TZR 2023-2024 toutes questions et réponses

Jamme : Un message aux RH se tente... Bon courage.

On a tout tenté avec mon syndicat depuis 10 jours. Là, c'est cuit.

J'ai décidé de faire mon boulot et rien de plus. Maintenant, je ménage ma santé qui a en pris des sacrés coups ces dernières années.

jamme a écrit:

Hitsuji a écrit: @jamme ça aurait pas été plus simple de te laisser tes 16h dans le 1er établissement plutôt que de supprimé une classe et te forcer à aller au 2ieme ??
Je comprends pas leur logique

Il n'y avait pas 16h dans mon 1er établissement malheureusement. J'y étais pour 9h et nommée en juillet. Alors que pour le 2ème, je ne l'ai su que le 8 septembre. (On essaye aussi de m'avoir sur les ISSR mais c'est un autre problème : arrêté antidaté au 1er septembre!!). D'après le chef du 2ème établissement, le 1er n'a pas fait remonter tous ses besoins à temps donc je n'y étais officiellement que pour 7h.
Le rectorat a bien laissé tout ce petit monde se débrouiller et c'est moi (et les élèves) qui payons les pots cassés.
Aucune logique, juste du mépris.

C'est le cas de figure qui, à mon avis, fait échouer le discours selon lequel le problème de l'ÉN vient de "la machine" ou, tout au plus, des choix faits très, très haut.
Les rectorats continuent d'essayer de notifier les arrêtés datés le 1er septembre sachant qu'ils ne seront jamais notifiés le 1er septembre. Ce n'est pas "comme ça", c'est un gestionnaire de la DPE qui prépare l'arrêté, qui l'envoie, qui après ne répond pas lorsqu'on lui fait noter qu'il est clair que l'arrêté n'a pas été notifié le 1er septembre.
C'est donc aussi un chef de bureau (qui doit être quelque chose comme un attaché principal d'administration) qui donne ces instructions, juste pour faire peser sur les enseignants les effets du mauvais fonctionnement de l'administration.

Et je ne mentionne pas le fait que, dans ce cas-ci, on peut sérieusement mettre en doute le fait que la signature ait eu lieu le 1er septembre...

jamme a écrit:Je suis dépitée et un peu sonnée par ce qui m'arrive. J'ai une décharge de 2h donc je dois 16h au lieu de 18. J'ai eu une première affectation en juillet sans problème. La rentrée se passe. J'ai une deuxième affectation mais qui me créent 4h sup. J'explique pourquoi ce n'est pas possible au chef de mon 2ème établissement. Il n'était pas au courant de ma décharge, le rectorat n'ayant pas fait ce qu'il fallait en temps en heure.

J'ai contacté mon syndicat. Le bazar a duré 10 jours. Une fois, on m'enlève 2h mais je suis toujours à 18h. L'edt de ma première affectation se dégrade fortement aussi bien pour moi, que pour les élèves. En fin de compte, après avoir passé 10 jours stressants, j'apprends ce matin qu'on m'enlève une classe de ma 1ère affectation pour que je tombe à 16h. Paraît-il que c'est là-bas que la remontée d'heures n'a pas été faite correctement et que le chef doit céder. Mon syndicat a fait tout ce qui était possible.

Je suis très en colère d'avoir dû laisser une classe dont j'avais préparé les cours, dont j'avais vu les élèves et commencé à travailler avec eux. J'ai l'impression d'être un pion (et il aurait fallu que je cours cet aprem dans le 2ème établissement sans préparation, sans rien pour prendre les élèves!). Je trouve le procédé maltraitant et que mon travail est complètement nié. Du coup, j'ai pris en rendez-vous chez mon médecin car la situation est vraiment pesante. Aucune compréhension du côté de mon 2ème établissement.

Je compatis totalement et te soutiens à 100% même si ce ne sont que des mots...
Face à ma situation, mon médecin n'a rien pu faire de concret, mais m'a conseillée de demander un rendez-vous à la médecine du travail. Je ne sais pas si ça peut aider, mais c'est une piste.

