Page 3 sur 4 • 1, 2, 3, 4
- Barbara MartinNiveau 1
Bonjour,
J’ai bien lu l’ensemble de vos messages.
Étant hypersensible (j’imagine que cette information supplémentaire vous fera bien rire aussi) j’ai bien mal vécu toutes les formes de cynisme que l’on pourrait, après 2 pages, commencer à assimiler à une légère forme de harcèlement sous fond d’humiliation (non je ne remets cependant pas en cause votre liberté d’expression). Vous avez l’air de beaucoup vous interroger sur qui je suis, comment j’ai fait, est-ce bien la vérité, pourquoi 3 ans, pourquoi 1 an à la DGESCO, pourquoi une arrivée 2 jours avant la rentrée, comment être proviseure écrire un livre et déménager à l’international. Bien sûr, afin de répondre à vos interrogations, vous émettez des hypothèses toutes aussi négatives les unes que les autres, et grâce au titre et à la 4eme de couverture vous assénez vos dernières conclusions afin de définitivement être convaincus du navet que représente ce livre. Que de temps perdu non ? Dès le départ vous n’auriez jamais mis 19 euros dans un bouquin de CDE non ? Étant donné le livre ouvert que je suis, vous pourrez aisément aller observer via les réseaux sociaux ou pourquoi (soyons fou) en lisant mon livre et même encore mieux en organisant une rencontre zoom avec moi, et mieux encore en prenant un café ou un Perrier à la table d’un café à Toronto si vous avez l’envie de découvrir le Canada, que je ne suis pas du tout la personne que vous décrivez. J’imagine bien que vous trouvez tout cela niais et pathétique, mais vous ne me changerez pas, je me doute que vous ne le souhaitez pas non plus, à vrai dire je ne vois pas l’objectif de votre discussion car pour conseiller en lecture il faut lire le livre. Là est d’ailleurs le point essentiel de ce que je voulais vous dire, je ne sais pas s’il y a parmi vous des enseignants mais je suis assez effarée de lire 2 pages de critique littéraire de la part de personnes qui n’ont pas lu le livre. Je suis effarée de voir vos conclusions sur qui je suis. Un titre et une 4eme de couverture sont faits par la maison d’édition. Il n’est écrit nul part que j’ai la science infuse et que je veux imposer une méthode. Si vous aviez lu vous auriez compris que le prénom sur le titre montre le paradoxe entre une fonction pour laquelle on ne parle jamais de la personne par son prénom et la façon dont j’incarne cette fonction. On m’a demandé d’écrire ce livre, je n’aurais jamais osé avoir la prétention de le vouloir loi-même.
Enfin sincèrement je vous invite à venir prendre ma place et découvrir ce que je dois vivre chaque jour et que j’ai choisi de vivre mais que je fais subir au gens qui font partie de ma vie : je donne ma vie à mon travail, à l’éducation qui me passionne, à la jeunesse en laquelle je crois. Quand je ramène un jeune pour que mes enfants puissent l’accueillir c’est que l’assistante sociale vient de m’annoncer qu’il passera les prochaines nuits dehors car il n’y a plus de place dans les accueils d’urgence et que ça me crève les tripes. Quand à mon collègue Kaï, je l’ai soutenu jusqu’à mettre réellement en péril mon poste actuel parce que mes valeurs d’éthique sont bien au-dessus de ma carrière. Gardez vos gossip pour des gens qui en valent vraiment la peine, énervez -vous et humiliez des personnes qui le sont vraiment, carriéristes et fichez la paix à des gens qui se lèvent tous les matins pour donner tout leur cœur à l’ouvrage, qui travaillent sans relâche, sans vacances (et oui c’est fou hein mais tout cela est vrai) pour que leur communauté aient les meilleurs des conditions de travail, qui se battent chaque jour pour leur école. Je n’ai jamais cherché les lauriers. Les médailles et les bravos si vous saviez comme je m’en fiche. Dans 100 ans tous les gens qui sont autour et nous n’existeront plus, 100 ans c’est demain. Barbara, sa méthode et tout le reste seront oubliés depuis belle lurette. Et surtout si l’envie vous prend de vouloir discuter en vrai, courageusement, avec moi, vraiment n’hésitez pas je ne suis pas bien difficile à trouver. Barbara
J’ai bien lu l’ensemble de vos messages.
Étant hypersensible (j’imagine que cette information supplémentaire vous fera bien rire aussi) j’ai bien mal vécu toutes les formes de cynisme que l’on pourrait, après 2 pages, commencer à assimiler à une légère forme de harcèlement sous fond d’humiliation (non je ne remets cependant pas en cause votre liberté d’expression). Vous avez l’air de beaucoup vous interroger sur qui je suis, comment j’ai fait, est-ce bien la vérité, pourquoi 3 ans, pourquoi 1 an à la DGESCO, pourquoi une arrivée 2 jours avant la rentrée, comment être proviseure écrire un livre et déménager à l’international. Bien sûr, afin de répondre à vos interrogations, vous émettez des hypothèses toutes aussi négatives les unes que les autres, et grâce au titre et à la 4eme de couverture vous assénez vos dernières conclusions afin de définitivement être convaincus du navet que représente ce livre. Que de temps perdu non ? Dès le départ vous n’auriez jamais mis 19 euros dans un bouquin de CDE non ? Étant donné le livre ouvert que je suis, vous pourrez aisément aller observer via les réseaux sociaux ou pourquoi (soyons fou) en lisant mon livre et même encore mieux en organisant une rencontre zoom avec moi, et mieux encore en prenant un café ou un Perrier à la table d’un café à Toronto si vous avez l’envie de découvrir le Canada, que je ne suis pas du tout la personne que vous décrivez. J’imagine bien que vous trouvez tout cela niais et pathétique, mais vous ne me changerez pas, je me doute que vous ne le souhaitez pas non plus, à vrai dire je ne vois pas l’objectif de votre discussion car pour conseiller en lecture il faut lire le livre. Là est d’ailleurs le point essentiel de ce que je voulais vous dire, je ne sais pas s’il y a parmi vous des enseignants mais je suis assez effarée de lire 2 pages de critique littéraire de la part de personnes qui n’ont pas lu le livre. Je suis effarée de voir vos conclusions sur qui je suis. Un titre et une 4eme de couverture sont faits par la maison d’édition. Il n’est écrit nul part que j’ai la science infuse et que je veux imposer une méthode. Si vous aviez lu vous auriez compris que le prénom sur le titre montre le paradoxe entre une fonction pour laquelle on ne parle jamais de la personne par son prénom et la façon dont j’incarne cette fonction. On m’a demandé d’écrire ce livre, je n’aurais jamais osé avoir la prétention de le vouloir loi-même.
