- DanskaProphète
roxanne a écrit:En tout cas, j'ai dû faire une petite mise au point sur cette histoire avec les élèves et les collègues qui en étaient restés au premier article et qui évidemment étaient outrés.
Lecture sélective, un classique. Les journaux pourront publier ensuite des articles pour démentir cette première version des faits, ça n'y changera plus grand-chose... Et si quelqu'un tombe sur ce topic on a toutes les chances que la rumeur s'enrichisse d'un "et ils ont attendu vingt minutes sans rien faire parce qu'ils ont refusé d'utiliser leur téléphone perso pour appeler les secours, vous vous rendez compte ?".
Il y aurait des études très intéressantes à mener ici sur la naissance et la propagation d'une rumeur, les biais de confirmation, la recherche d'un bouc émissaire à tout prix. Mais à l'origine il y a d'abord et avant tout un adolescent décédé, une famille en deuil, des camarades et des collègues sous le choc, et ça devrait d'abord justifier un minimum de recul et de recueillement.
- JennyMédiateur
Hélips a écrit:Alors là, je ne me vois pas du tout laisser mes 34 gamins paniqués autour du 35ème pour aller en faire paniquer 35 autres. Clairement, je demande à un élève de dégainer son portable.Jenny a écrit:Quant à préférer prendre un portable d’élève, ça ne me serait pas venu à l’idée. A la limite, si j’ai oublié mon portable, je vais chercher le collègue de la salle d’à côté.
C’est pour ça que je trouve juste plus pratique d’avoir le sien…
A l’origine, j’ai juste dit que je trouvais utile d’avoir un portable et le PSC1, pas de quoi partir sur un délire sur le portable au travail et les abus éventuels de la hiérarchie ou de dire que ça ne sert à rien parce qu’on ne saura pas faire ou que les régulateurs du samu feraient mal leur travail.
A titre personnel, je pense que je préfère agir « au mieux » parce que je culpabiliserai d’avoir laissé mon portable dans mon casier et d’avoir perdu 10 min à cause de ça en cas d’urgence. Et que franchement ça ne change rien sur la question portable pro ou pas (Dans l’idéal, je souhaiterais en avoir un mais ça n’arrivera pas). Le portable d’élève n’a à priori pas les numéros utiles dans le répertoire contrairement au mien… et je n’aimerais pas leur confier le mien, utiliser le leur mettrais mal à l’aise. Les faire appeler / trouver l’infirmière ou le chef rapidement déporte aussi la responsabilité sur eux. Dans un cas d’accident, d’urgence médicale, je considère que c’est à moi de porter la responsabilité (surtout si l’issue était dramatique. Et effectivement, je serais favorable à une obligation de passer le psc1 en tant que stagiaire pour être titularisé.
Dans un cas pareil, on peut quand même s’interroger sur ce qui pourrait être mis en place sur ce point. Faire la liste des collègues secouristes, c’est une obligation en entreprise, pas chez nous.
- roxanneOracle
Pour l'anecdote, il y a quelques semaines, un collègue a eu un élève qui a fait un malaise en cours et qui ne se relevait pas. Il a directement, de sa salle avec son portable appelé le SAMU (et après il a fait prévenir le lycée de l'arrivée du SAMU) qui est venu et qui a pris l'élève. Et personne ne le lui a reproché.
- PoupoutchModérateur
Je suis d'accord avec ça. Et j'ajouterais de prudence, car on ne sait rien de ce qui s'est passé et de la manière dont les surveillants ont agi.Danska a écrit:Mais à l'origine il y a d'abord et avant tout un adolescent décédé, une famille en deuil, des camarades et des collègues sous le choc, et ça devrait d'abord justifier un minimum de recul et de recueillement.
C'est obligatoire de faire une liste, en effet, pas de former les salariés. J'ai bossé dans des boîtes (PME) où il n'y avait pas de SST. Le SST (sauveteurs secouristes du travail) est une formation plus longue et plus poussée que le psc1. Et c'est aussi le cas dans les établissements publics (une liste doit être disponible à l'accueil ou affichée par exemple en salle des profs).Jenny a écrit:
Dans un cas pareil, on peut quand même s’interroger sur ce qui pourrait être mis en place sur ce point. Faire la liste des collègues secouristes, c’est une obligation en entreprise, pas chez nous.
