- TFSFidèle du forum
Jacq a écrit:Paddy a écrit:[...]
"Les chefs d'établissement doivent créer de la pédagogie autour de cette réforme".
[...]
"Il faut que les CDE mettent vraiment en lumière les moyens inédits que nous mettons en place pour la réforme de la voie professionnelle"
[...]
"Voyez vos équipes, rassurez-les et encouragez-les à s'engager dans cette transformation de la voie professionnelle"
J'adore ces passages et surtout ce que le gouvernement attend des CDE qui devront se débrouiller pour faire avaler la pilule.neocdt a écrit:Cath a écrit:Je le répète, mais stage long ou pas, on ne pourra empêcher personne de candidater sur parcoursup et d'accéder au supérieur, comme n'importe quel bachelier.
Donc les élèves candidateront en janvier sur parcoursup, passeront leur bac en mars/avril, et choisiront vraisemblablement de partir en stage long, pour la thune.
Ceux qui ont la flemme et sont plus malins choisiront de revenir en cours et viendront de temps en temps, peut-être.
Et tout ce petit monde ira dans le supérieur, au grand dépit du gouvernement qui espère économiser des places.
Je me suis fait exactement la même réflexion !
Réflexion que j'avais faite à mon CDE il y a quelques semaines. Il n'y avait pas songé. Pourtant il ne faut pas sous estimer nos élèves. Même pour les plus sérieux ce sera de la garderie, sauf si la plage n'est pas trop loin. Alors il n'y aura plus personne.
Excusez un néophyte, mais n'est-il pas possible de faire ces 4 semaines dès la fin des épreuves de mars et de faire démarrer le stage de ces élèves plus tard que celui des autres... et de faire terminer tout le monde à la même date ?
- A TuinVénérable
Non mais c'est.qu'en fait, les décideurs n'ont rien à faire de cela. C'est une mesure politique,.c'est tout. L'idée est de détruire le service public, méthodiquement. Pas mieux.
- JacqGuide spirituel
Paddy a écrit:[...]
Passage des examens (mars ? Avril ? Pas précisé) avant de partir en stage pour ceux qui ne veulent pas poursuivre leurs études.
Passage de 8 à 12 semaines (en une fois) après les examens. L'élève aura plus de compétences. L'entreprise s'investira mieux et le préparera mieux à son métier. Favoriser une embauche.
Pour ceux qui veulent une poursuite d'études (50 % décrochent dans le supérieur), ça sera 8 semaines de stage + 4 semaines de consolidation des acquis (après l'examen).
TFS a écrit:Jacq a écrit:Paddy a écrit:[...]
"Les chefs d'établissement doivent créer de la pédagogie autour de cette réforme".
[...]
"Il faut que les CDE mettent vraiment en lumière les moyens inédits que nous mettons en place pour la réforme de la voie professionnelle"
[...]
"Voyez vos équipes, rassurez-les et encouragez-les à s'engager dans cette transformation de la voie professionnelle"
J'adore ces passages et surtout ce que le gouvernement attend des CDE qui devront se débrouiller pour faire avaler la pilule.neocdt a écrit:Cath a écrit:Je le répète, mais stage long ou pas, on ne pourra empêcher personne de candidater sur parcoursup et d'accéder au supérieur, comme n'importe quel bachelier.
Donc les élèves candidateront en janvier sur parcoursup, passeront leur bac en mars/avril, et choisiront vraisemblablement de partir en stage long, pour la thune.
Ceux qui ont la flemme et sont plus malins choisiront de revenir en cours et viendront de temps en temps, peut-être.
Et tout ce petit monde ira dans le supérieur, au grand dépit du gouvernement qui espère économiser des places.
Je me suis fait exactement la même réflexion !
Réflexion que j'avais faite à mon CDE il y a quelques semaines. Il n'y avait pas songé. Pourtant il ne faut pas sous estimer nos élèves. Même pour les plus sérieux ce sera de la garderie, sauf si la plage n'est pas trop loin. Alors il n'y aura plus personne.
Excusez un néophyte, mais n'est-il pas possible de faire ces 4 semaines dès la fin des épreuves de mars et de faire démarrer le stage de ces élèves plus tard que celui des autres... et de faire terminer tout le monde à la même date ?
Pour te répondre, je remonte un peu à un message de Paddy (merci, merci Paddy d'ailleurs) : tout pose problème.
