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- CassandrineNiveau 10
LadyOlenna a écrit:Je suis jalouse, moi aussi je veux un livre à ma gloire : La méthode LadyOlenna, ça claque non ?
Je vous en livre les points clés en exclu :
- noyauter un forum de professeurs pour soutirer tout un tas d'infos intéressantes
- empoisonner discrètement mes ennemis lors d'un moment de convivialité (ça a bien marché avec ma gestionnaire de l'année dernière)
- ne jamais négliger le petit personnel : ça peut toujours servir
- rendre divers services à des collègues d'autres maisons, un renvoi d'ascenseur est toujours possible
Voilà, je vous tiens au courant de son avancée et de sa publication, merci !
Sinon, le titre de son livre me rappelle le titre du livre de rangement d'une certaine Japonaise. Méthode que je suis incapable de suivre.
- zigmag17Guide spirituel
Cassandrine a écrit:LadyOlenna a écrit:Je suis jalouse, moi aussi je veux un livre à ma gloire : La méthode LadyOlenna, ça claque non ?
Je vous en livre les points clés en exclu :
- noyauter un forum de professeurs pour soutirer tout un tas d'infos intéressantes
- empoisonner discrètement mes ennemis lors d'un moment de convivialité (ça a bien marché avec ma gestionnaire de l'année dernière)
- ne jamais négliger le petit personnel : ça peut toujours servir
- rendre divers services à des collègues d'autres maisons, un renvoi d'ascenseur est toujours possible
Voilà, je vous tiens au courant de son avancée et de sa publication, merci !
Sinon, le titre de son livre me rappelle le titre du livre de rangement d'une certaine Japonaise. Méthode que je suis incapable de suivre.
Lol!
- Vieux_MongolFidèle du forum
dandelion a écrit:
Je me demande aussi comment la situation dans ce lycée s’est détériorée aussi vite après son départ. Je suppose que si elle a écrit un livre c’est parce qu’elle avait laissé un lycée qui fonctionnait bien? C’est un peu surprenant cette omniprésence de ce lycée dans les médias, pour des raisons semble-t-il opposées.
En voilà une excellente question
Je m'interroge aussi sur la brièveté de son passage comme chef de bureau des collèges à la Dgesco.
- neomathÉrudit
C'est très étonnant.
D'un côté elle a le profil d'une arriviste à la Céline Alvarez. De l'autre elle apporte son soutien à Kai Terada, du syndicat SUD, bête noire du ministère.
D'un côté elle a le profil d'une arriviste à la Céline Alvarez. De l'autre elle apporte son soutien à Kai Terada, du syndicat SUD, bête noire du ministère.
- dandelionVénérable
Tous les deux ont été mutés en tout cas. Toronto, ou Limoges?
- beaverforeverNeoprof expérimenté
Bon, j'ai pas lu le bouquin, donc, forcément, je suis plein d'a priori. En allant sur le site de Fayard, je lis le quatrième de couverture :
Je ne sais pas trop quoi en penser, sinon que, comme disait Jacques : this is not a method!
Beaucoup voudraient résoudre les problèmes difficiles avec des bons sentiments et du bon sens, mais je ne vois pas en quoi la combinaison de bienveillance, d'écoute, de dialogue et s'affranchir des convenances constitue un ensemble organisé d'actions et de processus permettant d'atteindre un but. L'éducation est quelque chose de difficile; une direction efficace est sûrement un moyen crucial pour l'améliorer, mais je doute que les quatre éléments cités suffisent. Il faudrait une direction qui sache comment soutenir l'apprentissage des élèves. "Apprentissage", un mot qui n'apparaît pas dans sa méthode.
Le seul élément propre à l'apprentissage évoqué est une "tentative d'arrêt des notes". Connaissant l'immense difficulté du système éducatif avec la notation et le manque de culture docimologique et édumétrique des acteurs du système, j'ai beaucoup de mal à imaginer que cette tentative ait été pédagogiquement pertinente.
