Réforme de la voie professionnelle : pire que prévu "virage alarmant" selon le Café pédagogique

neocdt a écrit:

HistoireSW a écrit:Bonjour à tous

Avec un peu de retard, je vous joins le communiqué que nous avons rédigé pour l'APHG

https://www.aphg.fr/Reforme-du-LP-un-grand-bond-en-arriere

ainsi que celui de l'APLettres

http://www.aplettres.org/pdf/Motion_reforme_LP_2023.pdf.

Vous pouvez les diffuser très largement pour mobiliser les collègues et pas seulement de LHG

Le 2ème lien m'indique "Page non trouvée"...

HistoireSW a écrit:Lien corrigé

https://www.aplettres.org/pdf/Motion_reforme_LP_2023.pdf

Les deux documents sont intéressants et très lucides (changeant totalement des communications ubuesques du président et du ministre).
A utiliser pour vos motions les collègues de LHG.  Motions : les différents disciplines peuvent en déposer, différentes dans les matières pro, différentes dans les générales, communes pour l'organisation de l'année de terminale, communes pour le mépris crasse affiché par les communications concernant les élèves (les Acc notamment, mais pas seulement), les enseignants autant PLP que PE... concernant le "pactole"... mais les CA risquent d'être tardif et il faut agir avant.

HIS à venir chez nous, motions en préparations aussi, motions qui seront transformées en courriers je pense aux fédé de parents.

Appel à la grève pour le 30 et le 6. Je n'avais pas vu l'appel pour les manifestations devant les rectorats le 31, à voir donc.

Pour le 30 l'intersyndicale souhaite joindre d'autres luttes liées à l'EN, notamment les AESH et les AED donc la fonction, la formation (???), les qualifications, l'âge souvent (et c'est un facteur important) diffèrent totalement. Et pourtant, pour des raisons purement économiques (le pognon, ça coûte un pognon dingue) il y aurait projet de fusion. Outre le souci des qualifications, le cumul de fonctions et de placement dans l'établissement poserait un véritable problème (sauf pour la "RH" façon EN).

C. Granjean en webinaire actuellement sur le LP. Ça vend du rêve.
"Cette réforme est clairement managériale".
"Un ETP (35h) pour s'occuper du bureau des entreprises".
Au bout de 20 minutes, elle a déjà cité 6 fois le président de la République. Par contre le DDFPT, zéro. Même les sous-préfets sont cités.
Leviers, curseurs, faire sens, pilotage... Il ne manque aucun élément de langage. Aucun.
"Les chefs d'établissement doivent créer de la pédagogie autour de cette réforme".
"Des moyens exceptionnels et inédits sont mis en place"
"Le nombre d'enseignants en LP sera maintenu malgré la baisse démographique"
"700 ETP dédiés en plus comme des infirmiers, des CPE..."
"Il faut que les CDE mettent vraiment en lumière les moyens inédits que nous mettons en place pour la réforme de la voie professionnelle"
"Nous croyons en la voie professionnelle"
"Voyez vos équipes, rassurez-les et encouragez-les à s'engager dans cette transformation de la voie professionnelle"

Pas de fermeture supplémentaire à la rentrée.
Les formations qui ferment sont celles qui étaient déjà prévues.

Le pacte est insécable : 7500 balles bruts par an. C'est un effort massif pour accompagner cette réforme
1 - Remplacements : 18h
2- Face à face pédagogique : 72 h
3- Missions non quantifiables au sein des LP (dédoublement mathématiques et français par exemple)

Quid des DDFPT ? ENFIN ! 11h38
Bureau des entreprises sous la responsabilité du CDE. Bla bla bla... Bla bla bla...
Poisson noyé.

Maintenant, refonte de l'année de terminale.
Elle nous parle de sa visite d'un EREA et évoque la légitimité de tous les projets. Permettre un vrai choix de réussite aux élèves d'où la nécessité de réorganiser l'année de terminale.
Passage des examens (mars ? Avril ? Pas précisé) avant de partir en stage pour ceux qui ne veulent pas poursuivre leurs études.
Passage de 8 à 12 semaines (en une fois) après les examens. L'élève aura plus de compétences. L'entreprise s'investira mieux et le préparera mieux à son métier. Favoriser une embauche.
Pour ceux qui veulent une poursuite d'études (50 % décrochent dans le supérieur), ça sera 8 semaines de stage + 4 semaines de consolidation des acquis (après l'examen).

Gratification des stages.
50 euros (2de) - 75 euros (1re) - 100 euros (Tle).
Versement fait par l'État. 1er versement en janvier 2024 pour la période septembre 2023 - décembre 2023.
Déclarer le manque d'assiduité dans les PFMP mais aussi dans l'établissement.

Inutile de vous préciser qu'elle m'a épuisé...
Bon long week-end à tous.

Merci @Paddy pour toutes ces informations. Je n’ai pas le courage de les commenter mais je n’en pense pas moins.

Bon week-end.

Paddy a écrit:Maintenant, refonte de l'année de terminale.
Elle nous parle de sa visite d'un EREA et évoque la légitimité de tous les projets. Permettre un vrai choix de réussite aux élèves d'où la nécessité de réorganiser l'année de terminale.
Passage des examens (mars ? Avril ? Pas précisé) avant de partir en stage pour ceux qui ne veulent pas poursuivre leurs études.
Passage de 8 à 12 semaines (en une fois) après les examens. L'élève aura plus de compétences. L'entreprise s'investira mieux et le préparera mieux à son métier. Favoriser une embauche.
Pour ceux qui veulent une poursuite d'études (50 % décrochent dans le supérieur), ça sera 8 semaines de stage + 4 semaines de consolidation des acquis (après l'examen).

EREA ou MFR, c'est pareil. Ces établissements fonctionnent sur l'alternance, moitié école, moitié stage ( stage , pas apprentissage qui lui est rémunéré)
Pour avoir eu en lep des élèves de MFR, ils sont certainement plus forts dans le domaine pro mais comme ils ne sont présents que la moitié du temps, les matières générales souffrent ( comme les CFA)
Pour avoir été jusqu'à la fin de ma carrière examinatrice à l'oral de rattrapage, on savait quelle était l'origine scolaire des élèves très rapidement.
Pour recevoir des élèves issus de MFR en seconde pro ou même en 1ere, les lacunes étaient importantes. Normal, ils ont eu moins de temps.
C'est vers ce modèle, qui convient à certains que le lep se dirige jusqu'à fusion, disparition.

Ajonc35 a écrit:
EREA ou MFR, c'est pareil. Ces établissements fonctionnent sur l'alternance, moitié école, moitié stage ( stage , pas apprentissage qui lui est rémunéré)
Pour avoir eu en lep des élèves de MFR, ils sont certainement plus forts dans le domaine pro mais comme ils ne sont présents que la moitié du temps, les matières générales souffrent ( comme les CFA)
Pour avoir été jusqu'à la fin de ma carrière examinatrice à l'oral de rattrapage, on savait quelle était l'origine scolaire des élèves très rapidement.
Pour recevoir des élèves issus de MFR en seconde pro ou même en 1ere, les lacunes étaient importantes. Normal, ils ont eu moins de temps.
C'est vers ce modèle, qui convient à certains que le lep se dirige jusqu'à fusion, disparition.

J'ai travaillé en Erea et cela n’a rien a voir. Cela fonctionne comme un LP.

Paddy a écrit:Maintenant, refonte de l'année de terminale.
Elle nous parle de sa visite d'un EREA et évoque la légitimité de tous les projets. Permettre un vrai choix de réussite aux élèves d'où la nécessité de réorganiser l'année de terminale.
Passage des examens (mars ? Avril ? Pas précisé) avant de partir en stage pour ceux qui ne veulent pas poursuivre leurs études.
Passage de 8 à 12 semaines (en une fois) après les examens. L'élève aura plus de compétences. L'entreprise s'investira mieux et le préparera mieux à son métier. Favoriser une embauche.
Pour ceux qui veulent une poursuite d'études (50 % décrochent dans le supérieur), ça sera 8 semaines de stage + 4 semaines de consolidation des acquis (après l'examen).

Quoi? 12 semaines de stages d’affilée?

Ces mesures pour la terminales de Bac Pro s’appliqueront t’elle aux CAP deuxième année?

Après le passage des épreuves (mars ou avril ?), il y aura deux possibilités laissées aux élèves.
1- Pas de poursuite d'études : 12 semaines de stage consécutives
2- Poursuite d'études : 8 semaines de stage puis retour au lycée pour 4 semaines d'approfondissement des enseignements

Paddy a écrit:Maintenant, refonte de l'année de terminale.
Elle nous parle de sa visite d'un EREA et évoque la légitimité de tous les projets. Permettre un vrai choix de réussite aux élèves d'où la nécessité de réorganiser l'année de terminale.
Passage des examens (mars ? Avril ? Pas précisé) avant de partir en stage pour ceux qui ne veulent pas poursuivre leurs études.
Passage de 8 à 12 semaines (en une fois) après les examens. L'élève aura plus de compétences. L'entreprise s'investira mieux et le préparera mieux à son métier. Favoriser une embauche.
Pour ceux qui veulent une poursuite d'études (50 % décrochent dans le supérieur), ça sera 8 semaines de stage + 4 semaines de consolidation des acquis (après l'examen).

Pipeau magique et foutaise. Les élèves apprennent et achèvent leur formation durant les PFMP puis présentent le bac. Ceux qui sont  bons et employables sont déjà employables durant la terminale. Ils ne seront pas "formés" en fin d'année par contre ils formeront de la main-d’œuvre gratuite  et ce au détriment des classes de 2e et 1re qui ont besoin de partir plus tard dans l'année et aussi au détriment des futurs embauchés (puisque main-d’œuvre gratuite à partir de mars).

Nous ferons donc partir les "moins qualifiés" en stage avant les qualifiés ? Les DDFPT doivent déjà s'arracher les cheveux. Comme il avait été dit aux prof de GA je conseille aux DDFPT euthanasie !

C'est totalement incohérent, d'autant plus qu'on nous explique que c'est en entreprise que les élèves acquièrent leurs compétences, mais là on nous dit qu'ils les ont en cours en terminale. C'est débile.

Le seul truc c'est de palier aux débauchages dans l'année de terminale, notamment dans le BTP et notamment dans les grandes villes. Désolé, mes élèves ne sont ni dans le BTP ni dans une grande ville.

Quant aux 4 semaines de consolidation, c'est de la foutaise. Les travailleurs seront déjà prêts pour le supérieur, les autres ne feront rien et ne viendront pas ou alors pour ne rien faire. Je vous invite à lire (enfin, traverser, ça ne mérite pas mieux, pas plus de temps) la News Letter du ministère de ce jour où un proviseur bien servile vient expliquer la richesse de l'enseignement post épreuves de mars au lycée général. C'est à crever de rire.

Tout cela pour complaire aux annonces totalement inconséquentes du candidat-président à la dernière présidentielle.
On saccage plus, toujours et encore.

Une petite question.... en alternance ils partent en alternance ? Ils ne font pas la moitié de l'année en entreprise et l'autre en cours ?
Cette alternance aurait-elle une justification ? Ils sont totalement idiots ou plutôt aussi hypocrites qu'idiots.

MaxAFB a écrit:

Ajonc35 a écrit:
EREA ou MFR, c'est pareil. Ces établissements fonctionnent sur l'alternance, moitié école, moitié stage ( stage , pas apprentissage qui lui est rémunéré)
Pour avoir eu en lep des élèves de MFR, ils sont certainement plus forts dans le domaine pro mais comme ils ne sont présents que la moitié du temps, les matières générales souffrent ( comme les CFA)
Pour avoir été jusqu'à la fin de ma carrière examinatrice à l'oral de rattrapage, on savait quelle était l'origine scolaire des élèves très rapidement.
Pour recevoir des élèves issus de MFR en seconde pro ou même en 1ere, les lacunes étaient importantes. Normal, ils ont eu moins de temps.
C'est vers ce modèle, qui convient à certains que le lep se dirige jusqu'à fusion, disparition.