De mon côté, j'ai tenté une révision d'affectation cette année (pour plusieurs "bonnes" raisons selon moi, que je ne vais pas énumérer une fois de plus parce que cela me déprime encore). Rien n'a fonctionné. La DSDEN a refusé, s'appuyant d'ailleurs sur des arguments qui sont faux. Je sors un peu la tête de l'eau. Mais c'est mon goût du métier qui en a pris un sacré coup. J'ai l'impression que les années se suivent et que les situations sont de plus en plus violentes. Le mépris et l'humiliation que je ressens cette année m'obligent à reconsidérer ma place au travail si je ne veux pas sombrer. Comme toi, je vais au boulot, je fais mes heures, je balance mes cours et je me casse. Je n'ai pas la force de discuter, m'intégrer, sourire, rigoler, faire des projets, m'apitoyer sur, participer à, mettre en place des, répondre à, penser à. En revanche, je prends du temps pour préparer la suite si je n'obtiens pas de poste fixe à la rentrée prochaine.

Toute ma compassion
Il n’y a vraiment aucune justice ni équité. Je n’en dirais pas plus sur le forum par souci de discrétion.
Prenez soin de vous.

Siggy a écrit:

ln3165 a écrit:Bonjour,
je me permets de répondre car je suis dans un cas similaire et je pensais effectivement que mon RAD ne pouvait rien me demander, mais mon syndicat me dit qu'en fait si....
Pourtant texte à l'appui j'ai l'impression d'être dans mon droit si je refuse, mais ils me disent que cela fonctionne comme ça depuis des années, quand le TZR est bien en dessous de ses 18h le RAD peut exiger un complément chez lui.

Ton rad peut te proposer des missions à effectuer dans l'établissement. Dans ce cas, la direction te créera un emploi du temps fixe, avec des horaires fixes. Tu peux refuser ou accepter de participer au dispositif "devoirs faits", aux sorties scolaires, de faire des RCD. Il faut refuser tout ce qui est surveillance d'élèves, ou CDI (en lettres ça peut arriver...). Les missions sont, par exemple, le soutien avec un groupe d'élèves, ou de l'AP avec les collègues d'une même matière. Il sera difficile d'atteindre les 18h mais, on peut te faire venir 5-6h dans la semaine.

On parle toujours de "mission pédagogique" possible dans son RAD en cas d'absence d'affectation. Qu'est ce qui dit ou non (quel document officiel ?) que ces missions pédagogiques ne pourraient pas être des RCD (et donc sans arrêté rectoral) ? J'ai toujours un peu de mal à refuser un RCD dans mon RAD parce que je ne suis pas à l'aise avec les textes à ce sujet. Qui y voit clair ?
Par exemple l'année dernière j'ai fait 2 mois sans affectation. Mon chef m'a demandé régulièrement d'assurer le remplacement de collègues dans ma matière qui étaient absents (pour une journée de formation, une sortie scolaire...).

Alcyone a écrit:

jamme a écrit:Je suis dépitée et un peu sonnée par ce qui m'arrive. J'ai une décharge de 2h donc je dois 16h au lieu de 18. J'ai eu une première affectation en juillet sans problème. La rentrée se passe. J'ai une deuxième affectation mais qui me créent 4h sup. J'explique pourquoi ce n'est pas possible au chef de mon 2ème établissement. Il n'était pas au courant de ma décharge, le rectorat n'ayant pas fait ce qu'il fallait en temps en heure.

J'ai contacté mon syndicat. Le bazar a duré 10 jours. Une fois, on m'enlève 2h mais je suis toujours à 18h. L'edt de ma première affectation se dégrade fortement aussi bien pour moi, que pour les élèves. En fin de compte, après avoir passé 10 jours stressants, j'apprends ce matin qu'on m'enlève une classe de ma 1ère affectation pour que je tombe à 16h. Paraît-il que c'est là-bas que la remontée d'heures n'a pas été faite correctement et que le chef doit céder. Mon syndicat a fait tout ce qui était possible.

Je suis très en colère d'avoir dû laisser une classe dont j'avais préparé les cours, dont j'avais vu les élèves et commencé à travailler avec eux. J'ai l'impression d'être un pion (et il aurait fallu que je cours cet aprem dans le 2ème établissement sans préparation, sans rien pour prendre les élèves!). Je trouve le procédé maltraitant et que mon travail est complètement nié. Du coup, j'ai pris en rendez-vous chez mon médecin car la situation est vraiment pesante. Aucune compréhension du côté de mon 2ème établissement.

Je compatis totalement et te soutiens à 100% même si ce ne sont que des mots...
Face à ma situation, mon médecin n'a rien pu faire de concret, mais m'a conseillée de demander un rendez-vous à la médecine du travail. Je ne sais pas si ça peut aider, mais c'est une piste.