En fait ce n'est pas le début du stage, d'abord ceux qui voudraient s'insérer puis avec les autres ou tout le monde puis ceux qui veulent s'insérer, qui pose souci c'est :
- l'augmentation des PFMP qui va réduire la formation disciplinaire dans toutes les matières, pro comme générales, en une année où nous manquons d'heures (quoi que, dans certaines filières il y a trop d'heures de pro par rapport au contenu du diplôme - ce n'est pas moi qui le dit mais mes collègues de pro - alors que dans d'autres il n'y en a pas assez).
- le départ en stage en fin d'année. On voit le délire de nos dirigeants totalement hors sol qui disent que les élèves seront plus formés donc que les entreprises s'investiront plus... Mais c'est n'importe quoi. C'est de la main-d’œuvre qualifiée ou non ? Si oui, alors elle n'a plus besoin d'être en stage de "formation" ! On est déjà passé de 4 à 3 ans de formation et on va encore amputer l'année de terminale !
- en plus, examens passés, ils ne vont rien faire, y compris en stage, car dans leur tête l'année sera terminée et ce n'est pas la promesse d'un "grand oral" au retour de stage qui va changer quelque chose (surtout que ce ne sera rien de plus que l'actuel oral professionnel qui compte pour le bac).
Ce matin, trois visites de stage (oui, nous nous sommes "fermés" mais pas les entreprises) et les élèves (classe de première) m'ont parlé de la rémunération l'année prochaine ce qui fait que j'ai abordé la supposée réforme. Déjà les tuteurs ont indiqué : pourquoi les rémunérer ? Nous en avons discuté. Et ensuite les trois tuteurs m'ont indiqué clairement qu'ils trouvaient idiot de faire partir les élèves en fin d'année et pas dans le courant de l'année, surtout pour des terminales.
Il est tout de même incroyable de supprimer toute autonomie aux établissements. On pourrait imaginer qu'un établissement, parce qu'il a telle filière pro, estime qu'il est bon que les élèves partent en stage en fin d'année, mais tous ? de façon monolithique ? Cela désorganise totalement les séquences de départ en stage de tout l'établissement et de tous les établissements.
Pour répondre à ta question, le souci c'est qu'en fin d'année nous faisons partir les secondes et les premières parce que, justement, moins formés, il faut les faire partir plus tard.
Dans mon lycée nous avons une filière dont nous ne faisons partir les secondes qu'en fin d'année (aucun stage dans l'année, mais stage plus long en fin d'année) car c'est une filière qui nécessite une vraie dextérité professionnelle. On ne peut pas les faire partir avant, ils ne seraient pas opérationnels. Si les terminales sont en stage 12 ou même 8 semaines en fin d'année, nous flinguons le stage des classes de 2e et de 1ere. Ce sont d'ailleurs des élèves de première de cette filière que je suis allé voir ce matin en stage. Elèves totalement autonomes et compétents, troisième stage. Que leur apporterait alors le même stage en terminale et durant 8 à 12 semaines ?
Rien ! Pour les élèves il n'aurait plus aucune valeur (bonjour alors la chasse aux élèves pour les DDFPT).
Pour deux autres filières de mon établissement nous laissons rarement nos élèves de seconde partir avant février, car non compétents et devant manipuler de l'humain. Si les stages de terminale bloquent la fin de l'année, quand vont-ils partir ? En gros il faudrait décaler tous les non formés avant qu'ils aient un début de formation pour envoyer en stage les formés en fin d'année de terminale ? C'est débile !
Et globalement, c'est valable pour toutes les sections.
Le principe était simple et efficace :
- les terminales partent le plus tôt possible en année de terminale, en deux fois pour préparer un projet lors du premier stage, le mettre en place au second et en exploiter les résultats pour le bac. Ils peuvent partir rapidement car en stage ils sont plus qualifiés, ils ont un petit CV pour trouver un stage, des contacts et plus d'assurance. Les élèves de ma classe de terminale avaient tous trouvé leur stage dans la première semaine de septembre (en juin même) parce qu 'ils en étaient capables (et aussi parce qu'on leur avait promis le peloton d'exécution si ce n'était pas le cas ).
- les premières partent ensuite, en alternance avec les terminales, et effectuent le plus souvent leur 2e stage de 1ere en juin pendant que les terminales passent leurs examens, ce qui évite la garderie de juin.
- les secondes partent plus tard et aussi en juin parce qu'ils commencent à être formés, plus "employables" ce qui évite la garderie en juin.
Et là, qu'est-ce que nous allons faire ? L'inverse ! Il y a une chose qui fonctionne globalement, qui a une logique, et nous allons faire l'inverse.
C'est hallucinant de bêtise.
