- MathadorEmpereur
C'était soit l'un soit l'autre pour les lauréats du 3e concours dans la version précédente de l'article 7.
La nouvelle version n'exclut le cumul que pour la reprise d'ancienneté des fonctionnaires titulaires.
La nouvelle version n'exclut le cumul que pour la reprise d'ancienneté des fonctionnaires titulaires.
- Caracol93Niveau 2
Sur cette question : lauréat du CAPES en 2023, avec des expériences antérieures dans le public et le privé, tout m'a été repris à 2/3 de la durée de travail effective...
- MONNINCATNiveau 2
C est super! Et tu peux nous détailler le nombre d'années dans le privé et le public et finalement ton classement final ?
- nash06Niveau 7
OK, donc ce qu'on m'avait dit se basait sur une règle précédente, qu'on pensait simplement élargie à tout le monde, alors que le nouveau décret est en fait plus favorable.
Si on a fait 2 ans dans le privé puis, par exemple, 3 ans en tant qu'agent public non titulaire, les 5 années vont donc bien être prises en compte dans le calcul du reclassement c'est bien ça ?
Si on a fait 2 ans dans le privé puis, par exemple, 3 ans en tant qu'agent public non titulaire, les 5 années vont donc bien être prises en compte dans le calcul du reclassement c'est bien ça ?
- vik78Niveau 3
Bon, j'ai repris un peu mon texte avec vos remarques... je suis resté sur un exemple basique pour que ce soit facilement compréhensible:
"Pendant l’été, le gouvernement a modifié le décret 51-1423 qui régit les modalités de classement des lauréats des concours entrant dans l’Education Nationale. Alors qu’auparavant les années d’expérience dans le secteur privé des nouveaux arrivants n’étaient pas prises en compte pour déterminer leur échelon de début de carrière, elles sont désormais reprises à hauteur des deux-tiers. Ces dispositions évitent qu’un salarié du privé avec 30 ans d’expérience, après la réussite à un concours de recrutement, ne débute sa carrière à l’échelon 1.
Cependant ces nouvelles dispositions ne s’appliquent pas aux agents déjà en poste, créant une inégalité de traitement de fait entre ceux-ci et les nouveaux arrivants.
Illustrons cette inégalité par un exemple :
L’agent A a obtenu son concours en 2018 après une carrière de 30 ans dans le privé et il est depuis 5 ans professeur certifié de l’Education Nationale. Intégré à l’échelon 1 en 2018, sans aucune reprise de son ancienneté, il est parvenu en 2023 à l’échelon 4 avec un traitement brut de 2269€.
L’agent B a obtenu son concours en 2023 après une carrière de 30 ans dans le privé : il intègre dès la rentrée l’Education Nationale à l’échelon 9 avec un traitement brut de 2904€.
Avec la même expérience préalable, le nouvel arrivant obtient donc un classement et une rémunération bien supérieurs à ceux de son collègue déjà en poste depuis 5 ans ! L’impact est évidemment encore plus important si on considère l’ensemble de la carrière de ces deux agents : certaines possibilités de mutation ou d’avancement et les montants de leurs futures pensions de retraite !
Pour l’instant les rectorats comme le ministère se refusent à procéder au reclassement des agents en poste aux conditions plus avantageuses définies par le décret 51-1423 modifié.
Cette situation contraint de nombreux personnels de l’Education Nationale à un choix absurde : repasser des concours qu’ils ont déjà obtenus dans l’espoir d’obtenir un reclassement de départ plus avantageux que celui obtenu à l’ancienneté, voire démissionner avant d’éventuellement repasser lesdits concours !
Il est urgent que l’institution prenne en compte cette situation inégalitaire et les choix absurdes auxquels elle contraint de fait des milliers de ses agents :
L’Education Nationale doit définir et communiquer d’urgence les conditions d’une reprise de l’ancienneté dans le secteur privé de ses personnels déjà en poste !
