- MathadorEmpereur
On s'en rapproche: traitement minimum de la FP = IM 353, certifié échelon 1 = IM 390.Kolmogorov a écrit:Dans le même article:
J'attends avec impatience (non) le moment où il dépassera le salaire d'un professeur stagiaire.Le smic continue à augmenter, les autres salaires doivent suivre...
Par contre même si les deux indices coïncident le certifié stagiaire serait toujours au-dessus du SMIC car les indemnités se rajoutent au traitement de base et que si le traitement de base est inférieur au SMIC il est complété par une indemnité différentielle.
@Crapaud.Danska a écrit:"Il" ?
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- GariguetteNiveau 4
Bref tout va bien. On pourra continuer à se plaindre en salle des profs et sur le forum comme des ingrats de privilégiés. Au final, on a fait le tour de la discussion. Ca s'appliquera, dans le meilleur des mondes, ou pas. On fera au moins semblant. Rdv à la prochaine nouveauté qui changera la vie des élèves et des enseignants.
En attendant je profite des vacances pour me promener dans les champs. J'ai glané des poireaux, c'est pas encore la saison de la cueillette des fraises.
En attendant je profite des vacances pour me promener dans les champs. J'ai glané des poireaux, c'est pas encore la saison de la cueillette des fraises.
- EnaecoVénérable
chmarmottine a écrit:Dans le parisien, EM dit "c'est une obligation que nous devons aux parents et aux élus". Pour les parents, je vois l'idée mais pour les élus ? C'est tout de même ennuyeux cette fâcheuse tendance à faire comme s'il n'y avait pas d'élèves ...
Je ne sais pas vous, mais quand je perds des heures pour des interventions à la noix, cela me dérange en premier lieu pour mes élèves ...
N'est-ce pas le mot "élèves" à la place d "élus" justement ?
La phrase prendrait un peu plus de sens...
- chmarmottineGuide spirituel
Enaeco a écrit:chmarmottine a écrit:Dans le parisien, EM dit "c'est une obligation que nous devons aux parents et aux élus". Pour les parents, je vois l'idée mais pour les élus ? C'est tout de même ennuyeux cette fâcheuse tendance à faire comme s'il n'y avait pas d'élèves ...
Je ne sais pas vous, mais quand je perds des heures pour des interventions à la noix, cela me dérange en premier lieu pour mes élèves ...
N'est-ce pas le mot "élèves" à la place d "élus" justement ?
La phrase prendrait un peu plus de sens...
Une erreur de correcteur orthographique ... ?
- nonorenoNiveau 9
chmarmottine a écrit:Enaeco a écrit:chmarmottine a écrit:Dans le parisien, EM dit "c'est une obligation que nous devons aux parents et aux élus". Pour les parents, je vois l'idée mais pour les élus ? C'est tout de même ennuyeux cette fâcheuse tendance à faire comme s'il n'y avait pas d'élèves ...
Je ne sais pas vous, mais quand je perds des heures pour des interventions à la noix, cela me dérange en premier lieu pour mes élèves ...
N'est-ce pas le mot "élèves" à la place d "élus" justement ?
La phrase prendrait un peu plus de sens...
Une erreur de correcteur orthographique ... ?
En tous cas, c'est bien le mot "élu" qui apparait.
- DanskaProphète
Mathador a écrit:Kolmogorov a écrit:Il ne sera pas concerné, vu qu'il a quitté la profession.@Crapaud.Danska a écrit:"Il" ?
Merci @Kolmogorov
Enfin bref, en l'occurrence on s'en fiche de Crapaud, ce n'est qu'un parmi ceux qui jouent les cyniques sur ce fil ; ce qui m'importe, c'est plutôt ceux qui sont toujours enseignants et qui vont se faire avoir, volontairement ou non.
