Neo défi lecture 2023 - Ici, on papote!

Trinacria a écrit:Bonjour,
Est-ce qu'on peut considérer que De beaux lendemains de Russel BANKS rentre dans l'item 21. Un livre dont le titre contient un mot ou une expression qui renvoie au calendrier ? Je peine à compléter le défi : aucune de mes lectures de ces dernières semaines ne correspond aux items (ou alors à des items déjà validés).

Moi je dirais oui !

C'est les vacances, lecture de mangas !

Défi 12 : un livre qui se passe dans un endroit isolé ou une forêt : Peleliu – Guernica of Paradise de Kazuyoshi Takeda
Manga en 11 tomes
L’histoire se déroule sur l’île de Peleliu, une île japonaise au large des Philippines, en 1944.
On suit Tamaru, qui rêve de devenir Mangaka, qui est envoyé sur l’île avec sa section et qui va se battre aux côtés de 10 000 soldats japonais, contre 40 000 soldats américains.
On suit les combats terribles qui vont avoir lieu entre les deux armées, jusqu’au rassemblement des os des morts durant la guerre au début des années 1970. Les os de 2000 morts seront collectés en 4 jours puis incinérés dans un monument érigé sur place.
Le dessin des personnages, plutôt simple et « doux », s’oppose à la violence des combats et des blessures des soldats.
Tout au long du manga, entre des chapitres, on trouve une page « souvenirs des champs de batailles » donnant des informations réelles sur l’île, les armées, les combats. Ce manga a été réalisé en collaboration avec un membre du Groupe de Recherches sur la Guerre du Pacifique, et on y trouve quelques photos de l’île.
Un manga historique sur des batailles moins connues ici, qui m’a fait penser à Hirô Onoda dans « Au nom du Japon » (lu pour le défi 20 : un livre dont l’un des personnages a vraiment existé), qui a continué seul sa guerre bien après la défaite du Japon.

Défi 6 : un livre dont la couverture est essentiellement jaune : Banana Fish, de Yoshida Akimi
Manga en 10 tomes doubles
Pendant la guerre du Viet-Nam, Griffin, un soldat, semble devenir fou et tire sur ses camarades. Blessé par un autre soldat, il prononce les mots « banana fish ».
Plus de 10 ans plus tard, à New-York, le jeune Ash s’occupe de son frère Griffin lorsqu’il entend les mots « banana fish ».
Chef de gang d’adolescents, il va enquêter sur ce qu’est le « banana fish », ce qui va le faire s’opposer à Golzine, chef de la mafia corse obsédé par Ash, et croiser la route de gangs de chinatown, de la mafia chinoise, mais aussi de Eiji, jeune japonais de 18 ans venu aux USA avec un ami photographe.
C’est un manga violent (16 ans +), mais qui dès le 1er tome donne envie d’aller voir la suite pour voir où va mener l’enquête et comment Ash va, on l’espère, pouvoir changer de vie.

Défi 9 : Dieu(x) : Death Note de Tsugumi Ōba
Manga en 12 tomes
Dans la cour de son lycée, Light ramasse un carnet, le Death Note.
Celui-ci a été jeté sur Terre par Ryûk, un Dieu de la mort, car celui-ci s’ennuie.
Les règles d’utilisation sont simples : si l’on écrit dans le carnet le nom d’une personne, en la visualisant, cela entraînera sa mort.
Light essaie le carnet sur des criminels, et décide de rendre lui même justice en devenant un dieu sur terre pouvant décider de la mort de telle ou telle personne. Mais est-ce « bien » d’agir ainsi ?
Il trouvera sur sa route un détective « L » bien décidé à démasquer Light.
C’est un manga qui aurait pu s’arrêter avant les tomes mais il est intéressant à lire
Mon cahier de réunions et animations pédagogiques est un cahier « death note » : ça ne marche pas dans la vraie vie, heureusement. (ou pas?)

lagoulue a écrit:

Trinacria a écrit:Bonjour,
Est-ce qu'on peut considérer que De beaux lendemains de Russel BANKS rentre dans l'item 21. Un livre dont le titre contient un mot ou une expression qui renvoie au calendrier ? Je peine à compléter le défi : aucune de mes lectures de ces dernières semaines ne correspond aux items (ou alors à des items déjà validés).