"
"Pendant l’été, le gouvernement a modifié le décret 51-1423 qui régit les modalités de classement des lauréats des concours entrant dans l’Education Nationale. Alors qu’auparavant les années d’expérience dans le secteur privé des nouveaux arrivants n’étaient pas prises en compte pour déterminer leur échelon de début de carrière, elles sont désormais reprises à hauteur des deux-tiers. Ces dispositions évitent qu’un salarié du privé avec 30 ans d’expérience, après la réussite à un concours de recrutement, ne débute sa carrière à l’échelon 1.
Cependant ces nouvelles dispositions ne s’appliquent pas aux agents déjà en poste, créant une inégalité de traitement de fait entre ceux-ci et les nouveaux arrivants.
Illustrons cette inégalité par un exemple :
L’agent A a obtenu son concours en 2018 après une carrière de 30 ans dans le privé et il est depuis 5 ans professeur certifié de l’Education Nationale. Intégré à l’échelon 1 en 2018, sans aucune reprise de son ancienneté, il est parvenu en 2023 à l’échelon 4 avec un traitement brut de 2269€.
L’agent B a obtenu son concours en 2023 après une carrière de 30 ans dans le privé : il intègre dès la rentrée l’Education Nationale à l’échelon 9 avec un traitement brut de 2904€.
Avec la même expérience préalable, le nouvel arrivant obtient donc un classement et une rémunération bien supérieurs à ceux de son collègue déjà en poste depuis 5 ans ! L’impact est évidemment encore plus important si on considère l’ensemble de la carrière de ces deux agents : certaines possibilités de mutation ou d’avancement et les montants de leurs futures pensions de retraite !
Pour l’instant les rectorats comme le ministère se refusent à procéder au reclassement des agents en poste aux conditions plus avantageuses définies par le décret 51-1423 modifié.
Cette situation contraint de nombreux personnels de l’Education Nationale à un choix absurde : repasser des concours qu’ils ont déjà obtenus dans l’espoir d’obtenir un reclassement de départ plus avantageux que celui obtenu à l’ancienneté, voire démissionner avant d’éventuellement repasser lesdits concours !
Il est urgent que l’institution prenne en compte cette situation inégalitaire et les choix absurdes auxquels elle contraint de fait des milliers de ses agents :
L’Education Nationale doit définir et communiquer d’urgence les conditions d’une reprise de l’ancienneté dans le secteur privé de ses personnels déjà en poste !
"
- vik78Niveau 3
De mon côté, je vais donc diffuser ce texte à mon député et à mon sénateur ainsi qu'à ceux du collège puis l'afficher sur mes réseaux sociaux (facebook et linkedin).
Si d'autres veulent se lancer en même temps... en espérant que ça fasse un peu parler de ce sujet !
Si d'autres veulent se lancer en même temps... en espérant que ça fasse un peu parler de ce sujet !
- MathouneNiveau 7
Je préciserais juste « (CAPES) » à côté du mot concours.
Je vais le diffuser aussi, en ajoutant mon exemple personnel.
Je propose donc la toute petite modification suivante :
"Pendant l’été, le gouvernement a modifié le décret 51-1423 qui régit les modalités de classement des lauréats des concours entrant dans l’Education Nationale. Alors qu’auparavant les années d’expérience dans le secteur privé des nouveaux arrivants n’étaient pas prises en compte pour déterminer leur échelon de début de carrière, elles sont désormais reprises à hauteur des deux-tiers. Ces dispositions évitent qu’un salarié du privé avec 30 ans d’expérience, après la réussite à un concours de recrutement, ne débute sa carrière à l’échelon 1.
Cependant ces nouvelles dispositions ne s’appliquent pas aux agents déjà en poste, créant une inégalité de traitement de fait entre ceux-ci et les nouveaux arrivants.