Enfin sincèrement je vous invite à venir prendre ma place et découvrir ce que je dois vivre chaque jour et que j’ai choisi de vivre mais que je fais subir au gens qui font partie de ma vie : je donne ma vie à mon travail, à l’éducation qui me passionne, à la jeunesse en laquelle je crois. Quand je ramène un jeune pour que mes enfants puissent l’accueillir c’est que l’assistante sociale vient de m’annoncer qu’il passera les prochaines nuits dehors car il n’y a plus de place dans les accueils d’urgence et que ça me crève les tripes. Quand à mon collègue Kaï, je l’ai soutenu jusqu’à mettre réellement en péril mon poste actuel parce que mes valeurs d’éthique sont bien au-dessus de ma carrière. Gardez vos gossip pour des gens qui en valent vraiment la peine, énervez -vous et humiliez des personnes qui le sont vraiment, carriéristes et fichez la paix à des gens qui se lèvent tous les matins pour donner tout leur cœur à l’ouvrage, qui travaillent sans relâche, sans vacances (et oui c’est fou hein mais tout cela est vrai) pour que leur communauté aient les meilleurs des conditions de travail, qui se battent chaque jour pour leur école. Je n’ai jamais cherché les lauriers. Les médailles et les bravos si vous saviez comme je m’en fiche. Dans 100 ans tous les gens qui sont autour et nous n’existeront plus, 100 ans c’est demain. Barbara, sa méthode et tout le reste seront oubliés depuis belle lurette. Et surtout si l’envie vous prend de vouloir discuter en vrai, courageusement, avec moi, vraiment n’hésitez pas je ne suis pas bien difficile à trouver. Barbara
- MajuFidèle du forum
Bonjour,
Je trouve plutôt courageux de votre part de répondre sur un forum.
Pour répondre à l'une de vos questions: Oui, la plupart de ceux qui vous ont répondu sont enseignants, mais il y a aussi des perdirs et d'autres personnels ou anciens personnels de l'EN.
Je n'ai pas lu votre livre. Non pas, comme vous le dites, parce que c'est un livre de CDE, j'en ai lu d'autres, mais parce qu'effectivement le titre (dont j'entends bien qu'il n'est pas forcément votre choix) avec sa prétention à la méthode et sa personnalisation excessive par le prénom m'a gênée, avant même la lecture des extraits partagés ici, qui m'a définitivement rebutée.
Ces éléments et votre message me rappellent les personnages de téléfilms de TF1, juges, enseignants, médecins, qui au sein d'un système qui dysfonctionne, vont pouvoir tout arranger grâce à du cœur et du bon sens. Et peu importe qu'en un seul épisode ils aient eu 15 comportements inadaptés, ou décisions aux conséquences potentiellement catastrophiques pour tous, cela permet à la ménagère de soupirer à la fin de l'épisode en se disant : "Ah, si seulement ils étaient tous comme ça!" Bah oui, parce que les autres, du cœur et du bon sens, ils n'en ont pas, c'est bien connu!
C'est vrai, le système dysfonctionne. Et cela n'existe pas que sur TF1, on croise parfois de ces collègues.
Mais pour tous ceux qui cherchent sans cesse à améliorer le fonctionnement de ce système, à le faire évoluer dans le bon sens ou à empêcher qu'il soit détruit ou privé de son sens par des décisions politiques ou administratives, ces "méthodes" à base de personnalités individuelles qui, que vous le vouliez ou non, ont pour sous titre inévitable: "il suffirait que tout le monde soit comme ça et le monde irait mieux", ça peut lasser.
Autre point, je rejoins ce qui a été dit: respecter tous ses interlocuteurs dans sa pratique professionnelle, on peut difficilement ériger cela en méthode, cela devrait tout de même être la base, même si il est évident que ce n'est pas toujours le cas.
J'édite pour ajouter une dernière chose: vos propos sur ceux qui se lèvent chaque matin pour faire au mieux leur travail, y mettent leur énergie et s'y dévouent vont exactement dans le sens que j'indiquais, puisqu'ils sous entendent que tous ceux qui ont, ici, émis un avis sur la parution de votre ouvrage ne font, évidemment, pas partie de ces gens-là.
Je trouve plutôt courageux de votre part de répondre sur un forum.
Pour répondre à l'une de vos questions: Oui, la plupart de ceux qui vous ont répondu sont enseignants, mais il y a aussi des perdirs et d'autres personnels ou anciens personnels de l'EN.
Je n'ai pas lu votre livre. Non pas, comme vous le dites, parce que c'est un livre de CDE, j'en ai lu d'autres, mais parce qu'effectivement le titre (dont j'entends bien qu'il n'est pas forcément votre choix) avec sa prétention à la méthode et sa personnalisation excessive par le prénom m'a gênée, avant même la lecture des extraits partagés ici, qui m'a définitivement rebutée.
Ces éléments et votre message me rappellent les personnages de téléfilms de TF1, juges, enseignants, médecins, qui au sein d'un système qui dysfonctionne, vont pouvoir tout arranger grâce à du cœur et du bon sens. Et peu importe qu'en un seul épisode ils aient eu 15 comportements inadaptés, ou décisions aux conséquences potentiellement catastrophiques pour tous, cela permet à la ménagère de soupirer à la fin de l'épisode en se disant : "Ah, si seulement ils étaient tous comme ça!" Bah oui, parce que les autres, du cœur et du bon sens, ils n'en ont pas, c'est bien connu!
C'est vrai, le système dysfonctionne. Et cela n'existe pas que sur TF1, on croise parfois de ces collègues.