Moi je dirais oui !

Merci @lagoulue !

32e lecture : item 42  :  Un livre dont le titre contient deux fois la lettre O  : Week-end à Zuydcoote, de Robert Merle
    On suit principalement le personnage de Julien Maillat, sergent français, pendant deux jours (le week-end du titre), lors de la retraite face aux Allemands. Celui-ci est donc à Zuydcoote, avec 3 camarades de "popotte", mais il part beaucoup de son côté, ce qui amène des rencontres (la 1re étant celle d’un « biffin » qui transporte le cadavre d’une femme dans un charreton…)  et des discussions, d’une grande simplicité apparente (un peu comme au comptoir d’un café, entre copains) ; le livre est ainsi constitué principalement de dialogues.
    J’ai vraiment mis du temps à m’intéresser à ce livre (parce que c’est un livre de guerre, parce que c’est un univers très masculin, daté qui plus est - les propos sur les femmes, les épouses !- ; parce qu’il souffrait de ma comparaison avec A l’Ouest rien de nouveau ; …). Mais finalement, une fois la moitié du livre passée, une profondeur se fait jour peu à peu, grâce à ces dialogues, grâce aux quatre camarades et leur façon différente de voir le monde, la vie, la guerre …
    Je n’ai pas vu le film tiré de ce roman (je suis d’ailleurs curieuse de voir comment on peut rendre un tel livre en film). En tout cas en le lisant je me disais qu’il passerait bien en pièce de théâtre.
[Avec cette lecture je commence donc mes changements d’items : ce livre passe dans le titre avec 2 O ; je fais par conséquent passer le livre de Romain Sardou, América, en item 1 Fils de ; et je passe V13 en Joker, puisqu’il a été lu et conseillé par bon nombre de personnes ici ; je mets également tout de suite le livre de Mona Ozouf, Composition française, dans l’item Premières fois]

33e lecture : item 29 : Un livre dont le titre contient un signe astrologique : Le Scorpion : La Marque du Diable
    Bon eh bien, j’ai voulu tenter cette BD qui avait le titre parfait … Peux pas dire que j’aie été emballée…

Caspar a écrit:

2. Un titre dont le titre contient un adjectif de nationalité: The Dutch House, Ann Patchett (en français: La maison des Hollandais)

La couverture est un portrait de Maeve, commandé spécialement par Ann Patchett à un des ses amis avec pour instructions "peintre écossais des années 40 mais dans le style de 1910" et elle exige que le portrait soit présent sur toutes les éditions de son livre dans le mon entier. Elle refuse que la maison soit représentée sur la couverture pour que chacun puisse l'imaginer sans être influencé par une image.

En fait, ce livre pourrait donc aller pour l'item "Un visage en couverture" ! (parce que finalement pour Actes Sud, je suis déjà en train de lire quelque chose...)

lagoulue a écrit:

Caspar a écrit:

2. Un titre dont le titre contient un adjectif de nationalité: The Dutch House, Ann Patchett (en français: La maison des Hollandais)

La couverture est un portrait de Maeve, commandé spécialement par Ann Patchett à un des ses amis avec pour instructions "peintre écossais des années 40 mais dans le style de 1910" et elle exige que le portrait soit présent sur toutes les éditions de son livre dans le mon entier. Elle refuse que la maison soit représentée sur la couverture pour que chacun puisse l'imaginer sans être influencé par une image.

En fait, ce livre pourrait donc aller pour l'item "Un visage en couverture" ! (parce que finalement pour Actes Sud, je suis déjà en train de lire quelque chose...)

Oui.

43. Influence celte: The Leavetaking (Journée d'adieu en français) de John McGahern

Pour cet item, j'ai lu un roman du grand écrivain irlandais John McGahern découvert à l'occasion de la préparation du Capes car son roman Caserne (The Barracks) était au programme ( titre peu alléchant mais très beau livre).

Journée d'adieu est un court roman autobiographique: récit de la dernière journée (auquel se mêlent des souvenirs) d'un instituteur irlandais dans les années 60, renvoyé parce qu'il a épousé une divorcée américaine pendant une année sabbatique à Londres, ce qui est inacceptable pour l'Église catholique à l'époque, laquelle Église dirige plus ou moins le système éducatif et exerce une mainmise sur toute la société irlandaise (les choses ont bien changé depuis, heureusement). Un roman assez sombre, on ne lit pas vraiment McGahern pour se fendre la poire. Caserne, beau portrait de femme, m'avait plus touché. Je lirai peut-être les Mémoires de McGahern, parus peu avant sa mort en 2006.

35/50

Pour Actes Sud, j'ai commencé Connemara de Nicolas Mathieu et pour l'instant j'aime beaucoup. J'ai l'âge des protagonistes, donc je m'identifie beaucoup, mais je trouve que la narration par digression, flash-back (je ne sais pas comment le dire) est très fluide et est parfaitement alignée sur la vraie vie. Pour l'instant une réussite. Il peut aussi convenir pour Un visage en couverture.

Pour le défi 38 "XVIIè siècle" j'ai lu L'Ombre du Shogun, 3è tome des Chroniques de l'érable et du cerisier de Camille Monceaux. Cette saga se passe au Japon au XVIIè siècle. Je ne peux pas raconter l'intrigue de ce tome 3 sans dévoiler la vérité sur un fait qui se passe à la fin du tome 1 ... désolée !

Défi 37: Un livre traduit du japonais : Le Nouveau de Keigo Higashimo. Je crois que j’ai vu la suggestion ici. Le début me semblait un peu artificiel, avec des dialogues peu naturels, puis je me suis laissée happer par l’histoire que j’ai finalement beaucoup appréciées, même si j’avais parfois un peu de mal à suivre qui était qui avec la multiplicité des personnages.

48. Un livre écrit par un(e) Néo-Zélandaise(e): The bookseller at the end of the world, Ruth Shaw

Née en Nouvelle-Zélande, Ruth Shaw a aussi vécu en Australie et en Papouasie-Nouvelle-Guinée et elle raconte sa vie très atypique et mouvementée dans cette autobiographie. Elle a exercé de nombreux métiers: infirmière dans la Marine, cuisinière, travailleuse sociale à Sydney où elle a dû faire face à des policiers corrompus, éleveuse de porcs et maintenant libraire au fin fond de la Nouvelle-Zélande où elle tient "The Wee Bookshop" (wee = petit), trois petites cahutes qu'elle ouvre uniquement en été (austral) si j'ai bien compris (elle est maintenant retraitée et considère que cette librairie est son hobby). Elle a aussi traversé de nombreuses épreuves et certains passages sont très émouvants.

Les chapitres de souvenirs alternent avec des anecdotes sur les clients de la librairie. Je collectionne plus ou moins les books about books (livres qui parlent de la lecture, des librairies, des bibliothèques...) donc c'était parfait pour moi. Une lecture rapide, plaisante et dépaysante. Le livre a été traduit dans plusieurs langues mais pas en français à ma connaissance.

36/50

Pour le défi Nouvelle Zélande on peut aussi lire un polar d'Anne Perry (un pseudo pour celle qui fut elle même dans sa jeunesse "héroïne" d'un fait divers meurtrier porté à l'écran par Peter Jackson dans Créatures célestes).

44. Épidémies et pandémies: La constellation du Chien/The Dog Stars, Peter Heller (2012)

NB: La traduction française de ce roman a été publiée aux éditions Actes Sud.

L'histoire: Une double pandémie (grippe + maladie du sang) a éradiqué plus de 99% de l'Humanité. Dix ans après, un homme s'est réfugié sur un petit aéroport dans les montagnes du Colorado (avec son chien adoré) où il cohabite avec un homme bourru mais bien utile puisqu'il était survivaliste ("prepper") dans le monde d'avant et il s'était préparé toute sa vie à ce genre d'événement. Des aventures s'ensuivent. Le changement climatique fait aussi une apparition dans le roman, comme si la pandémie ne suffisait pas.

La forme: récit à la première personne dans un style très haché et heurté (phrases courtes, pas de guillemets) parfois difficile à suivre. Sans doute en partie une imitation de La route de McCarthy (mais en plus optimiste). L'auteur est diplômé en fiction et poésie des fameux ateliers d'écriture créative de l'Université de l'Iowa et on sent un peu trop à mon goût qu'il veut "faire de la littérature", un style plus simple et plus clair m'aurait mieux convenu. Je me suis tout de même habitué après quelques dizaines de pages.

Conclusion: Ce sera sans doute mon dernier roman post-apocalyptique version pandémie avant un moment, j'en ai déjà lu beaucoup (c'est moi qui ai proposé cet item) et ils se ressemblent un peu tous finalement. Ce n'est pas mon préféré en tout cas. On est dans le western moderne avec un petit côté macho quand même (le personnage féminin, symboliquement, est très fragile physiquement à cause d'une maladie et se retrouve avec des bleus dès qu'on l'effleure) et même presque raciste à la fin. SPOILER ALERT En gros, ces sont les Arabes qui ont survécu et commencent à s'installer aux États-Unis: ils ont survécu à la pandémie car "dans les pays arabes, on vit en tribu donc ils n'ont pas été contaminés". Je ne sais pas quelle image a l'auteur des pays arabes mais je ne sais pas si Le Caire ou Bagdad, par exemple, pourraient échapper à une pandémie avec les densités de population dans ces villes. Il y a un petit côté "Grand Remplacement" à la fin du livre.


PS: J'avance bien dans le défi en cette fin de vacances d'été et j'espère pouvoir le finir. Aux deux tiers de l'année le bilan est positif pour moi: je lis plus que d'habitude, ça me motive d'avoir à rayer les items et faire des comptes-rendus. En revanche je n'ai pas lu du tout ce que j'avais prévu et ma PAL ne baisse pas vraiment puisque j'achète des livres spécialement pour le défi en fonction de mes envies du moment.

37/50

Pour Actes Sud, j'ai fini Connemara que j'ai adoré, mis à part la fin qui m'a semblée bâclée et trop en suspens.
Je n'avais rien lu de Nicolas Mathieu et j'ai donc été très agréablement surprise. Je lis peu de littérature contemporaine à proprement parler. Outre la vie personnelle des protagonistes, auxquels je me suis bien identifiée, j'ai bien sûr été atterrée par l'inanité des boîtes de conseil, et effrayée aussi.
Cela peut aussi fonctionner pour Rebelle.

À mon tour pour Acte Sud ! (Je suis tentée par Connemara, mais il faut que je lise Leurs enfants après eux dans un 1er temps.)
34e lecture : item 15 : Chez Actes Sud.    Les Hamacs de carton, de Colin Niel
    Il y a très longtemps que je voulais lire cet auteur. Je me suis enfin lancée, poussée par une connaissance qui souhaitait également le lire.
    C’est un roman policier qui m’a plu dès le début. Ça commence avec le réveil d’un petit garçon un peu turbulent, Barnabé, qui habite à côté du fleuve Maroni en Guyane, et qui y court pour sa toilette matinale ; au bout de quelques minutes, il s’inquiète de l’absence inhabituelle de son copain Tobie… .
    Le rythme est rapide, vite mystérieux et inquiétant. Les personnalités des policiers sont fouillées, bien posées psychologiquement.
    Les lieux de l’intrigue sont intéressants, et rendent l’enquête plus complexe (il faut déranger les gens dans leurs coutumes locales).
    Cela aborde des problèmes très contemporains de la Guyane. Le titre est d'ailleurs une  métaphore d'un de ces problèmes...
    J'ai un autre polar de Colin Niel que je lirai plus tard (Seules les bêtes, qui n'appartient pas à la série du capitaine Anato).

Est-ce que cela pourrait convenir pour les peuples autochtones?

Cléopatra2 a écrit:Est-ce que cela pourrait convenir pour les peuples autochtones?

Je n'y avais pas pensé car j'étais focalisée sur Actes Sud mais finalement je pense que oui, il irait aussi pour cet item (et du coup je n'exclus pas de changer dans pas longtemps   ). Je te mets différents éléments écrits dans le livre : sur la 1re de couverture : on parle d'enquête en Amazonie française . Puis en avertissement : « Ce roman […] s'inspire des coutumes des Noirs-Marrons de Guyane, il ne prétend à aucune exactitude ni valeur historique. Le village de Wetisoula […] potentiellement situé sur le fleuve Maroni, en amont du fleuve Maroni, en amont du bourg d'Apatou, est quant à lui totalement imaginaire ». Et Le personnage principal, le capitaine Anato, est un Noir-Marron lui-même, du groupe Ndjukas, en quête de ses origines car il a vécu en métropole. Et il y a vraiment beaucoup de passages qui expliquent les traditions de ce groupe.