Illustrons cette inégalité par un exemple :
L’agent A a obtenu son concours (CAPES) en 2018 après une carrière de 30 ans dans le privé et il est depuis 5 ans professeur certifié de l’Education Nationale. Intégré à l’échelon 1 en 2018, sans aucune reprise de son ancienneté, il est parvenu en 2023 à l’échelon 4 avec un traitement brut de 2269€.
L’agent B a obtenuson ce même concours en 2023 après une carrière de 30 ans dans le privé : il intègre dès la rentrée l’Education Nationale à l’échelon 9 avec un traitement brut de 2904€.
Avec la même expérience préalable, le nouvel arrivant obtient donc un classement et une rémunération bien supérieurs à ceux de son collègue déjà en poste depuis 5 ans ! L’impact est évidemment encore plus important si on considère l’ensemble de la carrière de ces deux agents : certaines possibilités de mutation ou d’avancement et les montants de leurs futures pensions de retraite !
Pour l’instant les rectorats comme le ministère se refusent à procéder au reclassement des agents en poste aux conditions plus avantageuses définies par le décret 51-1423 modifié.
Cette situation contraint de nombreux personnels de l’Education Nationale à un choix absurde : repasser des concours qu’ils ont déjà obtenus dans l’espoir d’obtenir un reclassement de départ plus avantageux que celui obtenu à l’ancienneté, voire démissionner avant d’éventuellement repasser lesdits concours !
Il est urgent que l’institution prenne en compte cette situation inégalitaire et les choix absurdes auxquels elle contraint de fait des milliers de ses agents :
L’Education Nationale doit définir et communiquer d’urgence les conditions d’une reprise de l’ancienneté dans le secteur privé de ses personnels déjà en poste !
"
Suivi de :
"Ceci n'est pas un cas théorique :
Lauréate du concours de l'agrégation externe en juin 2016, après 21 ans dans le privé, je suis aujourd'hui à l'échelon 5 (2850,29 € bruts par mois).
En repassant le concours à la session 2024, avec la même ancienneté de 21 ans dans le privé, je serais embauchée directement à l'échelon 7 (3244,11€ bruts par mois) ; j'ai donc pris la décision de me réinscrire au concours."
Je vais le diffuser aussi, en ajoutant mon exemple personnel.
Je propose donc la toute petite modification suivante :
"Pendant l’été, le gouvernement a modifié le décret 51-1423 qui régit les modalités de classement des lauréats des concours entrant dans l’Education Nationale. Alors qu’auparavant les années d’expérience dans le secteur privé des nouveaux arrivants n’étaient pas prises en compte pour déterminer leur échelon de début de carrière, elles sont désormais reprises à hauteur des deux-tiers. Ces dispositions évitent qu’un salarié du privé avec 30 ans d’expérience, après la réussite à un concours de recrutement, ne débute sa carrière à l’échelon 1.
Cependant ces nouvelles dispositions ne s’appliquent pas aux agents déjà en poste, créant une inégalité de traitement de fait entre ceux-ci et les nouveaux arrivants.
Illustrons cette inégalité par un exemple :
L’agent A a obtenu son concours (CAPES) en 2018 après une carrière de 30 ans dans le privé et il est depuis 5 ans professeur certifié de l’Education Nationale. Intégré à l’échelon 1 en 2018, sans aucune reprise de son ancienneté, il est parvenu en 2023 à l’échelon 4 avec un traitement brut de 2269€.
L’agent B a obtenu
Avec la même expérience préalable, le nouvel arrivant obtient donc un classement et une rémunération bien supérieurs à ceux de son collègue déjà en poste depuis 5 ans ! L’impact est évidemment encore plus important si on considère l’ensemble de la carrière de ces deux agents : certaines possibilités de mutation ou d’avancement et les montants de leurs futures pensions de retraite !
Pour l’instant les rectorats comme le ministère se refusent à procéder au reclassement des agents en poste aux conditions plus avantageuses définies par le décret 51-1423 modifié.