Mais pour tous ceux qui cherchent sans cesse à améliorer le fonctionnement de ce système, à le faire évoluer dans le bon sens ou à empêcher qu'il soit détruit ou privé de son sens par des décisions politiques ou administratives, ces "méthodes" à base de personnalités individuelles qui, que vous le vouliez ou non, ont pour sous titre inévitable: "il suffirait que tout le monde soit comme ça et le monde irait mieux", ça peut lasser.
Autre point, je rejoins ce qui a été dit: respecter tous ses interlocuteurs dans sa pratique professionnelle, on peut difficilement ériger cela en méthode, cela devrait tout de même être la base, même si il est évident que ce n'est pas toujours le cas.
J'édite pour ajouter une dernière chose: vos propos sur ceux qui se lèvent chaque matin pour faire au mieux leur travail, y mettent leur énergie et s'y dévouent vont exactement dans le sens que j'indiquais, puisqu'ils sous entendent que tous ceux qui ont, ici, émis un avis sur la parution de votre ouvrage ne font, évidemment, pas partie de ces gens-là.
- Hervé HervéFidèle du forum
_________________
« Et je demande aux économistes politiques, aux moralistes, s’ils ont déjà calculé le nombre d’individus qu’il est nécessaire de condamner à la misère, à un travail disproportionné, au découragement, à l’infantilisation, à une ignorance crapuleuse, à une détresse invincible, à la pénurie absolue, pour produire un riche ? » (Almeida Garrett cité parJosé Saramago).
- Blan6ineÉrudit
C’est moi qui ai lancé ce sujet de discussion : mon intention était de partager une info sur l’éducation, ici un livre ou un parcours, et de le faire connaître à qui souhaiterait s’y intéresser.
Dans ce souhait d’informer, aucun dénigrement de ma part ; mais ce site est un forum et pas une réunion pédagogique ou une séance de formation et chacun réagit, de manière anonyme, selon son parcours, son état du moment, sa relation aux médias ; ses humeurs, le déroulement de sa journée, les couleuvres qui ont dû être avalées…
Je trouve moi aussi courageux de votre part de venir réagir ici et vous souhaite de pouvoir vous détacher des propos qui ont pu vous blesser.
Dans ce souhait d’informer, aucun dénigrement de ma part ; mais ce site est un forum et pas une réunion pédagogique ou une séance de formation et chacun réagit, de manière anonyme, selon son parcours, son état du moment, sa relation aux médias ; ses humeurs, le déroulement de sa journée, les couleuvres qui ont dû être avalées…
Je trouve moi aussi courageux de votre part de venir réagir ici et vous souhaite de pouvoir vous détacher des propos qui ont pu vous blesser.
- Clecle78Bon génie
Tout a fait d'accord avec Maju. Si on est hypersensible il vaut sans doute mieux faire un autre métier (j'avoue que je detesterais devoir virer des gens pour pouvoir financer la végétalisation de la cour). Beaucoup de gens s'échinent et s'épuisent dans ce métier sans la moindre reconnaissance de leur hiérarchie comme de l'institution et ce type de bouquin autopromotionnel, ça ne passe pas.
- GanbatteHabitué du forum
Chère collègue, tu sais que nous faisons un métier où nous sommes exposés aux critiques de toutes parts, qu'elles soient légitimes et fondées, ou pas. S'exprimer publiquement, publier, aller faire la tournée des médias alors que son ancien établissement est en pleine crise un an après son passage, expose encore plus. Ce n'est pas être une surprise, on ne fait pas une carrière comme la tienne en étant candide.
Je trouve donc pour le moins étonnant de traiter toute critique, sur ce forum ou sur d'autres réseaux, comme une attaque personnelle, de n'y répondre que par des sentiments, et à vrai dire, franchement déloyal.
Enfin tu nous parles à l'impératif ainsi : "Gardez vos gossip pour des gens qui en valent vraiment la peine, énervez -vous et humiliez des personnes qui le sont vraiment, carriéristes et fichez la paix à des gens qui se lèvent tous les matins pour donner tout leur cœur à l’ouvrage, qui travaillent sans relâche, sans vacances (et oui c’est fou hein mais tout cela est vrai) pour que leur communauté aient les meilleurs des conditions de travail, qui se battent chaque jour pour leur école."
A mon tour d'user de ce mode : "chère collègue, à partir du moment où tu t'exposes, en connaissance de cause car tu n'es pas une perdrix de l'année, accepte que ton écrit ne reçoive pas que des louanges, n'en fais pas une affaire personnelle parce qu'on ne parle que de ce que tu as donné à voir et pas de ta personne, si tu veux répondre aux gens tu n'as pas besoin de recourir à la culpabilisation, et si tu ne peux pas lire de critique sans en être excessivement émue, ne les lis pas."
Je trouve donc pour le moins étonnant de traiter toute critique, sur ce forum ou sur d'autres réseaux, comme une attaque personnelle, de n'y répondre que par des sentiments, et à vrai dire, franchement déloyal.
Enfin tu nous parles à l'impératif ainsi : "Gardez vos gossip pour des gens qui en valent vraiment la peine, énervez -vous et humiliez des personnes qui le sont vraiment, carriéristes et fichez la paix à des gens qui se lèvent tous les matins pour donner tout leur cœur à l’ouvrage, qui travaillent sans relâche, sans vacances (et oui c’est fou hein mais tout cela est vrai) pour que leur communauté aient les meilleurs des conditions de travail, qui se battent chaque jour pour leur école."
A mon tour d'user de ce mode : "chère collègue, à partir du moment où tu t'exposes, en connaissance de cause car tu n'es pas une perdrix de l'année, accepte que ton écrit ne reçoive pas que des louanges, n'en fais pas une affaire personnelle parce qu'on ne parle que de ce que tu as donné à voir et pas de ta personne, si tu veux répondre aux gens tu n'as pas besoin de recourir à la culpabilisation, et si tu ne peux pas lire de critique sans en être excessivement émue, ne les lis pas."
- zigmag17Guide spirituel
Le message initial date d'il y a plus d'un an.
Je ne trouve pas spécialement courageux de revenir y répondre, tardivement, pas plus qu'il n'est spécialement courageux de notre part de nous exprimer devant notre écran. Je trouve juste bien d'obtenir une réponse. Ce qui ne me convainc toujours pas sur le fond de la méthode ( j'ai lu l'interview donnée ici en lien).
