- JayKewNiveau 9
Dans mon lycée, il n’y a pas de ligne directe pour appeler le CPE ou le proviseur-adjoint, ou quelque poste administratif ou d’encadrement que ce soit. Il faut passer par le standard, qui parfois met longtemps à décrocher, s’il décroche.
C’est un grand lycée, on peut parfois être assez loin des bureaux de l’administration. Je me suis souvent interrogé sur quoi faire en cas d’incident grave, comment prévenir qui. Faut-il appeler directement le SAMU si on n’arrive pas à joindre le personnel d’encadrement du lycée ?
C’est un grand lycée, on peut parfois être assez loin des bureaux de l’administration. Je me suis souvent interrogé sur quoi faire en cas d’incident grave, comment prévenir qui. Faut-il appeler directement le SAMU si on n’arrive pas à joindre le personnel d’encadrement du lycée ?
- JennyMédiateur
Je réagissais au post de Lene. Pour le cas précis, je ne sais pas si les surveillants avaient l'élève en cours ou l'ont eu.
Et pour ce type de pathologie grave, j'ai déjà été informée sans avoir l'élève... et je ne pense pas avoir travaillé uniquement dans des établissements exemplaires.
Pour la dernière question, j'ai souvent le portable d'un perdir/CPE ou sinon, j'appelle directement et j'envoie un élève prévenir ma direction. Tant pis pour la procédure si ça peut être grave.
Et pour ce type de pathologie grave, j'ai déjà été informée sans avoir l'élève... et je ne pense pas avoir travaillé uniquement dans des établissements exemplaires.
Pour la dernière question, j'ai souvent le portable d'un perdir/CPE ou sinon, j'appelle directement et j'envoie un élève prévenir ma direction. Tant pis pour la procédure si ça peut être grave.
- DanskaProphète
Hélips a écrit:Mais Jenny, je suis navrée, en session d'examen, je suis dans une salle dans laquelle je ne me suis jamais connectée à l'ordinateur, il va mettre plus 5 minutes à se lancer, et non, je ne connais pas coeur ni qui a un PAI, ni ce qu'il y a dedans, je dois être mauvaise en mémorisation. Mais je sais où sont les 4 défibrillateurs du lycée.
Et encore, cinq minutes c'est l'estimation basse. Le temps de l'allumer, de taper les identifiants session, d'allumer Pronote ou équivalent, de taper les identifiants Pronote ou équivalents, que le logiciel se lance, qu'on affiche la bonne page, qu'on ouvre le document qui nous intéresse et qu'il se charge (à supposer qu'on ait accès aux PAI de tout le lycée, qu'on surveille bien dans son propre établissement et qu'on connaisse la classe et le nom de l'élève)... Le tout dans un contexte d'examen, avec un ado qui suffoque sous nos yeux et 70 autres qui paniquent, c'est surréaliste.
Et incidemment on parle d'un ado qui souffrait d'une pathologie très grave et bien connue ; peut-être n'y avait-il tout simplement rien à faire pour le sauver (la médecine reste de la médecine, pas de la magie, elle n'est pas infaillible), mais s'il faut déterminer les responsabilités dans ce drame il faudrait peut-être d'abord se demander pourquoi cet élève n'était pas dans une salle à part avec des surveillants informés de la situation et de la conduite à tenir en cas de problème, plutôt que noyé dans une salle commune avec les autres élèves.
Edit : c'est habituel dans ton établissement d'avoir le numéro de téléphone des chefs et qu'en plus ils soient toujours disponibles en cas de problème ? Ici ce n'est clairement pas le cas
- JennyMédiateur
Dans la dizaine d’établissements que j’ai fait, oui. Au moins un CPE.
Il est vrai que parfois, je le demande si la vie sco est loin. Dans les établissements difficiles, j’ai toujours eu soit le numéro d’un portable dédié aux urgences soit le numéro d’un perdir.