Dans le privé, ces formations ne concernent généralement pas tous les employés, et elle est souvent (dans les PME notamment) financée par le CPF (ex DIF). Ce qui signifie que toutes les académies devraient généraliser la proposition de cette formation au PAF.
Reste qu'en cas d'urgence, se souvenir de l'identité des SST et les localiser, ça n'a rien d'évident.
Le PSC1, qui a en commun avec le SST la formation aux premiers secours, est plus accessible. Là aussi, les académies pourraient le proposer au PAF. Je sais qu'il arrive que certains collègues, surtout en EPS, bénéficient de la formation de formateurs et puissent ensuite former au PSC1. On pourrait imaginer que ces derniers puissent former à leur tour les collègues.
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Lapin Émérite, celle qui Nage en Lisant ou Inversement, Dompteuse du fauve affamé et matutinal.
"L'intelligence est une maladie qui peut se transmettre très facilement mais dont on peut guérir très rapidement et sans aucune séquelle"
- AstuceNiveau 7
En EPS, PSC1 obligatoire pour enseigner.
Il se pose aussi le souci du téléphone portable (personnel ou professionnel) lors de pratiques sur des installations sportives extérieures sans téléphone fixe. En EPS, devrait légalement exister un protocole local des soins et urgences en cas d’accident, peut-être transposable pour tout l’établissement ?
Il se pose aussi le souci du téléphone portable (personnel ou professionnel) lors de pratiques sur des installations sportives extérieures sans téléphone fixe. En EPS, devrait légalement exister un protocole local des soins et urgences en cas d’accident, peut-être transposable pour tout l’établissement ?
- MathadorEmpereur
Pour les nouvelles recrues ou vraiment pour tout le monde ?Astuce a écrit:En EPS, PSC1 obligatoire pour enseigner.
Pour les PE il me semble que ce n'est que pour les nouvelles recrues.
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- AstuceNiveau 7
https://www.devenirenseignant.gouv.fr/pid33986/enseigner-education-physique-sportive-capeps.html dans la partie certificats et attestations à fournir. Ces dernières sont à fournir aussi pour les contractuels et suppléants.
- MathadorEmpereur
Je sais en effet que c'est obligatoire pour être recruté aujourd'hui, mais lorsqu'on a mis cette obligation en place, a-t-on formé tous les collègues déjà en place ?
Si ce n'est pas le cas, il y a encore des collègues non formés, à moins que l'obligation soit suffisamment ancienne pour qu'ils aient tous atteint la limite d'âge.
Si ce n'est pas le cas, il y a encore des collègues non formés, à moins que l'obligation soit suffisamment ancienne pour qu'ils aient tous atteint la limite d'âge.
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- Choup90Niveau 10
Et surtout, si ce n'est qu'à l'entrée sans recyclage, c'est mieux que rien mais ça ne sert pas à grand chose…
- VerduretteModérateur
Je suis PE mais compte tenu de ma date d'entrée en fonction je n'ai pas le PSC1. Cette formation n'est pas proposée, il faudrait que je la passe par moi-même.
- JacqGuide spirituel
Danska a écrit:dandelion a écrit:Jenny conseille juste d’avoir son portable sur soi car cela peut-être utile en cas d’urgence.
En fait de conseil, on a plutôt l'impression qu'elle condamne au bûcher le prof sans portable
Mais ce n'était pas ça ma question : je demandais si que ce topic quelqu'un avait jamais dit clairement qu'il refuserait d'utiliser son téléphone perso, s'il l'avait sous la main, pour appeler les secours en cas d'urgence. Manifestement la réponse est non, ou alors j'ai loupé le message et personne n'a su le retrouver jusqu'à présent.
Et sinon on est d'accord, c'est extrêmement problématique de faire reposer une procédure d'urgence sur la conviction que ça va, en France aujourd'hui tout le monde a un portable et qu'un enseignant consciencieux ne fera pas cours sans son téléphone perso à portée de main. Une ligne directe infirmerie/CDE dans toutes les salles, ça ne devrait pourtant pas être le diable à installer.
En tout cas dans le drame à l'origine de ce fil, il est évident que les secours ont été appelés, peu importe quel téléphone a été utilisé.
Danska a écrit:roxanne a écrit:En tout cas, j'ai dû faire une petite mise au point sur cette histoire avec les élèves et les collègues qui en étaient restés au premier article et qui évidemment étaient outrés.
