- CathEnchanteur
Je n'en reviens pas du nombre de ces personnes qui ne s'imaginent pas que leur travail ou en tout cas le cœur de celui-ci, c'est de faire cours et non pas de multiplier les projets. Pourquoi ces gens ne se disent-ils pas que si tel était le cas, ces projets seraient inscrits dans nos ors et rémunérés statutairement en tant que telles ?
- Stel6584Niveau 7
Caspar a écrit:celitian a écrit:Mais concrètement que font tes collègues ?marjo a écrit:On a eu une feuille rose dans nos casiers distribuée hier, à rendre absolument avant vendredi 30 juin, sur laquelle il faut indiquer si on souhaite s'engager dans le PACTE et si oui, quelles missions on veut.
Il paraît qu'un de mes collègues a sorti mardi en réunion (je n'y étais pas) que trois briques, ça ne lui suffirait pas pour couvrir les heures correspondant à tout ce qu'il faut déjà. On n'a pas voulu me dire qui c'était, même si j'ai quelques pistes. Une autre de mes collègues disait "oui, mais si je ne signe pas le PACTE, je ne pourrai plus faire tel et tel projet". No comment...
Je dois vraiment être dans un établissement bizarre car nous, rien ne rentre dans les missions.
C'est pareil chez nous: certains collègues ne vivent que pour et par les "projets" de diverses natures et ne se voient pas faire cours et rien d'autre, donc ils se sentent obligés de signer le pacte, pardon, la "lettre de mission".
Faire cours ne suffit plus, et pour les profs-docs idem: gérer son cdi, les achats, les emprunts etc c'est considéré comme insuffisant....
Cath a écrit:Je n'en reviens pas du nombre de ces personnes qui ne s'imaginent pas que leur travail ou en tout cas le cœur de celui-ci, c'est de faire cours et non pas de multiplier les projets. Pourquoi ces gens ne se disent-ils pas que si tel était le cas, ces projets seraient inscrits dans nos ors et rémunérés statutairement en tant que telles ?
Moi non, je n'en reviens pas et je ne comprends pas. Préparer un cours, le revoir pour l'année suivante, corriger, c'est le coeur du métier et ça prend du temps si on veut bien faire les choses. Je veux bien croire qu'on puisse avoir à coeur de s'investir dans un projet mais finalement, je me rends compte que dans certains établissements, des collègues suivent plusieurs voire de nombreux projets. Comment font-ils pour supporter une telle charge de travail ?
- CasparProphète
D'après une de mes anciennes CDE, "faire cours n'est plus notre cœur de métier". Je suis dans un gros établissement qui fourmille de projets, souvent intéressants d'ailleurs ce n'est pas la question, mais par exemple j'ai eu trois élèves cumulards qui participaient à divers projets que je n'ai quasiment pas vus au troisième trimestre.
- joebar69Fidèle du forum
Caspar a écrit: D'après une de mes anciennes CDE, "faire cours n'est plus notre cœur de métier"...
J'ai déjeuné récemment avec une ancienne collègue (de ma génération) devenue CdE depuis quelques années : Même discours !
J'en suis tombé à la renverse.
Je me suis fait plaisir, en lui rappelant, son ancien métier et ses envolées lyriques à l'époque où elle enseignait, sur cette même affirmation prononcée par un IPR lors d'un audit de l'étab.
- CasparProphète
joebar69 a écrit:Caspar a écrit: D'après une de mes anciennes CDE, "faire cours n'est plus notre cœur de métier"...
J'ai déjeuné récemment avec une ancienne collègue (de ma génération) devenue CdE depuis quelques années : Même discours !
J'en suis tombé à la renverse.
Je me suis fait plaisir, en lui rappelant, son ancien métier et ses envolées lyriques à l'époque où elle enseignait, sur cette même affirmation prononcée par un IPR lors d'un audit de l'étab.
Je pense que certains et certaines perdir oublient vite ce que c'est d'enseigner et il doit y avoir aussi un certain formatage pendant leur formation. (Je précise que je me suis toujours plutôt bien entendu avec les divers cde que j'ai croisés dans ma carrière).
- uneodysséeNeoprof expérimenté
Médiapart lance un appel à témoignages : https://blogs.mediapart.fr/mathilde-goanec/blog/220623/professeur-es-etes-vous-pret-es-toper-avec-pap-ndiaye-pour-un-meilleur-salaire
- EnaecoVénérable
Cath a écrit:Je n'en reviens pas du nombre de ces personnes qui ne s'imaginent pas que leur travail ou en tout cas le cœur de celui-ci, c'est de faire cours et non pas de multiplier les projets. Pourquoi ces gens ne se disent-ils pas que si tel était le cas, ces projets seraient inscrits dans nos ors et rémunérés statutairement en tant que telles ?