Il est vrai que parfois, je le demande si la vie sco est loin. Dans les établissements difficiles, j’ai toujours eu soit le numéro d’un portable dédié aux urgences soit le numéro d’un perdir.
- lene75Prophète
Rien de tout ça dans mon lycée. Quand un PP a une info, il la transmet. C'est tout. Et ça suppose de retenir ou d'archiver quelque part le mail. Mais je n'ai jamais eu accès au PAI lui-même autrement que par les parents. L'info du PP (celle qu'il obtient et celle qu'il donne), c'est "attention machin à ça, s'il se passe ça il faut faire ça".
Par ailleurs Pronote on n'a accès qu'à nos classes, donc même si les infos y étaient, pas la peine de perdre 10 min à allumer l'ordi en situation d'examen : on n'aura pas accès aux infos concernant un élève qu'on n'a pas en classe.
La question de l'appel aux secours a été posée lors de la formation aux gestes qui sauvent. Je crois me souvenir qu’on n'a en principe pas le droit d'appeler directement les secours sans passer par l'administration mais que bon si quelqu'un est en train de mourir sous nos yeux souvent on agit par instinct sans se poser cette question. À condition d'avoir un téléphone sous la main : en situation d'examen il peut être plus rapide d'envoyer un élève courir à l'administration que de lui demander de fouiller dans son sac. En cours ils ont souvent leur téléphone à portée de main, ce qui pour une fois peut être utile.
Par ailleurs Pronote on n'a accès qu'à nos classes, donc même si les infos y étaient, pas la peine de perdre 10 min à allumer l'ordi en situation d'examen : on n'aura pas accès aux infos concernant un élève qu'on n'a pas en classe.
La question de l'appel aux secours a été posée lors de la formation aux gestes qui sauvent. Je crois me souvenir qu’on n'a en principe pas le droit d'appeler directement les secours sans passer par l'administration mais que bon si quelqu'un est en train de mourir sous nos yeux souvent on agit par instinct sans se poser cette question. À condition d'avoir un téléphone sous la main : en situation d'examen il peut être plus rapide d'envoyer un élève courir à l'administration que de lui demander de fouiller dans son sac. En cours ils ont souvent leur téléphone à portée de main, ce qui pour une fois peut être utile.
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- JennyMédiateur
Tu n’as pas ton téléphone ?
Lene, les PAI ne sont pas sur pronote ? Il faut les réclamer.
Lene, les PAI ne sont pas sur pronote ? Il faut les réclamer.
- mathmaxExpert spécialisé
Jenny a écrit:Tu n’as pas ton téléphone ?
Lene, les PAI ne sont pas sur pronote ? Il faut les réclamer.
Lene je ne sais pas, mais moi non. Je n’ai pas toujours mon téléphone personnel sur moi. C’est une faute professionnelle ?
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« Les machines un jour pourront résoudre tous les problèmes, mais jamais aucune d'entre elles ne pourra en poser un ! »
Albert Einstein
- ElaïnaDevin
Tout le monde n'a pas de téléphone portable (je pense qu'aujourd'hui c'est extrêmement rare en France mais bon).
Le truc avec les PAI sur Pronote c'est qu'entre le temps d'allumer l'ordinateur, d'ouvrir Pronote, chercher l'élève (car on surveille des élèves qu'on ne connaît pas forcément), voir s'il a un PAI et avoir les informations, il peut en effet se passer pas mal de temps (facilement 10 minutes).
Le truc avec les PAI sur Pronote c'est qu'entre le temps d'allumer l'ordinateur, d'ouvrir Pronote, chercher l'élève (car on surveille des élèves qu'on ne connaît pas forcément), voir s'il a un PAI et avoir les informations, il peut en effet se passer pas mal de temps (facilement 10 minutes).
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It took me forty years to realize this. But for guys like us... our lives aren't really our own. There's always someone new to help. Someone we need to protect. These past few years, I fought that fate with all I had. But I'm done fighting. It's time I accept the hand I was dealt. Too many people depend on us. Their dreams depend on us.