Cette situation contraint de nombreux personnels de l’Education Nationale à un choix absurde : repasser des concours qu’ils ont déjà obtenus dans l’espoir d’obtenir un reclassement de départ plus avantageux que celui obtenu à l’ancienneté, voire démissionner avant d’éventuellement repasser lesdits concours !
Il est urgent que l’institution prenne en compte cette situation inégalitaire et les choix absurdes auxquels elle contraint de fait des milliers de ses agents :
L’Education Nationale doit définir et communiquer d’urgence les conditions d’une reprise de l’ancienneté dans le secteur privé de ses personnels déjà en poste !
"
Suivi de :
"Ceci n'est pas un cas théorique :
Lauréate du concours de l'agrégation externe en juin 2016, après 21 ans dans le privé, je suis aujourd'hui à l'échelon 5 (2850,29 € bruts par mois).
En repassant le concours à la session 2024, avec la même ancienneté de 21 ans dans le privé, je serais embauchée directement à l'échelon 7 (3244,11€ bruts par mois) ; j'ai donc pris la décision de me réinscrire au concours."
- MathouneNiveau 7
Que penses-tu d'interpeler directement Boris Melmoux-Eude sur LinkedIn ?
https://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/fr/entretien-avec-boris-melmoux-eude-directeur-general-des-ressources-humaines-des-ministeres-de-l-89155
https://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/fr/entretien-avec-boris-melmoux-eude-directeur-general-des-ressources-humaines-des-ministeres-de-l-89155
- vik78Niveau 3
Ca se tente... même si ce n'est pas la voie hiérarchique !
- LiliFranceNiveau 5
Je vais également le diffuser en évoquant également mon cas personnel (néo-PRCE titulaire à l'université percevant un traitement à l'échelon 4 après 14 ans dans le privé ... Par ailleurs, entres choses absurdes, cette année, je vais donner des cours à l'INSPE pour former des futurs enseignants dont certains sont des adultes en reconversion et qui, donc, gagneront probablement plus que moi en septembre prochain s'ils obtiennent le cours... ).
Il faudrait aussi diffuser ce texte auprès des médias pour alerter les journalistes et afin qu'on parle de nous - enseignants reconvertis - dans la presse.
Il faudrait aussi diffuser ce texte auprès des médias pour alerter les journalistes et afin qu'on parle de nous - enseignants reconvertis - dans la presse.
- Caracol93Niveau 2
MONNINCAT a écrit:C est super! Et tu peux nous détailler le nombre d'années dans le privé et le public et finalement ton classement final ?
J'ai reçu l'arrêté la semaine dernière (académie de Paris)
Un peu plus de 6 ans d'expérience dans le privé (hors enseignement), cadre et non-cadre selon les contrats, repris à 2/3 soit un peu plus de 4 ans.
Pile 4 ans contractuel dans le public (établissements de recherche notamment), non titulaire et non cadre, repris à 2/3 également soit 2 ans et 8 mois.
Au total 10 ans de salariat et une reprise de 6 ans et 9 mois environ, échelon 5.
Je pense que l'évolution du bulletin de paie arrivera courant 2024, mais j'estime le bénéfice à environ 500 euros par mois par rapport au traitement de stagiaire mi-temps, 250 par rapport au traitement de néotit.
A la lecture de l'arrêté, très complexe car il faut se reporter aux textes précédents, j'espérais un peu plus, c'est à dire une reprise de 2/3 du privé et de 100% du public, mais j'ai dû rater un truc. Néanmoins je suis content de ce reclassement car je craignais un peu l'entourloupe.
