- Cléopatra2Guide spirituel
Jenny a écrit:Cléopatra2 a écrit:Pour Booker Prize, on peut lire un auteur plutôt qu'un livre? Honnêtement, je n'ai pas bien compris ce prix, à chaque fois que je vais sur internet j'ai l'impression de trouver des listes différentes.
Sur leur site, c'est clair : https://thebookerprizes.com/the-booker-library/prize-years
Merci, je vois d'où vient le problème que j'avais eu. J'avais emprunté un Alice Munroe, mais elle l'a eu pour l'ensemble de son oeuvre, et non pour un ouvrage en particulier, d'où ma confusion. Donc pas de livre d'Alice Munro pour cet item? Il y en a d'autres à la médiathèque et les nouvelles se lisent relativement vite.
Sinon j'achèterai peut-être les vestiges du jour.
- nicole 86Expert spécialisé
C'est le premier livre d'Ishiguro que j'ai lu, un chef-d'oeuvre, sûrement dans le top 20 des romans de toutes mes années de lecture (je pourrais sans doute écrire top 10)Cléopatra2 a écrit:Jenny a écrit:Cléopatra2 a écrit:Pour Booker Prize, on peut lire un auteur plutôt qu'un livre? Honnêtement, je n'ai pas bien compris ce prix, à chaque fois que je vais sur internet j'ai l'impression de trouver des listes différentes.
Sur leur site, c'est clair : https://thebookerprizes.com/the-booker-library/prize-years
Merci, je vois d'où vient le problème que j'avais eu. J'avais emprunté un Alice Munroe, mais elle l'a eu pour l'ensemble de son oeuvre, et non pour un ouvrage en particulier, d'où ma confusion. Donc pas de livre d'Alice Munro pour cet item? Il y en a d'autres à la médiathèque et les nouvelles se lisent relativement vite.
Sinon j'achèterai peut-être les vestiges du jour.
Pas vraiment convaincue par le seul recueil d'Alice Munro lu pour ce défi.
- CasparProphète
Cléopatra2 a écrit:Jenny a écrit:Cléopatra2 a écrit:Pour Booker Prize, on peut lire un auteur plutôt qu'un livre? Honnêtement, je n'ai pas bien compris ce prix, à chaque fois que je vais sur internet j'ai l'impression de trouver des listes différentes.
Sur leur site, c'est clair : https://thebookerprizes.com/the-booker-library/prize-years
Merci, je vois d'où vient le problème que j'avais eu. J'avais emprunté un Alice Munroe, mais elle l'a eu pour l'ensemble de son oeuvre, et non pour un ouvrage en particulier, d'où ma confusion. Donc pas de livre d'Alice Munro pour cet item? Il y en a d'autres à la médiathèque et les nouvelles se lisent relativement vite.
Sinon j'achèterai peut-être les vestiges du jour.
Alice Munro peut entrer dans l'item Booker Prize même si elle a obtenu la version internationale du prix à l'époque où il récompensait l'ensemble d'une œuvre, sur le modèle du Nobel, pas un roman ou un recueil en particulier.
Les règles ont changé depuis et le Booker Prize proprement dit inclut maintenant les auteurs étatsuniens, ce qui n'était pas le cas auparavant.
- SaloumHabitué du forum
Je te le souhaite ! L'entrée par l'autobiographie n'est peut-être pas la meilleure façon de découvrir l'œuvre de Doris Lessing. D'autant que ce que je lis me semble très mal traduit. J'ai bien aimé ses souvenirs d'enfance, moins le reste, dans lequel je patauge. Le personnage est difficile à saisir, mélange de volontarisme et d'inconsistance... C'est bête mais ça ne me donne pas très envie de lire ses romans.Aphrodissia a écrit:Bravo Nicole!
@Saloum Je vais entamer de Doris Lessing, Le cinquième enfant. J'espère que ce sera plus passionnant !
- Reine MargotDemi-dieu
15. Chez Actes Sud: l'épidémie, Asa Ericsdotter.
Le 1er ministre suédois, Johann Svärd, a décidé de faire de la Suède le pays le pays en meilleure santé d'Europe voire du monde. Petit à petit son "parti de la santé" impose des normes de minceur drastiques: suppression du sucre dans les aliments, fin de l'élevage de porcs...Landon, professeur à Uppsala, fuit cette folie à la campagne, où il rencontre une femme bien en chair, Helena, qui cherche à éviter à sa fille rondelette, Molly, la chirurgie bariatrique obligatoire pour tous les enfants non-minces. Mais Landon va découvrir bien pire.
Une satire de la société moderne et de son rejet de la différence, de son paradoxal éloge de la minceur tout en promouvant la consommation à tout va.
A la fois terrifiant et drôle, se lit bien, sans être un chef d'oeuvre.
