- AnatoliNiveau 4
Bonjour,
Je suis tombé sur cet article (dont la plus grande partie est réservée aux abonnés).
Si quelqu'un y a accès et peut nous en faire un petit résumé ?
https://www.leparisien.fr/societe/epreuves-de-specialite-y-a-t-il-eu-un-bug-dans-le-brassage-des-copies-03-05-2023-OA2KH3YR3NA3ZGRBMALHPUBQOI.php#xtor=AD-1481423552
C'est quoi à votre avis une erreur de brassage (des copies de je précise ) ?
Je suis tombé sur cet article (dont la plus grande partie est réservée aux abonnés).
Si quelqu'un y a accès et peut nous en faire un petit résumé ?
https://www.leparisien.fr/societe/epreuves-de-specialite-y-a-t-il-eu-un-bug-dans-le-brassage-des-copies-03-05-2023-OA2KH3YR3NA3ZGRBMALHPUBQOI.php#xtor=AD-1481423552
C'est quoi à votre avis une erreur de brassage (des copies de je précise ) ?
- JennyMédiateur
Le brassage consiste à mélanger les copies de différents lycées, pour que le correcteur corrige des copies venant de différents centres. Je n’ai pas accès à l’article.
- LaotziSage
L'article évoque le fait qu'une petite partie des lots de 35 copies aurait été mal brassée par Santorin en Ile-de-France (uniquement). En fait, on lit surtout des parents ou proviseurs qui se plaignent d'une notation trop sévère à l'épreuve de spécialité. Le proviseur du prestigieux lycée Berlioz à Vincennes (et secrétaire général du SNPDEN) est outré par la moyenne de 9 en spécialité en STMG.
Je crois qu'il ne s'agit juste que d'un retour de bâton après la notation "bienveillante" qui se met en place tout au long de l'année... Certains élèves sont totalement trompés sur leur véritable niveau et se prennent un mur (même s'il peut toujours exister à la marge le cas d'un évaluateur particulièrement sévère qui, coïncidence, aurait été concerné par un mauvais brassage et aurait donc corrigé toute une même classe...).
Je crois qu'il ne s'agit juste que d'un retour de bâton après la notation "bienveillante" qui se met en place tout au long de l'année... Certains élèves sont totalement trompés sur leur véritable niveau et se prennent un mur (même s'il peut toujours exister à la marge le cas d'un évaluateur particulièrement sévère qui, coïncidence, aurait été concerné par un mauvais brassage et aurait donc corrigé toute une même classe...).
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"Trouvez donc bon qu'au lieu de vous dire aussi, adieu comme autrefois, je vous dise, adieu comme à présent."
- ProtonExpert
Je ne suis pas abonné mais on peut accéder à tous les articles du Parisien avec un plugin sur firefox. Rien de très intéressant. Certainement des collègues qui découvrent que surnoter ... n'est pas une très bonne idée.
- Spoiler:
Tout pourrait s’expliquer par un bug du logiciel « d’aide numérique à la notation et à la correction » du bac, dit Santorin. Mi-avril, les élèves de classes STMG d’Île-de-France s’étaient plaints par dizaines du Twitter, alors qu’étaient tombés comme un coup de massue les résultats des épreuves de spécialité du baccalauréat 2023.
En région parisienne, plusieurs classes de terminale semblent effectivement avoir écopé de notes particulièrement basses, trois à quatre points au-dessous de leur moyenne générale. Le déroulement de l’épreuve d’éco-droit dans des conditions compliquées, puisqu’elle avait dû être recommencée au bout d’une heure et demie suite à une fuite des sujets, appelait pourtant à une tolérance supplémentaire.
Tellement de respect pour ces 16 élèves dans la salle que je surveille qui n'ont pas abandonné, qui ont repris leur composition après presque une heure à attendre et la distribution d'un nouveau sujet.
Bravo les jeunes et courage à vous ! #STMG
— ExPionnedeRep (@La_Piof) March 21, 2023
« La notation a été beaucoup trop sévère. Ils ont été saqués », dénonçait alors dans nos pages Sonia Renaux, membre des FCPE du lycée Édouard-Branly de Créteil (Val-de-Marne) et maman de Yannis. Il est l’un parmi les nombreux de sa classe à avoir reçu des notes très basses en éco-droit et en gestion : 3/20 et 4/20, pour une moyenne habituelle autour de 14.
D’autres établissements témoignaient d’une situation similaire. Au lycée Hector-Berlioz de Vincennes (Val-de-Marne), la moyenne aux épreuves de spécialité se situait autour de 9/20 chez les STMG « alors que celle des spécialités dans la voie générale se situe plutôt autour de 13, un écart anormal », estimait également Bruno Bobkiewicz, proviseur et secrétaire général du SNPDEN, le syndicat des chefs d’établissement.