J'avais un préjugé négatif avant de lire le quatrième de couverture; après, mon préjugé est encore plus négatif.
Si quelqu'un peut faire un résumé du livre, je suis prêt à réviser mon jugement.
Cela fait effectivement penser à Jérémie Fontanieu, un collègue de SES de Drancy, qui disait avoir une "méthode pour lutter contre l'échec scolaire", consistant à créer un groupe Facebook et à téléphoner aux parents pour leur demander de priver de console de jeux les élèves qui ne travaillent pas assez. Une "méthode" donc. Voilà, voilà...
Le plus déprimant dans tout cela n'est pas que des collègues s'illusionnent sur leur pratique et souffrent d'imprécision lexicale, mais plutôt que des institutions médiatiques (sites, télévision, éditeurs) - y compris celles qui se veulent critiques comme Arrêt sur Image - s'imaginent qu'il s'agit de pratiques sérieuses et à diffuser ou imaginent que leurs lecteurs/spectateurs attendent ce type de contenu sur les problèmes d'éducation. Ces représentations de l'éducation laissent à penser qu'éduquer n'est qu'affaire de volonté et de bons sentiments. Cela occulte les difficultés structurelles du système (qui empêche les élèves de terminale d'apprendre après le mois mars cette année, par exemple) et les gestes professionnels, les stratégies pédagogiques et la maîtrise disciplinaire indispensables à tout apprentissage de qualité.
Cela m'a donné envie d'écrire un libre La méthode beaverforever de l'énergie nucléaire. Je vous livre en avant première le quatrième de couverture :
(Marie Kondo, elle, développe une vraie méthode pour nous adapter à notre société de surconsommation. Je ne suis pas d'accord avec elle, mais au moins le titre est en accord avec le contenu du livre)
Sa méthode – bienveillance, écoute et dialogue – s’envisage comme une révolution de l’éducation, de l’apprentissage et de l’enseignement. Face à la mauvaise image du lycée, au défi de la réforme décriée du baccalauréat, à l’onde de choc causée par l’assassinat de Samuel Paty et à l’épidémie de Covid-19, Barbara Martin innove: elle tente l’arrêt des notes, conteste sa hiérarchie quand elle estime ne pas servir les élèves, et s’affranchit des convenances pour venir en aide aux plus fragiles.
En trois ans, la proviseure affine sa recette sur le terrain, jusqu’à sortir Joliot-Curie de l’impasse et faire de la direction scolaire une alliée pour tous les élèves. Celle qui métamorphose le lycée jour après jour raconte de l’intérieur l’école d’aujourd’hui et brosse un portrait résolument optimiste de la jeunesse.
Je ne sais pas trop quoi en penser, sinon que, comme disait Jacques : this is not a method!
- Spoiler:
Beaucoup voudraient résoudre les problèmes difficiles avec des bons sentiments et du bon sens, mais je ne vois pas en quoi la combinaison de bienveillance, d'écoute, de dialogue et s'affranchir des convenances constitue un ensemble organisé d'actions et de processus permettant d'atteindre un but. L'éducation est quelque chose de difficile; une direction efficace est sûrement un moyen crucial pour l'améliorer, mais je doute que les quatre éléments cités suffisent. Il faudrait une direction qui sache comment soutenir l'apprentissage des élèves. "Apprentissage", un mot qui n'apparaît pas dans sa méthode.
Le seul élément propre à l'apprentissage évoqué est une "tentative d'arrêt des notes". Connaissant l'immense difficulté du système éducatif avec la notation et le manque de culture docimologique et édumétrique des acteurs du système, j'ai beaucoup de mal à imaginer que cette tentative ait été pédagogiquement pertinente.
J'avais un préjugé négatif avant de lire le quatrième de couverture; après, mon préjugé est encore plus négatif.
Si quelqu'un peut faire un résumé du livre, je suis prêt à réviser mon jugement.
