Page 4 sur 5 • 1, 2, 3, 4, 5
- SatelliteNiveau 9
Copies disponibles (53), corrigé reçu.
Et sans surprise, les élèves ont massivement choisi le commentaire (44 copies). Je n'ai pas encore pris le temps de regarder plus dans le détail, mais comme Dorine, je n'ai pas hâte de lire tout cela et je crois que je vais commencer tranquillement par les quelques dissertations.
Et sans surprise, les élèves ont massivement choisi le commentaire (44 copies). Je n'ai pas encore pris le temps de regarder plus dans le détail, mais comme Dorine, je n'ai pas hâte de lire tout cela et je crois que je vais commencer tranquillement par les quelques dissertations.
- Celia60Niveau 1
Qu'est ce qui est abordé dans le corrigé, la mort ? les sentiments ? Faut-il pénaliser les élèves qui abordent presque uniquement le tableau et la description ?Satellite a écrit:Copies disponibles (53), corrigé reçu.
Et sans surprise, les élèves ont massivement choisi le commentaire (44 copies). Je n'ai pas encore pris le temps de regarder plus dans le détail, mais comme Dorine, je n'ai pas hâte de lire tout cela et je crois que je vais commencer tranquillement par les quelques dissertations.
- gregforeverGrand sage
Les corrigés ne disent JAMAIS qu'il faut pénaliser quelque chose mais toujours ce qui est à valoriser dans les copies, voyons!Celia60 a écrit:Qu'est ce qui est abordé dans le corrigé, la mort ? les sentiments ? Faut-il pénaliser les élèves qui abordent presque uniquement le tableau et la description ?Satellite a écrit:Copies disponibles (53), corrigé reçu.
Et sans surprise, les élèves ont massivement choisi le commentaire (44 copies). Je n'ai pas encore pris le temps de regarder plus dans le détail, mais comme Dorine, je n'ai pas hâte de lire tout cela et je crois que je vais commencer tranquillement par les quelques dissertations.
- Celia60Niveau 1
Il est certainement nécessaire de faire preuve de bienveillance et de valoriser au maximum l'élève lors de la correction. Cependant, il convient de souligner que la description du tableau s'écarte du sujet principal, et est meme un HS...gregforever a écrit:Les corrigés ne disent JAMAIS qu'il faut pénaliser quelque chose mais toujours ce qui est à valoriser dans les copies, voyons!Celia60 a écrit:Qu'est ce qui est abordé dans le corrigé, la mort ? les sentiments ? Faut-il pénaliser les élèves qui abordent presque uniquement le tableau et la description ?Satellite a écrit:Copies disponibles (53), corrigé reçu.
Et sans surprise, les élèves ont massivement choisi le commentaire (44 copies). Je n'ai pas encore pris le temps de regarder plus dans le détail, mais comme Dorine, je n'ai pas hâte de lire tout cela et je crois que je vais commencer tranquillement par les quelques dissertations.
- Celia60Niveau 1
Je répète inlassablement, mais ce sujet de commentaire risque vraiment d'être chaotique à corriger... J'ai discuté avec la majorité de mes élèves aujourd'hui, et je redoute sincèrement le pire.
- TivinouDoyen
Et surtout n'oubliez pas:
"Si le candidat proposait d’autres pistes d’interprétation, s’il adoptait un angle de lecture que le corrigé ne présente pas, il conviendrait bien entendu de les examiner dans un esprit d’ouverture et en toute bienveillance."
"Si le candidat proposait d’autres pistes d’interprétation, s’il adoptait un angle de lecture que le corrigé ne présente pas, il conviendrait bien entendu de les examiner dans un esprit d’ouverture et en toute bienveillance."
- BlondieHabitué du forum
Comment pénaliser puisque c’est le sujet lui-même qui est mal fait et qui repose sur un contresens?
Je serai bienveillante car les élèves n’y sont pour rien mais je crains le pire. Un peu comme l’année dernière.
Je serai bienveillante car les élèves n’y sont pour rien mais je crains le pire. Un peu comme l’année dernière.