Kiryu Kazuma inYakuza 4 Remastered
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- dandelionVénérable
Je rappelle que l’on peut appeler le SAMU pour avoir un éclairage sur la conduite à mener. Si on estime que la situation est grave d’emblée, il faut appeler le SAMU sans attendre. Ils pourront également donner des conseils sur la conduite à tenir.
Juste une remarque sur les crises d’asthme: dans le cadre d’une allergie alimentaire l’epipen est un choix à envisager. L’élève qui était décédé dans l’établissement où je me trouvais est mort d’une crise d’allergie. J’en avais parlé à l’allergologue de ma fille qui m’avait dit qu’en cas d’allergie alimentaire l’asthme est un signe de gravité et qu’il ne faut pas hésiter à utiliser l’epipen. Je pense objectivement que j’hésiterais, même en le sachant. Si on n’est pas entraîné (je parle d’un vrai entraînement où on a répété la procédure et les gestes, avec personnel soignant qui mime les possibles symptômes) je pense que c’est très dur de réagir. S’il faut trouver le nom de l’élève, et retrouver son PAI puis le lire, si c’est une allergie grave par exemple, c’est trop long. Ma fille a fait une réaction quand elle faisait une désensibilisation (pas eu besoin d’adrénaline heureusement) et même pour un professionnel il faut un temps pour évaluer le problème, prendre une décision, donner un traitement (et on savait tous ce que c’était). L’allergologue m’avait aussi dit que parfois la crise est très grave d’emblée et que le patient ne peut pas être sauvé, même en milieu hospitalier.
Il y a malheureusement des pathologies qui sont foudroyantes.
Juste une remarque sur les crises d’asthme: dans le cadre d’une allergie alimentaire l’epipen est un choix à envisager. L’élève qui était décédé dans l’établissement où je me trouvais est mort d’une crise d’allergie. J’en avais parlé à l’allergologue de ma fille qui m’avait dit qu’en cas d’allergie alimentaire l’asthme est un signe de gravité et qu’il ne faut pas hésiter à utiliser l’epipen. Je pense objectivement que j’hésiterais, même en le sachant. Si on n’est pas entraîné (je parle d’un vrai entraînement où on a répété la procédure et les gestes, avec personnel soignant qui mime les possibles symptômes) je pense que c’est très dur de réagir. S’il faut trouver le nom de l’élève, et retrouver son PAI puis le lire, si c’est une allergie grave par exemple, c’est trop long. Ma fille a fait une réaction quand elle faisait une désensibilisation (pas eu besoin d’adrénaline heureusement) et même pour un professionnel il faut un temps pour évaluer le problème, prendre une décision, donner un traitement (et on savait tous ce que c’était). L’allergologue m’avait aussi dit que parfois la crise est très grave d’emblée et que le patient ne peut pas être sauvé, même en milieu hospitalier.
Il y a malheureusement des pathologies qui sont foudroyantes.
- lene75Prophète
Jenny a écrit:Tu n’as pas ton téléphone ?
Lene, les PAI ne sont pas sur pronote ? Il faut les réclamer.
Non je n'ai pas mon téléphone sur moi en cours. Il est éteint dans le fond de mon sac quand je ne l'ai pas oublié en salle des profs ou chez moi. Je ne le consulte que très rarement au lycée. Si je suis en train de porter secours à un élève, il est beaucoup plus simple de demander au premier élève qui ne me tombe sous la main d'aller chercher du secours ou d'appeler avec le sien.
Sur Pronote il y a deux petites mains jointes qui indiquent un PAI. Si on clique dessus il y a indiqué : "Un PAI de telle date est mis en place du... au... Consultable par l'équipe pédagogique", mais on ne sait ni où ni comment. Dans certains cas j'ai une précision entre parenthèses, par exemple "angoisse, stress" ou "difficultés respiratoires", mais le plus souvent c'est juste "PAI". Nous n'avons pas toujours eu d'infirmière et maintenant que nous en avons une, elle n'est que très peu présente au lycée. Je suppose qu'elle n'a pas le temps de s'occuper de tout ça.