Je précise que je suis tout à fait d'accord sur le fait qu'un tel arrêté, non rétroactif, est une rupture d'égalité flagrante. Mais si la promesse de l'arrêté lui-même n'avaient pas été là, j'aurais peut-être renoncé au bénéfice du concours et choisi d'autres options. A 35 ans (et a fortiori plus tard) on ne fait pas les mêmes choix qu'à 25 et j'avoue qu'à titre personnel je suis plutôt tenté de faire "la publicité" de l'arrêté à des amis qui pourraient être tentés de se reconvertir à leur tour
- MathadorEmpereur
J'ai l'impression que l'art. 11 de la nouvelle version du décret ne concerne que les contrats relevant de l'enseignement scolaire (au sens large) et de la formation continue, même si on pourrait l'interpréter de façon un peu plus favorable en incluant l'enseignement supérieur. Les autres contrats sont repris aux ⅔ (art. 11-5 du décret).Caracol93 a écrit:A la lecture de l'arrêté, très complexe car il faut se reporter aux textes précédents, j'espérais un peu plus, c'est à dire une reprise de 2/3 du privé et de 100% du public, mais j'ai dû rater un truc. Néanmoins je suis content de ce reclassement car je craignais un peu l'entourloupe.
_________________
"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- vik78Niveau 3
Sacha Houlie vient de poser une question écrite à l'AN concernant notre situation: https://questions.assemblee-nationale.fr/q16/16-13668QE.htm
Comme quoi il faut continuer à faire parler de nous !
Comme quoi il faut continuer à faire parler de nous !
- MathadorEmpereur
Vu comment la question est rédigée, la ministre n'aura aucun mal à répondre à côté.
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- vik78Niveau 3
On s' en moque de la question et de la réponse, le jeu c'est d'attirer l'attention du ministre ou de son cabinet sur le sujet... et c'est d'autant mieux que ça vient d'un député influent de la majorité.
Je ne dis pas qu'on obtiendra gain de cause tout d' un coup mais politiquement difficile d'espérer mieux!
Si seulement les syndicats pouvaient embrayer...
Je ne dis pas qu'on obtiendra gain de cause tout d' un coup mais politiquement difficile d'espérer mieux!
Si seulement les syndicats pouvaient embrayer...
- somacNiveau 7
Merci vik78.
Je me suis inscrite pour être informée quand il y aura une réponse à S. Houlié.
Je me suis inscrite pour être informée quand il y aura une réponse à S. Houlié.
- LisaefcNiveau 1
Je trouve que la question est bien posée:
Il demande au Ministre de l'EN de confirmer que:
"Conformément au principe d'égalité de traitement, le dispositif de reprise d'ancienneté concerne bien non seulement les nouveaux lauréats depuis le 1er septembre 2023, MAIS également les personnels d'ores et déjà en poste, qui pourront ainsi le cas échéant bénéficier de son application à l'occasion de la prochaine décision relative à leur avancement."
J'y crois....
Il demande au Ministre de l'EN de confirmer que:
"Conformément au principe d'égalité de traitement, le dispositif de reprise d'ancienneté concerne bien non seulement les nouveaux lauréats depuis le 1er septembre 2023, MAIS également les personnels d'ores et déjà en poste, qui pourront ainsi le cas échéant bénéficier de son application à l'occasion de la prochaine décision relative à leur avancement."
J'y crois....
- MathadorEmpereur
Il suffira au ministre de répondre que l'avancement n'est pas régi par le décret n°51-1423.
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- MathouneNiveau 7
Mathador, tu raisonnes en juriste, alors que nous essayons de raisonner en lobbyistes.
Vik a publié son post sur LinkedIn, je l’ai republié en ajoutant mon cas personnel. Il faut qu’on le fasse tourner. Si certains concernés veulent sortir de l’anonymat en privé, je veux bien leur donner mon nom pour republier.
Vik a publié son post sur LinkedIn, je l’ai republié en ajoutant mon cas personnel. Il faut qu’on le fasse tourner. Si certains concernés veulent sortir de l’anonymat en privé, je veux bien leur donner mon nom pour republier.
- JulieComptaFNiveau 1
Bonsoir,
Agrégée en 2022, mes 10 années d'expérience dans le privé n'ont pas été reprises. J'ai fait plusieurs recours :
- rectorat
- dgrh
- ministre EN
- syndicats
Je n'ai pas reçu de retour positif.