Je ne trouve pas spécialement courageux de revenir y répondre, tardivement, pas plus qu'il n'est spécialement courageux de notre part de nous exprimer devant notre écran. Je trouve juste bien d'obtenir une réponse. Ce qui ne me convainc toujours pas sur le fond de la méthode ( j'ai lu l'interview donnée ici en lien).
- valleExpert spécialisé
Je suis aussi étonné d'apprendre que l'auteure pense que ses écrits ont fait ici l'objet d'une "critique littéraire".
C'est bien sûr intéressant d'avoir l'auteure ici !, mais je ne vois pas trop l'intérêt de sortir un livre pour après en critiquer le titre et la 4e de couverture et vouloir que les autres n'en parlent pas (du livre). Im serait intéressant de commenter les propos tenus ici (sur cette "méthode" supposée, sur la suppression des notes, sur une relation trop personnelle avec des élèves que l'on pourrait accueillir chez soi, sur le regard sur les autres personnels de direction, enseignants ou autres collègues qui, eux, ne travailleraient pas pendant les vacances et ne se lèveraient pas tôt, si tant est qu'ils ont un cœur...).
C'est bien sûr intéressant d'avoir l'auteure ici !, mais je ne vois pas trop l'intérêt de sortir un livre pour après en critiquer le titre et la 4e de couverture et vouloir que les autres n'en parlent pas (du livre). Im serait intéressant de commenter les propos tenus ici (sur cette "méthode" supposée, sur la suppression des notes, sur une relation trop personnelle avec des élèves que l'on pourrait accueillir chez soi, sur le regard sur les autres personnels de direction, enseignants ou autres collègues qui, eux, ne travailleraient pas pendant les vacances et ne se lèveraient pas tôt, si tant est qu'ils ont un cœur...).
- zigmag17Guide spirituel
valle a écrit:Je suis aussi étonné d'apprendre que l'auteure pense que ses écrits ont fait ici l'objet d'une "critique littéraire".
C'est bien sûr intéressant d'avoir l'auteure ici !, mais je ne vois pas trop l'intérêt de sortir un livre pour après en critiquer le titre et la 4e de couverture et vouloir que les autres n'en parlent pas (du livre). Im serait intéressant de commenter les propos tenus ici (sur cette "méthode" supposée, sur la suppression des notes, sur une relation trop personnelle avec des élèves que l'on pourrait accueillir chez soi, sur le regard sur les autres personnels de direction, enseignants ou autres collègues qui, eux, ne travailleraient pas pendant les vacances et ne se lèveraient pas tôt, si tant est qu'ils ont un cœur...).
"Un cœur et des tripes", c'est dit dans l'interview en tout cas .
- MalagaModérateur
Je n'ai pas lu ce livre donc je ne vais pas en parler. Mais je viens de lire l'interview et quand je lis cet extrait :
cela me dérange. Cela sous-entend que tous les collègues (enseignants, AED, CPE, principaux...) qui ont des difficultés avec des élèves, qui subissent des violences verbales ou physiques de la part des élèves, seraient la cible de ces attaques parce qu'ils ne respecteraient pas les élèves, qu'ils ne voudraient pas la réussite des élèves, qu'ils ne seraient pas assez humains... Ce n'est pas ce que je vois au quotidien, pas du tout. L'immense majorité des collègues que je côtoie se lève chaque matin avec l'envie de faire réussir les élèves, le tout dans des difficultés énormes en raison de notre institution qui nous met en difficulté par ses réformes, son manque de moyens...
Enfin, je trouve toujours étonnant quand on dit qu'on veut donner le plus à ceux qui ont le moins (" l’école est en priorité pour ceux qui n’ont qu’elle pour pouvoir s’en sortir") de partir travailler dans un lycée où les frais de scolarité sont si élevés. Je comprends totalement cette décision du point de vue de la carrière qu'on souhaite mener mais c'est très éloigné des valeurs défendues au début de l'interview
Barbara Martin a écrit:J’ai l’expérience d’un élève qui était impulsif et qui revenait d’un conseil de discipline. La raison pour laquelle la confiance s’est établie, c’est parce qu’il savait que je le respectais et que je voulais qu’il réussisse, sans stratagème. Les discussions étaient d’humain à humain.
cela me dérange. Cela sous-entend que tous les collègues (enseignants, AED, CPE, principaux...) qui ont des difficultés avec des élèves, qui subissent des violences verbales ou physiques de la part des élèves, seraient la cible de ces attaques parce qu'ils ne respecteraient pas les élèves, qu'ils ne voudraient pas la réussite des élèves, qu'ils ne seraient pas assez humains... Ce n'est pas ce que je vois au quotidien, pas du tout. L'immense majorité des collègues que je côtoie se lève chaque matin avec l'envie de faire réussir les élèves, le tout dans des difficultés énormes en raison de notre institution qui nous met en difficulté par ses réformes, son manque de moyens...
Enfin, je trouve toujours étonnant quand on dit qu'on veut donner le plus à ceux qui ont le moins (" l’école est en priorité pour ceux qui n’ont qu’elle pour pouvoir s’en sortir") de partir travailler dans un lycée où les frais de scolarité sont si élevés. Je comprends totalement cette décision du point de vue de la carrière qu'on souhaite mener mais c'est très éloigné des valeurs défendues au début de l'interview
_________________
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
J'utilise des satellites coûtant plusieurs millions de dollars pour chercher des boîtes Tupperware dans la forêt ; et toi, c'est quoi ton hobby ?
