans mes cours quand j’étais stagiaire il y a 12 ans! J’avais des visites de ma tutrice, de mon conseiller IUFM (à l’époque) qui me donnaient des conseils pour améliorer tel ou tel point - conseils dans lesquels je prenais ou laissais ce qui me semblait bon à prendre ou à laisser ma foi. A quel moment ces gens se permettent de raccourcir vos cours, de surveiller leur préparation et son rythme ?? C’est ahurissant.
- JennyMédiateur
Iridiane a écrit:J’avoue que quand je lis ce fil, j’hallucine et je compatis. Personne n’a eu le mauvais goût de mettre le nez dans mes cours quand j’étais stagiaire il y a 12 ans! J’avais des visites de ma tutrice, de mon conseiller IUFM (à l’époque) qui me donnaient des conseils pour améliorer tel ou tel point - conseils dans lesquels je prenais ou laissais ce qui me semblait bon à prendre ou à laisser ma foi. A quel moment ces gens se permettent de raccourcir vos cours, de surveiller leur préparation et son rythme ?? C’est ahurissant.
Ca dépend. Si l'avancée dans le cours est trop lente, c'est aussi le rôle du tuteur d'aider le stagiaire à ne pas prendre trop de retard, retard qui peut être reproché en inspection de titularisation.
Ce n'est certes pas agréable.
- IridianeFidèle du forum
Bien sûr, il est important que le tuteur signale au stagiaire son retard et lui donne des conseils pour avancer plus vite. Mais enfin le stagiaire est un adulte il me semble, ce n’est pas le rôle du tuteur de décider de raccourcir ou de supprimer telle ou telle activité.
Quant au cas cité plus haut du tuteur INSPE qui « atomise » quelqu’un mais quelle énorme blague… je suis sans voix. Très honnêtement je crois - mais je ne sais pas, n’ayant pas été confrontée à la situation bien sur - que j’aurais démissionné sur le coup si j’avais été traitée comme ça (et je ne dis pas que c’est ce qu’il faut faire hein bien sûr! Je suis pleine de compassion pour les stagiaires qui subissent ça). Après, à mon époque pas si lointaine, tout le monde ou presque était titularisé, donc c’était plutôt les stagiaires qui atomisaient régulièrement les formateurs IUFM…
Quant au cas cité plus haut du tuteur INSPE qui « atomise » quelqu’un mais quelle énorme blague… je suis sans voix. Très honnêtement je crois - mais je ne sais pas, n’ayant pas été confrontée à la situation bien sur - que j’aurais démissionné sur le coup si j’avais été traitée comme ça (et je ne dis pas que c’est ce qu’il faut faire hein bien sûr! Je suis pleine de compassion pour les stagiaires qui subissent ça). Après, à mon époque pas si lointaine, tout le monde ou presque était titularisé, donc c’était plutôt les stagiaires qui atomisaient régulièrement les formateurs IUFM…
- JennyMédiateur
En tout début d'année, ça ne me choque pas. Plus tard, effectivement, il est plus intéressant de faire réfléchir le stagiaire à ce qu'il pourrait supprimer (mais c'est aussi lui laisser plus de travail).
- IridianeFidèle du forum
Non mais c’est sans doute parce que ça ne se faisait pas du tout comme ça quand moi j’étais en stage que je suis aussi choquée… mais jamais il n’a été question que quiconque mette le nez dans mes cours cette année là. Je conçois que ça puisse être différent pour un stagiaire en grande difficulté et qui en fait la demande cela dit. Mais pour le reste des cas cela relève pour moi de l’infantilisation la plus crasse.
- Clecle78Bon génie
Comme on a trop de profs on atomise les malheureux stagiaires, quitte à les faire craquer. On peut quand même dire les choses gentiment et après tout c'est normal de ne pas faire de cours parfaits quand on débute. A croire que tous ces formateurs étaient des génies pédagogiques ...