- JacqGuide spirituel
A Tuin a écrit:Non mais c'est.qu'en fait, les décideurs n'ont rien à faire de cela. C'est une mesure politique,.c'est tout. L'idée est de détruire le service public, méthodiquement. Pas mieux.
Je ne sais même pas s'ils en sont à ce degré de réflexion. Je pense juste à de la bêtise à l'état pur et une jouissance d'imposer une idée géniale car provenant du cerveau (de l'égo ?) surdimensionné d'un président et d'une élite technocratique qui n'a rien à faire de la réalité mais se nourrit d'une réalité de papier glacé.
Il suffit de lire le résumé de Paddy indiquant aux CDE (et sans doute aux DDFPT) de motiver leurs troupes pour les convaincre de l'essentialité de cette réforme (bref : on a les idées, "demerdez-vous avec").
- TFSFidèle du forum
Jacq a écrit:Paddy a écrit:[...]
Passage des examens (mars ? Avril ? Pas précisé) avant de partir en stage pour ceux qui ne veulent pas poursuivre leurs études.
Passage de 8 à 12 semaines (en une fois) après les examens. L'élève aura plus de compétences. L'entreprise s'investira mieux et le préparera mieux à son métier. Favoriser une embauche.
Pour ceux qui veulent une poursuite d'études (50 % décrochent dans le supérieur), ça sera 8 semaines de stage + 4 semaines de consolidation des acquis (après l'examen).TFS a écrit:Jacq a écrit:Paddy a écrit:[...]
"Les chefs d'établissement doivent créer de la pédagogie autour de cette réforme".
[...]
"Il faut que les CDE mettent vraiment en lumière les moyens inédits que nous mettons en place pour la réforme de la voie professionnelle"
[...]
"Voyez vos équipes, rassurez-les et encouragez-les à s'engager dans cette transformation de la voie professionnelle"
J'adore ces passages et surtout ce que le gouvernement attend des CDE qui devront se débrouiller pour faire avaler la pilule.neocdt a écrit:
Je me suis fait exactement la même réflexion !
Réflexion que j'avais faite à mon CDE il y a quelques semaines. Il n'y avait pas songé. Pourtant il ne faut pas sous estimer nos élèves. Même pour les plus sérieux ce sera de la garderie, sauf si la plage n'est pas trop loin. Alors il n'y aura plus personne.
Excusez un néophyte, mais n'est-il pas possible de faire ces 4 semaines dès la fin des épreuves de mars et de faire démarrer le stage de ces élèves plus tard que celui des autres... et de faire terminer tout le monde à la même date ?
Pour te répondre, je remonte un peu à un message de Paddy (merci, merci Paddy d'ailleurs) : tout pose problème.
En fait ce n'est pas le début du stage, d'abord ceux qui voudraient s'insérer puis avec les autres ou tout le monde puis ceux qui veulent s'insérer, qui pose souci c'est :
- l'augmentation des PFMP qui va réduire la formation disciplinaire dans toutes les matières, pro comme générales, en une année où nous manquons d'heures (quoi que, dans certaines filières il y a trop d'heures de pro par rapport au contenu du diplôme - ce n'est pas moi qui le dit mais mes collègues de pro - alors que dans d'autres il n'y en a pas assez).
- le départ en stage en fin d'année. On voit le délire de nos dirigeants totalement hors sol qui disent que les élèves seront plus formés donc que les entreprises s'investiront plus... Mais c'est n'importe quoi. C'est de la main-d’œuvre qualifiée ou non ? Si oui, alors elle n'a plus besoin d'être en stage de "formation" ! On est déjà passé de 4 à 3 ans de formation et on va encore amputer l'année de terminale !
- en plus, examens passés, ils ne vont rien faire, y compris en stage, car dans leur tête l'année sera terminée et ce n'est pas la promesse d'un "grand oral" au retour de stage qui va changer quelque chose (surtout que ce ne sera rien de plus que l'actuel oral professionnel qui compte pour le bac).
Ce matin, trois visites de stage (oui, nous nous sommes "fermés" mais pas les entreprises) et les élèves (classe de première) m'ont parlé de la rémunération l'année prochaine ce qui fait que j'ai abordé la supposée réforme. Déjà les tuteurs ont indiqué : pourquoi les rémunérer ? Nous en avons discuté. Et ensuite les trois tuteurs m'ont indiqué clairement qu'ils trouvaient idiot de faire partir les élèves en fin d'année et pas dans le courant de l'année, surtout pour des terminales.