De mon côté, j'ai tenté une révision d'affectation cette année (pour plusieurs "bonnes" raisons selon moi, que je ne vais pas énumérer une fois de plus parce que cela me déprime encore). Rien n'a fonctionné. La DSDEN a refusé, s'appuyant d'ailleurs sur des arguments qui sont faux. Je sors un peu la tête de l'eau. Mais c'est mon goût du métier qui en a pris un sacré coup. J'ai l'impression que les années se suivent et que les situations sont de plus en plus violentes. Le mépris et l'humiliation que je ressens cette année m'obligent à reconsidérer ma place au travail si je ne veux pas sombrer. Comme toi, je vais au boulot, je fais mes heures, je balance mes cours et je me casse. Je n'ai pas la force de discuter, m'intégrer, sourire, rigoler, faire des projets, m'apitoyer sur, participer à, mettre en place des, répondre à, penser à. En revanche, je prends du temps pour préparer la suite si je n'obtiens pas de poste fixe à la rentrée prochaine.

Je souscris à ces propos. Je fais mes cours, pour le moment je prends encore du plaisir à être en classe avec les élèves (pourvu que ça dure) et les quelques obligations (conseil de classe etc...) et c'est tout. Ma vie est ailleurs.

DamBeta a écrit:
On parle toujours de "mission pédagogique" possible dans son RAD en cas d'absence d'affectation. Qu'est ce qui dit ou non (quel document officiel ?) que ces missions pédagogiques ne pourraient pas être des RCD (et donc sans arrêté rectoral) ? J'ai toujours un peu de mal à refuser un RCD dans mon RAD parce que je ne suis pas à l'aise avec les textes à ce sujet. Qui y voit clair ?
Par exemple l'année dernière j'ai fait 2 mois sans affectation. Mon chef m'a demandé régulièrement d'assurer le remplacement de collègues dans ma matière qui étaient absents (pour une journée de formation, une sortie scolaire...).

Dans le décret ou note de service déjà cité par Mathador le remplacement de collègues absents ne figure pas dans la liste des missions pédagogiques (y a soutien, études dirigées, aide méthodologique, aide à des élèves en difficulté, éventuellement avec son accord, intervention en CDI, etc). Après, je suppose qu'éventuellement avec l'accord du tzr, du remplacement peut se faire, mais faut quand même demander un arreté officiel si ça dure

Himpy a écrit:

Alcyone a écrit:

jamme a écrit:Je suis dépitée et un peu sonnée par ce qui m'arrive. J'ai une décharge de 2h donc je dois 16h au lieu de 18. J'ai eu une première affectation en juillet sans problème. La rentrée se passe. J'ai une deuxième affectation mais qui me créent 4h sup. J'explique pourquoi ce n'est pas possible au chef de mon 2ème établissement. Il n'était pas au courant de ma décharge, le rectorat n'ayant pas fait ce qu'il fallait en temps en heure.

J'ai contacté mon syndicat. Le bazar a duré 10 jours. Une fois, on m'enlève 2h mais je suis toujours à 18h. L'edt de ma première affectation se dégrade fortement aussi bien pour moi, que pour les élèves. En fin de compte, après avoir passé 10 jours stressants, j'apprends ce matin qu'on m'enlève une classe de ma 1ère affectation pour que je tombe à 16h. Paraît-il que c'est là-bas que la remontée d'heures n'a pas été faite correctement et que le chef doit céder. Mon syndicat a fait tout ce qui était possible.

Je suis très en colère d'avoir dû laisser une classe dont j'avais préparé les cours, dont j'avais vu les élèves et commencé à travailler avec eux. J'ai l'impression d'être un pion (et il aurait fallu que je cours cet aprem dans le 2ème établissement sans préparation, sans rien pour prendre les élèves!). Je trouve le procédé maltraitant et que mon travail est complètement nié. Du coup, j'ai pris en rendez-vous chez mon médecin car la situation est vraiment pesante. Aucune compréhension du côté de mon 2ème établissement.

Je compatis totalement et te soutiens à 100% même si ce ne sont que des mots...
Face à ma situation, mon médecin n'a rien pu faire de concret, mais m'a conseillée de demander un rendez-vous à la médecine du travail. Je ne sais pas si ça peut aider, mais c'est une piste.

