- Cléopatra2Guide spirituel
Je crois bien qu'à un moment il est dit qu'ils sont plus âgés. Mais je ne me rappelle plus des titres en question.
Edit : il me semble que c'est Le club des cinq se distingue.
Edit : il me semble que c'est Le club des cinq se distingue.
- CasparProphète
Fantômette n'a carrément pas de parents, elle vit soit en coloc avec ses deux amies, soit dans une villa. Elle a une institutrice Mme Bigoudi, donc elle serait à l'école primaire et Georges Chaulet disait être resté vague volontairement pour que toutes les "petites lectrices" puissent s'identifier à l'héroïne.
Quant au Club des Cinq il est possible qu'ils vieillissent un peu mais les repères temporels restent vagues et il n'y aurait pas eu assez de vacances scolaires pour qu'ils vivent toutes leurs aventures. Apparemment Enid Blyton ne comptait écrire que cinq ou six volumes et elle a finalement continué et peut-être préféré renoncer à donner un âge précis à ses personnages pour continuer leurs aventures indéfiniment.
Là je viens de commencer un volume des Conquérants de l'impossible où les personnages voyagent dans le temps comme moi je vais au supermarché, quand ils ne découvrent pas une civilisation cachée au détour d'un chemin de randonnée.
EDIT: 30. Voyages dans le temps: Le naufragé des étoiles, Philippe Ébly
Après la Bibliothèque Rose, je suis passé à la Verte, qui était destinées aux enfant un peu plus âgés et aux adolescents. Les deux collections existent toujours mais Le club des 5 est passé dans la Verte et les séries sont surtout des adaptations de dessins animés. Je ne sais pas si Ébly y figure toujours mais ses livres sont en tout cas disponibles en Kindle.
Les Conquérants de l'Impossible est une série d'une vingtaine de romans où trois adolescents: Serge, Xolotl (un "Indien" du Mexique) et Thibaut (réveillé après une longue hibernation dans les glaces depuis le Moyen-Âge) vivent des aventures qu'on peut généralement classer dans la science-fiction. Ils voyagent régulièrement dans le passé ou le futur. Ici, ils font un bond de 20 ans dans le futur (mais qui est déjà le passé pour nous: le début des années 2000) pour récupérer les débris d'un astéroïde tombé sur la Terre.
Ce roman m'avait passionné quand j'étais enfant mais j'ai été assez déçu: il y a des idées intéressantes mais classiques sur les paradoxes du voyage temporel et la description d'une société dystopique qui reste cependant superficielle: les "réguliers" vivent en ville dans le confort, sous le contrôle de robots humanoïdes, et les "rétros" essayent d'échapper à cette société en se réfugiant à la campagne où ils vivent en autarcie (on reconnaît les hippies des années 70). L'aventure qui se déroule dans ce cadre n'a en revanche ni queue ni tête et l'intrigue n'est pas vraiment résolue à la fin, en partie par manque de place: j'imagine qu'il y avait un format et un nombre de pages bien précis à ne pas dépasser, tous les volumes font à peu près la même taille.
Je ne sais pas si je vais relire les autres romans de la série que j'ai conservés, j'ai un peu peur d'être déçu à nouveau.
Gros avantage de la littérature pour la jeunesse: ça me permet de ne pas prendre trop de retard pour le défi. J'ai déjà lu Sans famille d'Hector Malot et là je m'attaque à Laura Ingalls Wilder. J'avais tout de même l'intention de relire quelques uns de ces livres de mon enance, ce n'est pas uniquement pour le défi.
Quant au Club des Cinq il est possible qu'ils vieillissent un peu mais les repères temporels restent vagues et il n'y aurait pas eu assez de vacances scolaires pour qu'ils vivent toutes leurs aventures. Apparemment Enid Blyton ne comptait écrire que cinq ou six volumes et elle a finalement continué et peut-être préféré renoncer à donner un âge précis à ses personnages pour continuer leurs aventures indéfiniment.
Là je viens de commencer un volume des Conquérants de l'impossible où les personnages voyagent dans le temps comme moi je vais au supermarché, quand ils ne découvrent pas une civilisation cachée au détour d'un chemin de randonnée.
EDIT: 30. Voyages dans le temps: Le naufragé des étoiles, Philippe Ébly
Après la Bibliothèque Rose, je suis passé à la Verte, qui était destinées aux enfant un peu plus âgés et aux adolescents. Les deux collections existent toujours mais Le club des 5 est passé dans la Verte et les séries sont surtout des adaptations de dessins animés. Je ne sais pas si Ébly y figure toujours mais ses livres sont en tout cas disponibles en Kindle.
Les Conquérants de l'Impossible est une série d'une vingtaine de romans où trois adolescents: Serge, Xolotl (un "Indien" du Mexique) et Thibaut (réveillé après une longue hibernation dans les glaces depuis le Moyen-Âge) vivent des aventures qu'on peut généralement classer dans la science-fiction. Ils voyagent régulièrement dans le passé ou le futur. Ici, ils font un bond de 20 ans dans le futur (mais qui est déjà le passé pour nous: le début des années 2000) pour récupérer les débris d'un astéroïde tombé sur la Terre.
Ce roman m'avait passionné quand j'étais enfant mais j'ai été assez déçu: il y a des idées intéressantes mais classiques sur les paradoxes du voyage temporel et la description d'une société dystopique qui reste cependant superficielle: les "réguliers" vivent en ville dans le confort, sous le contrôle de robots humanoïdes, et les "rétros" essayent d'échapper à cette société en se réfugiant à la campagne où ils vivent en autarcie (on reconnaît les hippies des années 70). L'aventure qui se déroule dans ce cadre n'a en revanche ni queue ni tête et l'intrigue n'est pas vraiment résolue à la fin, en partie par manque de place: j'imagine qu'il y avait un format et un nombre de pages bien précis à ne pas dépasser, tous les volumes font à peu près la même taille.
Je ne sais pas si je vais relire les autres romans de la série que j'ai conservés, j'ai un peu peur d'être déçu à nouveau.
Gros avantage de la littérature pour la jeunesse: ça me permet de ne pas prendre trop de retard pour le défi. J'ai déjà lu Sans famille d'Hector Malot et là je m'attaque à Laura Ingalls Wilder. J'avais tout de même l'intention de relire quelques uns de ces livres de mon enance, ce n'est pas uniquement pour le défi.
- AphrodissiaMonarque
Cela fait longtemps que je n'ai plus posté ici, mais j'ai lu quand même! Et puis cela fait plusieurs semaines que je suis dans les Illusions perdues de Balzac (devinez pour quel item ! ) : j'aime beaucoup mais c'est long! Et pas toujours facile: là, je suis dans un passage où le narrateur explique comment celui qui emprunte de l'argent se retrouve endetté jusqu'au cou (Balzac s'y connaissait bien ) et ce n'est pas facile à suivre.
J'ai quand même lu ce week-end Purge de Sofi Oksanen que je range dans le défi 12: un livre qui se passe dans un endroit isolé ou une forêt puisque l'histoire se passe dans une ferme isolée du village et en bordure d'une forêt en Estonie.
J'ai trouvé ce roman déstabilisant, dérangeant. J'ai bien aimé le lire quand même mais il faut avoir parfois le cœur bien accroché parce qu'il y a des passages franchement violents. Et puis la fin m'a laissée un peu perplexe parce qu'elle oblige à changer de point de vue sur les personnages et sur l'histoire.
Le roman raconte la rencontre d'Aliide la vieille et de Zara la jeune. plus précisément Aliide recueille Zara chez elle dans sa ferme perdue dans la campagne estonienne. Le récit de cette rencontre alterne avec celui des vies des deux femmes, en un incessant va-et-vient spatial (de Berlin à Vladivostok) et temporel: des flash-back incessants nous mènent de la jeunesse d'Aliide, quand l'Estonie était occupée par les nazis, à 1992, après la restauration de la république estonienne après la chute de l'URSS: c'est l'année où a lieu la rencontre entre les deux femmes.
