[Lettres collège] 6e Progression littérature 2023-2024

Il n'est pas impossible d'organiser une sortie bien entendu.
Je réagissais juste au terme "rester", que tu viens de réutiliser. Sois consciente que en rentrant à la maison après les cours / la formation, tu vas travailler tous les jours (probablement L-D).

Oudemia a écrit:

Milicus a écrit:À l’ISFEC du coup et j’aurais préféré être à l’INSPE pour le coup car au moins j’aurais eu des amis.

Ah oui, tu es dans le privé.
Où est-ce ? sais-tu déjà comment c'est organisé ?

Oui, on a eu notre pré rentrée début Juillet.
C’est assez lourd mais je le savais déjà.

Sinon je ne vois même pas le rapport entre avoir un emploi du temps lourd et organiser une sortie : au contraire, ça permet une respiration.

Après je verrai bien si le métier peut me convenir et si c’est trop compliqué et difficile, je peux toujours redevenir AESH car il en manque beaucoup. Dans le public comme j’étais avant ou dans le privé d’ailleurs.

Je pense que ça vaut le coup de laisser passer la premiere période avant de monter ce type de projet, cela te laissera le temps de voir comment tu t'organises, quelle est la charge de travail, combien de temps tu y consacres. A partir de là, tu sauras si tu peux en rajouter un peu.
Mais je crois qu'on fait un peu dévier le fil, n'hésite pas à poser toutes tes questions sur le fil des stagiaires 23/24, les réponses pourront servir à d'autres qui, n'étant pas en lettres, ne viendront pas forcément sur celui ci.

Oui.
La dernière semaine avant la Toussaint je pense.
Ou juste après.
Sachant que mes élèves partent une semaine en classe de mer la première semaine d’octobre et que la sortie ne pourra pas être cette semaine là.
Il faudrait vite que je sache si je pars cette semaine à belle-île avec eux d’ailleurs !

Milicus, as-tu accès à ta messagerie ? Je t'ai envoyé un message mais je ne crois pas que tu l'aies vu.

*Ombre* a écrit:Milicus, as-tu accès à ta messagerie ? Je t'ai envoyé un message mais je ne crois pas que tu l'aies vu.

C'est aussi mon cas.

En effet, depuis mon téléphone je ne les voyais pas.
Je viens de les voir et j’ai répondu aux 2 ! Merci infiniment.

Bonjour,
J'aurai des 6e pour la première fois cette année, et beaucoup de questions surgissent au fur et à mesure que j'avance dans la construction de ma progression. J'espère que vous pourrez m'aider (j'ai eu des 5e et des 2ndes jusqu'à présent, en septembre je commencerai ma 2e année en tant que néotitulaire : je suis un bébé prof). Mes questions portent sur l'articulation des cours, en particulier la lecture :

- j'ai l'intention d'étudier Tom Sawyer, en OI, avec parcours de lecture adapté pour les élèves en difficulté. Je pense faire lire le livre aux élèves chez eux avant de débuter l'étude : est-ce une bonne idée ? J'ai peur de perdre la moitié de la classe. Mais je n'ai pas le temps de lire le livre avec eux.

- d'une manière générale, concernant les OI : faites-vous lire le livre à la maison avant de l'étudier ?

- je pense diviser les heures de la semaine de la manière suivante : 2 heures de grammaire / conjugaison + 1 heure de littérature + 1 heure d'orthographe/ vocabulaire. Qu'en pensez-vous ? J'ai peur que les leçons de grammaire et d'orthographe se mélangent, à la longue.

- Je n'ai aucune idée de comment mener des leçons d'orthographe pure...

- jusqu'à présent, je commençais tous mes cours avec le rituel de la phrase du jour (1 phrase dictée et corrigée, au bout de 10 phrases : dictée notée). J'ai bien peur que ce soit particulièrement chronophage avec des 6e.

Désolée pour le pavé et merci de m'avoir lue. J'ai déjà beaucoup échangé avec mes collègues en juin, mais les questions surgissent. Je commence à paniquer doucement : j'aurai 3 niveaux différents dont 2 nouveaux (6e et 4e), l'année qui m'attend sera dense et j'aimerais arriver avec quelques séquences prêtes. Je prends tous les conseils !

Il est selon moi aujourd'hui quasiment impossible de donner une oeuvre à lire en autonomie à la maison en 6e. Oui, tu vas les perdre et tu vas perdre du temps. Si tu étudies Tom Sawyer en OI, il faudra prendre du temps tout au moins au début de lire avec eux en classe.