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- JennyMédiateur
Il faut cliquer dessus pour l’ouvrir.
Pour le téléphone, je trouve ça étonnant et il y a quelques situations lors desquelles j’étais bien contente de l’avoir.
Pour le téléphone, je trouve ça étonnant et il y a quelques situations lors desquelles j’étais bien contente de l’avoir.
- lene75Prophète
Jenny a écrit:Il faut cliquer dessus pour l’ouvrir.
Pour le téléphone, je trouve ça étonnant et il y a quelques situations lors desquelles j’étais bien contente de l’avoir.
Il n'y a rien de cliquable dans la liste générale et dans la feuille d'appel (je ne peux avoir accès qu'aux élèves que j'ai le jour J), c'est quand je clique dessus que s'affiche la phrase citée plus haut indiquant les dates du PAI et qu'il est consultable par l'équipe pédagogique. Cette phrase n'est pas elle-même cliquable.
Pour le téléphone tu es plus jeune que moi. J'ai l'habitude de vivre sans téléphone (j'ai connu les cabines téléphoniques) et pas forcément envie qu'on m'impose l'usage d'un téléphone personnel à des fins professionnelles. Je sais que certains collègues ont leur téléphone allumé sur leur bureau ou en permanence dans la poche arrière de leur pantalon (rares dans mon établissement, toutefois), mais moi ça m'empêche de me concentrer, et je trouve ça gênant vis-à-vis des élèves. Et que faire quand j'ai un message de la crèche (championne en la matière, heureusement que c'est fini !) ou de l'école ou d'un médecin ou de l'hôpital ou d'un numéro inconnu, 99% du temps sans aucun caractère d'urgence ? C'est hyper stressant de voir qu'on a été appelé pour ce qui pourrait être une urgence sans connaître le motif de l'appel, ou alors à chaque fois je laisse mes élèves en plan pour aller répondre à l'appel ou écouter le message dans le couloir ? Si on doit vraiment me joindre, on passe par l'administration du lycée. Ça m'est arrivé 2 fois en 15 ans... pour des urgences qui n'en étaient pas. Je ne trouve pas pour ma part que ça vaille le coup de s’asservir H24 à un téléphone.
- nc33Niveau 10
En cas d'appel supposé urgent on décroche, ou de message urgent on lit, c'est quand même plus important que de donner le bon exemple à des élèves ou de leur faire cours. La priorité ce sont nos proches. J'ai configuré mon portable pour être automatiquement en silencieux sur mes créneaux de cours, sauf si l'appelant est X, Y ou Z.
Et j'espère que cela n'arrivera jamais, mais si un élève fait un malaise, je serais bien content de pouvoir prévenir les secours immédiatement et d'avoir leurs conseils. Puis dans un second temps l'infirmière et l'accueil.
Et j'espère que cela n'arrivera jamais, mais si un élève fait un malaise, je serais bien content de pouvoir prévenir les secours immédiatement et d'avoir leurs conseils. Puis dans un second temps l'infirmière et l'accueil.
- ElaïnaDevin
J'ai toujours mon portable avec moi. Sur silencieux et sans vibreur. J'ai enregistré les numéros importants, si je vois que l'écran s'allume je regarde du coin de l'oeil de quoi il s'agit. Si c'est un numéro inconnu, je ne m'en préoccupe pas (les trois quarts du temps ce sont des spams). Si je vois qu'un message est laissé, je l'écoute à la pause. Pour les urgences, mon mari et quelques proches m'écrivent par sms ou whatsapp, des messages auxquels je peux répondre discrètement pendant que les élèves sont en exercice.
Et en effet dans ces situations dramatiques c'est bien pratique d'avoir un téléphone sur soi...
Et en effet dans ces situations dramatiques c'est bien pratique d'avoir un téléphone sur soi...