Il est tout de même incroyable de supprimer toute autonomie aux établissements. On pourrait imaginer qu'un établissement, parce qu'il a telle filière pro, estime qu'il est bon que les élèves partent en stage en fin d'année, mais tous ? de façon monolithique ? Cela désorganise totalement les séquences de départ en stage de tout l'établissement et de tous les établissements.
Pour répondre à ta question, le souci c'est qu'en fin d'année nous faisons partir les secondes et les premières parce que, justement, moins formés, il faut les faire partir plus tard.
Dans mon lycée nous avons une filière dont nous ne faisons partir les secondes qu'en fin d'année (aucun stage dans l'année, mais stage plus long en fin d'année) car c'est une filière qui nécessite une vraie dextérité professionnelle. On ne peut pas les faire partir avant, ils ne seraient pas opérationnels. Si les terminales sont en stage 12 ou même 8 semaines en fin d'année, nous flinguons le stage des classes de 2e et de 1ere. Ce sont d'ailleurs des élèves de première de cette filière que je suis allé voir ce matin en stage. Elèves totalement autonomes et compétents, troisième stage. Que leur apporterait alors le même stage en terminale et durant 8 à 12 semaines ?
Rien ! Pour les élèves il n'aurait plus aucune valeur (bonjour alors la chasse aux élèves pour les DDFPT).
Pour deux autres filières de mon établissement nous laissons rarement nos élèves de seconde partir avant février, car non compétents et devant manipuler de l'humain. Si les stages de terminale bloquent la fin de l'année, quand vont-ils partir ? En gros il faudrait décaler tous les non formés avant qu'ils aient un début de formation pour envoyer en stage les formés en fin d'année de terminale ? C'est débile !
Et globalement, c'est valable pour toutes les sections.
Le principe était simple et efficace :
- les terminales partent le plus tôt possible en année de terminale, en deux fois pour préparer un projet lors du premier stage, le mettre en place au second et en exploiter les résultats pour le bac. Ils peuvent partir rapidement car en stage ils sont plus qualifiés, ils ont un petit CV pour trouver un stage, des contacts et plus d'assurance. Les élèves de ma classe de terminale avaient tous trouvé leur stage dans la première semaine de septembre (en juin même) parce qu 'ils en étaient capables (et aussi parce qu'on leur avait promis le peloton d'exécution si ce n'était pas le cas ).
- les premières partent ensuite, en alternance avec les terminales, et effectuent le plus souvent leur 2e stage de 1ere en juin pendant que les terminales passent leurs examens, ce qui évite la garderie de juin.
- les secondes partent plus tard et aussi en juin parce qu'ils commencent à être formés, plus "employables" ce qui évite la garderie en juin.
Et là, qu'est-ce que nous allons faire ? L'inverse ! Il y a une chose qui fonctionne globalement, qui a une logique, et nous allons faire l'inverse.
C'est hallucinant de bêtise.
Merci pour ce tableau complet qui permet effectivement de comprendre le niveau d'absurdité de l'ensemble.
Personnellement, j'en deviendrais complotiste: je ne peux pas croire à un tel niveau d'amateurisme crétin... ce n'est pas possible. La destruction du système publique (et son corollaire, la privatisation des services...) est l'objectif.
- A TuinVénérable
C'est très bien pensé justement, compte tenu de l'objectif.
Il est vrai que d'un point de vue normal, logique, tourné vers la réussite des élèves, rien de tout ceci ne fait sens.
C'est très bien expliqué dans un article du café pédagogique :
https://www.cafepedagogique.net/2023/01/30/la-cour-des-comptes-relance-la-privatisation-de-lecole/
"Privatisation... Annualisation... Pacte..."
Les périodes de PFMP de l'année prochaine ont-elles été envisagées dans vos établissements ?
Il est vrai que d'un point de vue normal, logique, tourné vers la réussite des élèves, rien de tout ceci ne fait sens.
C'est très bien expliqué dans un article du café pédagogique :
https://www.cafepedagogique.net/2023/01/30/la-cour-des-comptes-relance-la-privatisation-de-lecole/
"Privatisation... Annualisation... Pacte..."
Les périodes de PFMP de l'année prochaine ont-elles été envisagées dans vos établissements ?
- JacqGuide spirituel
A Tuin a écrit:C'est très bien pensé justement, compte tenu de l'objectif.
Il est vrai que d'un point de vue normal, logique, tourné vers la réussite des élèves, rien de tout ceci ne fait sens.
C'est très bien expliqué dans un article du café pédagogique :
https://www.cafepedagogique.net/2023/01/30/la-cour-des-comptes-relance-la-privatisation-de-lecole/
"Privatisation... Annualisation... Pacte..."