- zigmag17Guide spirituel
Malaga a écrit:Je n'ai pas lu ce livre donc je ne vais pas en parler. Mais je viens de lire l'interview et quand je lis cet extrait :Barbara Martin a écrit:J’ai l’expérience d’un élève qui était impulsif et qui revenait d’un conseil de discipline. La raison pour laquelle la confiance s’est établie, c’est parce qu’il savait que je le respectais et que je voulais qu’il réussisse, sans stratagème. Les discussions étaient d’humain à humain.
cela me dérange. Cela sous-entend que tous les collègues (enseignants, AED, CPE, principaux...) qui ont des difficultés avec des élèves, qui subissent des violences verbales ou physiques de la part des élèves, seraient la cible de ces attaques parce qu'ils ne respecteraient pas les élèves, qu'ils ne voudraient pas la réussite des élèves, qu'ils ne seraient pas assez humains... Ce n'est pas ce que je vois au quotidien, pas du tout. L'immense majorité des collègues que je côtoie se lève chaque matin avec l'envie de faire réussir les élèves, le tout dans des difficultés énormes en raison de notre institution qui nous met en difficulté par ses réformes, son manque de moyens...
Enfin, je trouve toujours étonnant quand on dit qu'on veut donner le plus à ceux qui ont le moins (" l’école est en priorité pour ceux qui n’ont qu’elle pour pouvoir s’en sortir") de partir travailler dans un lycée où les frais de scolarité sont si élevés. Je comprends totalement cette décision du point de vue de la carrière qu'on souhaite mener mais c'est très éloigné des valeurs défendues au début de l'interview
Mais oui. J'ai connu ça avec mon ancien CdE. Le même profil, le même parcours professionnel, les mêmes objectifs, la même vision. Il avait le culot de dire que nous stigmatisations nos élèves ( nous étions dans une SEP au sein d'un très grand lycée polyvalent) parce que nous essayions d'être rigoureux avec eux qui n'avaient aucun code. Il est parti dans un grand lycée à l'étranger en nous laissant payer les pots cassés après avoir sévi pendant les 3 ans nécessaires à son tremplin carriériste.
Je suis d'accord avec toi: si l'on a la fibre humaniste et réparatrice à ce point, a priori on reste dans un établissement qui permet de "sauver" les élèves en perdition. La distorsion discours/action est un peu amère à constater.
- BalthamosDoyen
Je comprends que les critiques peuvent faire mal mais il me semble que c'est aussi un choix de s'exposer aux critiques en devenant médiatique, en publiant un livre sous son nom, sur son parcours, en intitulant sa méthode par son prénom.
Après plusieurs mois, je me replonge dans ce post assez ancien et mon avis reste le même malgré le témoignage de l'autrice plus haut.
Optimiste, cette dame doit certainement l'être. Naïve aussi.
On dit souvent que l'éducation a besoin de temps, elle s'inscrit dans un temps long. Je pense vraiment que c'est vrai. Que ca soit le temps de l'année, du cursus, de la scolarité. Et nous devons travailler dans ce temps long pour être réellement efficace. Il y a tellement d'enjeux que je doute fortement que cette personne ait réellement réussi à tout changer et installer ne nouvelles habitudes, pratiques, un nouveau climat en si peu de temps dans chaque établissement.
Et personnellement la mise en avant de ces bons sentiments me gêne. Donc là où ça ne fonctionne pas, c'est qu'il n'y a pas de confiance, de sourire, de bienveillance, de respect?
[enseignant en difficulté ]- Madame la principale, Kais sèche mes cours et quand il vient, il refuse de travailler et perturbe, il s'assoit où il veut, bavarde et jette des boulettes
[principale appliquant la méthode trouvée dans une interview]- vous avez essayez de le respecter de de vouloir sa réussite sans stratagème ? Parlez avec lui d’humain à humain et tout ira bien.
- merci, voici la solution à tout mes problèmes !"
Et mettre en avant une "méthode" qui fonctionne est aussi nier les problèmes structurels du monde de l'éducation (on peut parler de postes aussi bien d'enseignants pour faire diminuer le nombre d'élèves par classe, les vies scolaires desséchées, le pôle social et sanitaire présent par intermittence quand il existe, de l'attractivité du métier qui ne nous permet pas de recruter, des injonctions contradictoires, de l'absence de temps de concertation pour mettre en place des vrais projets/ méthodes, de la formation continue que le ministère compte déclasser en la passant uniquement hors temps scolaire, etc. ) Mais pourquoi se plaindre, quand on a une méthode qui fonctionne... Pourquoi prendre du temps médiatique pour mettre la lumière sur ces questions importantes alors qu'on peut expliquer aux médias qu'une méthode permet de résoudre ces problèmes et bien d'autres....
Alors je confirme, je n'ai pas lu le livre. A chaque saison, on a un collègue qui nous pond un livre soit pour cracher sur les collègues, soit pour nous présenter une méthode miracle. Je ne suis pas fermé à la critique ou à la remise en question de mes pratiques donc je reste en veille sur ces discours. Mais avant de lire, je cherche à comprendre la crédibilité de la méthode, critique ou conseils proposés. Ici, la crédibilité ne me permet pas de me plonger pleinement dans ce qui est proposé.
Après plusieurs mois, je me replonge dans ce post assez ancien et mon avis reste le même malgré le témoignage de l'autrice plus haut.
Optimiste, cette dame doit certainement l'être. Naïve aussi.
On dit souvent que l'éducation a besoin de temps, elle s'inscrit dans un temps long. Je pense vraiment que c'est vrai. Que ca soit le temps de l'année, du cursus, de la scolarité. Et nous devons travailler dans ce temps long pour être réellement efficace. Il y a tellement d'enjeux que je doute fortement que cette personne ait réellement réussi à tout changer et installer ne nouvelles habitudes, pratiques, un nouveau climat en si peu de temps dans chaque établissement.
Et personnellement la mise en avant de ces bons sentiments me gêne. Donc là où ça ne fonctionne pas, c'est qu'il n'y a pas de confiance, de sourire, de bienveillance, de respect?
[enseignant en difficulté ]- Madame la principale, Kais sèche mes cours et quand il vient, il refuse de travailler et perturbe, il s'assoit où il veut, bavarde et jette des boulettes
[principale appliquant la méthode trouvée dans une interview]- vous avez essayez de le respecter de de vouloir sa réussite sans stratagème ? Parlez avec lui d’humain à humain et tout ira bien.
- merci, voici la solution à tout mes problèmes !"