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- PrezboGrand Maître
nc33 a écrit:En cas d'appel supposé urgent on décroche, ou de message urgent on lit, c'est quand même plus important que de donner le bon exemple à des élèves ou de leur faire cours. La priorité ce sont nos proches. J'ai configuré mon portable pour être automatiquement en silencieux sur mes créneaux de cours, sauf si l'appelant est X, Y ou Z.
Et j'espère que cela n'arrivera jamais, mais si un élève fait un malaise, je serais bien content de pouvoir prévenir les secours immédiatement et d'avoir leurs conseils. Puis dans un second temps l'infirmière et l'accueil.
Ce n'est pas exactement ce que j'appelle le bon exemple, alors qu'on se bat justement pour que les élèves ne consultent pas leur portable en classe et soient pleinement présents intellectuellement. Mon téléphone est sur mode avion les demi-journées de cours, et j'invite les élèves à faire de même,en étant bien conscient que je pisse dans un violon. En cas de vraie urgence (deux urgences relatives en ce qui me concerne ces dix dernières années) on peut m'appeler au standard, le reste peut attendre. Difficile de se plaindre de l'effondrement des capacités de concentration des élèves, ou du manque de respect du cadre scolaire, si nous donnons l'exemple contraire, comme un instit qui informerait des dangers du tabagisme en fumant en classe.
Pour en revenir un peu au sujet, effectivement les directions ont tendance à penser que le portable perso est un outil pro (et que tout le monde l'a sur soi en permanence), et a demander leur numéro aux enseignants, notamment en période d'examen. Je comprends le gain pratique, mais je vois aussi les risques. Lors du dernier bac blanc, ma CDE adjointe a demandé leur 06 à quelques collègues...qui ont mal vécu un peu plus tard de recevoir de sa part un SMS professionnel à caractère non urgent le week-end.
- PrezboGrand Maître
Tangleding a écrit:C'est à dire que tu es censé savoir lire quel que soit le locuteur. A nouveau merci. Et la troncature de message comme ici est un procédé à éviter
As-tu intégré l'équipe de modération ?
Si tu lis les réactions ci-dessus, tu remarqueras que je n'étais pas le seul à ne pas comprendre l'arrivée de considérations raciales dans le fil (je ne lis pas forcément tous les crétins qui se montent la tête sur twitter) et a y voir en l'absence de tout élément un sous-entendu désagréable.
- TangledingGrand Maître
Eh bien je te prie de m'excuser pour l'imprécision. Mais une simple question sans ton condescendant aurait obtenu une réponse plus tôt.
On va attendre les conclusions des enquêtes. Mais ce qui est sûr c'est que dans la très grande majorité des cas on n'a aucune instruction particulière quand on surveille un examen pour les situations telles que celle vécue ici. On nous fait des ppms, mais des situations basiques ne sont pas anticipées, y compris dans un contexte de forte exigence institutionnelle comme un examen.
J'ai déjà fait un malaise vagal une année en concours et la situation était clairement anticipée, avec une infirmerie.
Ce sont des éléments concrets. Et je pense qu'on est peu nombreux à avoir eu communication des pai en amont d'une surveillance.
On va attendre les conclusions des enquêtes. Mais ce qui est sûr c'est que dans la très grande majorité des cas on n'a aucune instruction particulière quand on surveille un examen pour les situations telles que celle vécue ici. On nous fait des ppms, mais des situations basiques ne sont pas anticipées, y compris dans un contexte de forte exigence institutionnelle comme un examen.
J'ai déjà fait un malaise vagal une année en concours et la situation était clairement anticipée, avec une infirmerie.
Ce sont des éléments concrets. Et je pense qu'on est peu nombreux à avoir eu communication des pai en amont d'une surveillance.
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"Never complain, just fight."
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- Lord StevenExpert
PAI ou non je pense qu'à titre personnel face à un tel événement je serais absolument incapable de garder mon sang-froid et j'aurais bien trop peur que mes gestes désordonnés ne fassent qu'aggraver les choses. Je préférerais encore piquer un sprint (enfin, un sprint à mon âge) vers l'administration. J'ai eu un jour un élève qui s'est effondré en cours, j'ignorais que c'était de sa part chose habituelle, hormis envoyer des élèves courir chercher une infirmière, j'étais beaucoup trop paniqué pour agir efficacement. Partant de là, on ne peut pas attendre de nous que nous sachions agir comme des secouristes ou du personnel médical.
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If you play with a cat, you should mind his scratch
- JennyMédiateur
Normalement le document est en dessous de la phrase citée, ça veut donc dire que ton administration ne les a pas mis en ligne. Il serait judicieux de leur réclamer.lene75 a écrit:Jenny a écrit:Il faut cliquer dessus pour l’ouvrir.
Pour le téléphone, je trouve ça étonnant et il y a quelques situations lors desquelles j’étais bien contente de l’avoir.
Il n'y a rien de cliquable dans la liste générale et dans la feuille d'appel (je ne peux avoir accès qu'aux élèves que j'ai le jour J), c'est quand je clique dessus que s'affiche la phrase citée plus haut indiquant les dates du PAI et qu'il est consultable par l'équipe pédagogique. Cette phrase n'est pas elle-même cliquable.
Pour le téléphone tu es plus jeune que moi. J'ai l'habitude de vivre sans téléphone (j'ai connu les cabines téléphoniques) et pas forcément envie qu'on m'impose l'usage d'un téléphone personnel à des fins professionnelles.
Pour le téléphone, on a le même âge à 2 ans près, ce n’est pas une question générationelle. En cas d’urgence, je trouve ça utile.
- Spoiler:
- Exemples en vrac : quand un élève a voulu défoncer ma porte à coup de marteau, une bagarre avec extincteur et le reste de la classe qui refuse d’aller chercher un adulte, une alerte attentat réelle où on entendait pas le signal de début mais pas non plus de fin, quelques malaises, un élève Ulis en crise que je n’arrive plus à calmer, un élève qui s’autoexclut… Lors de mon agression, j’étais en état de choc et je n’ai pas eu le réflexe. Mais je suis sûre que ma chef ou mes adjoints auraient déboulé dans les 5 min.
Mes perdirs, mon inspection et mes chefs de centre n’abusent pas, c’est parfois bien pratique. Urgence ou question à laquelle il leur faut une réponse rapide. Je ne suis pas scotchée à mes mails, un texto est plus rapide.
Lord Steven : je trouve justement que le psc1 aide ainsi que les PAI quand la procédure en cas d’urgence est expliquée. La dernière fois, je n’ai pas paniqué. Pas d’infirmière, la CPE est arrivée quand l’élève avait repris connaissance et pris son traitement.
- PrezboGrand Maître
Jenny a écrit:Normalement le document est en dessous de la phrase citée, ça veut donc dire que ton administration ne les a pas mis en ligne. Il serait judicieux de leur réclamer.lene75 a écrit:Jenny a écrit:Il faut cliquer dessus pour l’ouvrir.
Pour le téléphone, je trouve ça étonnant et il y a quelques situations lors desquelles j’étais bien contente de l’avoir.
Il n'y a rien de cliquable dans la liste générale et dans la feuille d'appel (je ne peux avoir accès qu'aux élèves que j'ai le jour J), c'est quand je clique dessus que s'affiche la phrase citée plus haut indiquant les dates du PAI et qu'il est consultable par l'équipe pédagogique. Cette phrase n'est pas elle-même cliquable.
Pour le téléphone tu es plus jeune que moi. J'ai l'habitude de vivre sans téléphone (j'ai connu les cabines téléphoniques) et pas forcément envie qu'on m'impose l'usage d'un téléphone personnel à des fins professionnelles.
