- chmarmottineGuide spirituel
Lors de sa visite de trois jours à Marseille, fin juin, Emmanuel Macron avait exprimé sa volonté de "rouvrir le débat" du "temps scolaire dans l'année" et de la durée des vacances d'été.
Dans les colonnes du Parisien ce samedi, Élisabeth Borne revient sur le sujet, au lendemain du début officiel des grandes vacances. "Un enfant doit pouvoir aller à l’école jusqu’à la fin de l’année scolaire", estime ainsi la cheffe du gouvernement.
lisabeth Borne annonce donc une "réflexion", "pour l'année prochaine", sur "l’organisation des examens qui obligent aujourd’hui certains établissements à arrêter les cours plus tôt que prévu".
Emmanuel Macron, lui, a demandé à son gouvernement de travailler à une refonte des vacances d'été et du temps scolaire sur l'année, sans fixer de calendrier à ce stade car les changements n'interviendront pas "du jour au lendemain".
https://www.bfmtv.com/societe/education/refonte-des-vacances-scolaires-borne-annonce-une-reflexion-sur-l-organisation-des-examens_AV-202307080377.html
- Choup90Niveau 10
J'aime bien le "doit pouvoir". Surtout, on ne les obligera pas, hein. Des fois que les parents voudraient partir à prix réduits…
Et le mot "enfant" aussi, qui entretient la confusion premier/second degré alors qu'elle parle clairement du second degré.
Et le mot "enfant" aussi, qui entretient la confusion premier/second degré alors qu'elle parle clairement du second degré.
- Ajonc35Sage
Je suis d'accord. Le vocabulaire " enfant", " doit pouvoir" montre clairement un manque de connaissance du terrain.Choup90 a écrit:J'aime bien le "doit pouvoir". Surtout, on ne les obligera pas, hein. Des fois que les parents voudraient partir à prix réduits…
Et le mot "enfant" aussi, qui entretient la confusion premier/second degré alors qu'elle parle clairement du second degré.
Ce jeudi, je me rends à un rdv dans mon quartier. Il y a des collégiens qui jouent sur la plaine de jeux, mais aussi des plus jeunes alors que les PE sont bien présents dans l'école du quartier, sauf si le PE est malade et non remplacé, sauf si le contractuel PE a eu un contrat jusque fin juin, etc. Il y a bien sûr des parents, mais pas que.
- JacqGuide spirituel
Deux mois et demi ? Ah bon ? Il faut m'expliquer...
Des enfants sont "assignés à la maison" ?
Un ami effectuait ce jour ses dernières visites de stages.
Deux mois et demi...
Des enfants sont "assignés à la maison" ?
Un ami effectuait ce jour ses dernières visites de stages.
Deux mois et demi...
- eleonore69Érudit
Jacq a écrit:Deux mois et demi ? Ah bon ? Il faut m'expliquer...
Des enfants sont "assignés à la maison" ?
Un ami effectuait ce jour ces dernières visites de stages.
Deux mois et demi...
En lycée on arrête tôt, c'est vrai mais ce n'est pas le cas en collège. Mais il est vrai que beaucoup de collégiens (surtout en rep+) ne sont plus en classe après la mi-juin...
- Aperçu par hasardNeoprof expérimenté
BFM a écrit:Elisabeth Borne annonce donc une "réflexion", "pour l'année prochaine", sur "l’organisation des examens qui obligent aujourd’hui certains établissements à arrêter les cours plus tôt que prévu".
En somme, concernant le lycée, Elisabeth Borne annonce pour l'année prochaine la réflexion indispensable pour réussir la réforme du baccalauréat mise en place en 2020-2021.
L'éducation nationale, à l'avant-garde du retour vers le futur.
- CasparProphète
Choup90 a écrit:J'aime bien le "doit pouvoir". Surtout, on ne les obligera pas, hein. Des fois que les parents voudraient partir à prix réduits…
Et le mot "enfant" aussi, qui entretient la confusion premier/second degré alors qu'elle parle clairement du second degré.
"Enfant" est de toute façon impropre dans ce contexte, il s'agit d'élèves.
Jean-Rémi Girard du Snalc compare le Ministère a un poulet sans tête et là on est en plein dedans: épreuves du bac en mars d'un côté, reconquête du mois de juin et vacances d'été écourtées de l'autre.
