- InvitéInvité
Jacq a écrit:YannProf a écrit:De toute façon, les syndicats s'en foutent de cette réforme. Aucune réunion syndicale sur le sujet depuis le début de l'année 2023 !
Il n'y a que les élections en début d'année pour siéger au CA qui les intéresse et les élections professionnelles !
Qu'ils ne viennent pas se plaindre du manque d'intérêt des profs pour les syndicats !!Malavita a écrit:Non, les syndicats ne se foutent pas de cette réforme. Il y a eu de nombreux communiqués et plusieurs journées de grève d'organiser. Journées qui ont permis une réunion avec les syndicats que le gouvernement ne voulait pas rencontrer mais comme d'habitude, la discussion est impossible puisque le ministère (enfin, je devrais dire, les ministères) ne veulent rien négocier et imposent seulement. Depuis, cette rencontre, tout était en pause car le problème numéro 1 du gouvernement à résoudre, c'était les retraites. Depuis, ce point semble "réglé" (enfin pas pour moi, mais bon...) et comme le gouvernement se sent fort et gagnant, la réforme du LP qui était en mode "pause" réapparaît.B.astien a écrit:Nous verrons alors les actions qu'ils vont mettre en place pour dénoncer des points de cette réforme ... Je trouve par exemple insupportable l'idée qu'un prof de LP de se reconvertir en PE. Ça n'est pas le même statut. Que vont-ils faire pour dénoncer ce qui est imposé ?
Autre chose, que vont-ils engager pour dénoncer la fausse augmentation des salaires des enseignants ? En effet, on parle d'augmentation des primes, pas du salaire de base. Mais il faut avouer que la majorité des collègues vont s'en contenter.
Non, les syndicats ne se fichent pas de cette réforme, ils alertent depuis le début. Il y a eu une journée réussie qui a surpris le ministère puis tout a été phagocyté par la manif pour le pouvoir d'achat puis les retraites. Et durant les actions de grève, comme d'habitude, on a retrouvé les collègues de Lettres-histoire de tous les bahuts de mon secteur, quelques collègues de LV, quelques collègues d'Arts Appliqués et vaguement toujours un ou deux collègues de matières pro, filières indus (mécanique auto, électro, charpente) et les autres, rien, notamment les GA et les Commerce-vente (sauf une collègue de vente contractuelle qui elle fonce dans toutes les manifs).
Alors là, cette semaine, les collègues viennent me voir pour me demander "alors qu'est-ce qu'il a dit le président". Ben ma belle tu peux aller voir toi-même et te renseigner (je n'ai pas répondu cela, j'ai répondu la vérité : je suis en cours je n'écoute pas le président). Mais il faudrait encore que je leur fasse un petit résumé à ces collègues qu'on ne voit jamais dans aucune mobilisation.
Les HIS il faut que ce soit les trois mêmes collègues qui les placent (nous en avons fait une par mois jusqu'à janvier inclus et nous n'avons guère envie d'en faire d'autres pour des gens qui ne se mobilisent pas et qui attendent que les autres fassent à leur place), qui apportent les renseignements, qui proposent des modalités d'action que les collègues refusent de suivre le plus souvent parce que si, parce que cela. J'avais proposé un gel des notes sur Pronote, notes entrées mais date d'apparition sur Pronote reportée à la fin du semestre. Ah ben non, ça va pénaliser les élèves (que dalle, on rend les copies). Mais non. Qui est allé prendre contact avec la FCPE et la PEEP ? C'est bibi. Qui a contacté la presse locale et fait l'interview avec les journalistes pour obtenir une pleine page ? C'est bibi. Qui rédige la motion ? C'est bibi. Qui propose de contacter les élus locaux et demande des volontaires parce qu'il s'occupe déjà du reste, c'est bibi ? Mais par contre il n'y a aucun volontaire, notamment chez les prof de matières pro, parce qu'en plus il faudrait qu'ils sachent de quoi ils parlent, mais comme ils attentent juste l'HIS et qu'on leur apporte tout sur un plateau, personne. Qui par contre proteste parce qu'ils reçoivent sur leur messagerie des messages syndicaux qu'ils ne lisent pas mais qu'il faudrait leur résumer ?
Par contre, vendredi, une de mes collègues de GA nous sort entre deux mastications à la cantine : "mais que font les syndicats, ils ne font rien, ils ne s'opposent pas ? C'est comme pour les salaires, ils n'ont rien fait !" J'avais envie de lui dire, là encore, "ben ma belle ils ne se contentent pas comme toi d'être le cul sur ta chaise à la cantine en rouspétant". Collègue jamais en grève (une fois je crois) et jamais dans aucun cortège. Lorsque nous défilons dans une manif nous passons quasiment tout le temps sous les fenêtres du lycée et là on voit les collègues de GA et de vente qui nous regardent défiler un peu gênés car, tu comprends, on perturbe le cours (et oui, les élèves qui sont en cours, peu nombreux puisque grève, nous saluent par la fenêtre, ça perturbe ceux qui encaissent leur journée de salaire pour faire garderie aux deux ou trois élèves présents pendant que nous on perd une journée de salaire).
A ma collègue de GA, bien représentative d'une majorité des collègues du pro et notamment de tertiaire, j'ai juste répondu : "pour que les syndicats agissent il faut qu'il y ait des troupes derrière". Elle avait aussi dit il y a quelques mois que les syndicats ne s'étaient pas opposés, depuis le début, à la mise en place des AGORA qui professionnalisait la formation. Évidemment que si, ils s'étaient opposés, mais sans troupe derrière, que faire ? Sans troupe notamment des prof de matières pro.
Dans mon département, assemblées générales de la CGT éducation, des journées de formation syndicale (notamment sur la réforme de la voie pro) ouvertes à tous, y compris non syndiqués, ce qui permettait de ne pas faire cours une journée pour ce rendre à la journée de formation sans faire grève. Qui était présent ? Des collègues d'Arts appliqués, de lettres-histoire, une collègue de vente contractuelle...
Les collègues pendant ce temps c'était "métro-boulot-roupester-à-l'apéro-dodo".
Là il faudrait encore que ce soit moi qui me tape motion, lettres au parents, aux fédé de parents, contact avec la presse ou les élus, leur résumer la réforme (du pacte ou de la voie pro) pour des gens qui n'ont jamais bougé un orteil ?
J'ai envie de leur dire : "vous avez maintenant le groin au fond de la mangeoire et vous l'avez bien cherché."
J'attends de voir la réaction des collègues (outre les réactions outrées du genre les syndicats ne font rien tout en buvant son café à la récrée) notamment de GA et de Commerce-vente-Accueil.
Et mes collègues d'ASSP qui ne cessent de gémir en salle des prof mais dont deux seulement (dont une contractuelle) ont parfois participé à une seule action et sinon font cours parce qu'il faut faire cours... Ils vont continuer de bêler comme des moutons que l'on mène à l'abattoir en disant que les syndicats n'ont rien fait.
Ce qui est certain c'est qu'ils n'ont rien fait pour aider les syndicats par le poids que nous pourrions avoir. Le jour où les collègues de pro décideront d'arrêter de faire cours ils constateront qu'on peut bloquer le système. Mais là ils vont tous aller faire passer les oraux du chef d’œuvre parce qu'il faut...
Je suis en LP, en Ga et non syndiqué par choix.
J'ai fait grève pour lutter contre les retraites, mais pas toutes car je ne peux pas me le permettre! Les représentants syndicaux non.
Bonjour la motivation syndicale (les décharges ??)
Aucune réunion syndicale sur la réforme des retraites, ni sur l'avenir des filières tertiaires !
Les réunions syndicales se concentrent sur les petits problèmes internes....
Alors oui je rouspète contre les syndicats !
- B.astienNiveau 5
@YannProf : Exactement pareil. Je vois des (pas tous) collègues syndiqués et pour certains bénéficient de décharges ou ont d'autres missions académiques et qui ne bougent pas ou qui ne font pas grève. Je suis blasé comme d'autres collègues.
Donc pour te répondre @Jacq : moi, à mon petit niveau, seul, je ne fais rien mais je ne vois pas ce que je peux changer/faire changer à mon niveau seulement. Et en plus, ceux qui nous "représentent" donnent l'impression de ne pas être concernés.
Oui, les HIS concernent des petits problèmes internes, sans importance (doit-on accepter en cours un élève arrivant sans billet de retard).
Donc pour te répondre @Jacq : moi, à mon petit niveau, seul, je ne fais rien mais je ne vois pas ce que je peux changer/faire changer à mon niveau seulement. Et en plus, ceux qui nous "représentent" donnent l'impression de ne pas être concernés.
Oui, les HIS concernent des petits problèmes internes, sans importance (doit-on accepter en cours un élève arrivant sans billet de retard).
- Pourquoi 3,14159Expert
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"Placez votre main sur un poêle une minute et ça vous semble durer une heure. Asseyez vous auprès d'une jolie fille une heure et ça vous semble durer une minute. C'est ça la relativité. " (Albert Einstein).
- MalavitaÉrudit
Etivnix a écrit:Oui je suis d’accord pour l’exemple France telecom… c’est horrible.
Pour l’enseignement en primaire, un décret de juin dernier permet aux plp d’aller en collège, bts et primaire non ?
J’espère aussi que dès mardi nous pourrons nous mobiliser dans mon LP.
Dans le décret de juin 2022, les PLP ne peuvent pas aller en primaire ou maternelle :
« Ils peuvent exercer, avec leur accord, dans les lycées d'enseignement général et technologique ou dans les collèges, dans les disciplines correspondant à leur qualification.
« Ils peuvent assurer certains enseignements dans des établissements d'enseignement supérieur dans les conditions prévues par le décret n° 93-461 du 25 mars 1993 relatif aux obligations de service des personnels enseignants du second degré affectés dans les établissements d'enseignement supérieur. » ;
- MalavitaÉrudit
Mathador a écrit:Pour le concours c'est possible grâce à un arrêté qui fait sauter quasiment toutes les conditions de diplôme pour ceux qui sont déjà titulaires dans la maison. Dans le cas que tu évoques c'est l'alinéa suivant qui dispense ta collègue de diplôme:Malavita a écrit:Quant à aller enseigner comme PE, aujourd'hui, ce n'est pas possible car le décret modifiant notre statut ne le permet pas. Par ailleurs, une collègue de matière professionnelle qui s'était renseigner ne pouvait paspasser le concours ouobtenir un détachement car elle n'avait pas un niveau licence (le rectorat lui avait envoyé le texte et on était tombé des nues). Cela ne posait pas de problème pour les PLP de matières générales car nous avons un diplôme universitaire.
Bref, le ministre parle dans le vide et n'y connaît rien.
Lien: https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000028048487Les candidats ayant ou ayant eu la qualité de fonctionnaire titulaire dans un corps de personnels enseignants ou d'éducation sont réputés remplir les conditions de titre ou de diplôme pour s'inscrire aux concours externes et internes du CAPES, du CAPET, du CAPLP, du CACPE, aux concours externes et concours externes spéciaux, seconds concours internes et seconds concours internes spéciaux de recrutement de professeurs des écoles et au concours externe et au second concours interne de recrutement de professeurs des écoles du corps de l'Etat créé pour la Polynésie française.
Oui, je me suis trompée, ce n'est pas pour les concours (qu'elle tente d'ailleurs) mais pour le détachement : c'est impossible d'intégrer le corps des PE sans le niveau licence et beaucoup de collègues PLP de matières professionnelles n'ont pas ce niveau mais un bac ou un BTS. Le lien ici
- UntitledNiveau 8
Perso j'ai une question concernant la mise en œuvre du bouzin. Le dossier de presse annonce la fermeture de 2600 places pour la rentrée prochaine. Les établissements concernés ont-ils déjà eu l'info depuis longtemps ? Comment un tel machin peut-il être mis en place pour dans 4 mois ? Idem pour la mise en place des "bureaux des entreprises". Le dossier de presse annonce des recrutements "au printemps". Maintenant donc. WTF ?
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« Los pájaros nacidos en jaula creen que volar es una enfermedad. »
- InvitéInvité
Untitled a écrit:Perso j'ai une question concernant la mise en œuvre du bouzin. Le dossier de presse annonce la fermeture de 2600 places pour la rentrée prochaine. Les établissements concernés ont-ils déjà eu l'info depuis longtemps ? Comment un tel machin peut-il être mis en place pour dans 4 mois ? Idem pour la mise en place des "bureaux des entreprises". Le dossier de presse annonce des recrutements "au printemps". Maintenant donc. WTF ?
Bien sûr que les cde doivent être au courant... Quels LP ont déjà fait leur répartition ???
Allez 4 mois c'est large pour une réforme de fonds mdr...
Et il n'y a pss que les PLP d'enseignement professionnel qui vont sauter !
Si on ferme une oui deux filières, il va aussi avoir des suppression de postes en enseignement général
- zigmag17Guide spirituel
Untitled a écrit:Perso j'ai une question concernant la mise en œuvre du bouzin. Le dossier de presse annonce la fermeture de 2600 places pour la rentrée prochaine. Les établissements concernés ont-ils déjà eu l'info depuis longtemps ? Comment un tel machin peut-il être mis en place pour dans 4 mois ? Idem pour la mise en place des "bureaux des entreprises". Le dossier de presse annonce des recrutements "au printemps". Maintenant donc. WTF ?
Pour la mise en place c'est la grande inconnue.
Certains collègues ont déjà évoqué par contre les fermetures de LP, ou la fermeture de filières.
Ca va être l'affolement bientôt, sauf pour les sections rares, celles qui font "rayonner l'établissement". Chez nous les GA le feraient plutôt l'entourer d'une aura maléfique, ça va saigner dans les rangs, des postes vont être supprimés c'est sûr.
Quelqu'un ici a dit qu'il fallait environ 4 mois pour envisager un tel changement, minimum.
Ca sent les décrets passés en loucedé en août, avec pré-rentrée sur deux jours pour bien s'imprégner de tout le machin, application dès la rentrée 2024. Avant, ça ne semble structurellement pas possible. Après, un boulevard, un bulldozer, et c'est parti. Ecrasés et pilonnés nous serons.
- zigmag17Guide spirituel
YannProf a écrit:Untitled a écrit:Perso j'ai une question concernant la mise en œuvre du bouzin. Le dossier de presse annonce la fermeture de 2600 places pour la rentrée prochaine. Les établissements concernés ont-ils déjà eu l'info depuis longtemps ? Comment un tel machin peut-il être mis en place pour dans 4 mois ? Idem pour la mise en place des "bureaux des entreprises". Le dossier de presse annonce des recrutements "au printemps". Maintenant donc. WTF ?
Bien sûr que les cde doivent être au courant... Quels LP ont déjà fait leur répartition ???
Allez 4 mois c'est large pour une réforme de fonds mdr...
Et il n'y a pss que les PLP d'enseignement professionnel qui vont sauter !
Si on ferme une oui deux filières, il va aussi avoir des suppression de postes en enseignement général
Oui les CdE sont certainement au courant. Entre ça, la possibilité dans l'air du temps de recruter leurs profs, le pacte... c'est la fête.
Chez nous, pas de répartitions mais la DHG a été donnée, il n'y a pas de changement par rapport à l'année dernière. A confirmer bien sûr.
Et oui, tout le monde paiera les pots cassés, EG compris.
- InvitéInvité
2600 postes ??
Le ministre a déjà décidé qu'elles formations disparaissaient en fonction des bassins de recrutement ???
Le ministre a déjà décidé qu'elles formations disparaissaient en fonction des bassins de recrutement ???
- zigmag17Guide spirituel
YannProf a écrit:2600 postes ??
Le ministre a déjà décidé qu'elles formations disparaissaient en fonction des bassins de recrutement ???
Ca c'est facile: tant de sections vente (par exemple) dans tel LP, on sucre, on divise, on enlève, c'est bon.
Les bassins de recrutement mettront l'accent sur l'industriel, pour le reste ils vont faire des coupes franches dans les filières qui ne "rapportent" rien. Les Ga on zappe, la vente on garde mais on remplit les classes à ras bord en en supprimant au passage, par contre je vois bien un développement de l'aide à la personne (besoins en EHPAD) avec le recrutement merveilleux que l'on connaît déjà (mes CAP de cette année me font frémir et si je dois aller un jour en EHPAD je prie pour ne pas avoir affaire à eux, vraiment). Mais on n'est plus à ça près.
- MalavitaÉrudit
zigmag17 a écrit:YannProf a écrit:Untitled a écrit:Perso j'ai une question concernant la mise en œuvre du bouzin. Le dossier de presse annonce la fermeture de 2600 places pour la rentrée prochaine. Les établissements concernés ont-ils déjà eu l'info depuis longtemps ? Comment un tel machin peut-il être mis en place pour dans 4 mois ? Idem pour la mise en place des "bureaux des entreprises". Le dossier de presse annonce des recrutements "au printemps". Maintenant donc. WTF ?
Bien sûr que les cde doivent être au courant... Quels LP ont déjà fait leur répartition ???
Allez 4 mois c'est large pour une réforme de fonds mdr...
Et il n'y a pss que les PLP d'enseignement professionnel qui vont sauter !
Si on ferme une oui deux filières, il va aussi avoir des suppression de postes en enseignement général
Oui les CdE sont certainement au courant. Entre ça, la possibilité dans l'air du temps de recruter leurs profs, le pacte... c'est la fête.
Chez nous, pas de répartitions mais la DHG a été donnée, il n'y a pas de changement par rapport à l'année dernière. A confirmer bien sûr.
Et oui, tout le monde paiera les pots cassés, EG compris.
Chez nous, pas de changement non plus sur la DHG et les répartitions sont déjà faites. La suppression de filières pour la rentrée, ce n'est pas possible car tout est bouclé et le mouvement des mutations est aussi terminé. Mon petit doigt me dit que les annonces auraient dû être faites en novembre, décembre et que finalement, compte-tenu des différentes manifestations, les annonces ont été réalisées seulement en mai et donc le calendrier pour les fermetures en 2023 tombent à l'eau mais que nos huiles ne savent pas comment cela fonctionne, donc ne voient pas le problème...
En ce qui concerne mon LP, la quasi totalité des filières annoncées peu insérantes sur la carte du dossier de presse sont présentes dans mon lycée, donc cela veut dire que le lycée ferme, en tout cas, c'est comme cela que je le vois, même si je vois mal mon secteur se passer de plus de 400-450 places en LP alors que tous les établissements sont surbookés. Je me dis que cette réforme va se heurter aux principes de réalité : où mettre les élèves ? qui va financer les nouveaux plateaux techniques ? comment trouver de nouveaux enseignants ? où placer les autres ? Bref, peut-être que je suis trop optimiste (pourtant ce n'est pas mon genre, mais disons que c'est mon petit espoir...)
Par ailleurs, le dossier de presse et la réforme se base sur des chiffres de 2018... Des chiffres d'il y a cinq ans, donc... d'où le mauvais intitulé des formations...
- UntitledNiveau 8
YannProf a écrit:2600 postes ??
Le ministre a déjà décidé qu'elles formations disparaissaient en fonction des bassins de recrutement ???
Pas 2600 postes mais 2600 places (élèves). La carte est dans le dossier de presse (déjà diffusée dans le fil il me semble mais je ne sais plus à quelle page donc je la repartage ci-dessous).
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« Los pájaros nacidos en jaula creen que volar es una enfermedad. »
- zigmag17Guide spirituel
Malavita a écrit:zigmag17 a écrit:YannProf a écrit:Untitled a écrit:Perso j'ai une question concernant la mise en œuvre du bouzin. Le dossier de presse annonce la fermeture de 2600 places pour la rentrée prochaine. Les établissements concernés ont-ils déjà eu l'info depuis longtemps ? Comment un tel machin peut-il être mis en place pour dans 4 mois ? Idem pour la mise en place des "bureaux des entreprises". Le dossier de presse annonce des recrutements "au printemps". Maintenant donc. WTF ?
Bien sûr que les cde doivent être au courant... Quels LP ont déjà fait leur répartition ???
Allez 4 mois c'est large pour une réforme de fonds mdr...
Et il n'y a pss que les PLP d'enseignement professionnel qui vont sauter !
Si on ferme une oui deux filières, il va aussi avoir des suppression de postes en enseignement général
Oui les CdE sont certainement au courant. Entre ça, la possibilité dans l'air du temps de recruter leurs profs, le pacte... c'est la fête.
Chez nous, pas de répartitions mais la DHG a été donnée, il n'y a pas de changement par rapport à l'année dernière. A confirmer bien sûr.
Et oui, tout le monde paiera les pots cassés, EG compris.
Chez nous, pas de changement non plus sur la DHG et les répartitions sont déjà faites. La suppression de filières pour la rentrée, ce n'est pas possible car tout est bouclé et le mouvement des mutations est aussi terminé. Mon petit doigt me dit que les annonces auraient dû être faites en novembre, décembre et que finalement, compte-tenu des différentes manifestations, les annonces ont été réalisées seulement en mai et donc le calendrier pour les fermetures en 2023 tombent à l'eau mais que nos huiles ne savent pas comment cela fonctionne, donc ne voit pas le problème...
En ce qui concerne mon LP, la quasi totalité des filières annoncées peu insérantes sur la carte du dossier de presse sont présentes dans mon lycée, donc cela veut dire que le lycée ferme, en tout cas, c'est comme cela que je le vois, même si je vois mal mon secteur se passer de plus de 400-450 places en LP alors que tous les établissements sont surbookés. Je me dis que cette réforme va se heurter aux principes de réalité : où mettre les élèves ? qui va financer les nouveaux plateaux techniques ? comment trouver de nouveaux enseignants ? où placer les autres ? Bref, peut-être que je suis trop optimiste (pourtant ce n'est pas mon genre, mais disons que c'est mon petit espoir...)
Par ailleurs, le dossier de presse et la réforme se base sur des chiffres de 2018... Des chiffres d'il y a cinq ans, donc... d'où le mauvais intitulé des formations...
Je pense que tu as raison, en particulier en ce qui concerne le calendrier et le report des décisions. Je n'y avais pas pensé.
- JacqGuide spirituel
Cath a écrit:Jacq, nous sommes dans le même lycée ou quoi ?
Nous avons les mêmes collègues, en tout cas, qui participent aux actions...ou pas. Les mêmes disciplines ! C'est fou.
Les collègues de pro, toujours persuadés qu'il ne leur arrivera rien...
J'espère qu'ils vont se réveiller car, outre les fermetures (il faut attendre, mais se montrer actifs pour lutter contre la généralisation des fermetures) ce sont les plus menacés.
Mathador a écrit:Etivnix a écrit:Je ne suis pas PLP depuis très longtemps mais comme vous je vais me battre jusqu’au bout !
Je me pose une question, n’étant absolument pas compétent (et pas du tout l’envie) d’aller en collège, primaire ou maternelle… est-ce qu’ils pourront nous virer si nous refusons ? Je veux dire, nous sommes fonctionnaires titulaires donc ils ne peuvent pas nous « défonctionnariser » ou nous mettre dehors ?? Pardon des questions un peu naïves mais l’avenir ne rassure pas du tout du tout depuis ces annonces…
On n'est pas obligé de te virer, ça peut être plus « subtil »:
« M. Etivnix, votre poste fait l'objet d'une mesure de carte scolaire. On peut vous proposer un LP mal famé à l'autre bout de l'académie, mais il y a aussi un poste vacant dans le collège à 5 km de chez vous, cela vous intéresse-t-il ? »
Voir aussi: France Télécom.
C'est ce dont nous avions déjà parlé à propos du décret. Mais pour un prof de matière pro ce n'est pas la même chose que pour un prof d'anglais ou de lettres-histoire. Si vous êtes prof en Métiers de la Mode (beaucoup de fermetures annoncées dans le sud) vous n'allez pas aller enseigner en collège (surtout avec ce qu'il advient de la technologie au collège - même s'ils peinent à recruter).
Malavita a écrit:@Jacq et @Cath, nous avons aussi les mêmes collègues, à une exception : mes collègues de GA sont quasiment de toutes les grèves (sauf une, qui ne peut vraiment faire grève) ainsi qu'une ancienne collègue GA reconvertie en Vente. Sinon, les collègues qui font le plus grève sont deux collègues de LV dont une n'est même pas PLP et les LHG. Les autres, non, ou parfois. Pour les LHG, c'est la même chose dans mon académie, ils sont toujours à la pointe du mouvement et très présents dans les manifestations et formations syndicales. Est-ce que cela provient de notre formation, sans doute ?
[...]
Etivnix a écrit:[...]
J’espère aussi que dès mardi nous pourrons nous mobiliser dans mon LP.
@Malavita. Tu feras alors de grosses bises à tes collègues de GA, et pour la collègue qui ne peut faire grève, ben oui, tout le monde peut le comprendre selon les situations. Perdre une journée ou plusieurs cela peut être dur ou impossible. Et pour les collègues de GA qui ont effectué leur reconversion en Vente-Commerce, on imagine le désarroi. Mais il faut attendre, entre les annonces fracassantes et une réalité qui était déjà en marche...
@Etivnix. Moi aussi, mais j'aimerais que cela vienne des collègues du pro, cela aurait un poids énorme, notamment pour les élèves qui sont habitués à voir les collègues du général en grève et très peu les collègues du pro. Ils ont une force importante, un poids important. Menacer un métier, celui de l'enseignant comme celui de l'élève en dénigrant sa formation, c'est quelque chose.
Mathador a écrit:Pour le concours c'est possible grâce à un arrêté qui fait sauter quasiment toutes les conditions de diplôme pour ceux qui sont déjà titulaires dans la maison. Dans le cas que tu évoques c'est l'alinéa suivant qui dispense ta collègue de diplôme:Malavita a écrit:Quant à aller enseigner comme PE, aujourd'hui, ce n'est pas possible car le décret modifiant notre statut ne le permet pas. Par ailleurs, une collègue de matière professionnelle qui s'était renseigner ne pouvait pas passer le concours ou obtenir un détachement car elle n'avait pas un niveau licence (le rectorat lui avait envoyé le texte et on était tombé des nues). Cela ne posait pas de problème pour les PLP de matières générales car nous avons un diplôme universitaire.
Bref, le ministre parle dans le vide et n'y connaît rien.
Lien: https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000028048487Les candidats ayant ou ayant eu la qualité de fonctionnaire titulaire dans un corps de personnels enseignants ou d'éducation sont réputés remplir les conditions de titre ou de diplôme pour s'inscrire aux concours externes et internes du CAPES, du CAPET, du CAPLP, du CACPE, aux concours externes et concours externes spéciaux, seconds concours internes et seconds concours internes spéciaux de recrutement de professeurs des écoles et au concours externe et au second concours interne de recrutement de professeurs des écoles du corps de l'Etat créé pour la Polynésie française.
Ce n'est pas illogique. Mais nous sommes bien dans le concours. On ne peut pas balancer comme cela un collègue comme PE devant des élèves. Que certains collègues aient souhaité faire une reconversion, oui, mais la phrase du ministre qui (
YannProf a écrit:[...]
Je suis en LP, en Ga et non syndiqué par choix.
J'ai fait grève pour lutter contre les retraites, mais pas toutes car je ne peux pas me le permettre! Les représentants syndicaux non.
Bonjour la motivation syndicale (les décharges ??)
Aucune réunion syndicale sur la réforme des retraites, ni sur l'avenir des filières tertiaires !
Les réunions syndicales se concentrent sur les petits problèmes internes....
Alors oui je rouspète contre les syndicats !
De même que toi, je n'ai pas fait toutes les grèves mais presque toutes les manifestations. Comme toi je ne peux pas me le permettre.
Ne rouspète pas contre "les syndicats" mais contre ces représentants qui sont des moutons noirs !
Je sais, j'en discute souvent avec un ami ancien collègue de la CGT Educ qui a renoncé dans son établissement devant les représentants d'autres syndicats (attention, nous parlons de personnes, pas de tel ou tel syndicat, lui, CGT éduc est intègre, ces collègues de l'autre syndicat non, mais on peut inverser sans doute la situation dans d'autres lycées) qui n'en peut plus des petites listes syndicales en réalité entre amis qui se cooptent et se la coulent douce entre eux pour assoir leurs petits territoires en interne.
Maintenant il suffit aussi de se syndiquer à un autre syndicat (je ne parle pas de se présenter aux élections) et de poser son heure d'HIS avec les collègues motivés. Pas besoin de ces plaies de pseudo représentants pour agir.
Et puis on peut aussi se grouper entre collègues en dehors de tout syndicat. Je pense que je vais contacter mes collègues de deux établissements proches du mien (le quatrième de ma zone, pas la peine de compter sur eux) et peut-être un un peu plus loin. Pour tracter, contacter la presse (plus difficile sans action), nos anciens élèves qui travaillent, pas besoin des syndicats.
Si mes collègues de pro veulent bien, pour une fois, se sortir les doigts d'où je pense, on peut agir sans aucun syndicat. Motion de chaque discipline, de chaque filière, au prochain CA (et pas une pour le lycée, non, chaque filière, chaque matière, élèves - et oui - parents - et oui). Chaque motion est lue au rectorat (sinon, rien n'est lu). Chaque motion s'accompagnant d'une mention indiquant qu'un compte rendu de toutes les motions (pas la motion, c'est un doc du CA) sera adressée aux fédérations de parents du secteur pour information. L'avantage chez nous c'est qu'aux élections du CA nous n'avons aucune liste syndicale, on ne se fait pas la guerre entre nous pour des postes et nous avons les élus que nous voulons - je sais que ce n'est pas le cas partout malheureusement). Mes collègues m'élisent non pas parce que je suis à la CGT Educ mais parce que c'est moi, c'est tout.
Si ça part de la base, ça part de la base. Si nous attendons juste les réunions des syndicats au niveau national sans départ de la base c'est mort. Sans départ de chez nous, ils pourront négocier, on va leur rire au nez, ils pourront appeler à la grève, mais sans rien d'autre, c'est mort. Les syndicats c'est la partie institutionnelle, si on ne bouge pas nous, ils ne pourront rien.
Ne vous occupez pas de vos plaies de représentants syndicaux locaux, ridiculisez-les en faisant sans eux !
Untitled a écrit:Perso j'ai une question concernant la mise en œuvre du bouzin. Le dossier de presse annonce la fermeture de 2600 places pour la rentrée prochaine. Les établissements concernés ont-ils déjà eu l'info depuis longtemps ? Comment un tel machin peut-il être mis en place pour dans 4 mois ? Idem pour la mise en place des "bureaux des entreprises". Le dossier de presse annonce des recrutements "au printemps". Maintenant donc. WTF ?
Ce qu'ils annoncent comme une nouveauté pour la rentrée, les suppressions de filières, ça n'est pas une nouveauté, cela fait des années que cela dure, et celles de la rentrée 2023 ont été "actées" (je me permets cette expression que je déteste) à l'automne dernier, bien avant l'établissement des DHG, des postes au mouvement etc. Les fermetures de GA c'est entamé depuis bien longtemps (il suffit de voir les résultats des mutations), les ouvertures de sections aussi.
Maintenant il faut se battre contre cette supposée disparition de filières entières, contre certains points précis de la réforme (les dédoublements automatiques en seconde pour les math sciences et les lettres, les 50% d'augmentation des PFMP) et ça on le peut. On peut démontrer que cette réforme est inepte. Et on doit défendre, non pas à tout prix la fermeture de certaines classes mais l'annonce dont nous verrons les effets mais de filières.
Anecdote : vendredi matin, 7h55mn, j'arrive devant mes élèves de terminale Accueil et je leur dis : "bonjour les futurs sans insertion professionnelle et sans poursuite d'études". Je n'ai pas donné mon avis. J'ai juste cité en substance leur président (car ce n'est pas le mien).
- JennyMédiateur
A Paris, plusieurs LP doivent être regroupés notamment dans un LGT dont la filière générale, a minima, ferme. Est-ce que ce ne sera pas comme ça, de gros LP, pour diminuer les coûts ?
- AbdelNiveau 5
On en voit des collègues qui vont même jusqu'à se moquer de ceux qui se mettent régulièrement en grève, de ceux qui perdent plusieurs jours de salaire par mois - alors qu'ils ne sont pas héritiers, je le précise - et qui vont manifester en leur disant "bonne promenade" ! Une posture très répandue : je ne me mets pas en grève parce que ça sert à rien mais je critique les syndicats en disant qu'ils ne font rien. Que peuvent-ils faire les syndicats ? Appeler à la grève qui ne sert rien ? Si on ne compte pas se mettre en grève pourquoi reprocher "aux syndicats" (ce pluriel aussi...) de ne pas appeler à la grève ? C'est une contradiction. D'autant plus débile qu'en fait des syndicats appellent à la grève et ces journées sont plus ou moins suivies. Si d'ailleurs lesdites journées ne sont pas suivies est-ce la faute "des syndicats" qui appellent à la grève ou des collègues qui ne se mettent pas en grève tout en reprochant aux syndicats de-ne-rien-faire ? On joue aux désabusés ou aux encore plus radicaux, moi je m'y mettrais quand ça sera reconductible oui ben quand il y a un appel à la grève reconductible, là le même te dit non mais ça sert à rien, le gouvernement ne changera pas d'avis...ok alors "que faire ?" comme disait l'autre.
Je vois qu'on confond aussi souvent les collègues élus du CA qui peuvent être syndiqués ou pas, impliqués ou pas, honnêtes ou pas - ce sont des individus qui ne représentent qu'eux-même et ceux qui ont voté pour leur donner un mandat - on confond cela donc et les "syndicats" en général.
Je vois qu'on confond aussi souvent les collègues élus du CA qui peuvent être syndiqués ou pas, impliqués ou pas, honnêtes ou pas - ce sont des individus qui ne représentent qu'eux-même et ceux qui ont voté pour leur donner un mandat - on confond cela donc et les "syndicats" en général.
- JacqGuide spirituel
YannProf a écrit:Untitled a écrit:Perso j'ai une question concernant la mise en œuvre du bouzin. Le dossier de presse annonce la fermeture de 2600 places pour la rentrée prochaine. Les établissements concernés ont-ils déjà eu l'info depuis longtemps ? Comment un tel machin peut-il être mis en place pour dans 4 mois ? Idem pour la mise en place des "bureaux des entreprises". Le dossier de presse annonce des recrutements "au printemps". Maintenant donc. WTF ?
Bien sûr que les cde doivent être au courant... Quels LP ont déjà fait leur répartition ???
Allez 4 mois c'est large pour une réforme de fonds mdr...
Et il n'y a pss que les PLP d'enseignement professionnel qui vont sauter !
Si on ferme une oui deux filières, il va aussi avoir des suppression de postes en enseignement général
Bien sûr que si. Notre répartition a été faite en février (selon les vacances c'était plus tard). Même si votre répartition n'a pas été faite officiellement les postes au mouvement (création, suppression, départ à la retraite) sont déjà fixés et remontés [EDIT par le CDE] au rectorat, début 2023. Les ouvertures fermetures sont déjà fixées depuis longtemps.[EDIT : les moyens sont estimés et fixés, même si vous vous n'avez pas la répartition, mais le CDE sait très bien, il est obligé de faire remonter. Les filières ouvertes ou fermées, même s'il peut y avoir des erreurs, des retards, l'ont été].
C'est pour cela que la réforme, dans le dossier de presse, annonce par exemple les dédoublements en français et math pour 2024 (sauf établissements volontaires) parce que la répartition est déjà faite, et la réforme de la classe terminale pour les premières de la rentrée 2023 pour que ce soit actif en terminale en 2024, donc pour les DHG établies pour 2024. Un établissement volontaire pourrait ajuster à la marge.
Evidemment que les collègues d'enseignement général seront impactés, mais la menace est plus grande en matières pro du fait qu'on ne devient pas prof de mécanique auto lorsqu'on est prof de GA ! Par contre on peut de déplacer de lettres-histoire à lettres-histoire dans un autre lycée (on ferme section X dans l'établissement Y mais on ouvre la formation Z dans le lycée voisin W). Et l'allongement des PFMP menace plus les prof de matières pro car l'Etat va considérer que l'enseignement est fait en entreprise.
- zigmag17Guide spirituel
Abdel a écrit:On en voit des collègues qui vont même jusqu'à se moquer de ceux qui se mettent régulièrement en grève, de ceux qui perdent plusieurs jours de salaire par mois - alors qu'ils ne sont pas héritiers, je le précise - et qui vont manifester en leur disant "bonne promenade" ! Une posture très répandue : je ne me mets pas en grève parce que ça sert à rien mais je critique les syndicats en disant qu'ils ne font rien. Que peuvent-ils faire les syndicats ? Appeler à la grève qui ne sert rien ? Si on ne compte pas se mettre en grève pourquoi reprocher "aux syndicats" (ce pluriel aussi...) de ne pas appeler à la grève ? C'est une contradiction. D'autant plus débile qu'en fait des syndicats appellent à la grève et ces journées sont plus ou moins suivies. Si d'ailleurs lesdites journées ne sont pas suivies est-ce la faute "des syndicats" qui appellent à la grève ou des collègues qui ne se mettent pas en grève tout en reprochant aux syndicats de-ne-rien-faire ? On joue aux désabusés ou aux encore plus radicaux, moi je m'y mettrais quand ça sera reconductible oui ben quand il y a un appel à la grève reconductible, là le même te dit non mais ça sert à rien, le gouvernement ne changera pas d'avis...ok alors "que faire ?" comme disait l'autre.
Je vois qu'on confond aussi souvent les collègues élus du CA qui peuvent être syndiqués ou pas, impliqués ou pas, honnêtes ou pas - ce sont des individus qui ne représentent qu'eux-même et ceux qui ont voté pour leur donner un mandat - on confond cela donc et les "syndicats" en général.
Sur ce point je module : je pense que les jours de grève (même si j'en fais la plupart), ne sont plus efficaces. J'adorerais que "les syndicats" (oui parce que dans mon lycée ils tiennent tous le même discours) nous suivent lorsqu'on leur suggère de lancer un mot d'ordre pour bloquer les examens, ne pas faire la rentrée, etc. On en parle souvent ici. C'est toujours la même réponse: "Ce n'est pas possible parce que ça gêne les épreuves et c'est injuste pour les élèves". Donc, si grèves il y a pour notre statut, je les ferai, mais le désespoir au coeur parce que ce moyen d'action reçoit des échos égaux à zéro.
- AbdelNiveau 5
zigmag17 a écrit:Abdel a écrit:On en voit des collègues qui vont même jusqu'à se moquer de ceux qui se mettent régulièrement en grève, de ceux qui perdent plusieurs jours de salaire par mois - alors qu'ils ne sont pas héritiers, je le précise - et qui vont manifester en leur disant "bonne promenade" ! Une posture très répandue : je ne me mets pas en grève parce que ça sert à rien mais je critique les syndicats en disant qu'ils ne font rien. Que peuvent-ils faire les syndicats ? Appeler à la grève qui ne sert rien ? Si on ne compte pas se mettre en grève pourquoi reprocher "aux syndicats" (ce pluriel aussi...) de ne pas appeler à la grève ? C'est une contradiction. D'autant plus débile qu'en fait des syndicats appellent à la grève et ces journées sont plus ou moins suivies. Si d'ailleurs lesdites journées ne sont pas suivies est-ce la faute "des syndicats" qui appellent à la grève ou des collègues qui ne se mettent pas en grève tout en reprochant aux syndicats de-ne-rien-faire ? On joue aux désabusés ou aux encore plus radicaux, moi je m'y mettrais quand ça sera reconductible oui ben quand il y a un appel à la grève reconductible, là le même te dit non mais ça sert à rien, le gouvernement ne changera pas d'avis...ok alors "que faire ?" comme disait l'autre.
Je vois qu'on confond aussi souvent les collègues élus du CA qui peuvent être syndiqués ou pas, impliqués ou pas, honnêtes ou pas - ce sont des individus qui ne représentent qu'eux-même et ceux qui ont voté pour leur donner un mandat - on confond cela donc et les "syndicats" en général.
Sur ce point je module : je pense que les jours de grève (même si j'en fais la plupart), ne sont plus efficaces. J'adorerais que "les syndicats" (oui parce que dans mon lycée ils tiennent tous le même discours) nous suivent lorsqu'on leur suggère de lancer un mot d'ordre pour bloquer les examens, ne pas faire la rentrée, etc. On en parle souvent ici. C'est toujours la même réponse: "Ce n'est pas possible parce que ça gêne les épreuves et c'est injuste pour les élèves". Donc, si grèves il y a pour notre statut, je les ferai, mais le désespoir au coeur parce que ce moyen d'action reçoit des échos égaux à zéro.
Dans le "rien faire" des syndicats donc tu ne parles pas des grèves si je comprends bien. Tu évoques l'appel au blocage des examens mais des syndicats ont par exemple bien appelé à bloquer les épreuves du bac général en mars et cela n'a pas été suffisamment suivi. Là encore ce n'est pas la faute "des syndicats" si les collègues refusent de suivre les appels.
- AbdelNiveau 5
Soit dit en passant moi l'argument du "ne prenons pas les élèves en otage" je l'ai davantage entendu de la part des collègues qui ne se mobilisent jamais que de la part "des syndicats" (que d'ailleurs je n'ai jamais entendu parler ainsi - à part en effet deux ou trois syndicats particuliers).
- JacqGuide spirituel
Bloquer les épreuves n'est pas rentable médiatiquement et cela ne sera pas suivi. Bon j'arrête, je ne vais pas passer ma journée devant le PC. La première chose c'est l'action locale, de communication, aux parents, aux élèves, aux élus, aux patrons locaux (pas ceux qui planent à Paris), à la presse. Les actions n'ont pas besoin de grève pour l'instant. Et la communication aux fédérations et au rectorat.
- JacqGuide spirituel
+1000Abdel a écrit:Soit dit en passant moi l'argument du "ne prenons pas les élèves en otage" je l'ai davantage entendu de la part des collègues qui ne se mobilisent jamais que de la part "des syndicats" (que d'ailleurs je n'ai jamais entendu parler ainsi - à part en effet deux ou trois syndicats particuliers).
- MalavitaÉrudit
Jenny a écrit:A Paris, plusieurs LP doivent être regroupés notamment dans un LGT dont la filière générale, a minima, ferme. Est-ce que ce ne sera pas comme ça, de gros LP, pour diminuer les coûts ?
Le problème de Paris, c'est qu'il y a une baisse démographique et le coût du foncier est énorme avec la spéculation qui va avec. Dans mon secteur, nous sommes en augmentation car les gens s'installent en banlieue et les établissements sont pleins donc je vois mal comment ils vont pouvoir regrouper des LP car tous les établissements manquent de place, de salles et des préfabriqués ont déjà été construits dans plusieurs établissements que je connais et cela ne suffit pas (et quand on sait le temps que cela prend et la somme d'argent...). Par ailleurs, je ne suis pas certaine que la région IDF soit très partante pour financer des centaines de nouvelles salles, plateaux techniques et surtout si la carte des formations est amenée à être modifiée tous les cinq ans. Des fusions d'établissement sur deux sites proches, cela peut se faire et se fait, mais des fusions totales, je ne suis pas certaine. Par ailleurs, dans les départements ruraux, les établissements peuvent être très éloignés.
- zigmag17Guide spirituel
Abdel a écrit:zigmag17 a écrit:Abdel a écrit:On en voit des collègues qui vont même jusqu'à se moquer de ceux qui se mettent régulièrement en grève, de ceux qui perdent plusieurs jours de salaire par mois - alors qu'ils ne sont pas héritiers, je le précise - et qui vont manifester en leur disant "bonne promenade" ! Une posture très répandue : je ne me mets pas en grève parce que ça sert à rien mais je critique les syndicats en disant qu'ils ne font rien. Que peuvent-ils faire les syndicats ? Appeler à la grève qui ne sert rien ? Si on ne compte pas se mettre en grève pourquoi reprocher "aux syndicats" (ce pluriel aussi...) de ne pas appeler à la grève ? C'est une contradiction. D'autant plus débile qu'en fait des syndicats appellent à la grève et ces journées sont plus ou moins suivies. Si d'ailleurs lesdites journées ne sont pas suivies est-ce la faute "des syndicats" qui appellent à la grève ou des collègues qui ne se mettent pas en grève tout en reprochant aux syndicats de-ne-rien-faire ? On joue aux désabusés ou aux encore plus radicaux, moi je m'y mettrais quand ça sera reconductible oui ben quand il y a un appel à la grève reconductible, là le même te dit non mais ça sert à rien, le gouvernement ne changera pas d'avis...ok alors "que faire ?" comme disait l'autre.
Je vois qu'on confond aussi souvent les collègues élus du CA qui peuvent être syndiqués ou pas, impliqués ou pas, honnêtes ou pas - ce sont des individus qui ne représentent qu'eux-même et ceux qui ont voté pour leur donner un mandat - on confond cela donc et les "syndicats" en général.
Sur ce point je module : je pense que les jours de grève (même si j'en fais la plupart), ne sont plus efficaces. J'adorerais que "les syndicats" (oui parce que dans mon lycée ils tiennent tous le même discours) nous suivent lorsqu'on leur suggère de lancer un mot d'ordre pour bloquer les examens, ne pas faire la rentrée, etc. On en parle souvent ici. C'est toujours la même réponse: "Ce n'est pas possible parce que ça gêne les épreuves et c'est injuste pour les élèves". Donc, si grèves il y a pour notre statut, je les ferai, mais le désespoir au coeur parce que ce moyen d'action reçoit des échos égaux à zéro.
Dans le "rien faire" des syndicats donc tu ne parles pas des grèves si je comprends bien. Tu évoques l'appel au blocage des examens mais des syndicats ont par exemple bien appelé à bloquer les épreuves du bac général en mars et cela n'a pas été suffisamment suivi. Là encore ce n'est pas la faute "des syndicats" si les collègues refusent de suivre les appels.
Certes et je suis d'accord là-dessus. Mais en ce qui concerne le LP je n'ai pas entendu d'appel à faire de la rétention de notes ou à ne pas faire passer les CCF en temps et en heure par exemple. Et dans mon LP, quand cela a été suggéré par quelques-uns dont je suis, cela a été une volée de bois vert.
- AbdelNiveau 5
En 2019 je crois (en tout cas avant la crise covid) il y avait un appel syndical à la grève des corrections du bac pro - et évidemment ce genre d'appel ne marche que quand il est suivi largement - ce qui ne fut pas le cas. Ce sont donc des collègues, majoritaires, qui ont refusé de suivre l'appel. Je parie que parmi eux certains continuent de s'en prendre davantage aux syndicats qu'au gouvernement... Je dis "grève des corrections" car l'expression "rétention de notes" est souvent mal comprise par certains collègues qui espèrent (et je le comprends évidemment) pouvoir vraiment bloquer et gêner le système sans perdre un centime : il faut bien faire en sorte de ne pas être considéré comme étant en "refus de notation" (pour ne pas être accusé de faute professionnelle - surtout si le mouvement n'est pas général) et bien rappeler que dans beaucoup d'académies le refus de transmettre les notes entraîne des retenues sur salaire comme les grèves. C'est très délicat pour un syndicat de pousser des agents à se lancer dans des actions sans que ces derniers aient toujours bien conscience de leurs conséquences possibles.
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