Les périodes de PFMP de l'année prochaine ont-elles été envisagées dans vos établissements ?
Oui, les périodes ont déjà été placées et adoptées. Parfois on modifie à la marge en fin d'année, mais la mesure pour les classes terminale n’entrerait en vigueur que pour les premières de l'année prochaine (les actuelles secondes) et donc impacterait l'année 2024-25 (voir dossier de prémâché pour la presse).
Ce qui pourrait être modifié "pour les établissements volontaires" c'est la possibilité d'option (avec toutes les incertitudes qui demeurent pour l'avenir, notamment pour les LV2) et le renforcement en seconde en math et français. Mais une fois de plus, les modalités ne sont pas connues, les moyens déjà remontés aux rectorats, le mouvement déjà en place. Modalités non connues
L'interrogation peut porter aussi sur le nombre d'heures s'il y avait augmentation des PFMP.
Les grilles horaires portent sur l'ensemble des trois années de formation, avec un découpage par année pour chaque discipline.
Augmenter les semaines de PFMP en terminale en 2024impacterait donc les heures d'enseignement sur les trois années. Il faudrait donc tout modifier dès l'année prochaine ? Car si on respecte à la rentrée 2023 les grilles annuelles et hebdomadaires pour les secondes et premières pour un allongement des PFMP en 2024-25 et 2025-26 (pour les futures classes de seconde) on ne respecte plus les heures d'enseignement.
Après le prémâché pour la presse indique : "Quel que soit le parcours choisi, chaque élève réalisera 6 semaines minimum de stage durant l’année
de terminale. Le temps de stage sera de 6 à 12 semaines au total selon le projet de l’élève."
Finalement on arrive à une moyenne de 8 semaines, le cas actuel, avec la possibilité des 4 semaines en plus. Le souci demeure le passage du bac potentiellement en mars et le report des PFMP après, cassant le rythme des PFMP pour toutes les autres classes, cassant aussi les heures hebdomadaires pour arriver aux heures normalement dues.
- UntitledNiveau 8
TFS a écrit:Personnellement, j'en deviendrais complotiste: je ne peux pas croire à un tel niveau d'amateurisme crétin... ce n'est pas possible. La destruction du système publique (et son corollaire, la privatisation des services...) est l'objectif.
C'est tout sauf complotiste. Le démantèlement du LP, qui coûte trop cher à l’État, est l'objectif. On le sait depuis fort longtemps...
_________________
« Los pájaros nacidos en jaula creen que volar es una enfermedad. »
- MaxAFBNiveau 2
Les pfmp après le bac remet même en question l’acronyme pfmp.
Après l’évaluation ce n’est plus un temps de formation. Juste du travail.
Que se passera t’il pour nos CCF en pfmp? Ils les passeront dès novembre?
Après l’évaluation ce n’est plus un temps de formation. Juste du travail.
Que se passera t’il pour nos CCF en pfmp? Ils les passeront dès novembre?
- JacqGuide spirituel
MaxAFB a écrit:Les pfmp après le bac remet même en question l’acronyme pfmp.
Après l’évaluation ce n’est plus un temps de formation. Juste du travail.
Que se passera t’il pour nos CCF en pfmp? Ils les passeront dès novembre?
Non pour la deuxième partie graissée puisqu'ils ne partiraient qu'après mars (en première, en fin d'année de terminale pour le stage ?).
Pour la première partie graissée, c'est clair que dans ton secteur d'activité (pour d'autres secteurs aussi). D'ailleurs, pourquoi les entreprises prendraient-elles des élèves de seconde en fin d'année si elles ont à leur disposition des élèves en terminale déjà formés et rémunérés par l'Etat ?
En plus, en terminale j'ai souvent des élèves d'un certain âge qui cumulent emploi et "école" (soir ou weekend). Ce ne sont pas 400 euros le mois qui vont combler cela. Donc ils vont cumuler stages plus emploi ?
A ce sujet, la partie "préparer l'embauche" avec les stages c'est vraiment, là encore du pipeau. Des élèves (selon les filières) sont déjà quasi embauchés avant même de passer le bac.
L'une des excuses officielles de cet allongement de la PFMP (sans F pour aller dans ton sens, nous sommes bien d'accord) serait d'empêcher les débauches scolaires et l'embauche avant la fin de l'année scolaire, avant même l’obtention du bac, notamment dans le BTP, embauche donc en dessous du niveau bac.
- MaroussiaHabitué du forum
Je n'ai pas suivi ce fil de 24 pages mais je découvre avec des articles associés le scandale de la réforme.
