Neo défi lecture 2023 - Ici, on papote!

@Malaga J'ai beaucoup aimé Mercy, Mary, Patty.

Je viens de boucler mon 34e défi: un auteur panthéonisé en lisant L'Assommoir de Zola. Ce n'est une relecture que de nom car je l'ai lu quand j'étais lycéenne et que je ne me sui pas intéressée aux mêmes détails qu'à l'époque sans doute. Lors de la première lecture, c'est l'histoire bien sûr qui m'avait plu, c'est la descente plus bas que terre qui m'avait désolée. Aujourd'hui, j'ai surtout été attentive à l'écriture, d'autant plus que, maintenant, j'ai d'autres Zola à mon actif: c'est le roman de la Goutte d'or et de son langage particulier, la gouaille de Paris si bien écrite. Cela ne m'empêche pas d'être à nouveau révoltée par le sort fait aux faibles évidemment, mais je retiens avant tout le plaisir de lire le langage si imagé des personnages.

Gervaise a écrit:Que d’embêtements ! À quoi bon se mettre dans tous ses états et se turlupiner la cervelle ? Si elle avait pu pioncer au moins ! Mais sa pétaudière de cambuse lui trottait par la tête. M. Marescot, le propriétaire, était venu lui-même, la veille, leur dire qu’il les expulserait, s’ils n’avaient pas payé les deux termes arriérés dans les huit jours. Eh bien ! il les expulserait, ils ne seraient certainement pas plus mal sur le pavé ! Voyez-vous ce sagouin avec son pardessus et ses gants de laine, qui montait leur parler des termes, comme s’ils avaient eu un boursicot caché quelque part ! Nom d’un chien ! au lieu de se serrer le gaviot, elle aurait commencé par se coller quelque chose dans les badigoinces ! Vrai, elle le trouvait trop rossard, cet entripaillé, elle l’avait où vous savez, et profondément encore ! C’était comme sa bête brute de Coupeau, qui ne pouvait plus rentrer sans lui tomber sur le casaquin : elle le mettait dans le même endroit que le propriétaire. À cette heure, son endroit devait être bigrement large, car elle y envoyait tout le monde, tant elle aurait voulu se débarrasser du monde et de la vie.

Je poursuis mes comptes-rendus en retard:
   33. Une œuvre mettant en scène des moines ou des religieuses. The girl in the Tower, Katherine Arden. J’emboite le pas à certains néos qui l’ont je crois mis dans cet item. Le second tome de la trilogie de Katherine Arden, l’opposition entre religion chrétienne et croyances anciennes continue à se développer bien que ce ne soit pas le seul enjeu de l’intrigue. Un tome riche en événements, qui fonctionne aussi un peu comme un roman d’apprentissage au fur et à mesure que l’héroïne s’émancipe…et court de plus en plus de risques ! C’est en outre un vrai voyage dans le temps, vraiment une belle découverte.

J'ai donc enchaîné avec le tome 3:
6. Un livre dont la couverture est essentiellement jaune. Katherine Arden, The winter  of the witch : en édition anglaise c’est le cas , ce qui me permet de le caser dans cet item après avoir mis Lemaître en « saga familiale ».
https://www.goodreads.com/book/show/36621586-the-winter-of-the-witch
Une conclusion vraiment brillante, j’avais peur d’être déçue mais pas du tout ! J’ai eu un peu de mal au début car la catastrophe pressentie au tome précédent finit par arriver…Mais ensuite c’est vraiment très beau et très intéressant de suivre la façon dont Vasya finit par être maîtresse de son destin et par s’accepter pleinement.

17. Un auteur panthéonisé. Vingt ans après, de Dumas. Très enthousiasmée de cette découverte (il avait dû me tomber des mains adolescente)…Certes les mousquetaires sont fatigués et il y a beaucoup de désenchantement, mais que de péripéties et de dilemmes ! Nos héros ont gagné en maturité et en complexité. Et on retrouve, tout de même, de l’humour et le plaisir des intrigues assez « téléphonées » mais qui surprennent tout de même. Sans doute dans mon top 5 si celleux qui ne finissent pas le défi peuvent participer à ce fil !