J'ai fini le défi! Je rejoins les autres dans le fil des 5 livres préférés du défi.
Le 1er ministre suédois, Johann Svärd, a décidé de faire de la Suède le pays le pays en meilleure santé d'Europe voire du monde. Petit à petit son "parti de la santé" impose des normes de minceur drastiques: suppression du sucre dans les aliments, fin de l'élevage de porcs...Landon, professeur à Uppsala, fuit cette folie à la campagne, où il rencontre une femme bien en chair, Helena, qui cherche à éviter à sa fille rondelette, Molly, la chirurgie bariatrique obligatoire pour tous les enfants non-minces. Mais Landon va découvrir bien pire.
Une satire de la société moderne et de son rejet de la différence, de son paradoxal éloge de la minceur tout en promouvant la consommation à tout va.
A la fois terrifiant et drôle, se lit bien, sans être un chef d'oeuvre.
J'ai fini le défi! Je rejoins les autres dans le fil des 5 livres préférés du défi.
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- CasparProphète
Saloum a écrit:Je te le souhaite ! L'entrée par l'autobiographie n'est peut-être pas la meilleure façon de découvrir l'œuvre de Doris Lessing. D'autant que ce que je lis me semble très mal traduit. J'ai bien aimé ses souvenirs d'enfance, moins le reste, dans lequel je patauge. Le personnage est difficile à saisir, mélange de volontarisme et d'inconsistance... C'est bête mais ça ne me donne pas très envie de lire ses romans.Aphrodissia a écrit:Bravo Nicole!
@Saloum Je vais entamer de Doris Lessing, Le cinquième enfant. J'espère que ce sera plus passionnant !
J'ai adoré Les Grands-mères, un recueil de quatre longues nouvelles.
- CasparProphète
3. Un livre que vous avez depuis plus de six mois et que vous n'avez pas encore commencé: The love letters of Henry VIII to Anne Boleyn.
Des lettres très émouvantes...si on parvient à oublier comment l'histoire s'est terminée (spoiler: pas très bien pour Anne)
11. Un roman de plus de 800 pages: Quatre sœurs de Junichiro Tanizaki.
864 pages en Folio. Une relecture pour moi car c'est mon roman préféré, mais j'avais tout de même oublié pas mal de détails. Le charme a à nouveau agi sur moi.
16. Une histoire qui se passe à la montée de périls: Âme brisée, d'Akira Mizubayashi.
Un roman parfois maladroit mais tout de même très et émouvant, et on peut saluer le tour de force de l'auteur, qui a écrit directement en français alors que ce n'est pas sa langue maternelle. Le point de départ est une arrestation en 1938 dans le Japon nationaliste et fasciste de l'avant-guerre (même période que le Tanizaki).
Ici s'achève pour moi cette aventure car ça y est, j'ai un peu de mal à y croire mais j'ai terminé le défi. Il ne me reste plus qu'à aller poster mon Top 5 et vous donner rendez-vous en 2024, j'ai déjà plusieurs idées de catégories pour le nouveau défi.
Je vais aussi imprimer ma liste pour garder un souvenir de cette année de lecture...J'ai failli abandonner à mi-chemin mais finalement j'ai persévéré et je ne le regrette pas. Moins de lecture ces prochains jours pour me reposer un peu...et j'ai plein de films à regarder sur Netflix et ailleurs.
Des lettres très émouvantes...si on parvient à oublier comment l'histoire s'est terminée (spoiler: pas très bien pour Anne)
11. Un roman de plus de 800 pages: Quatre sœurs de Junichiro Tanizaki.
864 pages en Folio. Une relecture pour moi car c'est mon roman préféré, mais j'avais tout de même oublié pas mal de détails. Le charme a à nouveau agi sur moi.
16. Une histoire qui se passe à la montée de périls: Âme brisée, d'Akira Mizubayashi.
Un roman parfois maladroit mais tout de même très et émouvant, et on peut saluer le tour de force de l'auteur, qui a écrit directement en français alors que ce n'est pas sa langue maternelle. Le point de départ est une arrestation en 1938 dans le Japon nationaliste et fasciste de l'avant-guerre (même période que le Tanizaki).
Ici s'achève pour moi cette aventure car ça y est, j'ai un peu de mal à y croire mais j'ai terminé le défi. Il ne me reste plus qu'à aller poster mon Top 5 et vous donner rendez-vous en 2024, j'ai déjà plusieurs idées de catégories pour le nouveau défi.
Je vais aussi imprimer ma liste pour garder un souvenir de cette année de lecture...J'ai failli abandonner à mi-chemin mais finalement j'ai persévéré et je ne le regrette pas. Moins de lecture ces prochains jours pour me reposer un peu...et j'ai plein de films à regarder sur Netflix et ailleurs.