Je doute de la pertinence de la réponse à cette question...
Ca fait longtemps que nos ORS ne sont plus totalement en accord avec la réalité du métier sur certains points et qu'ils différent également de l'idée de nos décideurs.
Le recours au pacte est un tour de passe-passe législatif qui permet de faire évoluer le métier sans se heurter à nos statuts (la seule ligne rouge de notre métier)
- Aperçu par hasardNeoprof expérimenté
Cath a écrit:Je n'en reviens pas du nombre de ces personnes qui ne s'imaginent pas que leur travail ou en tout cas le cœur de celui-ci, c'est de faire cours et non pas de multiplier les projets. Pourquoi ces gens ne se disent-ils pas que si tel était le cas, ces projets seraient inscrits dans nos ors et rémunérés statutairement en tant que telles ?
Je suis d'accord sur le fait que multiplier inutilement les projets n'est pas souhaitable. En revanche, je trouve qu'on oppose trop souvent ("vrais") cours et projets. Dans ma matière, lorsque nous développons un projet avec un artiste en résidence au lycée, mes élèves ne cessent pas d'apprendre, et je ne cesse pas d'enseigner. De même lorsque nous allons étudier des œuvres directement au musée, c'est encore une manière d'enseigner. Comme tout le monde ici, très souvent je "fais cours" au sens le plus ordinaire du terme, et c'est la plupart du temps ainsi que nous étudions l'histoire de l'art ou que nous travaillons les méthodes d'analyse des œuvres. C'est nécessaire et (je l'espère) utile. Mais j'estime que le "cœur de mon travail", ce n'est pas de "faire cours", mais d'enseigner. Ce qui heureusement peut se faire de plus d'une manière.
L'un des nombreux problèmes posés par le pacte, c'est qu'il tend à renforcer artificiellement, et finalement à accréditer cette opposition caricaturale "projets" vs "vrais cours", avec cette idée absurde de favoriser les projets dits "innovants", plutôt que ceux présentant une réelle pertinence pédagogique - pertinence qui peut parfois s'attacher à de fort vieilles recettes. On peut bien sûr avoir une bonne idée toute neuve (quoique... je ne sais pas vous, mais pour moi c'est très rare...), mais ériger la nouveauté en critère décisif, c'est effectivement ouvrir grand la porte à une foire aux projets-gadgets où "ce qui change" tendra toujours à prendre le dessus sur ce dont la pertinence a été éprouvée par l'expérience.
- InvitéInvité
Cath a écrit:Je n'en reviens pas du nombre de ces personnes qui ne s'imaginent pas que leur travail ou en tout cas le cœur de celui-ci, c'est de faire cours et non pas de multiplier les projets. Pourquoi ces gens ne se disent-ils pas que si tel était le cas, ces projets seraient inscrits dans nos ors et rémunérés statutairement en tant que telles ?
Est-ce qu’il est possible de me préciser c’est quoi ces projets dont vous parlez ? Nous en technologie, on mène des projets, plus ou moins innovants avec les élèves, qui débouchent sur des réalisations. Exemple: réaliser un système d’alarme de prévention des risques liés au avalanches, ca utilise des capteurs, des cartes électroniques etc. C’est inscrit dans le programme, c’est officiel et ca se fait sur les heures de cours. Après il arrive que ces projets soient présentés lors de concours, ce qui fait sauter parfois une journée de cours.
- InvitéInvité
Chez nous la réunion vient d'avoir lieu : 1 prof sur 5 présent
33 pactes pour 30 postes (équivalents temps plein)
La CDE a joué l'apaisement
Elle ne forcera personne, ne fera pas d'EDT à trous, ne fera pas de chantage.
Néanmoins elle signale qu'il serait dommage de ne pas profiter de l'aubaine pour ceux déjà engagés sur des projets actuellement rémunérés en HSE souvent de manière insuffisante.
A priori, nul nécessité que les projets soient innovants : club théâtre OK, formation PSC1 ok, etc.