- Sophie 29Niveau 1
e-miette a écrit:Où peut-on trouver ce corrigé officiel, SVP ? Je serai très curieuse de le lire.Sophie 29 a écrit:Je vois que tous les corrigés proposés (y compris l'officiel...) tombent ainsi dans le contresens.
Au temps pour moi... Cela me fera deux âneries publiées pour mon premier jour sur ce forum...
J'avais lu le corrigé publié sur le "Site Magister", sur lequel on peut trouver plusieurs corrigés officiels. Je me rends compte que ce n'est qu'une proposition de corrigé.
Je m'excuse pour mon manque de rigueur ! Je trouve cependant rassurant qu'il ne s'agisse pas d'un document officiel.
- SeiGrand Maître
Tivinou a écrit:Je ne comprends pas ...Sei a écrit:L'auteur est peut-être... lui... ?
Je ne donnerai aucun indice...
NLM76 a écrit:Je ne vois pas du tout de qui vous voulez parler.Dorine a écrit:Sei a écrit:L'auteur est peut-être... lui... ?
_________________
"Humanité, humanité, engeance de crocodile."
- Calypso64Niveau 10
Grandgousier a écrit:Bonjour , je ne suis pas un professeur mais ne trouvant pas ma réponse sur internet et mon professeur de français ayant totalement arrêté de me répondre sur l’espace numérique je me tourne vers vous.
Hier , comme beaucoup d’élèves j’ai passé le BAC de français et en particulier la dissertation sur « La Peau de Chagrin ». Le sujet était assez vaste et le terme monde pouvait renvoyer à beaucoup de possibilités. Hors n’ayant malheureusement pas trouver de plan dialectique convenable j’ai décidé de partir sur un plan thématique abordant l’univers fantaisiste du roman ainsi que les thèmes de la création/destruction et pour finir le thème de la critique sociale. J’aimerai savoir , si le fait de partir sur un plan thématique me vaudra un hors sujet ? Merci de votre temps
Bonsoir je remonte ce message car j’ai les mêmes interrogations en tant que maman quand mon fils m’a raconté ce qu’il a fait dans les grandes lignes. Il a bien écrit thèse antithèse dans son brouillon mais son plan me semble thématique et en plus je n’ai pas trop l’impression que cela correspond à « un monde exténué » expression que je ne trouve pas évidente mais faut dire que je suis prof d’HG
- liliepingouinÉrudit
L'évaluation d'une copie prend en compte de multiples aspects : la qualité de la rédaction, la clarté du propos, la connaissance de l'oeuvre, la finesse de l'analyse, la qualité du raisonnement...
Ce n'est pas vraiment une question de type de plan. Tout dépend de la manière dont la réflexion est présentée et mise en oeuvre.
Les sujets déroutants en apparence sont parfois ceux qui donnent lieu à de meilleures prestations, par rapport à d'autres qui donnent une fausse impression d'évidence. Ils obligent à une vraie réflexion.
Ce n'est pas vraiment une question de type de plan. Tout dépend de la manière dont la réflexion est présentée et mise en oeuvre.
Les sujets déroutants en apparence sont parfois ceux qui donnent lieu à de meilleures prestations, par rapport à d'autres qui donnent une fausse impression d'évidence. Ils obligent à une vraie réflexion.
_________________
Spheniscida qui se prend pour une Alcida.
"Laissons glouglouter les égouts." (J.Ferrat)
"Est-ce qu'on convainc jamais personne?" (R.Badinter)
Même si c'est un combat perdu d'avance, crier est important.
- SatelliteNiveau 9
Celia60 a écrit:Qu'est ce qui est abordé dans le corrigé, la mort ? les sentiments ? Faut-il pénaliser les élèves qui abordent presque uniquement le tableau et la description ?Satellite a écrit:Copies disponibles (53), corrigé reçu.
Et sans surprise, les élèves ont massivement choisi le commentaire (44 copies). Je n'ai pas encore pris le temps de regarder plus dans le détail, mais comme Dorine, je n'ai pas hâte de lire tout cela et je crois que je vais commencer tranquillement par les quelques dissertations.