J'ai travaillé en Erea et cela n’a rien a voir. Cela fonctionne comme un LP.

Le seul que je connais, était peut-etre affilié à une MFR. Donc je reconnais mon erreur en généralisant .

Jacq a écrit:Une petite question.... en alternance ils partent en alternance ? Ils ne font pas la moitié de l'année en entreprise et l'autre en cours ?
Cette alternance aurait-elle une justification ? Ils sont totalement idiots ou plutôt aussi hypocrites qu'idiots.

Si c'est pour l'alternance en MFR, ceux qui ne sont pas apprentis sont des élèves-alternants donc vacances scolaires comme tous les élèves de France mais la moitié de ce temps scolaire est en entreprise.

Il est fort à parier que la signature du "pacte" rentrera dans les fonctions et missions prises en compte pour la classe exceptionnelle !

Ajonc35 a écrit:

Jacq a écrit:Une petite question.... en alternance ils partent en alternance ? Ils ne font pas la moitié de l'année en entreprise et l'autre en cours ?
Cette alternance aurait-elle une justification ? Ils sont totalement idiots ou plutôt aussi hypocrites qu'idiots.

Si c'est pour l'alternance en MFR, ceux qui ne sont pas apprentis   sont des élèves-alternants donc vacances scolaires comme tous les élèves de France mais la moitié de ce temps scolaire est en entreprise.

Je me suis mal exprimé. Ils ne font pas tout leur temps en cours à la suite puis tout leur temps en entreprise d'un coup.

Ce que je veux dire c'est que que l'on soit en formation initiale, en alternance-apprentissage, on fait alterner les périodes de formation en cours et en entreprise, quelque soit le rythme.

Alors que là on balancerait toute  la formation en cours d'un coup puis toute la formation en entreprise en fin d'année pour la formation initiale.


Pour l'ensemble de ce chef-d’œuvre j'espère qu'un jour nous entendrons la voix du principal syndicat des proviseurs (les autres aussi).

Je le répète, mais stage long ou pas, on ne pourra empêcher personne de candidater sur parcoursup et d'accéder au supérieur, comme n'importe quel bachelier.
Donc les élèves candidateront en janvier sur parcoursup, passeront leur bac en mars/avril, et choisiront vraisemblablement de partir en stage long, pour la thune.
Ceux qui ont la flemme et sont plus malins choisiront de revenir en cours et viendront de temps en temps, peut-être.
Et tout ce petit monde ira dans le supérieur, au grand dépit du gouvernement qui espère économiser des places.

Cath a écrit:Je le répète, mais stage long ou pas, on ne pourra empêcher personne de candidater sur parcoursup et d'accéder au supérieur, comme n'importe quel bachelier.
Donc les élèves candidateront en janvier sur parcoursup, passeront leur bac en mars/avril, et choisiront vraisemblablement de partir en stage long, pour la thune.
Ceux qui ont la flemme et sont plus malins choisiront de revenir en cours et viendront de temps en temps, peut-être.
Et tout ce petit monde ira dans le supérieur, au grand dépit du gouvernement qui espère économiser des places.

Je me suis fait exactement la même réflexion !

Personnellement, si les élèves sont malins, j'espère qu'ils prendront le module poursuite d'étude et trouveront un vrai petit boulot rémunéré à partir de mars/avril afin d'être mieux payés et d'accumuler un ou deux trimestres et de l'argent avant de reprendre leurs études en septembre.

A propos de l'insertion insuffisante des jeunes issus de lep, donc des élèves qui ont eu leur cap ou leur bac pro, quel âge obt- ils? Ils n'ont jamais redoublé donc ont 17- 18 ans et pour les plus âgés 19 ans. Avant la réforme de 2009, ils avaient 29 10 ans voire plus pour les bacheliers. L'âge est un frein.