Cela fait effectivement penser à Jérémie Fontanieu, un collègue de SES de Drancy, qui disait avoir une "méthode pour lutter contre l'échec scolaire", consistant à créer un groupe Facebook et à téléphoner aux parents pour leur demander de priver de console de jeux les élèves qui ne travaillent pas assez. Une "méthode" donc. Voilà, voilà...
Le plus déprimant dans tout cela n'est pas que des collègues s'illusionnent sur leur pratique et souffrent d'imprécision lexicale, mais plutôt que des institutions médiatiques (sites, télévision, éditeurs) - y compris celles qui se veulent critiques comme Arrêt sur Image - s'imaginent qu'il s'agit de pratiques sérieuses et à diffuser ou imaginent que leurs lecteurs/spectateurs attendent ce type de contenu sur les problèmes d'éducation. Ces représentations de l'éducation laissent à penser qu'éduquer n'est qu'affaire de volonté et de bons sentiments. Cela occulte les difficultés structurelles du système (qui empêche les élèves de terminale d'apprendre après le mois mars cette année, par exemple) et les gestes professionnels, les stratégies pédagogiques et la maîtrise disciplinaire indispensables à tout apprentissage de qualité.
Cela m'a donné envie d'écrire un libre La méthode beaverforever de l'énergie nucléaire. Je vous livre en avant première le quatrième de couverture :
C'est une véritable révolution que propose beaverforever pour nos centrales nucléaires. Il n'hésite pas à affirmer que l'uranium enrichi est dangereux et qu'il faut le manipuler avec prudence. Il considère qu'une centrale nucléaire doit certes produire de l'énergie, mais aussi ne pas exploser, ce qui pourrait créer des dommages à l'environnement. Il espère pouvoir convertir les responsables et les pouvoirs publics à cette nouvelle vision d'une énergie si mal connue et parfois déconsidérée. Ce dont il est le plus fier ? Ce panneau qu'il veut voir dans toutes les centrales : "Si vous voyez une galette d'uranium enrichie, ne la mangez pas !"
(Marie Kondo, elle, développe une vraie méthode pour nous adapter à notre société de surconsommation. Je ne suis pas d'accord avec elle, mais au moins le titre est en accord avec le contenu du livre)
- fanetteFidèle du forum
- beaverforeverNeoprof expérimenté
Je viens de lire cette préface et le début du premier chapitre sur le site de vente ligne.
Mon jugement est devenu encore plus négatif.
Pour résumer, c'est une collègue de SVT qui est devenue personnel de direction à 29 ans en commençant en collège, puis elle travaille dans l'administration centrale. Elle prend enfin la direction du lycée de Nanterre hors mutation car il s'agit d'un poste à profil.
Sa "méthode" consiste à être bienveillante, respectueuse et positive avec tous ses interlocuteurs. Et parfois à s'opposer aux directives rectorales. Et c'est tout. Visiblement sa "tentative de supprimer les notes" correspond à un passage de l'évaluation chiffrées à l'évaluation par compétence dans son précédent collège. Le reste des projets pédagogiques ressemblent beaucoup à des projets décoratifs pour se faire bien voire au rectorat ou dans les médias : street art, permaculture... (Je me doute que les collègues qui font ces projets font de la vraie pédagogie, mais je serai très surpris si Mme Martin a une connaissance approfondie de ces éléments.)
Alors, qu'on se comprenne bien, je pense aussi que traiter respectueusement et avec dignité tous ses interlocuteurs est un élément fondamental de la réussite scolaire. Simplement, cela devrait être la situation par défaut et non une caractéristique exceptionnelle digne de médaille et de gloire médiatique. Par ailleurs, c'est le point de départ avant de s'attaquer au cœur du problème : comment maximiser la qualité et la quantité de l'apprentissage durable des élèves ?
Ce micro-événement médiatique me semble mettre en évidence un impensé de l'administration de l'école : quels sont ses buts ? Pour certains, être un lycéen bien dans ses baskets, heureux de venir au bahut, semble être un objectif crucial, pour d'autres c'est apprendre la pensée méthodique et autonome, la maîtrise de connaissances scientifiques valides.