Tout cela est très diffus:
il s'agit de parler du tableau, puis d'un tableau, du "spectacle des ruines" (celles du tableau de Robert? des ruines en général? ce n'est pas limpide).
Je cite: "l'un des enjeux est donc d'exposer ce qui, aux yeux du critique qu'est Diderot, fait l'intérêt et la valeur d'un tableau qu'il observe."
Dans le corrigé, le glissement entre "les ruines du tableau de Robert" et "les ruines elles-mêmes" est posé d'emblée.
L'accent est mis sur la réflexion esthétique, pas sur la description, mais rien n'indique qu'il faille la "pénaliser" (à valoriser: la poétique des ruines, la sensibilité à l'émotivité pré-romantique de Diderot).
En ce concerne la commission d'entente régionale:
"Attendus:
- la dimension lyrique
- le rapport au destin et à la fatalité
- la progression du texte (le changement de tonalité, du fatalisme à l'apaisement)
Valorisation:
- remarques relatives à la critique d'art (tous les éléments rappelant que le narrateur décrit un tableau)
- l'utilisation de l'art comme vecteur d'émotions personnelles, d'introspection et de méditation
- poétique des ruines et lien possible avec les vanités."
Je vous livre le tout, sans réflexion ni recul: il est tard et j'ai eu une soirée chargée. C'était pour répondre à Celia60
_________________
Notre âme est transitive. Il lui faut un objet, qui l'affecte, comme son complément direct, aussitôt. [Francis Ponge]
- NLM76Grand Maître
Mille fois "oui". Il n'y a pas de bon plan en soi. Ce qu'il faut, c'est chaque partie réponde partiellement à la question (et non à une partie de la question), et surtout que le contenu des parties soit intéressant. Il est absurde de construire un plan avant d'avoir élaboré les idées qu'il articulera. On ne commence surtout par faire un plan qu'ensuite on essaie de remplir.liliepingouin a écrit:L'évaluation d'une copie prend en compte de multiples aspects : la qualité de la rédaction, la clarté du propos, la connaissance de l'oeuvre, la finesse de l'analyse, la qualité du raisonnement...
Ce n'est pas vraiment une question de type de plan. Tout dépend de la manière dont la réflexion est présentée et mise en oeuvre.
Les sujets déroutants en apparence sont parfois ceux qui donnent lieu à de meilleures prestations, par rapport à d'autres qui donnent une fausse impression d'évidence. Ils obligent à une vraie réflexion.
_________________
Sites du grip :
- http://instruire.fr
- http://grip-editions.fr
Mon site : www.lettresclassiques.fr
«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- Celia60Niveau 1
Je trouve quand même assez étrange qu'ils veuillent valoriser les remarques relatives à la critique d'art. Sinon, je suis plutôt d'accord avec les éléments de correction concernant les vanités (avec le thème de la mort et le temps qui passe), le destin (celui de Diderot qui semble aboutir à une mort certaine), la fatalité de la mort et l'acceptation de celle-ci qui conduit à un apaisement, ainsi que l'introspection et la prise de position. Je suis donc un peu plus perplexe quant à l'aspect lyrique et la critique de l'art, mais cela me semble plutôt correct.Satellite a écrit:Celia60 a écrit:Qu'est ce qui est abordé dans le corrigé, la mort ? les sentiments ? Faut-il pénaliser les élèves qui abordent presque uniquement le tableau et la description ?Satellite a écrit:Copies disponibles (53), corrigé reçu.
Et sans surprise, les élèves ont massivement choisi le commentaire (44 copies). Je n'ai pas encore pris le temps de regarder plus dans le détail, mais comme Dorine, je n'ai pas hâte de lire tout cela et je crois que je vais commencer tranquillement par les quelques dissertations.
Tout cela est très diffus:
il s'agit de parler du tableau, puis d'un tableau, du "spectacle des ruines" (celles du tableau de Robert? des ruines en général? ce n'est pas limpide).
Je cite: "l'un des enjeux est donc d'exposer ce qui, aux yeux du critique qu'est Diderot, fait l'intérêt et la valeur d'un tableau qu'il observe."