   23. Une œuvre publiée pour la première fois en 1923. Sur suggestion de ce fil, Le crime du golf (Murder on the links ) de Agatha Christie. Amusante relecture, j’avais totalement oublié l’intrigue (retorse à souhait) et cette fois-ci je l’ai lu en anglais ce qui permet de mieux ressentir encore cette atmosphère si « british » -bien que l’intrigue se déroule en France. Le détective français est une vraie caricature, c’est très drôle !

43. Influence celte. Sur la dalle, de Vargas. Bon, pour être tout à fait honnête, à part le dolmen en couverture, peu de celtitude dans ce roman ! Ce n’est pas mon préféré de Vargas mais on retrouve tout de même la brigade avec plaisir… encore que la résolution de l’intrigue soit un peu capillotractée, mais bon l’essentiel est plutôt dans l’ambiance bretonne et les différents portraits. Cela dit je me demande si Vargas ne se lasse pas un peu d’Adamsberg…Elle devrait bien ressusciter les personnages d’archéologues de ses débuts !

 10. Rebelle. L’ex plus beau métier du monde, de Wiliam Lafleur alias Monsieur le prof.
Je classe cet essai dans cet item car il a fallu du courage et une bonne dose de rébellion à l’auteur pour démissionner et pour oser dresser ce constat précis et plutôt digeste d’ailleurs de l’état des lieux de l’éducation nationale. J’ai été intéressée car évidemment chacun de nous ne connaît qu’un aspect des choses et les témoignages apportent des éclairages provenant d’académies variées et aussi de disciplines différentes. Après je ne sais pas ce que peuvent en penser des non profs, s’il y en a qui le lisent, mais si au moins les journalistes pouvaient le lire ça freinerait peut-être un peu le prof bashing dans les médias. J’avais peur que ce soit déprimant mais en fait pas trop, ou pas seulement.

Le défi implique d'avoir posté la liste en 2022, d'avoir programmé avant ou bien ça peut se remplir involontairement?

Nokh a écrit:Le défi implique d'avoir posté la liste en 2022, d'avoir programmé avant ou bien ça peut se remplir involontairement?

Je ne suis pas certain de bien comprendre ta question mais il n'y a pas vraiment de règle très stricte, tu peux très bien remplir le défi a posteriori si tu as noté tes lectures.

Écusette de Noireuil a écrit:Je poursuis mes comptes-rendus en retard:
   33. Une œuvre mettant en scène des moines ou des religieuses. The girl in the Tower, Katherine Arden. J’emboite le pas à certains néos qui l’ont je crois mis dans cet item. Le second tome de la trilogie de Katherine Arden, l’opposition entre religion chrétienne et croyances anciennes continue à se développer bien que ce ne soit pas le seul enjeu de l’intrigue. Un tome riche en événements, qui fonctionne aussi un peu comme un roman d’apprentissage au fur et à mesure que l’héroïne s’émancipe…et court de plus en plus de risques ! C’est en outre un vrai voyage dans le temps, vraiment une belle découverte.

J'ai donc enchaîné avec le tome 3:
6. Un livre dont la couverture est essentiellement jaune. Katherine Arden, The winter  of the witch : en édition anglaise c’est le cas , ce qui me permet de le caser dans cet item après avoir mis Lemaître en « saga familiale ».
https://www.goodreads.com/book/show/36621586-the-winter-of-the-witch
Une conclusion vraiment brillante, j’avais peur d’être déçue mais pas du tout ! J’ai eu un peu de mal au début car la catastrophe pressentie au tome précédent finit par arriver…Mais ensuite c’est vraiment très beau et très intéressant de suivre la façon dont Vasya finit par être maîtresse de son destin et par s’accepter pleinement.

17. Un auteur panthéonisé. Vingt ans après, de Dumas. Très enthousiasmée de cette découverte (il avait dû me tomber des mains adolescente)…Certes les mousquetaires sont fatigués et il y a beaucoup de désenchantement, mais que de péripéties et de dilemmes ! Nos héros ont gagné en maturité et en complexité. Et on retrouve, tout de même, de l’humour et le plaisir des intrigues assez « téléphonées » mais qui surprennent tout de même. Sans doute dans mon top 5 si celleux qui ne finissent pas le défi peuvent participer à ce fil !

