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- Marie LaetitiaBon génie
(si tu veux tous les renseignements sur l'Église moderne, j'ai un chapitre d'ouvrage numérisé que je donne à lire à mes étudiants, qui te donnera toutes les clés. Mais là, pour le coup, il me faudra vraiment ton adresse mail)
- NLM76Grand Maître
La différence entre "juger" et "comprendre" n'est pas si nette que cela — je pense à la synonymie, pas anodine entre le nom "jugement" et le nom "discernement". Autrement dit, les historiens ont raison de chercher à ne pas "juger" ce qu'ils étudient ; mais ils seraient vraiment trop présomptueux s'ils croyaient qu'ils peuvent entièrement échapper à ce phénomène. Mais, si cela peut te rassurer, je souhaite surtout comprendre. Quand j'aurai compris, je pourrai éventuellement envisager de juger (mais je ne vois pas bien ce que je pourrais avoir envie de juger).Marie Laetitia a écrit:En fait, il y a deux choses qui me dérangent un peu ou qui m'ennuient, si tu veux: j'ai l'impression que tu cherches à... juger? Or en histoire, on cherche plutôt à comprendre (comment ça fonctionnait, comment les choses étaient vues, vécus, acceptées ou non). En outre, tu travailles sur une société qui fonctionne depuis des siècles, avec des usages établis, certains vidés de leur sens.(mais je ne comprends pas ta dernière phrase)
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«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
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