- miss sophieExpert spécialisé
Félicitations, Caspar et Reine Margot !
- nicole 86Expert spécialisé
Bravo Caspar, à un moment j'ai regretté de t'avoir (un peu) entrainé dans ce qui semblait s'apparenter à une galère, je suis donc vraiment contente de lire que tu as envie de signer à nouveau en 2014. Ton top cinq est (hélas ) terriblement incitatif !
- Solveig24Niveau 3
C'est les vacances, petites lectures :
32. Un grand classique revisité : La Peste, Ryota Kurumado (manga en 4 tomes)
Adaptation en 4 tomes, en format plus grand que les mangas "traditionnels", ce qui permet de mieux profiter des dessins.
33. Une œuvre mettant en scène des moines ou des religieuses : Le nom de la Rose, Manara / U. Eco
Premier tome (sur 2) de l'adaptation en BD. Le graphisme va bien avec l'histoire racontée.
44. Epidémies et pandémies : Les pestiférés, Scotto / Stoffel, Wambre
BD qui reprend une histoire inachevée de Marcel Pagnol sur la peste de 1720 à Marseille.
L'histoire est assez sombre, éloignée des Pagnol bien connus.
32. Un grand classique revisité : La Peste, Ryota Kurumado (manga en 4 tomes)
Adaptation en 4 tomes, en format plus grand que les mangas "traditionnels", ce qui permet de mieux profiter des dessins.
33. Une œuvre mettant en scène des moines ou des religieuses : Le nom de la Rose, Manara / U. Eco
Premier tome (sur 2) de l'adaptation en BD. Le graphisme va bien avec l'histoire racontée.
44. Epidémies et pandémies : Les pestiférés, Scotto / Stoffel, Wambre
BD qui reprend une histoire inachevée de Marcel Pagnol sur la peste de 1720 à Marseille.
L'histoire est assez sombre, éloignée des Pagnol bien connus.
- CasparProphète
nicole 86 a écrit:Bravo Caspar, à un moment j'ai regretté de t'avoir (un peu) entrainé dans ce qui semblait s'apparenter à une galère, je suis donc vraiment contente de lire que tu as envie de signer à nouveau en 2014. Ton top cinq est (hélas ) terriblement incitatif !
Mais non ce n'était pas une galère, au contraire: ça m'a incité à lire et à explorer des domaines que je ne connais pas bien. Ma PAL n'a pas vraiment baissé mais j'ai décidé de ne plus m'en préoccuper: tant que mes étagères ne débordent pas et que je ne suis pas interdit bancaire tout va bien...Donc merci de m'avoir donné le petit coup de pouce qui m'a enfin permis de participer à ce défi qui me fait de l'œil depuis des années.
- Calypso64Niveau 10
Alors j'ai besoin de vos lumières pour savoir si je peux caser deux lectures qui n'ont pas été choisies dans le cadre du défi mais bon si ça passe hein
- "Les gens heureux lisent et boivent du café " d’Agnès MARTIN-LUGAND dans "45. Effacement, disparition." L'héroïne perd son mari et sa fille dans un accident de voiture (= disparition) et pendant 2 ans elle est dans une sorte de "non-vie" liée au deuil (=effacement) Celui-là il me semble que cela peut passer. Par contre pour « Les Vertueux » de Yasmina KHADRA 16. Une histoire qui se passe à la montée des périls : en ce qui me concerne montée des périls pour les colonisateurs de l'Algérie avec la figure de Zorg, ancien tirailleur devenu chef de bande luttant contre l'occupation française.
Et un grand bravo à ceux qui ont bouclé le Défi des 50. Perso je vise au moins le 1/2 Défi et je devrais y parvenir. Selon vos réponses j'en serai à 21 ou 23
- "Les gens heureux lisent et boivent du café " d’Agnès MARTIN-LUGAND dans "45. Effacement, disparition." L'héroïne perd son mari et sa fille dans un accident de voiture (= disparition) et pendant 2 ans elle est dans une sorte de "non-vie" liée au deuil (=effacement) Celui-là il me semble que cela peut passer. Par contre pour « Les Vertueux » de Yasmina KHADRA 16. Une histoire qui se passe à la montée des périls : en ce qui me concerne montée des périls pour les colonisateurs de l'Algérie avec la figure de Zorg, ancien tirailleur devenu chef de bande luttant contre l'occupation française.