(HS : en 27 ans de carrière, je ne me suis jamais investi dans aucun projet, encore moins innovant, je suis payé pour ENSEIGNER ma discipline, pour FAIRE COURS, tout au plus ai-je pu tenter certaines pratiques pédagogiques nouvelles pour moi avec d'ailleurs souvent un succès plus que mitigé - FIN DU HS)
Seule la première brique est insécable, les autres peuvent l'être.
Nulle obligation que la 1ère brique soit un RCD.
Les RCD seraient gérés comme actuellement. Envoi à l'avance sur adresse académique d'une proposition de remplacement à accepter ou pas.
RCD seulement dans nos classes (c'est déjà le cas actuellement).
Un collègue pacté ne serait même pas prioritaire sur un autre non pacté qui accepterait le RCD en premier (c'est le cas actuellement : premier arrivé premier servi).
Si les 18h ne sont pas comblés, tambouille interne qui consistera à compléter avec par exemple un accompagnement en sortie. Pas de remboursement de trop perçu.
Voilà dans les grandes lignes.
Académie de Lille.
33 pactes pour 30 postes (équivalents temps plein)
La CDE a joué l'apaisement
Elle ne forcera personne, ne fera pas d'EDT à trous, ne fera pas de chantage.
Néanmoins elle signale qu'il serait dommage de ne pas profiter de l'aubaine pour ceux déjà engagés sur des projets actuellement rémunérés en HSE souvent de manière insuffisante.
A priori, nul nécessité que les projets soient innovants : club théâtre OK, formation PSC1 ok, etc.
(HS : en 27 ans de carrière, je ne me suis jamais investi dans aucun projet, encore moins innovant, je suis payé pour ENSEIGNER ma discipline, pour FAIRE COURS, tout au plus ai-je pu tenter certaines pratiques pédagogiques nouvelles pour moi avec d'ailleurs souvent un succès plus que mitigé - FIN DU HS)
Seule la première brique est insécable, les autres peuvent l'être.
Nulle obligation que la 1ère brique soit un RCD.
Les RCD seraient gérés comme actuellement. Envoi à l'avance sur adresse académique d'une proposition de remplacement à accepter ou pas.
RCD seulement dans nos classes (c'est déjà le cas actuellement).
Un collègue pacté ne serait même pas prioritaire sur un autre non pacté qui accepterait le RCD en premier (c'est le cas actuellement : premier arrivé premier servi).
Si les 18h ne sont pas comblés, tambouille interne qui consistera à compléter avec par exemple un accompagnement en sortie. Pas de remboursement de trop perçu.
Voilà dans les grandes lignes.
Académie de Lille.
- CasparProphète
youpeka a écrit:Cath a écrit:Je n'en reviens pas du nombre de ces personnes qui ne s'imaginent pas que leur travail ou en tout cas le cœur de celui-ci, c'est de faire cours et non pas de multiplier les projets. Pourquoi ces gens ne se disent-ils pas que si tel était le cas, ces projets seraient inscrits dans nos ors et rémunérés statutairement en tant que telles ?
Est-ce qu’il est possible de me préciser c’est quoi ces projets dont vous parlez ? Nous en technologie, on mène des projets, plus ou moins innovants avec les élèves, qui débouchent sur des réalisations. Exemple: réaliser un système d’alarme de prévention des risques liés au avalanches, ca utilise des capteurs, des cartes électroniques etc. C’est inscrit dans le programme, c’est officiel et ca se fait sur les heures de cours. Après il arrive que ces projets soient présentés lors de concours, ce qui fait sauter parfois une journée de cours.
Effectivement le terme n'a pas forcément le même sens dans les matières technologiques comme les SI (que je connais un peu pour enseigner l'ETLV en STI2D), ce dont parlons ici dans le cadre du "pacte" ce sont toutes les actions qui se font justement plutôt en dehors des cours: danse, théâtre, faire venir un écrivain au CDI, faire un "potager pédagogique", journée de la laïcité avec réalisation d'une Marianne en papier mâché (je caricature), webradio du collège etc... les projets dont tu parles s'apparentent à une séquence avec ce que nous appelons "tâche finale" en LV.
- CasparProphète
Franck059 a écrit:Chez nous la réunion vient d'avoir lieu : 1 prof sur 5 présent
33 pactes pour 30 postes (équivalents temps plein)
La CDE a joué l'apaisement
Elle ne forcera personne, ne fera pas d'EDT à trous, ne fera pas de chantage.
Néanmoins elle signale qu'il serait dommage de ne pas profiter de l'aubaine pour ceux déjà engagés sur des projets actuellement rémunérés en HSE souvent de manière insuffisante.