   23. Une œuvre publiée pour la première fois en 1923. Sur suggestion de ce fil, Le crime du golf (Murder on the links ) de Agatha Christie. Amusante relecture, j’avais totalement oublié l’intrigue (retorse à souhait) et cette fois-ci je l’ai lu en anglais ce qui permet de mieux ressentir encore cette atmosphère si « british » -bien que l’intrigue se déroule en France. Le détective français est une vraie caricature, c’est très drôle !

43. Influence celte. Sur la dalle, de Vargas. Bon, pour être tout à fait honnête, à part le dolmen en couverture, peu de celtitude dans ce roman ! Ce n’est pas mon préféré de Vargas mais on retrouve tout de même la brigade avec plaisir… encore que la résolution de l’intrigue soit un peu capillotractée, mais bon l’essentiel est plutôt dans l’ambiance bretonne et les différents portraits. Cela dit je me demande si Vargas ne se lasse pas un peu d’Adamsberg…Elle devrait bien ressusciter les personnages d’archéologues de ses débuts !

 10. Rebelle. L’ex plus beau métier du monde, de Wiliam Lafleur alias Monsieur le prof.
Je classe cet essai dans cet item car il a fallu du courage et une bonne dose de rébellion à l’auteur pour démissionner et pour oser dresser ce constat précis et plutôt digeste d’ailleurs de l’état des lieux de l’éducation nationale. J’ai été intéressée car évidemment chacun de nous ne connaît qu’un aspect des choses et les témoignages apportent des éclairages provenant d’académies variées et aussi de disciplines différentes. Après je ne sais pas ce que peuvent en penser des non profs, s’il y en a qui le lisent, mais si au moins les journalistes pouvaient le lire ça freinerait peut-être un peu le prof bashing dans les médias. J’avais peur que ce soit déprimant mais en fait pas trop, ou pas seulement.

Moi j'ai fait l'inverse en fait : c'est le 3e tome  que j'ai mis dans l'item "moines", pour le personnage de Sacha. Et oui c'est vraiment une belle trilogie !
De mon côté j'ai fait ma 40e lecture avec l'item 14 (Elite(s)) : Le Mage du Kremlin, de Giuliano Da Empoli (livre intéressant sur le pouvoir à la russe).
Et ensuite, j'ai vraiment cru être en train d'abandonner le défi ! Je voulais prendre un livre qui m'attendait depuis quelque temps, en me disant : tant pis si ça ne rentre pas dans le défi. Mais bon, finalement, heureux hasard, je vais pouvoir le mettre dans l'item 16 (une histoire qui se passe à la montée des périls). Il s'agit du roman qui depuis hier est prix Goncourt ! Veiller sur elle, de Jean-Baptiste Andrea.

Nokh a écrit:Le défi implique d'avoir posté la liste en 2022, d'avoir programmé avant ou bien ça peut se remplir involontairement?

Tu n'as pas besoin d'avoir annoncé ce que tu allais lire pour le défi avant de le faire, si c'est ta question. Et tu as le droit d'avoir découvert après une lecture que, chouette, ça rentre dans le défi !

Je me sens un peu perdu sans le défi: que lire maintenant ? Il faut dire que j'ai usé d'une stratégie qui s'est avérée très efficace: choisir plutôt des livres courts pour avancer plus vite (sauf le "roman de plus de 800 pages" évidemment, et quelques exceptions avec des romans de 300/400 pages).

En attendant 2024 je tente le défi "read what you own" lancé je crois par le booktubeur CriminOlly (sa chaîne, en anglais) est consacrée à la littérature policière et horrifique, donc pas spécialement ma tasse de thé): pas d'achat de nouveau livre avant d'avoir puisé dans ses réserves (on peut se fixer un nombre de livres: 25, 5...ou un laps de temps ou les deux). Je compte essayer de coupler ça avec le défi 2024 en janvier.

lagoulue a écrit:Moi j'ai fait l'inverse en fait : c'est le 3e tome  que j'ai mis dans l'item "moines", pour le personnage de Sacha. Et oui c'est vraiment une belle trilogie !
De mon côté j'ai fait ma 40e lecture avec l'item 14 (Elite(s)) : Le Mage du Kremlin, de Giuliano Da Empoli (livre intéressant sur le pouvoir à la russe).
Et ensuite, j'ai vraiment cru être en train d'abandonner le défi ! Je voulais prendre un livre qui m'attendait depuis quelque temps, en me disant : tant pis si ça ne rentre pas dans le défi. Mais bon, finalement, heureux hasard, je vais pouvoir le mettre dans l'item 16 (une histoire qui se passe à la montée des périls). Il s'agit du roman qui depuis hier est prix Goncourt ! Veiller sur elle, de Jean-Baptiste Andrea.