La filière générale également touchée
Le problème semble avoir aussi touché les filières générales. Au lycée Montalembert de Courbevoie (92) les parents d’une classe de terminale ont décidé d’envoyer un recours à l’académie de Versailles et au Ministère suite à la notation particulièrement basse d’une partie de la classe sur l’épreuve de SVT, elle aussi frappée d’un coefficient 16.
« Si l’on regarde une liste alphabétique des notes, les 16 élèves qui se situent sous la lettre H ont reçu une note très basse, avec 3 ou 4 points en dessous de leur moyenne habituelle », explique Olivier Robin, parent membre de la FCPE, liste comparative sur 2 trimestres à l’appui. Sur cette épreuve aussi des difficultés avaient été rencontrées : « L’un des deux exercices tombé en SVT n’était pas au programme de révision. Ils sont forcément victimes d’un correcteur sévère, qui n’a pas pris en compte ce paramètre qui justifiait une correction plus tolérante », juge-t-il.
Impossible en théorie, puisque les copies des épreuves de spécialité sont brassées depuis 2021 par le nouveau logiciel Santorin, pour que chaque correcteur reçoive des lots de 35 copies issues quatre à six lycées différents. Sauf que cette année, un bug aurait, selon le SUI-FSU, le syndicat unitaire de l’inspection pédagogique (qui réunit les inspecteurs académiques), fait dérailler le logiciel sur le périmètre de Île-de-France, entraînant le mauvais brassage de certains lots.
Un logiciel « pas assez puissant »
C’est effectivement la seule zone dans laquelle les examens et les notations sont orchestrés par un service interacadémique couvrant toute la région, le SIEC. Celui-ci prend donc en charge un très grand nombre de copies : 200 000 pour les épreuves de spécialité cette année, issues d’environ 500 lycées technologiques et généraux.
« Santorin n’est pas assez puissant pour brasser des quantités aussi importantes, et cela entraîne parfois des bugs », explique un inspecteur académique et membre du SUI-FSU. « En cherchant la provenance d’une copie mal scannée, nous avons constaté cette année que plusieurs lots de 35 n’avaient presque pas ou pas du tout été brassés, et que donc certains correcteurs se sont retrouvés avec des lots de copies issues d’un même lycée », explique le fonctionnaire.
La notation basse de certaines classes « pourrait donc s’expliquer par la conjoncture de deux phénomènes : le fait que certaines classes n’aient pas été brassées, et que ces lots soient tombés sur des correcteurs un peu plus durs que les autres », conclut l’inspecteur. Si une harmonisation constante a été effectuée par les académies pour traquer les écarts de notation trop importants entre correcteurs, « il se peut que certains cas de notation sévère passent sous les radars si la moyenne de la classe ne s’écarte pas outre mesure de la moyenne nationale », explique le syndiqué.
Le ministère de l’Éducation n’a pas eu vent d’un bug
Au SIEC, on admet que « sur quelques lots, le brassage a pu être moins important. Mais il n’y a pas eu de problème de grande ampleur affectant le bon déroulement de la notation » assure Frédéric Muller, le directeur. Même réponse au ministère de l’Éducation nationale, qui affirme ne pas avoir eu vent de bug de Santorin.
Que le phénomène soit plus étendu ou qu’il ne concerne que quelques classes, « nous sommes très inquiets pour nos enfants, et nous demandons au ministère et à l’académie de réagir justement », implore Olivier Robin, papa d’une élève de terminale qui pourrait perdre sa place en école de kiné à cause de ces notes. « Ce genre d’erreur, ça peut changer leur vie », se désole-t-il.
- AphrodissiaMonarque
Je ne comprends pas en quoi ce problème de brassage serait un motif de recours, ni en quoi il serait forcément pénalisant pour les candidats.
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- Lord StevenExpert
Je ne sais pas ce qu'il en est dans les autres spécialités, mais en anglais il est très simple d'identifier les copies venant d'un même établissement, dans l'utilisation des structures travaillées par les collègues (introductions commençant toute par la même phrase par exemple). Donc je suppose qu' au bout d'un moment cet aspect redondant peut influencer la notation, à la marge uniquement, pas de quoi en faire un plat.
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If you play with a cat, you should mind his scratch
- celitianSage
Dans mon académie, dans les lycées où je connais des collègues, les moyennes en stmg sont également basses, rien à voir avec un bug, les collègues ont eu des consignes pour corriger très claires.
Dans certaines académies, les stmg sont dans le collimateur car trop de demandes par rapport aux autres technos ou aux filières générales dans certains lycées et pas de profs.
Dans certaines académies, les stmg sont dans le collimateur car trop de demandes par rapport aux autres technos ou aux filières générales dans certains lycées et pas de profs.
- Clecle78Bon génie
Mes copies venaient de seulement deux établissements différents. Très facile à identifier pour le sujet de réflexion car effectivement les références sont les mêmes.
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