Des collègues de certaines matières en LP, essentiellement des femmes de plus 50 ans, perdent donc leur poste et sont invités à se reconvertir en Pe ou profs d'autres métiers, c'est cela?
Des collègues de certaines matières en LP, essentiellement des femmes de plus 50 ans, perdent donc leur poste et sont invités à se reconvertir en Pe ou profs d'autres métiers, c'est cela?
- CathEnchanteur
C'est ça.
Ou du moins, on le suppose car nous n'avons reçu aucune information autre que celles destinées au grand public et à la presse.
Ou du moins, on le suppose car nous n'avons reçu aucune information autre que celles destinées au grand public et à la presse.
- MaroussiaHabitué du forum
Et je n'ai pas entendu un seul mot sur ce scandale sur les médias.
Juste des reportages sur la rémunération des élèves pendant leurs stages ( et payés par l'Etat)
Juste des reportages sur la rémunération des élèves pendant leurs stages ( et payés par l'Etat)
- zigmag17Guide spirituel
Cela concerne tout le monde, pas seulement les "femmes de plus de 50 ans"; ou alors j'ai raté une info, une source quelque part?
Certaines filières telles que les GA sont majoritairement représentées par des femmes c'est vrai, mais par exemple c'est le contraire dans la filière vente, plutôt masculinisée. Enfin j'imagine que cela dépend aussi des lycées.
Dans tous les cas, les suppressions de postes assorties de reconversions forcées pour tout le monde vont fleurir à la rentrée prochaine ça c'est certain.
Certaines filières telles que les GA sont majoritairement représentées par des femmes c'est vrai, mais par exemple c'est le contraire dans la filière vente, plutôt masculinisée. Enfin j'imagine que cela dépend aussi des lycées.
Dans tous les cas, les suppressions de postes assorties de reconversions forcées pour tout le monde vont fleurir à la rentrée prochaine ça c'est certain.
- JacqGuide spirituel
On résume ?
Pas de changement pour la rentrée 2023, ce qui est écrit sur ces pages depuis des lustres, mais cela ne doit pas nous endormir. Ne pas nous endormir parce qu'il ne faut pas que les sections ciblées s'éteignent. En diminuer la voilure, c'est une politique qui ne date pas de Macron. Le risque c'est que nos camarades se rassurent avec ce qui était certain, la non fermeture à la rentrée 2023.
Les risques qui demeurent sont ceux du "pactole", des heures de dédoublement en français et math en seconde (prises sur quelles heures dans ces matières ? bonjour les suppressions de poste à prévoir), des augmentations de PFMP - en garantissant officiellement les heures d'enseignements généraux (alors quid pour les enseignements pro et les pertes horaires, donc de postes), la stupidité des PFMP en fin d'année scolaire de terminale, les heures de renforcement, l'allongement des PFMP pour l'insertion, le bouleversement des PFMP sur les trois années.
Et on demande aux CDE de vendre cela ! Pauvres CDE, pour ceux qui ont une conscience.... me concernant il s'agit de la majorité de mes CDE. Par contre, une fois de plus, qu'attendre du syndicat majoritaire des CDE ?
Pas de changement pour la rentrée 2023, ce qui est écrit sur ces pages depuis des lustres, mais cela ne doit pas nous endormir. Ne pas nous endormir parce qu'il ne faut pas que les sections ciblées s'éteignent. En diminuer la voilure, c'est une politique qui ne date pas de Macron. Le risque c'est que nos camarades se rassurent avec ce qui était certain, la non fermeture à la rentrée 2023.
Les risques qui demeurent sont ceux du "pactole", des heures de dédoublement en français et math en seconde (prises sur quelles heures dans ces matières ? bonjour les suppressions de poste à prévoir), des augmentations de PFMP - en garantissant officiellement les heures d'enseignements généraux (alors quid pour les enseignements pro et les pertes horaires, donc de postes), la stupidité des PFMP en fin d'année scolaire de terminale, les heures de renforcement, l'allongement des PFMP pour l'insertion, le bouleversement des PFMP sur les trois années.
Et on demande aux CDE de vendre cela ! Pauvres CDE, pour ceux qui ont une conscience.... me concernant il s'agit de la majorité de mes CDE. Par contre, une fois de plus, qu'attendre du syndicat majoritaire des CDE ?
- MalavitaÉrudit
Jacq a écrit:On résume ?
Pas de changement pour la rentrée 2023, ce qui est écrit sur ces pages depuis des lustres, mais cela ne doit pas nous endormir. Ne pas nous endormir parce qu'il ne faut pas que les sections ciblées s'éteignent. En diminuer la voilure, c'est une politique qui ne date pas de Macron. Le risque c'est que nos camarades se rassurent avec ce qui était certain, la non fermeture à la rentrée 2023.