Et un grand bravo à ceux qui ont bouclé le Défi des 50. Perso je vise au moins le 1/2 Défi et je devrais y parvenir. Selon vos réponses j'en serai à 21 ou 23
- Cléopatra2Guide spirituel
Calypso64 a écrit:Alors j'ai besoin de vos lumières pour savoir si je peux caser deux lectures qui n'ont pas été choisies dans le cadre du défi mais bon si ça passe hein
- "Les gens heureux lisent et boivent du café " d’Agnès MARTIN-LUGAND dans "45. Effacement, disparition." L'héroïne perd son mari et sa fille dans un accident de voiture (= disparition) et pendant 2 ans elle est dans une sorte de "non-vie" liée au deuil (=effacement) Celui-là il me semble que cela peut passer. Par contre pour « Les Vertueux » de Yasmina KHADRA 16. Une histoire qui se passe à la montée des périls : en ce qui me concerne montée des périls pour les colonisateurs de l'Algérie avec la figure de Zorg, ancien tirailleur devenu chef de bande luttant contre l'occupation française.
Et un grand bravo à ceux qui ont bouclé le Défi des 50. Perso je vise au moins le 1/2 Défi et je devrais y parvenir. Selon vos réponses j'en serai à 21 ou 23
Oui, ça rentre!!!!
- edelweis62Niveau 5
Yeeaah, bravo Reine Margot et Caspar !
Bien envie de lire Quatre soeurs maintenant
Bien envie de lire Quatre soeurs maintenant
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"Il y a un autre monde, mais il est dans celui-ci." Paul Eluard
- lagoulueNiveau 8
Bravo à vous !
De mon côté je viens de finir ma 39e lecture avec La Note américaine... Le genre d'histoire qui me choque, me désespère, par son injustice profonde, et qui m'oppresse terriblement : quand on constate que tout le système est corrompu à ce point, que peuvent faire les gens?
Bref, cela m'a remplie d'une infinie tristesse. Mais il est nécessaire de lire ce genre d'histoire. Il est important de savoir, même un siècle après. Je vais essayer d'aller voir le film de Scorsese.
De mon côté je viens de finir ma 39e lecture avec La Note américaine... Le genre d'histoire qui me choque, me désespère, par son injustice profonde, et qui m'oppresse terriblement : quand on constate que tout le système est corrompu à ce point, que peuvent faire les gens?
Bref, cela m'a remplie d'une infinie tristesse. Mais il est nécessaire de lire ce genre d'histoire. Il est important de savoir, même un siècle après. Je vais essayer d'aller voir le film de Scorsese.
- Calypso64Niveau 10
Cléopatra2 a écrit:Calypso64 a écrit:Alors j'ai besoin de vos lumières pour savoir si je peux caser deux lectures qui n'ont pas été choisies dans le cadre du défi mais bon si ça passe hein
- "Les gens heureux lisent et boivent du café " d’Agnès MARTIN-LUGAND dans "45. Effacement, disparition." L'héroïne perd son mari et sa fille dans un accident de voiture (= disparition) et pendant 2 ans elle est dans une sorte de "non-vie" liée au deuil (=effacement) Celui-là il me semble que cela peut passer. Par contre pour « Les Vertueux » de Yasmina KHADRA 16. Une histoire qui se passe à la montée des périls : en ce qui me concerne montée des périls pour les colonisateurs de l'Algérie avec la figure de Zorg, ancien tirailleur devenu chef de bande luttant contre l'occupation française.
Et un grand bravo à ceux qui ont bouclé le Défi des 50. Perso je vise au moins le 1/2 Défi et je devrais y parvenir. Selon vos réponses j'en serai à 21 ou 23
Oui, ça rentre!!!!
Super ! Merci Cléopâtre
- miss sophieExpert spécialisé
Mise à jour du mois, qui m'amène à 49 défis réalisés : il ne me manque plus que le roman de fantasy historique ! J'ai prévu pour cela Le roi de l'hiver de Bernard Cornwell (premier tome d'une saga arthurienne en trois volumes, je verrai si je lis la suite, c'est un genre que je connais pas du tout et qui ne m'attirait pas a priori).
Pour le défi 47 (un livre traduit du japonais) et le 15 (Actes Sud), j'ai choisi une écrivaine dont j'avais aimé la sensibilité dans d'autres œuvres : Yoko Ogawa (La formule préférée du professeur, Parfum de glace, Cristallisation secrète) ; j'ai donc lu Petites boîtes (2019), disponible dans ma médiathèque préférée.
La femme qui est le personnage principal de ce roman veille sur les « petites boîtes » conservées dans l’auditorium d’une ancienne école maternelle et dans lesquelles les parents en deuil d’un enfant déposent leurs reliques. Les jours de vent, ils se retrouvent sur la colline pour écouter leurs morts à l’aide d’instruments de musique tout à fait personnels. Parallèlement, la narratrice déchiffre aussi pour M. Baryton les lettres de plus en plus illisibles que lui écrit sa femme hospitalisée, et un lien se tisse entre eux. Un roman très particulier…
Pour les défis 14 (élite(s)) et 7 (au moins trois personnages principaux) : L’insoutenable légèreté de l’être de Milan Kundera (1984).
Un roman qui expose une réflexion sur les relations humaines, sur ce qui sous-tend nos rapports amoureux, sexuels, sociaux…, et sur le sens que l’on donne à sa vie. Le narrateur décortique pour nous l’histoire d’un couple tchèque formé de la pure Tereza et du libertin Tomas ; il s’intéresse aussi à la maîtresse récurrente de Tomas, Sabina, et à l’amant suisse de celle-ci, Franz, qui fuit sa femme. En de courts chapitres, Kundera dissèque les façons dont fonctionnent ces couples et notamment leurs malentendus. Il analyse de même nos relations « publiques », l’écart entre les raisons pour lesquelles on agit de telle façon et la manière dont cette action va être perçue. En bref, le propos est plutôt intéressant mais j’ai mis du temps à me faire à cette écriture où le récit est « éclaté » et où le commentaire prend le pas sur la narration.
Les personnages principaux étant des intellectuels (médecin, artistes, enseignant) qui auront maille à partir avec le régime communiste, je place l’œuvre dans l’item « Élite(s) » et je bascule L'élite de Joelle Charbonneau dans l'item 11 (un roman de plus de 800 pages).
Enfin, je signale ma dernière lecture qui entre dans des items que j'avais déjà "cochés" : les 9 (Dieu(x)), 20 (livre dont l'un des personnages a vraiment existé) et 21 (livre dont le titre contient un mot ou une expression qui renvoie au calendrier) : La cellule - Enquête sur les attentats du 13 novembre 2015 de Soren Seelow, Kevin Jackson et Nicolas Otero ( 2021). Cette bande dessinée, basée sur les dossiers judiciaires et des rapports confidentiels, retrace « l’enchaînement des faits et des ratés qui ont conduit à la nuit noire du 13 novembre 2015 » : comment l’État islamique a constitué une cellule de djihadistes prête à agir en Europe (au nom de Dieu) et comment les services de renseignements, pressentant l’imminence d’un attentat, n’ont toutefois pas réussi à neutraliser l’organisateur des commandos. C’est intéressant et inquiétant (d’une part parce que plusieurs fois, c’est le manque de moyens humains pour traiter les données qui a retardé l’accès à des informations capitales ; d’autre part parce que la vue d’ensemble sur l’organisation du « califat » fait prendre conscience de l’ampleur de la menace).
Pour le défi 47 (un livre traduit du japonais) et le 15 (Actes Sud), j'ai choisi une écrivaine dont j'avais aimé la sensibilité dans d'autres œuvres : Yoko Ogawa (La formule préférée du professeur, Parfum de glace, Cristallisation secrète) ; j'ai donc lu Petites boîtes (2019), disponible dans ma médiathèque préférée.
La femme qui est le personnage principal de ce roman veille sur les « petites boîtes » conservées dans l’auditorium d’une ancienne école maternelle et dans lesquelles les parents en deuil d’un enfant déposent leurs reliques. Les jours de vent, ils se retrouvent sur la colline pour écouter leurs morts à l’aide d’instruments de musique tout à fait personnels. Parallèlement, la narratrice déchiffre aussi pour M. Baryton les lettres de plus en plus illisibles que lui écrit sa femme hospitalisée, et un lien se tisse entre eux. Un roman très particulier…
Pour les défis 14 (élite(s)) et 7 (au moins trois personnages principaux) : L’insoutenable légèreté de l’être de Milan Kundera (1984).
Un roman qui expose une réflexion sur les relations humaines, sur ce qui sous-tend nos rapports amoureux, sexuels, sociaux…, et sur le sens que l’on donne à sa vie. Le narrateur décortique pour nous l’histoire d’un couple tchèque formé de la pure Tereza et du libertin Tomas ; il s’intéresse aussi à la maîtresse récurrente de Tomas, Sabina, et à l’amant suisse de celle-ci, Franz, qui fuit sa femme. En de courts chapitres, Kundera dissèque les façons dont fonctionnent ces couples et notamment leurs malentendus. Il analyse de même nos relations « publiques », l’écart entre les raisons pour lesquelles on agit de telle façon et la manière dont cette action va être perçue. En bref, le propos est plutôt intéressant mais j’ai mis du temps à me faire à cette écriture où le récit est « éclaté » et où le commentaire prend le pas sur la narration.
Les personnages principaux étant des intellectuels (médecin, artistes, enseignant) qui auront maille à partir avec le régime communiste, je place l’œuvre dans l’item « Élite(s) » et je bascule L'élite de Joelle Charbonneau dans l'item 11 (un roman de plus de 800 pages).
Enfin, je signale ma dernière lecture qui entre dans des items que j'avais déjà "cochés" : les 9 (Dieu(x)), 20 (livre dont l'un des personnages a vraiment existé) et 21 (livre dont le titre contient un mot ou une expression qui renvoie au calendrier) : La cellule - Enquête sur les attentats du 13 novembre 2015 de Soren Seelow, Kevin Jackson et Nicolas Otero ( 2021). Cette bande dessinée, basée sur les dossiers judiciaires et des rapports confidentiels, retrace « l’enchaînement des faits et des ratés qui ont conduit à la nuit noire du 13 novembre 2015 » : comment l’État islamique a constitué une cellule de djihadistes prête à agir en Europe (au nom de Dieu) et comment les services de renseignements, pressentant l’imminence d’un attentat, n’ont toutefois pas réussi à neutraliser l’organisateur des commandos. C’est intéressant et inquiétant (d’une part parce que plusieurs fois, c’est le manque de moyens humains pour traiter les données qui a retardé l’accès à des informations capitales ; d’autre part parce que la vue d’ensemble sur l’organisation du « califat » fait prendre conscience de l’ampleur de la menace).
- Écusette de NoireuilEsprit éclairé
Je suis atrocement en retard sur mes comptes-rendus! (et il y a peu de chances que je termine le défi car je fais beaucoup de lectures en dehors).
Voici quelques comptes-rendus:
4. Un livre dont l'histoire se passe en Chine. Vent d’est, vent d’ouest de Pearl Buck. Une idée de lecture qui m’est venue grâce à une néo ; j’avais lu ce roman il y a bien longtemps et je l’ai relu en anglais cette fois. J’ai vraiment été fascinée par la façon dont l’autrice arrive à retranscrire les pensées de cette jeune femme qui est très traditionaliste au début et ne remet pas du tout en cause son mariage arrangé, et qui va accepter de s’ouvrir plutôt par amour pour son mari que par réelle conviction personnelle. C’était une relecture très agréable ce qui fait que je me suis lancée dans la lecture, toujours en anglais, de Pavillon de femmes de la même autrice.
5. Un livre écrit par une femme qui a reçu le prix Nobel de littérature avant Annie Ernaux. Pavillon de femmes de Pearl Buck. Cette autrice obtenu le prix Nobel en 1938. J’avais gardé assez peu de souvenirs de cette lecture faite aussi pendant l’adolescence, beaucoup moins facile d’ailleurs pour une ado je pense car l’héroïne a 40 ans. Elle décide de passer la main en ce qui concerne sa vie de femme à une jeune concubine qu’elle veut choisir elle-même pour son mari ! C’est une façon de récupérer sa liberté. Il y a peu d’action finalement, c’est plutôt une analyse psychologique de l’évolution de cette femme. J’ai trouvé ça quand même assez fascinant et l'autrice arrive à introduire une sorte de tension dramatique tout de même. L’évolution de Mme Wu, la façon dont son entourage réagit à ses décisions qui surprennent tout le monde, la manière dont elle conquiert une forme de liberté intérieure n’ont beaucoup intéressée.
13. Un titre de moins de cinq lettres. 1Q89 de Murakami. Tome 1 : Avril-Juin
J’ai découvert ce titre bien après tout le monde, et je l’ai écouté en audio avec une lecture excellente d’ailleurs. J’avais toujours été intriguée par ces romans mais je n’avais pas sauté le pas, je ne sais pas pourquoi. J’ai été très sensible à cette ambiance est à cette écriture qui prend son temps. Les portraits des personnages se dessinent peu à peu, on se doute bien que leurs itinéraires vont se croiser même si on ne sait pas encore pourquoi. C’est une belle découverte en tout cas et j’ai donc enchaîné directement avec le suivant que je case en 41 : « romans policiers ou thrillers asiatiques ».
41. Un roman policier ou un thriller asiatique. Murakami, 1Q84, Tome 2 : Juillet- septembre. Dans ce deuxième volet le lien entre les deux personnages, Tengo et Aomamé se précise, l’ensemble prend une tournure plus nettement policière que dans le premier. Il y a aussi une dimension fantastique qui s’impose progressivement. On s’attache davantage aux personnages, et je trouve que l’environnement est vraiment bien décrit, les ambiances très bien posées. Une certaine lenteur dans le déploiement de l’intrigue mais cela ne me dérange pas .
47. Un livre traduit du japonais. Murakami, 1Q84 ,tome 3 : octobre- décembre. Une conclusion plutôt réussie pour cette trilogie dont on se demande quand même à plusieurs reprises où elle va nous emmener ? J’ai bien aimé que le personnage de Aomamé prenne peu à peu le dessus ; le roman a aussi un caractère de plus en plus onirique qui peut déconcerter, mais les personnages secondaires prennent de l’épaisseur ce qui est intéressant. Bref, je suis bien contente d’avoir découvert cet auteur et cette trilogie même si j’avais plusieurs trains de retard !