Ces deux femmes sont victimes de l'oppression des hommes qui dirigent leur monde, d'une grande violence quelle que soit la période: l'une victime du communisme, l'autre victime de la mafia russe, elles acceptent de perdre leur humanité pour survivre.
Ce que j'ai trouvé pas mal, c'est que l'écriture s'adapte à la différence entre les deux femmes: l'histoire de Zara, travailleuse du sexe, est dite très crûment, celle d'Aliide est toute de soupçons, de non-dits et de mystères, dans ce monde soviétique où la dénonciation est la règle: on doit deviner en lisant, ou bien certaines faits s'éclaircissent et se dévoilent au fur et à mesure de la lecture; d'autres restent mystérieux.
Edit: après mise à jour de ma liste, j'en suis à 18/50.
J'ai quand même lu ce week-end Purge de Sofi Oksanen que je range dans le défi 12: un livre qui se passe dans un endroit isolé ou une forêt puisque l'histoire se passe dans une ferme isolée du village et en bordure d'une forêt en Estonie.
J'ai trouvé ce roman déstabilisant, dérangeant. J'ai bien aimé le lire quand même mais il faut avoir parfois le cœur bien accroché parce qu'il y a des passages franchement violents. Et puis la fin m'a laissée un peu perplexe parce qu'elle oblige à changer de point de vue sur les personnages et sur l'histoire.
Le roman raconte la rencontre d'Aliide la vieille et de Zara la jeune. plus précisément Aliide recueille Zara chez elle dans sa ferme perdue dans la campagne estonienne. Le récit de cette rencontre alterne avec celui des vies des deux femmes, en un incessant va-et-vient spatial (de Berlin à Vladivostok) et temporel: des flash-back incessants nous mènent de la jeunesse d'Aliide, quand l'Estonie était occupée par les nazis, à 1992, après la restauration de la république estonienne après la chute de l'URSS: c'est l'année où a lieu la rencontre entre les deux femmes.
Ces deux femmes sont victimes de l'oppression des hommes qui dirigent leur monde, d'une grande violence quelle que soit la période: l'une victime du communisme, l'autre victime de la mafia russe, elles acceptent de perdre leur humanité pour survivre.
Ce que j'ai trouvé pas mal, c'est que l'écriture s'adapte à la différence entre les deux femmes: l'histoire de Zara, travailleuse du sexe, est dite très crûment, celle d'Aliide est toute de soupçons, de non-dits et de mystères, dans ce monde soviétique où la dénonciation est la règle: on doit deviner en lisant, ou bien certaines faits s'éclaircissent et se dévoilent au fur et à mesure de la lecture; d'autres restent mystérieux.
Edit: après mise à jour de ma liste, j'en suis à 18/50.
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Hominis mens discendo alitur et cogitando. (Cicéron)
Et puis les steaks ? Ça se rate toujours comme la tragédie. Mais à des degrés différents. (M. Duras)
- AdrenFidèle du forum
Bonjour à tous,
pour le défi n°11, j'ai lu Dans la grande nuit des temps d'Antonio Munoz Molina.Le roman commence quand le personnage principal, Ignacio Abel, prend le train à la gare de New York pour se rendre dans une université où il va commencer à travailler comme architecte. Pendant ce voyage qui dure 2h, il repense aux raisons qui l'ont mené à cet endroit. Espagnol, il a quitté son pays natal en pleine révolution (nous sommes en 1935). On comprend très vite aussi qu'il a également laissé derrière lui une femme et deux enfants car il a l'espoir fou de retrouver sa maîtresse Judith Biely, américaine, connue à Madrid pendant qu'elle était étudiante. Le style est très marquant, les phrases sont longues, très peu de paragraphes, une impression de lire en apnée, et pourtant, une fois le rythme pris, le plaisir suit. Peu de personnages, peu d'action, mais une sorte d'équilibre entre la passion insensée d'Ignacio pour Judith et la guerre civile espagnole qui ne porte pas encore ce nom, comme si l'une représentait l'autre en miniature. Au milieu, le personnage d'Ignacio, balloté par les événements qui donnent surtout à voir sa lâcheté, sur lequel on peut parfois s'apitoyer mais sans pour autant le trouver sympathique. Ce livre m'avait été recommandé par un ami pendant le confinement, j'ai un peu tardé à le lire, c'est chose faite grâce au défi qui m'a donné l'occasion de le découvrir et je ne regrette pas.
pour le défi n°11, j'ai lu Dans la grande nuit des temps d'Antonio Munoz Molina.Le roman commence quand le personnage principal, Ignacio Abel, prend le train à la gare de New York pour se rendre dans une université où il va commencer à travailler comme architecte. Pendant ce voyage qui dure 2h, il repense aux raisons qui l'ont mené à cet endroit. Espagnol, il a quitté son pays natal en pleine révolution (nous sommes en 1935). On comprend très vite aussi qu'il a également laissé derrière lui une femme et deux enfants car il a l'espoir fou de retrouver sa maîtresse Judith Biely, américaine, connue à Madrid pendant qu'elle était étudiante. Le style est très marquant, les phrases sont longues, très peu de paragraphes, une impression de lire en apnée, et pourtant, une fois le rythme pris, le plaisir suit. Peu de personnages, peu d'action, mais une sorte d'équilibre entre la passion insensée d'Ignacio pour Judith et la guerre civile espagnole qui ne porte pas encore ce nom, comme si l'une représentait l'autre en miniature. Au milieu, le personnage d'Ignacio, balloté par les événements qui donnent surtout à voir sa lâcheté, sur lequel on peut parfois s'apitoyer mais sans pour autant le trouver sympathique. Ce livre m'avait été recommandé par un ami pendant le confinement, j'ai un peu tardé à le lire, c'est chose faite grâce au défi qui m'a donné l'occasion de le découvrir et je ne regrette pas.
- LaverdureEmpereur
Il y a quelques pages, @Eloah a présenté Dark Matter de Blake Crouch et m'a donné très envie de le lire mais j'ai mis beaucoup de temps à le trouver alors, en attendant de parvenir à me le procurer (ce que j'ai pu faire hier), j'en ai lu un autre du même auteur et tout aussi prenant : Récursion. Il convient pour les défis 30 (voyage dans le temps) et 45 (effacement, disparition). Je ne sais pas encore dans quel défi le placer mais je penche pour "45. Effacement, disparition" : en parcourant le topic, j'ai vu une recommandation de @Danska pour Le voyageur imprudent de René Barjavel que je n'ai jamais lu, qui me tente bien et que je placerai dans le défi 30.
Dans la même veine, je recommande Replay, de Ken Grimwood (il me semble l'avoir vu dans l'une des listes : celle de @Danska). Je l'ai lu il y a quelques années et je me rappelle avoir dévoré ce livre (l'histoire d'un homme qui meurt d'une crise cardiaque en 1988 et se retrouve projeté 25 ans en arrière, en 1963 et est pris dans une boucle temporelle qui lui fait revivre sa vie plusieurs fois jusqu'à ce qu'il remarque que des détails changent...). Je pense que je placerai Dark Matter dans le joker (je ne sais pas encore pour quel défi).