Grammaire et orthographe sont liées donc ce n'est pas un problème. Le programme de langue en 6e est quasi exclusivement de l'orthographe grammaticale.

Personnellement, je ne demande jamais aux élèves de lire seuls une OI avant de l'étudier car selon moi nous sommes là pour les aider à comprendre et à entrer dans l'oeuvre choisie. Par contre, je ne lis pas entièrement l'OI en classe si c'est un roman, entre deux séances de compréhension je leur demande d'avancer un peu dans l'oeuvre et on revient ensuite rapidement en classe sur les chapitres qui étaient à lire en autonomie.
Mais il n'y a pas de règle en la matière et tu fais bien comme tu veux !

Avec une seule heure de littérature par semaine, je crains que tu n'avances pas du tout dans le programme de littérature. D'autant plus qu'il faut aussi prévoir des temps d'écriture !

La phrase du jour me semble une très bonne idée. Si tu la juges trop chronophage, tu peux décider de ne la faire qu'à certains cours et trouver d'autres rituels pour les autres jours (conjugaison d'un ou de plusieurs verbes à un temps donné, travail sur les inférences, réinvestissement de mots de vocabulaire travaillés...).

Est-ce que -pour la partie littérature - le rituel peut aussi être de réfléchir sur une citation ou c’est trop complexe pour des élèves de cet âge ?

En vrac par rapport aux diverses interventions :
- pour la lecture des œuvres, je procède souvent comme ernya : j'aime faire le point sur un moment de lecture, je trouve que l'on « partage » plus les choses quand c'est frais dans leur esprit et quand il n'y a pas trop de choses dans leur tête. Après à l'oral je précise quand les élèves qui le souhaitent peuvent aller plus loin (en leur indiquant cependant qu'il ne faudra pas qu'ils s'embrouillent ensuite en classe et nous révèlent des choses sur ce que les autres n'ont pas encore lu...). Sur une œuvre comme Tom Sawyer, je pense qu'il faudra guider au début.
Cependant : pour certaines œuvres « simples » ou pour lectures cursives, il m'arrive de ne pas intervenir.
- une heure de littérature par semaine : cela me semble aussi trop peu. Moi je réajuste énormément jour après jour. Si je vois que mon étude de texte n'a pas tenu dans l'heure (ce qui est souvent le cas je dois l'avouer), eh bien je vois ce qu'il vaut mieux pour les jours d'après : le finir dès le lendemain, le surlendemain ? Donner une question que j'avais prévue en classe à faire à la maison ?  Enlever une partie qui finalement ne sera pas si essentielle que cela ? …
- la phrase du jour : en fait, tout finit par être très chronophage si on veut tout ritualiser. Ça finit par ne plus tenir dans les pauvres 4h30. Donc à voir, à adapter (ce qui fait, cela dit, que ce n'est plus si « rituel » que cela ! )
- pour l'orthographe « pure » (lexicale) : je commence l'année en revoyant des règles de base, qui serviront toute l'année (une dizaine de règles ; on en ajoute ensuite quelques-unes au cours de l'année) ; on fait de petits exercices. Puis, à chaque dictée, je fais une synthèse des mots qui ont posé problème, je les fais coller dans le cahier, puis je fais des dictées de mots (avec recopiage / révisions des règles en correction) (j'ai donc une alternance dictée / dictée de mots dans l'année).
- le rituel proposé par Milicus, consistant à réfléchir sur une citation : là aussi je crains que le mur de la réalité du temps qui va filer entre les doigts frappe. Et, de plus, travailler sur un texte, c'est en quelque sorte déjà travailler sur une citation … Des textes bien choisis apporteront de manière naturelle des questionnements intéressants.

Milicus, cela me paraît bien abstrait pour de jeunes enfants. Tu risques d'avoir seulement une toute petite partie de la classe qui joue le jeu, et les autres qui se perdent en manoeuvres dilatoires. Si tu tiens à un rituel pour la littérature, je te propose : faire silence et écouter la lecture du professeur en début d'heure ; ou (non exclusif), en fin d'heure, si vous avez le temps (hypothèse en fin de compte assez hasardeuse) : faire relire à voix haute le texte expliqué.
DetD, j'ai déjà étudié Tom Sawyer en 6e (en REP). Le début n'est pas si facile pour des élèves, in medias res, avec beaucoup d'informations dispersées sur la situation des personnages (qui est la vieille femme par rapport à Tom, pourquoi vit-il chez elle, qui sont Syd et Mary) et une première mise en scène du caractère de Tom qu'il convient de faire repérer aux élèves (cela ne va absolument pas de soi). Je commence la lecture en classe, je fais repérer les informations importantes, établir clairement la situation des personnages, puis réfléchir sur le caractère de Tom, texte à l'appui. Ensuite, je demande aux élèves de lire jusqu'à la fin du chapitre 5, soit une quarantaine de pages en autonomie. Soyons clairs : certains n'en sont pas capables tout seul. Il faut diminuer la quantité si on ne veut pas qu'ils capitulent devant la difficulté. Seuls les chapitres 2 et 4 sont obligatoires, voire seulement le chapitre 2 pour les élèves en grande difficulté. En classe, nous discutons de ce qu'ils ont compris, appris, avant d'entamer le travail sur le chapitre 6 (la découverte de Huck et la rencontre entre Tom et Becky). Il faut segmenter le travail, s'organiser en alternant séances de langue et de littérature pour laisser aux élèves le temps de lire entre deux séances, être conscient que, de toute façon, certains lisent très peu, et faire en sorte d'essayer de rattraper tout le monde en classe pour avancer dans le travail.
Je pratique aussi la phrase du jour en langue, mais seulement sur les séances de grammaire (du coup, c'est plutôt une phrase bi-hebdomadaire, mais c'est mieux que rien).

Merci pour la réponse, Ombre.

Pour les grands mythes fondateurs, j’aimerais comparer le récit de création de l’univers dans la mythologie grecque racontée par Hésiode et la Genèse mais je me demande si je peux raconter la vraie version aux élèves de 6ème (ce que Cronos fait à Ouranos avec la serpe) c’est violent quand même ! J’ai vu que le texte était édulcoré dans les versions destinées aux 6ème. Il est juste dit que Cronos frappe Ouranos avec une serpe.

La mythologie grecque n’est pas tendre

Oui, Milicus, ce sont des mythes : ils sont souvent violents mais peuvent être racontés sans devenir graveleux, et cette violence est source de multiples interrogations. Pour ma part, j'utilise pour les mythes une version audio, celle de la conteuse Claudie Obin, qui a été popularisée par le Terre des Lettres. Tu trouveras d'ailleurs dans le volume de Sixième un questionnaire qui porte sur cette version, laquelle possède en outre l'avantage de pouvoir aborder tous les grands récits grecs, de l'organisation du Chaos et de l'émergence des premiers dieux au partage de Prométhée en deux ou trois heures. Le tetxe audio est disposnible gratuitement sur le site de l'éditeur : il suffit de s'inscrire pour y accéder. Si cela t'intéresse mais que tu rencontres des difficultés, je peux te les envoyés : je les ai tous téléchargés.
C'est une excellente idée, de comparer les récits de création chez les Grecs et dans la Bible. C'est une approche très riche, et qui souligne bien les particularités des deux cultures.

Oui comme le polythéisme et le monothéisme, la personnification des éléments naturels dans la mythologie grecque également.
Oui, ça m’intéresserait beaucoup !
Je vais me pencher là-dessus.
(Edit : je viens d’écouter et elle dit « émasculer » Claudie Orbin)

À éviter alors, de dire ce qui est coupé par la serpe…

Lagoulue, je viens de voir ta réponse sur ma question sur la citation, merci beaucoup !

Pour la phrase du jour, je ne dicte pas la phrase mais la projette au tableau. Je ne travaille que la grammaire, et pourtant ça me prend trop de temps aussi. Je vais modifier un peu pour gagner du temps. Jusqu'à présent, pour les natures j'avais un code pour le soulignement (verbes conjugués dans un bac rouge, noms déterminants adjectifs pronoms en bleu mais soulignés différemment, etc., propositions entre crochets). Je faisais faire systématiquement l'analyse des verbes conjugués, (infinitif, mode, voix, temps, personne) et l'analyse des fonctions de deux ou trois mots/groupes.
Je vais à la rentrée leur donner des photocopies, avec les phrases, et des cases à cocher principalement.

Je colle ici ce que ça donne en gros. N'hésitez pas à me faire des remarques.

phrase du jour:

yranoh a écrit:Pour la phrase du jour, je ne dicte pas la phrase mais la projette au tableau. Je ne travaille que la grammaire, et pourtant ça me prend trop de temps aussi. Je vais modifier un peu pour gagner du temps. Jusqu'à présent, pour les natures j'avais un code pour le soulignement (verbes conjugués dans un bac rouge, noms déterminants adjectifs en bleu mais soulignés différemment, etc., propositions entre crochets). Je faisais faire systématiquement l'analyse des verbes conjugués, (infinitif, mode, voix, temps, personne) et l'analyse des fonctions de deux ou trois mots/groupes.
Je vais à la rentrée leur donner des photocopies, avec les phrases, et des cases à cocher principalement.

Je colle ici ce que ça donne en gros. N'hésitez pas à me faire des remarques.

phrase du jour:

Pourquoi choisis-tu d'indiquer le mode après la voix ? J'ai vu sur le spoiler que c'est bien un choix.
Le système avec des cases à cocher permet de gagner du temps, pour cette activité c'est précieux.

Milicus a écrit:Oui comme le polythéisme et le monothéisme, la personnification des éléments naturels dans la mythologie grecque également.
Oui, ça m’intéresserait beaucoup !
Je vais me pencher là-dessus.
(Edit : je viens d’écouter et elle dit « émasculer » Claudie Orbin)

À éviter alors, de dire ce qui est coupé par la serpe…

Je me sers aussi de l'enregistrement de Claudie Obin. Les élèves adorent l'écouter!
Il faut bien entendu expliquer le mot "émasculer", c'est intéressant de le décomposer. Mais la conteuse dit bien "couper sexe et testicules".
C'est la raison pour laquelle je ne fais pas dès septembre les récits de création. J'attends qu'on se connaisse un peu et qu'ils aient pris leurs marques au collège.

Yranoh, on enseigne aussi en fonction de son public : si je devais faire ce que tu proposes dans mes classes, ça me prendrait 20 minutes au moins, ce ne serait pas gérable.

Je parlais récemment de la dictée que je pratique comme Nadejda. J'oubliais de dire que depuis cette année, en 6e, je fais la dictée "bis" : après que les élèves m'ont rendu leur correction que je corrige, je leur dis de réviser la préparation, la dictée et la correction et on fait la dictée bis qui est deux fois plus courte mais reprend les principales difficultés de la dictée. J'ai donc fait 7 dictées + 7 dictées bis. C'est ma manière de travailler régulièrement l'orthographe.

Pour l’œuvre intégrale, ça me semble une aberration de donner à lire l’œuvre en entier avant de l'étudier. Le summum, c'est quand les élèves doivent lire L'Odyssée tout seuls pendant les vacances avec contrôle de lecture à la rentrée et que l’œuvre est ensuite étudiée pendant deux mois. Vécu par mon cadet en 6e. Si l’œuvre est suffisamment résistante pour qu'on l'étudie avec des élèves, à quoi bon la leur faire lire seuls sans aide avant?

J'ai surtout des élèves en grande difficulté, et souvent plusieurs allophones. Mais je n'ai pas eu de 6e depuis quelques temps. Pour les fonctions il n'y en aura forcément que 2/3/4  à compléter, mais j'aime bien l'idée qu'ils aient toutes les fonctions autour du verbe sous les yeux (en 6e, il n'y aura jamais d'attribut du COD par exemple, ou de subjonctif). Par contre, j'ai voulu voir comment faire pour que ce soit plus court, et j'ai rajouté plein de trucs (groupe, participe passé, verbe d'état/verbe d'action).

Pour la voix, je n'arrive pas à m'en passer, même en 6e. En fait je ne mets pas le mode après la voix, mais :
- le mode avant le temps ;
- la voix juste avant le temps (pour ne pas qu'ils confondent passé composé et présent passif par exemple, ce qui pose bien plus de problèmes que le rapport mode/temps)

Ah je ne sais pas, j’ai absolument envie de commencer par les grands mythes fondateurs.
Ceci dit j’ai trouvé une version du mythe adapté aux 6ème où il est juste fait mention d’un coup de serpe qui rend Ouranos stérile (on verra ce que les plus perspicaces en déduisent…)

Alors c'est moi qui ne suis pas au point parce que c'est une activité qui me semble intéressante mais chronophage.
Avec des élèves faibles, convoquer autant de points différents me prendrait beaucoup de temps (et puis de moins en moins au fur et à mesure évidemment) mais en début de 6e, un élève lambda ne distingue pas l'indicatif et l'impératif (même mes excellents élèves cette année n'avaient jamais vu l'impératif au primaire). La voix passive n'est pas vue non au primaire (elle l'était avant 2016). La notion de participe passé est à mettre en place en début de 6e, de même que les notions de COD / COI.
Dans mes classes, je pourrais faire l'analyse comme tu la proposes en deuxième moitié d'année quand on aura vu la moitié du Labo, qu'ils auront revu les fonctions et que la notion de participe aura été vue et revue dans le Labo etc.

Milicus, je m'aperçois que je ne t'ai pas répondu pour L'Enfance des dieux : on dispose non pas d'une série, mais de huit livres au CDI et comme je ne donne pas forcément en même temps à tous les élèves les mêmes lectures, je peux donner à huit élèves les huit livres du CDI, puis les redonner dans un deuxième temps à huit autres. J'ai fait des questionnaires l'été dernier sur les six premiers tomes et en juillet je viens de faire les questionnaires sur les deux tomes parus en février dernier.

Pour les sorties dont tu parlais, ce n'est pas tant le papier à remplir, les accompagnateurs à trouver, les bus à demander etc qui me prennent du temps, mais la préparation pédagogique de la sortie : si j'emmène les élèves au musée, j'y suis allée avant et j'ai construit un document pour guider les élèves et c'est ça qui prend du temps. Je ne conçois pas une sortie sans préparation et exploitation pédagogique. J'ai souri quand tu parles de pause par rapport au temps scolaire habituel. Pour moi, une sortie, c'est épuisant, il faut gérer la discipline en milieu ouvert et c'est beaucoup plus fatigant qu'en classe.

Milicus a écrit:Ah je ne sais pas, j’ai absolument envie de commencer par les grands mythes fondateurs.
Ceci dit j’ai trouvé une version du mythe adapté aux 6ème où il est juste fait mention d’un coup de serpe qui rend Ouranos stérile (on verra ce que les plus perspicaces en déduisent…)

Ah mais c'est juste moi que ça embêterait de commencer dès le 1er septembre avec cette histoire de sexe coupé mais c'est un choix personnel mais c'est tout à fait légitime de commencer l'année par la création du monde!
Par contre, autant nommer les choses les plus simplement possible, il n'y a pas de pudeur particulière à avoir.
La version de Claudie Obin est parfaite, tu devrais vraiment l'utiliser : succès garanti!

Petit rajout : il faudra d'abord que tu expliques ce qu'est une serpe et ce que veut dire "stérile". Ce ne sont pas des mots connus pour la majorité des 6e.

En début d'année et pendant longtemps je ne propose que des analyses très basiques, toujours à l'indicatif. Ca me fait penser qu' à part le sujet en début d'année ce n'est pas la peine que je mette les fonctions sur la fiche. Ca me permettra de proposer des phrases un peu plus étoffées que seulement sujet/verbe, puisqu'on ne fera pas l'analyse du reste.
Après j'ajouterai toutes les fonctions sur la fiche, même si on ne verra pas tout. Je voudrais que les élèves puissent analyser tous les éléments de la phrase (fonctions autour du verbe), je choisirai mes phrases en fonction.
Oui mon problème  à moi aussi c'est que c'est chronophage, mais c'est tellement efficace. J'essaie de résoudre la quadrature du cercle, mais gagner du temps ce n'est pas mon fort. Par contre si on arrive à se limiter à un point d'analyse (soit verbes, soit natures, soit fonctions), comme on gagne du temps sur la mise au travail le temps perdu est dérisoire. Je trouve aussi que ça permet de gagner du temps sur les leçons de grammaire.

Moi aussi j'ai du mal à parler de cette histoire d'émasculation. Je suis d'accord que la version de Claudie Obin est bien pour ça.

Concernant les documents à préparer pour la sortie, tout est fait par le musée Moreau pour les 6ème (si ça intéresse d’autres personnes).
Ok, merci pour les conseils sur les grands mythes fondateurs.
Au-delà de cette histoire, c’est toute la mythologie grecque qui est à cette image, avec incestes et compagnie.
La mythologie égyptienne est également très violente (souvenirs de 6ème justement).
Cette violence ne disparaît pas dans les mythes bibliques mais elle est moins créative.
En arrière-fond, c’est un des éléments comparatifs entre les deux mythes de création de l’univers d’ailleurs.


Ma maquette de progression que j'ai pris le temps de retaper : 


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Travail bref sur l'étymologie du terme "Mythe".



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Merci pour vos réponses et vos conseils. J'ai du mal à me représenter ce que seront mes séances consacrées à la littérature. Si j'en crois vos expériences, laisser seuls les élèves face à un texte, qui plus est difficile, est voué à l'échec. Il me faudra donc trouver le temps de pratiquer un peu la lecture en classe, de préparer des parcours qui aideront les élèves au fur et à mesure de la lecture, avec des questionnaires réguliers et des études d'extraits qui permettront d'approfondir la compréhension. Merci beaucoup !