- IridianeFidèle du forum
Honnêtement, je trouve ça dingue que ça ait changé à ce point. L’année de mon stage, on était à temps complet (ce qui m’arrangeait bien parce que du coup on avait moins droit aux saintes conneries de l’IUFM et on ne nous tenait pas rigueur de sécher en masse la « formation ») et tout le monde, en tout cas dans mon académie, a été titularisé, y compris des gens en difficulté, d’autres qui n’avaient pas eu une super inspection. En gros, pour ne pas être titularisé, il fallait avoir tué un élève je pense, ou bien être totalement inapte au métier (ce qui peut arriver, il y a certes parfois des erreurs de casting au concours…). C’était quasi automatique. Quand j’entends les témoignages de renouvellement de stage, de licenciement, de commissions de titularisation… j’hallucine totalement, c’est kafkaïen.
Et par ailleurs, le salaire !!! Mon année de stage, en tant qu’agrégée, je gagnais 2000 nets ! Je me rappelle que c’était une année de totale libération, j’ai passé l’année à sortir et à faire la fête avec mes premiers salaires. Certes la conjoncture économique était moins défavorable si aujourd’hui mais quand même… quelle misère.
Et par ailleurs, le salaire !!! Mon année de stage, en tant qu’agrégée, je gagnais 2000 nets ! Je me rappelle que c’était une année de totale libération, j’ai passé l’année à sortir et à faire la fête avec mes premiers salaires. Certes la conjoncture économique était moins défavorable si aujourd’hui mais quand même… quelle misère.
- JennyMédiateur
J'étais stagiaire dans les mêmes années, on a été 5 à être renouvelés voire licenciés à l'issue de la première année sur une trentaine de stagiaires. Je n'avais pas tué d'élève. Ce n'est pas totalement nouveau.
On était effectivement mieux payés car on commençait à l'échelon 3.
On était effectivement mieux payés car on commençait à l'échelon 3.
- IridianeFidèle du forum
Je ne sais pas quelle année tu étais en stage Jenny (moi 2011-2012) et désolée si c’est le cas - et je me doute que tu n’as pas tué d’élève Je devais vivre dans une bulle alors, c’est possible ! (Sans ironie aucune). Mais quand même, j’ai l’impression que la dégradation est réelle.
PS : oui c’est ça, échelon 3.
PS : oui c’est ça, échelon 3.
- JennyMédiateur
2013-2014.
Je pense que les conditions de stage se dégradent à nouveau et que la charge de travail est démentielle en ce moment (mais le stage à temps plein ancienne formule pouvait être rude quand on "tombait mal".)
Je pense que les conditions de stage se dégradent à nouveau et que la charge de travail est démentielle en ce moment (mais le stage à temps plein ancienne formule pouvait être rude quand on "tombait mal".)
- IridianeFidèle du forum
Ok. Mais peut être que mon expérience est liée au fait que c’était l’année où nous étions à temps plein et donc une année exceptionnelle. Tu as fait ton stage 2 ans après moi, la formation a été réformée entre temps et il est possible que la situation se soit déjà bien dégradée entre temps…
Édit : et oui le stage à temps plein pouvait être rude, j’en conviens, mais il me semble tout de même que c’était moins atroce que de se farcir les écrits réflexifs de l’INSPE et toute l’infantilisation qui va avec…
Édit : et oui le stage à temps plein pouvait être rude, j’en conviens, mais il me semble tout de même que c’était moins atroce que de se farcir les écrits réflexifs de l’INSPE et toute l’infantilisation qui va avec…
- MédéeÉrudit
Il faut voir les conditions de certains stagiaires : dans ma promo (2017-2018), un seul renouvellement, la collègue était affectée en REP. L'an dernier, j'ai remplacé à partir de décembre une stagiaire affectée en rep qui avait jeté l'éponge. Voilà voilà...
_________________
Rentrée 2024 : Poste fixe ! (et 16e établissement )
2021-2024 : TZR en remplacements courts
2020-2021 : T3 - TZR en AFA : 1 collège 6e, 5e + PP 5e
2019-2020 : T2 - TZR en AFA : 2 collèges 6e, 5e, 4e + PP 5e
2018-2019 : T1 - TZR en AFA : 3 collèges 5e, 4e
2017-2018 : Stagiaire en lycée (2nde x2)
- HildeNiveau 6
Ce que je trouve assez pervers, c'est que tous ces braves gens clament leur bienveillance, que tout ça c'est pour t'aider, et que surtout il faut s'économiser pour être en forme devant les classes. Je veux bien les croire, mais à un moment il faudrait qu'ils se rendent compte que tout ça est un peu contradictoire. Je veux dire, l'INSPE nous assomme de travaux débiles qu'il faut rédiger et rendre (sans compter que le centre de formation est à deux heures de chez moi); je prépare mes cours, puis je les re-travaille une fois pour complaire à la tutrice universitaire et je les re-re-travaille pour complaire au tuteur de terrain. Pendant ce temps les deux me disent de surtout prendre soin de moi et que "il faut être heureux dans la vie pour que ça se passe bien en classe".