- VinZTDoyen
Il y a quelques années, dans mon académie, nos EdT étaient organisés en fonction de la demi-journée de l'IPR, nous (les profs de maths de l'acad) n'avions pas cours le jeudi après-midi pour que l'IPR, une fois ou deux (ou trois en cas de réforme) puisse nous réunir, ou bien pour qu'une formation disciplinaire ait lieu. Ça fait évidemment partie des choses qui ont été balayées par le rouleau-compresseur blanquérien. Donc, si je comprends bien la saloperie présidentielle mise en exergue plus haut — car c'en est une — il faudra donc qu'après une journée de travail ou pendant les vacances on se tape les réunions et les formations (dont nous saluons si souvent ici et ailleurs la qualité).
Juste une question, en tant que personne qui n'est pas dans le-vrai-monde-du-travail (oui je lis les commentaires du Figaro), dans le privé, les cadres ils ont leurs formations le soir ? pendant leurs RTT ? quand ils font des heures sup, c'est à l'œil, moins bien payé qu'une heure normale ou c'est juste nous qui devons nous en prendre plein la gueule, as usual ? Quant au couplet sur le privé sous contrat, je me marre. Mon gamin y est, et je ne compte pas les heures de cours perdues (pour tout un tas de raisons que je me garderai bien de dénoncer) et pas remplacées depuis le début du collège.
Bref, notre Monarque, continue, avec ses gros sabots, sa petite entreprise (startup) de prof-bashing, aidé en cela par les second couteaux médiatiques (Baverez, Verdier-Molinier, etc.) jusqu'à la démolition totale, la démission des dinosaures fonctionnaires et le recrutement généralisé de précaires. En attendant le vrai privé, celui où tu t'endettes pour que ton lardon puisse passer l'année scolaire.
Juste une question, en tant que personne qui n'est pas dans le-vrai-monde-du-travail (oui je lis les commentaires du Figaro), dans le privé, les cadres ils ont leurs formations le soir ? pendant leurs RTT ? quand ils font des heures sup, c'est à l'œil, moins bien payé qu'une heure normale ou c'est juste nous qui devons nous en prendre plein la gueule, as usual ? Quant au couplet sur le privé sous contrat, je me marre. Mon gamin y est, et je ne compte pas les heures de cours perdues (pour tout un tas de raisons que je me garderai bien de dénoncer) et pas remplacées depuis le début du collège.
Bref, notre Monarque, continue, avec ses gros sabots, sa petite entreprise (startup) de prof-bashing, aidé en cela par les second couteaux médiatiques (Baverez, Verdier-Molinier, etc.) jusqu'à la démolition totale, la démission des dinosaures fonctionnaires et le recrutement généralisé de précaires. En attendant le vrai privé, celui où tu t'endettes pour que ton lardon puisse passer l'année scolaire.
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« Le con ne perd jamais son temps. Il perd celui des autres. » Frédéric Dard
« Ne jamais faire le jour même ce que tu peux faire faire le lendemain par quelqu'un d'autre » Pierre Dac
« Je n'ai jamais lâché prise !» Claude François
« Un économiste est un expert qui saura demain pourquoi ce qu'il avait prédit hier ne s'est pas produit aujourd'hui. » Laurence J. Peter
- pseudo-intelloSage
+1. L'acharnement sur les RCD est juste là parce que c'est une mission plus facile que redresser l'EN ou améliorer le niveau global des élèves qui en sortent. Pouvoir dire "moi je fais quelque chose, regardez, et si ça marche pas, c'est que les profs sont nuls".
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- BOU74Niveau 9
zigmag17 a écrit: Est-ce qu'on va pouvoir souffler à un moment donné ?
Les réunions, je les fais déjà en-dehors des heures de cours ( les conseils à midi ou à partir de 18 ou 19h, je connais), parlons-en aussi.
Pour le reste, le temps perdu en interventions qui ne sont pas de notre fait SUR nos heures de cours sont phénoménales.
Moi aussi ça me file des palpitations. D'ailleurs je commence a ressentir une tension extrême qui me fait peur pour ma santé et toutes ces annonces et ces mesures n'y sont pas étrangères.
C'est fini la sérénité.
Cela me rend malade aussi. Même constat sur les réunions sur la pause méridienne et les soirs...
Que faudra-t-il faire encore ? Ne peuvent-ils pas nous foutre la paix ?