Dans le corrigé, le glissement entre "les ruines du tableau de Robert" et "les ruines elles-mêmes" est posé d'emblée.
L'accent est mis sur la réflexion esthétique, pas sur la description, mais rien n'indique qu'il ne faille la "pénaliser" (à valoriser: la poétique des ruines, la sensibilité à l'émotivité pré-romantique de Diderot).
En ce concerne la commission d'entente régionale:
"Attendus:
- la dimension lyrique
- le rapport au destin et à la fatalité
- la progression du texte (le changement de tonalité, du fatalisme à l'apaisement)
Valorisation:
- remarques relatives à la critique d'art (tous les éléments rappelant que le narrateur décrit un tableau)
- l'utilisation de l'art comme vecteur d'émotions personnelles, d'introspection et de méditation
- poétique des ruines et lien possible avec les vanités."
Je vous livre le tout, sans réflexion ni recul: il est tard et j'ai eu une soirée chargée. C'était pour répondre à Celia60
- Écusette de NoireuilEsprit éclairé
Tout à fait d'accord sur l'aspect critique d'art qui à mon avis ne ressort guère. Par contre la dimension du carpe diem n'est pas mentionnée, cela me surprend.
_________________
" Celui qui ne lit pas ne vit qu'une seule vie " (Umberto Eco )
- Celia60Niveau 1
je pense que le carpe diem peut etre développé dans son rapport au destin...Écusette de Noireuil a écrit:Tout à fait d'accord sur l'aspect critique d'art qui à mon avis ne ressort guère. Par contre la dimension du carpe diem n'est pas mentionnée, cela me surprend.
- IphigénieProphète
Transformer Diderot en « penseur de la mort », ça encore ….
Pourquoi s’ingenie-t-on ainsi au bac à saccager les grands auteurs?
Après la fabrique du crétin l’EN est devenue surtout une vaste entreprise de démolition
C’était la pensée optimiste du petit déj
Pourquoi s’ingenie-t-on ainsi au bac à saccager les grands auteurs?
Après la fabrique du crétin l’EN est devenue surtout une vaste entreprise de démolition
C’était la pensée optimiste du petit déj
- totosobNiveau 1
Donc on n’attend d’un élève de 1ere à qui on présente un texte de Diderot dans le parcours littérature d’idées qu’il comprenne qu’il est face à un texte lyrique marquant le préromantisme . Dites moi les profs qui préparent les sujets se sont des profs qui enseignent et qui ont de vrais élèves en face d’eux ?
Et pour cette histoire de tableau ….le paratexte me semblait tellement peu clair que forcément certains ont pensé que le texte en opérait une description. Un meilleur contextualisation aurait évité ça. Pour moi , mais je n’enseigne pas le français donc ce n’est que mon avis de maman prof de cm2, on a clairement mis les élèves en difficultés. …déjà que le texte en lui même n’était pas évident (j’ai une amie qui l’a étudié en hipokhagne ) .
Et après on va donner des consignes de bienveillance…on marche à l’envers : on ne veut pas de la bienveillance a posteriori mais juste de la cohérence dans les sujets !
Et pour cette histoire de tableau ….le paratexte me semblait tellement peu clair que forcément certains ont pensé que le texte en opérait une description. Un meilleur contextualisation aurait évité ça. Pour moi , mais je n’enseigne pas le français donc ce n’est que mon avis de maman prof de cm2, on a clairement mis les élèves en difficultés. …déjà que le texte en lui même n’était pas évident (j’ai une amie qui l’a étudié en hipokhagne ) .
Et après on va donner des consignes de bienveillance…on marche à l’envers : on ne veut pas de la bienveillance a posteriori mais juste de la cohérence dans les sujets !
- MartindupJe viens de m'inscrire !
Une de mes élèves a choisit la dissertation sur Manon Lescaut. Elle n'a pas parlé du récit enchâssé et des différents PDV. Est-ce grave ? Parce qu'on a pas encore reçu les barèmes et je n'ai pas envie de lui répondre sans avoir l'avis d'autres profs.
Selon moi, si elle a bien argumenté et que son plan est cohérent cela devrait être bon, non?