J'ai lu "Veiller sur elle" avant de savoir qu'il était sélectionné pour le Goncourt et je l'ai mis dans "10.Rebelle" grâce à la personnalité de Viola

Oui moi je l'ai presque fini et je ne savais pas non plus pour le Goncourt !
Faut que je retrouve la page où tu en parles alors !

Caspar a écrit:Je me sens un peu perdu sans le défi: que lire maintenant ? Il faut dire que j'ai usé d'une stratégie qui s'est avérée très efficace: choisir plutôt des livres courts pour avancer plus vite (sauf le "roman de plus de 800 pages" évidemment, et quelques exceptions avec des romans de 300/400 pages).

En attendant 2024 je tente le défi "read what you own" lancé je crois par le booktubeur CriminOlly (sa chaîne, en anglais) est consacrée à la littérature policière et horrifique, donc pas spécialement ma tasse de thé): pas d'achat de nouveau livre avant d'avoir puisé dans ses réserves (on peut se fixer un nombre de livres: 25, 5...ou un laps de temps ou les deux). Je compte essayer de coupler ça avec le défi 2024 en janvier.

Toi qui avais hâte (il me semble) de finir et de pouvoir garder la fin de l'année pour lire autre chose ! Finalement ça ne m'étonne pas comme sentiment : le défi nous permettait en quelque sorte de ne pas avoir à choisir seul(e). Enfin moi c'est l'effet que ça m'a fait. Face à tout ce que je veux / j'ai à lire, le défi me guidait (et me rassurait) un peu...
Quant à la stratégie... C'est celle que je n'ai pas voulu suivre !

Pour XVIIe siècle, j'ai fini La carte perdue de John Selden de Timothy Brook. C'est un essai historique (l'auteur est un sinologue canadien) qui raconte l'enquête menée par l'auteur et d'autres historiens pour retrouver le parcours d'une carte conservée à la Bodleian Library (bibliothèque universitaire d'Oxford), léguée par John Selden, un des plus grands juristes de son temps.
John Selden, bien que très connu de son vivant, est quasiment inconnu de nos jours. Il possédait une collection impressionnante d'ouvrages et d'objets chinois, tous bien sûr très rares à cette époque, où il était encore possible de connaître le nombre d'Européens qui avaient fait le voyage jusque là. Lui-même n'a pas voyagé.
Bref, Timothy Brook fait brillamment le lien entre toutes ces parties du mondes, montre les réseaux débutants, parle du droit de la mer (c'est à Selden qu'on doit la première réflexion sur la propriété des mers côtières), de cartographie, des grandes compagnies maritimes de l'époque etc. C'est foisonnant, parfois compliqué à comprendre lorsqu'on lit à 23h la façon de se diriger en mer avec l'utilisation des compas marins et la façon de calculer tout ça pour le représenter sur les cartes.
J'ai trouvé cela passionnant en tout cas. J'ai un autre livre de lui qui m'attend, mais ça sera après le défi, il n'entrera pas.
Je suis aussi au milieu de La maison des Hollandais que je lis parallèlement, mais l'absence d'intrigue me déroute un peu. J'aime bien d'habitude les récits comme cela, avec flashbacks et narration éclatée, mais là je me demande où ça va. Je peine à voir l'enjeu final du truc. Les personnages sont en tout cas parfaitement dépeints. Je pense le finir ce week-end.
J'ai trouvé à la médiathèque un roman jeunesse pour génie, puisque je n'ai pas remis la main sur mon Algernon, qui était ma première idée pour ce défi. Il s'agit d'un jeune avec un QI de 150 qui va essayer de résoudre le meurtre d'une élève de son lycée. Ca a l'air un peu pourri mais la 4e de couverture m'apprend que Philippe Pulmann trouve ce roman super, donc pourquoi pas.
Pour le signe astrologique, j'ai un roman avec le mot "loup", qui serait un signe astrologique amérindien. Ca marche ou pas?