- IridianeFidèle du forum
Non mais Anne, tu as raison, c'est absurde et ce système et ces gens sont maltraitants. Ce que tu racontes à propos de l'atomisation par la tutrice INSPE, c'est une forme de harcèlement moral, surtout si ça se répète. C'est une honte. N'ayant pas vécu cela, je ne sais quel conseil te donner, à part serrer les dents cette année en te disant que tu seras libérée de ces conneries l'an prochain. Mais tu as très bien fait de craquer et de tout balancer à cette tutrice hors-sol et visiblement malveillante. Plein de courage à toi !
PS: et d'ailleurs, pour moi, dès que quelqu'un clame sa "bienveillance" (beurk) c'est un énorme red flag. Les gens vraiment bienveillants ne parlent pas de bienveillance, ils la pratiquent, c'est-à-dire qu'ils te soutiennent ou au pire te foutent la paix. Là, tu travailles avec des gens qui abusent de leur position de pouvoir et se font mousser. J'ai connu cette situation l'an dernier dans un tout autre contexte (j'étais contractuelle en détachement dans une fac, en position vulnérable) et quand j'entends ce genre de récit, ça me rappelle ce que j'ai vécu et ça me met très très très en colère.
PS: et d'ailleurs, pour moi, dès que quelqu'un clame sa "bienveillance" (beurk) c'est un énorme red flag. Les gens vraiment bienveillants ne parlent pas de bienveillance, ils la pratiquent, c'est-à-dire qu'ils te soutiennent ou au pire te foutent la paix. Là, tu travailles avec des gens qui abusent de leur position de pouvoir et se font mousser. J'ai connu cette situation l'an dernier dans un tout autre contexte (j'étais contractuelle en détachement dans une fac, en position vulnérable) et quand j'entends ce genre de récit, ça me rappelle ce que j'ai vécu et ça me met très très très en colère.
- Clecle78Bon génie
La scène de l'inspection dans Un métier sérieux est tout à fait symptomatique de çaAnne en Bretagne a écrit:Ce que je trouve assez pervers, c'est que tous ces braves gens clament leur bienveillance, que tout ça c'est pour t'aider, et que surtout il faut s'économiser pour être en forme devant les classes. Je veux bien les croire, mais à un moment il faudrait qu'ils se rendent compte que tout ça est un peu contradictoire. Je veux dire, l'INSPE nous assomme de travaux débiles qu'il faut rédiger et rendre (sans compter que le centre de formation est à deux heures de chez moi); je prépare mes cours, puis je les re-travaille une fois pour complaire à la tutrice universitaire et je les re-re-travaille pour complaire au tuteur de terrain. Pendant ce temps les deux me disent de surtout prendre soin de moi et que "il faut être heureux dans la vie pour que ça se passe bien en classe".
- Lisak40Expert spécialisé
C'est tout à fait ça !! Et plus tard quand tu es titulaire, on te fait comprendre qu'un bon prof n'a pas de vie personnelle / sentimentale / familale, n'a pas à avoir besoin de manger / dormir / de se reposer / d'avoir des loisirs, n'a pas à être malade, voire d'avoir des parents / enfants malades, n'a pas à avoir de trucs à régler à la banque ou ailleurs. Mais quand tu expliques que tu es au bout du rouleau, que tu es à la limite dépressif, on te répond que c'est parce que tu ne prends pas soin de toi, que tu ne manges / dors, etc. pas assez...
- IridianeFidèle du forum
Et parfois on te propose des formations pour faire de la RELAXATION, parce que le problème c’est toi, tu es une petite nature un peu trop stressée, rien à voir avec tes conditions de travail de merde, si tu apprends à respirer par le ventre ça va tout résoudre.