Lecture sélective, un classique. Les journaux pourront publier ensuite des articles pour démentir cette première version des faits, ça n'y changera plus grand-chose... Et si quelqu'un tombe sur ce topic on a toutes les chances que la rumeur s'enrichisse d'un "et ils ont attendu vingt minutes sans rien faire parce qu'ils ont refusé d'utiliser leur téléphone perso pour appeler les secours, vous vous rendez compte ?".
Il y aurait des études très intéressantes à mener ici sur la naissance et la propagation d'une rumeur, les biais de confirmation, la recherche d'un bouc émissaire à tout prix. Mais à l'origine il y a d'abord et avant tout un adolescent décédé, une famille en deuil, des camarades et des collègues sous le choc, et ça devrait d'abord justifier un minimum de recul et de recueillement.
Facile de discuter entre nous. Là je suis en train de terminer une petite bière en fumant une clope avant d'aller tranquillement au lit. Je n'ai juste pas été confronté à l'horreur de la situation, pour l'élève et sa famille, ses camarades, les collègues. Aucun jugement à porter, surtout sur des témoignages de personnes fort logiquement effondrées.
Mon cas ? Je suis peut-être coupable mais je n'emporte jamais mon portable au lycée (pas plus que pour mes sorties personnelles, oui, je suis d'un autre monde). Les gens "normaux" viennent avec leur portable au lycée, mais une majorité le laisse en SdP. Donc on ne peut compter sur cet élément pour résoudre le problème de communication et, comme l'indique Danska, une ligne téléphonique fixe dans les salles, ce serait peut-être pas mal de la part de l'Education nationale de généraliser cet instrument du XXe siècle au XXIe siècle.
Et qu'on ne vienne pas me dire que je ne suis pas responsable, que je ne veux pas utiliser mon portable perso pour le boulot... aux dernières vacances je suis parti en oubliant mon portable chez moi. Désolé. Je ne vis pas avec mon portable. C'est vraiment la dernière chose que je pense à emporter, mon portable.
Par contre. Nous n'avons pas Pronote allumé durant les épreuves, cela a déjà été signalé, puisque nous sommes sur une liste d'émargement. Perte de temps. Nous n'avons pas nos élèves durant la surveillance des examens. Si vraiment il y a un élève relève d'une situation potentiellement critique, qui en informe les surveillants de la salle d'examen ? S'il faut compter sur le fait que le prof allume le PC ou son portable, pour aller sur pronote, pour aller sur une classe qu'il n'a pas, identifier l'élève et lire son PAI avant de réagir. Ben on arrête là. En cas d'urgence, c'est terminé.
J'ai une gamine pour laquelle on vient de nous faire un signalement alarmant, pour raison de santé. En gros, si un truc (je ne rentre volontairement pas dans les détails) arrive, nous devons courir à l'infirmerie (laisser la classe, urgence absolue) récupérer une seringue, lui en injecter le contenu le plus vite possible, sinon elle peut mourir très rapidement. Outre le fait que je n'ai jamais fait une piqure (réponse, c'est très simple, c'est comme piquer dans une orange ce qui me rassure car j'ai régulièrement fait des piqures à des oranges), je n'ai pas vu ni la seringue ni rien. Il faut que je passe à l'infirmerie pour voir et vérifier si j'ai la clef de l'infirmerie (ce qui m'étonnerait) ou s'il faut faire le détour par la Vie scolaire. Nous avons eu l'information il y a trois semaines.
Qu'en restera-t-il lorsqu'elle passera le bac l'année prochaine ? Nous, les enseignants de la classe, aurons sans doute (désolé jeu de mots non voulu) une piqure de rappel à la rentrée. Mais lorsqu'elle passera le bac, aucun des surveillants, ne sera au courant. Comme l'indiquait un collègue il y a plusieurs pages sur ce sujet, qui des surveillants reçoit une information sur les PAI ou autres concernant la salle qu'il doit surveiller ?
Cette situation est horrible, pour ce jeune et sa famille en premier, évidemment. Je peux imaginer toutes les sorties possibles mais c'est gloser dans l'infini, je n'y étais pas. Sans savoir j'aurai peut-être bien réagi ou peut-être fait n'importe quoi.