Mon jugement est devenu encore plus négatif.
Pour résumer, c'est une collègue de SVT qui est devenue personnel de direction à 29 ans en commençant en collège, puis elle travaille dans l'administration centrale. Elle prend enfin la direction du lycée de Nanterre hors mutation car il s'agit d'un poste à profil.
Sa "méthode" consiste à être bienveillante, respectueuse et positive avec tous ses interlocuteurs. Et parfois à s'opposer aux directives rectorales. Et c'est tout. Visiblement sa "tentative de supprimer les notes" correspond à un passage de l'évaluation chiffrées à l'évaluation par compétence dans son précédent collège. Le reste des projets pédagogiques ressemblent beaucoup à des projets décoratifs pour se faire bien voire au rectorat ou dans les médias : street art, permaculture... (Je me doute que les collègues qui font ces projets font de la vraie pédagogie, mais je serai très surpris si Mme Martin a une connaissance approfondie de ces éléments.)
Alors, qu'on se comprenne bien, je pense aussi que traiter respectueusement et avec dignité tous ses interlocuteurs est un élément fondamental de la réussite scolaire. Simplement, cela devrait être la situation par défaut et non une caractéristique exceptionnelle digne de médaille et de gloire médiatique. Par ailleurs, c'est le point de départ avant de s'attaquer au cœur du problème : comment maximiser la qualité et la quantité de l'apprentissage durable des élèves ?
Ce micro-événement médiatique me semble mettre en évidence un impensé de l'administration de l'école : quels sont ses buts ? Pour certains, être un lycéen bien dans ses baskets, heureux de venir au bahut, semble être un objectif crucial, pour d'autres c'est apprendre la pensée méthodique et autonome, la maîtrise de connaissances scientifiques valides.
- Charles-MauriceNiveau 10
" Médiocre et rampant, et l'on arrive à tout"
- LadyOlennaModérateur
Apparemment il faut bien lire chez ELLE : je viens de lire une critique sur Babelio et l'auteur de la critique explique que Barbara Martin accueille chez elle un étudiant mis à la porte de sa famille. L'auteur de cette même critique écrit également "je crois au pouvoir de la bienveillance, lorsqu'on met les bonnes personnes au bon endroit on peut vraiment avoir un impact positif et changer le monde."nicole 86 a écrit:Blan6ine a écrit:Le départ pour Toronto peut étonner : interrogée par la journaliste, elle l'a expliqué en avançant des raisons personnelles ( l'idée de partir au Canada l'attirait et plaisait à ses enfants).
Le positif à retenir de son discours : les notions de dialogue, d'écoute et de respect.
Quand elle arrivée fin août 2018 au lycée Joliot-Curie et qu'une grève était prévue pour la rentrée, elle dit avoir pris le temps de discuter avec les enseignants et s'est engagée à améliorer les emplois du temps et à régler les problèmes.
Quand des jeunes filles ont mis leur voile dans l'enceinte du lycée, elle a commencé par dialoguer avec elles pour comprendre leur geste.
Quand un élève met plusieurs fois le feu dans les toilettes, elle convoque le père et veut comprendre l'histoire de la famille pour aider le fils.
Elle se dit "optimiste mais pas naïve, toujours solidaire, atypique, hors du cadre". On comprend avec les interventions de la journaliste qu'elle ne compte pas ses heures, ramène des élèves chez elle.
Ce portrait rapide laisse songeur...
est-ce bien "chez ELLE" ? ou faut-il lire "chez elleS" ?
Voilà voilà...
- dandelionVénérable
Je ne sais pas si elle a demandé l’accord des personnes auxquelles elle fait référence, et qui doivent être aisément reconnaissables. Je n’aimerais pas figurer ainsi dans un ouvrage écrit par un supérieur ou un collègue en tout cas. Je ne sais pas si les personnes décrites la trouveront si compatissante que ça pour le coup.
