Pacte: l'intersyndicale quitte la réunion

Jenny a écrit:Le compte n’y est pas…
L’intersyndicale a eu raison de claquer la porte…

Clecle78 a écrit:Ok ! J'avais pas compris en effet. Quelle arnaque !

Croissant59 a écrit:

almuixe a écrit:Je ne suis pas sûr d'avoir compris tout ce délire de brique et de saucissonage de pacte, mais c'est bien 24h payées 1250 euros par an, cela ne ferait pas une valorisation de l'heure à 52 euros de l'heure ?
Il y aurait peut-être quand même une revalorisation de l'heure supplémentaire.

Pour les certifiés c'est possible. En échange d'une disponibilité du lundi 8h au vendredi 18h, voire samedi midi.

🧶Alors que la "concertation" sur la "revalorisation" du métier d'enseignant touche à sa fin, je vous propose une petite mise en perspective en six graphiques des propositions du ministère à partir des carrières théoriques des enseignant·es 1/12

— Kevin Hédé (@knhede) March 2, 2023

Tangleding a écrit:

En complément des documents publiés par le responsable du SNALC, il y a cette vidéo d'analyse par la secrétaire du SNES-FSU :

LemmyK a écrit:

Cassandrine a écrit:

Matteo a écrit:>ajustements éventuels si non atteinte de la quotité horaire
>Fongibilité asymétrique RCD/non-RCD

C'est quoi la fongibilité asymétrique ?

C'était un pari avec un pote.

Cassandrine a écrit:Entre le pacte, le SNU, le CNR et d'autres joyeusetés , le ministère de l'Education nationale devrait peut-être envisager sérieusement de changer de nom.

Waterlily a écrit:Quand on voit toutes les démarches à suivre, ça donne surtout envie de ne rien faire (lettre de mission… CA …) S’ils veulent par exemple que les collègues se remplacent entre eux, comment envisagent ils la chose ? les absences ne se décrètent pas l’année précédente que je sache !

Flof a écrit:si je comprends bien leur truc, on est de toute façon obligé de signer pour 24h de RCD. Mais qui signerait un truc pareil ? des heures imposées on sait pas quand ni à l'avance , il y en a qui pourrait signer ça ???

Croissant59 a écrit:

almuixe a écrit:Je ne suis pas sûr d'avoir compris tout ce délire de brique et de saucissonage de pacte, mais c'est bien 24h payées 1250 euros par an, cela ne ferait pas une valorisation de l'heure à 52 euros de l'heure ?
Il y aurait peut-être quand même une revalorisation de l'heure supplémentaire.

Pour les certifiés c'est possible. En échange d'une disponibilité du lundi 8h au vendredi 18h, voire samedi midi.

Est-ce que ces RCD fonctionnent en lycée ? Je travaille en collège, ou j'arrive parfois à faire une heure ou deux avec une de mes classes si un collègue est absent. Mais au lycée il n'y a plus de classes, ou j'ai mal compris ? Si c'est pour faire de l'anglais une heure avec un groupe de spé maths sans connaître les élèves, en quoi c'est un plus pour les élèves ?

trompettemarine a écrit:J'espère qu'il n'y aura pas de mesures de rétorsion pour ceux qui ne signeront pas le pacte s'il devait se mettre en place.
(Ça sent ORANGE).
Reste à  espérer que très peu signeront ce pacte, miroir aux alouettes.

SeismiMine a écrit:

trompettemarine a écrit:J'espère qu'il n'y aura pas de mesures de rétorsion pour ceux qui ne signeront pas le pacte s'il devait se mettre en place.
(Ça sent ORANGE).
Reste à  espérer que très peu signeront ce pacte, miroir aux alouettes.

Effectivement, il n'est pas dur d'imaginer que l'on pourrait reprocher aux chefs d'établissement qu'ils n'ont "pas assez" fait signer de pactes, et que pour répondre positivement à leurs demandes pour la dgh/autres il faudrait qu'ils trouvent davantage de signataires.

Outre « l’usine à gaz » pour les établissements et le risque d’aggravation des inégalités hommes-femmes, les syndicats alertent sur l’angle mort politique de la charge de travail.
« La fatigue voire l’épuisement professionnels sont très importants, et le pacte non seulement rajoute du travail, mais ne revalorise pas nombre de missions particulières déjà exercées par les enseignants », résume Catherine Nave-Bekhti, secrétaire générale du SGEN-CFDT.
Sophie Vénétitay, secrétaire générale du SNES-FSU, va plus loin et voit dans cette proposition un « danger » de nature à « profondément changer nos métiers et le fonctionnement des établissements », le pacte renforçant l’autonomie de ces derniers et le rôle des chefs d’établissement et directeurs d’école, et à « mettre à mal le collectif de travail ». Rue de Grenelle, si on dit « regretter que l’échange se soit interrompu », on précise que « cela ne signifie pas qu’il l’est définitivement ». Du coté des syndicats, on confirme que la rupture n’est pas consommée, mais que « la balle est dans le camp du ministère », qui souhaitait conclure les négociations le 13 mars.
La date pourrait être légèrement décalée pour poursuivre les discussions. Le ministère rappelle qu’il n’a pas besoin d’un accord signé, mais affirme rechercher « la plus forte adhésion possible ». En l’état, le « chantier de la revalorisation historique », aussi crucial pour le monde enseignant en crise que fondamental politiquement pour le gouvernement, est dans l’impasse.