- HildeNiveau 6
Bon la formatrice dont je parlais s'est rendue compte, visiblement, qu'elle y allait un peu fort : elle a été plus sympa quand je lui ai dit que je faisais vraiment de mon mieux mais que là c'était trop à la fois. Ce qui est embêtant c'est que je perds peu à peu confiance dans ma capacité à construire des cours. En tout cas la différence est vraiment folle entre les quelques remplacements que j'ai pu faire (où tout le monde me laissait faire mes trucs et trouvait que je faisais du bon boulot, même si c'était évidemment perfectible) et ce stage où tout ce que je fais est scruté/critiqué et où mon sentiment de malaise grandit doucement mais sûrement.
Je le redis, j'ai conscience d'être débutante et d'avoir beaucoup à apprendre ; mais c'est la façon de faire de tous ces formateurs/tuteurs que je trouve discutable.
Merci pour votre soutien en tout cas, ça me touche beaucoup.
Je le redis, j'ai conscience d'être débutante et d'avoir beaucoup à apprendre ; mais c'est la façon de faire de tous ces formateurs/tuteurs que je trouve discutable.
Merci pour votre soutien en tout cas, ça me touche beaucoup.
- JennyMédiateur
Tu as bien fait de le dire, je pense. Bon courage à toi, c'est une année pénible.
- JfLeBNiveau 3
Pour l'instant je ne suis pas convaincu par les cours à l'INSPE. Les tutorats sont intéressants car ça nous permet d'échanger entre stagiaires. On se rend compte que l'on a tous des difficultés, pas les mêmes, et on se sent moins seul. Deux formateurs à l'INSPE nous ont déjà fait comprendre à demi-mot que pendant cette année de stage il valait mieux répondre aux attentes des inspecteurs (ce n'était pas du tout un ordre ou une mise en garde, mais plutôt un conseil amical, en tout cas je l'ai pris comme ça). Et qu'une fois titularisé nous n'aurons aucune reconnaissance (ni des élèves, ni des parents et encore moins de l'EN) et que notre avancement ne dépendrait pas de la qualité de notre travail mais uniquement du nombre de verres que l'on irait boire avec les bonnes personnes. Ça laisse songeur, même si malheureusement je m'en doutais. J'ai travaillé 25 ans dans des entreprises privées et les promus ne sont pas forcément ceux qui bossent le mieux et où la reconnaissance est inexistante.
Bref, entre le stage qui est intense, l'INSPE qui ne sert pas à grand chose pour l'instant, et la découverte du monde intérieur et merveilleux de l'EN, on a quand même envie de partir en courant
Bref, entre le stage qui est intense, l'INSPE qui ne sert pas à grand chose pour l'instant, et la découverte du monde intérieur et merveilleux de l'EN, on a quand même envie de partir en courant
- IridianeFidèle du forum
Anne en Bretagne a écrit:Bon la formatrice dont je parlais s'est rendue compte, visiblement, qu'elle y allait un peu fort : elle a été plus sympa quand je lui ai dit que je faisais vraiment de mon mieux mais que là c'était trop à la fois. Ce qui est embêtant c'est que je perds peu à peu confiance dans ma capacité à construire des cours. En tout cas la différence est vraiment folle entre les quelques remplacements que j'ai pu faire (où tout le monde me laissait faire mes trucs et trouvait que je faisais du bon boulot, même si c'était évidemment perfectible) et ce stage où tout ce que je fais est scruté/critiqué et où mon sentiment de malaise grandit doucement mais sûrement.
Je le redis, j'ai conscience d'être débutante et d'avoir beaucoup à apprendre ; mais c'est la façon de faire de tous ces formateurs/tuteurs que je trouve discutable.
Merci pour votre soutien en tout cas, ça me touche beaucoup.
Évidemment que ça fait perdre toute confiance en soi même, alors que tu es parfaitement capable de préparer des cours puisque tu dis que tu l’as déjà fait. Et oui, les cours de tout le monde sont perfectibles, et tu vas perfectionner les tiens d’année en année, bien sûr. Si je reprenais maintenant les cours que j’ai faits en stage, je me dirais sûrement qu’ils ne sont pas terribles, parce qu’avec l’expérience, je les ai enrichis, j’ai tenté d’autres choses par la suite etc. Il n’empêche que mes élèves lors de mon année de stage ont quand même appris des trucs, ça se passait bien et je pense que de leur côté, si je les avais eus quelques années plus tard, ils n’auraient pas vu une si grande différence. Je sais que c’est facile à dire mais il faut fermer les écoutilles, ne surtout pas se laisser déstabiliser, faire tes cours en ne transigeant pas plus que ce qui est nécessaire - franchement, qui te dit que tes cours sont moins bons que les leurs, surtout la tutrice INSPE qui ne donne peut être plus de cours dans le secondaire depuis des lustres… - et encore une fois attendre que le vent de la titularisation soit passé. Ensuite, tu feras à ton idée, et comme tes messages laissent penser que tu es capable de remise en question, tu seras parfaitement capable d’évaluer toi même si tel ou tel cours est bien ou non.