Ce sera tout pour aujourd'hui, j'espère revenir prochainement pour la suite!
Voici quelques comptes-rendus:
4. Un livre dont l'histoire se passe en Chine. Vent d’est, vent d’ouest de Pearl Buck. Une idée de lecture qui m’est venue grâce à une néo ; j’avais lu ce roman il y a bien longtemps et je l’ai relu en anglais cette fois. J’ai vraiment été fascinée par la façon dont l’autrice arrive à retranscrire les pensées de cette jeune femme qui est très traditionaliste au début et ne remet pas du tout en cause son mariage arrangé, et qui va accepter de s’ouvrir plutôt par amour pour son mari que par réelle conviction personnelle. C’était une relecture très agréable ce qui fait que je me suis lancée dans la lecture, toujours en anglais, de Pavillon de femmes de la même autrice.
5. Un livre écrit par une femme qui a reçu le prix Nobel de littérature avant Annie Ernaux. Pavillon de femmes de Pearl Buck. Cette autrice obtenu le prix Nobel en 1938. J’avais gardé assez peu de souvenirs de cette lecture faite aussi pendant l’adolescence, beaucoup moins facile d’ailleurs pour une ado je pense car l’héroïne a 40 ans. Elle décide de passer la main en ce qui concerne sa vie de femme à une jeune concubine qu’elle veut choisir elle-même pour son mari ! C’est une façon de récupérer sa liberté. Il y a peu d’action finalement, c’est plutôt une analyse psychologique de l’évolution de cette femme. J’ai trouvé ça quand même assez fascinant et l'autrice arrive à introduire une sorte de tension dramatique tout de même. L’évolution de Mme Wu, la façon dont son entourage réagit à ses décisions qui surprennent tout le monde, la manière dont elle conquiert une forme de liberté intérieure n’ont beaucoup intéressée.
13. Un titre de moins de cinq lettres. 1Q89 de Murakami. Tome 1 : Avril-Juin
J’ai découvert ce titre bien après tout le monde, et je l’ai écouté en audio avec une lecture excellente d’ailleurs. J’avais toujours été intriguée par ces romans mais je n’avais pas sauté le pas, je ne sais pas pourquoi. J’ai été très sensible à cette ambiance est à cette écriture qui prend son temps. Les portraits des personnages se dessinent peu à peu, on se doute bien que leurs itinéraires vont se croiser même si on ne sait pas encore pourquoi. C’est une belle découverte en tout cas et j’ai donc enchaîné directement avec le suivant que je case en 41 : « romans policiers ou thrillers asiatiques ».
41. Un roman policier ou un thriller asiatique. Murakami, 1Q84, Tome 2 : Juillet- septembre. Dans ce deuxième volet le lien entre les deux personnages, Tengo et Aomamé se précise, l’ensemble prend une tournure plus nettement policière que dans le premier. Il y a aussi une dimension fantastique qui s’impose progressivement. On s’attache davantage aux personnages, et je trouve que l’environnement est vraiment bien décrit, les ambiances très bien posées. Une certaine lenteur dans le déploiement de l’intrigue mais cela ne me dérange pas .
47. Un livre traduit du japonais. Murakami, 1Q84 ,tome 3 : octobre- décembre. Une conclusion plutôt réussie pour cette trilogie dont on se demande quand même à plusieurs reprises où elle va nous emmener ? J’ai bien aimé que le personnage de Aomamé prenne peu à peu le dessus ; le roman a aussi un caractère de plus en plus onirique qui peut déconcerter, mais les personnages secondaires prennent de l’épaisseur ce qui est intéressant. Bref, je suis bien contente d’avoir découvert cet auteur et cette trilogie même si j’avais plusieurs trains de retard !
Ce sera tout pour aujourd'hui, j'espère revenir prochainement pour la suite!
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" Celui qui ne lit pas ne vit qu'une seule vie " (Umberto Eco )
- MalagaModérateur
Pour le défi 10. Rebelle, j'ai lu Mercy, Mary, Patty de Lola Lafon.
En février 1974, Patricia Hearst, riche héritière américaine, est enlevée par un groupuscule révolutionnaire. Rapidement et contre toute attente, elle se met à épouser leur cause. Une fois rattrapée par la police, un procès s'ouvre. Gene Nevada, professeure de littérature américaine, est chargée d'établir un rapport sur Patricia. Elle vit alors dans les Landes et va demander de l'aide à une jeune femme, Violaine.
Mon avis : j'ai beaucoup aimé ce roman même si la forme, notamment le "vous" qui est utilisé tout au long du roman, m'a un peu déstabilisée. J'ai aimé la description des relations entre Gene et Violaine, les réflexions de l'autrice sur la violence, la pauvreté, l'obéissance, la révolte. J'apprécie vraiment l'écriture de Lola Lafon, que je trouve à la fois riche et maligne.