Les risques qui demeurent sont ceux du "pactole", des heures de dédoublement en français et math en seconde (prises sur quelles heures dans ces matières ? bonjour les suppressions de poste à prévoir), des augmentations de PFMP - en garantissant officiellement les heures d'enseignements généraux (alors quid pour les enseignements pro et les pertes horaires, donc de postes), la stupidité des PFMP en fin d'année scolaire de terminale, les heures de renforcement, l'allongement des PFMP pour l'insertion, le bouleversement des PFMP sur les trois années.
Et on demande aux CDE de vendre cela ! Pauvres CDE, pour ceux qui ont une conscience.... me concernant il s'agit de la majorité de mes CDE. Par contre, une fois de plus, qu'attendre du syndicat majoritaire des CDE ?
Personnellement, j'ai compris que les heures de dédoublement feraient partis du pacte... Nous avons, actuellement, deux heures de dédoublement avec chaque classe et sur chaque niveau. Cela signifie donc que les collègues non pactés, 4 minimum sur mon équipe soit plus de la moitié de l'équipe, ne pourraient plus avoir de dédoublements et donc prendre des secondes ?
Pour le reste, je suis d'accord, les collègues vont s'endormir car la rentrée 2023 n'est pas touchée. J'ai des collègues dont une des filières est dans le dossier de presse qui sont dans le déni total... Bref, on a une HIS la semaine prochaine, je verrai mais je n'y crois pas...
- A TuinVénérable
C'est irréaliste : ils ne pourront plus prendre les Terminale non plus alors, puisqu'il y aura les 4 semaines de cours ou de stage supplémentaires à gérer.
Si personne ne prend ce pacte, il ne pourra pas être imposé en l'état.
Si personne ne prend ce pacte, il ne pourra pas être imposé en l'état.
- JacqGuide spirituel
Chez nous toutes les heures de français sont dédoublées de la seconde à la terminale. En math-sciences les heures de math sont en classe entière et les heures de sciences dédoublées.
Ce sont des choix pédagogiques dans les deux cas. Revenir dessus c'est nier la liberté pédagogique (mais c'est déjà le cas avec le chef-d’œuvre, la co-intervention, ce serait le cas avec les stages de terminale imposés après mars...).
Sur quelles heures seraient prises ces heures dédoublées ? Sur la DHG, supprimant la notion d'autonomie de l'établissement ?
Seraient-ce des heures en plus de la DHG ou sorties de la DHG (du volume complémentaire), donc de nos ORS (dans ce cas, dans notre établissement, c'est la suppression immédiate d'un poste au moins, voire d'un et 1/2 simplement pour les lettres, surtout qu'à l'exception d'un collègue toute l'équipe de lettres histoire devrait refuser le "pactole") !
En plus ces heures seraient des heures pour travailler par groupes de compétences liées aux tests de positionnement qui ne servent à rien sinon à faire des statistiques pour l'Etat (dixit ceux qui participent à l'élaboration de cette escroquerie), test qui ne sont pas passés immédiatement... Donc des heures annualisées ? Donc encore hors ORS ?
EDIT : le pire c'est que si ces heures sont prises sur la DHG, le volume complémentaire, on se retrouverait avec des heures en classe entière alors que ce n'est pas le cas actuellement. Un comble.
Ce sont des choix pédagogiques dans les deux cas. Revenir dessus c'est nier la liberté pédagogique (mais c'est déjà le cas avec le chef-d’œuvre, la co-intervention, ce serait le cas avec les stages de terminale imposés après mars...).
Sur quelles heures seraient prises ces heures dédoublées ? Sur la DHG, supprimant la notion d'autonomie de l'établissement ?
Seraient-ce des heures en plus de la DHG ou sorties de la DHG (du volume complémentaire), donc de nos ORS (dans ce cas, dans notre établissement, c'est la suppression immédiate d'un poste au moins, voire d'un et 1/2 simplement pour les lettres, surtout qu'à l'exception d'un collègue toute l'équipe de lettres histoire devrait refuser le "pactole") !
En plus ces heures seraient des heures pour travailler par groupes de compétences liées aux tests de positionnement qui ne servent à rien sinon à faire des statistiques pour l'Etat (dixit ceux qui participent à l'élaboration de cette escroquerie), test qui ne sont pas passés immédiatement... Donc des heures annualisées ? Donc encore hors ORS ?