Frédéric Lenoir promeut son association (dont Barbara Martin est membre, dit-il) dans la préface, [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] Il y a un peu un mélange des genres quand même. Personnellement, cela me met mal à l’aise sur le plan éthique, puisque l’association vend des formations à des animateurs (des formations pour devenir animateur d’ateliers philosophiques).
Frédéric Lenoir promeut son association (dont Barbara Martin est membre, dit-il) dans la préface, [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] Il y a un peu un mélange des genres quand même. Personnellement, cela me met mal à l’aise sur le plan éthique, puisque l’association vend des formations à des animateurs (des formations pour devenir animateur d’ateliers philosophiques).
- fanetteFidèle du forum
dandelion a écrit:Je ne sais pas si elle a demandé l’accord des personnes auxquelles elle fait référence, et qui doivent être aisément reconnaissables. Je n’aimerais pas figurer ainsi dans un ouvrage écrit par un supérieur ou un collègue en tout cas. Je ne sais pas si les personnes décrites la trouveront si compatissante que ça pour le coup.
Même réflexion. Cela crée un certain malaise.
- nicole 86Expert spécialisé
LadyOlenna a écrit:Apparemment il faut bien lire chez ELLE : je viens de lire une critique sur Babelio et l'auteur de la critique explique que Barbara Martin accueille chez elle un étudiant mis à la porte de sa famille. L'auteur de cette même critique écrit également "je crois au pouvoir de la bienveillance, lorsqu'on met les bonnes personnes au bon endroit on peut vraiment avoir un impact positif et changer le monde."nicole 86 a écrit:Blan6ine a écrit:Le départ pour Toronto peut étonner : interrogée par la journaliste, elle l'a expliqué en avançant des raisons personnelles ( l'idée de partir au Canada l'attirait et plaisait à ses enfants).
Le positif à retenir de son discours : les notions de dialogue, d'écoute et de respect.
Quand elle arrivée fin août 2018 au lycée Joliot-Curie et qu'une grève était prévue pour la rentrée, elle dit avoir pris le temps de discuter avec les enseignants et s'est engagée à améliorer les emplois du temps et à régler les problèmes.
Quand des jeunes filles ont mis leur voile dans l'enceinte du lycée, elle a commencé par dialoguer avec elles pour comprendre leur geste.
Quand un élève met plusieurs fois le feu dans les toilettes, elle convoque le père et veut comprendre l'histoire de la famille pour aider le fils.
Elle se dit "optimiste mais pas naïve, toujours solidaire, atypique, hors du cadre". On comprend avec les interventions de la journaliste qu'elle ne compte pas ses heures, ramène des élèves chez elle.
Ce portrait rapide laisse songeur...
est-ce bien "chez ELLE" ? ou faut-il lire "chez elleS" ?
Voilà voilà...
Il s'agit donc bien de la confusion des rôles affirmée comme solution dans la mesure où elle le rend public. C'est extrêmement dangereux non seulement pour un adolescent en construction mais comme modèle proposé aux différents adultes de l'établissement. De surcroît l'utilisation de ce fait pour la gloriole personnelle de l'auteure est, selon moi, affligeante.
- DeliaEsprit éclairé
C'est tout de même contradictoire : voilà une personne qui se vante haut et fort d'avoir LA solution pour améliorer l'enseignement... et qui ne reste pas en poste ! Sa méthode n'est donc pas si efficace qu'elle tente de le faire croire.
_________________
Un vieillard qui meurt, c'est une bibliothèque qui brûle.
Amadou Hampaté Ba
- CasparProphète
LadyOlenna a écrit:Je suis jalouse, moi aussi je veux un livre à ma gloire : La méthode LadyOlenna, ça claque non ?
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J'ai lu La méthode Bob et je n'ai pas été convaincu.
- LadyOlennaModérateur
Caspar a écrit:LadyOlenna a écrit:Je suis jalouse, moi aussi je veux un livre à ma gloire : La méthode LadyOlenna, ça claque non ?
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J'ai lu La méthode Bob et je n'ai pas été convaincu.