lagoulue a écrit:

Caspar a écrit:Je me sens un peu perdu sans le défi: que lire maintenant ? Il faut dire que j'ai usé d'une stratégie qui s'est avérée très efficace: choisir plutôt des livres courts pour avancer plus vite (sauf le "roman de plus de 800 pages" évidemment, et quelques exceptions avec des romans de 300/400 pages).

En attendant 2024 je tente le défi "read what you own" lancé je crois par le booktubeur CriminOlly (sa chaîne, en anglais) est consacrée à la littérature policière et horrifique, donc pas spécialement ma tasse de thé): pas d'achat de nouveau livre avant d'avoir puisé dans ses réserves (on peut se fixer un nombre de livres: 25, 5...ou un laps de temps ou les deux). Je compte essayer de coupler ça avec le défi 2024 en janvier.

Toi qui avais hâte (il me semble) de finir et de pouvoir garder la fin de l'année pour lire autre chose ! Finalement ça ne m'étonne pas comme sentiment : le défi nous permettait en quelque sorte de ne pas avoir à choisir seul(e). Enfin moi c'est l'effet que ça m'a fait. Face à tout ce que je veux / j'ai à lire, le défi me guidait (et me rassurait) un peu...
Quant à la stratégie... C'est celle que je n'ai pas voulu suivre !

Oui, c'est exactement ça: il y a le côté jeu, compétition (avec soi-meme), et le fait d'appartenir à la communauté du défi (à l'intérieur de la communauté de Neo), de savoir qu'on va cocher un item et poster un compte-rendu...mais bon les deux prochains mois vont vite passer et j'en profite effectivement pour lire des titres qui étaient en attente car ils n'entraient pas dans le défi. 

@Cleopatra: je comprends très bien ce que tu veux dire pour La maison des Hollandais, mais c'est justement ce côté linéaire où "sans enjeu" qui m'a plu et le fait qu'on ne connaisse pas les raisons du comportement de la belle-mère par exemple...qui en fait presque un personnage de méchante dans les contes.

Je dirais oui pour le loup car il y a en effet des dizaines de références sur Google.

Depuis la fin du défi au contraire j'ai plein d'envies de livres que je n'ai pas pu lire pendant l'année, donc je suis en ce moment dans un roman fantasy que j'attends impatiemment de finir ce soir (la cité de laiton, de SA Charkraborty, très bien), et j'aimerais ensuite lire quelques essais, ainsi que le consentement de V Springora et le dernier Goncourt, et aussi Triste Tigre de Neige Sinno.

Oui, j'ai aussi pu lire un ou deux livres qui attendaient depuis longtemps et n'entraient dans aucune catégorie du défi, et téléchargé aussi des livres pour liseuse.

Pour le défi, j'ai découvert la trilogie de Freya Marske (The Last Binding, mais je n'ai lu que le premier, item "fantasy historique") et sans être enthousiasmé, j'ai quand même envie de lire la suite et la fin, j'ai bien aimé l'univers décrit.

Caspar, si tu aimes les défis lecture tu peux en trouver plein sur les réseaux sociaux !

Eloah a écrit:Caspar, si tu aimes les défis lecture tu peux en trouver plein sur les réseaux sociaux !

Oui, je sais bien, je suis plusieurs booktubeurs (qui sont en général aussi bookstagrammeurs etc) mais je vais attendre le défi 2024 ici.

lagoulue a écrit:Oui moi je l'ai presque fini et je ne savais pas non plus pour le Goncourt !
Faut que je retrouve la page où tu en parles alors !