Ok merci. Je ne classe pas les Noirs-Marrons comme peuple autochtone, par définition, j'ai envie de dire, donc je ne sais pas si ça colle. Je pensais qu'il y avait peut-être des tribus indiennes.

Cléopatra2 a écrit:Ok merci. Je ne classe pas les Noirs-Marrons comme peuple autochtone, par définition, j'ai envie de dire, donc je ne sais pas si ça colle. Je pensais qu'il y avait peut-être des tribus indiennes.

Alors j'avoue qu'au départ c'est la réserve que j'avais... Je n'étais pas du tout sûre de moi (et d'ailleurs je n'avais pas formulé mon message tel que je l'ai finalement envoyé), puis j'ai regardé un peu sur internet, qui semblait accepter le mot "autochtone" (mais bon c'est internet et ma source était sûrement un peu vague). (D'ailleurs n'étant pas certaine de la définition, cet item traîne un peu pour moi ; je pense finalement lire La Note américaine, qui devrait correspondre mieux.)

lagoulue a écrit:À mon tour pour Acte Sud ! (Je suis tentée par Connemara, mais il faut que je lise Leurs enfants après eux dans un 1er temps.)
34e lecture : item 15 : Chez Actes Sud.    Les Hamacs de carton, de Colin Niel
    Il y a très longtemps que je voulais lire cet auteur. Je me suis enfin lancée, poussée par une connaissance qui souhaitait également le lire.
    C’est un roman policier qui m’a plu dès le début. Ça commence avec le réveil d’un petit garçon un peu turbulent, Barnabé, qui habite à côté du fleuve Maroni en Guyane, et qui y court pour sa toilette matinale ; au bout de quelques minutes, il s’inquiète de l’absence inhabituelle de son copain Tobie… .
    Le rythme est rapide, vite mystérieux et inquiétant. Les personnalités des policiers sont fouillées, bien posées psychologiquement.
    Les lieux de l’intrigue sont intéressants, et rendent l’enquête plus complexe (il faut déranger les gens dans leurs coutumes locales).
    Cela aborde des problèmes très contemporains de la Guyane. Le titre est d'ailleurs une  métaphore d'un de ces problèmes...
    J'ai un autre polar de Colin Niel que je lirai plus tard (Seules les bêtes, qui n'appartient pas à la série du capitaine Anato).

J'aime beaucoup cette saga !

lagoulue a écrit:

Cléopatra2 a écrit:Ok merci. Je ne classe pas les Noirs-Marrons comme peuple autochtone, par définition, j'ai envie de dire, donc je ne sais pas si ça colle. Je pensais qu'il y avait peut-être des tribus indiennes.

Alors j'avoue qu'au départ c'est la réserve que j'avais... Je n'étais pas du tout sûre de moi (et d'ailleurs je n'avais pas formulé mon message tel que je l'ai finalement envoyé), puis j'ai regardé un peu sur internet, qui semblait accepter le mot "autochtone" (mais bon c'est internet et ma source était sûrement un peu vague). (D'ailleurs n'étant pas certaine de la définition, cet item traîne un peu pour moi ; je pense finalement lire La Note américaine, qui devrait correspondre mieux.)

Alors moi perso je ne les classe pas en peuple autochtone puisque les esclaves ont été déportés en Amérique, je trouve ça étrange que certains le fassent. Je trouverai autre chose (ou pas!!!!) pour cet item!

Satellite a écrit:Dans le désordre, j'ai lu:
- un roman LGBTQ+ + action dans le passé ou à l'étranger: Orlando, de V Woolf; certains en ont parlé ici, mais plutôt pour dire, si j'ai bien compris, qu'ils ne souhaitaient pas le lire pour l'item (ou bien le relire?). C'est en effet peut-être une facilité, mais il se trouve qu'à part Mrs Dalloway, je n'avais pas lu autre chose de cette autrice, alors que j'ai reçu pour un anniversaire il y a quelques années un ouvrage rassemblant ses romans et nouvelles. Je voulais le lire depuis longtemps, c'est donc chose faite. Je connaissais bien sûr le sujet, mais guère plus, et je dois avouer avoir été plutôt surprise du ton de ce roman: je crois que je m'attendais à un style plus sérieux, plus conforme à ce "stream of consciousness" auquel je rattache V. Woolf... Il s'agit au contraire d'une écriture qui semble légère, très proche du conte philosophique (Voltaire et Diderot ne sont pas loin). Je suis contente de l'avoir enfin lu: des réflexions intéressantes sur la condition féminine (même si assez superficielles,) mais aussi sur l'écriture.