- TrucOuBiduleHabitué du forum
- CasparProphète
- EdithWGrand sage
Blan6ine a écrit:Oui : 3 ans.Clecle78 a écrit:Elle n'est pas restée très longtemps à Nanterre.
Et ces années étaient particulières : réforme du lycée, COVID19.
Je ne suis pas certaine que, dans ces conditions, elle ait eu le temps de déployer une méthode structurée mais je suis tout de même curieuse d'entendre son témoignage.
Elle a beau vouloir ruer dans les brancards et réinventer le monde avec son baratin à la cosette, elle n'est pas restée davantage que les trois années réglementaires obligatoires des CDE... Pas très original
- EdithWGrand sage
zigmag17 a écrit:LadyOlenna a écrit:Je suis jalouse, moi aussi je veux un livre à ma gloire : La méthode LadyOlenna, ça claque non ?
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On attend le best-seller!!!
Une ptite cagnotte litchi pour notre personnel de direction préféré?
- MatteoNiveau 10
En tout cas, si on apprend pas à révolutionner l'enseignement, on apprend en filigrane comment faire carrière : ne prendre un poste que le temps qu'il faut pour se mettre en valeur, communiquer le plus possible sur la valeur du poste, se servir de ce levier pour grimper. Répéter autant de fois que nécessaire pour finir au cabinet du ministre.
- nicole 86Expert spécialisé
Blan6ine a écrit:Oui : 3 ans.Clecle78 a écrit:Elle n'est pas restée très longtemps à Nanterre.
Et ces années étaient particulières : réforme du lycée, COVID19.
Je ne suis pas certaine que, dans ces conditions, elle ait eu le temps de déployer une méthode structurée mais je suis tout de même curieuse d'entendre son témoignage.
Je suis surtout curieuse d'entendre les témoignages de ceux qui travaillaient dans cet établissement ces années-là et les années suivantes.
- JacqGuide spirituel
3 ans en poste seulement, à cet âge ?
Qu'en est-il pour notre collègue ? Pourquoi cette mutation sanction ?
Quelqu'un peut-il éclairer ceux qui ne sont pas éclairés ? Comme Nicole je suis intéressé pour entendre des esprits éclairés sur cet établissement, les années qui précèdent et celle qui est en cours.
Qu'en est-il pour notre collègue ? Pourquoi cette mutation sanction ?
Quelqu'un peut-il éclairer ceux qui ne sont pas éclairés ? Comme Nicole je suis intéressé pour entendre des esprits éclairés sur cet établissement, les années qui précèdent et celle qui est en cours.
- LadyOlennaModérateur
- JacqGuide spirituel
Oui, je sais.
Par contre si tu veux j'ai la prochaine storytelling de la nouvelle proviseur qui pourra éditer son bestseller après avoir pourtant été refusée à la titularisation d'enseignante (un rapport sur trois positif), mais promue politiquement, mutée politiquement, couverte politiquement concernant ses nombreuses errances pédagogiques, couverte médiatiquement dès son année de stage... Le primpion qui gravit les échelles en bouffant les étapes, on les voit venir, de plus en plus. Et cela fait mal pour les CDE qui ont fait leur boulot durement durant des années avant d'arriver là où ils en sont, concurrencés par des carriéristes dont le CV témoigne d'une carrière et pas d'une progression. Je regrette mes anciens CDE dont je loue les qualités.
Maintenant, cette dame, je connais peu sa carrière, mais je constate sa progression... Et visiblement, pour diverses raisons, son ancien établissement n'est pas en bon état. C'est son successeur qui pose problème ou c'est ce qui a été réalisé avant ?
- Barbara MartinNiveau 1
Bonjour,
J’ai bien lu l’ensemble de vos messages.