Pour le téléphone, on a le même âge à 2 ans près, ce n’est pas une question générationelle. En cas d’urgence, je trouve ça utile.Ça me sécurise de l’avoir mais j’ai parfois exercé dans des établissements bien durs, ça joue. Et dans le cas d’une urgence médicale, ça me semble essentiel d’autant que nous n’avons pas de téléphone dans les salles.
- Spoiler:
Exemples en vrac : quand un élève a voulu défoncer ma porte à coup de marteau, une bagarre avec extincteur et le reste de la classe qui refuse d’aller chercher un adulte, une alerte attentat réelle où on entendait pas le signal de début mais pas non plus de fin, quelques malaises, un élève Ulis en crise que je n’arrive plus à calmer, un élève qui s’autoexclut… Lors de mon agression, j’étais en état de choc et je n’ai pas eu le réflexe. Mais je suis sûre que ma chef ou mes adjoints auraient déboulé dans les 5 min.
Mes perdirs, mon inspection et mes chefs de centre n’abusent pas, c’est parfois bien pratique. Urgence ou question à laquelle il leur faut une réponse rapide. Je ne suis pas scotchée à mes mails, un texto est plus rapide.
Tes perdirs, ton inspection et tes chefs de centre t'envoient des SMS ?
- JennyMédiateur
Ça arrive, ils ont mon portable.
- Spoiler:
- Clairement, quand la commission de bac à une heure de route est reportée pour la 3e fois, je préfère avoir un sms que de devoir repartir directement dans l’autre sens. Et je ne m’offusque pas du texto de 7h du mat’.
- HélipsProphète
Oui enfin Jenny, la commission de bac arlésienne, c'était une fois, c'est pas tous les ans. Dans une passation normale, quand je fais passer des oraux ou des épreuves pratiques, je n'ai pas les 06 de toute la direction. On est bien loin du sujet d'ailleurs.
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Un jour, je serai prof, comme ça je serai toujours en vacances.
- JennyMédiateur
D’où ma réponse en spoiler. Mais refuser d’utiliser son portable dans un cadre pro en cas d’urgence vitale en argumentant qu’un perdir risque d’en abuser, ça me dépasse vraiment.
- DanskaProphète
J'espère pour les chefs de centre ou les IPR qu'ils n'envoient pas des SMS à tous les enseignants susceptibles de faire passer des oraux ou de participer à une réunion, ils doivent y passer leur vie sinon. Mais en l'occurrence la question n'est pas de refuser ou non d'utiliser son propre téléphone : quand on n'a pas de portable sur soi, ce qui est encore un droit, ça règle la question.
Et effectivement on est bien loin du sujet de départ.
Et effectivement on est bien loin du sujet de départ.
- Clecle78Bon génie
Parce que toi tu n'es ni condescendant ni donneur de leçons ?Tangleding a écrit:Eh bien je te prie de m'excuser pour l'imprécision. Mais une simple question sans ton condescendant aurait obtenu une réponse plus tôt.
On va attendre les conclusions des enquêtes. Mais ce qui est sûr c'est que dans la très grande majorité des cas on n'a aucune instruction particulière quand on surveille un examen pour les situations telles que celle vécue ici. On nous fait des ppms, mais des situations basiques ne sont pas anticipées, y compris dans un contexte de forte exigence institutionnelle comme un examen.
J'ai déjà fait un malaise vagal une année en concours et la situation était clairement anticipée, avec une infirmerie.
Ce sont des éléments concrets. Et je pense qu'on est peu nombreux à avoir eu communication des pai en amont d'une surveillance.
- henrietteMédiateur
Les différends entre membres se règlent en MP. Il est sidérant de devoir dire cela sur un fil aussi tragique. Si des proches de ce pauvre jeune homme ou des collègues de son établissement lisent cela, comment pensez-vous qu'ils puissent prendre ce genre de messages ?
Merci donc d'en revenir au sujet du fil, sans extrapoler, ou de passer votre chemin.
Merci donc d'en revenir au sujet du fil, sans extrapoler, ou de passer votre chemin.
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