Et mettre en avant une "méthode" qui fonctionne est aussi nier les problèmes structurels du monde de l'éducation (on peut parler de postes aussi bien d'enseignants pour faire diminuer le nombre d'élèves par classe, les vies scolaires desséchées, le pôle social et sanitaire présent par intermittence quand il existe, de l'attractivité du métier qui ne nous permet pas de recruter, des injonctions contradictoires, de l'absence de temps de concertation pour mettre en place des vrais projets/ méthodes, de la formation continue que le ministère compte déclasser en la passant uniquement hors temps scolaire, etc. ) Mais pourquoi se plaindre, quand on a une méthode qui fonctionne... Pourquoi prendre du temps médiatique pour mettre la lumière sur ces questions importantes alors qu'on peut expliquer aux médias qu'une méthode permet de résoudre ces problèmes et bien d'autres....
Alors je confirme, je n'ai pas lu le livre. A chaque saison, on a un collègue qui nous pond un livre soit pour cracher sur les collègues, soit pour nous présenter une méthode miracle. Je ne suis pas fermé à la critique ou à la remise en question de mes pratiques donc je reste en veille sur ces discours. Mais avant de lire, je cherche à comprendre la crédibilité de la méthode, critique ou conseils proposés. Ici, la crédibilité ne me permet pas de me plonger pleinement dans ce qui est proposé.
- valleExpert spécialisé
zigmag17 a écrit:Malaga a écrit:Je n'ai pas lu ce livre donc je ne vais pas en parler. Mais je viens de lire l'interview et quand je lis cet extrait :Barbara Martin a écrit:J’ai l’expérience d’un élève qui était impulsif et qui revenait d’un conseil de discipline. La raison pour laquelle la confiance s’est établie, c’est parce qu’il savait que je le respectais et que je voulais qu’il réussisse, sans stratagème. Les discussions étaient d’humain à humain.
cela me dérange. Cela sous-entend que tous les collègues (enseignants, AED, CPE, principaux...) qui ont des difficultés avec des élèves, qui subissent des violences verbales ou physiques de la part des élèves, seraient la cible de ces attaques parce qu'ils ne respecteraient pas les élèves, qu'ils ne voudraient pas la réussite des élèves, qu'ils ne seraient pas assez humains... Ce n'est pas ce que je vois au quotidien, pas du tout. L'immense majorité des collègues que je côtoie se lève chaque matin avec l'envie de faire réussir les élèves, le tout dans des difficultés énormes en raison de notre institution qui nous met en difficulté par ses réformes, son manque de moyens...
Enfin, je trouve toujours étonnant quand on dit qu'on veut donner le plus à ceux qui ont le moins (" l’école est en priorité pour ceux qui n’ont qu’elle pour pouvoir s’en sortir") de partir travailler dans un lycée où les frais de scolarité sont si élevés. Je comprends totalement cette décision du point de vue de la carrière qu'on souhaite mener mais c'est très éloigné des valeurs défendues au début de l'interview
Mais oui. J'ai connu ça avec mon ancien CdE. Le même profil, le même parcours professionnel, les mêmes objectifs, la même vision. Il avait le culot de dire que nous stigmatisations nos élèves ( nous étions dans une SEP au sein d'un très grand lycée polyvalent) parce que nous essayions d'être rigoureux avec eux qui n'avaient aucun code. Il est parti dans un grand lycée à l'étranger en nous laissant payer les pots cassés après avoir sévi pendant les 3 ans nécessaires à son tremplin carriériste.
Je suis d'accord avec toi: si l'on a la fibre humaniste et réparatrice à ce point, a priori on reste dans un établissement qui permet de "sauver" les élèves en perdition. La distorsion discours/action est un peu amère à constater.
Là, je ne vous rejoins pas. Les lycées à l'étranger sont une possibilité parmi d'autres. C'est comme exiger des collègues qu'ils exercent en REP+, en demandant aux autres de justifier leur choix.
Je comprends moins le fait de n'être restée qu-'une année dans un lycée qu'elle aurait si bien redressé, surtout que, vu son profil, cette proviseure pouvait espérer un poste à l'étranger plus tard.
Sinon, c'est quoi ce poste de "cheffe des collèges de France" qu'elle a eu ?
- GanbatteHabitué du forum
zigmag17 a écrit:Mais oui. J'ai connu ça avec mon ancien CdE. Le même profil, le même parcours professionnel, les mêmes objectifs, la même vision. Il avait le culot de dire que nous stigmatisations nos élèves ( nous étions dans une SEP au sein d'un très grand lycée polyvalent) parce que nous essayions d'être rigoureux avec eux qui n'avaient aucun code. Il est parti dans un grand lycée à l'étranger en nous laissant payer les pots cassés après avoir sévi pendant les 3 ans nécessaires à son tremplin carriériste.
Je suis d'accord avec toi: si l'on a la fibre humaniste et réparatrice à ce point, a priori on reste dans un établissement qui permet de "sauver" les élèves en perdition. La distorsion discours/action est un peu amère à constater.
C'est tellement pas ce qu'il s'est passé, le lycée de Nanterre était dans une forme éclatante, c'est bien ce qu'a dit l'audit lancé immédiatement après ce départ. Allons !
- zigmag17Guide spirituel
Valle: Les lycées à l'étranger font partie d'un plan de carrière et drainent avec eux prestige et niveau de vie enviables, sans compter le développement d'un réseau qui peut être porteur pour la suite. Je parle des établissements cotés bien sûr.
Les CdE que j'ai connus qui ont fait ce choix d'aller y diriger des établissements prestigieux le faisaient pour ces raisons.
Ils en ont le droit évidemment, mais ensuite le baratin sur les élèves en difficulté et le social et l'humain, le cœur, les tripes tout ça, on oublie. Si c'était la vraie motivation ils resteraient les mains dans le cambouis pour redresser les établissements en perdition, avec les équipes pédagogiques. Au lieu de ça, ils partent.
C'est la même chose toute proportion gardée et à toute petite échelle dans les parcours de carrière dans une académie. Certains lycées ne voient que des CdE de passage qui se hâtent de quitter des coins perdus ou défavorisés pour s'en aller respirer dans des très beaux lycées des beaux quartiers des grandes villes voisines.
Les CdE que j'ai connus qui ont fait ce choix d'aller y diriger des établissements prestigieux le faisaient pour ces raisons.