Pour ce qui est de Récursion : c'est une histoire longue, un peu tortueuse qui mêle science, science-fiction et suspens. Tout commence par deux personnages a priori totalement étrangers l'un pour l'autre : Barry et Helena. Leur seul point commun au début du roman : être confronté à un problème de mémoire. Barry parce que, comme inspecteur de police new-yorkais, il se retrouve confronté au suicide d'une jeune femme qui semble être atteinte du syndrome des faux souvenirs qui touche beaucoup de new-yorkais à ce moment-là : elle se remémore parfaitement une vie qu'elle n'a pas vécue au point qu'elle ne peut plus faire la différence entre les faux et les vrais souvenirs. Helena, elle, est une neuroscientifique qui poursuit depuis longtemps des recherches sur la mémoire dans l'espoir de trouver un moyen pour sauver sa mère, atteinte de la maladie d'Alzheimer. Elle est persuadée de pouvoir réussir en enregistrant les souvenirs, il lui manque les moyens financiers nécessaires pour développer son projet. Moyens qu'elle trouve auprès d'un richissime homme d'affaires, Marcus Slade. Mais le projet est dévoyé par Slade qui en perçoit les possibilités inimaginables et dont les ambitions se révèlent particulièrement dangereuses pour la réalité telle que nous la concevons. Helena et Barry se retrouvent embarqués dans une course à la poursuite de Slade au cœur du mécanisme de la mémoire et entre passé, présent et futur : ce qui commence comme une histoire de faux souvenirs se révèle être une question de voyage dans les souvenirs et à travers le temps ou plutôt à travers des lignes temporelles.
L'histoire est dense, divisée en cinq livres dont le premier peut paraître un peu long mais est nécessaire pour poser le cadre, en particulier "théorique", il faut parfois s'accrocher un peu pour comprendre les réflexions d'ordre physique sur la mémoire, les souvenirs et leurs implications sur le déroulement du temps tel que nous le concevons entre passé, présent et futur. Mais le livre 2 apporte un élément supplémentaire, on se laisse prendre et on finit par ne plus pouvoir le lâcher. Je ne suis pas sûr de bien parler du livre mais je recommande vivement !
Dans la même veine, je recommande Replay, de Ken Grimwood (il me semble l'avoir vu dans l'une des listes : celle de @Danska). Je l'ai lu il y a quelques années et je me rappelle avoir dévoré ce livre (l'histoire d'un homme qui meurt d'une crise cardiaque en 1988 et se retrouve projeté 25 ans en arrière, en 1963 et est pris dans une boucle temporelle qui lui fait revivre sa vie plusieurs fois jusqu'à ce qu'il remarque que des détails changent...). Je pense que je placerai Dark Matter dans le joker (je ne sais pas encore pour quel défi).
Pour ce qui est de Récursion : c'est une histoire longue, un peu tortueuse qui mêle science, science-fiction et suspens. Tout commence par deux personnages a priori totalement étrangers l'un pour l'autre : Barry et Helena. Leur seul point commun au début du roman : être confronté à un problème de mémoire. Barry parce que, comme inspecteur de police new-yorkais, il se retrouve confronté au suicide d'une jeune femme qui semble être atteinte du syndrome des faux souvenirs qui touche beaucoup de new-yorkais à ce moment-là : elle se remémore parfaitement une vie qu'elle n'a pas vécue au point qu'elle ne peut plus faire la différence entre les faux et les vrais souvenirs. Helena, elle, est une neuroscientifique qui poursuit depuis longtemps des recherches sur la mémoire dans l'espoir de trouver un moyen pour sauver sa mère, atteinte de la maladie d'Alzheimer. Elle est persuadée de pouvoir réussir en enregistrant les souvenirs, il lui manque les moyens financiers nécessaires pour développer son projet. Moyens qu'elle trouve auprès d'un richissime homme d'affaires, Marcus Slade. Mais le projet est dévoyé par Slade qui en perçoit les possibilités inimaginables et dont les ambitions se révèlent particulièrement dangereuses pour la réalité telle que nous la concevons. Helena et Barry se retrouvent embarqués dans une course à la poursuite de Slade au cœur du mécanisme de la mémoire et entre passé, présent et futur : ce qui commence comme une histoire de faux souvenirs se révèle être une question de voyage dans les souvenirs et à travers le temps ou plutôt à travers des lignes temporelles.
L'histoire est dense, divisée en cinq livres dont le premier peut paraître un peu long mais est nécessaire pour poser le cadre, en particulier "théorique", il faut parfois s'accrocher un peu pour comprendre les réflexions d'ordre physique sur la mémoire, les souvenirs et leurs implications sur le déroulement du temps tel que nous le concevons entre passé, présent et futur. Mais le livre 2 apporte un élément supplémentaire, on se laisse prendre et on finit par ne plus pouvoir le lâcher. Je ne suis pas sûr de bien parler du livre mais je recommande vivement !
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- Reine MargotDemi-dieu
5. Femme ayant reçu el prix Nobel avant Annie Ernaux: la légende de Gösta Berling, Selma Lagerlöf
Selma Lagerlöf, prix Nobel 1909, est aussi l'auteure des aventures de Nils Holgersson. J'ai été très déçue, je me suis énormément ennuyée. Gösta Berling, prêtre défroqué, arrive à Ekebu et est engagé par la commandante d'Ekebu, qui possède de nombreuses forges, sans le groupe de ses "cavaliers", fêtards qui sèment aussi le désordre dans la région. Il séduit plusieurs femmes, qu'il réduit au désespoir, il lui arrive un certain nombre d'aventures. Le personnage ne m'a pas paru sympathique et la narration hachée, pénible à suivre. L'ensemble a un côté assez désuet. Bref, mauvaise pioche pour moi.
Je vais changer l'item "participe passé", je suis en train de lire "l'été où tout a fondu" de Tiffany Mc Daniel, qui semble prometteur.
Pour génie ce sera "la femme qui en savait trop", biographie d'Hedy Lamarr, j'ai aussi trouvé pour l'écrivain néo-zélandais, Fiona Kidman (histoire d'un enlèvement), et le 2e tome d'1Q84 de Murakami pour le livre traduit du japonais.
Selma Lagerlöf, prix Nobel 1909, est aussi l'auteure des aventures de Nils Holgersson. J'ai été très déçue, je me suis énormément ennuyée. Gösta Berling, prêtre défroqué, arrive à Ekebu et est engagé par la commandante d'Ekebu, qui possède de nombreuses forges, sans le groupe de ses "cavaliers", fêtards qui sèment aussi le désordre dans la région. Il séduit plusieurs femmes, qu'il réduit au désespoir, il lui arrive un certain nombre d'aventures. Le personnage ne m'a pas paru sympathique et la narration hachée, pénible à suivre. L'ensemble a un côté assez désuet. Bref, mauvaise pioche pour moi.
Je vais changer l'item "participe passé", je suis en train de lire "l'été où tout a fondu" de Tiffany Mc Daniel, qui semble prometteur.
Pour génie ce sera "la femme qui en savait trop", biographie d'Hedy Lamarr, j'ai aussi trouvé pour l'écrivain néo-zélandais, Fiona Kidman (histoire d'un enlèvement), et le 2e tome d'1Q84 de Murakami pour le livre traduit du japonais.
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- MalavitaÉrudit
Deux nouvelles lectures. Pour le défi 22. En bateau ! Dans le même bateau de Zelba, c'est une BD qui évoque l'adolescence de Zelba pendant la réunification allemande et la réunification des deux équipes d'aviron de l'ex-RFA et l'ex-RDA en vu du championnat du monde junior. La question de l'adolescence, des premiers émois amoureux est aussi abordée. BD plaisante à lire et drôle pour certains passage.
Pour le défi 42 Un livre dont le titre contient 2 fois la lettre O. Soloist in a Cage de Shiro Moriya. Dans une ville prison, Cloé veille sur son petit frère depuis la disparition de ses parents, aidé par un voisin mercenaire qui va tenter de s'évader. J'ai bien apprécié le premier tome de cette dystopie.
Pour l'instant, j'ai classé ce manga dans le défi 42 mais il pourrait aussi convenir pour le défi "enfance atypique" et aussi pour le défi "effacement, disparition". Bref, il est possible que je le change d'item car j'ai deux livres, dont un en cours de lecture, qui conviennent pour les défis précédemment cités.
Pour le défi 42 Un livre dont le titre contient 2 fois la lettre O. Soloist in a Cage de Shiro Moriya. Dans une ville prison, Cloé veille sur son petit frère depuis la disparition de ses parents, aidé par un voisin mercenaire qui va tenter de s'évader. J'ai bien apprécié le premier tome de cette dystopie.
Pour l'instant, j'ai classé ce manga dans le défi 42 mais il pourrait aussi convenir pour le défi "enfance atypique" et aussi pour le défi "effacement, disparition". Bref, il est possible que je le change d'item car j'ai deux livres, dont un en cours de lecture, qui conviennent pour les défis précédemment cités.
- LaverdureEmpereur
Pour ma part, je suis dans Dark Matter qui me plaît beaucoup (merci @Eloah) et j'ai repéré Klara et le soleil de K. Ishiguro pour le défi 36 (Machines) dont le résumé m'a beaucoup intéressé :
L'humanité a été transformée par la technologie : désormais, les adolescents ne vont plus à l'école et grandissent avec leurs Amis Artificiels. Ces robots de pointe sont conçus pour les instruire, les distraire et veiller sur eux. Dans la vitrine du magasin, Klara, une AA particulièrement intelligente, attend avec impatience d'être choisie. Elle observe les passants et rêve d'éprouver comme eux de la joie, de la peur, de l'amour.Bientôt, l'occasion de découvrir le monde se présente : elle est achetée par Josie, une adolescente atteinte d'une mystérieuse maladie. Mais en pénétrant l'intimité de sa nouvelle famille, Klara ne se doute pas qu'elle va devenir le témoin de troublants secrets.
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- CasparProphète
Laverdure a écrit:Pour ma part, je suis dans Dark Matter qui me plaît beaucoup (merci @Eloah) et j'ai repéré Klara et le soleil de K. Ishiguro pour le défi 36 (Machines) dont le résumé m'a beaucoup intéressé :
L'humanité a été transformée par la technologie : désormais, les adolescents ne vont plus à l'école et grandissent avec leurs Amis Artificiels. Ces robots de pointe sont conçus pour les instruire, les distraire et veiller sur eux. Dans la vitrine du magasin, Klara, une AA particulièrement intelligente, attend avec impatience d'être choisie. Elle observe les passants et rêve d'éprouver comme eux de la joie, de la peur, de l'amour.Bientôt, l'occasion de découvrir le monde se présente : elle est achetée par Josie, une adolescente atteinte d'une mystérieuse maladie. Mais en pénétrant l'intimité de sa nouvelle famille, Klara ne se doute pas qu'elle va devenir le témoin de troublants secrets.
Dans mon souvenir les enfants vont à l'école puis à l'université dans le roman (s'ils ont été "améliorés" mais on ne sait pas comment car le roman est très allusif, on n'a pas toutes les clés pour comprendre le monde et la société qui sont décrits). Très beau roman en tout cas. Dans mon souvenir aussi c'est Klara la narratrice et on vraiment l'impression que c'est une IA qui raconte et pas un être humain, sans pour autant que ce soit "robotique".
5. Un livre écrit par une femme qui a reçu le Prix Nobel avant Annie Ernaux: The Grandmothers, Doris Lessing
Doris Lessing a reçu le Prix Nobel en 2007, à l'âge de 88 ans (c'est la lauréate la plus âgée à ce jour), 11e femme à recevoir le prix.
J'ai lu The grandmothers, recueil de quatre longues nouvelles, dont trois ont été publiées en volumes séparés en France, et deux ont été adaptées au cinéma. Une belle découvertes, trois des nouvelles m'ont beaucoup plu et je vais essayer de découvrir d'autres œuvres de Lessing, qui a été très prolixe (des dizaines de romans, essais etc), essentiellement réaliste mais elle a aussi écrit un cycle de science-fiction ainsi que de la cli-fi.
"The grandmothers": deux amies d'enfance ont chacune un fils, les élèvent quasiment ensemble dans une petite ville de la côte australienne. Une fois les fils arrivés à l'âge adulte, chacune des mères a une aventure avec le fils de l'autre qui se transforme en histoire d'amour. Nouvelle adaptée au cinéma par Anne Fontaine (avec Naomi Watts et Robin Wright) en 2013: Perfect Mothers pour le marché français, Adore/Adoration/Two mothers pour divers marchés anglophones. J'aime énormément ce film, qui m'a donné envie de lire la nouvelle. La trame de l'histoire est respectée dans le film.
"Victoria et les Staveney" (adapté au cinéma en France sous le titre Mon amie Victoria): une petite fille noire pauvre, à Londres de nos jours, passe la nuit chez un camarade de classe (blanc et riche) suite à des circonstances dramatiques. Des années plus tard, elle retrouve ce camarade, ils ont une relation mais aucun des deux n'est vraiment amoureux, elle tombe enceinte de lui et... Beau portrait du personnage principal, avec des aspects sociologiques.
"The reason for it": on ne sait pas ce que cette nouvelle vient faire dans ce recueil. Il s'agit plus ou moins de fantasy, mais sans magie, du sous-Ursula Le Guin. Un vieillard, membre des Douze, le conseil qui dirigeait les Cités, une civilisation disparue (et imaginaire) fait le bilan de sa vie et constate la décadence de la Cita qu'il a contribué à forger. Réflexion sur le pouvoir,la vieillesse et le caractère ephémère de tout etd e tous.
"Un enfant de l'amour": la plus longue et la plus belle des quatre nouvelles. Un jeune homme, James, est mobilisé en 1939 ou 40 et envoyé par bateau en Inde en compagnie de 5000 de ses camarades (descriptions saisissantes de la vie cauchemardesque sur le bateau, on s'y croirait). Lors d'une escale au cap, il vit une passion qui le marquera à vie.
- LaugarithmeFidèle du forum
J'ai du lire une quinzaine de livres pour le défi mais n'ai encore posté aucun compte rendu. Je me lance.
Mon premier coup de coeur est pour un livre recommandé sur un autre fil (vous et vos animaux) par @epekeina.tes.ousias, et que je remercie.
Il convient pour le défi 42 : Livre dont le titre contient deux fois la lettre 0 Son odeur, après la pluie de Cédric Sapin-Dufour.
L'auteur est un penseignant d'EPS à ses heures perdues, si j'ai bien compris, et un grand amateur de montagne et d'escalade.Mais ce n'est pas le sujet principal de de son livre, même si sa passion pour la nature transparait très souvent. Le "héros" de son récit est un chien.Vous qui n'aimez pas les chiens, ne fuyez pas : son récit touche le coeur de tout le monde, caniphile ou caniphobe (ces mots n'existent pas,si ? ). L'auteur raconte les treize années qu'il a passées avec UBAC, son bouvier bernois. C'est amusant, j'ai connu le sens du mot ubac grace à un autre fil (connaissez vous SUTOM ? ). Honte à moi qui a arpenté de nombreuses vallées ! Ces 13 années sont des années de joies, de partages, d'émotions et d'expériences, d'inquiétudes aussi ; entre deux êtres de deux espèces différentes. Mais l'amour qui lie Ubac et son maitre (puisqu'il faut bien l'appeler ainsi) n'a rien à envier à l'amour qui lie deux êtres humains. C'est un livre bouleversant, sans pathos, sans antropomorphisme.
La préface de Jean Paul Dubois (qui donne une place à un chien dans chacun de ses romans) est, elle aussi, très touchante.
Depuis que j'ai lu ce livre, j'ai entendu deux critiques élogieuses sur France inter. L'auteur y a été invité lors d'une matinale. Il semble que le "bouche à oreilles" fonctionne bien.C'est presque un clin d'oeil à l'anecdote que raconte Cédric Sapin-Dufour quand il parle du " bouche à gueule " qu'il pratiquait parfois pour abreuver Ubac.
Mon premier coup de coeur est pour un livre recommandé sur un autre fil (vous et vos animaux) par @epekeina.tes.ousias, et que je remercie.
Il convient pour le défi 42 : Livre dont le titre contient deux fois la lettre 0 Son odeur, après la pluie de Cédric Sapin-Dufour.
L'auteur est un penseignant d'EPS à ses heures perdues, si j'ai bien compris, et un grand amateur de montagne et d'escalade.Mais ce n'est pas le sujet principal de de son livre, même si sa passion pour la nature transparait très souvent. Le "héros" de son récit est un chien.Vous qui n'aimez pas les chiens, ne fuyez pas : son récit touche le coeur de tout le monde, caniphile ou caniphobe (ces mots n'existent pas,si ? ). L'auteur raconte les treize années qu'il a passées avec UBAC, son bouvier bernois. C'est amusant, j'ai connu le sens du mot ubac grace à un autre fil (connaissez vous SUTOM ? ). Honte à moi qui a arpenté de nombreuses vallées ! Ces 13 années sont des années de joies, de partages, d'émotions et d'expériences, d'inquiétudes aussi ; entre deux êtres de deux espèces différentes. Mais l'amour qui lie Ubac et son maitre (puisqu'il faut bien l'appeler ainsi) n'a rien à envier à l'amour qui lie deux êtres humains. C'est un livre bouleversant, sans pathos, sans antropomorphisme.
La préface de Jean Paul Dubois (qui donne une place à un chien dans chacun de ses romans) est, elle aussi, très touchante.
Depuis que j'ai lu ce livre, j'ai entendu deux critiques élogieuses sur France inter. L'auteur y a été invité lors d'une matinale. Il semble que le "bouche à oreilles" fonctionne bien.C'est presque un clin d'oeil à l'anecdote que raconte Cédric Sapin-Dufour quand il parle du " bouche à gueule " qu'il pratiquait parfois pour abreuver Ubac.
- EloahExpert spécialisé
Reine Margot a écrit:5. Femme ayant reçu el prix Nobel avant Annie Ernaux: la légende de Gösta Berling, Selma Lagerlöf
Selma Lagerlöf, prix Nobel 1909, est aussi l'auteure des aventures de Nils Holgersson. J'ai été très déçue, je me suis énormément ennuyée. Gösta Berling, prêtre défroqué, arrive à Ekebu et est engagé par la commandante d'Ekebu, qui possède de nombreuses forges, sans le groupe de ses "cavaliers", fêtards qui sèment aussi le désordre dans la région. Il séduit plusieurs femmes, qu'il réduit au désespoir, il lui arrive un certain nombre d'aventures. Le personnage ne m'a pas paru sympathique et la narration hachée, pénible à suivre. L'ensemble a un côté assez désuet. Bref, mauvaise pioche pour moi.
J'ai aussi choisi Selma Lagerlöf pour cet item mais avec un autre roman : Le Banni. Je le lirai cet été, j'espère avoir plus de chance que toi ...
Laverdure, je suis ravie que Dark Matter te plaise ! c'est un roman très surprenant et assez glaçant.
De mon côté pour le défi 35 "un roman qui a obtenu le Booker prize", j'ai lu Le Conservateur de Nadine Gordimer et je suis mitigée. Dès les premiers mots j'ai été embarquée par la beauté du style mais au bout de 100 pages, à part la trame principale, eh bien j'avais une impression de confusion et j'aurais été bien en peine de raconter les détails de l'histoire ... L'intrigue est vraiment intéressante : en Afrique du Sud, un propriétaire terrien blanc a certes de l'argent mais le pouvoir lui échappe de toutes parts : sa femme et son fils l'ont quitté, ses boys ont pour lui un respect de façade mais en réalité ils n'en font qu'à leur tête. Cela se cristallise lorsqu'un cadavre est retrouvé sur la propriété et que malgré l'insistance du propriétaire la police refuse de venir l'enlever faute de moyens. En fait le problème de cet homme est qu'il vit selon un schéma un peu dépassé où le simple fait d'être un homme blanc lui confère tous les droits et tous les pouvoirs. Le souci est que la narration qui mêle maladroitement passé et présent est tantôt confuse, tantôt répétitive voire inintéressante. C'est dommage car l'intrigue était prometteuse !
- Clecle78Bon génie
Pour le défi avec deux o dans le titre j'ai lu
La définition du bonheur de Catherine Cusset
J'aime bien cette auteur dont j'ai déjà lu plusieurs romans et qui est mon exacte contemporaine. Ce roman raconte de façon alternée le destin de deux jeunes femmes durant une quarantaine d'années, l'une à New York, l'autre à Paris. Deux destins contrastés qui finiront par se rejoindre. J'ai aimé l'évocation du quotidien de ces deux femmes et le récit de leur évolution. Catherine Cusset n'est pas une grande styliste mais j'ai du plaisir à la lire et elle est une bonne observatrice des moeurs d'un certain milieu.
La définition du bonheur de Catherine Cusset
J'aime bien cette auteur dont j'ai déjà lu plusieurs romans et qui est mon exacte contemporaine. Ce roman raconte de façon alternée le destin de deux jeunes femmes durant une quarantaine d'années, l'une à New York, l'autre à Paris. Deux destins contrastés qui finiront par se rejoindre. J'ai aimé l'évocation du quotidien de ces deux femmes et le récit de leur évolution. Catherine Cusset n'est pas une grande styliste mais j'ai du plaisir à la lire et elle est une bonne observatrice des moeurs d'un certain milieu.
- lagoulueNiveau 8
27e lecture : 8- Nomade ou sédentaire ? Les Cavaliers, de Joseph Kessel
Trois choses m'ont amenée à cette lecture : c'est un livre que j'avais depuis un moment (objectif : diminuer la PAL des livres acquis depuis longtemps) ; j'ai lu dernièrement un avis sur un blog que je suis ; et … le visage sur la couverture m'hypnotisait ! Ainsi, au départ, ce livre était-il prévu pour l'item 31 : Un visage en couverture. Je l'abandonne cependant – un peu à regret je l'avoue – pour l'item 8 : Nomade ou sédentaire ?
Cet idem me paraît plus dur à valider que l'item « visage », pour lequel j'ai déjà d'autres possibilités ; de plus, il faut quand même reconnaître que ce roman est absolument parfait pour ce thème...