A priori, nul nécessité que les projets soient innovants : club théâtre OK, formation PSC1 ok, etc.
Seule la première brique est insécable, les autres peuvent l'être.
Nulle obligation que la 1ère brique soit un RCD.
Les RCD seraient gérés comme actuellement. Envoi à l'avance sur adresse académique d'une proposition de remplacement à accepter ou pas.
RCD seulement dans nos classes (c'est déjà le cas actuellement).
Un collègue pacté ne serait même pas prioritaire sur un autre non pacté qui accepterait le RCD en premier (c'est le cas actuellement : premier arrivé premier servi).
Si les 18h ne sont pas comblés, tambouille interne qui consistera à compléter avec par exemple un accompagnement en sortie. Pas de remboursement de trop perçu.
Voilà dans les grandes lignes.
Académie de Lille.
C'est là le hic, la tambouille n'aura pas le même goût ni la même consistance selon les CDE donc méfiance.
- InvitéInvité
Tout à fait.
Mais il y aura une lettre de mission qui fixera le cadre.
J'attends sur ce point précis la parution des décrets officiels.
Si j'étais pacté RCD, je préférerais qu'on me rembourse le trop perçu plutôt qu'on me demande de compléter avec des activités déplaisantes.
Mais il y aura une lettre de mission qui fixera le cadre.
J'attends sur ce point précis la parution des décrets officiels.
Si j'étais pacté RCD, je préférerais qu'on me rembourse le trop perçu plutôt qu'on me demande de compléter avec des activités déplaisantes.
- TivinouDoyen
A ce compte-là, c'est tout bénéfice !Franck059 a écrit:Tout à fait.
Mais il y aura une lettre de mission qui fixera le cadre.
J'attends sur ce point précis la parution des décrets officiels.
Si j'étais pacté RCD, je préférerais qu'on me rembourse le trop perçu plutôt qu'on me demande de compléter avec des activités déplaisantes.
- Aperçu par hasardNeoprof expérimenté
Caspar a écrit:youpeka a écrit:Cath a écrit:Je n'en reviens pas du nombre de ces personnes qui ne s'imaginent pas que leur travail ou en tout cas le cœur de celui-ci, c'est de faire cours et non pas de multiplier les projets. Pourquoi ces gens ne se disent-ils pas que si tel était le cas, ces projets seraient inscrits dans nos ors et rémunérés statutairement en tant que telles ?
Est-ce qu’il est possible de me préciser c’est quoi ces projets dont vous parlez ? Nous en technologie, on mène des projets, plus ou moins innovants avec les élèves, qui débouchent sur des réalisations. Exemple: réaliser un système d’alarme de prévention des risques liés au avalanches, ca utilise des capteurs, des cartes électroniques etc. C’est inscrit dans le programme, c’est officiel et ca se fait sur les heures de cours. Après il arrive que ces projets soient présentés lors de concours, ce qui fait sauter parfois une journée de cours.
Effectivement le terme n'a pas forcément le même sens dans les matières technologiques comme les SI (que je connais un peu pour enseigner l'ETLV en STI2D), ce dont parlons ici dans le cadre du "pacte" ce sont toutes les actions qui se font justement plutôt en dehors des cours: danse, théâtre, faire venir un écrivain au CDI, faire un "potager pédagogique", journée de la laïcité avec réalisation d'une Marianne en papier mâché (je caricature), webradio du collège etc... les projets dont tu parles s'apparentent à une séquence avec ce que nous appelons "tâche finale" en LV.
J'ai du mal à imaginer qu'un collègue puisse enseigner sérieusement la danse ou le théâtre (que ce soit en spécialité ou en option) sans engager ses élèves dans des projets collectifs qui (même si développés dans le cadre du cours) doivent à terme se concrétiser par une phase nécessitant de banaliser une demi-journée, voire une journée entière pour les élèves concernés. C'est pareil en arts plastiques quand on travaille avec un artiste dans le cadre d'une résidence. Ce sont des matières qui par définition imposent un certain usage du temps. Beaucoup de collègues, qui n'ont pour la plupart aucune idée de ce qu'est réellement un enseignement artistique, ne le comprennent pas. Mais si on n'accepte pas cela, autant dire que ces enseignements n'ont pas leur place dans la formation des élèves.
Je note aussi que quand on veut donner des exemples de projets "inutiles", on donne souvent la part belle aux projets artistiques ou littéraires... on citera bien plus rarement la conférence donnée par un mathématicien ou une quelconque participation à un concours lié à la physique ou à la chimie, ce qui existe bien pourtant, j'en suis témoin...