- VanGogh59Expert spécialisé
VinZT a écrit:
Bref, notre Monarque, continue, avec ses gros sabots, sa petite entreprise (startup) de prof-bashing, aidé en cela par les second couteaux médiatiques (Baverez, Verdier-Molinier, etc.) jusqu'à la démolition totale, la démission des dinosaures fonctionnaires et le recrutement généralisé de précaires. En attendant le vrai privé, celui où tu t'endettes pour que ton lardon puisse passer l'année scolaire.
Qu'il fasse son oeuvre de terrassement néo libérale, c'est pour ça qu'il a été élu par les riches (je parle de ceux qui ont voté pour lui au premier tour en 2022 donc en définitive, une minorité de Français, ce qu'en Macronie, on appelle la démocratie...). En revanche, son jeu du pacte (je traduis "faire travailler ces fainéants qui ne font pas assez d'heures") ou celui de la réunion ou formation hors temps scolaire (" ces fainéants qui en plus ne font pas toujours le peu d'heures qu'ils ont à faire car ils vont s'amuser à des réunions distrayantes") me donne vraiment sérieusement envie d'acheter des tomates bien mûres au cas où il passerait par chez moi...
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"Nous sommes tous dans le caniveau, mais certains d'entre nous regardent les étoiles" Oscar Wilde
- barègesÉrudit
Hier les infos radio disaient que les fonctionnaires allemands avaient obtenu une augmentation salariale de 5,5 % pour compenser l'inflation, et une prime de 3000 euros en plus. L'ensemble des fonctionnaires... Dont certains enseignants, donc.
- InvitéInvité
VinZT a écrit:Il y a quelques années, dans mon académie, nos EdT étaient organisés en fonction de la demi-journée de l'IPR, nous (les profs de maths de l'acad) n'avions pas cours le jeudi après-midi pour que l'IPR, une fois ou deux (ou trois en cas de réforme) puisse nous réunir, ou bien pour qu'une formation disciplinaire ait lieu. Ça fait évidemment partie des choses qui ont été balayées par le rouleau-compresseur blanquérien. Donc, si je comprends bien la saloperie présidentielle mise en exergue plus haut — car c'en est une — il faudra donc qu'après une journée de travail ou pendant les vacances on se tape les réunions et les formations (dont nous saluons si souvent ici et ailleurs la qualité).
Juste une question, en tant que personne qui n'est pas dans le-vrai-monde-du-travail (oui je lis les commentaires du Figaro), dans le privé, les cadres ils ont leurs formations le soir ? pendant leurs RTT ? quand ils font des heures sup, c'est à l'œil, moins bien payé qu'une heure normale ou c'est juste nous qui devons nous en prendre plein la gueule, as usual ? Quant au couplet sur le privé sous contrat, je me marre. Mon gamin y est, et je ne compte pas les heures de cours perdues (pour tout un tas de raisons que je me garderai bien de dénoncer) et pas remplacées depuis le début du collège.
Bref, notre Monarque, continue, avec ses gros sabots, sa petite entreprise (startup) de prof-bashing, aidé en cela par les second couteaux médiatiques (Baverez, Verdier-Molinier, etc.) jusqu'à la démolition totale, la démission des dinosaures fonctionnaires et le recrutement généralisé de précaires. En attendant le vrai privé, celui où tu t'endettes pour que ton lardon puisse passer l'année scolaire.
C'est tellement un évidence, nous on avait un créneau commun de deux heure le jeudi midi, ce qui laissait une heure pour une réunion. Pas compliqué, pas cher amis sùprimé a cause de la réforme du bac. Ceci étant dit, c'est 2 ou 3 heures par an ca fait vraiment une différence ?
En 20 ans d'industrie, j'ai connu toutes les politiques pour les heures passées au travail: du décompte des heure au 'tu es au forfait jour, on ne regurde pas les heures'. Pour les formations, apres la traditionnelle période d'incorporation ou on passe de service en service, plus rien.