EDIT : le pire c'est que si ces heures sont prises sur la DHG, le volume complémentaire, on se retrouverait avec des heures en classe entière alors que ce n'est pas le cas actuellement. Un comble.
- MalavitaÉrudit
Les décrets pour la gratification des PFMP ont été publiés. Ce sont les établissements qui vont devoir gérer le versement... Le personnel administratif n'a sans doute pas assez de travail...
https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000047963959
https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000047963979
https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000047963959
https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000047963979
- JacqGuide spirituel
Il y avait en plus une demande de notre part pour que cela ne soit pas automatique mais lié à l'assiduité, qualité du travail, recherche du stage. Donc il faudra que cela soit validé par nous, sans doute avec le chef des travaux (qui je sais ne s'appelle plus comme cela mais un truc qui se termine par "PT" ça me débecte toujours autant).
- Elfer02Niveau 2
Bonjour,
J’ai pris connaissance des informations concernant la rémunération des stages. A votre avis, quels vont être précisément les documents demandés aux élèves pour la constitution de leur dossier ?
Je vous souhaite une bonne journée,
J’ai pris connaissance des informations concernant la rémunération des stages. A votre avis, quels vont être précisément les documents demandés aux élèves pour la constitution de leur dossier ?
Je vous souhaite une bonne journée,
- zigmag17Guide spirituel
Elfer02 a écrit:Bonjour,
J’ai pris connaissance des informations concernant la rémunération des stages. A votre avis, quels vont être précisément les documents demandés aux élèves pour la constitution de leur dossier ?
Je vous souhaite une bonne journée,
Dans la mesure où ils y auront tous droit s'ils ont bien fait leurs PFMP en entier et ce sans conditions de ressources , il me semble qu'on leur demandera de remplir les mêmes papiers que d'habitude non? ( Avec en plus un document du genre attestation de rémunération ?)
Je ne sais pas.
- nonoHabitué du forum
Sur EDUSCOL juin 2023 : Allocation de stage au lycée professionnel, tu trouveras les renseignements
https://eduscol.education.fr/document/51185/download
https://eduscol.education.fr/document/51185/download
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Prof en LP
- JacqGuide spirituel
Elfer02 a écrit:Bonjour,
J’ai pris connaissance des informations concernant la rémunération des stages. A votre avis, quels vont être précisément les documents demandés aux élèves pour la constitution de leur dossier ?
Je vous souhaite une bonne journée,
Deuxième lien ci-dessus présentant les décrets :
"Article 4
Le chef de l'établissement ou de l'organisme de formation décide de l'attribution de l'allocation et en arrête le montant. Il le notifie aux bénéficiaires.
Il procède à la collecte des données bancaires et des pièces justificatives nécessaires au versement de l'allocation, conformément à la nomenclature des pièces justificatives des dépenses de l'Etat. Celles-ci recouvrent la (je chance la mise en page pour une liste)
- convention et
- l'attestation de stage, les
- pièces relatives à l'identité et à la capacité du bénéficiaire,
- l'autorisation du représentant légal relative au compte bancaire de l'élève non majeur ainsi que (RIB je suppose)
- pièces relatives au représentant qualifié. (???)
L'Agence de services et de paiement procède au versement de l'allocation sur la base des décisions d'attributions et des états liquidatifs dématérialisés transmis par l'établissement.
L'allocation est versée à l'élève sur un compte bancaire ou postal de l'élève ou de ses représentants légaux, domicilié dans la zone SEPA."
Et hop, encore de la paperasserie, et à qui va-t-on refiler la patate chaude ? Secrétariat élèves ? Secrétariat d'intendance (ça m'étonnerait, ça ne serait pas logique), DDFPT ? Professeurs ? Principal ? De matière pro ? Ou on refile la patate chaude aux fameux "bureaux des entreprises" (mais il n'y en aura pas dans tous les LP et dans certaines académies ils sont mutuels à plusieurs établissements).
Par compte je pense que pour une fois nous n'aurons aucun mal à recueillir rapidement les documents nécessaires et pour une fois ils ne perdront ni leurs conventions ni leur attestation de stage !
- JacqGuide spirituel
nono a écrit:Sur EDUSCOL juin 2023 : Allocation de stage au lycée professionnel, tu trouveras les renseignements
https://eduscol.education.fr/document/51185/download
Je pense qu'il s'agit plutôt du document officiel pour les "gratifications" que pouvaient choisir d'offrir certains lieux de stages avant la réforme.
Mais je peux me tromper.
- nonoHabitué du forum
Je crois que tu as raison. Cela n'a pas été réactualisé.
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