J'ai aussi lu ce livre pour cet item Une fantaisie sur laquelle je n'attendais pas V. Woolf en effet, j'avais bien aimé!

Pour ma part, j'ai complété le défi 46 "Premières fois" avec le roman Grace de Paul Lynch, l'histoire d'une petite fille contrainte de partir sur les routes pendant la Grande Famine en Irlande, déguisée en garçon. De nombreuses "premières fois", accentuées par le contexte de survie et de danger : première bouffée de tabac, premières règles, premiers émois de désir, premier larcin, première honte, etc. Le récit prend la forme d'un voyage initiatique quelque peu halluciné, porté par de belles images propres à la nature et à la culture irlandaises. C'est assez prenant.

Pour le défi 43 "Influence celte", j'ai lu Miranda Jane Green, Mythes celtiques, un ouvrage assez court qui offre une classification des principaux récits mythiques irlandais et gallois, succinctement résumés et assortis de commentaires. Comme je m'attendais à des récits plus développés, je reste quelque peu sur ma faim, mais intéressant tout de même.
J'ai également lu Dublinois de J. Joyce qui aurait pu entrer dans ce même item. Des nouvelles de facture assez traditionnelle mettant en scène les gens de Dublin, un jour peut-être lirai-je Ulysse, mais en attendant, maintenant, j'ai lu Joyce, en entrant par la petite porte.

La porte de la lisibilité en tout cas. La dernière nouvelle "The Dead" est particulièrement magnifique.

Grace est un superbe roman (à éviter en cas de coup de blues toutefois).

Un vrai coup de coeur pour le défi Fantasy Historique, genre que je ne connais pas du tout.
Conseillé par ma libraire: Les Marins ne savent pas nager, de Dominique Scalli, autrice canadienne (Québec).

Une île imaginaire de l'Atlantique Nord dans un XVIIIe siècle alternatif. On suit le destin d'une femme mais aussi de la cité, des rivages, des hommes qu'elle côtoie, des différentes classes sociales. C'est poétique, elliptique, triste, très élégant avec une langue archaïsante mais aussi imaginaire puisque façonnée par le lieu, qui rappelle un peu la bande dessinée Les Passagers du vent.

Caspar a écrit:La porte de la lisibilité en tout cas. La dernière nouvelle "The Dead" est particulièrement magnifique.

Absolument, les derniers mots tout particulièrement. Je suis curieuse de voir le film adapté de la nouvelle maintenant.

Jenny a écrit:Grace est un superbe roman (à éviter en cas de coup de blues toutefois).

Oui Je l'ai lu entre landes et tourbières en plus, dans les lieux du récit.

Bonjour à tous,
décidément, ce défi "fantasy historique" aura donné de belles surprises alors que vraiment, je ne le trouvais pas inspirant
Belle découverte aussi avec le défi "peuple autochtone d'Amérique" que je ne voyais pas comment remplir, et puis, le hasard d'un conseil m'a permis de dénicher à la médiathèqueKukum de Michel Jean. Dans ce beau récit de souvenirs, émouvant et poétique, l'auteur raconte la vie de son arrière-grand-mère, fille de colons irlandais arrivée au Canada en 1880 qui épousa un Indien innu et partit vivre avec lui dans le Grand-Nord, au-delà du lac Pekuakami. Saison après saison, la voix d'Almanda retrace les hivernages sur le territoire, l'arrivée à Pointe-Bleue pour y passer le printemps et l'été, la vie nomade, les coutumes des Indiens, la vie avec la nature puis sa destruction par les bûcherons dans la première moitié du XXe siècle.
Il me reste le défi "auteur néo-zélandais", sur vos conseils, j'ai emprunté un roman de Janet Frame, je reviendrai vous en parler quand je l'aurai lu.
A bientôt.