Étant hypersensible (j’imagine que cette information supplémentaire vous fera bien rire aussi) j’ai bien mal vécu toutes les formes de cynisme que l’on pourrait, après 2 pages, commencer à assimiler à une légère forme de harcèlement sous fond d’humiliation (non je ne remets cependant pas en cause votre liberté d’expression). Vous avez l’air de beaucoup vous interroger sur qui je suis, comment j’ai fait, est-ce bien la vérité, pourquoi 3 ans, pourquoi 1 an à la DGESCO, pourquoi une arrivée 2 jours avant la rentrée, comment être proviseure écrire un livre et déménager à l’international. Bien sûr, afin de répondre à vos interrogations, vous émettez des hypothèses toutes aussi négatives les unes que les autres, et grâce au titre et à la 4eme de couverture vous assénez vos dernières conclusions afin de définitivement être convaincus du navet que représente ce livre. Que de temps perdu non ? Dès le départ vous n’auriez jamais mis 19 euros dans un bouquin de CDE non ? Étant donné le livre ouvert que je suis, vous pourrez aisément aller observer via les réseaux sociaux ou pourquoi (soyons fou) en lisant mon livre et même encore mieux en organisant une rencontre zoom avec moi, et mieux encore en prenant un café ou un Perrier à la table d’un café à Toronto si vous avez l’envie de découvrir le Canada, que je ne suis pas du tout la personne que vous décrivez. J’imagine bien que vous trouvez tout cela niais et pathétique, mais vous ne me changerez pas, je me doute que vous ne le souhaitez pas non plus, à vrai dire je ne vois pas l’objectif de votre discussion car pour conseiller en lecture il faut lire le livre. Là est d’ailleurs le point essentiel de ce que je voulais vous dire, je ne sais pas s’il y a parmi vous des enseignants mais je suis assez effarée de lire 2 pages de critique littéraire de la part de personnes qui n’ont pas lu le livre. Je suis effarée de voir vos conclusions sur qui je suis. Un titre et une 4eme de couverture sont faits par la maison d’édition. Il n’est écrit nul part que j’ai la science infuse et que je veux imposer une méthode. Si vous aviez lu vous auriez compris que le prénom sur le titre montre le paradoxe entre une fonction pour laquelle on ne parle jamais de la personne par son prénom et la façon dont j’incarne cette fonction. On m’a demandé d’écrire ce livre, je n’aurais jamais osé avoir la prétention de le vouloir loi-même.
Enfin sincèrement je vous invite à venir prendre ma place et découvrir ce que je dois vivre chaque jour et que j’ai choisi de vivre mais que je fais subir au gens qui font partie de ma vie : je donne ma vie à mon travail, à l’éducation qui me passionne, à la jeunesse en laquelle je crois. Quand je ramène un jeune pour que mes enfants puissent l’accueillir c’est que l’assistante sociale vient de m’annoncer qu’il passera les prochaines nuits dehors car il n’y a plus de place dans les accueils d’urgence et que ça me crève les tripes. Quand à mon collègue Kaï, je l’ai soutenu jusqu’à mettre réellement en péril mon poste actuel parce que mes valeurs d’éthique sont bien au-dessus de ma carrière. Gardez vos gossip pour des gens qui en valent vraiment la peine, énervez -vous et humiliez des personnes qui le sont vraiment, carriéristes et fichez la paix à des gens qui se lèvent tous les matins pour donner tout leur cœur à l’ouvrage, qui travaillent sans relâche, sans vacances (et oui c’est fou hein mais tout cela est vrai) pour que leur communauté aient les meilleurs des conditions de travail, qui se battent chaque jour pour leur école. Je n’ai jamais cherché les lauriers. Les médailles et les bravos si vous saviez comme je m’en fiche. Dans 100 ans tous les gens qui sont autour et nous n’existeront plus, 100 ans c’est demain. Barbara, sa méthode et tout le reste seront oubliés depuis belle lurette. Et surtout si l’envie vous prend de vouloir discuter en vrai, courageusement, avec moi, vraiment n’hésitez pas je ne suis pas bien difficile à trouver. Barbara
J’ai bien lu l’ensemble de vos messages.