Ah bé désolée j'espère que tu n'as pas cherché. Je suis ce post plutôt régulièrement mais je ne suis pas douée pour les comptes-rendus...   donc tu ne trouveras rien ! Mais j'ai plutôt aimé même s'il ne fera pas partie de mon Top 5 car j'ai adoré le personnage de Viola et, malgré des longueurs, j'ai trouvé le destin de Mimo intéressant. Par contre j'ai regretté  le manque d'amour charnel dans leur relation, au moins une fois quoi   Cela restera une lecture agréable qui sent bon l'Italie, pays que j'aime beaucoup !

Saloum a écrit:

Aphrodissia a écrit:Bravo Nicole!

@Saloum Je vais entamer de Doris Lessing, Le cinquième enfant. J'espère que ce sera plus passionnant !

Je te le souhaite ! L'entrée par l'autobiographie n'est peut-être pas la meilleure façon de découvrir l'œuvre de Doris Lessing. D'autant que ce que je lis me semble très mal traduit. J'ai bien aimé ses souvenirs d'enfance, moins le reste, dans lequel je patauge. Le personnage est difficile à saisir, mélange de volontarisme et d'inconsistance... C'est bête mais ça ne me donne pas très envie de lire ses romans.

J'ai fini Le cinquième enfant de Doris Lessing, que je range dans le défi 5 (écrit par une femme prix Nobel avant Ernaux) et je coche mon 35e item.
J'ai bien aimé ce roman, court, un peu étrange, un peu effrayant aussi (j'en ai fait des cauchemars deux nuits de suite) et où la tension narrative est très forte (oui, j'aime avoir peur quand je lis ).
Deux personnes qui n'estiment pas spécialement la société où elles vivent (Londres, fin des années 60), se rencontrent, s'aiment, se marient et pensent aller à contre-courant de leurs congénères en achetant une immense maison dans laquelle ils espèrent accueillir au moins six enfants, et sans doute plus. Je crois qu'il y a là péché d'orgueil.
Les quatre premières grossesses, toujours difficiles, s'enchaînent, la maison est très accueillante et accueille une famille qui ne cesse de s'agrandir (parents, cousins, familles recomposées...) à toutes les vacances. La jeune femme a cessé de travailler dès le premier enfant, les finances ne sont pas au top et le couple reçoit beaucoup d'aide de leurs parents mais tout le monde s'épuise et le couple est convaincu qu'il faut faire une pause. Malheureusement, une cinquième grossesse s'annonce, encore plus difficile que les autres... Evidemment, dès le début, ce rythme de vie effréné nous fait pressentir un malheur: tout est trop beau, trop facile, trop heureux. Ce couple peut-il nous convaincre que le bonheur est dans le nombre?
Et pourtant dès que cette cinquième grossesse est connue, la mère est blâmée par son entourage, et l'enfant ne suscite que dégoût, détestation unanime (et pourtant il n'est pas handicapé).
Je dirais presque que cette histoire est le contrepied de S'adapter de Dupont-Monod. Voilà, c'est presque son pendant négatif.

Calypso64 a écrit:

lagoulue a écrit:Oui moi je l'ai presque fini et je ne savais pas non plus pour le Goncourt !
Faut que je retrouve la page où tu en parles alors !

Ah bé désolée j'espère que tu n'as pas cherché. Je suis ce post plutôt régulièrement mais je ne suis pas douée pour les comptes-rendus...   donc tu ne trouveras rien ! Mais j'ai plutôt aimé même s'il ne fera pas partie de mon Top 5 car j'ai adoré le personnage de Viola et, malgré des longueurs, j'ai trouvé le destin de Mimo intéressant. Par contre j'ai regretté  le manque d'amour charnel dans leur relation, au moins une fois quoi   Cela restera une lecture agréable qui sent bon l'Italie, pays que j'aime beaucoup !

Non, ne t'inquiète pas, déjà parce que je n'ai pas encore tout à fait fini, et puis aussi parce que je me disais qu'il était possible qu'il n'y ait pas eu de compte-rendu (car moi aussi je suis régulièrement, et je n'en avais vraiment pas souvenir). (Je pense aussi que ce ne sera pas dans mon top 5 ; c'est une lecture plaisante mais il me manque un petit quelque chose, même si je n'arrive pas encore à définir quoi...)

Aphrodissia a écrit:

Saloum a écrit:

Aphrodissia a écrit:Bravo Nicole!