- JennyMédiateur
Merci... Pas en enseignement artistiques, mais les projets ne sont pas tous du vent, loin de là.
Je fais mon programme en organisant certains projets et je pense que c'est une réelle plus-value... C'est désolant de lire une critique systématique des projets, tous mis dans le même sac et assimilés à une perte de temps. On peut organiser des projets, enseigner avec sérieux et être exigeant avec les élèves.
Je fais mon programme en organisant certains projets et je pense que c'est une réelle plus-value... C'est désolant de lire une critique systématique des projets, tous mis dans le même sac et assimilés à une perte de temps. On peut organiser des projets, enseigner avec sérieux et être exigeant avec les élèves.
- CasparProphète
Je n'ai pas dit que les projets étaient inutiles, je répondais simplement au collègue qui se posait la question de la définition du mot "projet". J'aurais pu citer des types de projets orientés vers les sciences aussi.
effectivement.
effectivement.
- Aperçu par hasardNeoprof expérimenté
Jenny a écrit:Merci... Pas en enseignement artistiques, mais les projets ne sont pas tous du vent, loin de là.
Je fais mon programme en organisant certains projets et je pense que c'est une réelle plus-value... C'est désolant de lire une critique systématique des projets, tous mis dans le même sac et assimilés à une perte de temps. On peut organiser des projets, enseigner avec sérieux et être exigeant avec les élèves.
Tout à fait d'accord @Jenny. Un projet intelligemment conçu est un enseignement au plein sens du terme, et est, en un sens, une manière de "faire cours". Ce qui me pose problème en revanche, c'est le choix absurde de l'"innovation" (plutôt que l'intérêt pédagogique) comme critère dans le cadre du pacte, et la manière dont le projet y est instrumentalisé pour organiser la division au sein des équipes et l'asservissement des "pactés".
- JennyMédiateur
Évidemment, ce critère d’innovation a peu de sens. Caspar : ma réponse n’avait rien de personnel, mais ça revient très souvent sur le forum.
- mimilouNiveau 10
J'aurais une petite question. Réunion ce soir à propos des devoirs faits obligatoires en 6e. 1 seul signataire du pacte DF chez nous. Donc pas de quoi assurer les heures obligatoires. Notre chef nous assure qu'il peut imposer DF via les HSE. On est d'accord que ce n'est pas possible ? Si pas de signataire du pacte DF, pas de DF ?
- JennyMédiateur
Les heures de DF peuvent être effectuées en HSE.
- celitianSage
Mais tous vos exemples ne sont pas "innovants", notre proviseur ne doit pas avoir compris ou les consignes sont différentes d'une académie à l'autre.
En exemple, il a évoqué les classes avec des ateliers, style classe flexible ou autonome.
En exemple, il a évoqué les classes avec des ateliers, style classe flexible ou autonome.
- JennyMédiateur
Son de cloche ici : le sens d’innovant n’est pas précisé, personne ne sait ce que ça sous-entend. Je sens bien que n’importe quelle restitution numérique va passer même avec un projet « peu innovant ».
- Aperçu par hasardNeoprof expérimenté
Caspar a écrit:Je n'ai pas dit que les projets étaient inutiles, je répondais simplement au collègue qui se posait la question de la définition du mot "projet". J'aurais pu citer des types de projets orientés vers les sciences aussi.
effectivement.
Je comprends... j'ai probablement surréagi. Mettons que j'ai développé sur ces questions une sensibilité de prof de matière "non fondamentale", comme dit joliment mon proviseur. Je pense que c'est la proximité de ces bien nobles activités que sont la danse et le théâtre avec la Marianne en papier mâché qui a titillé ma susceptibilité...
- MajuFidèle du forum
Les heures de devoirs faits peuvent être rémunérées en HSE, mais je ne comprends pas comment votre chef pourrait vous les imposer.mimilou a écrit:J'aurais une petite question. Réunion ce soir à propos des devoirs faits obligatoires en 6e. 1 seul signataire du pacte DF chez nous. Donc pas de quoi assurer les heures obligatoires. Notre chef nous assure qu'il peut imposer DF via les HSE. On est d'accord que ce n'est pas possible ? Si pas de signataire du pacte DF, pas de DF ?
- JennyMédiateur
Et moi l’association HGEMC / Marianne en papier mâché.
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