J'ai vu sur le fil que certains parlaient d'actions collectives, je suis intéressée.
Pour ma part, je suis démoralisée et j'envisage de retourner dans le privé, le mépris de l'EN est difficile à vivre.
Je n'envisage pas de repasser les concours, je suis déjà titulaire du Capet et de l'agrégation session 2022. (J'ai passé les oraux du Capet en sachant que j'étais admise à l'agrégation, uniquement pour obtenir un reclassement : je n'ai pas été reclassée).
Il y a trop d'absurdités dans l'EN...
Agrégée en 2022, mes 10 années d'expérience dans le privé n'ont pas été reprises. J'ai fait plusieurs recours :
- rectorat
- dgrh
- ministre EN
- syndicats
Je n'ai pas reçu de retour positif.
J'ai vu sur le fil que certains parlaient d'actions collectives, je suis intéressée.
Pour ma part, je suis démoralisée et j'envisage de retourner dans le privé, le mépris de l'EN est difficile à vivre.
Je n'envisage pas de repasser les concours, je suis déjà titulaire du Capet et de l'agrégation session 2022. (J'ai passé les oraux du Capet en sachant que j'étais admise à l'agrégation, uniquement pour obtenir un reclassement : je n'ai pas été reclassée).
Il y a trop d'absurdités dans l'EN...
- vik78Niveau 3
Exactement! Si le ministère ne veut rien faire, ce n'est pas une QP qui va y changer quelque chose... Mais nous essayons de déplacer le sujet sur le terrain politique et là ce pourrait être le déclencheur d'une clarification ministérielle voire d'un geste favorable.Mathoune a écrit:Mathador, tu raisonnes en juriste, alors que nous essayons de raisonner en lobbyistes.
Vik a publié son post sur LinkedIn, je l’ai republié en ajoutant mon cas personnel. Il faut qu’on le fasse tourner. Si certains concernés veulent sortir de l’anonymat en privé, je veux bien leur donner mon nom pour republier.
- ChomskyNiveau 4
Je te trouve dur. Le député feint d'ignorer la portée du cadre règlementaire et déplace le débat sur le plan moral de l'égalité de traitement ce qui est à mon avis la bonne approche.Mathador a écrit:Il suffira au ministre de répondre que l'avancement n'est pas régi par le décret n°51-1423.
- MathadorEmpereur
Oui mais la question porte alors sur une éventuellement nouvelle opération de classement, pas sur une opération d'avancement.
Si mes souvenirs sont bons les ex-contractuels qui avaient été lésés par la règle du butoir avaient pu demander une reconstitution de carrière (du moins s'ils étaient au courent…) lorsque cette règle injuste avait été abrogée il y a une dizaine d'années. Mais ce n'était pas fait entre la poire et le fromage lors d'un avancement d'échelon.
Si mes souvenirs sont bons les ex-contractuels qui avaient été lésés par la règle du butoir avaient pu demander une reconstitution de carrière (du moins s'ils étaient au courent…) lorsque cette règle injuste avait été abrogée il y a une dizaine d'années. Mais ce n'était pas fait entre la poire et le fromage lors d'un avancement d'échelon.
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- MathouneNiveau 7
Une reconstitution de carrière me conviendrait tout à fait .
J’ai relancé mon réseau d’école pour liker mon post LinkedIn. Pour l’instant ce n’est qu’un début, mais ce qui est sûr, c’est que “qui ne tente rien n’a rien !”.
J’ai relancé mon réseau d’école pour liker mon post LinkedIn. Pour l’instant ce n’est qu’un début, mais ce qui est sûr, c’est que “qui ne tente rien n’a rien !”.
- ChomskyNiveau 4
Ce qu'il faut comprendre, c'est que demander des reclassements au titre du décret actuel ne marchera pas, mais permet d'attirer l'attention sur le problème (qui n'en est pas un pour les rédacteurs dudit décret) et en conséquence d'obtenir peut-être un nouveau décret.
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