De mon côté, j'ai tenté une révision d'affectation cette année (pour plusieurs "bonnes" raisons selon moi, que je ne vais pas énumérer une fois de plus parce que cela me déprime encore). Rien n'a fonctionné. La DSDEN a refusé, s'appuyant d'ailleurs sur des arguments qui sont faux. Je sors un peu la tête de l'eau. Mais c'est mon goût du métier qui en a pris un sacré coup. J'ai l'impression que les années se suivent et que les situations sont de plus en plus violentes. Le mépris et l'humiliation que je ressens cette année m'obligent à reconsidérer ma place au travail si je ne veux pas sombrer. Comme toi, je vais au boulot, je fais mes heures, je balance mes cours et je me casse. Je n'ai pas la force de discuter, m'intégrer, sourire, rigoler, faire des projets, m'apitoyer sur, participer à, mettre en place des, répondre à, penser à. En revanche, je prends du temps pour préparer la suite si je n'obtiens pas de poste fixe à la rentrée prochaine.

Je souscris à ces propos. Je fais mes cours, pour le moment je prends encore du plaisir à être en classe avec les élèves (pourvu que ça dure) et les quelques obligations (conseil de classe etc...) et c'est tout. Ma vie est ailleurs.

Je suis en arrêt jusqu'à la fin de la semaine. Mon médecin était halluciné de la façon dont on m'avait traité. J'ai quelques jours pour souffler et préparer mes cours. Je prends de la distance par rapport au boulot. Ma décharge me permet de faire autre chose et de voir autre chose. Il faut espérer que le rectorat sera plus vigilant pour l'année prochaine.

Merci à tous pour votre soutien. Ça fait du bien.

Hitsuji a écrit:

DamBeta a écrit:
On parle toujours de "mission pédagogique" possible dans son RAD en cas d'absence d'affectation. Qu'est ce qui dit ou non (quel document officiel ?) que ces missions pédagogiques ne pourraient pas être des RCD (et donc sans arrêté rectoral) ? J'ai toujours un peu de mal à refuser un RCD dans mon RAD parce que je ne suis pas à l'aise avec les textes à ce sujet. Qui y voit clair ?
Par exemple l'année dernière j'ai fait 2 mois sans affectation. Mon chef m'a demandé régulièrement d'assurer le remplacement de collègues dans ma matière qui étaient absents (pour une journée de formation, une sortie scolaire...).

Dans le décret ou note de service déjà cité par Mathador le remplacement de collègues absents ne figure pas dans la liste des missions pédagogiques (y a soutien, études dirigées, aide méthodologique, aide à des élèves en difficulté, éventuellement avec son accord, intervention en CDI, etc). Après, je suppose qu'éventuellement avec l'accord du tzr, du remplacement peut se faire, mais faut quand même demander un arreté officiel si ça dure

Effectivement (la note de service est ici : https://www.education.gouv.fr/botexte/bo991014/MENP9902134N.htm).
Reste qu'il y a les points de suspension : "(soutien, études dirigées, méthodologie, aide à des élèves en difficulté...)". Donc ça ne me parait vraiment pas aussi clair et que je ne sais vraiment pas à quoi m'en tenir. S'en parle du fait de faire de l'étude dirigée !?

DamBeta a écrit:
Effectivement (la note de service est ici : https://www.education.gouv.fr/botexte/bo991014/MENP9902134N.htm).
Reste qu'il y a les points de suspension : "(soutien, études dirigées, méthodologie, aide à des élèves en difficulté...)". Donc ça ne me parait vraiment pas aussi clair et que je ne sais vraiment pas à quoi m'en tenir. S'en parle du fait de faire de l'étude dirigée !?

Dans tous les cas faut demander une salle attitrée et une liste d'élèves, et pas la salle de perm' avec les élèves en trop

Bonjour,
Sur Chorus DT mes demandes de remboursement de frais de déplacements sont passées de "Ordres de mission" à "Etats de frais" et il est écrit "statut GV attente de validation par le gestionnaire". Est-ce que cela signifie que je vais bien être remboursée de la somme déclarée et qu'il reste simplement à ce que le gestionnaire mette en paiement ces frais ?
Merci.

gmsl65. a écrit:Bonjour,
Sur Chorus DT mes demandes de remboursement de frais de déplacements sont passées de "Ordres de mission" à "Etats de frais" et il est écrit "statut GV attente de validation par le gestionnaire". Est-ce que cela signifie que je vais bien être remboursée de la somme déclarée et qu'il reste simplement à ce que le gestionnaire mette en paiement ces frais ?
Merci.

Oui. Il faut qu'il valide et c'est bon !

OK. Ca prend combien de temps en général pour avoir un ordre d'idées ? Ca se compte en semaines ou en mois ? Pour passer de Ordres de mission à états de frais ça a pris un mois environ.

gmsl65. a écrit:OK. Ca prend combien de temps en général pour avoir un ordre d'idées ? Ca se compte en semaines ou en mois ? Pour passer de Ordres de mission à états de frais ça a pris un mois environ.

Ça dépend, en principe quelques jours. Parfois ils oublient et il faut se manifester. L'an dernier ça m'a pris 6 mois pour récupérer mes sous parce que ça s'était perdu dans les limbes des vacances mais en principe ça se fait assez rapidement.

Bonjour tout le monde,

Débutant dans le fabuleux monde du TZRariat, j'aurais besoin de vos lumières !

Je suis actuellement en suppléance et en "sous-service". Dans cet établissement d'affectation, la direction souhaite que je prenne une classe d'un collègue en arrêt maladie pour une longue période pour compléter mon service.

Sommes-nous d'accord lorsque je dis que, sans arrêté d'affectation complémentaire provenant du rectorat, je ne suis pas tenu de de prendre cette classe ?
Est-ce qu'un ordre de mission de la direction peut suffire ?

Merci d'avance et bon courage

GuBe a écrit:Bonjour tout le monde,

Débutant dans le fabuleux monde du TZRariat, j'aurais besoin de vos lumières !

Je suis actuellement en suppléance et en "sous-service". Dans cet établissement d'affectation, la direction souhaite que je prenne une classe d'un collègue en arrêt maladie pour une longue période pour compléter mon service.

Sommes-nous d'accord lorsque je dis que, sans arrêté d'affectation complémentaire provenant du rectorat, je ne suis pas tenu de de prendre cette classe ?
Est-ce qu'un ordre de mission de la direction peut suffire ?

Merci d'avance et bon courage

En effet... Bon courage, c'est fatigant. Tu peux leur rappeler que ton arrêté précise "pour y effectuer X heures", et que si le Recteur avait voulu écrire "Y heures" ou "tout son service selon les besoins", il l'aurait fait.

GuBe a écrit:Bonjour tout le monde,

Débutant dans le fabuleux monde du TZRariat, j'aurais besoin de vos lumières !

Je suis actuellement en suppléance et en "sous-service". Dans cet établissement d'affectation, la direction souhaite que je prenne une classe d'un collègue en arrêt maladie pour une longue période pour compléter mon service.

Sommes-nous d'accord lorsque je dis que, sans arrêté d'affectation complémentaire provenant du rectorat, je ne suis pas tenu de de prendre cette classe ?
Est-ce qu'un ordre de mission de la direction peut suffire ?

Merci d'avance et bon courage

La notion de "sous-service n'existe pas, mais juste la notion de "maxima " de service. Tu n'est donc pas à ton maxima de service.
Le CDE est tout à fait en droit de compléter ton service pour une affectation de courte durée. Il faut effectivement pour cela un arrêté d'affectation avec mention du nombre d'heures effectuées. Il y a normalement le nom du collègue que tu remplaces et la date de fin de remplacement, correspondant ici à la date de fin de congé maladie.

J'ai rencontré une situation presque identique il y a bien longtemps pour remplacer une collègue partie en congé maternité. Nous étions même 2 TZR pour pouvoir remplacer l'ensemble de ses classes. Avec évidemment l'arrêté en question.

Tu devras donc prendre tes nouvelles classes uniquement lorsque tu recevras ton arrêté d'affectation. N'oublie pas de le rappeler à ton CDE et aussi à son secrétaire qui fera le nécessaire auprès de la DPE pour avoir le document en temps et en heure.

Courage à toi

Merci pour ces précisions.
En tant que lecteur occasionnel de ce fil, le "sous-service" était ironique

gauvain31 a écrit:

GuBe a écrit:Bonjour tout le monde,

Débutant dans le fabuleux monde du TZRariat, j'aurais besoin de vos lumières !

Je suis actuellement en suppléance et en "sous-service". Dans cet établissement d'affectation, la direction souhaite que je prenne une classe d'un collègue en arrêt maladie pour une longue période pour compléter mon service.

Sommes-nous d'accord lorsque je dis que, sans arrêté d'affectation complémentaire provenant du rectorat, je ne suis pas tenu de de prendre cette classe ?
Est-ce qu'un ordre de mission de la direction peut suffire ?

Merci d'avance et bon courage

Le CDE est tout à fait en droit de compléter ton service pour une affectation de courte durée. Il faut effectivement pour cela un arrêté d'affectation avec mention du nombre d'heures effectuées.

Précisément, je sais que c'est ce que tu voulais dire, mais le CDE n'est pas en droit de compléter le service : il peut demander au rectorat de le faire (moyennant un arrêté), ce qui est très différent. Ce n'est pas du ressort du CDE.

Sinon, c'est un peu HS (et je pense qu'on en avait déjà parlé), mais je ne comprends pas l'idée selon laquelle le sous-service "n'existe pas" : il y a bien des enseignants auxquels l'administration demande un service inférieur à leur ORS, je ne vois pas quel est le problème de la dénomination "sous-service" pour cette situation. S'il s'agit de faire voir que l'enseignant ne "doit" pas les heures qui compléteraient l'ORS n'importe comment, la dénomination "avec un service inférieur à l'ORS" n'est pas en elle-même meilleure que "en sous-service", si ?

valle a écrit:

gauvain31 a écrit:

GuBe a écrit:Bonjour tout le monde,

Débutant dans le fabuleux monde du TZRariat, j'aurais besoin de vos lumières !

Je suis actuellement en suppléance et en "sous-service". Dans cet établissement d'affectation, la direction souhaite que je prenne une classe d'un collègue en arrêt maladie pour une longue période pour compléter mon service.

Sommes-nous d'accord lorsque je dis que, sans arrêté d'affectation complémentaire provenant du rectorat, je ne suis pas tenu de de prendre cette classe ?
Est-ce qu'un ordre de mission de la direction peut suffire ?

Merci d'avance et bon courage

Le CDE est tout à fait en droit de compléter ton service pour une affectation de courte durée. Il faut effectivement pour cela un arrêté d'affectation avec mention du nombre d'heures effectuées.

Précisément, je sais que c'est ce que tu voulais dire, mais le CDE n'est pas en droit de compléter le service : il peut demander au rectorat de le faire (moyennant un arrêté), ce qui est très différent. Ce n'est pas du ressort du CDE.

Tu as tout à fait raison Valle, je m'étais mal exprimé. Le CDE doit faire effectivement la demande.

Bonjour, je poste pour la première fois ici et je suis bien contente de trouver un fil de discussion dédié aux TZR.
J'ai un certain nombre de questions spécifiques auxquelles je ne trouve pas de réponses convaincantes.
Peut-être que certain.e.s d'entre vous pourront m'aider à y voir plus clair ?

1/ J'ai effectué un remplacement dans deux établissements qui allait jusqu'au 30/09, j'ai su officieusement que la personne que je remplaçais prolonge son arrêt d'un mois. Le principal du premier bahut m'a dit de ne pas venir tant qu'ils n'avaient pas reçu le nouvel arrêté d'affectation. Le second bahut avait l'air étonné quand j'ai demandé à avoir l'arrêté avant de prendre mes classes. Ma question est donc, est-ce que oui je dois attendre de signer ou non c'est monnaie courante ? J'aimerai être sûre d'être protégée en cas d'incident.

2/ La principale du bahut n°2 m'a fait comprendre que je lui "devais" 4h étant seulement à 14h sur les 18h. Je me suis renseignée et j'ai vu que j'avais déjà une heure de décharge car je suis sur 2 bahuts, il reste donc admettons 3h. Elle veut que je fasse devoirs faits, sauf que je ne suis pas affectée à l'année, et devoirs faits me semble être un dispositif sur long terme. Est-ce que je peux refuser ?

3/Je viens de découvrir que l'ISSR était à demander dans le cas de remplacements courts ou moyens. J'avais d'abord été affectée à l'année très loin de chez moi, j'ai réussi à obtenir une révision d'affectation et je me retrouve maintenant sur ces 2 bahuts mais pour des courtes durées répétées. Est-ce que je peux quand même prétendre à l'ISSR même si j'avais à la base une affectation à l'année ?

D'avance merci de votre lecture, je découvre toutes les parts d'ombre et de flou liées à ce statut particulier et je déchante un petit peu.

Bonne journée !

Bonjour à tous,

TZR, j'ai reçu mes arrêtés d'affectation dans deux lycées, dont mon RAD, par mail, le 12/09 (la date accompagnant la signature est la même).
Chaque arrêté mentionne une affectation "du 01/09/23 au 31/08/24".
Sachant que j'ai commencé les cours seulement après la rentrée.

Je n'ai jamais pensé avoir droit à l'ISSR, mais mes secrétariats de direction m'ont envoyé le mail indiquant la marche à suivre pour le demander... Alors j'ai un doute.

Y aurais-je droit ?

Je vous remercie par avance.

Còcho a écrit:Bonjour à tous,

TZR, j'ai reçu mes arrêtés d'affectation dans deux lycées, dont mon RAD, par mail, le 12/09 (la date accompagnant la signature est la même).
Chaque arrêté mentionne une affectation "du 01/09/23 au 31/08/24".
Sachant que j'ai commencé les cours seulement après la rentrée.

Je n'ai jamais pensé avoir droit à l'ISSR, mais mes secrétariats de direction m'ont envoyé le mail indiquant la marche à suivre pour le demander... Alors j'ai un doute.

Y aurais-je droit ?

Je vous remercie par avance.

Oui. C'est la date de notification qui doit être prise en compte.

tsound a écrit:Bonjour, je poste pour la première fois ici et je suis bien contente de trouver un fil de discussion dédié aux TZR.
J'ai un certain nombre de questions spécifiques auxquelles je ne trouve pas de réponses convaincantes.
Peut-être que certain.e.s d'entre vous pourront m'aider à y voir plus clair ?

1/ J'ai effectué un remplacement dans deux établissements qui allait jusqu'au 30/09, j'ai su officieusement que la personne que je remplaçais prolonge son arrêt d'un mois. Le principal du premier bahut m'a dit de ne pas venir tant qu'ils n'avaient pas reçu le nouvel arrêté d'affectation. Le second bahut avait l'air étonné quand j'ai demandé à avoir l'arrêté avant de prendre mes classes. Ma question est donc, est-ce que oui je dois attendre de signer ou non c'est monnaie courante ? J'aimerai être sûre d'être protégée en cas d'incident.

2/ La principale du bahut n°2 m'a fait comprendre que je lui "devais" 4h étant seulement à 14h sur les 18h. Je me suis renseignée et j'ai vu que j'avais déjà une heure de décharge car je suis sur 2 bahuts, il reste donc admettons 3h. Elle veut que je fasse devoirs faits, sauf que je ne suis pas affectée à l'année, et devoirs faits me semble être un dispositif sur long terme. Est-ce que je peux refuser ?

3/Je viens de découvrir que l'ISSR était à demander dans le cas de remplacements courts ou moyens. J'avais d'abord été affectée à l'année très loin de chez moi, j'ai réussi à obtenir une révision d'affectation et je me retrouve maintenant sur ces 2 bahuts mais pour des courtes durées répétées. Est-ce que je peux quand même prétendre à l'ISSR même si j'avais à la base une affectation à l'année ?

D'avance merci de votre lecture, je découvre toutes les parts d'ombre et de flou liées à ce statut particulier et je déchante un petit peu.

Bonne journée !

Je réponds aux questions 1 et 3.
1- Il faut que tu attendes ton arrêté, non pour le signer (vela n'a aucune importance, il ne te sera peut-être même pas demandé) mais juste pour en prendre connaissance (=en avoir une copie). Si un jour tu n's plus d'arrêté (remplacements finis), tu écris à ton RAD pour te mettre à sa disposition, en précisant que la situation ne devrait pas durer puisqu'un arrêté est pressenti et en leur demandant de te le faire parvenir si jamais ils le reçoivent. Avec copie à tes établissements d'affectation.

3- Oui, tu as droit aux ISSR, demande cela au secrétariat de tes établissements d'affectation.

Pour la question 2 : soit elle demande un arrêté au rectorat modifiant ton affectation dans laquelle sont intégrées les 3h de devoirs faits à ton service, soit elle te paye devoirs faits en hse.
Tu ne dois rien a personne. Tu es affectée en dessous de ton maxima de service. C'est tout. Pour changer cela c'est une affectation du rectorat (pour l'établissement en question ou un autre, tu n'es pas à l'abri d'un troisième complément de service) ou hse.