Paddy a écrit:C. Granjean en webinaire actuellement sur le LP. Ça vend du rêve.
"Cette réforme est clairement managériale".
"Un ETP (35h) pour s'occuper du bureau des entreprises".
Au bout de 20 minutes, elle a déjà cité 6 fois le président de la République. Par contre le DDFPT, zéro. Même les sous-préfets sont cités.
Leviers, curseurs, faire sens, pilotage... Il ne manque aucun élément de langage. Aucun.
"Les chefs d'établissement doivent créer de la pédagogie autour de cette réforme".
"Des moyens exceptionnels et inédits sont mis en place"
"Le nombre d'enseignants en LP sera maintenu malgré la baisse démographique"
"700 ETP dédiés en plus comme des infirmiers, des CPE..."
"Il faut que les CDE mettent vraiment en lumière les moyens inédits que nous mettons en place pour la réforme de la voie professionnelle"
"Nous croyons en la voie professionnelle"
"Voyez vos équipes, rassurez-les et encouragez-les à s'engager dans cette transformation de la voie professionnelle"

Où peut-on retrouver ce webinaire ?

Paddy a écrit:[...]
"Les chefs d'établissement doivent créer de la pédagogie autour de cette réforme".
[...]
"Il faut que les CDE mettent vraiment en lumière les moyens inédits que nous mettons en place pour la réforme de la voie professionnelle"
[...]
"Voyez vos équipes, rassurez-les et encouragez-les à s'engager dans cette transformation de la voie professionnelle"

J'adore ces passages et surtout ce que le gouvernement attend des CDE qui devront se débrouiller pour faire avaler la pilule.

neocdt a écrit:

Cath a écrit:Je le répète, mais stage long ou pas, on ne pourra empêcher personne de candidater sur parcoursup et d'accéder au supérieur, comme n'importe quel bachelier.
Donc les élèves candidateront en janvier sur parcoursup, passeront leur bac en mars/avril, et choisiront vraisemblablement de partir en stage long, pour la thune.
Ceux qui ont la flemme et sont plus malins choisiront de revenir en cours et viendront de temps en temps, peut-être.
Et tout ce petit monde ira dans le supérieur, au grand dépit du gouvernement qui espère économiser des places.

Je me suis fait exactement la même réflexion !

Réflexion que j'avais faite à mon CDE il y a quelques semaines. Il n'y avait pas songé. Pourtant il ne faut pas sous estimer nos élèves. Même pour les plus sérieux ce sera de la garderie, sauf si la plage n'est pas trop loin. Alors il n'y aura plus personne.

Jacq a écrit:

Paddy a écrit:[...]
"Les chefs d'établissement doivent créer de la pédagogie autour de cette réforme".
[...]
"Il faut que les CDE mettent vraiment en lumière les moyens inédits que nous mettons en place pour la réforme de la voie professionnelle"
[...]
"Voyez vos équipes, rassurez-les et encouragez-les à s'engager dans cette transformation de la voie professionnelle"

J'adore ces passages et surtout ce que le gouvernement attend des CDE qui devront se débrouiller pour faire avaler la pilule.

neocdt a écrit:

Cath a écrit:Je le répète, mais stage long ou pas, on ne pourra empêcher personne de candidater sur parcoursup et d'accéder au supérieur, comme n'importe quel bachelier.
Donc les élèves candidateront en janvier sur parcoursup, passeront leur bac en mars/avril, et choisiront vraisemblablement de partir en stage long, pour la thune.
Ceux qui ont la flemme et sont plus malins choisiront de revenir en cours et viendront de temps en temps, peut-être.
Et tout ce petit monde ira dans le supérieur, au grand dépit du gouvernement qui espère économiser des places.

Je me suis fait exactement la même réflexion !

Réflexion que j'avais faite à mon CDE il y a quelques semaines. Il n'y avait pas songé. Pourtant il ne faut pas sous estimer nos élèves. Même pour les plus sérieux ce sera de la garderie, sauf si la plage n'est pas trop loin. Alors il n'y aura plus personne.

Excusez un néophyte, mais n'est-il pas possible de faire ces 4 semaines dès la fin des épreuves de mars et de faire démarrer le stage de ces élèves plus tard que celui des autres... et de faire terminer tout le monde à la même date ?