Ils en ont le droit évidemment, mais ensuite le baratin sur les élèves en difficulté et le social et l'humain, le cœur, les tripes tout ça, on oublie. Si c'était la vraie motivation ils resteraient les mains dans le cambouis pour redresser les établissements en perdition, avec les équipes pédagogiques. Au lieu de ça, ils partent.
C'est la même chose toute proportion gardée et à toute petite échelle dans les parcours de carrière dans une académie. Certains lycées ne voient que des CdE de passage qui se hâtent de quitter des coins perdus ou défavorisés pour s'en aller respirer dans des très beaux lycées des beaux quartiers des grandes villes voisines.
- zigmag17Guide spirituel
Ganbatte a écrit:zigmag17 a écrit:Mais oui. J'ai connu ça avec mon ancien CdE. Le même profil, le même parcours professionnel, les mêmes objectifs, la même vision. Il avait le culot de dire que nous stigmatisations nos élèves ( nous étions dans une SEP au sein d'un très grand lycée polyvalent) parce que nous essayions d'être rigoureux avec eux qui n'avaient aucun code. Il est parti dans un grand lycée à l'étranger en nous laissant payer les pots cassés après avoir sévi pendant les 3 ans nécessaires à son tremplin carriériste.
Je suis d'accord avec toi: si l'on a la fibre humaniste et réparatrice à ce point, a priori on reste dans un établissement qui permet de "sauver" les élèves en perdition. La distorsion discours/action est un peu amère à constater.
C'est tellement pas ce qu'il s'est passé, le lycée de Nanterre était dans une forme éclatante, c'est bien ce qu'a dit l'audit lancé immédiatement après ce départ. Allons !
- Vieux_MongolFidèle du forum
valle a écrit:
Sinon, c'est quoi ce poste de "cheffe des collèges de France" qu'elle a eu ?
Cheffe du bureau des collèges à la DGESCO.
- BalthamosDoyen
En tout cas ressortir une publication vieille de quelques années pour y répondre n'est peut être pas la meilleure idée qu'à eu l'autrice.
L'effet Streisand ? Il y a peut être un autre nom à ce procédé maladroit. En tout cas donner une seconde jeunesse à cette question sans grand intérêt ne devait pas être l'objectif de l'autrice de cette méthode.
L'effet Streisand ? Il y a peut être un autre nom à ce procédé maladroit. En tout cas donner une seconde jeunesse à cette question sans grand intérêt ne devait pas être l'objectif de l'autrice de cette méthode.
- Clecle78Bon génie
C'est exactement le cas de mon ancien lycée. Les chefs ne restent que 3 ans, voire partent en cours d'année. Ce lycée de campagne nécessiterait un véritable engagement, un véritable investissement mais malheureusement ce n'est qu'un tremplin pour proviseurs aux dents longues. Donc le sauveur ou la sauveuse qui repart sitôt sa tâche accomplie vers un bahut prestigieux ici ou ailleurs ...zigmag17 a écrit:Valle: Les lycées à l'étranger font partie d'un plan de carrière et drainent avec eux prestige et niveau de vie enviables, sans compter le développement d'un réseau qui peut être porteur pour la suite. Je parle des établissements cotés bien sûr.
Les CdE que j'ai connus qui ont fait ce choix d'aller y diriger des établissements prestigieux le faisaient pour ces raisons.
Ils en ont le droit évidemment, mais ensuite le baratin sur les élèves en difficulté et le social et l'humain, le cœur, les tripes tout ça, on oublie. Si c'était la vraie motivation ils resteraient les mains dans le cambouis pour redresser les établissements en perdition, avec les équipes pédagogiques. Au lieu de ça, ils partent.
C'est la même chose toute proportion gardée et à toute petite échelle dans les parcours de carrière dans une académie. Certains lycées ne voient que des CdE de passage qui se hâtent de quitter des coins perdus ou défavorisés pour s'en aller respirer dans des très beaux lycées des beaux quartiers des grandes villes voisines.
- Barbara MartinNiveau 1
Bonjour j’ai écrit que je me levais chaque matin, je n’ai pas écrit que vous ne le faisiez pas sur ce site.
Maju a écrit:Bonjour,
Je trouve plutôt courageux de votre part de répondre sur un forum.
Pour répondre à l'une de vos questions: Oui, la plupart de ceux qui vous ont répondu sont enseignants, mais il y a aussi des perdirs et d'autres personnels ou anciens personnels de l'EN.
Je n'ai pas lu votre livre. Non pas, comme vous le dites, parce que c'est un livre de CDE, j'en ai lu d'autres, mais parce qu'effectivement le titre (dont j'entends bien qu'il n'est pas forcément votre choix) avec sa prétention à la méthode et sa personnalisation excessive par le prénom m'a gênée, avant même la lecture des extraits partagés ici, qui m'a définitivement rebutée.
Ces éléments et votre message me rappellent les personnages de téléfilms de TF1, juges, enseignants, médecins, qui au sein d'un système qui dysfonctionne, vont pouvoir tout arranger grâce à du cœur et du bon sens. Et peu importe qu'en un seul épisode ils aient eu 15 comportements inadaptés, ou décisions aux conséquences potentiellement catastrophiques pour tous, cela permet à la ménagère de soupirer à la fin de l'épisode en se disant : "Ah, si seulement ils étaient tous comme ça!" Bah oui, parce que les autres, du cœur et du bon sens, ils n'en ont pas, c'est bien connu!
C'est vrai, le système dysfonctionne. Et cela n'existe pas que sur TF1, on croise parfois de ces collègues.
Mais pour tous ceux qui cherchent sans cesse à améliorer le fonctionnement de ce système, à le faire évoluer dans le bon sens ou à empêcher qu'il soit détruit ou privé de son sens par des décisions politiques ou administratives, ces "méthodes" à base de personnalités individuelles qui, que vous le vouliez ou non, ont pour sous titre inévitable: "il suffirait que tout le monde soit comme ça et le monde irait mieux", ça peut lasser.
Autre point, je rejoins ce qui a été dit: respecter tous ses interlocuteurs dans sa pratique professionnelle, on peut difficilement ériger cela en méthode, cela devrait tout de même être la base, même si il est évident que ce n'est pas toujours le cas.
J'édite pour ajouter une dernière chose: vos propos sur ceux qui se lèvent chaque matin pour faire au mieux leur travail, y mettent leur énergie et s'y dévouent vont exactement dans le sens que j'indiquais, puisqu'ils sous entendent que tous ceux qui ont, ici, émis un avis sur la parution de votre ouvrage ne font, évidemment, pas partie de ces gens-là.
- Barbara MartinNiveau 1
Votre représentation est complètement erronée me concernant. Je gagne moins qu’en France.
Je ne sais pas ce que vous entendez par faire carrière …
Je ne sais pas ce que vous entendez par faire carrière …
zigmag17 a écrit:Valle: Les lycées à l'étranger font partie d'un plan de carrière et drainent avec eux prestige et niveau de vie enviables, sans compter le développement d'un réseau qui peut être porteur pour la suite. Je parle des établissements cotés bien sûr.
Les CdE que j'ai connus qui ont fait ce choix d'aller y diriger des établissements prestigieux le faisaient pour ces raisons.
Ils en ont le droit évidemment, mais ensuite le baratin sur les élèves en difficulté et le social et l'humain, le cœur, les tripes tout ça, on oublie. Si c'était la vraie motivation ils resteraient les mains dans le cambouis pour redresser les établissements en perdition, avec les équipes pédagogiques. Au lieu de ça, ils partent.
C'est la même chose toute proportion gardée et à toute petite échelle dans les parcours de carrière dans une académie. Certains lycées ne voient que des CdE de passage qui se hâtent de quitter des coins perdus ou défavorisés pour s'en aller respirer dans des très beaux lycées des beaux quartiers des grandes villes voisines.
- Barbara MartinNiveau 1
Je n’ai pas écrit une « méthode » j’ai écrit mon histoire. Je n’avais pas d’objectif précis, je n’ai lu que maintenant ces échanges et j’ai souhaité y répondre.
Balthamos a écrit:En tout cas ressortir une publication vieille de quelques années pour y répondre n'est peut être pas la meilleure idée qu'à eu l'autrice.
L'effet Streisand ? Il y a peut être un autre nom à ce procédé maladroit. En tout cas donner une seconde jeunesse à cette question sans grand intérêt ne devait pas être l'objectif de l'autrice de cette méthode.
- LadyOlennaModérateur
Enfin personne ici ne va vous apprendre qu'en écrivant ceci :
"fichez la paix à des gens qui se lèvent tous les matins pour donner tout leur cœur à l’ouvrage, qui travaillent sans relâche, sans vacances (et oui c’est fou hein mais tout cela est vrai) pour que leur communauté aient les meilleurs des conditions de travail, qui se battent chaque jour pour leur école."
l'implicite est : "vous qui ne savez pas ce que c'est"...
"fichez la paix à des gens qui se lèvent tous les matins pour donner tout leur cœur à l’ouvrage, qui travaillent sans relâche, sans vacances (et oui c’est fou hein mais tout cela est vrai) pour que leur communauté aient les meilleurs des conditions de travail, qui se battent chaque jour pour leur école."
l'implicite est : "vous qui ne savez pas ce que c'est"...
- PrezboGrand Maître
Barbara Martin a écrit:Je n’ai pas écrit une « méthode » j’ai écrit mon histoire. Je n’avais pas d’objectif précis, je n’ai lu que maintenant ces échanges et j’ai souhaité y répondre.
Si je peux me permettre, c'est peut-être un choix de l'éditeur, mais votre livre s'appelle bien "la méthode Barbara". On peut comprendre que sous-entendre qu'il existe une méthode pour résoudre tous les problèmes de l'EN et la personnaliser au point de lui donner votre prénom soit perçu comme crispant par les personnels en place.
- valleExpert spécialisé
Surtout que l'ensemble de la chose semble être que la clé pour les problèmes est l'écoute, l'empathie et le cœur (c'est à dire que ceux qui ont le moindre problème, c'est quand même de leur faute, pas assez d'écoute, c'est sans doute ça qui a conduit le conseil de discipline à virer un élève).
Mention spéciale à "je n'ai pas écrit une méthode".
Mention spéciale à "je n'ai pas écrit une méthode".
- GanbatteHabitué du forum
Barbara Martin a écrit:Votre représentation est complètement erronée me concernant. Je gagne moins qu’en France.
Je ne sais pas ce que vous entendez par faire carrière …zigmag17 a écrit:Valle: Les lycées à l'étranger font partie d'un plan de carrière et drainent avec eux prestige et niveau de vie enviables, sans compter le développement d'un réseau qui peut être porteur pour la suite. Je parle des établissements cotés bien sûr.
Les CdE que j'ai connus qui ont fait ce choix d'aller y diriger des établissements prestigieux le faisaient pour ces raisons.
Ils en ont le droit évidemment, mais ensuite le baratin sur les élèves en difficulté et le social et l'humain, le cœur, les tripes tout ça, on oublie. Si c'était la vraie motivation ils resteraient les mains dans le cambouis pour redresser les établissements en perdition, avec les équipes pédagogiques. Au lieu de ça, ils partent.
C'est la même chose toute proportion gardée et à toute petite échelle dans les parcours de carrière dans une académie. Certains lycées ne voient que des CdE de passage qui se hâtent de quitter des coins perdus ou défavorisés pour s'en aller respirer dans des très beaux lycées des beaux quartiers des grandes villes voisines.
Chère collègue, je peux comprendre que tu ne sois pas sentie très respectée par certains commentaires et leur accumulation (même si, je le répète, on n'a jamais commenté que ce qui était donné à voir), mais ce n'est pas une raison pour mépriser les gens en retour, au point de les prendre pour des demeurés.
Page 3 sur 4 • 1, 2, 3, 4
- Lecture : la méthode syllabique écrase la méthode globale
- Comment exploiter une chanson de Barbara en cours ?
- Barbara Lefebvre publie « Génération : J’ai le droit »
- Salaires, retraite : le jour où Macron a enterré les espoirs enseignants
- Débat entre Barbara Pompili (EELV) et Xavier Bertrand (UMP) sur l'éducation (BFM)
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum