Décès d'un candidat suite à un malaise pendant une épreuve du bac

Quel drame !
Nous avons un défibrillateur dans mon collège, je croyais qu'il y avait dans tous les établissements.
En revanche, rares sont les profs à avoir leur PSC1, je crois qu'il n'y a que le chef et une collègue d'EPS dans ce cas.

mimile a écrit:L'article a été mis à jour depuis que j'ai publié ce message...
Les surveillants auraient effectivement appelé les secours rapidement.
En effet, un article basé sur le témoignage d'un élève, traumatisé en plus, il y a forcément des imprécisions.

Par contre, le proviseur qui leur demande de continuer de composer, si c'est avéré, ça me choque.

On n'a aucune précision fiable sur cette histoire : le proviseur a pu croire à un malaise bénin, vouloir occuper les élèves plutôt que les voir errer dans les couloirs ou se presser autour de la victime inconsciente, a tout simplement pu avoir une mauvaise réaction sous l'effet de la sidération lui aussi... C'est bien trop tôt pour juger des responsabilités des uns et des autres, et pas à nous de le faire.


Condoléances à la famille et aux amis de ce malheureux jeune homme

Jenny a écrit:

Blondie a écrit:Je ne comprends pas que personne n’ait pratiqué un massage cardiaque. Pas de défibrillateur? Pas d’infirmier? La pathologie du jeune homme était connue. Je me doute qu’il est difficile de savoir comment réagir mais appeler les secours immédiatement et pratiquer les gestes de premiers secours c’est la base. Même si on a peur d’être maladroit. La formation aux premiers secours devrait être obligatoire.

+1.
Je suis surprise que ça n'a pas été pratiqué. Aucun collègue n'avait passé un PSC1 ?
Et au moins appeler les secours dans l'immédiat. Un malaise cardiaque, c'est quelques minutes pour réagir. J'avoue que je ne sais pas si on a un défibrillateur au lycée...

On en a un au collège, et quand il a été installé, nous avons tous eu une formation sur son fonctionnement (même si ce n'est pas vraiment nécessaire).

Jamais vu de défibrillateur dans un établissement, j'ai mon PSC1, mais personne ne me demande si je l'ai.
Recenser les personnes qui l'ont et former régulièrement les volontaires serait bien utile.

Deux défibrillateurs dans notre ( petit ) collège.
Je pensais que c'était obligatoire.

Jenny a écrit:Jamais vu de défibrillateur dans un établissement, j'ai mon PSC1, mais personne ne me demande si je l'ai.
Recenser les personnes qui l'ont et former régulièrement les volontaires serait bien utile.

Il me semble que c'est ce qui se fait dans le privé (quand les entreprises ont une certaine taille). En fait, j'en suis certaine.

Oui, c'est bien le cas...

Oudemia a écrit:

Jenny a écrit:Jamais vu de défibrillateur dans un établissement, j'ai mon PSC1, mais personne ne me demande si je l'ai.
Recenser les personnes qui l'ont et former régulièrement les volontaires serait bien utile.

Il me semble que c'est ce qui se fait dans le privé (quand les entreprises ont une certaine taille). En fait, j'en suis certaine.

Cela avait été fait dans mon lycée mais cela date un peu.

Un défibrillateur dans mon lycée, côté salle d'attente de l'infirmerie.

Fesseur Pro a écrit:Deux défibrillateurs dans notre ( petit ) collège.
Je pensais que c'était obligatoire.

Oui.

https://www.education.gouv.fr/sites/default/files/2020-02/ons---guide-defibrillateurs-31169.pdf

Je sais où est situé celui de mon établissement, mais on ne nous a pas proposé de formation, en tout cas pas à tous.

Je pense que le défibrillateur est obligatoire dans tout lieu recevant du public, donc dans tout eple.

On a eu des initiations au PSC1 par des collègues ayant la formation. A titre personnel je fais systématiquement un malaise vagal quand on nous donne les explications physiologiques, mais c'est un cas particulier qui ne me semble pas trop fréquent.