En effet, c'est un livre de déplacements permanents, qui permet au lecteur de faire la connaissance d'un pays (l'Afghanistan), de ses peuples, ses coutumes. Le livre s'ouvre sur un premier déplacement, avec le passage dangereux de l'Hindou Kouch par des voyageurs dans un camion. Puis il y a le périple du héros, Ouroz, avec ses haltes (dans les tchaïkhaneh – maisons de thé - , les caravansérails, les campements) et ses rencontres avec plusieurs peuples nomades. On se rend d'ailleurs compte que ceux-ci font l'objet d'une hiérarchisation :
- il y a les djats - les tziganes – qui sont méprisés depuis la nuit des temps : « que méritaient-ils d'autre ces gens d'origine et de langue inconnues, sans maisons, ni pâturages, ni armes, ni troupeaux ? […] Toujours en marche pour n'arriver nulle part ? » ;
- mais aussi les petits nomades, non moins méprisés, « d'une espèce plus indigne encore que celles des djats. Ils vivaient de rapine et de mendicité. […] Le mépris qui les accompagnait partout n'avait pas leur misère pour cause. Un fier dénuement oblige au respect. Chez eux l'angoisse du pauvre avait détruit honneur, décence. Il n'existait pas d'indignités auxquelles ils ne fussent prêts pour très peu d'argent. »
- les Pachtous, à l'inverse, ont une grande et prestigieuse renommée : « Les Pachtous des passes de l'Est, des châteaux forts en nids d'aigle... Pasteurs et guerriers indomptables. Ils forgeaient dans leurs ateliers secrets sabres, lances, fusils. Ils avaient conquis les plaines jusqu'à l'Amou Daria, réduit les Hazaras en esclavage, soumis les païens du Kafiristan à la vraie foi. Même les soldats des Rois anglais, invincibles ailleurs, ils les avaient chassés de leurs vallées et montagnes, après un siècle de combats. Pachtous, race des maîtres... Clans faiseurs de rois... Et qui, à chaque printemps, partaient en transhumance comme depuis mille et mille années, et, en armes, sans souci des lois ou des frontières, traversaient le pays tt entier, depuis l'Inde, jusqu'à l'Iran. »
C'est un livre fabuleux, d'une grande richesse... Le blog qui m'avait donné envie de le lire parlait de chef-d'œuvre, ce avec quoi je suis parfaitement d'accord. En plus du dépaysement et de l'aspect culturel (la puissance d'évocation de Kessel est vraiment incroyable), les personnages sont forts (pas forcément positifs néanmoins …). Le personnage principal, Ouroz, est un tchopendoz (un cavalier émérite) qui participe à la Course par excellence : le Bouzkachi. C'est un être d'un orgueil extrême, qui cherche avant toute chose à être digne de son ascendance ( son père, Toursène, était le plus fameux des tchopendoz) ou même plutôt à la surpasser (ce sont en effet des rapports de rivalité qui existent entre le père et le fils). Ouroz est un être ténébreux, carnassier, d'une force de volonté incroyable... Le visage en couverture (décidément j'y reviens) de l'édition folio, et notamment le regard, me paraissaient correspondre parfaitement au personnage...
Trois choses m'ont amenée à cette lecture : c'est un livre que j'avais depuis un moment (objectif : diminuer la PAL des livres acquis depuis longtemps) ; j'ai lu dernièrement un avis sur un blog que je suis ; et … le visage sur la couverture m'hypnotisait ! Ainsi, au départ, ce livre était-il prévu pour l'item 31 : Un visage en couverture. Je l'abandonne cependant – un peu à regret je l'avoue – pour l'item 8 : Nomade ou sédentaire ?
Cet idem me paraît plus dur à valider que l'item « visage », pour lequel j'ai déjà d'autres possibilités ; de plus, il faut quand même reconnaître que ce roman est absolument parfait pour ce thème...
En effet, c'est un livre de déplacements permanents, qui permet au lecteur de faire la connaissance d'un pays (l'Afghanistan), de ses peuples, ses coutumes. Le livre s'ouvre sur un premier déplacement, avec le passage dangereux de l'Hindou Kouch par des voyageurs dans un camion. Puis il y a le périple du héros, Ouroz, avec ses haltes (dans les tchaïkhaneh – maisons de thé - , les caravansérails, les campements) et ses rencontres avec plusieurs peuples nomades. On se rend d'ailleurs compte que ceux-ci font l'objet d'une hiérarchisation :
- il y a les djats - les tziganes – qui sont méprisés depuis la nuit des temps : « que méritaient-ils d'autre ces gens d'origine et de langue inconnues, sans maisons, ni pâturages, ni armes, ni troupeaux ? […] Toujours en marche pour n'arriver nulle part ? » ;
- mais aussi les petits nomades, non moins méprisés, « d'une espèce plus indigne encore que celles des djats. Ils vivaient de rapine et de mendicité. […] Le mépris qui les accompagnait partout n'avait pas leur misère pour cause. Un fier dénuement oblige au respect. Chez eux l'angoisse du pauvre avait détruit honneur, décence. Il n'existait pas d'indignités auxquelles ils ne fussent prêts pour très peu d'argent. »
- les Pachtous, à l'inverse, ont une grande et prestigieuse renommée : « Les Pachtous des passes de l'Est, des châteaux forts en nids d'aigle... Pasteurs et guerriers indomptables. Ils forgeaient dans leurs ateliers secrets sabres, lances, fusils. Ils avaient conquis les plaines jusqu'à l'Amou Daria, réduit les Hazaras en esclavage, soumis les païens du Kafiristan à la vraie foi. Même les soldats des Rois anglais, invincibles ailleurs, ils les avaient chassés de leurs vallées et montagnes, après un siècle de combats. Pachtous, race des maîtres... Clans faiseurs de rois... Et qui, à chaque printemps, partaient en transhumance comme depuis mille et mille années, et, en armes, sans souci des lois ou des frontières, traversaient le pays tt entier, depuis l'Inde, jusqu'à l'Iran. »
C'est un livre fabuleux, d'une grande richesse... Le blog qui m'avait donné envie de le lire parlait de chef-d'œuvre, ce avec quoi je suis parfaitement d'accord. En plus du dépaysement et de l'aspect culturel (la puissance d'évocation de Kessel est vraiment incroyable), les personnages sont forts (pas forcément positifs néanmoins …). Le personnage principal, Ouroz, est un tchopendoz (un cavalier émérite) qui participe à la Course par excellence : le Bouzkachi. C'est un être d'un orgueil extrême, qui cherche avant toute chose à être digne de son ascendance ( son père, Toursène, était le plus fameux des tchopendoz) ou même plutôt à la surpasser (ce sont en effet des rapports de rivalité qui existent entre le père et le fils). Ouroz est un être ténébreux, carnassier, d'une force de volonté incroyable... Le visage en couverture (décidément j'y reviens) de l'édition folio, et notamment le regard, me paraissaient correspondre parfaitement au personnage...
- EloahExpert spécialisé
Caspar a écrit:Ce n'est pas plutôt Nadine Gordimer ?
Tu as raison Caspar, merci !! Je ne sais pas pourquoi je me suis trompée ...
- EloahExpert spécialisé
Aujourd'hui pour le défi 46 "premières fois", j'ai lu et adoré Corniche Kennedy de Maylis de Kerangal. Alors oui son style est particulier et il ne plaît pas à tout le monde ; moi, j'adore. Corniche Kennedy se déroule un été à Marseille. Une bande de gamins d'une cité se retrouve chaque jour sur des corniches pour se lancer des défis dangereux, sauter dans la mer du haut de rochers toujours plus hauts. Le commissaire chargé du littoral les surveille avec ses jumelles, il est à la fois agacé par l'impertinence de ces gosses qui défient l'autorité mais aussi la mort, à la fois attendri par toute cette fougue. Une jeune fille qui vit dans une villa en bord de mer cherche à intégrer cette bande pour échapper à sa vie d'enfant riche et bien élevée, d'où mon placement de ce roman dans cet item. Quand le préfet décide de mettre un terme à ces jeux dangereux mais surtout à cette insolence d'ados qui se moquent de la police, un vaste jeu, forcément dangereux, du chat et de la souris s'engage ...
- CasparProphète
Eloah a écrit:Caspar a écrit:Ce n'est pas plutôt Nadine Gordimer ?
Tu as raison Caspar, merci !! Je ne sais pas pourquoi je me suis trompée ...
Doris Lessing est née en Rhodésie, actuel Zimbabwe, et tu as peut-être lu mon compte-rendu des Grand-mères.
- EloahExpert spécialisé
Caspar a écrit:Eloah a écrit:Caspar a écrit:Ce n'est pas plutôt Nadine Gordimer ?
Tu as raison Caspar, merci !! Je ne sais pas pourquoi je me suis trompée ...
Doris Lessing est née en Rhodésie, actuel Zimbabwe, et tu as peut-être lu mon compte-rendu des Grand-mères.
Voilà, c'est de ta faute !