- JennyMédiateur
Le groupe de tutorat est effectivement souvent le plus utile. Quand à la suite de la carrière, bien travailler n'est sans doute pas suffisant en effet vu que le nombre de promus est restreint.
- IridianeFidèle du forum
JfLeB a écrit:Pour l'instant je ne suis pas convaincu par les cours à l'INSPE. Les tutorats sont intéressants car ça nous permet d'échanger entre stagiaires. On se rend compte que l'on a tous des difficultés, pas les mêmes, et on se sent moins seul. Deux formateurs à l'INSPE nous ont déjà fait comprendre à demi-mot que pendant cette année de stage il valait mieux répondre aux attentes des inspecteurs (ce n'était pas du tout un ordre ou une mise en garde, mais plutôt un conseil amical, en tout cas je l'ai pris comme ça). Et qu'une fois titularisé nous n'aurons aucune reconnaissance (ni des élèves, ni des parents et encore moins de l'EN) et que notre avancement ne dépendrait pas de la qualité de notre travail mais uniquement du nombre de verres que l'on irait boire avec les bonnes personnes. Ça laisse songeur, même si malheureusement je m'en doutais. J'ai travaillé 25 ans dans des entreprises privées et les promus ne sont pas forcément ceux qui bossent le mieux et où la reconnaissance est inexistante.
Bref, entre le stage qui est intense, l'INSPE qui ne sert pas à grand chose pour l'instant, et la découverte du monde intérieur et merveilleux de l'EN, on a quand même envie de partir en courant
Je vais être très catégorique mais en dehors de quelques formateurs qui sont très bien - il y en a, et heureusement - l’INSPE ne sert à rien et est une institution plus nuisible qu’autre chose. Il ne faut SURTOUT rien en attendre.
Bon courage à tous les stagiaires !
Édit : et oui se rencontrer entre stagiaires et parler des difficultés c’est très bien et utile mais pas besoin de l’INSPE pour ça, une fois que l’année est lancée ça peut se faire autour d’une bière
- Vieux_MongolFidèle du forum
Je vais un peu rectifier ou préciser.
Les inspecteurs représentent directement votre employeur. Donc effectivement il vaut mieux les convaincre que vous faites l'affaire et que vous écoutez ce qu'ils disent. C'est donc une vraie mise en garde.
L'histoire des verres est ridicule. Par contre il est vrai que pour espérer un avancement un peu exceptionnel, il vaut mieux rendre des services directs à l'institution, au-delà du simple service en classe : tutorat, formateur, commission de sujets... ce genre de choses.
JfLeB a écrit:Deux formateurs à l'INSPE nous ont déjà fait comprendre à demi-mot que pendant cette année de stage il valait mieux répondre aux attentes des inspecteurs (ce n'était pas du tout un ordre ou une mise en garde, mais plutôt un conseil amical, en tout cas je l'ai pris comme ça).
Les inspecteurs représentent directement votre employeur. Donc effectivement il vaut mieux les convaincre que vous faites l'affaire et que vous écoutez ce qu'ils disent. C'est donc une vraie mise en garde.
JfLeB a écrit: Et qu'une fois titularisé nous n'aurons aucune reconnaissance (ni des élèves, ni des parents et encore moins de l'EN) et que notre avancement ne dépendrait pas de la qualité de notre travail mais uniquement du nombre de verres que l'on irait boire avec les bonnes personnes.
L'histoire des verres est ridicule. Par contre il est vrai que pour espérer un avancement un peu exceptionnel, il vaut mieux rendre des services directs à l'institution, au-delà du simple service en classe : tutorat, formateur, commission de sujets... ce genre de choses.
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