Cela étant dit je suis assez dubitatif sur le fait que dans tous les centres d'examen les infos pai soient systématiquement communiqués aux surveillants...

Cela étant dit on lit à ce stade beaucoup d'infos contradictoires, la seule et terrible certitude est que ce tout jeune homme est mort.

Par ailleurs nous savons je pense toutes et tous la capacité de déshumanisation de l'institution et spécialement dans un contexte d'examen.

Mais franchement mieux vaut en rester à l'expression de notre tristesse pour ce jeune homme et solidarité avec ses proches.

Un dans mon lycée en effet, mais l'établissement est grand... Le temps de réaliser qu'il y a un problème, de réagir, de courir jusqu'à l'infirmerie dans un autre bâtiment, de ramener le défibrillateur et de commencer à l'utiliser, ce serait probablement bien trop tard.

S'il y en a d'autres, je ne les ai jamais vus et aucune information à ce sujet n'a circulé.

Ce serait bien de dire systématiquement où ils sont et de l’afficher…

lulucastagnette a écrit:Quel drame !
Nous avons un défibrillateur dans mon collège, je croyais qu'il y avait dans tous les établissements.
En revanche, rares sont les profs à avoir leur PSC1, je crois qu'il n'y a que le chef et une collègue d'EPS dans ce cas.

On a un défibrillateur aussi. En effet, alerter très vite, c'est la première chose à faire.
Mais honnêtement, la mini formation de 10 min sur le défibrillateur, faite il y a longtemps, me semble bien floue. Dans l'urgence du moment et les autres à gérer, je ne sais pas si je serais bien efficace.
En campagne, les secours mettent à du temps à arriver...
Deux adultes sont formés au PSC1 et formateurs. Mais encore faut-il qu'ils soient là au moment critique.
Pour ma part, je n'ai aucune formation aux gestes qui sauvent, que ce soit professionnellement ou personnellement...Evidemment, le bon sens fait bien les choses normalement et les personnes que l'on a au téléphone guident très bien en cas de gestes à effectuer.

Vous savez de quoi sont atteints vos élèves quand ils ont un PAI ? Dans mon établissement, on nous signale qu'il y en a, mais on ne peut pas savoir pour quelle pathologie à cause du secret médical.... (Enfin, là, j'imagine que du fait de ses absences, ses professeurs étaient informés, mais ce n'était sans doute pas ceux qui surveillaient).

Pas exactement, mais il est précisé quoi faire en cas de malaise.

Deux ds notre lycée et je viens de suivre une super formation ( 4h en accéléré ) de PSC1 donnée par une collègue de SVT mercredi. Groupes de 8 profs volontaires à chaque mois car exercices en binômes.

Formation défibrillateur proposée vendredi par notre infirmière. C'est la troisième pour moi en 5 ans  mais j'aime bien réactualiser. Résultat, j'étais toute seule sur 5 inscrits.

J'ai suivi 2 fois la formation PSC1, mais il faudrait réactualiser tous les ans.

Oui, absolument.

Blondie a écrit:Certes, mais ce qu’on apprend dans la formation c’est appeler immédiatement les secours. Ça tout le monde peut le faire. Si on a réellement attendu 20 minutes, c’est terrifiant.

Dans quelle formation ? Celle qui n’est souvent pas dispensée dans l’Education nationale?

Toutes mes condoléances aux proches de ce jeune homme.
A titre personnel, si une histoire aussi terrible se produisait devant mes yeux, je serais incapable de réagir efficacement. Non seulement je n'en ai pas les capacités, mais je ne suis pas certain que moi-même je ne serais pas au 36eme dessous. Bravo aux collègues qui sauraient gérer une telle situation avec sang-froid.

Provence a écrit:

Blondie a écrit:Certes, mais ce qu’on apprend dans la formation c’est appeler immédiatement les secours. Ça tout le monde peut le faire. Si on a réellement attendu 20 minutes, c’est terrifiant.