Je le place dans ce défi car on trouve dans ce roman l'idée de jeunes femmes en rebellion contre leur milieu (rebellion qui s'exprime, d'ailleurs, de multiples façons).
En février 1974, Patricia Hearst, riche héritière américaine, est enlevée par un groupuscule révolutionnaire. Rapidement et contre toute attente, elle se met à épouser leur cause. Une fois rattrapée par la police, un procès s'ouvre. Gene Nevada, professeure de littérature américaine, est chargée d'établir un rapport sur Patricia. Elle vit alors dans les Landes et va demander de l'aide à une jeune femme, Violaine.
Mon avis : j'ai beaucoup aimé ce roman même si la forme, notamment le "vous" qui est utilisé tout au long du roman, m'a un peu déstabilisée. J'ai aimé la description des relations entre Gene et Violaine, les réflexions de l'autrice sur la violence, la pauvreté, l'obéissance, la révolte. J'apprécie vraiment l'écriture de Lola Lafon, que je trouve à la fois riche et maligne.
Je le place dans ce défi car on trouve dans ce roman l'idée de jeunes femmes en rebellion contre leur milieu (rebellion qui s'exprime, d'ailleurs, de multiples façons).
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J'utilise des satellites coûtant plusieurs millions de dollars pour chercher des boîtes Tupperware dans la forêt ; et toi, c'est quoi ton hobby ?
- AphrodissiaMonarque
@Malaga J'ai beaucoup aimé Mercy, Mary, Patty.
Je viens de boucler mon 34e défi: un auteur panthéonisé en lisant L'Assommoir de Zola. Ce n'est une relecture que de nom car je l'ai lu quand j'étais lycéenne et que je ne me sui pas intéressée aux mêmes détails qu'à l'époque sans doute. Lors de la première lecture, c'est l'histoire bien sûr qui m'avait plu, c'est la descente plus bas que terre qui m'avait désolée. Aujourd'hui, j'ai surtout été attentive à l'écriture, d'autant plus que, maintenant, j'ai d'autres Zola à mon actif: c'est le roman de la Goutte d'or et de son langage particulier, la gouaille de Paris si bien écrite. Cela ne m'empêche pas d'être à nouveau révoltée par le sort fait aux faibles évidemment, mais je retiens avant tout le plaisir de lire le langage si imagé des personnages.
Je viens de boucler mon 34e défi: un auteur panthéonisé en lisant L'Assommoir de Zola. Ce n'est une relecture que de nom car je l'ai lu quand j'étais lycéenne et que je ne me sui pas intéressée aux mêmes détails qu'à l'époque sans doute. Lors de la première lecture, c'est l'histoire bien sûr qui m'avait plu, c'est la descente plus bas que terre qui m'avait désolée. Aujourd'hui, j'ai surtout été attentive à l'écriture, d'autant plus que, maintenant, j'ai d'autres Zola à mon actif: c'est le roman de la Goutte d'or et de son langage particulier, la gouaille de Paris si bien écrite. Cela ne m'empêche pas d'être à nouveau révoltée par le sort fait aux faibles évidemment, mais je retiens avant tout le plaisir de lire le langage si imagé des personnages.
Gervaise a écrit:Que d’embêtements ! À quoi bon se mettre dans tous ses états et se turlupiner la cervelle ? Si elle avait pu pioncer au moins ! Mais sa pétaudière de cambuse lui trottait par la tête. M. Marescot, le propriétaire, était venu lui-même, la veille, leur dire qu’il les expulserait, s’ils n’avaient pas payé les deux termes arriérés dans les huit jours. Eh bien ! il les expulserait, ils ne seraient certainement pas plus mal sur le pavé ! Voyez-vous ce sagouin avec son pardessus et ses gants de laine, qui montait leur parler des termes, comme s’ils avaient eu un boursicot caché quelque part ! Nom d’un chien ! au lieu de se serrer le gaviot, elle aurait commencé par se coller quelque chose dans les badigoinces ! Vrai, elle le trouvait trop rossard, cet entripaillé, elle l’avait où vous savez, et profondément encore ! C’était comme sa bête brute de Coupeau, qui ne pouvait plus rentrer sans lui tomber sur le casaquin : elle le mettait dans le même endroit que le propriétaire. À cette heure, son endroit devait être bigrement large, car elle y envoyait tout le monde, tant elle aurait voulu se débarrasser du monde et de la vie.
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Hominis mens discendo alitur et cogitando. (Cicéron)
Et puis les steaks ? Ça se rate toujours comme la tragédie. Mais à des degrés différents. (M. Duras)
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