Étant hypersensible (j’imagine que cette information supplémentaire vous fera bien rire aussi) j’ai bien mal vécu toutes les formes de cynisme que l’on pourrait, après 2 pages, commencer à assimiler à une légère forme de harcèlement sous fond d’humiliation (non je ne remets cependant pas en cause votre liberté d’expression). Vous avez l’air de beaucoup vous interroger sur qui je suis, comment j’ai fait, est-ce bien la vérité, pourquoi 3 ans, pourquoi 1 an à la DGESCO, pourquoi une arrivée 2 jours avant la rentrée, comment être proviseure écrire un livre et déménager à l’international. Bien sûr, afin de répondre à vos interrogations, vous émettez des hypothèses toutes aussi négatives les unes que les autres, et grâce au titre et à la 4eme de couverture vous assénez vos dernières conclusions afin de définitivement être convaincus du navet que représente ce livre. Que de temps perdu non ? Dès le départ vous n’auriez jamais mis 19 euros dans un bouquin de CDE non ? Étant donné le livre ouvert que je suis, vous pourrez aisément aller observer via les réseaux sociaux ou pourquoi (soyons fou) en lisant mon livre et même encore mieux en organisant une rencontre zoom avec moi, et mieux encore en prenant un café ou un Perrier à la table d’un café à Toronto si vous avez l’envie de découvrir le Canada, que je ne suis pas du tout la personne que vous décrivez. J’imagine bien que vous trouvez tout cela niais et pathétique, mais vous ne me changerez pas, je me doute que vous ne le souhaitez pas non plus, à vrai dire je ne vois pas l’objectif de votre discussion car pour conseiller en lecture il faut lire le livre. Là est d’ailleurs le point essentiel de ce que je voulais vous dire, je ne sais pas s’il y a parmi vous des enseignants mais je suis assez effarée de lire 2 pages de critique littéraire de la part de personnes qui n’ont pas lu le livre. Je suis effarée de voir vos conclusions sur qui je suis. Un titre et une 4eme de couverture sont faits par la maison d’édition. Il n’est écrit nul part que j’ai la science infuse et que je veux imposer une méthode. Si vous aviez lu vous auriez compris que le prénom sur le titre montre le paradoxe entre une fonction pour laquelle on ne parle jamais de la personne par son prénom et la façon dont j’incarne cette fonction. On m’a demandé d’écrire ce livre, je n’aurais jamais osé avoir la prétention de le vouloir loi-même.
Enfin sincèrement je vous invite à venir prendre ma place et découvrir ce que je dois vivre chaque jour et que j’ai choisi de vivre mais que je fais subir au gens qui font partie de ma vie : je donne ma vie à mon travail, à l’éducation qui me passionne, à la jeunesse en laquelle je crois. Quand je ramène un jeune pour que mes enfants puissent l’accueillir c’est que l’assistante sociale vient de m’annoncer qu’il passera les prochaines nuits dehors car il n’y a plus de place dans les accueils d’urgence et que ça me crève les tripes. Quand à mon collègue Kaï, je l’ai soutenu jusqu’à mettre réellement en péril mon poste actuel parce que mes valeurs d’éthique sont bien au-dessus de ma carrière. Gardez vos gossip pour des gens qui en valent vraiment la peine, énervez -vous et humiliez des personnes qui le sont vraiment, carriéristes et fichez la paix à des gens qui se lèvent tous les matins pour donner tout leur cœur à l’ouvrage, qui travaillent sans relâche, sans vacances (et oui c’est fou hein mais tout cela est vrai) pour que leur communauté aient les meilleurs des conditions de travail, qui se battent chaque jour pour leur école. Je n’ai jamais cherché les lauriers. Les médailles et les bravos si vous saviez comme je m’en fiche. Dans 100 ans tous les gens qui sont autour et nous n’existeront plus, 100 ans c’est demain. Barbara, sa méthode et tout le reste seront oubliés depuis belle lurette. Et surtout si l’envie vous prend de vouloir discuter en vrai, courageusement, avec moi, vraiment n’hésitez pas je ne suis pas bien difficile à trouver. Barbara
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