@Saloum Je vais entamer de Doris Lessing, Le cinquième enfant. J'espère que ce sera plus passionnant !

Je te le souhaite ! L'entrée par l'autobiographie n'est peut-être pas la meilleure façon de découvrir l'œuvre de Doris Lessing. D'autant que ce que je lis me semble très mal traduit. J'ai bien aimé ses souvenirs d'enfance, moins le reste, dans lequel je patauge. Le personnage est difficile à saisir, mélange de volontarisme et d'inconsistance... C'est bête mais ça ne me donne pas très envie de lire ses romans.

J'ai fini Le cinquième enfant de Doris Lessing, que je range dans le défi 5 (écrit par une femme prix Nobel avant Ernaux) et je coche mon 35e item.
J'ai bien aimé ce roman, court, un peu étrange, un peu effrayant aussi (j'en ai fait des cauchemars deux nuits de suite) et où la tension narrative est très forte (oui, j'aime avoir peur quand je lis ).
Deux personnes qui n'estiment pas spécialement la société où elles vivent (Londres, fin des années 60), se rencontrent, s'aiment, se marient et pensent aller à contre-courant de leurs congénères en achetant une immense maison dans laquelle ils espèrent accueillir au moins six enfants, et sans doute plus. Je crois qu'il y a là péché d'orgueil.
Les quatre premières grossesses, toujours difficiles, s'enchaînent, la maison est très accueillante et accueille une famille qui ne cesse de s'agrandir (parents, cousins, familles recomposées...) à toutes les vacances. La jeune femme a cessé de travailler dès le premier enfant, les finances ne sont pas au top et le couple reçoit beaucoup d'aide de leurs parents mais tout le monde s'épuise et le couple est convaincu qu'il faut faire une pause. Malheureusement, une cinquième grossesse s'annonce, encore plus difficile que les autres... Evidemment, dès le début, ce rythme de vie effréné nous fait pressentir un malheur: tout est trop beau, trop facile, trop heureux. Ce couple peut-il nous convaincre que le bonheur est dans le nombre?
Et pourtant dès que cette cinquième grossesse est connue, la mère est blâmée par son entourage, et l'enfant ne suscite que dégoût, détestation unanime (et pourtant il n'est pas handicapé).
Je dirais presque que cette histoire est le contrepied de S'adapter de Dupont-Monod. Voilà, c'est presque son pendant négatif.

Ton compte-rendu donne envie de lire ce roman. La maternité semble une thématique très importante de Lessing. En dehors des cauchemars, le livre t'a plu?

Pour le défi 49. Un livre dont le titre contient un participe passé, j'ai lu L'enfant perdue d'Elena Ferrante.

Il s'agit du 4e et dernier tome de la saga "L'amie prodigieuse".
Lenù et Lila sont agées, au début du livre, de 36 ans. Elena est devenue une auteure reconnue, elle voyage beaucoup, notamment en compagnie de Nino, son amant. La séparation avec Pietro se passe mal. Elle est tiraillée entre ses filles et sa vie personnelle. Lila, de son côté, vit toujours dans le quartier de Naples où elles ont grandi, avec Enzo et Gennaro, son fils.

Mon avis : j'ai beaucoup aimé ce dernier tome, sans doute plus que les trois précédents. Le rythme est plus intense, les réflexions de la narratrice m'ont plus touchée. Le titre, intriguant, laisse deviner ce qui va se passer mais sans comprendre quand et avec quel personnage. La fin du roman est réussie. Cette saga m'a donnée très envie de découvrir Naples et le sud de l'Italie.

Saloum a écrit:

Aphrodissia a écrit:

Saloum a écrit:

Aphrodissia a écrit:Bravo Nicole!

@Saloum Je vais entamer de Doris Lessing, Le cinquième enfant. J'espère que ce sera plus passionnant !

Je te le souhaite ! L'entrée par l'autobiographie n'est peut-être pas la meilleure façon de découvrir l'œuvre de Doris Lessing. D'autant que ce que je lis me semble très mal traduit. J'ai bien aimé ses souvenirs d'enfance, moins le reste, dans lequel je patauge. Le personnage est difficile à saisir, mélange de volontarisme et d'inconsistance... C'est bête mais ça ne me donne pas très envie de lire ses romans.