- Charles-MauriceNiveau 10
Si ce que vous décrivez rentre dans le cadre des anaphylaxies, de toute façon, c'est le cas dans toute situation. Ce type de profil devrait être identifié par un bracelet permettant la prise en charge par une procédure immédiate. De nombreuses pathologies sont ainsi indecelables et susceptibles de placer le malade en urgence absolue. C'est une procédure et un mode de signalement uniformisé qu'il faudrait adopter, type plaque avec qr code lisible par quiconque.
- VerduretteModérateur
Et au lycée, même s'ils sont encore mineurs, ces élèves à hauts risques (peu nombreux dans un établissement, je suppose) sont suffisamment responsables pour avoir ces produits sur eux, non ?(excepté si cela doit rester au frais, je l'ignore). Cela éviterait de devoir traverser l'établissement au pas de course, trouver la porte fermée puisque l'infirmière partagée entre 15 établissements n'est pas là, retourner chercher la clef dieu sait où, entrer dans l'infirmerie, chercher/trouver le produit, puis repartir dans la salle en espérant que la jeune fille est encore en vie. Nous avons vraiment un don en France pour les usines à gaz contre-productives.
- roxanneOracle
Hum..
Je ne sais pas. Il y a 4 ans, j'avais en STI2D un élève hyperactif qui se promenait avec des médicaments "calmants" assez forts et qui avait trouvé que c'était une bonne idée de faire goûter aux autres..
Je ne sais pas. Il y a 4 ans, j'avais en STI2D un élève hyperactif qui se promenait avec des médicaments "calmants" assez forts et qui avait trouvé que c'était une bonne idée de faire goûter aux autres..
- epekeina.tes.ousiasModérateur
Bah… On a surtout le don de persister à créer et appliquer des règlements qui sont conçus comme on le faisait du temps où il y avait du personnel et où ils auraient été applicables. Mais ceux qui pondent ces machins n'ont strictement aucune idée du fonctionnement d'un établissement : ils imaginent les salles de classe un peu comme des bureaux d'entreprises (avec tout le matériel, téléphone, fibre, etc.), et les bahuts avec tout le personnel nécessaire, infirmière, médecin et bloc opératoire compris.
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Si tu vales valeo.
- JennyMédiateur
C’est le cas de mes Tles, qui ont leur traitement dans leur sac. J’ai juste aidé mon élève à attraper ses médicaments et vérifié le dosage l’autre jour vu qu’elle était dans un état second après avoir repris connaissance.
- Spoiler:
- Chez nous, portable en salle des profs, portable disparu. Seuls les « anciens » ont un casier qui ferme. Dans mon 2e établissement, je n’ai pas de casier et la sdp est dans un autre bâtiment de la cité scolaire. On n’y passe pas forcément. Pas de vie sco dans le bâtiment non plus, en cas de souci c’est pronote ou le portable. Et pronote, c’est aléatoire même si on peut prévenir la vie sco ou la direction. Dans certains établissements, on peut faire cours dans des bâtiments assez isolés. Laisser mon sac à main en salle des profs, ça me semble complètement lunaire du coup. En plus, mes médicaments à moi en cas de crise sont dans le sac.
C’est très rare que j’aie un casier fermé… je suis de passage, déjà avoir un casier parfois, c’est compliqué.
- nc33Niveau 10
En tout cas les élèves à risque ne sont clairement pas en sécurité quand ils sont confiés à l'EN, leurs parents devraient avoir connaissance de ce fait.
- Ajonc35Sage
Ministère de l'agriculture, c'est pire. Les transmissions entre le MEN et le MAAF sont difficiles et se font encore, parfois, au cas par cas avec la bonne volonté des parents qui hallucinent! La première interface est la secrétaire, en place depuis longtemps et elle connaît bien le système. Elle doit donc faire preuve de beaucoup de persuasion, de diplomatie. C'est usant pour elle.nc33 a écrit:En tout cas les élèves à risque ne sont clairement pas en sécurité quand ils sont confiés à l'EN, leurs parents devraient avoir connaissance de ce fait.
Le MEN agit tout seul dans son coin et sans penser que ses démissions impactent d'autres ministères.⁷
- OudemiaBon génie
On peut espérer que désormais, et dès cette année, il y ait dans les salles d'examen une information sur les élèves à risque.Jacq a écrit:Qu'en restera-t-il lorsqu'elle passera le bac l'année prochaine ? Nous, les enseignants de la classe, aurons sans doute (désolé jeu de mots non voulu) une piqure de rappel à la rentrée. Mais lorsqu'elle passera le bac, aucun des surveillants, ne sera au courant. Comme l'indiquait un collègue il y a plusieurs pages sur ce sujet, qui des surveillants reçoit une information sur les PAI ou autres concernant la salle qu'il doit surveiller ?
Et même s'il n'y a rien d'officiel, le syndicat des chefs d'établissement va sûrement donner des idées à ses adhérents.
Je rêve ?
- JennyMédiateur
Je crains que tu ne rêves...
Chez nous, le personnel de couloir était composé des profs d'EPS en cas de besoin, je trouve ça pas si mal, ils ont pris en charge les élèves qui se sentaient mal. Cependant niveau médecine scolaire, c'est la pénurie comme partout, on attend toujours un médecin scolaire depuis la rentrée... et je n'ai pas vu d'infirmière les jours d'épreuve.
Chez nous, le personnel de couloir était composé des profs d'EPS en cas de besoin, je trouve ça pas si mal, ils ont pris en charge les élèves qui se sentaient mal. Cependant niveau médecine scolaire, c'est la pénurie comme partout, on attend toujours un médecin scolaire depuis la rentrée... et je n'ai pas vu d'infirmière les jours d'épreuve.
- OudemiaBon génie
Je serais CdE, je me dirais qu'il y a des mesures à prendre : voir, qui, parmi les élèves de Terminale, risque de faire un malaise grave, repérer dans quelle salle il compose et mettre un mot aux collègues qui surveillent, c'est une précaution qui pourrait servir (et demande un peu de temps, certes, mais s'il y a des listes informatisées, un entretien avec l'infirmière, le jour où elle est là, ne devrait pas être trop long. À moins que le secret médical vienne gêner...).
- JennyMédiateur
Oudemia a écrit:Je serais CdE, je me dirais qu'il y a des mesures à prendre : voir, qui, parmi les élèves de Terminale, risque de faire un malaise grave, repérer dans quelle salle il compose et mettre un mot aux collègues qui surveillent, c'est une précaution qui pourrait servir (et demande un peu de temps, certes, mais s'il y a des listes informatisées, un entretien avec l'infirmière, le jour où elle est là, ne devrait pas être trop long. À moins que le secret médical vienne gêner...).
C'est effectivement mon doute.
- EdithWGrand sage
Oudemia a écrit:On peut espérer que désormais, et dès cette année, il y ait dans les salles d'examen une information sur les élèves à risque.Jacq a écrit:Qu'en restera-t-il lorsqu'elle passera le bac l'année prochaine ? Nous, les enseignants de la classe, aurons sans doute (désolé jeu de mots non voulu) une piqure de rappel à la rentrée. Mais lorsqu'elle passera le bac, aucun des surveillants, ne sera au courant. Comme l'indiquait un collègue il y a plusieurs pages sur ce sujet, qui des surveillants reçoit une information sur les PAI ou autres concernant la salle qu'il doit surveiller ?
Et même s'il n'y a rien d'officiel, le syndicat des chefs d'établissement va sûrement donner des idées à ses adhérents.
Je rêve ?
Est-ce envisageable de glisser un mot au chef de centre ou à un des surveillants de la salle, officieusement, quand un prof au courant du risque est dans le même centre? Dans la mesure où rien d'officiel est prévu... Pour le Brevet, il y a quelques années, une de nos élèves (qui avait fait une crise d'épilepsie due au stress au brevet blanc), a été signalée verbalement "à risque", sans précision de la pathologie, il ne s'est rien passé, mais on était plusieurs de l'établissement à surveiller au même endroit. Idem pour des élèves non francophones à l'origine mais arrivés en France il y a "trop" de temps pour bénéficier d'un traitement particulier (on arrête d'être FLE après un an et on devient un élève lambda). On sort de la question de la santé, mais je sais que cette année encore, dans le lycée de ma fille, un élève étranger, bien intégré mais ayant encore des difficultés en français, forcément, sera signalé au collègue le faisant passer, par un de ses profs, pour que son examinateur à l'oral le sache (qu'il en tienne compte ou pas, après...). Pour l'écrit, c'est impossible.
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