Quoi qu'il en soit, j'ai envie de dire qu'il faudrait se saisir de l'objectif, avec zele et négocier ce dont on a besoin pour le faire bien.
- EdithWGrand sage
VinZT a écrit:Il y a quelques années, dans mon académie, nos EdT étaient organisés en fonction de la demi-journée de l'IPR, nous (les profs de maths de l'acad) n'avions pas cours le jeudi après-midi pour que l'IPR, une fois ou deux (ou trois en cas de réforme) puisse nous réunir, ou bien pour qu'une formation disciplinaire ait lieu. Ça fait évidemment partie des choses qui ont été balayées par le rouleau-compresseur blanquérien. Donc, si je comprends bien la saloperie présidentielle mise en exergue plus haut — car c'en est une — il faudra donc qu'après une journée de travail ou pendant les vacances on se tape les réunions et les formations (dont nous saluons si souvent ici et ailleurs la qualité).
Juste une question, en tant que personne qui n'est pas dans le-vrai-monde-du-travail (oui je lis les commentaires du Figaro), dans le privé, les cadres ils ont leurs formations le soir ? pendant leurs RTT ? quand ils font des heures sup, c'est à l'œil, moins bien payé qu'une heure normale ou c'est juste nous qui devons nous en prendre plein la gueule, as usual ? Quant au couplet sur le privé sous contrat, je me marre. Mon gamin y est, et je ne compte pas les heures de cours perdues (pour tout un tas de raisons que je me garderai bien de dénoncer) et pas remplacées depuis le début du collège.
Bref, notre Monarque, continue, avec ses gros sabots, sa petite entreprise (startup) de prof-bashing, aidé en cela par les second couteaux médiatiques (Baverez, Verdier-Molinier, etc.) jusqu'à la démolition totale, la démission des dinosaures fonctionnaires et le recrutement généralisé de précaires. En attendant le vrai privé, celui où tu t'endettes pour que ton lardon puisse passer l'année scolaire.
+ 1000. J'y suis comme prof depuis plus de 20 ans, et je confirme. La seule différence, selon moi (mais c'est ça qui est le plus visible et qui fait illusion auprès des parents), c'est que les élèves de collège privé, à ma connaissance, ne sont pas autorisés à sortir de l'établissement et ne "traînent" donc pas dehors, comme ceux de collèges publics, mais qu'ils aient moins de profs absents . Aujourd'hui, dans mon collège, retour de vacances : prof de SPC absente (en voyage scolaire dans son autre établissement) : non remplacée (la comptable a surveillé les élèves), prof d'EPS qui s'est blessée avant les vacances : non remplacée (la comptable encore...). On se remplace mutuellement quand on peut, comme dans le public (mais sans les HSE souvent ), contre un échange de bons procédés le jour où on a besoin, mais je suis dans un mini établissement avec un seul prof par matière et on a une souplesse impossible dans d'autres établissements. Bref. Privé/public même combat.
- AdriGrand Maître
barèges a écrit:Hier les infos radio disaient que les fonctionnaires allemands avaient obtenu une augmentation salariale de 5,5 % pour compenser l'inflation, et une prime de 3000 euros en plus. L'ensemble des fonctionnaires... Dont certains enseignants, donc.
Une augmentation de 5,5% pour tous, avec un minimum de 340€ mensuel... Je trouve ce détail d'importance. Nous ? 92€, et c'est historique, et couplé à des attaques ignobles, encore et toujours.
La prime de 3000€, c'est pour patienter jusqu'à l'augmentation qui est actée pour juin 2024.
- BaldredSage
Le pacte est aussi un moyen, utilisé ailleurs, pour fracturer un statut en introduisant une possibilité de travailler/gagner plus sur la base d'une fausse liberté de choix. L'une de ses conséquences est de briser la cohésion sociale et ou professionnelle en créant des "jaunes" victimes devenant responsables. On le voit assez sur Néo où l'animosité peut dévier de l'institution trop désincarnée vers nous-mêmes. Je dis nous- mêmes car il n'y a dans le fond pas grande différence entres les futurs signataires et non signataires, sans doute juste des degrés de nécessité ou d"'arrangements".
Il y a une autre méthode destructrice, liée au pacte mais d'un autre niveau. Pap Ndiaye, qu'on aurait tort de prendre pour un benêt, l'a bien compris : reconnaître et même proclamer l'échec du système qu' on appellera " Blanquer" pour simplifier. Soudain tout le monde s'est mis à reconnaître ce que vous disions sans être entendus. Le problème est si le constat est partagé , les remèdes divergent. Nous campons sur un " c'était mieux avant" sans avenir, que la droite libérale fait juste semblant de soutenir quand elle a en vue encore plus de libéralisme.
Pour l'instant nous répondons casseroles et 1er mai.
Il y a une autre méthode destructrice, liée au pacte mais d'un autre niveau. Pap Ndiaye, qu'on aurait tort de prendre pour un benêt, l'a bien compris : reconnaître et même proclamer l'échec du système qu' on appellera " Blanquer" pour simplifier. Soudain tout le monde s'est mis à reconnaître ce que vous disions sans être entendus. Le problème est si le constat est partagé , les remèdes divergent. Nous campons sur un " c'était mieux avant" sans avenir, que la droite libérale fait juste semblant de soutenir quand elle a en vue encore plus de libéralisme.
Pour l'instant nous répondons casseroles et 1er mai.
- TrucOuBiduleHabitué du forum
J'ai une question, qui m'est venue notamment en me souvenant de cela (il y a un mois) : "Le Comité européen des droits sociaux (CEDS) vient de condamner la France au sujet de la règle du trentième indivisible appliquée aux fonctionnaires grévistes".
On y parle d'entrave au droit de faire grève finalement.
Sachant qu'un fonctionnaire d’État (ce que nous titulaires sommes encore) a le droit a douze jours de congé pour formation syndicale par an (certaines absences d'enseignants peuvent en effet être liées à cela) et que ces derniers peuvent être refusés pour "nécessité de service" certes, mais que cela doit être justifié (là), leur histoire de RCD etc ne constituerait pas une entrave de plus à la demande de ces jours, et donc à l'exercice de ce droit syndical ?
Que nous resterait-il donc du statut ? Les affectations pénibles et le système de mut ?
On y parle d'entrave au droit de faire grève finalement.
Sachant qu'un fonctionnaire d’État (ce que nous titulaires sommes encore) a le droit a douze jours de congé pour formation syndicale par an (certaines absences d'enseignants peuvent en effet être liées à cela) et que ces derniers peuvent être refusés pour "nécessité de service" certes, mais que cela doit être justifié (là), leur histoire de RCD etc ne constituerait pas une entrave de plus à la demande de ces jours, et donc à l'exercice de ce droit syndical ?
Que nous resterait-il donc du statut ? Les affectations pénibles et le système de mut ?
- AdriGrand Maître
Ce qui se joue, c'est une destruction du service public d'éducation qui risque de devenir une coquille vide, une garderie...
Si demain, pour gagner à peu près (correctement) sa vie, il faut ajouter des RCD et donc des astreintes, puis des réunions sur le temps aujourd'hui encore préservé, où les enseignant.es trouveront-ils le temps et l'énergie de concevoir des cours exigeants et adaptés à leurs élèves ?
Sincèrement, s'il faut continuer à assurer bénévolement ou quasiment certaines missions qui nous intéressent, c'est le reste qui va en pâtir, notre coeur de métier, l'enseignement.
Ou bien ces missions seront abandonnées.
Celles auxquelles je pense me paraissent assez essentielles.
Tutorat de stagiaire, de 300€ à 1200€ brut l'année, en fonction du statut. J'appelle ça une aumône.
L'organisation d'un séjour pédagogique à l'étranger, des heures de travail pour l'organisation, les responsabilités et le temps passé sur place, éventuellement une aumône de 5HSE.
Si je songe à me ménager, à ne pas m'épuiser à la tâche, à réduire mes heures de préparation, je produis un travail de moindre qualité. Ma conscience se rebelle, je suis fasse à un gouffre Parce que je suis profondément attachée à un service public d'éducation de qualité.
Si demain, pour gagner à peu près (correctement) sa vie, il faut ajouter des RCD et donc des astreintes, puis des réunions sur le temps aujourd'hui encore préservé, où les enseignant.es trouveront-ils le temps et l'énergie de concevoir des cours exigeants et adaptés à leurs élèves ?
Sincèrement, s'il faut continuer à assurer bénévolement ou quasiment certaines missions qui nous intéressent, c'est le reste qui va en pâtir, notre coeur de métier, l'enseignement.
Ou bien ces missions seront abandonnées.
Celles auxquelles je pense me paraissent assez essentielles.
Tutorat de stagiaire, de 300€ à 1200€ brut l'année, en fonction du statut. J'appelle ça une aumône.
L'organisation d'un séjour pédagogique à l'étranger, des heures de travail pour l'organisation, les responsabilités et le temps passé sur place, éventuellement une aumône de 5HSE.
Si je songe à me ménager, à ne pas m'épuiser à la tâche, à réduire mes heures de préparation, je produis un travail de moindre qualité. Ma conscience se rebelle, je suis fasse à un gouffre Parce que je suis profondément attachée à un service public d'éducation de qualité.
- JennyMédiateur
Le tutorat des M1 SOPA, c’est même royalement 150 euros bruts par an par étudiant.
- AdriGrand Maître
J'ai mis 300€, sans doute en pêchant par optimisme. J'ai oublié le montant de l'indemnité pour ma stagiaire en immersion. Je n'en verrai la couleur que cet été de toute façon
Les SOPA, ce n'est pas route l'année, c'est bien ça ?
Les SOPA, ce n'est pas route l'année, c'est bien ça ?
- JennyMédiateur
M1 : trois fois deux semaines - 150 euros
M2 : novembre à juin, deux jours par semaine - 300 euros.
Ça mériterait bien d’être revalorisé.
M2 : novembre à juin, deux jours par semaine - 300 euros.
Ça mériterait bien d’être revalorisé.
- AdriGrand Maître
C'est bien ça. Des aumônes au regard du travail nécessaire.
Ma stagiaire M2 a même commencé avant novembre.
Ma stagiaire M2 a même commencé avant novembre.
- InvitéInvité
Nous pourrions regarder du côté du collectif 384, il appelle après une certain donné à la négociation, à ne plus prendre en charge certaines tâches. Nous pourrions refuser toutes les tâches qui sont mal et pas assez payées. Nous pourrions nous concentrer sur ce qui me partait être notre mission principale la plus importante: l’enseignement.
- JennyMédiateur
L’accompagnement des jeunes collègues est aussi une tâche essentielle.
- TrucOuBiduleHabitué du forum
Au-delà des questions de rémunération des tuteurs etc, personne n'a une idée pour ce que j'ai souligné ?TrucOuBidule a écrit:J'ai une question, qui m'est venue notamment en me souvenant de cela (il y a un mois) : "Le Comité européen des droits sociaux (CEDS) vient de condamner la France au sujet de la règle du trentième indivisible appliquée aux fonctionnaires grévistes".
On y parle d'entrave au droit de faire grève finalement.
Sachant qu'un fonctionnaire d’État (ce que nous titulaires sommes encore) a le droit a douze jours de congé pour formation syndicale par an (certaines absences d'enseignants peuvent en effet être liées à cela) et que ces derniers peuvent être refusés pour "nécessité de service" certes, mais que cela doit être justifié (là), leur histoire de RCD etc ne constituerait pas une entrave de plus à la demande de ces jours, et donc à l'exercice de ce droit syndical ?
Que nous resterait-il donc du statut ? Les affectations pénibles et le système de mut ?
il s'agit pourtant bien de droits statutaires...
- InvitéInvité
Jenny a écrit:L’accompagnement des jeunes collègues est aussi une tâche essentielle.
C’est vrai, mais quitte à mettre en péril l’enseignement ? Si cela représente 2 jours par semaine de travail, cela devrai induire une réduction de service en proportion.
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