- Ajonc35Sage
Nous avions demandé à notre direction une formation premiers secours, par rotation. Pas de refus systématique, mais comme elle ne fait aucune demande, ça ne risque pas de se faire.
Nous avions même établi des priorités à savoir d'abord la vie scolaire. Rien.
Je me suis formée à deux reprises sur mon temps libre. Et ça m'a servi 2 fois : un malaise ( élève conscient encore) et une chute dans l'escalier. Je n'ai pas paniqué car je savais , un peu, et surtout je n'ai pas fait de mauvais gestes.
Je confirme, il vaut mieux un mauvais massage que pas de massage du tout ( selon les pompiers)
Par contre parfois on ne peut rien. Une amie a perdu son petit- fils, 7 ans,. Retour d'école avec son papa, malaise, massage par papa, samu rapide, urgences.... Un gamin qui avait fait des examens car il était sujet à ces malaises et les médecins n'avaient rien trouvé. Je suis encore sous le choc, 6 mois après. Le malaise aurait pu intervenir en classe et la PE n'aurait rien pu y faire.
Nous avions même établi des priorités à savoir d'abord la vie scolaire. Rien.
Je me suis formée à deux reprises sur mon temps libre. Et ça m'a servi 2 fois : un malaise ( élève conscient encore) et une chute dans l'escalier. Je n'ai pas paniqué car je savais , un peu, et surtout je n'ai pas fait de mauvais gestes.
Je confirme, il vaut mieux un mauvais massage que pas de massage du tout ( selon les pompiers)
Par contre parfois on ne peut rien. Une amie a perdu son petit- fils, 7 ans,. Retour d'école avec son papa, malaise, massage par papa, samu rapide, urgences.... Un gamin qui avait fait des examens car il était sujet à ces malaises et les médecins n'avaient rien trouvé. Je suis encore sous le choc, 6 mois après. Le malaise aurait pu intervenir en classe et la PE n'aurait rien pu y faire.
- freakfeatherfallNiveau 5
Je viens de lire cet article de Sudinfo (je ne connais pas, j'espère que c'est fiable) indiquant :
" [...] Nadir et sa maman étaient arrivés à Lille en 2007 pour soigner une grave maladie du cœur pour laquelle les médecins algériens ne lui donnaient que cinq à vivre. Grâce à un cardiologue français, le jeune homme a pu vivre au-delà de ces 5 ans, et ce malgré une grave crise en 2012. Ce jour-là, il avait frôlé la mort et avait dû se faire poser un stimulateur cardiaque pour stabiliser son état."
Dans un tel cas, les surveillants et/ou le centre d'examen sont-ils prévenus en amont ?
" [...] Nadir et sa maman étaient arrivés à Lille en 2007 pour soigner une grave maladie du cœur pour laquelle les médecins algériens ne lui donnaient que cinq à vivre. Grâce à un cardiologue français, le jeune homme a pu vivre au-delà de ces 5 ans, et ce malgré une grave crise en 2012. Ce jour-là, il avait frôlé la mort et avait dû se faire poser un stimulateur cardiaque pour stabiliser son état."
Dans un tel cas, les surveillants et/ou le centre d'examen sont-ils prévenus en amont ?
- JennyMédiateur
freakfeatherfall a écrit:Je viens de lire cet article de Sudinfo (je ne connais pas, j'espère que c'est fiable) indiquant :
" [...] Nadir et sa maman étaient arrivés à Lille en 2007 pour soigner une grave maladie du cœur pour laquelle les médecins algériens ne lui donnaient que cinq à vivre. Grâce à un cardiologue français, le jeune homme a pu vivre au-delà de ces 5 ans, et ce malgré une grave crise en 2012. Ce jour-là, il avait frôlé la mort et avait dû se faire poser un stimulateur cardiaque pour stabiliser son état."
Dans un tel cas, les surveillants et/ou le centre d'examen sont-ils prévenus en amont ?
Non, il passait peut être dans ce lycée, mais le centre d'examen n'est pas mis au courant en tant que centre d'examen. On ne reçoit que les aménagements quand il y en a.
- A reboursEsprit éclairé
Les réactions sur les réseaux sociaux sont abjectes, un déferlement de critiques contre "les profs", le cde, les surveillants. Nous devrions donc être des enseignants, des soignants, des secouristes, tout en faisant garderie. Franchement, pas étonnant que plus personne ne veuille de ce métier.
Pour moi, ce triste événement repose la question de la médecine scolaire dont les moyens sont déplorables. Pendant les examens surtout, les élèves sont hyper stressés, les conditions dans les salles, notamment l'été, sont souvent mauvaises, et il n'y a aucun soutien médical. C'est évident que les élèves "à risque" devraient être pris en considération, connus des surveillants, et potentiellement pris en charge rapidement par un membre de la médecine scolaire. Mais là, voilà, il n'y a pas les moyens, et l'opinion tombe sur "les profs". Ca me gonfle. Et c'est très triste pour cet élève et sa famille.
Pour moi, ce triste événement repose la question de la médecine scolaire dont les moyens sont déplorables. Pendant les examens surtout, les élèves sont hyper stressés, les conditions dans les salles, notamment l'été, sont souvent mauvaises, et il n'y a aucun soutien médical. C'est évident que les élèves "à risque" devraient être pris en considération, connus des surveillants, et potentiellement pris en charge rapidement par un membre de la médecine scolaire. Mais là, voilà, il n'y a pas les moyens, et l'opinion tombe sur "les profs". Ca me gonfle. Et c'est très triste pour cet élève et sa famille.
- DanskaProphète
A rebours a écrit:Les réactions sur les réseaux sociaux sont abjectes, un déferlement de critiques contre "les profs", le cde, les surveillants. Nous devrions donc être des enseignants, des soignants, des secouristes, tout en faisant garderie. Franchement, pas étonnant que plus personne ne veuille de ce métier.
Pour moi, ce triste événement repose la question de la médecine scolaire dont les moyens sont déplorables. Pendant les examens surtout, les élèves sont hyper stressés, les conditions dans les salles, notamment l'été, sont souvent mauvaises, et il n'y a aucun soutien médical. C'est évident que les élèves "à risque" devraient être pris en considération, connus des surveillants, et potentiellement pris en charge rapidement par un membre de la médecine scolaire. Mais là, voilà, il n'y a pas les moyens, et l'opinion tombe sur "les profs". Ca me gonfle. Et c'est très triste pour cet élève et sa famille.
J'ai commencé à jeter un coup d'oeil hier, j'ai arrêté tout de suite pour les mêmes raisons que toi. J'aimerais les voir à notre place, tous ces braves gens parfaits qui auraient fait mieux que nous.
- A reboursEsprit éclairé
Tout à fait. Enfin, même la presse cautionne ces réactions, aucune prise de recul par rapport aux déclarations d'élèves. Je me dis que ce n'est pas ainsi que la médecine scolaire progressera...
- HélipsProphète
Mais à quoi s'attendre de la part de gens qui ne connaissent pas la réalité d'une salle d'examen quand, sur ce fil même, on a commencé par s'interroger sur "mais enfin, personne pour pratiquer un massage cardiaque ou au moins appeler les secours ?", alors que nous savons à quoi ressemble un groupe d'adolescents stressés ?
_________________
Un jour, je serai prof, comme ça je serai toujours en vacances.
- HocamSage
Je me suis fait la même réflexion. Les articles décrits comme « accablants » ici même reposent sur de minces témoignages de candidats, sans aucun doute de bonne foi on peut l'imaginer, mais depuis quand est-ce qu'on peut se dispenser d'une prise de recul et d'un peu de circonspection en attendant des conclusions officielles ?
L'article sur le site de La Voix du Nord mis en lien sur ce fil a tout de même le mérite de contrebalancer par un grand encadré qui explique comment les secondes peuvent être ressenties comme des minutes dans une situation comme celle-ci et brouiller un peu les souvenirs des témoins. D'autres journaux n'ont pas pris cette précaution, qui s'impose quelle que soit la réalité des faits...
L'article sur le site de La Voix du Nord mis en lien sur ce fil a tout de même le mérite de contrebalancer par un grand encadré qui explique comment les secondes peuvent être ressenties comme des minutes dans une situation comme celle-ci et brouiller un peu les souvenirs des témoins. D'autres journaux n'ont pas pris cette précaution, qui s'impose quelle que soit la réalité des faits...
- dandelionVénérable
Il faudrait établir que ce jeune homme pouvait être ranimé, et que le coeur n’était pas détruit au moment où il est tombé. Une réanimation menée rapidement dans les règles de l’art n’implique pas que l’on sauve le patient. Je doute une fois encore que la première réaction d’un enseignant non prévenu, voyant un élève perdre connaissance, soit de commencer par le massage cardiaque.
Si on fait des reproches aux enseignants présents, pourquoi ne pas en faire à son cardiologue qui l’avait autorisé sans doute à aller à cet examen stressant? A un moment, personne n’est omniscient, chacun fait de son mieux, et ce n’est de la faute de personne si ce jeune homme était gravement malade.
C’est un évènement tragique, mais pas forcément évitable. Rien ne dit qu’on l’aurait sauvé s’il avait été dans un hôpital.
Si on fait des reproches aux enseignants présents, pourquoi ne pas en faire à son cardiologue qui l’avait autorisé sans doute à aller à cet examen stressant? A un moment, personne n’est omniscient, chacun fait de son mieux, et ce n’est de la faute de personne si ce jeune homme était gravement malade.
C’est un évènement tragique, mais pas forcément évitable. Rien ne dit qu’on l’aurait sauvé s’il avait été dans un hôpital.
- A TuinVénérable
dandelion a écrit:Il faudrait établir que ce jeune homme pouvait être ranimé, et que le coeur n’était pas détruit au moment où il est tombé. Une réanimation menée rapidement dans les règles de l’art n’implique pas que l’on sauve le patient. Je doute une fois encore que la première réaction d’un enseignant non prévenu, voyant un élève perdre connaissance, soit de commencer par le massage cardiaque.
Si on fait des reproches aux enseignants présents, pourquoi ne pas en faire à son cardiologue qui l’avait autorisé sans doute à aller à cet examen stressant? A un moment, personne n’est omniscient, chacun fait de son mieux, et ce n’est de la faute de personne si ce jeune homme était gravement malade.
C’est un évènement tragique, mais pas forcément évitable. Rien ne dit qu’on l’aurait sauvé s’il avait été dans un hôpital.
Dans un cas comme celui-là, le réflexe c'est PLS et appel à des secours. Pour le coup, encore faut-il avoir le numéro des infirmières sur soi, ou le connaître tout court. Appel aux pompiers, et faire en sorte que les élèves restent assis à leurs places. Appeler le chef ou la vie scolaire. Dans tous les cas les pompiers ne vont pas surgir en un claquement de doigt, entre le moment où ils sont appelés et le moment où ils surviennent.
Cette situation est tragique mais aurait pu se dérouler ailleurs dans un autre contexte, dans la rue, dans un supermarché, autre.
Il a aussi été dit que pour les surveillances en France en général, il a été fait appel à des gens de l'extérieur, des parents d'élèves, des retraités pour surveiller. Il serait intéressant de savoir qui surveillait cet examen aussi. Dans tous les cas cet événement montre à quel point chaque établissement est exsangue concernant les soins, infirmerie.
Encore faut-il savoir les PAI et problématiques médicales de chaque élève. Quand on surveille un examen, on l'ignore.
- PrezboGrand Maître
Hélips a écrit:Mais à quoi s'attendre de la part de gens qui ne connaissent pas la réalité d'une salle d'examen quand, sur ce fil même, on a commencé par s'interroger sur "mais enfin, personne pour pratiquer un massage cardiaque ou au moins appeler les secours ?", alors que nous savons à quoi ressemble un groupe d'adolescents stressés ?
Une partie des messages postés sur les RS reprenant sans distance les informations de la presse (généralement l'article du Midi Libre) viennent de collègues qui en profitent pour alimenter leurs propres critiques de l'institution.
L'article du Midi Libre est justement très problématique, il cite comme source unique l'article initial de la Voix du Nord en ajoutant des éléments (les secours qui auraient mis 20 minutes à arriver, le proviseur qui aurait crié sur les élèves en leur lançant "c'est la vie") dont l'origine est inconnue.
Bref, un lycéen est décédé et certains témoins invoquent une réaction trop lente des surveillants, il serait normal qu'une enquête soit menée pour déterminer ce qui c'est passé, mais garder quelques réflexes élémentaires concernant la vérification des sources et la lecture prudente des propos rapportés me semblerait pertinent.
- A reboursEsprit éclairé
Prezbo a écrit:Hélips a écrit:Mais à quoi s'attendre de la part de gens qui ne connaissent pas la réalité d'une salle d'examen quand, sur ce fil même, on a commencé par s'interroger sur "mais enfin, personne pour pratiquer un massage cardiaque ou au moins appeler les secours ?", alors que nous savons à quoi ressemble un groupe d'adolescents stressés ?
Une partie des messages postés sur les RS reprenant sans distance les informations de la presse (généralement l'article du Midi Libre) viennent de collègues qui en profitent pour alimenter leurs propres critiques de l'institution.
L'article du Midi Libre est justement très problématique, il cite comme source unique l'article initial de la Voix du Nord en ajoutant des éléments (les secours qui auraient mis 20 minutes à arriver, le proviseur qui aurait crié sur les élèves en leur lançant "c'est la vie") dont l'origine est inconnue.
Bref, un lycéen est décédé et certains témoins invoquent une réaction trop lente des surveillants, il serait normal qu'une enquête soit menée pour déterminer ce qui c'est passé, mais garder quelques réflexes élémentaires concernant la vérification des sources et la lecture prudente des propos rapportés me semblerait pertinent.
Je trouve à ce titre que les médias, même la presse dite sérieuse, tombent sous le coup de l'immédiateté de l'info, prenant de moins en mois le temps des vérifications. Puis ça tourne en boucle. Enfin, définitivement, les RS sont une plaie en matière d'info.
- Ajonc35Sage
Je me disais que ça devait arriver.A rebours a écrit:Les réactions sur les réseaux sociaux sont abjectes, un déferlement de critiques contre "les profs", le cde, les surveillants. Nous devrions donc être des enseignants, des soignants, des secouristes, tout en faisant garderie. Franchement, pas étonnant que plus personne ne veuille de ce métier.
Pour moi, ce triste événement repose la question de la médecine scolaire dont les moyens sont déplorables. Pendant les examens surtout, les élèves sont hyper stressés, les conditions dans les salles, notamment l'été, sont souvent mauvaises, et il n'y a aucun soutien médical. C'est évident que les élèves "à risque" devraient être pris en considération, connus des surveillants, et potentiellement pris en charge rapidement par un membre de la médecine scolaire. Mais là, voilà, il n'y a pas les moyens, et l'opinion tombe sur "les profs". Ca me gonfle. Et c'est très triste pour cet élève et sa famille.
Les enseignants sont aussi des parents et en tant que tels sont des couteaux suisses : cuisinier, soignant, couturier, bricoleur, dépanneur, éducateur, secretaire, techniciens de surface.... Le public oublié que notre métier est ENSEIGNANT, le reste c'est dehors.
Je suis triste pour ceux jeune, pour sa famille, ses proches bien sûr, mais il faudrait que les médias, le public mettent le doigt sur les vrais problèmes, c'est à dire une faible préoccupation de la santé à l'Ecole de la part du MEN, et c'est encore pire au MAAF.
- Astolphe33Niveau 5
https://www.lemonde.fr/societe/article/2023/03/23/deux-enquetes-ouvertes-apres-la-mort-d-un-lyceen-apres-un-arret-cardiaque-a-lille-pendant-le-bac_6166726_3224.html
- dandelionVénérable
C’est normal qu’il y ait une enquête. Néanmoins accuser sans preuve les personnes présentes de ne pas être intervenues à temps (ce qui peut être passible de poursuites tout de même), c’est un problème.
- PrezboGrand Maître
Astolphe33 a écrit:https://www.lemonde.fr/societe/article/2023/03/23/deux-enquetes-ouvertes-apres-la-mort-d-un-lyceen-apres-un-arret-cardiaque-a-lille-pendant-le-bac_6166726_3224.html
Les témoignages cités par le Monde pondérent tout de même beaucoup le témoignage initial. Comme quoi aller vérifier sur place change pas mal de choses.
- A reboursEsprit éclairé
Oui, mais il est pris soin de citer les élèves qui reprochent aux enseignants de ne pas avoir prodigué les premiers secours. Comme si cela faisait partie de nos compétences, de nos obligations. C'est troublant.
- DanskaProphète
A rebours a écrit:Oui, mais il est pris soin de citer les élèves qui reprochent aux enseignants de ne pas avoir prodigué les premiers secours. Comme si cela faisait partie de nos compétences, de nos obligations. C'est troublant.
Je suis d'accord, troublant et assez dérangeant.
Concrètement, que risque un enseignant (ou toute autre adulte présent à ce moment là) qui n'a pas eu les bons réflexes dans ce genre de situation ? Surtout en l'absence de formation aux gestes de premier secours ?
- A reboursEsprit éclairé
Puisque les secours ont été appelés, je crois qu'ils ne risquent rien dans la mesure où ils ont porté assistance à l'élève, comme ils le pouvaient.
- dandelionVénérable
Si la personne a agi de façon raisonnable, en fonction des informations et de la formation dont elle disposait, je pense qu’on ne risque pas d’être reconnu coupable d’un quelconque manquement. Ce qui ne veut pas dire qu’il n’y ait pas de poursuites.
- Charles-MauriceNiveau 10
C'est à dire que les procédures de surveillance des épreuves devraient indiquer les démarches à suivre dans les cas d'urgence. C'est en effet une lacune impardonnable, aucune information, aucune chaîne de décision. Il faut y remédier pour que ce genre de drame ne se reproduise pas.
- DanskaProphète
Charles-Maurice a écrit:C'est à dire que les procédures de surveillance des épreuves devraient indiquer les démarches à suivre dans les cas d'urgence. C'est en effet une lacune impardonnable, aucune information, aucune chaîne de décision. Il faut y remédier pour que ce genre de drame ne se reproduise pas.
Je suis d'accord avec la première phrase, beaucoup moins avec la dernière. On n'a aucune preuve que les collègues présents n'ont pas réagi exactement comme il le fallait dans la mesure de leurs capacités, au moins en appelant les secours immédiatement, et on ne sait pas non plus si ce malheureux jeune homme aurait pu être sauvé dans d'autres circonstances. Etre pris en charge dans les meilleurs délais ne suffit pas toujours à sauver la vie d'une victime d'un accident cardiaque.
En tout cas, au-delà du drame qu'est ce décès pour la victime, pour sa famille et pour ses proches, je n'aimerais pas être à la place des collègues qui surveillaient ce jour-là. Probablement choqués par ce qui s'est passé, traînés plus bas que terre sur les réseaux sociaux et par beaucoup de médias, soupçonnés ici-même d'avoir mal réagi, visés a minima par une enquête administrative, ils vont s'en rappeler de cet après-midi de surveillance, eux aussi.
- PoupoutchModérateur
Pour avoir vécu le décès d'un usager dans un autre contexte, lorsque je travaillais dans une gare, je suis totalement d'accord avec Danska : même avec une prise en charge rapide et des gestes adaptés, il n'est pas toujours possible de sauver une victime de malaise cardiaque, malheureusement. Et le choc, le sentiment de culpabilité, sont évidemment énormes pour ceux qui ont porté secours dans la mesure de leurs possibilités. Devoir en plus faire face aux accusations, au déferlement de reproches, à la vindicte et à une enquête, c'est extrêmement dur. J'espère que la cellule psychologique mise en place pourra aider les élèves et les équipes éducatives à surmonter ce terrible événement.
_________________
Lapin Émérite, celle qui Nage en Lisant ou Inversement, Dompteuse du fauve affamé et matutinal.
"L'intelligence est une maladie qui peut se transmettre très facilement mais dont on peut guérir très rapidement et sans aucune séquelle"
- dandelionVénérable
Lors de la formation, on t’explique bien que tu augmentes les chances de survie, pas que tu vas sauver les gens à tous les coups. C’est un événement très traumatisant pour les personnes impliquées, particulièrement pour les personnes qui ont porté secours. J’ai aussi vécu un décès dans un établissement où je travaillais et les personnes qui avaient pratiqué la réanimation étaient extrêmement choquées et se sentaient coupables du décès, alors qu’elles avaient fait vraiment tout ce qui était possible. Heureusement, personne ne leur avait fait de reproche. Il faut dire que c’est plus difficile quand tu vois l’effet que cela a sur les personnes concernées sans doute.
- OlympiasProphète
Sur Pronote nous avons les PAI/PAP/PPS et autres P.
Pour les examens, il faudrait que les surveillants aient sur le bureau le PAI (avec la marche à suivre) des élèves qui ont un problème de santé pouvant nécessiter une intervention. Celles et ceux qui surveillent ne sont pas forcément les professeurs des élèves qui sont dans la salle.
Pour les examens, il faudrait que les surveillants aient sur le bureau le PAI (avec la marche à suivre) des élèves qui ont un problème de santé pouvant nécessiter une intervention. Celles et ceux qui surveillent ne sont pas forcément les professeurs des élèves qui sont dans la salle.
- TangledingGrand Maître
Je suis d'accord avec vos deux interventions. On peut néanmoins aussi se poser la question de la pression déshumanisante de l'institution. Car personnellement je la ressens quasi continûment dans des circonstances heureusement moins tragiques, mais du coup je me pose sincèrement la question de ce que serait ma réaction dans un contexte de surpression telle qu'un examen.
Si les élèves réagissent ainsi et si des adultes leur emboîtent le pas, c'est probablement parce que ce problème de réaction déshumanisante est un problème de fond de l'institution scolaire, vécu par nombre de nos élèves dans des circonstances certes plus anodines.
Par ailleurs je souhaite ajouter que le fait que le jeune homme était racisé fait aussi largement réagir. Et on doit rappeler qu'il y a eu des antécédents tragiques à de tels biais notamment dans la régulation samu par le passé.
Ces questions sont légitimes prises dans leur dimension systémique, surtout dans la mesure où l'institution ne prend jamais cette question au sérieux. Pas pour jeter l'anathème sur tel ou tel collègue, qui sont certes moins à plaindre que la famille de ce jeune homme et ce jeune homme lui-même, mais sont dans une situation bien plus inconfortable que celle de la plupart des procureurs improvisés.
Si les élèves réagissent ainsi et si des adultes leur emboîtent le pas, c'est probablement parce que ce problème de réaction déshumanisante est un problème de fond de l'institution scolaire, vécu par nombre de nos élèves dans des circonstances certes plus anodines.
Par ailleurs je souhaite ajouter que le fait que le jeune homme était racisé fait aussi largement réagir. Et on doit rappeler qu'il y a eu des antécédents tragiques à de tels biais notamment dans la régulation samu par le passé.
Ces questions sont légitimes prises dans leur dimension systémique, surtout dans la mesure où l'institution ne prend jamais cette question au sérieux. Pas pour jeter l'anathème sur tel ou tel collègue, qui sont certes moins à plaindre que la famille de ce jeune homme et ce jeune homme lui-même, mais sont dans une situation bien plus inconfortable que celle de la plupart des procureurs improvisés.
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"Never complain, just fight."
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