- MoyenCrocoNiveau 10
Dans mon collège, les cours se sont arrêtés le 16 juin, sauf pour les 3emes.Jacq a écrit:Deux mois et demi ? Ah bon ? Il faut m'expliquer...
Des enfants sont "assignés à la maison" ?
Un ami effectuait ce jour ces dernières visites de stages.
Deux mois et demi...
- AbdelNiveau 5
Des cours s'arrêtent fin juin (dans mon établissement le 23 juin) pour que les enseignants puissent surveiller et corriger des épreuves (semaine du 26 au 30 j'ai travaillé chaque jour); la semaine suivante en juillet des collègues ont été convoqués mardi toute la journée pour préparer les élèves aux épreuves de rattrapage du bac et d'autres ont été convoqués mercredi et jeudi pour faire passer ces épreuves. Dans de nombreux cas on a objectivement travaillé jusqu'au 7 juillet même quand les cours se sont arrêtés le 23 juin. Ce n'est vraiment pas partout le coup des deux mois et demi.
- Isis39Enchanteur
On doit être bien bête dans mon collège. On a eu les élèves jusqu'au 6 juillet inclus.
- CasparProphète
D'après Jérôme Jaffré du CEVIPOF, dans l'émission C dans l'air mardi dernier, les émeutes récentes sont en parties dûes aux vacances trop longues car "les jeunes n'ont plus rien à faire depuis un mois".
- eleonore69Érudit
Caspar a écrit:D'après Jérôme Jaffré du CEVIPOF, dans l'émission C dans l'air mardi dernier, les émeutes récentes sont en parties dûes aux vacances trop longues car "les jeunes n'ont plus rien à faire depuis un mois".
C'est bien ce que je pensais, on doit faire garderie pour empêcher les émeutes... Explication facile qui évite de se poser les bonnes questions...
- clo74Niveau 9
Dans le collège de ma fille, les parents doivent rendre dès le 12 juin une fiche indiquant si leur enfant viendra en cours fin juin. L'argument donné est celui d'éviter le gaspillage à la cantine. De fait, on autorise ainsi explicitement les élèves à ne plus aller en cours! Ils étaient une trentaine de collégiens la dernière semaine de cours.
- MaroussiaHabitué du forum
Il n'est pas stupide de voir un lien entre le désoeuvrement de certains jeunes en juin, menant aux émeutes, et la fin des cours.
Ce qui est mesquin c'est de présenter ce lien (ce qu'a fait le Figaro hier) comme étant dû aux enseignantsfaineants.
Oui, il faut proposer des activités aux jeunes en juin, lorsque les enseignants et établissements sont en plein dans les examens.
Que l'Etat utilise ce temps pour mettre en oeuvre toutes les recommandations qui restent lettre morte, du sport pour la santé, la découverte obligatoire des métiers par le biais de stages, le SNU au pire, en engageant les acteurs professionnels adéquats.
Ce qui est mesquin c'est de présenter ce lien (ce qu'a fait le Figaro hier) comme étant dû aux enseignantsfaineants.
Oui, il faut proposer des activités aux jeunes en juin, lorsque les enseignants et établissements sont en plein dans les examens.
Que l'Etat utilise ce temps pour mettre en oeuvre toutes les recommandations qui restent lettre morte, du sport pour la santé, la découverte obligatoire des métiers par le biais de stages, le SNU au pire, en engageant les acteurs professionnels adéquats.
- EnaecoVénérable
Jacq a écrit:Deux mois et demi ? Ah bon ? Il faut m'expliquer...
Des enfants sont "assignés à la maison" ?
Un ami effectuait ce jour ces dernières visites de stages.
Deux mois et demi...
En lycée GT, avec le bac, les élèves sont mis dehors à partir du 9 juin.
La réalité c'est que de nombreux élèves désertent dès la fin des conseils de classe (fin mai).
En collège, avec le brevet, les élèves sont mis dehors à partir du 21-23 juin.
Certains établissement essaient de faire revenir les élèves jusqu'en juillet, avec plus ou moins de succès.
Les enseignants ne sont nullement responsables de la situation. Eux ne sont pas tous en vacances et certains sont plus occupés pendant cette période que pendant le reste de l'année mais concrètement, les élèves tournent bien autour des 2 mois et demi de vacances "administratives". (Certains atteignant les 3 mois parce que le système laisse une faille).
- Isis39Enchanteur
Enaeco a écrit:Jacq a écrit:Deux mois et demi ? Ah bon ? Il faut m'expliquer...
Des enfants sont "assignés à la maison" ?
Un ami effectuait ce jour ces dernières visites de stages.
Deux mois et demi...
En lycée GT, avec le bac, les élèves sont mis dehors à partir du 9 juin.
La réalité c'est que de nombreux élèves désertent dès la fin des conseils de classe (fin mai).
En collège, avec le brevet, les élèves sont mis dehors à partir du 21-23 juin.
Certains établissement essaient de faire revenir les élèves jusqu'en juillet, avec plus ou moins de succès.
Les enseignants ne sont nullement responsables de la situation. Eux ne sont pas tous en vacances et certains sont plus occupés pendant cette période que pendant le reste de l'année mais concrètement, les élèves tournent bien autour des 2 mois et demi de vacances "administratives". (Certains atteignant les 3 mois parce que le système laisse une faille).
Ce n'est pas vrai partout. Ici on ferme juste les deux jours d'examen et on reprend les cours ensuite. Et les élèves reviennent quasiment tous. Même des 3e reviennent.
- EnaecoVénérable
Oui tu as raison.
J'aurai du nuancer davantage.
Mais je maintiens que le modèle classique que je connais, c'est un établissement qui ferme quelques jours avant pour préparer les salles et ne rouvrent pas après car les professeurs sont mobilisés pour la correction d'une part et parce que les élèves ne reviennent pas d'autre part (cf le témoignage du collègue où on sonde les parents pour savoir qui va revenir pour des questions d'organisation).
Le principe même que le conseil de classe soit passé (et que les livres soient rendus) suffit à marquer la fin de l'année dans l'esprit des élèves et des parents.
Mon échantillon d'établissements contient en grande partie des établissements d'Ile de France avec un IPS qui laisse penser que ces élèves seraient mieux dans l'établissement scolaire.
J'irai presque à dire que je t'envie de pouvoir travailler jusqu'à début juillet !
J'aurai du nuancer davantage.
Mais je maintiens que le modèle classique que je connais, c'est un établissement qui ferme quelques jours avant pour préparer les salles et ne rouvrent pas après car les professeurs sont mobilisés pour la correction d'une part et parce que les élèves ne reviennent pas d'autre part (cf le témoignage du collègue où on sonde les parents pour savoir qui va revenir pour des questions d'organisation).
Le principe même que le conseil de classe soit passé (et que les livres soient rendus) suffit à marquer la fin de l'année dans l'esprit des élèves et des parents.
Mon échantillon d'établissements contient en grande partie des établissements d'Ile de France avec un IPS qui laisse penser que ces élèves seraient mieux dans l'établissement scolaire.
J'irai presque à dire que je t'envie de pouvoir travailler jusqu'à début juillet !
- Manu7Expert spécialisé
Je pense que les vacances d'été n'ont jamais été aussi courtes pour les profs et par contre l'écart entre les élèves et les profs n'a sans doute jamais été aussi important.
Dans le premier degré où on n'empêche pas les profs de faire cours et bien les élèves n'ont même pas 2 mois de vacances. Dans le second degré, c'est le grand délire. Et les profs n'y sont strictement pour rien. Généralement nous travaillons jusqu'au bout, et même très longtemps après le départ des élèves comme en lycée quand on est convoqué jusqu'à la dernière journée des examens. Ainsi un prof de lycée ne voit plus ses élèves à partir du 7 au 12 juin, et pourtant il peut travailler après la date des vacances scolaires, c'est à dire qu'il travaille plus d'un mois sans que les élèves viennent en cours.
En collège, quand on arrête la veille du DNB, comme dans le mien, et bien cette année on a battu notre record avec un écart de deux semaines entre l'arrêt des cours et les vacances. Et cela n'a aucun rapport avec la réforme du bac. Et franchement, même dans les collèges ouverts aux élèves après le DNB, quand on accepte que les élèves soient absents peut-on encore parler de cours ?