J'ai fini Le cinquième enfant de Doris Lessing, que je range dans le défi 5 (écrit par une femme prix Nobel avant Ernaux) et je coche mon 35e item.
J'ai bien aimé ce roman, court, un peu étrange, un peu effrayant aussi (j'en ai fait des cauchemars deux nuits de suite) et où la tension narrative est très forte (oui, j'aime avoir peur quand je lis ).
Deux personnes qui n'estiment pas spécialement la société où elles vivent (Londres, fin des années 60), se rencontrent, s'aiment, se marient et pensent aller à contre-courant de leurs congénères en achetant une immense maison dans laquelle ils espèrent accueillir au moins six enfants, et sans doute plus. Je crois qu'il y a là péché d'orgueil.
Les quatre premières grossesses, toujours difficiles, s'enchaînent, la maison est très accueillante et accueille une famille qui ne cesse de s'agrandir (parents, cousins, familles recomposées...) à toutes les vacances. La jeune femme a cessé de travailler dès le premier enfant, les finances ne sont pas au top et le couple reçoit beaucoup d'aide de leurs parents mais tout le monde s'épuise et le couple est convaincu qu'il faut faire une pause. Malheureusement, une cinquième grossesse s'annonce, encore plus difficile que les autres... Evidemment, dès le début, ce rythme de vie effréné nous fait pressentir un malheur: tout est trop beau, trop facile, trop heureux. Ce couple peut-il nous convaincre que le bonheur est dans le nombre?
Et pourtant dès que cette cinquième grossesse est connue, la mère est blâmée par son entourage, et l'enfant ne suscite que dégoût, détestation unanime (et pourtant il n'est pas handicapé).
Je dirais presque que cette histoire est le contrepied de S'adapter de Dupont-Monod. Voilà, c'est presque son pendant négatif.

Ton compte-rendu donne envie de lire ce roman. La maternité semble une thématique très importante de Lessing. En dehors des cauchemars, le livre t'a plu?

Oui, sans doute,  c'est un bon roman. Mais je ne suis pas sure de vouloir lire la suite . Il est angoissant et plein de suspens.

Pour le défi 26, un roman LGBTQ+ dont l'action se déroule à la fin du 19e siècle en Allemagne, j'ai lu La Confusion des sentiments de Stefan Zweig. Je suis toute étonnée de ne pas l'avoir lu déjà (car des Zweig, j'en ai lu plein dans mon jeune temps). J'ai trouvé ce roman très émouvant.

Aphrodissia a écrit:Pour le défi 26, un roman LGBTQ+ dont l'action se déroule à la fin du 19e siècle en Allemagne, j'ai lu La Confusion des sentiments de Stefan Zweig. Je suis toute étonnée de ne pas l'avoir lu déjà (car des Zweig, j'en ai lu plein dans mon jeune temps). J'ai trouvé ce roman très émouvant.

Je n'ai pas fait de recherches sur la vie de Zweig mais je ne peux pas m'empêcher de penser qu'il y a une part autobiographique dans ce roman (que j'ai lu...au siècle dernier).

Caspar a écrit:

Aphrodissia a écrit:Pour le défi 26, un roman LGBTQ+ dont l'action se déroule à la fin du 19e siècle en Allemagne, j'ai lu La Confusion des sentiments de Stefan Zweig. Je suis toute étonnée de ne pas l'avoir lu déjà (car des Zweig, j'en ai lu plein dans mon jeune temps). J'ai trouvé ce roman très émouvant.

Je n'ai pas fait de recherches sur la vie de Zweig mais je ne peux pas m'empêcher de penser qu'il y a une part autobiographique dans ce roman (que j'ai lu...au siècle dernier).

Sans avoir fait plus de recherches que toi, mais après lecture de l'introduction, rien ne l'indique vraiment. Zweig avait pour modèle, entre autres, Balzac et il était un grand observateur de la société. Son très grand talent nous offre ensuite ces récits pleins de passion et de délicatesse, qui sont si réalistes qu'on a envie d'y croire. C'est aussi cette façon de raconter, à la 1e personne dans un récit enchassé qui peut donner cette impression.

Non, ce n’est pas autobiographique.