- Solveig24Niveau 3
Quatre nouveaux compte-rendus :
Défi 2 : un livre dont le nom contient un adjectif de nationalité : La note américaine, de David Grann
Convient aussi pour le défi 39 : peuple autochtone d' Amérique
Une enquête sur le traitement des Indiens Osage au début du XXe siècle : dans les années 1920, en Oklahoma, les Indiens Osage ont été déplacés vers des terres qui se révèlent recéler d'importants gisements de pétrole. Des membres de la tribu disparaissent empoisonnés, assassinés... Les enquêtes piétinent avant d'être confiées au jeune Edgar J. Hoover.
Dans une première partie, David Grann présente Mollie Burkhart ainsi que sa famille qui sera particulièrement touchée par toutes ces disparitions.
Dans une deuxième partie, il détaille l'enquête menée par Hoover et son équipe afin de découvrir les meurtriers.
Enfin, dans une dernière partie, il explique sa propre enquête et sa découverte que ce "règne de la terreur" a duré bien plus longtemps que ce qui était reconnu, avec une véritable "culture de l'assassinat" qui a fait beaucoup plus de victimes (plusieurs centaines).
Ce livre a donné lieu a une adaptation par Martin Scorsese avec De Niro et Di Caprio qui sortira à l'automne.
Défi 45 : effacement, disparition : Cristallisation secrète, Yôko Ogawa
Il me semble l'avoir vu dans une liste d'un participant, cela m'a motivée à le sortir de ma pal :
Sur une île, la narratrice, une jeune romancière, assiste à de diverses disparitions successives : oiseaux, roses, livres...
Lorsque cela arrive, au lever, l'air est différent et les habitants savent que quelque chose a disparu: ils s'en débarrassent puis peu à peu les oublient, sauf certaines personnes, traquées par la police secrète.
La narratrice est entourée d'un vieux monsieur et de son éditeur, qu'elle cache chez elle car lui n'oublie rien, et il essaie en vain de rappeler à la narratrice les objets disparus.
Défi 5 : un livre écrit par une femme qui a reçu le prix noble de littérature avant A. Arnaux : Beloved, Toni Morrison
Je souhaitais lire ce livre car interdit dans certaines bibliothèque américaines.
Il s'agit de l'histoire de Sethe, ancienne esclave, qui lors de sa fuite de sa plantation, accouche de son quatrième enfant, Denver. Rattrapée, elle tuera la petite soeur ainée de Denver, qui reviendra hanter la maison sous le nom de Beloved.
Mauvaise idée de lire ce livre, avec une histoire non linéaire, en même temps que tout le travail à faire en fin d'année scolaire...
Défi 46 : premières fois : un homme accidentel, Philippe Besson
Policier à Beverly Hills, bientôt papa, un policier est amené à enquêter sur le meurtre d'un jeune prostitué. Dans le carnet de celui-ci, un nom : Jack Bell, acteur de cinéma. Une seule rencontre suffit à faire basculer la vie du policier, sans qu'il ne le sache encore. Dans sa fuite en avant, il perdra sa femme et son futur bébé, son métier de policier, et Jack.
Défi 2 : un livre dont le nom contient un adjectif de nationalité : La note américaine, de David Grann
Convient aussi pour le défi 39 : peuple autochtone d' Amérique
Une enquête sur le traitement des Indiens Osage au début du XXe siècle : dans les années 1920, en Oklahoma, les Indiens Osage ont été déplacés vers des terres qui se révèlent recéler d'importants gisements de pétrole. Des membres de la tribu disparaissent empoisonnés, assassinés... Les enquêtes piétinent avant d'être confiées au jeune Edgar J. Hoover.
Dans une première partie, David Grann présente Mollie Burkhart ainsi que sa famille qui sera particulièrement touchée par toutes ces disparitions.
Dans une deuxième partie, il détaille l'enquête menée par Hoover et son équipe afin de découvrir les meurtriers.
Enfin, dans une dernière partie, il explique sa propre enquête et sa découverte que ce "règne de la terreur" a duré bien plus longtemps que ce qui était reconnu, avec une véritable "culture de l'assassinat" qui a fait beaucoup plus de victimes (plusieurs centaines).
Ce livre a donné lieu a une adaptation par Martin Scorsese avec De Niro et Di Caprio qui sortira à l'automne.
Défi 45 : effacement, disparition : Cristallisation secrète, Yôko Ogawa
Il me semble l'avoir vu dans une liste d'un participant, cela m'a motivée à le sortir de ma pal :
Sur une île, la narratrice, une jeune romancière, assiste à de diverses disparitions successives : oiseaux, roses, livres...
Lorsque cela arrive, au lever, l'air est différent et les habitants savent que quelque chose a disparu: ils s'en débarrassent puis peu à peu les oublient, sauf certaines personnes, traquées par la police secrète.
La narratrice est entourée d'un vieux monsieur et de son éditeur, qu'elle cache chez elle car lui n'oublie rien, et il essaie en vain de rappeler à la narratrice les objets disparus.
Défi 5 : un livre écrit par une femme qui a reçu le prix noble de littérature avant A. Arnaux : Beloved, Toni Morrison
Je souhaitais lire ce livre car interdit dans certaines bibliothèque américaines.
Il s'agit de l'histoire de Sethe, ancienne esclave, qui lors de sa fuite de sa plantation, accouche de son quatrième enfant, Denver. Rattrapée, elle tuera la petite soeur ainée de Denver, qui reviendra hanter la maison sous le nom de Beloved.
Mauvaise idée de lire ce livre, avec une histoire non linéaire, en même temps que tout le travail à faire en fin d'année scolaire...
Défi 46 : premières fois : un homme accidentel, Philippe Besson
Policier à Beverly Hills, bientôt papa, un policier est amené à enquêter sur le meurtre d'un jeune prostitué. Dans le carnet de celui-ci, un nom : Jack Bell, acteur de cinéma. Une seule rencontre suffit à faire basculer la vie du policier, sans qu'il ne le sache encore. Dans sa fuite en avant, il perdra sa femme et son futur bébé, son métier de policier, et Jack.
- MalagaModérateur
Pour le défi 4. Un livre dont l'histoire se passe en Chine, je viens de terminer Pour rien au monde de Ken Follett.
C'est un gros pavé mais qui ne dépasse pas les 800 pages (778 seulement) sinon je l'aurais placé dans ce défi-là. Je l'ai donc mis, comme d'autres participants au défi (Danska ?) dans le défi 4 puisqu'un certain nombre de chapitres se déroule en Chine.
Nous sommes dans notre actuel ou presque. Et nous allons suivre la Présidente des Etats-Unis, Pauline Green, un agent de la CIA en poste et des attachés aux ambassades américaines et européennes au Tchad, une jeune femme migrante avec son fils, un haut fonctionnaire en Chine... Et tout ce petit monde va travailler pour éviter qu'une guerre nucléaire ne se déclenche.
Mon avis : j'ai trouvé que le roman a eu du mal à commencer. On suit d'abord les différents personnages et leurs actions semblent n'avoir que peu de relations les unes avec les autres. Mais, petit à petit, le puzzle se met en place et le livre gagne en intérêt. Les derniers chapitres sont plutôt réussis et sont vraiment très angoissants. L'un des points que j'ai trouvé pénible (et c'était déjà le cas avec les livres précédents) sont les incroyables coïncidences qui font que tous les personnages se connaissent, ont un rôle essentiel à jouer et cela parait souvent factice. Donc, ce n'est pas le meilleur Ken Follett que j'ai lu mais la fin réussie me fait un peu oublier la première moitié, poussive, du livre.
C'est un gros pavé mais qui ne dépasse pas les 800 pages (778 seulement) sinon je l'aurais placé dans ce défi-là. Je l'ai donc mis, comme d'autres participants au défi (Danska ?) dans le défi 4 puisqu'un certain nombre de chapitres se déroule en Chine.