Dans le premier degré où on n'empêche pas les profs de faire cours et bien les élèves n'ont même pas 2 mois de vacances. Dans le second degré, c'est le grand délire. Et les profs n'y sont strictement pour rien. Généralement nous travaillons jusqu'au bout, et même très longtemps après le départ des élèves comme en lycée quand on est convoqué jusqu'à la dernière journée des examens. Ainsi un prof de lycée ne voit plus ses élèves à partir du 7 au 12 juin, et pourtant il peut travailler après la date des vacances scolaires, c'est à dire qu'il travaille plus d'un mois sans que les élèves viennent en cours.
En collège, quand on arrête la veille du DNB, comme dans le mien, et bien cette année on a battu notre record avec un écart de deux semaines entre l'arrêt des cours et les vacances. Et cela n'a aucun rapport avec la réforme du bac. Et franchement, même dans les collèges ouverts aux élèves après le DNB, quand on accepte que les élèves soient absents peut-on encore parler de cours ?
- Manu7Expert spécialisé
Ce n'est pas vrai partout. Ici on ferme juste les deux jours d'examen et on reprend les cours ensuite. Et les élèves reviennent quasiment tous. Même des 3e reviennent.
Notre CDE nous a déclaré que le rectorat nous interdisait de reprendre les 3èmes après les épreuves écrites. J'avoue que je doute un peu de cette règle dont je n'avais jamais entendu parlé avec l'ancien CDE.
- Isis39Enchanteur
Manu7 a écrit:Ce n'est pas vrai partout. Ici on ferme juste les deux jours d'examen et on reprend les cours ensuite. Et les élèves reviennent quasiment tous. Même des 3e reviennent.
Notre CDE nous a déclaré que le rectorat nous interdisait de reprendre les 3èmes après les épreuves écrites. J'avoue que je doute un peu de cette règle dont je n'avais jamais entendu parlé avec l'ancien CDE.
Même pour les 3e, les "cours" se poursuivent. Un recteur qui obligerait à leur interdire l'entrée ?
- DaphnéDemi-dieu
Isis39 a écrit:Manu7 a écrit:Ce n'est pas vrai partout. Ici on ferme juste les deux jours d'examen et on reprend les cours ensuite. Et les élèves reviennent quasiment tous. Même des 3e reviennent.
Notre CDE nous a déclaré que le rectorat nous interdisait de reprendre les 3èmes après les épreuves écrites. J'avoue que je doute un peu de cette règle dont je n'avais jamais entendu parlé avec l'ancien CDE.
Même pour les 3e, les "cours" se poursuivent. Un recteur qui obligerait à leur interdire l'entrée ?
+1
On a toujours eu nos troisièmes après le brevet... à moins que les choses aient changé depuis.
- IllianeExpert
De mon côté c'était cours jusqu'au vendredi 7 juillet compris. Bon, la quasi totalité des élèves avait disparu dans la nature depuis longtemps, mais les enseignants eux étaient là...
- EnaecoVénérable
Illiane a écrit:De mon côté c'était cours jusqu'au vendredi 7 juillet compris. Bon, la quasi totalité des élèves avait disparu dans la nature depuis longtemps, mais les enseignants eux étaient là...
C'est bien de ça dont il est question, pas des enseignants.
- henrietteMédiateur
Question à ceux qui continuent à accepter les 3e après le brevet : vous leur donnez leur exeat quand ?
_________________
"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- IllianeExpert
Enaeco a écrit:Illiane a écrit:De mon côté c'était cours jusqu'au vendredi 7 juillet compris. Bon, la quasi totalité des élèves avait disparu dans la nature depuis longtemps, mais les enseignants eux étaient là...
C'est bien de ça dont il est question, pas des enseignants.
Nous sommes bien d'accord, et je ne vois pas ce que le gouvernement peut bien faire contre ce phénomène : à moins de prendre des mesures drastiques (type sucrer les allocations familiales), il aura du mal à forcer les élèves à venir jusqu'au bout... Tout cela sent la com' à plein nez.
- EnaecoVénérable
Pas de solution tant qu'on ne touchera pas au calendrier scolaire "administratif" (conseils de classe fin mai, fermeture des établissements et bac mi-juin pour le lycée et idem pour le collège avec 2 semaines de décalage).
Je ne vois pas comment la "reconquête du mois de juin" peut se faire dans le cadre actuel.
Je ne vois pas comment la "reconquête du mois de juin" peut se faire dans le cadre actuel.
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