Dans quelle formation ? Celle qui n’est souvent pas dispensée dans l’Education nationale?

Disponible au PAF.

J’ai fait la formation il y a longtemps, et je ne sais pas si je réagirais efficacement. Déjà, on ne pense pas à un malaise cardiaque chez un jeune, on pense à un malaise vagal. Un élève qui s’évanouit, ça arrive régulièrement, et on ne pense pas tout de suite au pire.
Si on ne connaît pas le problème spécifique de l’élève, on risque de mal identifier le malaise. Je pense à une allergie par exemple. Si on sait que l’élève est allergique et qu’on n’hésite pas à injecter l’adrénaline, on augmente ses chances de survie. Mais il faut avoir été formé à cela pour ne pas hésiter. On m’a déjà montré comment le faire mais l’entraînement est bref. Est-ce que je saurais le faire si je me retrouvais confrontée à la situation?  Est-ce que j’hésiterais à faire ce geste, en ayant peur de faire du mal si j’identifiais mal l’origine du malaise? Je ne trouve pas si facile de prendre cette responsabilité franchement.

dandelion a écrit:J’ai fait la formation il y a longtemps, et je ne sais pas si je réagirais efficacement. Déjà, on ne pense pas à un malaise cardiaque chez un jeune, on pense à un malaise vagal. Un élève qui s’évanouit, ça arrive régulièrement, et on ne pense pas tout de suite au pire.
Si on ne connaît pas le problème spécifique de l’élève, on risque de mal identifier le malaise. Je pense à une allergie par exemple. Si on sait que l’élève est allergique et qu’on n’hésite pas à injecter l’adrénaline, on augmente ses chances de survie. Mais il faut avoir été formé à cela pour ne pas hésiter. On m’a déjà montré comment le faire mais l’entraînement est bref. Est-ce que je saurais le faire si je me retrouvais confrontée à la situation?  Est-ce que j’hésiterais à faire ce geste, en ayant peur de faire du mal si j’identifiais mal l’origine du malaise? Je ne trouve pas si facile de prendre cette responsabilité franchement.

Je suis tout à fait d'accord. Malaise vagal, hypoglycémie, etc., des élèves qui font des malaises c'est assez banal (sans être quotidien non plus heureusement). Le jour du bac en plus, avec le stress et parfois l'absence de repas correct quand les candidats étaient trop nerveux pour manger, un malaise sans gravité est encore plus plausible.

Je trouve très durs les commentaires qui accusent les surveillants d'avoir mal réagi : si réellement ils ont attendu vingt minutes auprès d'un élève inconscient avant d'appeler les secours il y a en effet un problème, mais d'après les mises à jour des différents articles le délai de réaction a en réalité été beaucoup plus court. Quant au fait de n'avoir pas pratiqué de massage cardiaque ou de ne pas avoir utilisé un défibrillateur... encore fallait-il identifier le malaise (qui à part un médecin fait au premier coup d'oeil la différence entre un malaise vagal et un malaise cardiaque grave ?), parvenir à réagir au lieu de rester sidéré, savoir où se trouvait le défibrillateur et aller le chercher ou avoir au moins quelques notions basiques de premier secours pour tenter un massage cardiaque (ce n'est pas le cas de tout le monde, loin de là), le tout en gérant plusieurs dizaines d'élèves plus ou moins affolés et son propre affolement.

Je préfère ne pas savoir de quelle façon j'aurais réagi personnellement, surtout si les surveillants n'étaient pas informés de la possibilité d'un malaise grave, parce que je ne suis absolument pas certaine qu'à leur place j'aurais su réagir de la bonne façon.

Jenny a écrit:

Provence a écrit:

Blondie a écrit:Certes, mais ce qu’on apprend dans la formation c’est appeler immédiatement les secours. Ça tout le monde peut le faire. Si on a réellement attendu 20 minutes, c’est terrifiant.

Dans quelle formation ? Celle qui n’est souvent pas dispensée dans l’Education nationale?

Disponible au PAF.

Doit être demandée par le chef d'établissement.