Nous sommes dans notre actuel ou presque. Et nous allons suivre la Présidente des Etats-Unis, Pauline Green, un agent de la CIA en poste et des attachés aux ambassades américaines et européennes au Tchad, une jeune femme migrante avec son fils, un haut fonctionnaire en Chine... Et tout ce petit monde va travailler pour éviter qu'une guerre nucléaire ne se déclenche.
Mon avis : j'ai trouvé que le roman a eu du mal à commencer. On suit d'abord les différents personnages et leurs actions semblent n'avoir que peu de relations les unes avec les autres. Mais, petit à petit, le puzzle se met en place et le livre gagne en intérêt. Les derniers chapitres sont plutôt réussis et sont vraiment très angoissants. L'un des points que j'ai trouvé pénible (et c'était déjà le cas avec les livres précédents) sont les incroyables coïncidences qui font que tous les personnages se connaissent, ont un rôle essentiel à jouer et cela parait souvent factice. Donc, ce n'est pas le meilleur Ken Follett que j'ai lu mais la fin réussie me fait un peu oublier la première moitié, poussive, du livre.
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J'utilise des satellites coûtant plusieurs millions de dollars pour chercher des boîtes Tupperware dans la forêt ; et toi, c'est quoi ton hobby ?
- miss sophieExpert spécialisé
Mes lectures du mois écoulé pouvant entrer dans le défi...
Plusieurs œuvres reçues en spécimen en cette fin d'année au collège :
- Pour le défi 17 (un auteur panthéonisé) : La vie après Birkenau de Simone Veil (récit recueilli par David Teboul, 2019), très bien.
- Convient au défi 37 (une comédie traduite de l'anglais): Un visiteur inattendu d‘Agatha Christie (1958), dont j'ignorais qu'elle avait écrit du théâtre. Pas extraordinaire mais cela fonctionne.
- Pour les défis 42 (2 O dans le titre) et 49 (le titre contient un participe passé) et aussi le 45 (effacement, disparition) puisqu'il est question de l'Atlantide : Le monde perdu sous la mer de sir Arthur Conan Doyle (1927), un court roman d'aventures assez entraînant.
- Pour le défi 44 (épidémies et pandémies) : La peste écarlate de Jack London (1912). Je l'avais déjà lu, en fait, mais il ne m'avait pas laissé un souvenir impérissable.
- Entre dans les défis 42 (2 O dans le titre) et 27 (Fragments), le recueil Nouvelles réalistes et fantastiques – Des voix féminines aux éditions lelivrescolaire, qui contient exclusivement des récits écrits par des femmes (parus de 1833 à 1909). J'ai particulièrement apprécié "Une mère" de Jeanne Loiseau.
Par ailleurs, convient au défi 7 (au moins trois personnages principaux) : Paris-Briançon de Philippe Besson (2022). Dans ce train de nuit dont l'auteur nous présente plusieurs voyageurs, nous savons d'emblée que tous n'arriveront pas vivants...
Conseillé ici (merci !), la BD Le Cid en 4eB de Véropée (2019) convient aux défis 1 "Fils ou fille de" (Rodrigue et Chimène...) et 32 "Un classique revisité". Professeur de français, Véropée saisit avec beaucoup de justesse les réactions de ses élèves à l’étude de la pièce de Corneille.
Enfin, pour les défis 13 (un titre de moins de cinq lettres) et 15 (chez Actes Sud) : Silo de Hugh Howey (2012).
« Dans un monde postapocalyptique, quelques milliers de survivants vivent dans un silo souterrain de 144 étages. Presque tout y est interdit ou contrôlé, y compris les naissances. Ceux qui enfreignent la loi sont expulsés en dehors du silo, où l’air est toxique. Avant de mourir, ils doivent nettoyer les capteurs qui retransmettent des images brouillées du monde extérieur sur un écran géant. Mais certains commencent à douter de ce qui se passe réellement dehors. »
Un roman captivant, que je recommande. Je vais lire les deux autres tomes, Origines (préquel) et Générations.
Plusieurs œuvres reçues en spécimen en cette fin d'année au collège :
- Pour le défi 17 (un auteur panthéonisé) : La vie après Birkenau de Simone Veil (récit recueilli par David Teboul, 2019), très bien.
- Convient au défi 37 (une comédie traduite de l'anglais): Un visiteur inattendu d‘Agatha Christie (1958), dont j'ignorais qu'elle avait écrit du théâtre. Pas extraordinaire mais cela fonctionne.
- Pour les défis 42 (2 O dans le titre) et 49 (le titre contient un participe passé) et aussi le 45 (effacement, disparition) puisqu'il est question de l'Atlantide : Le monde perdu sous la mer de sir Arthur Conan Doyle (1927), un court roman d'aventures assez entraînant.
- Pour le défi 44 (épidémies et pandémies) : La peste écarlate de Jack London (1912). Je l'avais déjà lu, en fait, mais il ne m'avait pas laissé un souvenir impérissable.
- Entre dans les défis 42 (2 O dans le titre) et 27 (Fragments), le recueil Nouvelles réalistes et fantastiques – Des voix féminines aux éditions lelivrescolaire, qui contient exclusivement des récits écrits par des femmes (parus de 1833 à 1909). J'ai particulièrement apprécié "Une mère" de Jeanne Loiseau.
Par ailleurs, convient au défi 7 (au moins trois personnages principaux) : Paris-Briançon de Philippe Besson (2022). Dans ce train de nuit dont l'auteur nous présente plusieurs voyageurs, nous savons d'emblée que tous n'arriveront pas vivants...
Conseillé ici (merci !), la BD Le Cid en 4eB de Véropée (2019) convient aux défis 1 "Fils ou fille de" (Rodrigue et Chimène...) et 32 "Un classique revisité". Professeur de français, Véropée saisit avec beaucoup de justesse les réactions de ses élèves à l’étude de la pièce de Corneille.
Enfin, pour les défis 13 (un titre de moins de cinq lettres) et 15 (chez Actes Sud) : Silo de Hugh Howey (2012).
« Dans un monde postapocalyptique, quelques milliers de survivants vivent dans un silo souterrain de 144 étages. Presque tout y est interdit ou contrôlé, y compris les naissances. Ceux qui enfreignent la loi sont expulsés en dehors du silo, où l’air est toxique. Avant de mourir, ils doivent nettoyer les capteurs qui retransmettent des images brouillées du monde extérieur sur un écran géant. Mais certains commencent à douter de ce qui se passe réellement dehors. »
Un roman captivant, que je recommande. Je vais lire les deux autres tomes, Origines (préquel) et Générations.
- Cléopatra2Guide spirituel
J'adore Silo!
Je suis en train de lire Sur la dalle de Fred Vargas en pensant le mettre dans influences celtes car ça se passe en Bretagne, mais pour l'instant rien à voir (ça parlait de dolmen dans la 4e de couverture).
Je suis en train de lire Sur la dalle de Fred Vargas en pensant le mettre dans influences celtes car ça se passe en Bretagne, mais pour l'instant rien à voir (ça parlait de dolmen dans la 4e de couverture).
- Clecle78Bon génie
Silo n'a pas été adapté en série récemment ? Ça me dit quelque chose en tout cas. Ça fait envie.
- LaverdureEmpereur
Cléopatra2 a écrit:J'adore Silo!
Je suis en train de lire Sur la dalle de Fred Vargas en pensant le mettre dans influences celtes car ça se passe en Bretagne, mais pour l'instant rien à voir (ça parlait de dolmen dans la 4e de couverture).
Pour ma part, je l'ai mis le défi 7 des trois personnages principaux au moins.
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- Cléopatra2Guide spirituel
J'ai déjà un livre pour cet item mais merci! Tu confirmes que ça n'ira pas pour l'influence celte?
- CasparProphète
Clecle78 a écrit:Silo n'a pas été adapté en série récemment ? Ça me dit quelque chose en tout cas. Ça fait envie.
Si, à voir sur Apple TV je crois.
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