Selon moi, si elle a bien argumenté et que son plan est cohérent cela devrait être bon, non?
- Celia60Niveau 1
C’est sur que l’aspect de la mort très dominant à la lecture ne reflète pas l’écriture de Diderot en général.Iphigénie a écrit:Transformer Diderot en « penseur de la mort », ça encore ….
Pourquoi s’ingenie-t-on ainsi au bac à saccager les grands auteurs?
Après la fabrique du crétin l’EN est devenue surtout une vaste entreprise de démolition
C’était la pensée optimiste du petit déj
- beloteHabitué du forum
Beaucoup de fautes de frappe pour un enseignant de français... Tu pourras dire à "ton élève" qu'une copie se juge sur un ensemble, et qu'il est difficile de préjuger de la qualité d'une copie si on ne peut pas la lire dans son intégralité.Martindup a écrit:Une de mes élèves a choisit la dissertation sur Manon Lescaut. Elle n'a pas parlé du récit enchâssé et des différents PDV. Est-ce grave ? Parce qu'on a pas encore reçu les barèmes et je n'ai pas envie de lui répondre sans avoir l'avis d'autres profs.
Selon moi, si elle a bien argumenté et que son plan est cohérent cela devrait être bon, non?
- TinadradNiveau 1
Bonjour à toutes et tous,
Je corrige également les commentaires du texte de Diderot. Effectivement, de nombreuses copies perdent un peu de vue ce qui est représenté, c'est-à-dire l'espace des ruines. J'ai donc beaucoup de copies qui interprètent la fin du texte comme étant certes un apaisement mais aussi l'image même de l'au-delà "je gouterai toute la douceur de son repos", "son repos" étant interprété comme celui de la mort, et non de la ruine.
Cela ne me parait pas être un contresens trop problématique sur l'ensemble de la copie, mais il fait quand même passer l'élève à côté de la mise en situation du texte : à savoir Diderot qui se projette dans l'univers du tableau.
Voilà, je lirai attentivement vos avis si vous en avez
Je corrige également les commentaires du texte de Diderot. Effectivement, de nombreuses copies perdent un peu de vue ce qui est représenté, c'est-à-dire l'espace des ruines. J'ai donc beaucoup de copies qui interprètent la fin du texte comme étant certes un apaisement mais aussi l'image même de l'au-delà "je gouterai toute la douceur de son repos", "son repos" étant interprété comme celui de la mort, et non de la ruine.
Cela ne me parait pas être un contresens trop problématique sur l'ensemble de la copie, mais il fait quand même passer l'élève à côté de la mise en situation du texte : à savoir Diderot qui se projette dans l'univers du tableau.
Voilà, je lirai attentivement vos avis si vous en avez
- Celia60Niveau 1
L'interprétation selon laquelle la contemplation des ruines évoque la mort ne me semble pas choquante, surtout si l'élève parvient à établir un lien cohérent entre ces deux éléments. En effet, Diderot exprime ses réflexions et ses sentiments face à la contemplation d'une galerie antique en ruines, abordant ainsi la thématique de l'éphémère de la vie humaine, du passage du temps, et de la confrontation avec la mort inéluctable. Par conséquent, si un élève parvient à aborder ces thématiques de manière pertinente et avec une interprétation adéquate, cela peut être considéré comme correct.Tinadrad a écrit:Bonjour à toutes et tous,
Je corrige également les commentaires du texte de Diderot. Effectivement, de nombreuses copies perdent un peu de vue ce qui est représenté, c'est-à-dire l'espace des ruines. J'ai donc beaucoup de copies qui interprètent la fin du texte comme étant certes un apaisement mais aussi l'image même de l'au-delà "je gouterai toute la douceur de son repos", "son repos" étant interprété comme celui de la mort, et non de la ruine.
Cela ne me parait pas être un contresens trop problématique sur l'ensemble de la copie, mais il fait quand même passer l'élève à côté de la mise en situation du texte : à savoir Diderot qui se projette dans l'univers du tableau.
Voilà, je lirai attentivement vos avis si vous en avez
Page 4 sur 5 • 1, 2, 3, 4, 5
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum